AFFAIRES Archives - Page 32 sur 63 - Journal du niger

Le vice-président régional d’IFC pour l’Afrique en visite au Sénégal

Du 4 au 6 octobre prochain, Sérgio Pimenta séjournera à Dakar pour discuter de la manière dont la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais) peut soutenir une croissance tirée par le secteur privé.L’institution financière, dans un communiqué reçu vendredi à APA, affirme que « le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la stratégie de relance » de l’économie sénégalaise après que la Covid-19 a freiné les perspectives de croissance du pays.

Sérgio Pimenta, le vice-président régional de la Société financière internationale (IFC, sigle en anglais), prévoit de s’entretenir avec « des décideurs publics, des partenaires au développement ainsi que des acteurs du secteur privé ».

Au Sénégal, l’IFC soutient œuvrer pour « le développement socio-économique à travers la création de nouveaux marchés et d’emplois ». La structure du Groupe de la Banque Mondiale consacrée au secteur privé entend appuyer « le développement des secteurs clés pour la croissance au Sénégal, en mettant l’accent sur les infrastructures, la santé, le logement, le tourisme, l’agro-industrie, l’économie numérique et l’accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises ».

Malgré la crise sanitaire, rapporte la source, la Société financière internationale a plus que doublé ses investissements au Sénégal au cours de l’exercice 2021 pour les porter à 159 millions de dollars (dont 55,2 millions de dollars mobilisés auprès d’autres investisseurs), contre 75,6 millions de dollars (dont 44,7 millions de dollars de mobilisations) lors de l’exercice 2020.

Plusieurs membres de l’équipe de direction d’IFC pour l’Afrique dans les secteurs des infrastructures, des industries manufacturières, de l’agroalimentaire et des services et de la finance vont accompagner Sérgio Pimenta lors de sa visite au Sénégal.

Le Sénégal espère un rééquilibrage de ses finances

Dakar s’attend à un retour progressif de son déficit budgétaire à 3% dès 2023, et une réduction du ratio de la dette publique rapportée au PIB, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.Abdoulaye Daouda Diallo rassure. Malgré les effets néfastes de la Covid-19, « la trajectoire du déficit et la dynamique de la dette demeurent maitrisées ». A en croire le ministre des Finances et du Budget, même si la dette du pays a connu une évolution haussière entre 2016 et 2020, passant de 47% à 62,8%, « le ratio d’endettement public reste contenu en-dessous du seuil de 70% du PIB imposé par les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ».

D’ailleurs, a souligné M. Diallo, l’impact de cette hausse de la dette en 2020 a été atténué par les économies réalisées au travers de l’adhésion à l’Initiative de Suspension du Service de la Dette multilatérale (ISSD) avec des reports d’échéances. Ces derniers ont permis à l’Etat de réaffecter ses ressources sur les dépenses urgentes, en lien avec la crise.

Il s’y ajoute la gestion proactive du profil de la dette par le biais en particulier de rachats de dettes, en anticipation en saisissant les opportunités offertes à cet effet par l’évolution des conditions de financement sur les marchés de capitaux, a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Ainsi, en fin 2020, la dette publique extérieure du Sénégal était arrêtée à 68,4% concessionnelle et semi concessionnelle, avec un taux d’intérêt moyen de 1,2% et une maturité moyenne de 11,1 ans.

Partant de ces résultats et les bonnes perspectives qu’offrent l’exploitation pétrolière et gazière, le ministre des Finances et du Budget a fait savoir qu’après le rééquilibrage de la trésorerie de l’Etat, « un surplus du compte courant est attendu en 2024 ».

Eleni Gebre-Madhin nommée responsable de l’Innovation au Pnud

L’Ethiopienne, qui sera en poste au Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), aura pour missions principales de « favoriser la numérisation » du continent.Eleni Gebre-Madhin capitalise « plus de 25 ans d’expérience dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes », indique sur son site le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Selon l’institution spécialisée, la nouvelle responsable de l’Innovation peut lui permettre « d’exploiter et de catalyser l’énorme talent innovant et entrepreneurial de la jeunesse africaine ». Le Pnud ambitionne de donner aux jeunes « les moyens de développer » leur continent.

Réagissant à cette nomination, Ahunna Eziakonwa, la Directrice régionale du Pnud pour l’Afrique, a déclaré qu’Eleni Gebre-Madhin les rejoint avec une « immense expérience professionnelle » à « un moment important » parce que « les initiatives de la jeunesse africaine, l’innovation et le secteur privé joueront un rôle essentiel dans la reprise post Covid ».

Dans le passé, Eleni Gebre-Madhin a occupé des postes de direction à la Banque Mondiale, à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) et siégé dans les Conseils d’administration d’entreprises et d’organisations internationales.

Titulaire d’un doctorat en Economie appliquée à l’Université de Stanford (Etats-Unis), cette Ethiopienne a reçu de nombreuses distinctions notamment le prix Yara pour la transformation agricole en Afrique.

Eleni Gebre-Madhin est la fondatrice d’Ethiopia Commodity Exchange, une entreprise dont la valeur commerciale s’élève à 1,2 milliard de dollars sur les trois dernières années.

La Bdeac consent à prêter 35 milliards F CFA au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va aider le pays pour la réalisation de deux projets structurants dans les secteurs de la santé et de l’assainissement.Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de l’institution financière et Nicole Jeanine Lydie Roboty, ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ont signé, hier mardi à Libreville, les deux accords de financement.

Le Gabon est censé utiliser les fonds dans la mise en œuvre du Plan complet de réinstallation des personnes affectées par l’aménagement des bassins versants de Gue-Gue, Lowe-Iai et Terre nouvelle et du Plan national de riposte contre la Covid-19.

Le premier accord porte sur « un prêt complémentaire » de 20 milliards F CFA qui vient en augmentation d’un autre prêt de 40 milliards F CFA accordé en 2012. Il doit permettre la construction, à Bikelé, localité située à environ 5 kilomètres de Libreville, de « 930 logements sociaux, d’un dispensaire, de trois écoles et d’autres équipements collectifs », informe un  communiqué de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

Dans la première phase de ce programme, des logements sociaux et des équipements collectifs ont été construits pour les personnes affectées par les travaux sur ces trois bassins versants.

Toutefois, indique la source, une réévaluation du projet a fait apparaître de « nouvelles dépenses relativement à l’aménagement de la voie d’accès, à l’équipement des structures publiques et à l’alimentation du site en eau et électricité ». Avec le prêt additionnel, le Gabon pourra effectuer ces dépenses afin de « favoriser l’occupation effective du site par les populations ».

S’agissant du Plan national de riposte contre la Covid-19, le montant du prêt est de 15 milliards F CFA. A travers ce financement, la Bdeac entend « contribuer aux efforts du gouvernement gabonais dans la lutte contre la pandémie et limiter ses effets sur l’économie ».

En effet, le projet financé vise à « améliorer l’accès aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie avec notamment la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières sur l’ensemble territoire national ».

Ces nouvelles interventions portent le portefeuille des opérations approuvées par la Bdeac en faveur du Gabon à environ 534 milliards F CFA.

Ethiopie : une licence d’opérateur téléphonique bientôt accordée

La deuxième licence, qui sera attribuée d’ici janvier 2022, entre dans le cadre du processus de libéralisation du marché des télécommunications longtemps sous le monopole de l’opérateur national Ethio-Telecom.En mai 2021, l’Autorité éthiopienne des communications (ECA, sigle en anglais) a délivré la première licence au Partenariat mondial pour l’Ethiopie (GPE, sigle en anglais), un consortium incluant notamment Vodafone et Safaricom.

Pour la deuxième licence, une demande de propositions, avec des critères de pré-qualification révisés, a été envoyée aux entreprises nationales et internationales de télécommunications. La société, choisie au terme de la procédure d’appel d’offres, pourra entre autres proposer un service financier mobile à ses éventuels clients.

« L’objectif de la libéralisation des télécommunications a toujours été de stimuler la concurrence et d’attirer davantage d’investissements du secteur privé, élément clé de la transformation numérique de l’Éthiopie », a déclaré hier mardi Balcha Reba, le Directeur Général de l’organe de régulation.

Après le succès de la première phase de ce processus, a ajouté M. Reba, l’Autorité éthiopienne des communications « veut maintenant encourager d’autres opérateurs de télécommunications, de toutes tailles, à saisir cette opportunité passionnante ».

Partenariat entre South African et Kenya Airways

Les deux compagnies aériennes annoncent leur intention de stimuler une croissance durable et rentable.L’accord conclu entre South African Airways (SAA) et Kenya Airways permettra de partager des installations sur les routes et la maintenance de la flotte.

Le Directeur général par intérim de la SAA, Thomas Kgokolo, a déclaré que la coopération avec Kenya Airways devrait servir de base à la création d’un « groupe aérien panafricain ».

« Cet accord, a-t-il ajouté, s’inscrit dans le cadre des plans de SAA de déployer à nouveau ses ailes sur le continent africain ».

« En plus d’être un transporteur local fort, une partie de notre stratégie de croissance plus large consiste à devenir un acteur majeur dans le domaine des voyages régionaux et ce mémorandum commun avec Kenya Airways, l’un des transporteurs les plus importants et les plus respectés du continent, permettra d’atteindre cet objectif », a ajouté M. Kgokolo.

Dans le cadre de ce protocole, les deux compagnies aériennes ont convenu de standardiser leurs produits et services en fonction des tendances mondiales et « d’exploiter les ressources et les capacités internes » afin de stimuler une croissance durable et rentable.

SAA et Kenya Airways partageront leurs services « dans les domaines des réseaux de lignes, de la flotte et du déploiement de la capacité, en explorant les services économiques, techniques, de maintenance et de réparation, ainsi que les possibilités de révision pour réaliser des économies d’échelle ».

Cet accord intervient moins d’une semaine après la reprise des vols de la SAA qui avait immobilisé sa flotte en raison de problèmes opérationnels et des impacts négatifs de la Covid-19.

Le Sénégal mise sur l’industrie pétro-gazière pour booster son PIB

D’ici 2023, le pays s’attend à ce que l’exploitation du gaz et du pétrole stimule la croissance de son Produit Intérieur Brut de 13,7 %.En 2019, les recettes tirées des hydrocarbures par le Sénégal ont atteint 42,5 millions de dollars, soit une augmentation de 37 % par rapport à 2018. Selon un communiqué de la Chambre africaine de l’Energie (AEC, sigle en anglais), reçu mardi à APA, « le Sénégal est sur le point de vivre une croissance sans précédent basée sur (ses) ressources pétrolières et gazières ».

Pour cette organisation, dont le siège se trouve à Johannesburg, en Afrique du Sud, « c’est une preuve notable du pouvoir » des hydrocarbures qui peuvent permettre au Sénégal « d’entrer dans une nouvelle ère de croissance économique ».

Le Sénégal, sous la houlette du président Macky Sall, est favorable à « une transition énergétique juste ». En clair, il n’est pas question d’abandonner les activités de pétrole et de gaz pour n’utiliser que les sources d’énergie vertes comme l’éolienne, le solaire et l’hydrogène. Il s’agit plutôt, pour prévenir les changements climatiques, d’adopter une voie responsable indépendante du modèle des pays occidentaux.

Il faut le dire, les pays africains producteurs de pétrole et de gaz continuent de subir « une pression grandissante » pour rompre d’avec les énergies fossiles. Pour sa part, « le Sénégal soutient fermement une transition énergétique qui honore la double priorité de développement socioéconomique et de préservation environnementale », indique la source.

A travers la voix d’Aïssatou Sophie Gladima, ministre du Pétrole et de l’Energie, le Sénégal a dit travailler sur « une approche équilibrée et modérée afin de protéger l’environnement, tout en considérant les besoins urgents du peuple et du monde des affaires sénégalais ».

De l’avis de la Chambre africaine de l’Energie, « c’est un pas dans la bonne direction ». Et le fait de précipiter le Sénégal vers les énergies renouvelables serait « injuste » car le pays s’est fermement engagé « à réduire (son) empreinte carbone ».

À ce sujet, Aïssatou Sophie Gladima s’est voulu rassurante : « Nous ne sommes pas prêts à renoncer au rêve d’une transition énergétique juste et inclusive, et nous démontrons que nous pouvons y parvenir ». 

La Chambre africaine de l’Energie considère, en définitive, que le Sénégal, « en tant qu’un des producteurs de pétrole et de gaz les plus jeunes d’Afrique », a un « rôle essentiel à jouer dans le progrès de la croissance énergétique » du continent noir.

En effet, il possède deux des plus grands projets uniques actuellement en cours à savoir le champ pétrolier SNE (Sangomar) de l’australien Woodside Energy et le projet gazier LNG Greater Tortue Ahmeyim de BP/Kosmos Energy. A cheval sur la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, ce gisement peut fournir jusqu’à dix millions de tonnes métriques de gaz naturel liquéfié par an. La commercialisation est prévue en 2023.

Dans cette perspective, la Chambre africaine de l’Energie conseille le Sénégal « de monétiser ses réserves gazières » pour créer de l’emploi et de donner des opportunités à la jeune génération.

A en croire cette structure, les projets gaziers et pétroliers « devraient attirer d’importantes sommes d’Investissements Directs à l’Etranger (IDE) au Sénégal au cours de la prochaine décennie ».

Tout cela va favoriser « l’industrialisation » et la construction  d’infrastructures nécessaires pour le futur. Avec la stratégie « gas-to-power » du président Macky Sall, le Sénégal peut servir aux consommateurs « une énergie plus accessible, plus propre et moins chère », d’après la Chambre africaine de l’Energie.

Actuellement, les prix de l’électricité au Sénégal sont parmi les plus chers de l’Afrique de l’Ouest. Mais dans quelques, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Sénélec) passera de la combustion de mazout lourd au gaz naturel plus écologique et plus rentable.

Au final, la cimenterie, l’industrie légère, l’agrobusiness, les transports et plein d’autres sous-secteurs tireront de grands profits d’un gaz naturel plus accessible et plus facilement disponible, conclut la note.

La semaine africaine du pétrole à Dubaï

Les Émirats arabes unis accueillent cet évènement dont l’objectif est de booster la croissance de l’industrie pétro-gazière en Afrique de concert avec les pays du Moyen-Orient.La semaine africaine du pétrole, considérée comme « le principal salon » des hydrocarbures sur le continent, tiendra sa 27e exposition du 8 au 11 novembre 2021 à Madinat Jumeirah. Ce cadre d’échanges vise, d’après un communiqué des organisateurs, à « promouvoir les transactions et les accords, diriger les investissements en faveur des projets africains et faciliter l’établissement de nouveaux partenariats ainsi que l’identification d’opportunités de réseautages pour le marché africain ».

Cette édition de la semaine africaine du pétrole veut construire « un pont de coopération entre l’Afrique et le Moyen-Orient tout en surlignant l’important du potentiel dont jouit le marché africain ».

Les représentants de nombreux pays africains, dont des ministres du Ghana, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Kenya et de la République démocratique du Congo, sont attendus à Dubaï.

En outre, « plus de 24 devantures nationales opérant dans l’industrie de l’énergie présenteront leurs produits »  au cours de la semaine africaine du pétrole en mettant à la disposition des participants une plateforme  dédiée notamment à la négociation et à la conclusion d’accords entre les ministres, les sociétés pétrolières, les services publics et les entités régulatrices du secteur.

Les opérateurs économiques ivoiriens sensibilisés sur la 2e édition de l’IATF

Les opérateurs économiques ivoiriens ont été exhortés lundi à participer à la deuxième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud, du 15 au 21 novembre 2021, lors d’un roadshow.

Le lancement de l’IATF Roadshow 2021 a été fait par le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba qui s’est réjoui de la présence d’une importante délégation de l’Afreximbank pour cette belle initiative qui renforce la visibilité du pays. 

A l’occasion de cette cérémonie de lancement de la tournée de sensibilisation du milieu des affaires pour sa participation à la deuxième édition de l’IATF, le ministre a salué l’ambassadeur IATF 2021, Guy M’Bengue et son équipe pour le travail abattu pour les préparatifs.  

Il a fait observer que les échanges entre les pays africains insignifiants autrefois, environ 5,3%, sont estimés aujourd’hui à 16% en 2021 selon la Banque africaine de développement.

« Concernant l’offre ivoirienne sur le marché intra-africain, il faut noter que 23% de nos échanges à l’international sont intra-africains, 43% de nos exportations intra-africaines sont destinées au Mali et au Burkina Faso tandis que 58% des importations intra-africaines proviennent du Nigeria (huiles de pétrole brut) », a-t-il souligné.   

De nombreux produits d’exportation intra-africains représentent la majorité des exportations mondiales, notamment l’huile de palme, les produits de beauté, l’énergie électrique, les savons, les extraits de café et les tabacs manufacturés, a-t-il fait remarquer.    

Outre les importations d’huile de pétrole en provenance du Nigeria, les autres produits d’importation sont le poisson, le ciment, les engrais et les véhicules utilitaires, a-t-il relevé. 

Selon le ministre ivoirien du Commerce, 24% des exportations intra-africaines et 26% des importations intra-africaines sont à destination et en provenance de pays africains non membres de la CEDEAO.  

Par ailleurs, 59% de ces exportations sont destinées à l’Afrique du Sud, la totalité étant de l’or brut qui entre sur le marché sud-africain en franchise de droits, a-t-il ajouté.   

Les importations en provenance de pays extérieurs à la CEDEAO comprennent des engrais provenant du Maroc, du poisson congelé de Mauritanie, des véhicules de transport de marchandises d’Afrique du Sud, du ciment (Tunisie) et des additifs pour aliments et boissons d’Égypte.

La Côte d’Ivoire veut aller plus loin dans sa politique de diversification et accroissement du commerce extérieur grâce à la mise en œuvre de son Plan de développement national 2021-2025, d’un montant de 59 000 milliards de FCFA.  

La Foire commerciale intra-Africaine, créé dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine offre aux pays africains d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes avec un Produit intérieur brut (PIB) de plus de 2,5 milliards de dollars américains.

M. Souleymane Diarrassouba a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire d’être présente lors de la 2e édition de la Foire intra-africaine du commerce à Durban en novembre 2021.

Cette foire verra la participation de plus mille cent (1100) exposants et plus de 10 000 visiteurs et acheteurs, pour des accords commerciaux et d’investissements d’un montant de 40 milliards de dollars américains.

La zone industrielle du Gabon certifiée neutre en carbone en Afrique

Le développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, ARISE IIP a annoncé, lundi, l’obtention de la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone pour la zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).

Cette certification fournit une évaluation transparente par un tiers de la compensation et de l’empreinte carbone de la GSEZ.

ARISE IIP est un développeur et un opérateur panafricain de parcs industriels, engagé à faire prospérer l’Afrique, à développer son secteur industriel et à y créer des emplois. Le groupe est fortement impliqué dans le développement industriel du continent sans pour autant sacrifier le combat mondial contre les changements climatiques.

 « La GSEZ met en œuvre les meilleures pratiques et respecte les normes internationales les plus strictes pour atteindre son objectif d’industrialisation neutre en carbone. Cela fournit un cadre reproductible pour toutes les zones industrielles gérées par ARISE IIP et conduira à une transformation systémique et propre dans toute l’Afrique. », a souligné Gagan Gupta, cofondateur et président directeur général d’ARISE IIP.

Au cours des dernières années, ARISE IIP a élaboré une stratégie en matière de climat et biodiversité pour réduire son empreinte environnementale, investir dans des solutions à faible émission carbone et monétiser les services et les actifs environnementaux.

 « La certification de GSEZ d’Arise IIP montre comment les entreprises peuvent agir en faveur du climat et constitue un exemple pour le secteur privé dans le monde entier. Grâce à une stratégie de décarbonisation sur mesure et à des investissements dans des technologies à faible émission de carbone, GSEZ montre qu’il est possible de créer des industries à faible émission de carbone. », a expliqué de son côté Samaila Zubairu, PDG d’Africa finance corporation.

Outre les efforts déployés en vue de mesurer et de gérer les émissions de gaz à effet de serre (GES), la GSEZ concentrera ses efforts sur l’augmentation de l’utilisation du bois (qui est passée de 40 % à plus de 70 % et devrait atteindre 90 % d’ici la fin 2022) et des sources d’énergie renouvelables pour alimenter GSEZ en électricité décarbonée. Des solutions pour un transport faible en carbone sont également en cours d’évaluation.

Le Pr Lee White, ministre des Eaux et forêts, de la mer et de l’environnement du Gabon, a rappelé que son pays « a récemment adopté une loi sur le climat afin de garantir que notre pays conserve son positionnement positif en matière de carbone jusqu’en 2050 et au-delà ».

« Nous sommes donc fiers d’avoir sur notre territoire la première zone industrielle en Afrique certifiée neutre en carbone. Cette réalisation s’aligne sur l’engagement de notre gouvernement à introduire des mécanismes structurés pour mesurer et freiner les émissions aux niveaux national et sectoriel. », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire: la 5e édition du Forum La Finance s’engage prévue le 25 novembre

Le Patronat ivoirien a lancé lundi la 5e édition du Forum La Finance s’engage, une plateforme de solutions concrètes et structurantes visant l’accès au financement des PME, prévue se tenir le 25 novembre 2021.

Le lancement a été fait par le président de la Commission financement et développement des PME de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Patrick Assi, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.

« Cette année, nous allons mettre l’accent sur le financement des entreprises, surtout des PME dans cette période de sortie de crise Covid-19 », a déclaré à la presse M. Patrick Assi, indiquant ce sera une occasion de financer les établissements financiers qui auront atteint et dépassé leurs engagements en matière de financement des PME.

Ce forum sera également une occasion de réfléchir de comment améliorer le développement du financement et la bancarisation du tissu économique au niveau des PME, a fait remarquer M. Patrick Assi, ajoutant plusieurs PME sont en dehors du circuit bancaire. 

Lors d’échanges sur l’accompagnement des PME, M. Toux Teddy du Cabinet Entrepreneurial Solutions Partners (ESP), partenaire de la Cgeci sur cette activité, a relevé que les PME ont besoin davantage d’éducation financière.  

M. Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale, chargé des opérations de la Côte d’Ivoire, a assuré que son institution va accompagner le Patronat ivoirien dans le processus d’accès aux financements. 

« La SFI veut être un partenaire à long terme » de La Finance s’engage, et compte mettre à disposition de la plateforme des experts pour améliorer la question de l’accès au financement des PME, a-t-il poursuivi. 

Pour sa part, Serges Kouamelan, le directeur exécutif de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (Apbefci), a noté que les banques aujourd’hui disposent d’un département dédié aux PME pour adresser leurs défis. 

Depuis 2016, les banques et établissements financiers ont adhéré à la plateforme La Finance s’engage. Pour encourager ces bailleurs de fonds, le Patronat ivoirien a créé en 2017 les Awards récompensant les meilleurs établissements financiers relativement à leur appui aux PME.

Pour l’édition 2021, La Finance s’engage envisage de récompenser les trois meilleurs établissements financiers relativement à leur appui aux PME dans le contexte post-Covid-19 et la meilleure institution étatique en matière de financement des PME.

La crise de la Covid-19 a exacerbé la fragilité du secteur privé et significativement accru les besoins en financement.Une étude ressort que ces besoins restent importants en dépit des mesures de support pour faciliter l’accès à ces mécanismes aux PME.

La 5e édition du Forum La Finance s’engage a pour thème « Innover dans le financement des PME pour accélérer la relance post-Covid-19 ». En Côte d’Ivoire, l’on dénombre selon la Cgeci, quelque 62.000 PME. 

Nestlé Côte d’Ivoire affiche de bons résultats au 1er semestre 2021

La filiale ivoirienne du groupe agroalimentaire suisse Nestlé, affiche de bons résultats au premier semestre 2021 avec une progression de 12.98% par rapport à la même période de l’année dernière.

Selon un communiqué transmis à APA, après une année 2020 marquée par une très bonne croissance, Nestlé Côte d’Ivoire maintient la tendance en 2021 avec des «ventes au premier semestre de cette année» qui «affichent une progression de 12.98% par rapport au 1er semestre de l’année 2020».

«Le résultat net fait apparaitre un montant excédentaire de 11,16 milliards de FCFA contre 10,77 milliards de FCFA au 30 juin 2020 », ajoute le communiqué, soulignant qu’il  « est marqué par une nette amélioration du résultat d’exploitation sans l’impact positif observé l’année dernière avec la cession du siège de Cocody».

Grâce à une innovation rapide, à un solide soutien aux marques et à une gestion rigoureuse du portefeuille clients, les prévisions de chiffre d’affaires pour le dernier semestre sont en augmentation par rapport à la même période de l’année dernière.

« Malgré l’augmentation des prix de matières premières, emballages et transport, les résultats financiers attendus au 31 décembre 2021 devraient s’inscrire dans le sillage des performances enregistrées au cours de l’exercice précédent et en ligne avec notre stratégie », conclut l’entreprise.

Start-ups ivoiriennes: Grant Thornton retenu pour accompagner le Ci20

L’entreprise Grant Thornton a signé une convention avec Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20), collège d’entreprises de l’innovation réunis sous forme associative, en vue d’accompagner des startups ivoiriennes.

Le Ci20 qui a pour but de fédérer le meilleur des start-ups de Côte d’Ivoire, a l’ambition de déployer, en collaboration avec des bailleurs nationaux et internationaux, un ambitieux programme de promotion de 20 champions nationaux: le «#Ci20 Program».

La première cohorte de ce programme d’excellence, composé de 15 start-ups, sur une periode de deux ans, a pour ambition grâce un financement total de 4 millions d’euros en cours de mobilisation, de créer 2.000 emplois.

Le Programme Ci20 est basé sur quatre axes principaux: le renforcement des capacités, le plébiscite institutionnel et médiatique, l’accès aux marchés et un accompagnement financier.

Dans le cadre de cet ambitieux projet, #Ci20 et Grant Thornton, cabinet disposant d’une expertise internationale reconnue du droit des affaires et de la fiscalité, ont signé le vendredi 21 septembre 2021 une convention de partenariat.

A travers cet engagement signé dans les locaux de l’entreprise à Abidjan-Plateau, Grant Thornton va accompagner les start-ups du #Ci20 Program sur les questions d’accès au financement, de comptabilité, de fiscalité et de bonne gouvernance.

Le directeur général de Grant Thornton Côte d’Ivoire, Jean-Louis Dattié a, dans son propos, donné un aperçu de l’accompagnement que son entreprise entend faire au profit de ses partenaires, lors de la signature de convention.

« Cette cérémonie très importante marque le partenariat que nous souhaitons nouer et développer avec #Ci20 », a déclaré le directeur général de Grant Thornton Côte d’Ivoire, Jean-Louis Dattié.

Grant Thornton accompagnera les start-ups avec un focus sur l’innovation en leur apportant toutes les solutions en matière de gestion, de gouvernance et de bonne gestion, de bonne pratique, pour les amener à croitre et grandir.

« Il s’agit de faire de ces entreprises naissantes les fleurons de l’économie, je dirais même de la vie politique, économique et sociale de la Côte d’Ivoire avec un impact réel », a-t-il assuré. 

M. Dattié a réaffirmé la ferme volonté de son entreprise de faire tout l’accompagnement nécessaire en termes de formation, de conseil, et d’appui, dans un engagement personnalisé, pour accompagner chacun des membres de CI20 et l’organisation à faire éclore ses talents à la face de la Côte d’Ivoire  et du monde. 

« L’objectif de Grant Thornton aujourd’hui, c’est de mettre au profit des start-ups, toute l’expertise, toute l’expérience, toute la méthodologie de gouvernance d’entreprise en matière juridique, fiscale et financière que nous déployons pour les grandes entreprises afin que ces start-ups puissent grandir et croître dans un environnement propice à l’éclosion de leur avenir et de leur potentiel », a-t-il ajouté.

Steven Bédi, président de Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20),  s’est pour sa part réjoui de ce partenariat qui fait de Grant Thornton, le commissaire général du #Ci20 Program.

Pour lui, c’est un accord sans précédent pour un cabinet international de prendre un tel engagement envers les start-ups. L’entreprise se positionne de ce fait comme un leader de l’accompagnement des start-ups et des entreprises innovantes.

Deuxièmement, il s’agit pour Grant Thornton de mettre son expertise internationale au service des entreprises ivoiriennes depuis l’amorçage jusqu’à la croissance, a-t-il fait observer.

« Cette collaboration est la bienvenue quant aux ambitions des entreprises du Programme CI20 de pouvoir aller briguer des marchés et des partenariats publics et privés nationaux voire internationaux », a -t-il poursuivi.

Cet appui-là, soulignera-t-il, est « quelque chose d’assez important et surtout pour le collectif CI20, c’est de pouvoir rassurer aussi les bailleurs quant à la bonne gouvernance de leurs activités (…) ».

 « L’enjeu de cette collaboration, c’est de montrer aux grandes entreprises qu’on peut faire confiance aux start-ups, qu’un cabinet international peut adapter son expertise aux start-ups afin de pouvoir créer de la valeur de façon sécurisée », a-t-il renchéri.

Avec cette signature de convention, le #CI20 s’encadre des plus grandes expertises pour mener à bien son programme. Ces start-ups ambitieuses pourront par ailleurs partager leur expertise en termes d’écosystème start-up et d’innovation.

Cela devrait leur permettre de mieux appréhender l’écosystème ivoirien et ouest-africain. Pour Steven Bédi, « avec cette collaboration, désormais le #Ci20 sait structurer un certain nombre de leviers pour des bailleurs et pour des grandes entreprises qui voudraient collaborer avec les entreprises du Ci20 ».

Cette signature qui a vu la participation pour le #Ci20 des directeurs généraux de Cinetpay, Etudesk, Skanmed et Mon Artisan, intervient en prélude du Sommet Afrique-France où #Ci20 sera forte d’une délégation de dix entreprises invitées de façon exceptionnelle par l’Etat Français pour une série de rencontres institutionnelles et B2B.

Le Maroc a choisi la voie des énergies renouvelables (Bourita)

Le Maroc a toujours fait preuve d’inventivité pour adresser la question de l’énergie, a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Le Royaume a avancé à grands pas sur la voie d’une énergie moderne, durable et fiable; une énergie abordable et qui se situe dans la droite ligne des Objectifs de Développement durable », a souligné M. Bourita dans le discours du Maroc au Dialogue de haut niveau sur l’énergie, tenu par vidéoconférence en marge de la 76è Assemblée Générale des Nations Unies.

Il a également relevé que le Maroc, entre la nécessité de concilier le besoin croissant en énergie et l’impératif de réduire la pollution, a choisi la voie des énergies renouvelables; « celle qui allie développement économique et protection environnementale”.

Le ministre a précisé, dans ce sens, que le Royaume a adopté une série de politiques publiques, qui ont abouti à des projets d’envergure : le Plan solaire, le Plan éolien ou encore la continuation d’une politique des barrages destinée à contribuer à la production d’énergie hydroélectrique.

Saluant la tenue de ce sommet réunissant des Chefs d’Etat et de gouvernement, M. Bourita a, en outre, indiqué que la nomination du Maroc comme Champion dans le cadre du Dialogue de Haut niveau sur la thématique “Innovation, technologie et données” est une reconnaissance du leadership du Royaume dans le domaine des énergies renouvelables, notant qu’il s’agit d’un choix qui “conforte notre engagement et entretient notre mobilisation”.

“Ainsi, le Maroc s’est-il employé, aux côtés des Nations Unies et d’autres pays Champions, à mener un plaidoyer international, sensibiliser et accélérer la transition et les solutions énergétiques durables”, a-t-il indiqué, ajoutant que le Maroc a lui-même redoublé d’ambition en fixant l’objectif de dépasser 52% de sources renouvelables, dans le mix électrique national à horizon 2030 et en portant sa Contribution nationale déterminée à 45,5 % de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre à l’horizon 2030.

Le responsable gouvernemental a, de même, souligné que le Maroc vise à atteindre à travers une Stratégie Bas Carbone, une économie d’énergie de l’ordre de 20% à l’horizon 2030, signalant que l’ambition est, aussi, de devenir un acteur clé dans la production d’hydrogène vert, d’augmenter la part de la Biomasse dans le mix électrique et de réussir une transition vers l’industrialisation énergétique.

Il a, par ailleurs, fait valoir que les choix du Maroc en matière de transition énergétique sont irréversibles et trouvent leur prolongement en Afrique, précisant que le Maroc est, en effet, fortement attaché au soutien des transitions vers les énergies propres dans les pays africains.

“Notre engagement est d’appuyer le développement durable en Afrique, l’accès à l’énergie, le développement des ressources et le renforcement des capacités”, a-t-il insisté, rappelant que le Maroc a lancé en partenariat avec l’Ethiopie, la “Coalition pour l’accès à l’énergie durable”.

Le ministre a toutefois fait observer que l’accès universel à une énergie propre, durable et abordable pose plusieurs défis, partout dans le monde.

Il a, dans ce contexte, insisté sur la nécessité de catalyser la coopération et la collaboration internationales, d’accélérer le rythme de développement et de transfert de technologies propres et de mobiliser des moyens de financement innovants.

Nestlé dévoile ses plans pour un système alimentaire régénérateur

Le géant agro-alimentaire suisse Nestlé dévoile ses plans pour soutenir la transition vers un système alimentaire régénérateur.

Les plans du groupe agro-alimentaire visent notamment à protéger et restaurer l’environnement, améliorer le niveau de vie des agriculteurs et renforcer le bien-être des communautés agricoles.

Dans cet élan, il travaillera en collaboration avec ses partenaires du système alimentaire, son réseau de plus de 500 000 agriculteurs et 150 000 fournisseurs. Cela devrait permettre de faire progresser les pratiques agricoles régénératrices au cœur même du système alimentaire. 

La firme envisage également de lancer de nouveaux programmes afin de contribuer à relever les défis sociaux et économiques liés à cette transition. « Nous savons que l’agriculture régénératrice joue un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé des sols, la restauration des cycles de l’eau et l’augmentation de la biodiversité à long terme, a déclaré Paul Bulcke, président de Nestlé. 

Selon lui « ces éléments constituent le fondement d’une production alimentaire durable et, surtout, contribuent à la réalisation de nos objectifs ambitieux pour le climat ». 

Cette annonce du groupe intervient à l’occasion du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires à New York, et dans le cadre de la contribution de Nestlé à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. 

Elle fait également suite au récent rapport du panel intergouvernemental des Nations Unies sur le changement climatique, qui souligne que la crise climatique s’intensifie.

Le groupe agro-alimentaire est d’ailleurs signataire de l’engagement des Nations Unies « Business Ambition for 1.5°C ». Il a été l’une des premières entreprises à publier, en décembre 2020, ses plans détaillés pour le changement climatique, accompagnés d’un calendrier. 

Protection de l’environnement  

La firme agro-alimentaire met tout en œuvre pour réduire de moitié ses émissions d’ici 2030 et atteindre zéro émission nette d’ici 2050.

« En nous appuyant sur nos partenariats de longue date avec les communautés agricoles partout dans le monde, nous souhaitons accroître notre soutien aux pratiques agricoles qui sont bénéfiques pour l’environnement et les personnes », a déclaré Mark Schneider, CEO de Nestlé. 

« Dans l’esprit de favoriser une transition juste, il est vital que nous soutenions les agriculteurs du monde entier qui assument les risques et les coûts associés à la transition vers une agriculture régénératrice’, a-t-il ajouté. 

Le groupe s’est engagé à investir 1,2 milliard de CHF au cours des cinq prochaines années pour encourager l’agriculture régénératrice dans toute la chaîne d’approvisionnement. 

 Ce projet vise à soutenir les communautés agricoles grâce à de nouveaux programmes pour l’amélioration des niveaux de vie et pour les jeunes. 

L’agriculture régénératrice contribue à un système alimentaire régénérateur, qui doit être équitable et transparent pour tous les acteurs. Le groupe est engagée à soutenir des revenus améliorés et diversifiés pour les agriculteurs par le biais de ses programmes actuels de durabilité. 

Nestlé mettra en œuvre de nouveaux programmes pour l’amélioration des niveaux de vie des agriculteurs de sa chaîne de valeur, afin de rendre l’agriculture plus attrayante. 

Cette année encore, Nestlé dévoilera des projets spécifiques pour ses chaînes d’approvisionnement de café et de cacao. La firme développe , entre autres, des variétés de café et de cacao à plus haut rendement, et ayant un impact environnemental plus faible. 

Leviers pour une agriculture régénératrice  Nestlé utilisera trois leviers principaux pour aider les agriculteurs à adopter des pratiques régénératrices. 

Premièrement, il s’agira de mettre en pratique les sciences et technologies de pointe, fournir une assistance technique, en s’appuyant sur son vaste réseau d’experts en R&D et d’agronomes.

Le groupe agro-alimentaire teste également de nouvelles solutions pour réduire les émissions dans la chaîne d’approvisionnement laitière. 

Nestlé proposera aussi des formations agricoles et aidera les agriculteurs à échanger des informations et des bonnes pratiques pouvant être adaptées localement. 

Dans un deuxième temps, le groupe entend offrir un soutien à l’investissement: la transition vers l’agriculture régénératrice s’accompagne de risques initiaux et de nouveaux coûts. 

Il soutiendra les agriculteurs en co-investissant avec eux, en facilitant le financement ou en les aidant à obtenir des prêts pour des équipements spécifiques. 

Nestlé travaillera ainsi avec des partenaires pour financer des projets pilotes afin de tester et déterminer la meilleure manière de faire progresser l’agriculture régénératrice.

Troisièmement, le groupe envisage de payer des primes pour les produits de l’agriculture régénératrice: Nestlé offrira des primes pour les matières premières issues de l’agriculture régénératrice et en achètera de plus grandes quantités. 

Ceci, pour récompenser les agriculteurs pour la quantité et la qualité des produits, mais aussi pour l’impact positif sur l’environnement au travers de la protection des sols, de la gestion de l’eau et le stockage de carbone. 

Aujourd’hui, Nestlé a publié les pratiques d’agriculture régénératrice les plus importantes et qu’elle souhaite promouvoir. Elles comprennent, entre autres, l’amélioration de la biodiversité, la préservation des sols, la régénération des cycles de l’eau et l’intégration de l’élevage. 

L’agriculture représente près des deux tiers des émissions totales de gaz à effet de serre de Nestlé, les produits laitiers et l’élevage représentant environ à eux seuls la moitié de ces émissions. 

La firme travaillera aussi avec 30 fermes laitières de référence dans 12 pays pour tester les pratiques d’agriculture régénératrice, respectueuses du climat, qui peuvent être mises en œuvre à plus grande échelle et qui contribuent à atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre.

La Côte d’Ivoire profile sa stratégie de mobilisation des recettes non fiscales

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire a profilé vendredi sa stratégie de mobilisation des recettes non fiscales, lors d’un atelier de validation du projet de Livre de procédures des recettes non fiscales, tenu à Abidjan.

« Cette orientation trouve un parfait écho dans notre Plan stratégique de développement, à travers l’axe stratégique dédié à l’optimisation de la gestion de la trésorerie de l’Etat dont l’une des actions clés consiste à finaliser l’adoption du Livre de Procédures des Recettes Non Fiscales », a déclaré le directeur général du trésor public, Jacques Assahoré.  

Le but ultime, soutiendra-t-il, est de « mettre au rang des priorités la question de la mobilisation des recettes non fiscales afin de contribuer, de manière plus significative, à l’accroissement du taux de recouvrement desdites recettes, à court et à moyen terme ».  

L’atelier qui s’est tenu à la Rotonde de la Cité Financière, sise au Plateau, a permis d’examiner et de valider les propositions faites au cours du pré atelier sur les stratégies de mobilisation des recettes non fiscales tenues en août dernier. 

Les participants ont planché sur les dispositions générales, de création et d’ordonnancement des recettes non fiscales et des procédures simplifiées de recouvrement des recettes non fiscales.

Ils ont aussi tablé sur les procédures de recouvrement forcé des recettes non fiscales et leur mise en cohérence avec les dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA organisant les voies d’exécution ainsi que les procédures de contrôle des recettes non fiscales et les modalités de mise en œuvre des sanctions liées à leur gestion.

Au terme des échanges, les participants ont validé le Projet de Livre après avoir examiné 95 articles contenus dans le Projet de Livre dont 13 articles ont fait l’objet d’amendement par l’atelier. 

Les assises sur le fondement juridique de la mobilisation des recettes non fiscales ont pris fin avec la motion spéciale de remerciements à l’endroit du ministre de l’Economie et des Finances.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia, nouveau DG du Cepici, prend officiellement fonction

Le nouveau directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Solange Amichia, nommée le 8 septembre 2021, a a pris vendredi fonction à la tête de la structure publique, lors d’une passation de charges.

Mme Solange Amichia qui assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014, succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

M. Essis Esmel, qui a pris les rênes du Cepici, le Guichet unique de l’investissement, depuis le 5 octobre 2011, a remercié tous ses collaborateurs parmi lesquels ont été nommés respectivement Mme Solange Amichia en qualité de DG et Mme Carole Versteeg comme DG adjoint.

« Je pars le coeur léger,  car la relève est bien assurée, mesdames Solange Amichia et Carole Versteeg sont des produits purs du Cepici », a dit M. Essis Esmel, soulignant qu' »il y a de nombreux défis qui attendent encore le Cepici ».

Ces défis, énumérera-t-il, sont à tous les niveaux, notamment en matière d’attraction des flux d’investissements directs étrangers, les réformes et l’amélioration du climat des affaires, la restructuration du Cepici et la réalisation des différents projets en cours.

Le ministre Essis Esmel a annoncé la mise en place d’un Guichet unique de déclaration de l’investissement privé en plus des investissements agréés par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici).  

Le nouveau directeur général du Cepici, Solange Amichia, a avant tout propos exprimé sa reconnaissance au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et le Premier ministre, Patrick Achi, pour leur « grande confiance » en la portant à la tête du Cepici.  

« Je tiens vraiment à saluer le travail formidable de M. le ministre Essis Emmanuel qui, en tant que DG du Cepici, a su insuffler une nouvelle dynamique au Cepici, pour en faire un dispositif incontournable au développement du secteur privé », a déclaré Mme Solange Amichia.

Le Cepici a contribué au financement de l’économie nationale à hauteur de 5.000 milliards de Fcfa d’investissements privés et générant 58.000 emplois entre 2011 et 2020, a fait observer Mme Solange Amichia. 

Depuis 2020, le pays est éprouvé par la pandémie de la Covid-19. Elle a fait savoir que « ce n’est pas fini », le personnel devra rester vigilant et maintenir les mesures barrières, tout en les exhortant à se faire vacciner. 

Le Programme national de développement (PND, 2021-2025) représente 59 000 milliards de FCFA d’investissements à réaliser, dont 74% sont alloués au secteur privé, soit 43 600 milliards de FCFA.

« Les attentes du gouvernement vis-à-vis du Cepici sont très fortes ; le Cepici devra mobiliser 15% de ces 43 600 milliards de FCFA, soit près de 6 540 milliards de FCFA en 5 ans, vous voyez donc les défis qui nous attendent », a-t-elle lancé à l’endroit du personnel. 

Pour relever ce challenge, Mme Solange Amichia compte « élaborer un Plan Stratégique de Développement des Investissements 2021- 2025, et mettre en œuvre un plan d’actions ciblées, en s’appuyant sur une organisation agile, des outils comme l’intelligence économique, des compétences sectorielles et de marketing ». 

« Nous allons travailler en étroite collaboration avec le secteur privé pour être à l’écoute, lui apporter toute l’assistance et mettre en œuvre des réformes nécessaires à l’amélioration du climat des Affaires », a-t-elle assuré. 

La passation de charges a été faite par Mme Gossan Coulibaly, représentant le ministre, secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire. Elle a salué le « travail remarquable qui a été réalisé ». 

« Celle qui prend le flambeau a fait partie de cette belle aventure, en sa qualité de directeur général adjoint », a fait remarquer Mme Gossan Coulibaly, qui a dit n’avoir aucun doute qu’elle va poursuivre l’oeuvre entamée et relever les challenges. 

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.   

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

Afrique du Sud : le taux de pension se maintient à 3,5%

Le taux de rachat ou de pension de l’Afrique du Sud restera à 3,5% pour le troisième trimestre, a annoncé, ce vendredi, le gouverneur de la Banque centrale, Lesetja Kganyago.Ce taux a un impact sur le montant des intérêts payés par les particuliers sur leurs prêts. Lorsque le taux de rachat augmente, les taux d’intérêt augmentent également, a indiqué Kganyago.

Il a révélé que la trajectoire implicite du taux trimestriel de la politique monétaire prévoit une augmentation de 25 points de base au quatrième trimestre de 2021, avec des hausses prévues en 2022 et 2023.

« Ces taux de pensions reflètent une orientation politique très accommodante jusqu’à la fin de la prévision…maintenant des conditions financières favorables à la demande de crédit alors que l’économie continue de se redresser », a-t-il souligné.

Et d’ajouter : « Des anticipations mieux adaptées de l’inflation future pourraient maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus bas pendant plus longtemps et peuvent être réalisées en atteignant un niveau de dette publique stable, en augmentant l’offre en énergie, en modérant l’inflation des prix administrés et en maintenant l’inflation des salaires à un bas niveau pendant la reprise ».

M. Kganyago a également annoncé que l’économie domestique a connu une croissance de 4,2% et de 4,7% au cours des premier et deuxième trimestres de 2021.

Il a expliqué que ces résultats reflétaient de meilleures performances de croissance sectorielle et des termes de l’échange robustes, ajoutant que « les prix des produits de base ont été extraordinairement élevés, soutenant les gains de revenus malgré des prix du pétrole un peu plus élevés ».

« Bien que davantage de Sud-Africains aient réintégré le marché du travail avec la reprise de l’activité économique, la perte d’emplois laisse entrevoir un ajustement persistant et une faiblesse durable dans certains secteurs », a conclu gouverneur de la Banque centrale sud-africaine, Lesetja Kganyago.

Le fonds norvégien Norfund apporte un soutien de 10 millions d’euros à Baobab+

Le fonds norvégien Norfund apporte un soutien de 10 millions d’euros à Baobab+, une entreprise opérant dans le secteur de l’énergie et du digital, misant sur sa stratégie d’investissement.

Le fonds norvégien Norfund a décidé de « miser sur la stratégie de Baobab+ avec un investissement en fonds propre à hauteur de 10 millions d’euros », indique une note transmise à APA.  

Norfund qui gère un portefeuille de 3,3 milliards de dollars, se spécialise dans le développement durable, notamment dans l’énergie et les infrastructures vertes, ainsi que les outils financiers.  

Pour l’entreprise, il s’agit du point de départ de son expansion vers le Nigéria, la République Démocratique du Congo et le Burkina-Faso, des pays de la région d’Afrique de l’ouest et centrale. 

C’est ostensiblement la croissance avantageuse de l’entreprise  Baobab+, 58% en 2021, qui a rassuré Norfund sur la viabilité de son modèle économique. 

L’entreprise, spécialisée dans la production électrique solaire et l’autonomisation énergétique domestique, veut promouvoir sur ce socle un modèle de croissance irrigué par la digitalisation. 

Cela, dans une perspective résolument sociale. Son modèle a séduit près de 220 000 foyers (1 200 000 bénéficiaires), à travers la Côte d’Ivoire, le Mali, Madagascar et le Sénégal. 

Le fonds norvégien n’est d’ailleurs pas le premier a avoir misé sur Baobab+, en témoigne sa levée, en avril 2021, de 4 millions d’euros auprès de deux autres fonds : Energy Entrepreneurs Growth Fund et Facility for Energy inclusion Of-Grid Energy Access Fund.

Investissement éthique

Norfund est un acteur de poids qui participe à crédibiliser le modèle économique de Baobab+. Pour le fonds « l’accès renforcé à l’électricité améliore considérablement le niveau de vie des personnes vivant dans des zones rurales ou pauvres ».  

Au travers de ses activités, Baobab+ a démontré sa capacité à impacter de manière conséquente les localités dans lesquelles il opère, grâce à un modèle commercial durable. Norfund se réjouit de soutenir l’entreprise dans sa mission », a déclaré le dirigeant du fonds.  

La particularité de Baobab+ est de ne pas résumer son activité à la production d’énergie verte. Pour l’entreprise, l’inclusion énergétique n’est que le préalable à l’inclusion digitale, alors que la révolution numérique constitue une opportunité historique pour l’Afrique. 

Une appréhension d’ailleurs partagée par Norfund qui consacre 50% de son portefeuille au continent. Dans cette optique Baobab+ positionne son offre sur l’ensemble du continuum électricité-digitalisation. 

Digitalisation 

Baobab+, dans sa stratégie, permet des facilitations de paiements pour du matériel hardware (smartphones), via des dispositifs de paiements progressifs (PAYG). Pour ce faire l’entreprise s’appuie sur le réseau d’agences de microfinance de sa maison mère, Baobab. 

Plus récemment, en mars 2021, Baobab+ a signé un partenariat avec le géant Samsung dans le but de fournir de nouveaux dispositifs PAYG.

Les services de Baobab+ s’orientent également vers la fourniture de contenus software. Ces derniers sont conçus afin de désenclaver les populations et leur fournir des opportunités de développement. 

L’offre est composée de solutions de gestion micro-entrepreneuriale, mais aussi des contenus d’e-éducation ou de santé. 

A l’heure où l’Afrique compte encore de larges populations sans accès à l’électricité, l’offre de Baobab+ semble s’apparenter à une offre gagnant-gagnant. 

De plus son réseau intercontinental et son offre bien maîtrisée lui confère une agilité qui n’est pas encore à la portée de nombreux États.  

Présentation du rapport BAD-BEI-BERD sur le secteur privé marocain

Le rapport conjoint intitulé « Développement du secteur privé au Maroc : défis et opportunités en temps de pandémie de Covid-19 » a été présenté jeudi lors d’une conférence-débat.Cette première étude, fruit d’une collaboration entre la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), esquisse les défis à relever et les opportunités pour les entreprises marocaines dans le contexte actuel de crise.

Selon les auteurs du rapport, le secteur privé marocain a une véritable carte à jouer dans la reprise économique du Royaume. L’inclusion financière, le développement des zones rurales et l’intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales sont les nécessaires ingrédients à une sortie de crise par le haut, ont-ils constaté.

Pour eux, les décisions rapides des autorités marocaines ont atténué les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, ajoutant qu’un retour de la croissance économique est attendu, soutenu par le rebond des exportations vers l’Union européenne, une bonne saison agricole, un retour partiel des touristes, et la stabilité des envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger.

S’agissant des petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent environ 90% du secteur privé marocain, elles ont été affectées par la crise, relève le rapport. Ces PME connaissent, selon le document, de réelles difficultés à investir, à améliorer leur valeur ajoutée et à se développer pour créer des emplois durables.

Le rapport appelle dans ce sens à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale d’inclusion financière en renforçant, notamment, le rôle clé des établissements financiers non bancaires comme les institutions de microfinance et les sociétés de crédit-bail. L’objectif est d’enrichir l’offre d’instruments financiers pour permettre aux entreprises de petite taille de financer leur projet d’investissement.

Il est aussi souligné la nécessité d’améliorer l’intégration économique et l’ouverture commerciale des zones rurales, avec un effort particulier à entreprendre sur l’inclusion des femmes, des jeunes et des personnes peu qualifiées. Selon le document, cela doit se réaliser parallèlement au développement des chaînes de valeur locales et au soutien renouvelé dont devrait bénéficier le secteur privé en milieu rural.

Le rapport plaide aussi pour une diversification des produits de l’économie marocaine pour approvisionner de nouveaux marchés à l’export. C’est ainsi que les entreprises contributrices aux CVM bénéficieraient de meilleurs débouchés à l’international et d’un plus large accès à de nouvelles technologies étrangères et aux meilleures pratiques de gestion.

Côte d’Ivoire: 32 milliards FCFA de la BAD pour des PME dirigées par les femmes

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi à Abidjan, l’octroi d’un prêt de cinquante millions d’euros à une banque ivoirienne pour soutenir les petites et moyennes entreprises opérant dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et les entreprises détenues par les femmes en Côte d’Ivoire.

Dans le contexte de relance économique marqué par l’impact négatif de la pandémie de Covid-19, cette opération permettra à NSIA Banque de renforcer sa solidité financière. Ce prêt permettra surtout de disposer des ressources financières nécessaires pour accompagner les besoins d’investissements des entreprises et PME actives dans les secteurs prioritaires de l’économie ivoirienne notamment l’agriculture, l’agro-industrie et l’efficacité énergétique.

« Nous voulons appuyer et renforcer les processus de transformations agro-industrielles des filières locales porteuses afin d’accroître les opportunités économiques en faveur des populations les moins favorisées, a déclaré Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest.

 « Financer le développement des PME et entreprises ivoiriennes notamment celles détenues par des femmes, c’est préserver et soutenir l’emploi et promouvoir la relance économique indispensable à la sortie de crise. », a-t-il poursuivi.

« Notre objectif à travers cette ligne de financement est de faciliter l’accès au financement pour les PME ivoiriennes », a ajouté Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier et de l’inclusion financière à la Banque pour l’Afrique de l’ouest.

« Notre ambition est d’offrir aux PME ainsi qu’aux femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire de nouvelles perspectives en les incitant à se lancer sur de nouveaux marchés porteurs. Avec des priorités qui consistent à dynamiser l’investissement productif et à développer le commerce pour relancer rapidement la croissance et créer des emplois durables et inclusifs », a-t-il insisté.

L’opération cible en particulier le développement du secteur privé via une capacité de prêt améliorée pour NSIA Côte d’Ivoire et un accès accru au financement pour ses clients, y compris les PME, ainsi que la composante genre et des effets sociaux attendus, grâce au soutien aux entreprises dirigées ou détenues par des femmes et la contribution aux sous-projets dans les zones rurales.

L’octroi de ce prêt devrait contribuer à une croissance inclusive car il cible des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre, tout en améliorant l’accès au financement des entreprises mal desservies, notamment les PME, et celles dirigées par des femmes et des jeunes.

Dans le secteur agricole, des résultats solides en matière de développement sont attendus, notamment la création de 6 700 emplois destinés aux femmes (36% du total) et aux jeunes (37%).

L’industrie pharmaceutique africaine au centre d’un panel de l’ONU

Des dirigeants mondiaux ont mis en avant, en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies, l’urgence d’intensifier la production pharmaceutique sur le continent.La répartition des vaccins contre la Covid-19 a servi de prétexte à ces débateurs pour montrer que l’Afrique ne peut pas externaliser son offre sanitaire vers le reste du monde sans « renforcer » ses capacités pharmaceutiques.

« Nous devons renforcer les capacités manufacturières internes du continent. Nous devons nous sécuriser nous-mêmes », a indiqué Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) lors d’un panel sur la réduction des écarts en matière de santé organisé mardi dernier.

Pour lui, l’un des plus grands enseignements de cette pandémie est « la nécessité pour l’Afrique de compter sur elle-même ». Dès lors, l’institution bancaire précise dans le communiqué transmis à APA qu’elle « va contribuer à la mise en place d’une industrie pharmaceutique en Afrique au cours des dix prochaines années avec un financement de trois milliards de dollars américains ».

La Covid-19 a causé des pertes économiques sans précédent et anéanti des systèmes de soins de santé en Afrique. Selon Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les droits de propriété intellectuelle et le manque de matières premières rendaient encore plus difficile l’accès à l’industrie pharmaceutique pour les pays africains.

« Nous prenons des mesures. Les chaînes d’approvisionnement pour les vaccins sont très compliquées (…). Nous devons lever les restrictions afin que les fabricants puissent obtenir ce dont ils ont besoin. Nous devons permettre le transfert de technologies. Nous ne pouvons pas être égoïstes. Des vies sont en jeu », a déclaré l’ancienne ministre nigériane.

Elle préconise ainsi de convaincre les pays qui ont des excédents de vaccins à en faire don à l’initiative COVAX. D’autre part, elle appelle à « convaincre les pays plus riches d’échanger leur place contre celle des pays pauvres sur la liste d’attente pour les vaccins » anti-coronavirus.

La 76e Assemblée générale de l’ONU se déroule en pleine pandémie de Covid-19, qui a durement affecté les économies africaines. Le PIB continental s’est contracté de 2,1 % en 2020, en repli de 6,1 points de pourcentage par rapport aux prévisions d’avant la crise.

Seuls quelques pays ont tenu leur engagement de consacrer au moins 15 % de leur budget au maintien d’un système de santé adéquat.

Cabo Verde : 20 millions d’euros de la Bad pour la modernisation de l’administration

La Banque africaine de développement (Bad) a octroyé un prêt l’archipel pour notamment lui permettre de mettre en œuvre son Programme de gouvernance électronique.Sur le continent noir, Cabo Verde est cité en exemple comme un modèle de démocratie et de bonne gouvernance. Une réputation que cette ancienne colonie portugaise voudrait bien sauvegarder.

Le prêt de la Banque africaine de développement (Bad) constitue « la première phase d’une opération d’appui budgétaire programmatique couvrant les exercices 2021 et 2022, avec un financement indicatif global de 40 millions d’euros », précise l’institution financière dans un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Les objectifs poursuivis par les autorités cabo-verdiennes sont l’amélioration de l’efficacité numérique pour une meilleure prestation de services publics, la modernisation de l’administration, la transparence et l’augmentation des investissements du secteur privé.

Pour Marie-Laure Akin-Olugbade, Directrice Générale de la Bad pour l’Afrique de l’Ouest, « investir dans la gouvernance électronique est non seulement un moyen de mieux rendre service aux citoyens dans un contexte de distanciation sociale, mais c’est également crucial afin de stimuler le secteur des TIC et promouvoir la diversification de l’économie, tout en soutenant les efforts de reprise post‑Covid ».

Cabo Verde cherche, indique le document, à accroître la qualité et l’efficacité des opérations internes de l’administration publique, notamment en fournissant des services publics de meilleure qualité et plus diversifiés aux entreprises et autres usagers.

Le renforcement de la gouvernance électronique, souligne la Banque africaine de développement, devrait améliorer l’accès des citoyens aux services publics grâce à la mise en place d’un guichet administratif unique offrant des données, une connectivité et des transactions sécurisées.

Ce type de gouvernance, ajoute la source, recèle un grand potentiel d’amélioration de la transparence et de réduction de la corruption, notamment lorsque sont adoptées des approches de données ouvertes ou des fonctionnalités de participation électronique.

A Cabo Verde, la lutte contre la Covid-19 a accéléré « la nécessité de poursuivre la numérisation de l’administration (pour) élargir l’offre de services administratifs ». Car, mentionne le communiqué, les mesures restrictives ont mis en lumière les conditions de travail des fonctionnaires et la nécessité de mieux structurer le service public pour y insuffler davantage d’équité – en mettant l’accent sur l’égalité des sexes – et de motivation.

Quant à la cyberéconomie, explique la Bad, les confinements ont donné de l’importance aux transactions et à l’identification numériques afin que les entreprises puissent conserver et/ou développer leurs activités. Ils ont également préparé le terrain pour le développement d’un secteur des TIC capable de produire des services et produits numériques aptes à améliorer la productivité et la compétitivité.

La numérisation participe du développement du secteur privé cabo-verdien parce que « pour les entreprises, un écosystème d’appui plus efficace réduirait les coûts de transaction et favoriserait la compétitivité ».

Cet écosystème, soutient l’institution financière,  est important pour les sociétés opérant sur plusieurs îles. La géographie de l’archipel (neuf îles habitées) représentant une contrainte majeure à la croissance des entreprises

De plus, la numérisation favoriserait également un développement potentiel du secteur des TIC dans les domaines de l’externalisation, des opérations d’appui et du développement de logiciels, avance la Bad. Elle faciliterait, entre autres, l’enregistrement de nouvelles sociétés, la déclaration de l’impôt sur les sociétés, la demande de licences publiques, les processus d’appel d’offres pour les marchés publics.

Enfin, note la Banque africaine de développement, la perspective d’une reprise économique à moyen terme repose également sur la nécessité de diversifier l’économie du pays dépendante du tourisme, en investissant dans le potentiel de croissance du secteur des TIC, tel que ciblé par la stratégie nationale de développement du gouvernement.

Afrique du Sud : South Africa Airways redécolle

Les avions de la compagnie sud-africaine étaient cloués au sol depuis un an et demi mais les vols ont repris ce jeudi.La pandémie aurait signé l’arrêt de mort de la South Africa Airways n’eut été l’intervention de l’Etat qui a décaissé 1,3 milliard de dollars. La Banque de l’Afrique australe a également mis sur la table 244 millions de dollars afin de sauver la compagnie de la faillite.

South Africa Airways croulait sous les dettes. Ses pertes étaient estimées à plus de 2,2 milliards de dollars. Sur le tarmac de l’Aéroport international O. R. Tambo de Johannesburg, les employés de la compagnie aérienne ont manifesté leur joie par des chants et des danses au moment où les premiers passagers embarquaient sur un vol à destination du Cap.

Pour son retour dans les airs, South Africa Airways applique « des prix plus compétitifs pour permettre à davantage de Sud-Africains de prendre l’avion », a déclaré John Lamola, le président du Conseil d’administration.

Outre les vols domestiques, South Africa Airways transportera, à partir de Johannesburg, des passagers à Kinshasa (République démocratique du Congo), Harare (Zimbabwe), Lusaka (Zambie) et Maputo (Mozambique).

Ces dessertes sont censées démarrer le 27 septembre prochain. Et en fonction du marché, d’autres liaisons seront étudiées par la compagnie qui table sur un taux de remplissage de 75 %. L’entrée annoncée du Consortium Takatso au capital de South Africa Airways, à hauteur de 51 %, suscite beaucoup d’espoir dans la nation arc-en-ciel.

La grippe aviaire « sous contrôle » dans les foyers d’infection en Côte d’Ivoire

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a rassuré mercredi que la grippe aviaire, réapparue en juin 2021 dans le département de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, est « aujourd’hui sous contrôle ».

« Grâce aux mesures vigoureuses et de riposte, prises par le gouvernement, les foyers d’infection sont aujourd’hui sous contrôle », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

La courbe épidémiologique de la maladie dans le pays montre une tendance « descendante », a ajouté M. Amadou Coulibaly, indiquant que pour aboutir à l’élimination du virus et à la reprise rapide des activités d’élevage dans les zones sinistrées, le Conseil a adopté un plan de lutte contre la grippe aviaire d’un coût global de 979,4 millions Fcfa.

Le programme de lutte contre la grippe aviaire comprend notamment l’indemnisation des éleveurs victimes des abattage sanitaires, le renforcement de la surveillance communautaire et sanitaire ainsi que de biosécurité dans les élevages. 

Dans le premier semestre de cette année, la grippe aviaire a fait sa réapparition en Afrique de l’Ouest, ainsi entre le 15 et le 30 juillet 2021, une série d’investigation a été menée par les services vétérinaires à la suite d’une alerte faisant état de la mortalité massive de volailles.

Après des examens, il a été confirmé le virus de la grippe aviaire dans le village de Mondoukou, dans le département de Grand-Bassam, cité balnéaire et historique, située à 40 Km au Sud-est de la capitale économique ivoirienne.

Côte d’Ivoire: les activités de la bonneterie en berne suite à la suppression des frais Coges

Le président du Groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d’Ivoire (GABS), Yakaria Sanogo, a lancé mardi un cri de cœur, faisant observer que l’activité de leur secteur est en berne depuis la suppression des frais des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) dans le pays.Au cours d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, M. Yakaria Sanogo, le président du GABS, a indiqué de prime à bord que la bonneterie est l’ensemble des activités de tissage et du tricotage de fil pour obtenir du tissu (maillots de sport, tricots, polos etc).

Depuis la suppression des frais Coges dans les établissements par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, l’industrie de la bonneterie connaît une baisse d’activité avec un chiffre d’Affaire en forte régression.

 Les frais Coges sont des ressources supplémentaires levées par les établissements pour faire face aux aux besoins d’investissements sans cesse croissants en vue du paiement des enseignants volontaires, du personnel contractuel ou des besoins spécifiques. 

Cette situation, en croire M. Yakaria Sanogo, est née du fait de « l’absence d’un cadre permettant de baliser les actions des personnes chargées de passer les marchés de production des maillots », ce qui a occasionné des « spéculations sur les prix ».

De ce fait, les prix des articles dans certains établissements se sont vus « très élevés », et à la charge des parents d’élèves  a-t-il ajouté, admettant que « cela a entraîné beaucoup de dérapages » qui ont conduit à la suppression des frais Coges.

Un recensement des fabricants des t-shirts scolaires entamé par la GABS a permis déjà d’identifier à mi-parcours 350 entreprises et unités de production, représentant environ 30% de la population totale, a noté M. Yakaria Sanogo. 

« Nos statistiques estiment à 1150 unités employant entre 5 et 30 personnes. Et même quelques unités vont au-delà de 50 employés », a-t-il poursuivi,  évoquant que ce sont « au bas mot 6.000 pères et mères de familles qui sont privés de leurs moyens de substances ».

« Le personnel de nos entreprises et unités de production est gagné par le désespoir surtout pendant cette rentrée scolaire. Nous chefs d’entreprises sommes stressés parce que nous avons contracté des prêts » pour produire, a-t-il souligné.

Le GABS fait observer que « pour les professeurs d’EPS, utilisateurs des tricots, l’idéal est que les élèves aient des couleurs uniques (de tenues de sports) par niveau et personnalisés avec le logo de l’établissement pour une meilleure organisation des cours ».

L’organisation qui souhaite rencontrer la ministre de l’Éducation nationale, propose qu’ « un prix unique concerté et rémunérateur soit convenu entre les services du ministère et le groupement », qui sera « l’interlocuteur des autorités de l’éducation nationale ».

« Cette mesure permettra d’éliminer les intermédiaires véreux de notre corporation qui disparaissent souvent avec les avances reçues ou livrent partiellement les quantités commandées », a-t-il soutenu.

Le groupement veut par ailleurs « étudier en collaboration avec les services du ministère la possibilité que les paiements se fassent en ligne les années à venir afin d’éviter tout risque de perdition et de corruption éventuelle » avec des prix de vente plafonnés aux élèves.

Kenya: la Bad exclut Rockey Africa Limited de ses marchés

L’entreprise kenyane et ses filiales se sont livrées, selon la Banque africaine de développement (Bad), à des pratiques frauduleuses dans plusieurs appels d’offres dans le cadre du Projet de soutien à l’amélioration de la qualité et de la pertinence dans l’enseignement supérieur, la science et la technologie.Les exclusions ont pris effet le 5 août 2021 et dureront 24 mois, a fait savoir l’institution financière régionale dans un communiqué parvenu ce mardi à APA.

Durant la période, Rockey Africa Limited, ses filiales et son PDG,  Robert Kamau Wachira ne seront pas éligibles à participer à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement, précise le document.

Par ailleurs, poursuit ce dernier, ces exclusions peuvent faire l’objet d’une application croisée de la part d’autres banques multilatérales de développement, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale. Cela, en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion.

En outre, souligne la note, à l’expiration de la période d’exclusion de 18 mois, Rockey Africa Limited et ses filiales ne seront autorisées à participer à des appels d’offres de projets financés par le Groupe de la Bad qu’après avoir mis en œuvre des programmes de conformité à l’intégrité conformes aux directives de la Banque.

De même, Robert Kamau Wachira ne pourra être à nouveau éligible qu’à la condition d’avoir suivi une formation accréditée en intégrité des affaires, à l’expiration de sa période d’exclusion de 24 mois.

Le Projet de soutien à l’amélioration de la qualité et de la pertinence dans l’enseignement supérieur, la science et la technologie a pour objectif d’augmenter le nombre d’ingénieurs qualifiés et compétents conformément aux priorités du plan de développement « Kenya Vision 2030 » pour la science, la technologie et l’innovation.

Il est cofinancé par le Fonds africain de développement, le guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement, et le gouvernement du Kenya.

Burkina : vers une hausse du Produit Intérieur Brut

La Banque africaine de développement (Bad) prévoit, pour les deux prochaines années, un rebond de l’activité économique au Burkina malgré la crise de la Covid-19.Les perspectives s’annoncent bonnes pour le pays des Hommes intègres, d’après la note de diagnostic-pays publiée le 13 septembre dernier par la Bad. Le Produit Intérieur Brut (PIB) devrait passer à 5,1 % en 2021-2022 et à 5,2 % en 2022-2023.  

Toutefois, ces performances devront être soutenues par une transformation structurelle de l’économie burkinabè à travers une amélioration de la productivité dans les secteurs où le pays dispose de potentiels productifs importants, a précisé l’institution financière dans un communiqué reçu mardi à APA.

En effet, l’utilisation des techniques de culture modernes est « indispensable » pour passer d’une agriculture extensive à une agriculture intensive à forte productivité. La mécanisation du secteur agricole permettra non seulement d’améliorer les rendements mais également de mettre en place des unités de transformation des matières premières afin d’accroître la valeur ajoutée localement, a-t-elle assuré.

Compte tenu de l’important potentiel en cheptel, la modernisation des techniques de conservation et la fabrication de dérivés à base de viande (conserves alimentaires, aliments pour les canidés, etc.) peuvent contribuer ainsi à la transformation productive du pays, a poursuivi la Bad.

En outre, elle préconise d’améliorer la contribution du secteur industriel (principalement de l’industrie manufacturière) au PIB du Burkina. Celle-ci pourrait se traduire par la création de faitières regroupant l’ensemble des acteurs de l’artisanat visant à encourager la formalisation des unités de production artisanale et la protection des œuvres artisanales.

D’autres réformes majeures sont également suggérées dans l’agriculture afin d’atténuer la vulnérabilité du secteur au changement climatique, sa faible productivité, l’accès limité des producteurs, notamment des productrices aux ressources (foncier, intrants, crédit agricole, etc.) et le faible accès des produits agricoles aux marchés.

La note de diagnostic-pays de la Banque insiste, en outre, sur la « nécessité d’une agriculture plus intensive, à fort rendement et non soumise aux aléas climatiques », d’autant plus que le Burkina est un pays sahélien et que l’accès à l’eau dans les zones arides est une contrainte majeure. Il faudrait ainsi développer des mécanismes de maîtrise de l’eau par « l’irrigation et la mise à l’échelle du modèle +Agriculture innovante pour la résilience+ » pour réduire la vulnérabilité climatique.

Le rapport invite le gouvernement burkinabè à renforcer l’intégration régionale dans le but de garantir une économie dynamique et créer des marchés plus vastes pour les industries nationales. Cela devra passer par « une réforme de l’administration des douanes et des procédures douanières ».

Dans le secteur sanitaire, la Bad appelle à améliorer l’offre de soins « aussi bien d’un point de vue quantitatif que qualitatif afin de renforcer le capital humain ». Enfin, l’institution financière considère que l’amélioration de l’accès de tous à l’éducation et à une formation de qualité est « une nécessité ».

Elle préconise la poursuite des chantiers de construction définis dans le cadre du Programme national de développement, et un renforcement des programmes de scolarisation et de formation des jeunes et des femmes.

Gustavo Santi nommé Directeur général de Bolloré au Brésil

Gustavo Santi sera chargé de piloter la stratégie de Bolloré Logistics dans le pays et d’adapter les services aux besoins du marché local.Il a également pour mission de développer de nouvelles opportunités commerciales au Brésil, rapporte un communiqué de Bolloré Logistics.

Gustavo Santi possède plus de 20 ans d’expérience notamment dans les opérations logistiques, les services de fret aérien et de transport maritime ainsi que dans le service à la clientèle et la gestion de succursales.

« Gustavo possède une véritable expérience dans la création et le déploiement de stratégies commerciales centrées sur la satisfaction des clients. Je suis ravi de l’accueillir au sein de Bolloré Logistics et suis convaincu qu’il permettra à Bolloré Logistics Brésil d’aller de l’avant », a déclaré Hector Midolo, CEO de Bolloré Logistics Amérique latine.

Bolloré Logistics Brésil est présent dans le pays depuis 1975 et son siège est situé à São Paulo. Avec plus de 70 collaborateurs, Bolloré Logistics est également présent sur six autres sites à travers le pays pour répondre aux besoins de ses clients dans des secteurs tels que l’aéronautique & la défense, l’automobile, santé, haute technologie, projets industriels, pétrole et gaz et parfums et cosmétiques.

« C’est un grand honneur pour moi de diriger Bolloré Logistics sur un marché aussi important que le Brésil », a commenté Gustavo Santi, ajoutant : « Je suis impatient de contribuer avec les équipes locales à étendre notre organisation tout en continuant à explorer de nouvelles façons d’innover et d’accompagner nos clients dans leur stratégie de croissance. »

Ethiopie : bond des recettes d’exportation

Entre le 8 juillet, début de la nouvelle année fiscale, et septembre 2021, les exportations ont rapporté 676 millions de dollars américains selon Melaku Alebel, le ministre éthiopien du Commerce et de l’Industrie.L’objectif est dépassé car l’Ethiopie avait tablé sur 643 millions de dollars. Par rapport à la même période de la précédente année fiscale, durant laquelle les exportations avaient généré 581 millions de dollars, on note une augmentation de 16 %.

Avec 74 % des recettes, les produits figurent toujours en tête des exportations éthiopiennes. Le café, les fleurs et le khat constituent 61 % des recettes tirées des exportations de produits agricoles.

L’industrie manufacturière, portée par le textile (5 %), la viande et les produits laitiers (3 %) ainsi que les aliments et les boissons (3 %), représentent 13 % des recettes d’exportation.

Les minéraux ont contribué à hauteur de 11 % aux exportations là où l’or pèse 10 % dans le secteur minier. Au cours de l’exercice fiscal précédent, l’Ethiopie a gagné 3,6 milliards de dollars grâce aux ventes à l’étranger.