Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 23 sur 212

Un pacte pour l’autosuffisance : le Niger et le PAM face à la faim

À New York, le Niger transforme la diplomatie en levier de souveraineté alimentaire. Face aux défis du Sahel, l’alliance avec le PAM devient une promesse d’abondance durable.

New York, le 24 septembre 2025 – Tandis que les tribunes de l’Assemblée générale des Nations Unies vibrent des discours enflammés sur la paix et le développement durable, un duo inattendu émerge des coulisses : le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, et la Directrice exécutive du Programme Alimentaire Mondial (PAM), Cindy McCain. Leur rencontre, survenue hier en marge de la 80ᵉ session, n’est pas un simple échange protocolaire. C’est un serment solennel pour transformer le Niger, pays du Sahel aux défis titanesques, en un bastion de l’autosuffisance alimentaire. Un enjeu qui pourrait bien redessiner le destin de millions d’Africains confrontés à la faim chronique.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre nigérien et la Directrice exécutive du PAM ont engagé un partenariat

Le Niger et le PAM : la diplomatie au service de la souveraineté alimentaire

 

Dans les coulisses du siège de l’ONU, les discussions ont porté sur un renforcement décisif de la coopération bilatérale, axé sur la promotion de la sécurité et de la souveraineté alimentaires. Cindy McCain, à la tête du PAM depuis avril 2023, n’a pas tari d’éloges sur les avancées agricoles nigériennes, saluant des initiatives qui, malgré les aléas climatiques, font germer l’espoir dans un sol aride. « Le Niger démontre une résilience exemplaire », a-t-elle déclaré, réaffirmant l’engagement indéfectible de son organisation à soutenir ces efforts. En effet, le PAM, qui fournit une aide vitale en nourriture et nutrition aux populations touchées par les crises au Niger, y compris les déplacés internes et les réfugiés, voit dans ce partenariat une opportunité de bâtir une résilience durable face aux chocs interconnectés du Sahel.

L’agriculture, une priorité nationale pour le Niger

 

De son côté, S.E.M. Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, a planté le décor d’une économie nigérienne où l’agriculture n’est pas un secteur marginal, mais le poumon vital. Elle contribue à près de 40 % du produit intérieur brut (PIB) et emploie 80 % de la population active. Face à l’inflation galopante et aux fluctuations des prix des denrées de base, le gouvernement a multiplié les mesures pour stabiliser les marchés et soutenir les producteurs locaux.

Cependant, le Premier ministre n’a pas éludé les ombres : les défis climatiques exacerbés par le réchauffement global, les pressions migratoires et les tensions sociales exigent un appui international renforcé. « L’agriculture est notre souveraineté », a-t-il insisté, appelant à une mobilisation accrue pour que le Niger ne soit plus un récepteur passif d’aide, mais un architecte de sa propre abondance.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre nigérien et la Directrice exécutive du PAM ont engagé un partenariat

Un plan triennal ambitieux pour l’avenir

 

Par ailleurs, le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, présent à la table des négociations, a complété ce tableau en dévoilant les priorités triennales 2025-2027. L’objectif est de réduire drastiquement la dépendance à l’aide alimentaire extérieure en boostant la production locale, via des investissements dans l’irrigation, les semences résistantes et les chaînes de valeur agroalimentaires. Ces ambitions s’inscrivent dans une vision plus large : un Niger qui, à l’image des partenariats holistiques du PAM dans la région, transforme la vulnérabilité en force, en intégrant sécurité nutritionnelle, égalité des genres et paix durable.

En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre nigérien et la Directrice exécutive du PAM ont engagé un partenariat

Le Niger et le PAM : une promesse d’espoir pour l’Afrique de demain

 

À l’issue de ces échanges, les deux parties ont scellé une volonté commune de forger un partenariat « durable et stratégique », centré sur le développement agroalimentaire. Pour le grand public nigérien, ces millions de ruraux qui triment sous un soleil impitoyable pour un bol de mil quotidien, cette alliance sonne comme une promesse tangible : des assiettes plus pleines, des marchés plus stables, et un avenir où la faim n’est plus une fatalité.

À l’échelle continentale, cette rencontre illustre comment l’ONU, au-delà des résolutions grandiloquentes, peut catalyser des victoires concrètes contre l’insécurité alimentaire, qui menace encore 2,2 millions de Nigériens selon les analyses récentes.

 

En somme, cette rencontre bilatérale rappelle que la diplomatie se nourrit d’actions. Le Niger, avec le PAM à ses côtés, n’est pas seulement un acteur sur la scène mondiale : il en est le ferment. Quel sera l’impact réel de cet accord sur le quotidien des populations les plus vulnérables ? Le pari de l’autosuffisance deviendra-t-il la nouvelle réalité du Sahel ?

Le Niger en deuil : le « Vieux » Issa Santi, martyr de la paix au Goroual

Issa Santi, figure de la paix au Niger, a été assassiné dans le Goroual, zone oubliée mais stratégique. Son sacrifice, loin d’être vain, interpelle l’État sur l’urgence d’une sécurité durable.

 

Niamey, 24 septembre 2025 – Dans les sables brûlants du Goroual, à quelques encablures du village isolé de Yatakala, un cri étouffé a résonné mardi soir, brisant le silence d’une région oubliée par les cartes administratives. En effet, Issa Santi, figure emblématique de la lutte pour la paix au Niger, a été fauché par la barbarie terroriste. Ce 24 septembre, jour de son enterrement à 15 heures au cimetière musulman de Yantala, le pays entier retient son souffle : qui protégera désormais ces terres ravagées, où les héros comme lui choisissent le sacrifice plutôt que la fuite ?

 

Issa Santi alias le « Vieux » qui refusait d’abandonner les siens

 

Administrateur délégué de la commune rurale du Goroual et coordonnateur régional du Mouvement M62-Moutountchi/Bourtchintarey à Niamey, Issa Santi incarnait l’essence même de la résistance locale. Âgé et respecté – ses camarades l’appelaient affectueusement « le Vieux » –, cet homme au parcours forgé dans l’humilité n’avait pas hésité à regagner son terroir, déserté par les autorités depuis plus de quatre ans.

En effet, au cœur d’une zone minée par l’insécurité, il avait fait le choix le plus audacieux : partager les tourments de sa population, l’organiser face à l’adversaire invisible, et transformer la peur en rempart collectif. « Soldats, nous le sommes, tous ! », clamait l’appel confédéral qu’il portait en lui comme un serment, un mantra de courage quotidien.

 

L’assassinat d’un bâtisseur de justice

 

L’assassinat, survenu dans la soirée du 22 septembre, porte la marque d’une lâcheté calculée. Des terroristes, tapis dans l’ombre des dunes, ont abattu cet artisan de la reconquête pacifique, symbole d’une administration décentralisée qui refuse de capituler. En fait, Issa Santi n’était pas un militaire de métier, mais un bâtisseur de justice : il militait inlassablement pour la paix, défendant les droits des siens dans un Niger où le terrorisme grignote inexorablement les frontières de la vie quotidienne. Son engagement n’était pas un discours lointain ; c’était une présence physique, un partage des souffrances, une humilité qui forçait aussi le respect.

 

Hommage d’une nation à Issa Santi , un héros silencieux

 

Aujourd’hui, la communauté s’est rassemblée pour lui rendre hommage. La levée du corps et l’enterrement sont fixés à 15 heures au cimetière de Yantala, un rituel solennel qui a scellé son passage dans l’histoire. Par ailleurs, les condoléances affluent à son domicile du quartier Maourey, où sa famille éplorée accueille les visiteurs dans un recueillement poignant. Le Comité Exécutif National du M62-Moutountchi/Bourtchintarey, par la voix de son coordonnateur national, Sanoussi Mahaman, exprime « ses condoléances les plus attristées » à ses proches. « Issa Santi est un martyr de la République », déclare le communiqué officiel, soulignant comment ce « sacrifice pour son pays et pour le Goroual en particulier » illumine les ombres de la lutte nationale.

 

Le sacrifice d’Issa Santi, un rappel brutal pour l’État

 

Au-delà du chagrin, cette disparition soulève des questions sur l’avenir de cette région où l’État apparaît parfois comme un simple observateur sans pouvoir. Le Goroual, enclave vulnérable aux incursions jihadistes, attend toujours une protection efficace. Des centaines de familles, comme celles qu’Issa Santi défendait, vivent sous la menace perpétuelle. Par conséquent, comment combler le vide sécuritaire et transformer des civils en « soldats » sans les abandonner ? Telle doit être la préoccupation du gouvernement. Cependant, l’assassinat d’Issa Santi est le rappel brutal que la paix nigérienne ne peut se gagner sur le terrain sans armes.

 

Un flambeau à reprendre, une stratégie à repenser

 

En somme, en cette fin d’après-midi, alors que Niamey bourdonne d’une actualité effervescente, la silhouette d’Issa Santi plane comme un appel à l’action. Qu’Allah, le Clément et Miséricordieux, l’accueille dans son paradis éternel et inspire ceux qui, aujourd’hui, reprennent le flambeau. Son sacrifice pourrait-il être l’électrochoc nécessaire pour une stratégie de sécurité plus efficace et durable, capable de protéger les héros du quotidien ? L’avenir du Goroual se joue dans la réponse à cette question.

Pourquoi la vitesse de retour au centre du court est-elle importante au squash ?

Le squash est l’un des sports les plus dynamiques, où la balle atteint une vitesse supérieure à 250 km/h. Pour réussir, le joueur doit revenir le plus rapidement possible dans la zone centrale après avoir frappé la balle. Des études montrent que les joueurs passent jusqu’à 70 % du match à se déplacer vers le centre. Comme au squash, l’anticipation est essentielle pour un bon pari sportif Sénégal avec 1xbet.sn/fr sur les sports rapides.

La vitesse de retour au centre a une influence directe sur l’issue de l’échange. Si l’athlète a ne serait-ce que 0,5 seconde de retard, son adversaire a la possibilité de contrôler l’angle d’attaque. Les professionnels sont capables d’effectuer jusqu’à 60 sprints par set, chacun durant au maximum 2 à 3 secondes. L’analyse du rythme de jeu vous aide à réussir votre pari sportif Sénégal avec site 1xBet, même en live

Tactique de retour au centre

Les méthodes d’entraînement modernes incluent la simulation de situations de jeu réelles. Les joueurs effectuent des exercices de retour en « position T » jusqu’à 200 fois par entraînement. Cette pratique forme la mémoire musculaire et permet de conserver un rythme correct même en cas de fatigue. Après un match de squash intense, rien de tel que de lancer une machine a sous pour se détendre et tenter sa chance.

Les statistiques du squash mettent en évidence l’importance du retour au centre :

  • Un retard de seulement 0,3 seconde augmente de 20 % les chances de perdre le point.
  • En moyenne, un athlète parcourt jusqu’à 5 km en accélérations courtes pendant un match.
  • Plus de 80 % des attaques réussies commencent précisément à partir de la position centrale.

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Facteur psychologique

Le contrôle de la zone centrale du court permet au joueur de dicter le rythme du match. C’est pourquoi les entraîneurs accordent une attention particulière au développement de la vitesse de réaction et des déplacements. Le retour au centre est la base de l’avantage stratégique au squash. Pour changer de discipline sans perdre le plaisir du pari, essayez de parier sur 1xBet FIFA après un match de squash.

Outre la technique et la condition physique, la confiance du joueur joue un rôle important. Celui qui occupe constamment le centre met la pression sur son adversaire et le force à prendre des risques. Cela augmente non seulement le risque d’erreurs, mais donne également à l’adversaire le sentiment d’être constamment à court de temps. Si vous aimez les sports rapides comme le squash, vous pouvez aussi parier sur le site 1xBet FIFA et vivre la tension balle au pied.

 

Osimhen et les stars de la Premier League : 5 principaux transferts de footballeurs africains à l’été 2025

Selon la FIFA, les clubs de football ont dépensé un montant record de 9,76 milliards de dollars pour recruter de nouveaux joueurs cet été ! Parmi les transactions les plus notables, on compte de nombreux transferts impliquant des joueurs africains. Les visiteurs de 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, ont assisté à plusieurs transferts significatifs simultanément.

 

Victor Osimhen

 

L’attaquant nigérian a officiellement changé Naples pour Galatasaray pour un montant record de 75 millions d’euros. Osimhen a déjà passé la saison 2024/25 en prêt en Turquie avec de solides performances, marquant 37 buts toutes compétitions confondues. L’attaquant est connu pour sa vitesse et sa capacité à conclure les attaques de la tête comme du pied. Il n’est pas surprenant que le club turc ait tout mis en œuvre pour le conserver et construire une ligne offensive autour de ce pilier nigérian.

 

Bryan Mbeumo

 

Le polyvalent camerounais a quitté Brentford pour Manchester United pour 75 millions d’euros. Mbeumo est capable de jouer aussi bien sur l’aile qu’en avant. Il possède une excellente vitesse, un dribble et une capacité à percer dans les zones libres. La saison dernière, il a été le meneur de Brentford et a inscrit 20 buts en Premier League. Manchester United espère que sa créativité et son sens du but aideront le club à retrouver son statut de favori du championnat.

 

Mohammed Kudus

 

Le Ghanéen a coûté à Tottenham pas moins de 63,8 millions d’euros, mais l’ancien joueur de West Ham en vaut largement la peine. Kudus est réputé pour sa capacité à se démarquer de ses adversaires, à évoluer aussi bien sur l’aile qu’en attaque et pour son esprit d’équipe original. Tottenham a retrouvé la Ligue des champions et avait besoin d’une nouvelle star après le départ du légendaire Son. Kudus est parfait pour ce rôle : avec l’Ajax, le Ghanéen a brillé non seulement en championnat, mais aussi en C1, où il a planté 4 pions en 6 apparitions lors de la saison 2022/23. Thomas Frank ne tarit pas d’éloges sur le joueur, auteur de deux passes décisives lors du match d’ouverture du championnat contre Burnley.

 

Yoane Wissa

 

L’accord entre Brentford et Newcastle a été finalisé le dernier jour du mercato. Les « Magpies » ont fait traîner les choses jusqu’à la fin, alors que le joueur s’est mis à faire la grève, exigeant un transfert vers un club plus prestigieux. 57,7 millions d’euros ont néanmoins convaincu Brentford de vendre le Congolais, auteur de 19 réalisations en Premier League la saison dernière. À Newcastle, on espère qu’avec Nick Woltemade, Wissa compensera la perte d’Alexander Isak, parti à Liverpool.

 

Dango Ouattara

 

Le joueur de l’équipe nationale du Burkina Faso évolue sur l’aile, sait casser les reins aux défenseurs en un contre un, trouve rapidement la position avantageuse lors des attaques et est capable de les conclure lui-même. À Bournemouth, il est devenu l’un des joueurs monumentaux, démontrant stabilité et progression durant deux saisons et demie. Cela a suffi à Brentford pour débourser au club la somme record de 42,8 millions d’euros pour le joueur, bonus inclus. Après la perte de Wissa et de Mbeumo, il était crucial pour les Londoniens d’enrôler un joueur offensif épatant, capable de décider à lui seul de l’issue des matchs. Ouattara correspond parfaitement à cette description et, dès le premier match avec son nouveau collectif, l’unique but de Dango a permis à Brentford de s’imposer face à Aston Villa.

 

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Cure Salée 2025 : Ingall rallume la flamme du désert

Sous l’impulsion du gouverneur d’Agadez, Ingall prépare activement la Cure Salée 2025, entre traditions millénaires et enjeux contemporains.

 

Agadez, 23 septembre 2025— Dans les dunes infinies du Sahara nigérien, où le vent porte encore l’écho des caravanes ancestrales, Ingall s’apprête à revivre sa légende. Ce mardi, sous un ciel d’azur impitoyable, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a foulé le sable ocre de cette oasis touareg pour allumer la mèche des préparatifs de la Cure Salée 2025. Loin des tumultes urbains, cet événement millénaire – un ballet séculaire de chameaux, de sel et de traditions nomades – promet de rassembler des milliers d’âmes, rappelant au monde que le désert n’est pas un vide, mais un pouls vivant de culture et de résilience.

Une délégation mobilisée pour honorer les racines

 

À la tête d’une imposante délégation mêlant uniformes militaires et tenues civiles, le gouverneur est arrivé en fin de matinée à l’entrée d’Ingall, accueilli par un cortège d’autorités locales. En tête : le préfet du département d’Ingall et l’administrateur délégué de la commune rurale, figures emblématiques de cette terre ancestrale où chaque geste compte. Parmi les compagnons de voyage, on notait la présence discrète mais essentielle du directeur régional de l’élevage et de son homologue de l’urbanisme, gardiens des équilibres entre modernité et héritage.

 Le Général Ibra Boulama Issa a visité les sites où sont en cours les préparatifs de la Cure salée à Ingall. Ce rendez-vous culturel et pastoral emblématique du Sahara nigérien s’annonce comme un carrefour de résilience, d’économie et de mémoire.  Le Général Ibra Boulama Issa a visité les sites où sont en cours les préparatifs de la Cure salée à Ingall. Ce rendez-vous culturel et pastoral emblématique du Sahara nigérien s’annonce comme un carrefour de résilience, d’économie et de mémoire.

Des infrastructures pensées pour l’accueil et la santé

 

La mission, précise et méthodique, s’est ouverte sur le cœur battant de l’événement : le site emblématique de la Cure Salée. Accompagné des autorités administratives et coutumières d’Ingall, le Général Boulama Issa a arpenté les lieux, scrutant chaque avancée avec l’œil aiguisé d’un stratège. Les techniciens et responsables des commissions ont déroulé sous ses yeux un tableau vivant des travaux en cours : la réhabilitation du portique d’entrée, symbole d’accueil millénaire ; l’édification de latrines hygiéniques pour préserver la santé des festivaliers ; la confection méticuleuse de cases traditionnelles, ces abris en palmes qui évoquent les campements des anciens ; et enfin, la restauration de la tribune officielle, où les discours et les chants résonneront bientôt.

À chaque halte, les explications ont fusé, claires et factuelles.

« Nous visons l’excellence pour honorer nos traditions tout en les adaptant aux exigences d’aujourd’hui », a confié un responsable des travaux, sous le regard approbateur du gouverneur.

Ces gestes ne sont pas anodins : la Cure Salée, qui se tiendra dans les semaines à venir, n’est pas qu’une foire au sel – c’est un rituel vital pour les éleveurs touaregs, un carrefour économique où se négocient bêtes et minerais, et un festival culturel qui attire également curieux du monde entier.

Le pastoralisme au cœur des priorités

 

Mais le gouverneur n’a pas limité sa visite à la pierre et au bois. Poursuivant son périple, il a saisi l’occasion pour aborder un enjeu crucial du pastoralisme saharien : la santé du cheptel. Sur le site dédié à la vaccination, en présence du directeur régional et départemental de l’élevage, le Général Boulama Issa a donné le coup d’envoi symbolique de la campagne contre les maladies des petits ruminants. Une initiative stratégique, alors que les troupeaux – ces trésors nomades – se préparent à converger vers Ingall.

Le décor était saisissant : des enclos improvisés sous le soleil de plomb, des seringues prêtes au combat, et des bêtes aux regards calmes, confiantes dans les mains expertes des vétérinaires. Par ailleurs, le gouverneur a écouté, interrogé, absorbé. La situation du cheptel a été passée au crible : effectifs, vulnérabilités, logistique. Les responsables ont aussi détaillé le déroulement de la campagne, la disponibilité des produits pharmaceutiques et des aliments pour bétail, soulignant les mesures pour une couverture vaccinale totale.

« Aucune faille ne sera tolérée ; le bien-être de nos troupeaux est la clé de notre survie collective », a affirmé le directeur régional, répondant point par point aux questions incisives du gouverneur.

Le personnel médical, aligné comme une garde d’honneur, a réitéré ses engagements : une opération fluide, inclusive, pour protéger l’héritage vivant du désert.

 Le Général Ibra Boulama Issa a visité les sites où sont en cours les préparatifs de la Cure salée à Ingall. Ce rendez-vous culturel et pastoral emblématique du Sahara nigérien s’annonce comme un carrefour de résilience, d’économie et de mémoire.  Le Général Ibra Boulama Issa a visité les sites où sont en cours les préparatifs de la Cure salée à Ingall. Ce rendez-vous culturel et pastoral emblématique du Sahara nigérien s’annonce comme un carrefour de résilience, d’économie et de mémoire.
Une vision stratégique pour un désert vivant

Cette visite, loin d’être une simple formalité administrative, trace les contours d’un Niger qui conjugue urgence et mémoire. À l’heure où le changement climatique ronge les oasis et où les traditions peinent à survivre, la Cure Salée 2025 émerge comme un phare. Elle promet non seulement des spectacles envoûtants – danses, musiques, et ce sel blanc qui lie les hommes aux bêtes – mais aussi des opportunités économiques pour une région souvent reléguée aux marges. En somme, Ingall ne se contente pas de préserver ses traditions : elle les projette vers l’avenir.

À l’issue de cette mission, une dynamique s’installe : celle d’un Niger qui conjugue mémoire et innovation. Reste à voir, dans les jours à venir, si les préparatifs tiendront leurs promesses face aux défis du désert. Une chose est sûre : Ingall vibre déjà d’une énergie rare, prête à captiver le monde.

Ingall : concertation locale pour encadrer l’orpaillage

À Ingall, une séance de concertation sur la gouvernance de l’orpaillage réunit les acteurs locaux autour d’un enjeu stratégique : transformer l’exploitation de l’or en levier de développement territorial.

 

Niamey, 23 septembre 2025 – Dans un contexte régional marqué par les mutations économiques et les pressions migratoires, la commune rurale d’Ingall s’est transformée, hier lundi, en laboratoire de dialogue territorial. L’Administrateur Délégué, Officier de Police Mamadou Bana, a présidé une séance d’animation de la plate-forme communale de concertation sur la gouvernance de l’orpaillage, tenue dans la salle de réunion de la Mairie.

 

L’orpaillage au cœur de la gouvernance locale

 

Co-organisée par le Gouvernorat d’Agadez et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), cette rencontre a rassemblé les membres du comité communal et les parties prenantes locales. en fait l’objectif était de revisiter les missions, le fonctionnement et les enjeux liés à l’exploitation de l’or dans la région.

À travers cette initiative, le Gouvernorat d’Agadez, sous le leadership du Général de Division Ibra Boulama Issa, et l’OIM, représentée par ses responsables au Niger, démontrent leur engagement commun pour une gouvernance minière efficace et durable.

 

Un partenariat structurant pour la résilience

 

L’initiative vise, en effet, à permettre aux communes de la région — et à Ingall en particulier — de tirer pleinement parti des retombées économiques de l’orpaillage. En parallèle, il s’agit de maîtriser les risques associés, tels que l’insécurité, la pression démographique, le chômage et la faible mobilisation des ressources internes.

De ce fait, ce partenariat s’inscrit dans une logique de résilience territoriale, où l’exploitation aurifère devient un vecteur de développement local plutôt qu’un facteur de vulnérabilité.

 

Au-delà de la migration, l’OIM se positionne en partenaire stratégique

 

Au-delà de son mandat d’assistance aux migrants, l’OIM déploie des projets structurants au bénéfice des populations locales. Son accompagnement dans cette initiative illustre une approche intégrée, qui vise à renforcer les capacités des communes face aux défis liés à la migration, à l’économie informelle et à la gouvernance des ressources naturelles. Ainsi, cette séance d’animation ne se limite pas à un rappel technique. Elle incarne également  une volonté politique et communautaire de bâtir une gouvernance inclusive, capable de transformer les défis de l’orpaillage en opportunités durables.

 

De l’or brut à l’or du développement : le pari d’Ingall

 

À l’issue de cette rencontre, une dynamique se dessine, celle d’une gouvernance locale qui ne se contente plus d’observer les mutations liées à l’orpaillage, mais qui cherche à les encadrer et à en tirer parti. Ce dialogue ouvre la voie à un modèle de développement minier qui pourrait servir d’exemple dans d’autres communes sahéliennes.

Reste à voir si cet élan de concertation se traduira par des actions concrètes sur le terrain et si la richesse souterraine d’Ingall sera, cette fois, canalisée pour bâtir un avenir prospère pour sa population. Les défis sont immenses, mais l’initiative de l’OIM et du gouvernorat d’Agadez démontre qu’une solution pacifique et concertée est possible. La route vers une gestion durable de l’or est tracée ; le Niger a-t-il les moyens et la détermination de la suivre jusqu’au bout ?

Le FNUAP et le Niger renforcent leur alliance pour l’agriculture à New York

À New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier Ministre nigérien a reçu la directrice exécutive du FNUAP pour renforcer la coopération autour de la souveraineté alimentaire.

 

New York, 23 septembre 2025 – Tandis que les projecteurs de l’Assemblée générale des Nations Unies éclairent les grands enjeux mondiaux, le Niger tisse discrètement mais fermement ses alliances stratégiques. Hier,  lundi , Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances, a eu une audience avec Mme Diene Keita, directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), à la Mission permanente du Niger auprès des Nations Unies.

Accompagnée de ses collaborateurs, dont le nouveau représentant désigné pour le Niger, Mme Keita est venue réaffirmer l’engagement de son institution aux côtés du gouvernement nigérien. En effet, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des partenariats stratégiques, notamment dans le secteur agricole.

Le Premier Ministre du Niger a rencontré la directrice exécutive du FNUAP à New York. Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement commun pour soutenir l’agriculture comme levier de souveraineté alimentaire.

FNUAP –Niger : l’agriculture comme levier de souveraineté alimentaire

 

Au cours de l’audience, les échanges ont porté sur les axes de coopération prioritaires. Mme Keita a souligné sa volonté de recueillir les orientations du Premier Ministre et d’aligner les interventions du FNUAP avec la Vision du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.

L’accent a également été mis sur le rôle de l’agence onusienne dans le soutien à l’agriculture, considérée comme un levier stratégique pour atteindre la souveraineté alimentaire. Dans un contexte marqué par les défis climatiques et les enjeux de sécurité alimentaire, cette coopération pourrait contribuer à renforcer la résilience des communautés rurales.

Le Premier Ministre du Niger a rencontré la directrice exécutive du FNUAP à New York. Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement commun pour soutenir l’agriculture comme levier de souveraineté alimentaire.

Une rencontre sous haute portée symbolique

 

La présence de plusieurs membres du gouvernement et de responsables diplomatiques nigériens témoigne de l’importance accordée à cette audience. Ainsi à travers ce dialogue, le Niger affirme sa volonté de mobiliser les partenaires internationaux autour de ses priorités nationales.

Par conséquent, cette rencontre ne se limite pas à un échange protocolaire : elle incarne une convergence d’intentions entre le FNUAP et le gouvernement nigérien pour transformer les engagements en actions concrètes.

Au terme de cette revue stratégique, une certitude s’impose : les partenariats ne valent que par leur capacité à produire des résultats concrets. Alors que les discussions s’achèvent et que les recommandations s’affinent, l’heure n’est plus aux intentions, mais à l’action.

Niger- Banque Mondiale : une revue pour transformer des milliards en projets concrets

À Niamey, la Revue annuelle du portefeuille Niger– Banque Mondiale s’ouvre sur un appel à l’action. Objectif : transformer les milliards engagés en résultats concrets pour les Nigériens.

 

Niamey, 23 septembre 2025 – Imaginez un instant : des routes flambant neuves qui relient les villages isolés, des hôpitaux équipés pour sauver des vies, ou encore des champs irrigués qui défient la sécheresse. Ce n’est pas un rêve lointain, mais bien le cœur battant d’une collaboration décennale entre le Niger et la Banque Mondiale. Et aujourd’hui, cette machine bien huilée s’est mise en marche pour un « check-up » complet, avec une seule mission : accélérer les résultats pour tous les Nigériens.

 

Revue annuelle : quand les chiffres rencontrent la réalité

 

C’est dans l’intimité de la salle de réunion Saidou Sidibé, au Ministère de l’Économie et des Finances, que l’événement a pris vie ce matin. Mamane Sidi, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé du budget, a donné le ton en ouvrant officiellement la Revue annuelle conjointe 2025 de la performance du portefeuille Niger–Banque Mondiale.

Autour de la table, une « dream team » prête à disséquer deux années de partenariats qui injectent des milliards dans l’économie nationale : le Représentant résident de la Banque Mondiale pour le Niger, les Secrétaires Généraux des ministères, ainsi que des Directeurs généraux et des pilotes de projets. Ensemble, ils sont chargés de vérifier que chaque dollar investi se transforme en progrès pour la population.

 

L’appel du Ministre : transformer les engagements en action

 

Pendant deux journées intenses, l’appel à l’action est sans ambiguïté.

« Mettons en œuvre des suggestions tangibles et des initiatives novatrices pour améliorer significativement l’efficacité de toutes nos réalisations », a lancé le Ministre Sidi d’une voix ferme.

Dans un contexte où le Niger navigue entre croissance modérée et défis climatiques persistants, cette revue n’est pas un simple rituel administratif. Bien au contraire, elle se veut catalyseur d’un portefeuille qui pèse lourd – plusieurs milliards de dollars en engagements actifs. Chaque décision prise ici pourrait transformer des statistiques en histoires de réussite personnelle : améliorer l’éducation, fortifier l’agriculture ou illuminer les nuits sahéliennes grâce aux énergies renouvelables.

Revue annuelle: un partenariat sous le feu des projecteurs

 

Ce qui rend cette édition 2025 particulièrement électrisante, c’est son timing stratégique. Alors que le monde entier scrute les partenariats Sud-Sud, le Niger affirme sa place sur l’échiquier international. La Banque Mondiale, fidèle alliée depuis des décennies, apporte non seulement des ressources, mais aussi une expertise pointue pour ancrer ces projets dans la réalité du terrain.

Pour le citoyen lambda — vous, moi, nos voisins — il est essentiel de suivre de près ces discussions, car elles pourraient bien déterminer l’allocation de fonds pour nos régions, nos écoles ou nos marchés locaux. Certes, l’optimisme est palpable, mais les enjeux restent colossaux.

 

Le Niger à la croisée des chemins : le succès au bout du compte

 

La revue de performance entre le Niger et la Banque Mondiale représente bien plus qu’une simple rencontre administrative. Elle incarne la volonté politique de maximiser les bénéfices des partenariats stratégiques pour répondre aux besoins urgents de la population.

Cependant, le défi réside dans la traduction de ces discussions en actions tangibles. Les conclusions de cette revue seront un test décisif pour la capacité du gouvernement nigérien à passer de l’intention à l’exécution.

En somme, si les mesures innovantes et les ajustements promis se concrétisent, ce partenariat vital pourrait transformer les faiblesses du portefeuille en forces durables. Les premières pistes d’amélioration qui émergeront de ces échanges diront si le pays est sur la bonne voie pour offrir un mieux-être à tous les Nigériens.

 

 

Finances 2026 : Mamane Sidi lance les conférences budgétaires

À Niamey, le Ministre délégué au Budget a donné le coup d’envoi des conférences budgétaires pour l’élaboration de la loi de finances 2026. Une étape stratégique pour aligner rigueur économique et priorités nationales.

 

Niamey, 23 septembre 2025 – Et si le budget de demain était la clé pour booster le pouvoir d’achat, rénover les écoles ou fluidifier les routes ? Hier matin, sous un soleil ardent, le Niger a donné le coup d’envoi d’une grande consultation budgétaire. Une étape cruciale, car elle vise à sculpter le projet de loi de finances 2026, qui promet de redessiner les contours de l’économie nationale face aux tempêtes mondiales.

 

Conférences budgétaires: un lancement sous le signe de la résilience

 

Dans la salle Saidou Sidibé du Ministère de l’Économie et des Finances, l’ambiance était électrique. Mamane Sidi, Ministre délégué auprès du Premier Ministre, chargé du budget, a pris les rênes de cette cérémonie de lancement des conférences budgétaires. Devant un parterre de décideurs, d’experts et de représentants sectoriels, il a dressé un tableau réaliste de la situation : un monde économique chahuté par l’inflation galopante, les tensions géopolitiques et les aléas climatiques.

C’est pourquoi il a martelé : « Nous devons consolider nos finances publiques comme un bouclier inébranlable. » Il a rappelé que ces discussions ne sont pas qu’un exercice administratif, mais qu’elles visent à ancrer les priorités nationales, à savoir l’éducation, la santé et les infrastructures. L’objectif est de garantir que chaque franc CFA dépensé porte ses fruits.

Des plans d’engagement pour une gestion optimisée

 

Outre les données brutes, Mamane Sidi a su toucher une corde sensible. « Produisons des plans d’engagements de dépenses clairs et cohérents, afin de garantir une meilleure gestion des ressources financières de l’État », a-t-il exhorté les participants, les invitant ainsi à penser en termes d’efficacité et d’innovation.

Par cette déclaration, le Ministre délégué au Budget appelle à une rupture avec les pratiques budgétaires aléatoires. Il encourage l’élaboration de plans ciblés, orientés vers des initiatives concrètes : alléger le poids des charges familiales, favoriser l’emploi des jeunes et renforcer l’agriculture en période de sécheresse.

Dans cette dynamique, les conférences budgétaires doivent permettre aux différentes structures administratives de proposer des allocations réalistes, alignées sur les priorités sociales et économiques du pays. Dans un contexte où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, cette démarche pourrait bien constituer le levier d’un rebond attendu depuis trop longtemps.

 

Conférences budgétaires : le marathon des discussions, un enjeu national

 

Le Ministre délégué au Budget n’a pas dissimulé son optimisme. « J’espère que ces échanges donneront naissance à des conclusions dont la mise en œuvre se traduira par un mieux-vivre pour nos citoyens », a-t-il conclu, sous les applaudissements nourris de l’assistance. Une vision qui résonne avec force en cette fin septembre, alors que les Nigériens guettent des signes tangibles de relance post-crise.

Dans cette dynamique, les conférences budgétaires, qui s’étaleront sur les prochaines semaines, mobiliseront un large éventail d’acteurs : ministères sectoriels, partenaires internationaux et représentants de la société civile. Elles déboucheront sur un projet de loi de finances, qui sera soumis à l’Assemblée nationale d’ici la fin du mois de novembre.

Par conséquent, le Niger ne se contente plus de gérer les séquelles de la crise : il choisit de la défier, en plaçant le dialogue budgétaire au cœur d’une stratégie de transformation. Ce processus, s’il est mené avec rigueur et engagement, pourrait bien incarner un tournant vers une gouvernance plus inclusive, capable de répondre aux attentes sociales les plus urgentes.

Le Ministre Mamane Sidi a lancé les conférences budgétaires au Ministère de l’Économie et des Finances. Objectif : consolider les finances publiques et produire des plans de dépenses alignés sur les priorités nationales pour 2026.

Le budget 2026 : un véritable test pour le Niger

 

En somme, le lancement des conférences budgétaires marque une étape cruciale pour l’avenir économique du Niger. Cette initiative, qui vise à impliquer une diversité d’acteurs dans l’élaboration du budget 2026, place la transparence et l’efficacité au cœur des priorités gouvernementales.

Cependant, l’optimisme affiché par le Ministre du Budget, Mamane Sidi, devra se confronter à la réalité des chiffres et à l’impératif de traduire les intentions en actions concrètes. Car entre les salles de conférence de Niamey et l’amélioration du quotidien des Nigériens, le chemin reste semé d’exigences structurelles et sociales.

La véritable interrogation ne réside plus dans la faisabilité technique du budget, mais dans sa capacité à devenir une feuille de route vers une sortie de crise, plutôt qu’un simple exercice de style. L’avenir du Niger ne se joue pas uniquement dans les discours, mais surtout dans les lignes de ce document qui, pour la première fois, pourrait réellement refléter les aspirations de tous.

Forum scientifique à Niamey : l’AES et le Togo unissent leurs savoirs

Forum scientifique à Niamey : une rencontre stratégique entre ministres de l’enseignement supérieur de l’AES et du Togo lance un forum décisif sur la recherche et l’innovation. Le savoir devient levier de souveraineté régionale.

 

Niamey, 23 septembre 2025 – Alors que les vents du Sahel portent les échos d’une souveraineté réaffirmée, le Palais de la Présidence du Niger s’est transformé, hier, en creuset diplomatique et intellectuel. En effet, sous l’impulsion de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, une audience stratégique a été accordée à une délégation tripartite issue des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) et du Togo. Ainsi, cette rencontre marque le lancement officiel du Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, dans un contexte régional confronté à des défis sécuritaires, climatiques et économiques majeurs.

Une alliance académique au service de la souveraineté

 

L’audience a réuni trois figures éminentes de l’enseignement supérieur ouest-africain :

  • M. Adjima Thiombiano, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso
  • Professeur Boureima Kansaye, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Mali
  • M. Natchaba Kanka-Malik, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche du Togo

Ces émissaires, venus consolider les liens au sein de l’AES, participent activement au Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique qui se tient du 22 au 24 septembre sous le thème : « Défis de Souveraineté Nationale : Contribution de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique pour des Solutions Durables ».

Dans un contexte régional marqué par les défis sécuritaires et climatiques, cette rencontre incarne la volonté collective de transformer le savoir en un bouclier durable contre les vulnérabilités communes.

 

Forum scientifique à Niamey : des échanges porteurs de solutions concrètes

 

Préparée avec une rigueur exemplaire, cette rencontre s’est déroulée en présence de Pr. Mamadou Saidou, Ministre nigérien de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, et de M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République, Chef de l’État. Loin des discours convenus, les échanges ont porté sur des enjeux concrets. En effet, la discussion a cherché à savoir comment la recherche peut catalyser des solutions endogènes face aux menaces jihadistes, aux aléas climatiques qui assèchent les terres fertiles, ou aux dépendances économiques qui entravent l’autonomie.

Le forum, qui rassemble chercheurs, innovateurs et décideurs, vise à cartographier des voies innovantes, de l’agro-technologie adaptée au Sahel à l’intelligence artificielle au service de la surveillance frontalière, renforçant ainsi la résilience des nations impliquées.

Le Président Tiani a reçu une délégation académique de l’AES et du Togo pour lancer un forum sur la recherche scientifique et l’innovation. Une alliance intellectuelle pour renforcer la résilience du Sahel.

Forum scientifique à Niamey : l’innovation comme levier de souveraineté

 

Pour le grand public nigérien et ouest-africain, cette initiative résonne comme un appel à l’ambition collective. Dans un Sahel où la jeunesse, bouillonnante de talents, aspire à plus qu’à la survie, l’AES émerge comme un laboratoire géopolitique où l’innovation n’est pas un luxe importé, mais un impératif souverain. Le Général Tiani, dont le leadership post-transition a déjà impulsé des réformes audacieuses en matière de sécurité et d’économie, a ainsi ouvert grand les portes du dialogue, soulignant que « la souveraineté se nourrit d’idées autant que d’armes ». Les ministres invités, porteurs d’expériences complémentaires — du dynamisme burkinabè en matière de numérisation universitaire à l’expertise malienne en recherche appliquée —, ont salué cette plateforme comme un jalon pour une coopération accrue, potentiellement élargie à d’autres acteurs régionaux.

 

Vers un Sahel intellectuel et résilient

 

Alors que le forum entre dans sa phase opérationnelle, avec des ateliers thématiques et des annonces attendues sur des partenariats transnationaux, les attentes se cristallisent autour de retombées concrètes : bourses d’études croisées, laboratoires partagés, prototypes technologiques pour une agriculture résiliente. À terme, les contours d’un Sahel intellectuel pourraient se redessiner, où la science ne serait plus un écho lointain des laboratoires occidentaux, mais un pilier de l’indépendance régionale.

Pour Niamey, hôte de cette dynamique, l’événement constitue une opportunité stratégique de réaffirmer que les défis contemporains recèlent des leviers d’innovation. Ainsi, la capitale nigérienne se positionne comme le cœur d’un mouvement de souveraineté fondé non sur la force brute, mais sur l’intelligence collective.

Si l’élan initié par l’AES et le Togo se confirme, il pourrait inspirer une dynamique régionale durable, fondée sur l’intelligence collective et la coopération scientifique.