APA Archives - Page 322 sur 396 - Journal du niger

Le secteur privé formé pour une meilleure stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire

A l’initiative du Comité de concertation du secteur État-Secteur privé (CCESP), un atelier de formation des acteurs du secteur privé ivoirien et de l’administration publique, a été organisé en vue de rendre plus efficace la stratégie nationale de dialogue public-privé en Côte d’Ivoire. Trois thèmes ont meublé cette session de formation, indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit notamment « Des fondements théoriques du dialogue public-privé», « L’approche opérationnelle et la prise en charge des préoccupations» et les « Contributions du secteur privé dans le dialogue public-privé, par la gouvernance, le lobbying, etc». 

Ces différents thèmes avaient pour objectifs de mettre l’accent sur les enjeux d’un dialogue public privé constructif à la lumière des expériences nationales, présenter ensuite, les mécanismes institutionnels de dialogue public privé en Côte d’Ivoire et partager les meilleures expériences en matière de lobbying et de représentation des Organisations Intermédiaires du Secteur Privé. 

A cette occasion, George Copre qui représentait Mariam Fofana Fadiga, la secrétaire exécutive du CCESP,  a soutenu qu’au titre des orientations stratégiques de cette institution figure le renforcement de l’approche opérationnelle à travers l’implémentation d’une démarche structurée et harmonieuse du dialogue public-privé. 

« La mise en œuvre efficace de cette orientation stratégique relève en partie des capacités intrinsèques de chaque acteur du dialogue public ou privé pour une contribution productive dans le processus de dialogue public privé », a estimé M. Copre. 

Le représentant de Mme Fadiga a conclu son adresse en exhortant  le secteur privé ivoirien à animer ce cadre de concertation à travers des sujets documentés et bien orientés. Ce qui  permettra, a-t-il précisé,  de mieux  faire comprendre leurs préoccupations à l’Etat.

Côte d’Ivoire: plus de 27.000 branchements sur 165.000 exécutés dans le cadre du Programme eau pour tous

Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire, initié par l’Etat ivoirien, et lancé depuis mai 2020, a permis plus de 27.000 branchements au réseau d’eau potable sur 165.000 attendus, selon une note de la Société de développement de l’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci).Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire a été lancé depuis le 08 mai 2020 et « ce sont 165 000 branchements à réaliser en 18 mois, répartis dans 155 sous-quartiers » dans le pays.

Ces sous-quartiers, où résident des populations vulnérables,  devraient bénéficier de ce programme social innovant, qui a pour but d’améliorer l’accès à l’eau potable en Côte d’Ivoire.

« Depuis le lancement des travaux, ce sont 27 382 branchements qui ont été exécutés, matérialisant ainsi le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.  Afin de s’enquérir de la bonne exécution des travaux et mesurer l’impact du projet sur le quotidien des familles bénéficiaires, le ministre de l’Hydraulique, M. Laurent Tchagba, accompagné du directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko, a récemment effectué une visite des chantiers réalisés.

Ces visites de terrain ont eu lieu du 15 au 16 octobre 2020 sur les sites de  M’Badon (Riviera), Micao (Yopougon), Anonkoua Kouté (Abobo), Adjahui (Port Bouet), Mossikro (Attécoubé), dans le District d’Abidjan.

Un tarif social 

Lorsque « les habitants viennent se faire enregistrer, juste après, dans deux ou trois semaines, ils ont leur compteur d’eau », a expliqué M. Ahmadou Bakayoko,  lors de la visite. 

Il a fait savoir que « le tarif est social et environ 2000 ménages sont concernés ici à M’Badon. Mais dans d’autres zones dont Yopougon Micao et Abobo Anonkoua-Kouté entrent dans le programme ».

« Avec 10.000 F CFA, nous avons le compteur d’eau au lieu de 167.000 F CFA, c’est une grâce pour nous. Nous disons merci au président de la République pour cette opportunité. Car, nous avons l’eau potable et nous pouvons éviter plusieurs maladies », a déclaré Jonas Assi au nom de la chefferie de Adjahui.

Cette visite, ajoutera-t-il, « nous rassure, et cette allégresse sera encore plus vive lorsque nous constaterons que les compteurs sont tous posés pour le bonheur des populations ».

La Sodeci accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa mission de service public auprès des populations. Et ce, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Soucieux du bien-être des populations, l’Etat affiche par ailleurs son engagement aux côtés des ménages vulnérables, en leur offrant des possibilités souples d’accès à l’eau potable.

Résultats obtenus 

En termes de linéaires de réseaux posés, ce sont 250 Km tout diamètre confondu enregistrés sur tout le grand Abidjan (sur 883 km au total) soit 28% de taux d’exécution. La société prévoit plus de 30% à fin octobre 2020.

Le nombre de clients enrôlés se chiffre à 46 068,  tandis que le nombre de clients encaissés est de 41 501 soit 90% de taux d’encaissement par rapport aux enrôlements.

Le nombre de branchements exécutés est établi à 27 382 sur 165 000 à faire en 18 mois. Quant au nombre de personnes impactées, il est prévu 300 000 à fin octobre 2020.

Pour réussir cette mission, tout en renforçant et son image d’entreprise citoyenne, engagée dans le développement durable, la société a déployé 150 agents dédiés exclusivement au programme.

Ce programme est un défi pour l’entreprise qui envisage d’être une référence en Afrique dans la gestion des services publics d’eau et d’assainissement.

En Côte d’Ivoire, elle s’est engagée à accompagner l’émergence économique du pays, promue par les dirigeants. Ce qui devrait lui permettre d’être le meilleur partenaire de l’Etat en matière de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement.  

Abonnement et branchement

L’abonnement suit un cheminement. Des équipes terrains munies de tablette font du porte à porte pour l’enrôlement technique des clients.

Ensuite, les clients sont conviés à un stand pour terminer la procédure d’enrôlement et payer leur abonné. Troisièmement, l’équipe technique planifie et exécute les branchements du client.

Dès que le branchement est exécuté les informations clients sont migrées dans la base clientèle pour sa prise en compte dans le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.

Ce programme donne aux populations des 155 sous-quartiers éligibles une offre unique qui s’étend sur 18 mois (du 1er juin 2020 au 31 décembre 2021), dans la limites des 165.000 branchements prévus.

La longueur maximale autorisée du réseau au point de livraison est de 18 mètres. 

L’implication de la société aux côtés de l’Etat pour la réussite du « Programme APTF », traduit un engagement RSE fort de l’entreprise pour le bien-être des populations et pour l’économie nationale.

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne

Le Burkina Faso salue les efforts déployés par le Maroc pour résoudre la crise libyenne, a souligné vendredi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Alpha Barry. »Toute résolution de la crise libyenne contribue à renforcer la sécurité au Sahel central, d’autant plus qu’elle est une question très importante pour nous en tant que pays sahélien », a noté M. Barry lors d’un point de presse conjoint avec le ministre marocain des Affaires Etrangères, Nasser Bourita, tenu à l’issue de l’inauguration du consulat général du Burkina Faso à Dakhla.

Il a également émis l’espoir que ces efforts aboutissent à une résolution de la crise libyenne, relevant que le Maroc et le Burkina ont une convergence de vue sur les plans politique et diplomatique.

Par ailleurs, le diplomate a affirmé que l’ouverture d’un consulat général du Burkina Faso vient consolider une relation « déjà très forte » sur le plan économique, comme en témoigne la présence marocaine au Burkina Faso, dans plusieurs domaines tels que les télécommunications, l’industrie, les banques et les assurances.

« Nous avons beaucoup de perspectives suite à l’ouverture de cette représentation consulaire à Dakhla, qui va permettre de renforcer davantage les relations économiques et consolider les relations humaines qui existent déjà entre le Maroc et le Burkina Faso », a tenu à préciser le chef de la diplomatie Burkinabè.

M. Barry s’est de même félicité de la signature d’un accord entre le gouvernement de son pays et le Maroc, portant sur la suppression de visa, en faveur des ressortissants des deux pays titulaires de passeports ordinaires.

« Le Maroc est une destination privilégiée pour les Burkinabè souhaitant mener des affaires, recevoir les soins médicaux compte tenu de la technologie avancée du Royaume en la matière, à même de fluidifier le flux de la circulation entre les deux pays », a-t-il poursuivi.

Le Gabon lance le Padeg pour diversifier son économie

Le Gabon a lancé jeudi 22 octobre le Projet d’appui à la diversification de son économie (Padeg), financé à hauteur de 41 milliards FCFA avec la Banque africaine de développement (Bad).Le Gabon dont l’économie est longtemps arrimée sur l’exploitation pétrolière a décidé de changer son fusil d’épaule. Hier jeudi à Libreville, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean Marie Ogandaga, a conclu avec le représentant de la Bad, Robert Masumbuko, les derniers détails pour la mise en œuvre du Padeg.

Financé à 85% par l’institution bancaire et 15% par l’Etat gabonais, ce projet sera exécuté sur quatre ans. Il devra contribuer à la consolidation de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. Ainsi, la croissance durable des secteurs du bois et des mines et la mobilisation accrue des recettes non pétrolières seront portées en rang de priorité.

« Le projet touche le secteur bois qui devrait devenir le secteur majeur de notre économie. Et ce d’autant que, ledit secteur a permis au Gabon d’être résilient », a déclaré M. Ogandaga. 

Saluant « la vision du chef de l’Etat qui a décidé de diversifier l’économie depuis 2009 », il souligne que le « projet a pour mission d’aller vers d’autres secteurs qui ne sont pas mis en lumière par notre économie ». Ainsi, a-t-il assuré, les opérateurs économiques, les artisans gabonais et les investisseurs étrangers seront pris en compte dans ce programme.

Pour sa part, le représentant de la Bad a expliqué que le Padeg va permettre au gouvernement gabonais de « poser les bases d’une reprise économique saine, à travers l’amélioration du climat des investissements et le renforcement de la compétitivité des secteurs prioritaires ».

Côte d’Ivoire: « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire (officiel)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a annoncé vendredi le « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, à l’entame d’un meeting électoral, devant des artisans à Abidjan. »J’ai le grand regret de vous annoncer le décès subit de Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, décès intervenu cet après-midi », a dit M. Hamed Bakayoko, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, où il devrait faire un meeting dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Hamed Bakayoko a annoncé cette nouvelle « dans la  consternation », rendant un hommage à M. Sidiki Diakité, « un grand serviteur de l’Etat, un homme affable, courtois, disponible et c’était également un très proche collaborateur du président de la République », Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) à cette présidentielle.  

Après l’annonce du décès du ministre Sidiki Diakité, le meeting n’a plus eu lieu. Seulement, Mme Aissatou Cissé, entrepreneur, a libéré une motion, appelant le secteur des artisans à élire Alassane Ouattara le 31 octobre 2020. Le premier ministre n’a pas préciser les circonstances de son décès. 

Côte d’Ivoire/Présidentielle: les faîtières des médias appellent les journalistes et les politiques à privilégier l’intérêt de la Nation

Les Organisations professionnelles des médias (OPM) de Côte d’Ivoire ont appelé vendredi, dans une déclaration conjointe, les journalistes au respect de la déontologie dans le traitement des informations relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Cette déclaration qui intervient à huit jours de l’élection présidentielle, a été lue à la Maison de la presse à Abidjan par M. Lassina Sermé, porte-parole, par ailleurs président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

« Ce contexte électoral, plutôt que d’être apaisé, est malheureusement empreint de violences verbales et de manifestations qui ont causé déjà de nombreux morts, des blessés et d’importants dégâts matériels », ont  fait observer les organisations des médias.

C’est pourquoi, dira M. Sermé, à l’initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), les Organisations professionnelles des médias ont décidé d’en appeler à la responsabilité des journalistes en général, et en particulier de la presse numérique.

« Les OPM leur rappelle qu’ils doivent rester strictement professionnels et éviter de se rendre complices en diffusant dans leurs supports et sur les réseaux sociaux des propos haineux et susceptibles de provoquer des affrontements, des conflits intercommunautaires et de déstructurer le tissu social », a-t-il ajouté.

Il a également invité tous les acteurs politiques à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et garantir en tout lieu et en tout temps, la sécurité des journalistes, d’ailleurs engagés à contribuer à une élection apaisée, à travers la signature le 9 octobre 2020 d’une Charte.

« Les partis et groupements politiques ainsi que leurs militants doivent savoir que les journalistes ne sont ni leurs adversaires ni leurs ennemis, mais des éveilleurs de conscience, qui jouent entre autre un rôle important dans la préservation de la paix sociale», a souligné M. Sermé.

« Nous avons jugé nécessaire de faire cette déclaration parce que nous estimons que la situation que nous vivons est extrêmement préoccupante et chaque fois qu’il y a une crise, c’est généralement les journalistes qui sont indexés », a indiqué à APA Patrice Yao, le président du GEPCI. 

Les entités signataires de cette déclaration commune sont notamment : le GEPCI, l’UNJCI (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire), FORDPCI (le Forum des directeurs de publication), le SYNAPPCI (Syndicat national des professionnels de la presse), le REPPRELCI.

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a également apporté sa caution à cette démarche, ainsi que l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) et l’Organisation des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJCI).

Côte d’Ivoire: Sidi Touré, ministre de la Communication, sort un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence »

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, un proche collaborateur du chef de l’Etat, a sorti vendredi un livre intitulé « Alassane Ouattara, aux portes de l’émergence», à une semaine de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Devant un parterre de personnalités, au siège du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), à Abidjan, M. Sidi Tiémoko Touré a présenté l’ouvrage, retraçant les actions pertinentes posées par M. Ouattara, de 2011 à 2020.

Dans ce livre de 108 pages, il relate qu’avec « bravoure et dynamisme », M. Ouattara, rompu aux arcanes du monde de la haute finance et du développement économique et social, s’est attaqué aux multiples chantiers hérités d’un pays marqué par les stigmates de crises récurrentes.

Selon M. Sidi Touré, porte-parole du gouvernement,  « il n’est jamais aisé de parler d’un homme de la trempe et de la dimension du président Alassane Ouattara », même s’il a déjà eu l’occasion de le faire dans un précédent ouvrage. 

« Plus vous cherchez à le connaître, à le comprendre, à le cerner, plus vous avez le sentiment de n’être qu’à la périphérie de ce que vous pensiez savoir de lui. Depuis plusieurs mois, en effet, j’ai entrepris d’écrire cet ouvrage sur sa vision et ses réalisations depuis 2011 à ce jour », a-t-il dit.  

M. Sidi Touré met en lumière dans ce livre son leadership et sa gouvernance qui ont mis la Côte d’Ivoire sur la voie de l’émergence. Il rend en outre un hommage à feu Amadou Gon Coulibaly, ex-Premier ministre, dont la coordination de l’action gouvernementale a abouti à ces réalisations.

Ce proche collaborateur de M. Ouattara évoque notamment ses actions en matière de gouvernance, de coopération internationale, de développement humain, de création de richesse, ainsi que ses résultats au plan économique, la promotion du genre, les actions sociales et de développement.

Arrivé à la magistrature suprême en mai 2011 suite à une décennie de crise politico-militaire, il montre que grâce à Alassane Ouattara « le pays connaît une croissance continue et se dote d’infrastructures de plus en plus modernes ».

« Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé son prestige d’antan malgré les redoutables écueils » que le président et son équipe ont dû franchir et « tous les secteurs ont fait des bonds prodigieux (…) un guide de résilience, porteur d’espérance et de perspectives nouvelles, pour la prospérité», écrit-il.

A l’endroit du président Alassane Ouattara dont il fut son chef de Cabinet, il a manifesté son admiration et a exprimé sa profonde gratitude pour cet homme politique, un bâtisseur, soucieux du bien-être de sa population et du développement de son pays.  

Cependant, admet-il, être « bien conscient qu’il demeure encore de grands champs d’études non encore défrichés sur la personne du président Alassane Ouattara et sur son œuvre », promettant qu’il s’y « attellerait, les mois et années à venir, à en explorer quelques-uns ».

Le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, était présent à la cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage, le deuxième sur le chef de l’Etat après celui intitulé « Alassane Ouattara et les jeunes, le temps des possibles».  

 

Maroc : La Guinée Equatoriale et la Guinée Bissau ouvrent leurs consulats généraux à Dakhla

La Guinée Équatoriale et la Guinée Bissau ont ouvert, vendredi, leurs consulats généraux à Dakhla.Ainsi, la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Equatoriale a été coprésidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue équato-guinéen, Simeón Oyono Esono Angue.

De même, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue bissau-guinéenne, Mme Suzi Carla Barbosa, ont coprésidé la cérémonie d’inauguration du consulat de la Guinée Bissau.

Plutôt ce matin, le Burkina Faso a ouvert son consulat général à Dakhla.  

Pour rappel, la ville de Dakhla compte 9 représentations consulaires. Il s’agit des consulats généraux de Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, de Djibouti (28 février), du Liberia (12 mars), du Burkina Faso, de la Guinée Bissau et de la Guinée Equatoriale inaugurés ce vendredi.

Malawi : Un ex-ministre condamné pour escroquerie au passeport

L’ancien ministre de l’Intérieur du Malawi, Uladi Mussa a été condamné jeudi à six ans de prison pour son implication présumée dans une arnaque sur des passeports.Mussa est accusé d’avoir abusé de son autorité en aidant des étrangers à obtenir des passeports malawites pendant qu’il était ministre de l’Intérieur entre avril 2012 et mai 2014.

Il a été conjointement inculpé avec un ancien agent de l’immigration, David Kwanjana.

Le juge de la Haute Cour Chifundo Kachale a condamné Mussa à cinq ans de prison pour abus de fonction publique et à une autre année pour négligence dans ses fonctions officielles.

Nigéria : Buhari appelle à la fin des manifestations et annonce des mesures

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé les jeunes de son pays à mettre fin aux manifestations violentes, demandant l’implication du gouvernement à trouver des solutions dans leurs revendications de manière constructive.Le président Buhari est enfin sorti de son mutisme. Après plus de deux semaines de manifestations contre les violences policières et la mauvaise gouvernance, le chef de l’Etat s’est adressé à ses compatriotes jeudi soir à la télévision. « Il est devenu nécessaire pour moi de m’adresser à vous après avoir entendu de nombreux Nigérians inquiets et conclu une réunion avec tous les chefs de la sécurité », a indiqué Buhari, 77 ans.

 Depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, la capitale fédérale, les manifestations ont pris de l’ampleur. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid.

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS) est l’organe public mis en cause dans les exactions. Sa dissolution n’a toutefois pas permis à calmer la furie des manifestants. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays, a été renouvelé mercredi de 72 heures. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.  

Mais le président appelle les « jeunes à cesser les manifestations et à engager de manière constructive le gouvernement à trouver des solutions ». Il a indiqué que leur « voix a été entendue haut et fort et nous y répondons ».

Par ailleurs, Buhari a mis en garde ceux qui ont détourné et mal orienté le combat initial, authentique et bien intentionné des jeunes dans certaines parties du pays. Pour lui, la mobilisation ne visait au départ que les excès de certains membres de l’Escouade spéciale de lutte contre les vols (SARS), désormais dissoute.

 Muhammadu Buhari a rappelé que la manifestation pacifique est un droit fondamental des citoyens, consacré notamment par la section 40 de la Constitution et d’autres textes législatifs. Toutefois, a-t-il précisé, ce droit impose aux manifestants la responsabilité de respecter les droits des autres citoyens et la nécessité d’agir dans le cadre de la loi.

 Il s’est dit « profondément peiné que des vies innocentes aient été perdues », ajoutant que « ces tragédies sont injustifiées et inutiles ».

 En outre, le président Buhari a annoncé que des mesures et des initiatives sont prises par son gouvernement et visent principalement les jeunes, les femmes et les groupes les plus vulnérables de la société. Elles comprennent un vaste plan pour sortir 100 millions de Nigérians de la pauvreté dans les dix prochaines années, la création d’un fonds national d’investissement de 75 milliards de nairas destiné à la jeunesse et un fonds de survie pour les micros, petites et moyennes entreprises (MPME).

 En ce qui concerne le bien-être des membres de la police, il a déclaré avoir instruit la Commission nationale des salaires, des revenus et des rémunérations d’accélérer la finalisation de la nouvelle structure salariale. Les émoluments des autres services paramilitaires seront également revus à la hausse.

 Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement fédéral à préserver l’unité du pays et a promis de continuer à améliorer la bonne gouvernance et le processus démocratique.

 « Nous continuerons à veiller à la protection de la liberté et des droits fondamentaux de tous les citoyens. Mais n’oubliez pas que le gouvernement a également l’obligation de protéger les vies et les biens, ainsi que le droit des citoyens de vaquer à leurs occupations quotidiennes librement et à l’abri des actes de violence », a-t-il souligné.

 « Dans ces circonstances, je voudrais appeler les manifestants à prendre note et à profiter des diverses initiatives bien pensées de cette administration destinées à rendre leur vie meilleure et plus significative, et à résister à la tentation d’être utilisés par certains éléments subversifs pour semer le chaos dans le but de tronquer notre démocratie naissante », a invité Buhari, ajoutant qu’il « ne sera pas toléré » les actions contribuant à saper la sécurité nationale et l’ordre public.

Culture et digitalisation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi s’intéressent au programme de soutien aux acteurs culturels et à la digitalisation.+L’Opinion+ souligne que les artistes ont besoin d’un environnement propice à la création de véritables marchés de la culture, notant que le fait de distribuer des sommes importantes pour des projets artistiques qui ne verront jamais le jour, ne règle pas la crise structurelle de la production culturelle nationale.

Les artistes, ont besoin de structures favorisant la production artistique, de projets de lois incitatives au financement d’œuvres artistiques par le secteur privé, de circuits de distribution et de diffusion de cette production, insiste le journal.

Dans la configuration actuelle, les aides se résument à être une sorte d’aumône que le ministère de tutelle fait aux gens de la culture qui se contentent du politiquement correct pour avoir ses faveurs qui, au demeurant, restent bien maigres, poursuit l’auteur de l’article. « Ce n’est pas trop dire que de qualifier ces aides de « mendicité institutionnelle », conclut-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en matière de digitalisation, il y aura certainement un avant et un après Covid-19, expliquant que plusieurs mois après le déclenchement de cette pandémie mondiale, les comportements ont radicalement changé. Si certaines manières de faire sont aujourd’hui condamnées, d’autres activités sont appelées à jouer un rôle encore plus important.

La pandémie actuelle va certainement donner un coup d’accélérateur à toutes les spécialités et les activités qui sont liées à la digitalisation, souligne la publication, notant que le digital dispose aujourd’hui de plusieurs points forts qui lui ont permis de s’imposer et surtout donner la possibilité à tout le monde de s’adapter à la nouvelle situation.

Il peut en effet constituer une réponse adaptée face à des contraintes logistiques et matérielles, avance-t-il, faisant remarquer qu’au Maroc, les responsables ont été très vite sensibles à la question.

Le foncier et d’autres sujets à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce vendredi, ont réservé une grande place à la gestion foncière par les élus locaux et à d’autres sujets.« Gestion nébuleuse du foncier et délivrance indue des permis de construire, Macky Sall solde ses comptes » barre à sa une Sud Quotidien. Le chef de l’Etat venu présidé la première Journée nationale de la Décentralisation à Diamniadio a exprimé toute « amertume contre la gestion scandaleuse du foncier (…) par les élus locaux ».

Des attaques qui ne passent pas au sein de l’Association des maires du Sénégal dirigée par son frère Aliou Sall. Sud Quotidien renseigne que l’AMS « rejette la faute sur les services techniques de l’Etat ».

Le Quotidien y voit une « divergences entre Macky (Sall) et Aliou (Sall) sur les litiges fonciers » et parle de « Sall échanges » dans un jeu de mots bien inspiré. Macky Sall soutient dans le canard que les « maires ne doivent pas distribuer la terre au premier venu ». Aliou Sall rétorque et « accuse son administration » en soutenant qu’il est « impossible pour un maire de vendre un terrain sans l’autorisation de l’Administration territoriale ou centrale »

Dans le journal L’AS, on retrouve un Macky Sall plus offensif sur « la boulimie foncière dans les collectivités locales ». Le chef de l’Etat a rappelé aux maires que « les terres sont des affectations et non des propriétés privées ». Macky Sall a prévenu les élus locaux que ce « laxisme a atteint des limites que le gouvernement ne peut plus tolérer ».

L’Observateur s’arrête sur la gestion des deniers publics et informe que Macky donne « un coup à ses ministres et DG.. ». Le canard informe que le chef de l’Etat a désormais fixé « des plafonds sur les dépenses budgétaires ». Macky Sall en veut pour preuves qu’il est arrivé à plusieurs reprises que « des ministres directeurs généraux, présidents d’institution engagent des dépenses qui dépassent même leurs budgets »

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien fait un focus sur la diplomatie sénégalaise et annonce « le retour aux bonnes manières ». Le journal indique que le dernier Conseil des ministres a opéré des changements dans les représentations diplomatiques du Sénégal qui consacrent un « redéploiement en force des diplomates de métier » naguère cantonnés aux tâches de ministres-conseillers dans les représentations du Sénégal.

EnQuête fait un large focus sur la présidentielle ivoirienne et informe que la « situation s’envenime ». « 15 (quinze) personnes ont été tuées dans les villes de l’intérieur, alors que des milices circulent» ajoute le journal. Un couvre-feu est même instauré entre 19h à 06h. Pendant ce temps, « Alassane Ouattara appelle au dialogue tandis que l’opposition campe sur sa position » note le Sénégal.

En sport, Record a ouvert ses colonnes au sélectionneur national de la Guinée Bissau, Bacirou Cande. Ce dernier déclare que son objectif est de « battre impérativement le Sénégal ». Les Djurtus futurs adversaires des Lions en éliminatoires de la Can 2022 au Cameroun « attendent de pied ferme les lions » selon leur sélectionneur.

Stades quotidien lance le Clasico entre le Barça et le Real. Le quotidien sportif annonce que le Real « inquiète » avant ce choc alors que son coach Zinedine Zidane est sur la sellette.

Maroc : Burkina Faso ouvre un consulat général à Dakhla

Le Burkina Faso a ouvert, ce vendredi, un consulat général à Dakhla, la perle du sud marocain.La cérémonie d’ouverture de ce consulat a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue burkinabé, Alpha Barry.

Il s’agit de la 5ème représentation consulaire inaugurée à Dakhla, après le consulat général de Gambie, ouvert le 7 janvier dernier, le consulat général de la Guinée, qui a commencé à offrir ses services le 17 du même mois, le consulat général de Djibouti  inauguré le 28 février et le consulat général de la République du Liberia (12 mars 2020).

Un appui financier à la confédération des victimes des crises ivoiriennes pour sensibiliser à une élection apaisée

La Confédération des victimes des crises ivoiriennes (COVICI) a bénéficié, jeudi, d’un appui institutionnel et financier pour l’organisation d’une tournée nationale de sensibilisation auprès des populations en vue d’une élection présidentielle apaisée.Cet appui s’inscrit dans le cadre du Programme élections apaisées, initié par le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté. Ce Programme prévoit plusieurs activités de sensibilisation avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Ce soutien a été matérialisé, jeudi, par la remise d’un chèque de 5 millions de francs CFA au cours d’une cérémonie tenue au cabinet de la ministre Mariatou Koné, représentée par son chef de cabinet le professeur Kouamé N’guessan.

 » Notre rencontre de ce jour se situe dans la dynamique de la campagne d’apaisement des cœurs…. Les victimes connaissent mieux que quiconque les violences électorales, elles sont bien placées pour en parler et inviter nos compatriotes à la non-violence quel que soit l’enjeu des scrutins. » a dit le chef de cabinet.

Recevant le chèque de 5 millions de francs CFA, M Lassina Kanté, Président de la COVICI a promis le démarrage rapide de cette caravane.

« Dès ce samedi (24 octobre), nous lancerons la caravane dans la commune de Port-bouet avant de mettre le cap sur les villes de l’intérieur du pays pour appeler toutes les couches sociales à l’apaisement », a-t-il expliqué.

« Zéro mort/ Zéro blessé/Zéro dégât matériel », est le slogan de cette campagne de sensibilisation pour des élections apaisées lancée le 28 février 2020 à Arrah (Centre-est), par la ministre Mariatou Koné.

Présidentielle ivoirienne: Bédié et Affi refusent la main tendue du gouvernement

Les candidats à la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, qui demandent à la Cedeao de continuer sa médiation dans la crise liée au processus électoral, ont maintenu jeudi leur mot d’ordre de « désobéissance civile pour le retrait de la candidature de Alassane Ouattara », refusant ainsi la main tendue du gouvernement ivoirien, dans une déclaration conjointe. »Les candidats Bédié et Affi maintiennent leur mot d’ordre de désobéissance pour le retrait de la candidature anticonstitutionnelle et illégale de Alassane Ouattara », a déclaré à la presse Kakou Guikahué, directeur principal de campagne de M. Bédié, au nom des deux personnalités politiques.

M. Guikahué a fait savoir que « MM. Bédié et Affi demandent à la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) de continuer de jouer son rôle de facilitation et de médiation dans le conflit ». 

« La Cedeao devrait jouer un rôle de facilitation et non d’observateur », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que ces deux candidats de l’opposition « réitèrent leur demande de médiation internationale dans le conflit ivoirien ».

L’organisation régionale, dira-t-il, « se trompent dans son analyse de la situation en Côte d’Ivoire, en feignant d’ignorer les problèmes réels relatifs à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 qui ne peut se tenir à la date échue sous la forme actuelle ».

 Il a fait observer que « le cadre de discussion était en cours de facilitation quand le ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation invita les partis politiques de l’opposition à une rencontre présidée par le Premier ministre ».

A ce « dialogue politique » auquel les membres de la délégation des candidats Bédié et Affi ont refusé de participer, M. Guikahué a rapporté qu’ils étaient « surpris » que des membres de la Cedeao aient participé. 

« Ces candidats de l’opposition s’étonnement que le général Francis Behanzin, commissaire chargé des Affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao et l’ambassadeur Babacar Carlos M’baye,  représentant résident de la Cedeao en Côte d’Ivoire aient pu assister à une rencontre du gouvernement en qualité d’observateurs », a-t-il poursuivi.  

M. Guikahué a relevé que le ministre ivoirien de l’Administration et de la décentralisation, a avancé qu’ au cours de la rencontre avec la ministre des Affaires étrangères du Ghana, cheffe  de délégation de la récente mission de la Cedeao, « les candidats Bédié et Affi auraient formulé comme demande la restructuration de la CEI (Commission électorale indépendante) avec un poste supplémentaire pour l’opposition et un poste de vice-président pour le Pdci ».

« Cette affirmation erronée est une manipulation des échanges de la rencontre du 18 octobre 2020 au cours de laquelle les candidats Bédié et Affi n’ont en aucun moment formulé une telle demande », a indiqué M. Guikahué, secrétaire exécutif en chef du  Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). 

Les candidats Bédié et Affi « ne se reconnaissent nullement dans cette affirmation du gouvernement qui ne reflètent en rien les discussions avec la délégation ministérielle de la Cedeao », a déclaré M. Guikahué. 

Le mot d’ordre de la désobéissance civile,  avait été lancé par M. Bédié et endossé par l’ensemble des leaders de l’opposition, face au « blocage de la situation et le refus du pouvoir de dialoguer ».  

M. Bédié est le candidat du Pdci, alors que l’ancien Premier ministre Affi Nguessan est le candidat du Front populaire ivoirien  (FPI), le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. 

Mercredi, le gouvernement ivoirien a notamment marqué son accord pour octroyer un poste de vice-président au Pdci à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), mais également pour réajuster les CEI locales.  

Côte d’Ivoire: sortie de la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon

Quelque 195 étudiants dont 121 filles constituant la première promotion du Centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), une école d’excellence de formation en Bâtiment et Travaux publics ( BTP), et en hôtellerie, ont reçu jeudi à Abidjan, leurs diplômes de fin de formation lors d’une cérémonie solennelle présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.Ces impétrants issus de 21 filières dont 12 en hôtellerie tourisme et restauration et 09 en BTP ont été baptisés « Promotion de l’amitié Ivoiro-Marocaine» avec pour parrain Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume du Maroc en Côte d’Ivoire. Selon  Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, cet établissement permet de mettre à la disposition du secteur productif, des ressources humaines qualifiées pour accompagner la transformation structurelle de l’économie ivoirienne.Par ailleurs, il a annoncé à cette occasion,  l’octroi d’une vingtaine de bourses d’études à des étudiants de cette école d’excellence pour aller poursuivre leurs formations au Maroc.« Nous ne ménagerons pas nos efforts pour vous faire bénéficier constamment de renforcement de capacités afin que votre établissement demeure un centre d’excellence et une référence », a promis Dr Kouassi à la direction de cette école.Poursuivant, il s’est félicité de l’excellence de la coopération Ivoiro-Marocaine « qui ne cesse de se renforcer » et  grâce à laquelle ce centre a été créé.« Vous repartez d’ici avec une meilleure version de vous-mêmes. Continuez de travailler et de vous améliorer. Car c’est parmi vous que doivent sortir nos champions nationaux », a dit Dr Kouassi aux impétrants. De son avis, « l’avenir de notre pays, c’est la formation professionnelle» qui est la « solution durable pour le problème de l’emploi».Avant lui, Fofié Koffi, le directeur de la formation professionnelle initiale, a indiqué que cette école a été créée avec l’objectif  d’améliorer l’accès des jeunes à la formation professionnelle.De son côté,  Abdelmalek Kettani, l’ambassadeur du royaume chérifien en Côte d’Ivoire, a estimé que les filières de formation de cet établissement d’excellence permettront aux jeunes de « trouver leurs places rapidement sur le marché de l’emploi ». D’un coût global de 3,6 milliards FCFA,  le Centre  multisectoriel Mohamed VI de Yopougon, offert par la Fondation Mohamed VI pour le développement durable,  est une école publique d’excellence de l’enseignement professionnel qui a été inaugurée le 27 novembre 2017.L’établissement qui a ouvert ses portes le 04 janvier 2018,  a une capacité de 1000 apprenants à terme avec  12 filières en hôtellerie, tourisme et restauration,  et 09 en BTP.

Côte d’Ivoire: départ des élèves en congés de Toussaint vendredi, à une semaine de la présidentielle

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a annoncé jeudi un réaménagement de la date des congés de Toussaint, qui débute le vendredi 23 octobre 2020, à une semaine de la présidentielle du 31 octobre 2020.Suite à une modification de la période de congés de Toussaint pour l’année scolaire 2020-2021, la date de départ a été fixée au vendredi 23 octobre 2020 après les cours de l’après-midi et la date de retour le 9 novembre 2020.

Ce réaménagement de la période des congés de Toussaint par le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, vise à libérer les établissements scolaires dont certains sont retenus comme centres de vote lors de la présidentielle.   

Les cours dans plusieurs établissements scolaires du pays étaient perturbés ces derniers jours à la suite d’un mot d’ordre de l’opposition qui a appelé à la désobéissance civile et à « empêcher » les opérations du processus électoral. 

La relation euro-méditerranéenne au centre des entretiens entre le ministre marocain des AE et son homologue espagnole

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu par vidéoconférence, jeudi, avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, Mme Arancha Gonzalez Laya, annonce-t-on à Rabat.Partant de l’excellence des relations entre les maisons royales des deux pays et la régularité des échanges entre les deux Souverains, les deux ministres ont souligné l’impact exemplaire de cette relation sur les rapports bilatéraux.

Ils ont convenu d’œuvrer ensemble à la mise en œuvre effective du Partenariat stratégique global conclu à l’occasion de la visite royale.

Cet entretien a été l’occasion d’aborder les questions bilatérales particulièrement la gestion du Covid-19 et du Post-Covid-19. L’accent a été mis sur les échéances

futures, notamment la visites des responsables marocain en Espagne et des responsables espagnols au Maroc, mais surtout la réunion de haut-niveau prévue au Maroc la mi-décembre prochain.

En matière économique, l’accent a été mis sur la dynamisation des échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, en favorisant une meilleure synergie entre les opérateurs économiques de part et d’autre, en leur permettant de promouvoir des projets d’investissement dans des secteurs porteurs notamment dans le contexte Post-Covid.

Concernant la relation Maroc-UE : les deux Ministres ont échangé sur les moyens à même de donner sur un élan substantiel à la nouvelle étape de la relation Maroc/UE.

La relation euro- méditerranéenne était au centre des discussions, à la lumière de l’organisation par l’Espagne du 25ème anniversaire du processus de Barcelone, le 26 et 27 novembre. A ce titre, ils ont échangé sur les moyens à même de donner une orientation renouvelée à la relation entre les deux rives de la Méditerranée.

Des questions régionales ont été au menu à l’instar de la situation en Afrique et particulièrement au sahel et les deux Ministres ont échangé sur le succès du Dialogue de Bouznika et son impact sur une solution politique globale à la crise en Libye.

Signature de trois accords de coopération entre le Maroc et la République centrafricaine

Le Maroc et la République centrafricaine (RCA) ont signé, jeudi à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.Signés par le ministre marocain des Affaires étrangères,  M. Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, actuellement en visite de travail dans le Royaume, ces accords de coopération visent notamment à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre les deux pays.

Le premier accord a pour objectif de fixer le cadre d’échange et de collaboration dans le domaine de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. En vertu de cet accord, les deux parties conviennent de coopérer et de s’entraider dans les domaines ayant trait, notamment, à l’assistance technique, la formation professionnelle, la promotion du partenariat et au renforcement des capacités.  

Le deuxième texte est un protocole d’accord qui définit le cadre de coopération entre la République centrafricaine et le Royaume du Maroc dans le domaine de la santé publique. Cette coopération va se concrétiser à travers l’échange d’expériences dans les différents domaines de la santé et par le biais des programmes d’exécution convenus entre les deux parties. L’accord prévoit également d’encourager la coopération entre les établissements hospitaliers et sanitaires des deux pays.  

Le troisième accord de coopération est relatif au domaine du tourisme et permettra aux deux parties de prendre les mesures nécessaires pour favoriser et renforcer les échanges touristiques entre les deux pays. Il vise également à promouvoir la coopération entre leurs organismes centraux du tourisme, entre leurs établissements nationaux du tourisme et du transport, ainsi qu’entre les agences et associations professionnelles du tourisme.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue marocain, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en République centrafricaine, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Mme Baïpo-Temon a également saisi cette occasion pour saluer le soutien multiforme apporté par le Royaume à la RCA, notamment dans le cadre de programmes sécuritaires avec la présence d’un contingent marocain au sein de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RCA (Minusca), des domaines humanitaire et économique (réhabilitation de l’hôpital, reprise de la desserte de Bangui par la Royal Air Maroc dans les prochains jours), des offres de bourses et de formations aux étudiants centrafricains et la tenue des instances de consultations à fréquences régulières.

Elle a également salué le soutien du Maroc à la RCA au sein du Conseil de sécurité (CS) à travers la configuration de la RCA pour la paix auprès des Nations unies.

De con côté, M. Bourita a souligné, à cet effet, que ces accords « viennent renforcer le cadre juridique de nos relations », notant que « l’objectif est de travailler sur la mise en œuvre de l’ensemble des accords signés d’abord lors de la mission mixte et complétés par les accords d’aujourd’hui ».

La ministre centrafricaine des AE en visite au Maroc, porteuse d’un message du président centrafricain au Roi Mohammed VI

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, jeudi à Rabat, son homologue centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon, porteuse d’un message du président de la République centrafricaine (RCA), Faustin Archange Touadéra, au Roi Mohammed VI.Les deux ministres se sont entretenus, à cette occasion, des moyens de renforcer les relations de coopération et de partenariat entre le Maroc et la RCA dans plusieurs domaines. 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, Mme Baïpo-Temon a salué les actions multiples et variées du Souverain marocain au plan diplomatique, politique et économique qui ont placé le Maroc au-devant de la scène africaine et internationale.

La cheffe de la diplomatie centrafricaine a fait part, à cette occasion, de la gratitude du gouvernement et peuple centrafricains quant à l’intérêt constant que le Maroc porte à la situation en RCA, soulignant qu’au plan de la coopération bilatérale, « le Royaume est compté parmi les partenaires privilégiés de la RCA ».

Au terme de leurs entretiens, les deux responsables ont procédé à la signature de trois accords de coopération touchant aux secteurs de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, de la santé et du tourisme.  Ces accords de coopération visent essentiellement à renforcer le partenariat et promouvoir l’échange d’expériences entre le Maroc et la RCA.

Nigeria: les manifestations sanglantes se poursuivent, Buhari muet

La répression par l’armée des manifestations contre les violences policières au Nigeria a causé une dizaine de morts alors que la population attend toujours la sortie officielle du président Muhammadu Buhari.La mobilisation des jeunes a atteint son paroxysme mardi dernier. Selon Amnesty international, les forces de l’ordre ont ouvert le feu et tué au moins 12 personnes, sans compter des centaines de blessés. Les autorités confirment pour leur part la mort de plusieurs personnes sans avancer de chiffres, pendant que les images des violences sont devenues virales.

Les manifestations ont pris de l’ampleur depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, sa capitale fédérale. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid. 

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS), incriminée dans les exactions, a été dissoute depuis lors par le gouvernement. Mais cette mesure n’a pas réussi à calmer la furie des manifestants. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays pour contrer les violentes manifestations, a été renouvelé mercredi de 72 heures. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Selon un éditorial du Monde, le soulèvement de la jeunesse urbaine se nourrit de « l’exaspération après un confinement anti-Covid-19 levé cet été, mais qui a asphyxié l’économie » de la première puissance économique du continent africain.

Le Nigéria est considéré comme l’un des pays les plus inégalitaires du continent. En mai 2017, un rapport d’Oxfam International a révélé que la richesse combinée de cinq plus riches Nigérians, soit 29,9 milliards de dollars, pourrait mettre fin à la pauvreté extrême dans le pays.

Réélu en février 2019 pour un second mandat, le président Buhari inquiète beaucoup de ses compatriotes à cause de son mutisme sur la situation que traverse le pays. Toutefois, le porte-parole de la présidence, Femi Adesina, a lancé un appel au calme, annonçant dans la foulée la mise en place d’un panel et un comité de justice dans plusieurs États de la Fédération. 

Ces instances auront pour mission d’apporter des réponses judicaires concrètes et rapides à la problématique des violences policières, fortement condamnées à l’international.

Outre les stars nigérianes de football Victor Osimhen et Odion Ighalo, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à « la fin des brutalités et des abus policiers » là où le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné la répression sanglante de la manifestation.

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a également publié hier mercredi un communiqué pour demander au « président Buhari et à l’armée nigériane de cesser sa répression contre les manifestants au Nigeria, qui a déjà causé de nombreux morts ».

Le Maroc et l’Inde soulignent la nécessité de relancer la coopération post-Covid dans tous les domaines

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, ont eu jeudi un entretien en visioconférence, annonce-t-on à Rabat.Au début de cet entretien, les deux parties se sont réjouis de l’important élan et de la grande dynamique qui ont été insufflés aux relations bilatérales depuis la visite historique du Roi Mohammed VI, en Inde, en octobre 2015, et sa rencontre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, au cours de laquelle ils ont notamment convenu de hisser le niveau de ces relations à un Partenariat stratégique.

La nouvelle dimension prise par les relations maroco-indiennes illustre ainsi la politique royale éclairée visant la diversification et l’élargissement des partenariats stratégiques du Royaume, qui englobent désormais de grands pays comme l’Inde.

Le ministre indien a noté avec grande satisfaction la réalisation de 27 visites bilatérales au niveau ministériel, ainsi que la signature d’une quarantaine d’Accords et MoUs ces cinq dernières années.

Les deux ministres ont procédé à un échange constructif et profond des points de vue sur l’agenda bilatéral, tout en soulignant la nécessité de relancer la coopération post-Covid entre les deux pays dans tous les domaines.

Ils ont insisté sur l’importance de poursuivre le renforcement du cadre juridique bilatéral et d’intensifier l’échange de visites des délégations économiques.

A cet effet, le ministre marocain a lancé un appel à l’endroit des opérateurs économiques indiens, les incitant à tirer profit des opportunités d’investissement offertes par le Royaume et à promouvoir le transfert technologique et du savoir-faire.  

Les deux responsables gouvernementaux ont, par ailleurs, convenu de tenir la 7ème session de la Commission mixte de coopération et la 5ème session des consultations politiques bilatérales dans un avenir proche.

Les parties marocaine et indienne ont salué la coopération fructueuse en matière de sécurité alimentaire, notamment dans le domaine des fertilisants, visant à assurer le bien-être de leurs populations respectives.

Rwanda : Une ancienne ministre de l’Education condamnée pour corruption

Une ancienne ministre de l’Education du Rwanda a été reconnue coupable et condamnée pour corruption, a rapporté APA mercredi.Le Dr Daphrose Gahakwa, qui a également été nommée à la tête de plusieurs agences gouvernementales, dont le Rwanda Agriculture Board (RAB), a été accusée de corruption puis renvoyée pendant 30 jours, a confirmé à APA une source judiciaire.

Le Dr Gahakwa a été accusée d’abus d’autorité à la tête du Rwanda Agriculture Board (RAB), de détournement de fonds et de favoritisme. Elle a également été accusée de mauvaise utilisation des ressources publiques et d’abus de pouvoir pour avoir frauduleusement attribué un appel d’offres, pendant qu’elle était à la tête du Rwanda Agriculture Board.

Le tribunal a décidé de la renvoyer après que l’accusation l’a épinglée la semaine dernière pour l’attribution frauduleuse d’un appel d’offres par lequel, en 2016, elle a attribué un marché d’irrigation de 800 millions de francs rwandais (810 000 dollars US) à son gendre. Selon l’accusation, le mari de l’ancienne ministre, Pierre Rudakemwa Gahakwa, faisait partie des consultants principaux qui ont également été embauchés pour superviser la mise en œuvre du projet d’irrigation.

L’accusation a déclaré que Mme Gahakwa avait signé cet appel d’offres à un moment où l’institution éprouvait des difficultés financières. A l’époque, l’ancienne ministre expliquait que le service des achats avait lancé l’appel d’offres avant son entrée en fonction et qu’elle l’avait signé sans savoir que c’était son gendre qui avait remporté l’appel d’offres.

Elle a également déclaré que son bureau avait même consulté le ministère de la Justice avant l’approbation de l’appel d’offres. Lors du verdict qui a été prononcé en l’absence de Mme Gahakwa, le juge a rejeté sa demande et a décidé de la renvoyer pendant 30 jours, affirmant que ses arguments n’étaient pas convaincants.

Covid-19 : La Chine suspend les vols d’Ethiopian Airlines vers Shanghai

Ethiopian Airlines a reçu l’ordre de l’organisme de réglementation de l’aviation civile en Chine de suspendre les vols d’Addis-Abeba à destination de Shanghai afin de prévenir l’importation de cas de Covid-19.Un total de cinq passagers sur le vol du 6 octobre de la capitale éthiopienne à Shanghai, ainsi que dix passagers sur son vol du 13 octobre, ont été testés positifs au nouveau coronavirus, remplissant les conditions d’une suspension de l’itinéraire de vol, selon à l’Administration de l’aviation civile de Chine.

Conformément à la politique d’ajustement des vols internationaux annoncée le 4 juin, l’administration a publié sa directive dite “Disjoncteur” et annoncé que la suspension de cinq semaines commencera lundi.

Les compagnies aériennes ont annoncé mercredi avoir reçu un avis des autorités chinoises concernant la suspension du vol, comme l’a rapporté Ethiopian Broadcasting Corporation (public). En outre, la compagnie aérienne a déclaré que la décision avait été prise après que des passagers chinois (dont le nombre n’a pas été précisé) à destination de Shanghai, ont été testés positifs à la Covid-19.

Ethiopian Airlines demande aux passagers de présenter des résultats de test de Covid-19 négatifs. La compagnie aérienne a déclaré que les passagers testés positifs à l’aéroport de Shanghai avaient présenté un résultat de test négatif de « l’hôpital général de la route de la soie ».

L’hôpital général de la Route de la soie est un hôpital appartenant à des Chinois dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba qui a été construit en 2017 dans ce qui semble être une poursuite de l’initiative chinoise “Belt and Road” Suite à ce développement, la compagnie aérienne éthiopienne a décidé de ne pas accepter les résultats des tests dudit hôpital.

Présidentielle: la gendarmerie ivoirienne appelle « au calme et à la retenue » suite à un conflit intercommunautaire à Dabou

Le commandant supérieur de la gendarmerie ivoirienne, le général de division Alexandre Apalo Touré, a appelé mercredi soir les populations de Dabou (à l’Ouest d’Abidjan) au « calme et à la retenue » à la suite d’un conflit intercommunautaire lié à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 en Côte d’Ivoire, dans un communiqué.Le général de division Alexandre Apalo, commandant supérieur de la gendarmerie nationale, s’est rendu à Dabou, ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan, « pour appeler toutes les parties à la retenue et au calme » suite aux différentes échauffourées qui ont prévalues, du mardi 20 au mercredi 21 octobre 2020, dans la localité.

Au cours de sa présence à Dabou dans la soirée du mercredi 21 octobre 2020, de 17h à 21h  (GMT, heure locale), le commandant supérieur de la gendarmerie nationale a eu notamment différents échanges avec les communautés Malinké et les autochtones Adjoukrou.

Après avoir écouté les différentes parties, l’officier supérieur a invité ces différentes communautés « au calme et à la retenue » et les a exhortés à réinstaurer le climat de paix et du parfait vivre ensemble connu dans le Leboutou en particulier.

Il les a en outre invité à faire preuve de « sagesse et de maturité » afin d’éviter tout conflit dont les conséquences sont désastreuses pour toute la nation, tout en leur demandant de ne pas « se fier aux rumeurs distillées intentionnellement sur les réseaux sociaux pour inciter les différentes communautés à se méfier désormais l’une de l’autre ».

 Le commandant supérieur de la gendarmerie dès son arrivée a « réussi à ramener les différents belligérants à la table du dialogue pour des échanges productifs, notamment à Dabou et à Debrimou », poursuit le texte.

Des heurts sont signalés dans plusieurs localités du pays suite à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition,  qui demande à ses partisans d' »empêcher » l’opération du processus électoral, pour amener le gouvernement à discuter sur des points de désaccord avant le scrutin. 

RCA : Amnesty dénonce la liberté des individus auteurs de crimes

Amnesty International a dénoncé dans un nouveau rapport reçu jeudi à APA la liberté de certains chefs de guerre auteurs de « terrifiantes violations et atteintes aux droits humains » en République centrafricaine.Selon l’ONG des droits de l’homme, de nombreuses personnes « ont soif de procès » dans ce pays d’Afrique centrale. En effet, il est reproché à plusieurs groupes armés et individus des crimes de droit international, notamment des meurtres et des violences sexuelles commis au cours des décennies de conflit en RCA. Malgré quelques enquêtes et procès ces dernières années, Amnesty note qu’ils n’ont toujours pas été déférés à la justice deux ans après l’inauguration de la Cour pénale spéciale du pays (CPS).

Ainsi dans le rapport intitulé « République centrafricaine. Au procès, ces chefs de guerre ont baissé la tête. La difficile quête de justice », Amnesty International montre que le travail de la CPS a été entravé par des insuffisances concernant l’opérationnalisation de la Cour et un manque de transparence, et que le système judiciaire de la RCA n’a pas la capacité de faire face à l’ampleur de ces violations. Il attire également l’attention sur les efforts qui doivent encore être fournis pour garantir l’équité des procès devant les tribunaux ordinaires et devant la CPS.

« Ce sont les civils qui ont été les principales victimes des vagues de violence et conflits armés qui se sont succédé depuis 2002 en RCA. Des milliers d’entre eux ont été tués, violés, et plus d’un demi-million de personnes sont toujours déplacées », a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, soulignant que « l’impunité est un affront aux victimes et un blanc-seing accordé aux criminels ».

« L’inauguration de la CPS a représenté une lueur d’espoir pour les victimes, mais les progrès sont lents. Dix affaires sont en cours d’instruction, et la CPS a refusé de divulguer l’identité des 21 personnes arrêtées à l’issue des investigations qu’elle a menées, sans expliquer ce qui motive ce refus », a-t-elle ajouté.

La CPS est un tribunal hybride qui bénéficie du soutien de l’ONU et qui a pour mission d’enquêter et de mener des poursuites judiciaires, sur une période de cinq ans renouvelable, sur les crimes de droit international et les autres graves violations des droits humains perpétrés en RCA depuis janvier 2003. Elle a été instaurée par une loi en juin 2015 et inaugurée le 22 octobre 2018. Son mandat est complémentaire de celui de la CPI et de ceux des tribunaux ordinaires de la RCA.

Selon Mme Daoud, le système judiciaire de la RCA « manque cruellement de ressources » alors que des groupes armés, y compris des ex-Séléka et des anti-Balaka, continuent d’attaquer régulièrement des civils. « Il est évident que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour mettre fin au cycle de l’impunité qui continue de causer tant de souffrances », a-t-elle appelé.

Af’Sud : Un grand « prophète » arrêté pour blanchiment d’argent

Shepherd Bushiri, un chef religieux né au Malawi et son épouse Mary ont comparu mercredi devant un tribunal de première instance de Pretoria après leur arrestation pour fraude présumée et blanchiment d’argent d’une valeur de six millions de dollars américains, a indiqué la police.Mary Bushiri a été arrêtée à son domicile, tandis que son mari a été appréhendé mardi après qu’il a apparemment tenté d’échapper à une arrestation, selon la police.

Bushiri, populairement connu sous le nom de Major One ou Prophet Bushiri, s’est ensuite rendu au poste de police de Silverton à Pretoria après l’arrestation de sa femme, a ajouté la police.

Le couple, qui roule sur l’or dirige le Rassemblement chrétien éclairé (ECG), une congrégation évangélique très populaire qui compte des milliers d’adeptes en Afrique du Sud – notamment dans sa base de Pretoria – et dans d’autres pays d’Afrique australe.

Ce n’est pas la première fois que le jeune couple a enfreint la loi, car ils attendent toujours d’être jugés pour des accusations similaires qui leur ont été faites l’année dernière. Ils ont retrouvé la liberté après avoir payé une caution de 6.000 dollars.

Des milliers de partisans étaient au tribunal lors de la comparution du couple mercredi. « Nous sommes ici pour soutenir notre prophète Major One, qui est le seul prophète au monde ». Avant d’ajouter : « C’est un homme de Dieu. Je crois et j’espère qu’il n’est pas coupable. Il est victime du complot du soi-disant diable”, a déclaré l’un de ses partisans. Il a ajouté: « Il n’y a aucun moyen qu’ils puissent l’abattre parce que notre Dieu est vivant et que nous n’avons pas peur ».

Bushiri serait un multimillionnaire avec des missions d’ECG dans les Amériques, en Australie et en Afrique, en plus de financer des entreprises agricoles au Soudan du Sud et de fournir de la nourriture aux Africains dans le besoin en utilisant la branche caritative de son organisation (ECG).

Lorsqu’il ne vole pas dans son jet privé, il remplit le stade FNB de 90.000 places de Soweto, avec ses partisans lors des croisades annuelles nocturnes.

Le Rwanda et Shelter Afrique signent un accord sur le logement

Shelter Afrique, le financier panafricain du développement du logement a signé un accord avec le Rwanda Social Security Board pour renforcer le développement de logements abordables à grande échelle à Kinyinya, dans la banlieue de Kigali, a indiqué un communiqué officiel publié mercredi dans la capitale rwandaise.La société a déclaré que le protocole d’accord qu’elle a signé avec l’agence gouvernementale rwandaise devrait renforcer son mandat de fourniture de logements décents et abordables dans le pays grâce à un projet de 10.000 logements intégrés et durables à grande échelle à Kigali.

Shelter Afrique est une structure appartenant à 44 gouvernements africains, à la Banque africaine de développement (BAD) et à l’Africa Reinsurance Company.

Les rapports indiquent que la pénurie de logements est un défi social majeur, en particulier dans les grands centres urbains d’Afrique, imputable au coût élevé des terrains, des matériaux de construction et du manque de méthodes de financement innovantes.

La demande croissante de logements à Kigali et dans d’autres grandes villes a exercé des pressions sur les villes voisines où cette offre de services est entravée par l’indisponibilité de terrains viabilisés, a-t-il déclaré.

Le projet devrait coûter environ 400 millions de dollars, dont la TDB a approuvé une facilité d’un montant de 150 millions de dollars à Shelter Afrique pour soutenir les deux premières phases.

Le PCA de Shelter Afrique, Steve Mainda, a déclaré que cette signature faisait partie de ses objectifs stratégiques 2019-2023, qui se concentrent sur la réalisation des deux impacts de développement sur tous les projets de logement à grande échelle, afin de réaliser la création de valeur pour les actionnaires.

« En tant que Conseil d’administration, nous nous engageons à faire en sorte que la société remplisse son mandat de fournir des logements abordables à travers l’Afrique en adoptant des partenariats public-privé viables, tel que le projet de logement Kinyinya Park Estate », a déclaré Mainda.

Le projet sera exécuté en cinq phases sur trois à quatre ans, comprenant 10.000 appartements abordables et 200 unités de points de vente, y compris des écoles, des magasins et des installations commerciales pour le compte du Conseil rwandais de la sécurité sociale (RSSB).

Présidentielle guinéenne et politique à la Une des journaux Sénégal

Les quotidiens sénégalais, parvenus à APA ce jeudi, traitent d’une diversité de sujets allant des tensions postélectorales en Guinée à la politique.Vox Populi dans sa livraison du jour parle de « violents heurts et des morts en Guinée ». Alors que le gouvernement annonce un bilan de neuf (9) personnes tuées, Cellou Dalein Diallo en dénombre seize (16). Les Etats Unis hausse le ton et appelle à « garantir l’exactitude et la transparence appropriée dans la publication des résultats »

La Tribune évoque de son coté un bilan de douze (12) manifestants tués et un policier. Pendant ce temps, le président sortant Alpha Condé « calme le jeu » et se dit prêt en cas de victoire à « ouvrir le dialogue et disponible à travailler avec tous les Guinéens ».

Walf Quotidien charge Alpha Condé qui « déroule la stratégie du chaos ». Le journal estime que « lentement mais sûrement Condé et son bras armé la Ceni sont en train de fabriquer des résultats électronique ».

L’Observateur n’est pas en reste et parle d’une « journée de violences à Conakry et Dakar ». Le journal informe que les pro-Dalein ont été gazés par la police à Dakar lors d’une manifestation devant l’ambassade de la Guinée au Sénégal. Ces manifestants n’ont qu’une « seule préoccupation en tête: le départ immédiat de Alpha Condé de la tête de la Guinée Conakry »

Vox Populi signale que les « manifestations se prolongent à Dakar » avec la prise d’assaut de l’ambassade de la Guinée par les partisans de Cellou Dalein Diallo. De « violents affrontements et des blessés ont été enregistrés » renseigne le journal. L’ambassadeur a même était « extirpé » par les éléments de l’unité d’élite de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

En politique, Sud Quotidien informe que le « report des (élections) locales se précise ». Le journal évoque comme raison : « le retard dans le lancement de l’audit du fichier et l’évaluation du processus électoral ».

Le Quotidien a ouvert ses colonnes à Thierno Lô, PCA du Sen TER et président de la coalition Aldiana. Dans une interview, le responsable de la mouvance présidentielle indique que, « Macky Sall fait son second et dernier mandat » à la tête pays. L’ancien Ministre sous Abdoulaye Wade, égratigne aussi l’actuel Ministre des Transports Terrestres, Me Oumar Youm qui s’est « planté à deux reprises sur la livraison du Ter ».

L’Observateur réserve une place à l’économie avec la question de la dette publique. Le journal soutient que le Sénégal risque de dépasser le seuil d’endettement de 70% autorisé dans l’espace Uemoa. « Avec un encours estimé à 56,6% en fin décembre 2019 et une autorisation d’emprunt de plus 1300 milliards, le montant de la dette publique risque d’atteindre les 10 000 milliards ».

Le front social risque d’être en ebullition selon le journal L’AS qui annonce un dialogue de sourd entre la CNTS/FC et le Ministre du Travail Samba Sy. En « ordre de bataille », le journal informe que  « la CNTS/FC déclare la guerre à Samba Sy », qui selon elle fait preuve « d’ostracisme, (de) mépris, d’impartialité et de refus d’audience » à leur égard.

En Sport, Stades se penche sur les débuts prometteurs de Edouard Mendy avec les Blues. Le journal souligne qu’avec « deux clean-sheets en trois matchs » le portier des Lions a été « intronisé gardien numéro 1 à Chelsea ».

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Guinée Bissau, la crise de l’écosystème de santé au Maroc et le projet de loi de finances-2021.+Le Matin+ rapporte que le gouvernement de la République de Guinée-Bissau réitère son soutien à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, a indiqué la ministre des Affaires étrangères et des Communautés de la Guinée-Bissau, Mme Suzi Carla Barbosa, en visite de travail au Maroc.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, la ministre bissau-guinéenne a fait part également de l’appui de son pays aux efforts des Nations-unies pour parvenir à une solution durable au différend sur le Sahara marocain.

« Le Maroc peut compter sur le soutien du gouvernement bissau-guinéen au sein des instances internationales et africaines, dont la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », a affirmé Mme Carla Barbosa, qui s’est félicitée de l’excellence des relations d’amitié et de coopération unissant les deux pays.

+L’Opinion+ estime qu’en dépit des assurances du ministère de la Santé sur les taux d’occupation des lits, les services de réanimation sont au bout de leurs capacités, relevant que le bilan des décès à cause du Coronavirus ne cesse de s’alourdir pour franchir la barre des 3000 cas.

Le peu d’égards accordé par les gouvernements successifs à la santé publique démontre avec la pandémie du Covid l’apogée de ses conséquences désastreuses, constate le quotidien, soulignant que cette réalité a engendré un système de santé à bout de souffle qui ne rassure pas les malades, dont une partie préfère l’automédication plutôt que d’aller à l’hôpital

Au lieu de mettre tous les moyens pour venir en aide à l’hôpital public, le gouvernement promet 1500 postes supplémentaires pour la Santé dans son prochain budget, déplore-t-il, notant qu’il s’agit d’une démarche peu sérieuse qui cache mal la frilosité comptable de l’Exécutif.

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’à travers le projet de loi de Finances 2021 et les dispositions proposées pour la relance de l’économie, le gouvernement apporte des solutions qu’il estime être les plus appropriées tout en tenant compte de ses contraintes aussi bien budgétaires que sociales voire politiques.

Les élus ont le devoir, pour leur part, d’enrichir et d’améliorer les solutions pour l’intérêt général loin des calculs partisans, relève le journal, notant qu’à travers la deuxième Chambre, ce sont également les acteurs sociaux et professionnels, tels que les syndicats et la CGEM, qui se trouvent associés à cet exercice collectif dans une conjoncture périlleuse.

2021 sera une année électorale par excellence avec des législatives, des professionnelles et des communales, souligne-t-il, ajoutant qu’au même titre que tous les autres acteurs, voire plus, le citoyen lambda sera lui aussi responsable et comptable de la réussite ou de l’échec à travers sa participation et ses choix qui seront déterminants dans la trajectoire des années à venir.