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Maroc : Pas de prière de l’Aid Al Adha dans les mosquées et les moussalas

La prière de l’Aid Al Adha n’aura pas lieu dans les mosquées et les moussalas et ce pour limiter la propagation de la Covid-19, a annoncé vendredi le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques.Dans un communiqué, le ministère rappelle aux citoyens que la prévention contre le nouveau coronavirus ne permet pas l’accomplissement de la prière de l’Aid Al Adha dans les moussalas et les mosquées, que cette prière peut être accomplie à domicile et que le prêche n’est pas une condition.

Le temps de la prière commence une demi-heure après le lever du soleil jusqu’à midi, a ajouté la même source.

A ce jour, le Maroc enregistre 18.834 cas confirmés au Covid-19, dont 299 décès et 16.100 patients guéris de la maladie.

Maroc : Explosion des cas de coronavirus avec un total record de 570 nouvelles contaminations

Le Maroc a enregistré, ce vendredi, un nombre record de nouvelles contaminations avec 570 cas en 24 heures, portant ainsi le bilan à 18.834 cas confirmés au coronavirus, selon le ministère de la Santé.La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en tête en terme du nombre des cas enregistré aujourd’hui avec 207 cas, suivie de Casablanca-Settat (206), Fès-Meknès (80), Rabat-Salé-Kénitra (24 cas), Marrakech-Safi (21 cas), l’Oriental (23), Dakhla-Oued Eddahab (5 cas), Drâa-Tafilalet (2 cas), Souss-Massa (1 cas) et Laâyoune-Sakia El Hamra (1 cas).

Selon le ministère, 484 nouveaux cas sur les 570 (85%) ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 13.215 cas contacts sont toujours sous surveillance médicale.

Sept nouveaux décès ont été enregistrés, portant le cumul à 299 décès et le taux de létalité à 1,6%. Pour ce qui est des patients rétablis, ils sont au nombre de 228 nouvelles guérisons ont été annoncées, soit un total de 16.100 guérisons et un taux de rémission de 85,5%.

Le nombre de cas actifs grimpe à 2.435 cas, dont 46 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Covid-19: l’Af’Sud va enquêter sur des détournements de fonds (Ramaphosa)

Les Sud-Africains, notamment les employés du gouvernement, qui auraient détourné des fonds destinés à faciliter le travail d’endiguement de la pandémie de coronavirus feront l’objet d’une enquête et seront poursuivis, a ordonné le président Cyril Ramaphosa.Lors d’une allocution télévisée jeudi soir sur les stratégies du gouvernement pour gérer la pandémie de Covid-19, le président Ramaphosa a déclaré qu’une unité d’enquête a été mise en place pour enquêter sur toutes les allégations de corruption liées aux fonds Covid-19 que le gouvernement a alloués à diverses organisations.

 « Afin d’accélérer et de renforcer le processus de lutte contre la corruption, j’ai signé une proclamation autorisant l’Unité spéciale d’enquête (SIU) à enquêter sur toute pratique illégale ou inappropriée dans l’acquisition de biens, de travaux et de services pendant ou en rapport avec l’état de catastrophe nationale dans toute institution publique », a déclaré M. Ramaphosa.

 A cet égard, la SIU et d’autres organes de l’Etat tels que le Centre de renseignement financier, l’unité de police spécialisée, les Hawks, et l’Autorité nationale de poursuite travailleront ensemble sur cette affaire », a-t-il ajouté.

 Le président a déclaré que les enquêtes sur la distribution de fournitures alimentaires, les subventions d’aide sociale, l’achat d’équipements de protection personnelle et d’autres fournitures médicales, et les fonds utilisés dans le cadre du programme spécial Covid-19 ont déjà commencé.

 « Nous sommes déterminés à ce que chaque cas de corruption présumée fasse l’objet d’une enquête minutieuse, à ce que les responsables d’actes répréhensibles soient poursuivis et à ce que tous les fonds publics volés ou surévalués soient récupérés », a déclaré M. Ramaphosa. 

 Bien qu’aucun chiffre précis n’ait été dévoilé par le président, on estime que des millions de dollars ont été dépensés pour lutter contre la Covid-19 depuis le début de la pandémie dans le pays en mars 2020.

Sénégal: pour un appui financier au centre des opérations d’urgence sanitaire

Le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS) doit être doté de ressources financières conséquentes lui permettant de mieux organiser la riposte contre les épidémies, plaide son Directeur, Dr Abdoulaye Bousso.« Si on n’avait pas l’appui des partenaires, on allait fermer le COUS. Les 50 millions f cfa qui lui sont alloués, c’est pour le fonctionnement. On ne peut absolument rien faire sans des ressources. Il y a vraiment urgence à pouvoir disposer de fonds nécessaires. Aujourd’hui nous sommes capables de nous déployer un peu partout dans le pays parce qu’il y a des partenaires », a dit Dr Bousso.

Il prenait part à un webinaire organisé par l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV), en partenariat avec Enda Santé et « Open Society Initiative for West Africa » (OSIWA) sur le thème : « Financement pérenne de la santé face à une crise sanitaire ».

Poursuivant, le Directeur du COUS a estimé qu’il est important de disposer de ressources financières capables de riposter contre toutes les épidémies. Car, a-t-il dit, « nous devons être en mesure d’avoir ces fonds. Donc, j’insiste sur le financement de la prévention. Parce que cela nous permet d’être plus efficace et plus performant au moment de la riposte ».

Il a rappelé que les ressources du COUS sont passées de 75 millions à 51 millions entre 2017 et 2020.

Pour le Dr Youssoupha Ndiaye, Directeur de la Planification de la recherche et des statistiques (DPRS) du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), il y aura toujours des urgences sanitaires, d’où la nécessité, à son avis, « d’avoir une planification et des ressources financières », de « prioriser les ressources de l’État » et de mettre en place « une ligne budgétaire » permettant de mener des « ripostes rapides contre les épidémies ».

Suffisant pour qu’il plaide pour « un fonds d’urgence dans la Loi de finances initiale (LFI) ».

Ultime hommage de la Nation ivoirienne à l’ex-PM Seydou Diarra avant son inhumation

La Nation ivoirienne a rendu vendredi un ultime hommage à feu Seydou Elimane Diarra, l’ancien premier ministre avant son inhumation au cours d’une cérémonie sobre à la Primature à Abidjan en présence du chef de l’État Alassane Ouattara, des présidents d’institutions, des parents et amis de l’illustre disparu. Dans une oraison funèbre, le ministre ivoirien des Affaires Étrangères Ally Coulibaly, a relevé les qualités humaines et intellectuelles de l’ancien premier ministre. « Il a répondu à tous les appels de la Nation et du destin. Premier ministre, Seydou Diarra était un homme de consensus. C’était un homme sans attache politique. Il ne représentait personne, mais connaissait tout le monde », a dit M. Coulibaly. 

Selon lui, l’ex-premier ministre était un « homme de devoir  qui a contribué à humaniser la scène politique » en Côte d’Ivoire. Avant lui, Maître Adama Camara, un ancien collaborateur de l’illustre disparu, a dit dans un témoignage qu’il était un « trait-d’union» entre les différentes chapelles politiques en Côte d’Ivoire. 

« Celui qui nous quitte, était un homme généreux. Il avait à coeur le désir de réconcilier les ivoiriens. Celui que nous pleurons aujourd’hui était un humaniste accompli, réservé et discret qui parlait peu», a fait savoir M. Camara. 

Après ces témoignages et des honneurs militaires, le président Alassane Ouattara a remis le drapeau national à Josiane Diarra, l’épouse de l’ex-premier ministre, pour lui témoigner la reconnaissance de la Nation pour les services rendus par son époux. La remise de la dépouille de l’illustre disparu à sa famille a clôturé cette cérémonie qui est le dernier hommage de la Côte d’Ivoire à feu Seydou Diarra dont l’inhumation est prévue ce vendredi après-midi à Abidjan  dans la « stricte intimité familiale ». 

L’ancien Premier ministre ivoirien Seydou Elimane Diarra est décédé le 19 juillet dernier dans une clinique d’Abidjan Cocody à l’âge de 86 ans. Ingénieur agronome de formation et diplomate, feu Seydou Diarra a été pour la première fois premier ministre en 2000 sous la transition militaire du général Robert Guéi et pour la deuxième fois en 2003 après les accords politiques de Linas Marcoussis jusqu’en 2005 où il a quitté la primature. 

Dans sa longue et riche carrière, feu Seydou Elimane  Diarra a  reçu plusieurs distinctions en Côte d’Ivoire dont celle de Grand-croix de l’ordre national de la République de Côte d’Ivoire, l’ordre le plus élevé du pays.

Décès de l’ancien président tanzanien, Benjamin Nkapa

La Tanzanie est en deuil après la décès, hier jeudi, de l’ancien président Benjamin Nkapa à l’âge de 81 ans, a appris APA vendredi.Nkapa, qui a dirigé la Tanzanie pendant dix ans après les premières élections multipartites du pays en 1995, est décédé dans un hôpital de Dar es-Salaam. Sa mort survient huit mois après la publication de son autobiographie « My Life, My Purpose ». 

Nkapa fut à l’origine de réformes qui ont finalement amené son pays au libéralisme économique après des décennies de politiques socialistes remontant à l’époque du leader de l’indépendance, Julius Nyerere. 

Troisième président de la Tanzanie de 1995 à 2005, il a succédé à Ali Hassan Mwinyi qui a poursuivi les doctrines du socialisme économique de Nyerere. 

Cet ancien diplomate a reçu les éloges de la Banque mondiale pour l’efficacité du régime de recouvrement des impôts de son gouvernement et pour les mesures d’austérité qui ont incité les bailleurs de fonds à annuler une grande partie de la dette extérieure du pays. 

Cependant, son gouvernement a été vivement critiqué pour son approche autoritaire, surtout après la mort par balles de manifestants sur l’île de Pemba en 2001. Il a admis dans son autobiographie que cet incident pourrait être la seule tache de son mandat présidentiel. 

Des accusations de corruption et de népotisme ont pesé sur sa vie de retraité en relation avec une mine de charbon dans les hautes terres du sud de la Tanzanie dont il se serait « indûment approprié », lui et son ministre des Finances de l’époque, Daniel Yona, sans les procédures adéquates.

Covid-19: le port du masque désormais obligatoire en Gambie

Les autorités en Gambie ont rendu le port du masque obligatoire en public à partir de ce vendredi 24 juillet, alors que le pays connaît une recrudescence des cas de coronavirus.Les cas de coronavirus en Gambie ont grimpé pour atteindre 146 infections depuis que le premier porteur du virus a été signalé en mars dernier. Depuis, le pays compte 5 morts et 57 guérisons.

Le gouvernement, qui a instauré l’état d’urgence plus de trois fois au cours des trois derniers mois, a déclaré que le port du masque est désormais obligatoire pour se protéger et protéger les autres membres du public d’une éventuelle contamination. Les autorités sanitaires ont averti qu’une amende de 500 dalasis sera appliquée aux contrevenants de cette mesure.

Outre les masques chirurgicaux importés, des masques de fabrication artisanale en tissu sont déjà en vente pour 50 dalasis par des particuliers qui profitent de la situation pour faire des affaires.

Au cours des premiers jours qui ont suivi l’annonce du premier cas de Covid-19 en Gambie, il y a eu une ruée folle vers les masques faciaux, mais cet enthousiasme s’est vite dissipé car les cas de coronavirus étaient restés peu nombreux.

Quatre mois plus tard, le taux de contamination du virus s’est accéléré, les travailleurs de la santé et les journalistes étant pris dans les dernières vagues d’infectios, d’où la demande des autorités sanitaires de porter des masques.

Alors que la croisade du gouvernement contre le taux d’infection locale s’intensifie, un avion-cargo Antonov est arrivé avec 10 ambulances bien équipées qui seront utilisées pour les soins intensifs (ICU) et le travail médical vital sur les patients atteints de Covid-19.

Par ailleurs, la Turquie a envoyé un petit avion-ambulance pour évacuer un de ses citoyens gravement malade de la Covid-19.

Santé et politique au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc en faveur des pays africains, la réforme du champ politique et les enseignements de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Revenant sur les efforts déployés par le Maroc en faveur des pays africains, +Assahraa Al Maghribiya+ souligne que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a rendu hommage à l’initiative du Roi Mohammed VI portant sur l’envoi d’aides médicales à plusieurs pays africains en vue de soutenir leurs efforts dans la lutte contre la pandémie du Covid-19.

A Addis-Abeba, le Royaume a insisté sur l’impératif d’un soutien financier et technique constant au Centre Africain pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC-Africa), poursuit le journal, notant que le Maroc a également appelé à la création d’une plateforme d’expertise africaine pour accompagner les États de l’UA dans leur politique de contrôle et de prévention des épidémies.

+L’Opinion+ rappelle que le parti de l’Istiqlal (PI) avait appelé à une refonte nécessaire de la loi électorale, préalable indispensable à toute volonté de réforme politique. Le PI a été rejoint en cela par les deux autres principales formations de l’opposition (PAM, PPS) qui, en dépit de légères divergences sur des points de détail, ont décidé d’élaborer un mémorandum commun et tripartite pour la réforme du champ politique et de la loi électorale, ajoute le quotidien.

«Maintenant que le cap est tracé, reste à passer à l’action», conclut-il.

Sur un autre registre, Aujourd’hui le Maroc estime que la crise sanitaire et économique, qui dure depuis quelques mois au Maroc, devrait permettre une meilleure connaissance de la situation socio-économique des familles marocaines, notant que les autorités de tutelle devraient tirer les conclusions qui s’imposent.

La réponse des autorités du pays a évidemment été bien étudiée puisque des aides ont été distribuées aux familles les plus touchées, note le journal, faisant savoir que la mise en place du fonds spécial de lutte contre la Covid-19 a constitué une solution adéquate aux contraintes rencontrées au niveau financier et économique.

«Cela dit, la pandémie sévit toujours à l’échelle planétaire et le virus circule encore dans les villes marocaines. La réponse à la fois sur le plan sanitaire et économique doit également s’adapter», fait-il observer.

La médiation de la crise malienne au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la médiation de chefs d’Etat de la Cedeao à Bamako pour le règlement de la crise sociopolitique malienne.Le Quotidien parle d’«échec » de la médiation entre  IBK et Imam Dicko parce que « chacun fait le malien ». Vox Populi précise que la médiation « bute » sur les exigences du M5 de l’imam Dicko.

Ainsi un sommet extraordinaire est « prévu lundi » après la médiation des chefs d’Etat de la Cedeao au Mali, fait savoir le quotidien national Le Soleil.

Macky Sall était à Bamako jeudi avec quatre homologues pour « faire en sorte que la stabilité revienne au Mali et dans toute la sous-région ». « La Cedeao existe pour protéger tous les peuples de la communauté », soutient le Ghanéen Nana Akufo Addo.

Par ailleurs, le chef d’Etat sénégalais précise dans Le Quotidien que « nous ne sommes pas au Mali pour imposer une voie ».

Sur un autre sujet, Vox Populi soutient que « 38,7% des Sénégalais sont pauvres », citant une enquête de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur l’incidence de pauvreté individuelle entre 2018 et 2019.

Dans un langage terre à terre, EnQuête note que « 38 Sénégalais sur 100 vivent avec moins de 1000 FCFA par jour ».

Face aux rumeurs de remaniement ministériel, le journal note que le gouvernement d’union nationale est « une mauvaise idée », reprenant par là les idées de politologues et observateurs qui estiment que la situation actuelle « ne nécessite » pas un gouvernement élargi. Ce serait d’ailleurs « politiquement suicidaire pour l’opposition », selon Dr Maurice Dione.

L’AS donne « les raisons d’une reculade de l’Etat » dans le non-respect des accords signés avec le Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) qui poursuit sa grève.

A une semaine de la fête de Tabaski, le journal fait savoir aussi que « les prix des denrées flambent » même si Le Soleil note que « 151.000 moutons (sont) déjà recensés à Dakar ».

Sur le coronavirus, L’Observateur rapporte des « témoignages inédits » de soignants qui font « face à la cruauté de la mort ». Si la sage-femme Tacko Basse a « sombré dans la dépression », le médecin Ibrahima Fall était « dévasté » tandis que son collègue Oumar Samb a « pleuré comme un môme ».

Pendant ce temps, L’AS rapporte une « explosion des cas communautaires (qui) fait peur à Kédougou », dans le Sénégal oriental.

L’Observateur revient sur le litige foncier opposant Ndingler à l’hommes d’affaires Babacar Ngom, avec un focus sur la trajectoire d’Abdoulaye Galgor Dione, « symbole de la résistance » de ce village. Il fut lutteur et soutien de Macky Sall, a trouvé le journal dans son « histoire jamais racontée ».

Par ailleurs la « vraie bataille » de Ndingler est aujourd’hui « la restitution définitive des terres », estime Dr Robane Faye, coordonnateur du comité de suivi.

Libération titre sur « ce que dit le tribunal arbitral » sous l’égide de la CNUDCI à propos de l’affaire Bibo Bourgi et l’Etat du Sénégal. En effet, le Sénégal est « condamné à verser 148 milliards mais le paiement ne sera exigible qu’en cas d’exécution forcée de l’arrêt de la CREI qui réclamait le même montant à Bibo ».

En football, Stades et Record titrent sur la finale de la Coupe de France opposant ce soir le PSG à Saint-Etienne. Les quotidiens sportifs s’attendent à un deuxième doublé coupe-championnat du milieu sénégalais de Paris, Idrissa Gana Guèye. En 2011, il avait réalisé la même performance avec Lille avant de s’envoler en Angleterre.

Dans ce pays, son compatriote Famara Diédhiou se sent « heureux et fier » en Championship où son club Bristol City l’a élu meilleur joueur de la saison, selon Stades.

Les députés ivoiriens ajustent en Commission le Code des investissements

La Commission économique et financière de l’Assemblée nationale ivoirienne a adopté jeudi à la majorité une ordonnance ajustant le Code des investissements qui consacre un crédit d’impôt à toute firme étrangère qui ouvre son capital aux nationaux.Le ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, a expliqué dans son exposé des motifs que ce réajustement intervient en raison de « certaines insuffisances de forme et de fond qui méritent d’être corrigés».

Les secteurs d’activités éligibles aux avantages de ce Code des investissements sont classés en deux catégories : la catégorie 1 (secteurs agriculture, agro-industrie, santé et hôtellerie) et la catégorie 2 (les secteurs d’activités ne relevant pas de la catégorie 1).

Les entreprises agréées au titre de la création d’activités bénéficient pour la réalisation de leur programme d’investissement des avantages en phase d’implantation et d’exploitation, tandis que celles agréées au titre de développement d’activités bénéficient des avantages en phase d’exploitation.   

Le régime d’agrément est applicable aux investissements réalisés au titre de la création ou du développement d’activités. Pour les grandes entreprises, le seuil minimum d’investissement est fixé à 200 millions de FCfa, hors TVA et hors fonds de roulement.

Pour les Petites et moyennes entreprises (PME), le seuil minimum d’investissement est de 50 millions de Fcfa, hors TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et hors fonds de roulement. En outre, pour les grands centres commerciaux, le seuil est de 10 milliards Fcfa (zone A) et 5 milliards Fcfa (zone B et C).

L’article 23 énonce un crédit d’impôt de 2% accordé à l’investisseur qui opère dans des secteurs d’activités, définis en Conseil des ministres, et qui ouvre son capital social à 34% à des investisseurs nationaux. Cette part ne peut être revue à la baisse durant une période de 10 ans maximum.

Dans les secteurs de l’hôtellerie et de la santé, éligible à la catégorie 1, l’entreprise qui réalise l’infrastructure immobilière bénéficie des avantages en phase d’implantation et uniquement l’exonération d’impôt sur le patrimoine foncier pendant la phase d’exploitation.

Les avantages accordés en phase d’implantation concernent l’exonération de droits de douane, à l’exception de la redevance statistique et des prélèvements communautaires et contentieux ; ainsi que la suspension temporaire de la TVA sur les acquisitions de biens, services et travaux assujettis.

Toutefois, l’exonération de droits de douane, la suspension temporaire ou l’exonération de la TVA portent sur des matériels et biens d’équipement et le premier lot des pièces de rechange acquis localement ou importés, ainsi que les services et travaux en Côte d’Ivoire ou à l’étranger.

Lorsque l’investisseur n’a pas pu réaliser, pour des motifs indépendants de sa volonté, l’intégralité de son projet, à l’issue de la durée initiale d’un an, il lui est accordé sur décision du Comité d’agrément un délai supplémentaire dont la durée ne peut excéder 24 mois.

M. Essis s’est félicité de ce dispositif qui permet aux entreprises d’avoir des coûts plus maîtrisés en termes de dépenses fiscales, tout en soulignant qu’il s’agit d’ajustement du contenu local pour permettre une augmentation plus importante de la participation des nationaux dans les capitaux des firmes.

Le Code des investissements réajusté permet par ailleurs la saisine la Cour d’arbitrage locale en termes de médiation pour trancher sur les litiges. Il s’est réjoui de ce que la réduction des seuils d’investissement favorise davantage des investissements massifs à l’intérieur du pays.

Il a relevé qu’il ne s’agit pas d’une remise en cause du Code des investissements de 2018, mais ce sont des ajustements qui ont été faits suite à un constat sur le terrain qui a été porté tant par le secteur privé que par le secteur public. Alors, il était important qu’il soit ajusté pour être plus efficace.

Une évaluation de ce Code des investissements est prévue en fin d’année pour cadrer le texte selon les priorités du gouvernement, surtout en cette période de crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 qui a touché l’économie du pays.

Démarrage à Abidjan d’une opération d’incinération de plus 300 tonnes de pesticides obsolètes

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka a lancé officiellement jeudi à Abidjan, une opération d’incinération de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés ( PODA) recensés sur l’ensemble du territoire ivoirien, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette activité s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des pesticides obsolètes ( PROGEP-CI)  initié par le gouvernement ivoirien et ses partenaires il y a quatre ans et dont l’enjeu est d’éliminer les pesticides périmés pour préserver l’environnement et la santé des populations en Côte d’Ivoire. 

« Le lancement de l’incinération de 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés témoigne de l’engagement du gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale de protéger l’environnement et la santé des populations contre les effets négatifs de ces déchets associés», a indiqué Pr Séka Séka lors de cette cérémonies énumérant les principaux résultats obtenus par le  PROGEP-CI.

Il a cité à cet effet, l’inventaire national des pesticides qui a permis de recenser dans le pays 329 tonnes de pesticides obsolètes et la mise en place d’un système de gestion intégrée des pesticides qui permet de suivre le pesticide le long de son cycle de vie. 

Poursuivant, Pr Séka Séka a annoncé une vaste campagne de sensibilisation sur « l’usage convenable » des pesticides. Il a conclu son adresse en assurant que cette opération d’incinération de pesticides obsolètes qui devrait s’achever en août prochain, « se fera selon les normes internationales et nationales requises». 

Avant lui,  Pr Kouadio Georges, le coordonnateur du PROGEP-CI a présenté les résultats obtenus par ce projet en quatre années d’exécution plaidant pour sa prorogation jusqu’en 2021. Selon lui, le PROGEP-CI a des enjeux environnementaux et de santé publique. 

Une visite de la société RMG Côte d’Ivoire, l’entreprise retenue par les autorités ivoiriennes pour détruire ces pesticides obsolètes avec des incinérateurs modernes et selon les normes internationales » a clôturé cette rencontre. La fin des  activités du PROGEP-CI est fixée au 30 octobre prochain.

 L’inventaire réalisé dans le cadre de ce projet en 2018 sur toute l’étendue du territoire ivoirien dans 4071 dépôt de pesticides,  rappelle-t-on, a permis de recenser dans le pays 329 tonnes de pesticides obsolètes et déchets associés.

Mali : statu quo dans le règlement de la crise sociopolitique

La médiation des cinq chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) achoppe sur le maintien d’Ibrahima Boubacar Keïta au pouvoir.A l’évidence, le désaccord entre le président malien et le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) est abyssal. La mission de haut niveau, menée par les présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria), s’en est rendue compte ce jeudi à Bamako. Car elle n’a pu pousser les différentes parties à trouver un terrain d’entente au terme d’une longue journée de pourparlers.

Malgré cet échec faisant écho à celui de la mission de médiation de la Cedeao conduite par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Jonathan, la sous-région n’abandonne pas le Mali à son sort puisqu’elle va tenir,  le 27 juillet prochain, un Sommet extraordinaire par visioconférence.

« J’espère qu’à l’issue de ce sommet des décisions fortes vont être prises par la Cedeao pour apporter une contribution à la mise en place d’une solution de sortie de crise », a déclaré le Nigérien Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Cedeao.

Sans fard, il a indiqué que « le départ du président IBK est une ligne rouge pour la Cedeao régie par un protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance (qui) prévoit qu’il n’y a pas de changement anticonstitutionnel du pouvoir ».

Si un accord n’a pas été entériné aujourd’hui, c’est parce que le M5-RFP, selon l’influent imam Mahmoud Dicko, a refusé qu’on lui « impose des solutions ». Les farouches membres de cette structure inédite ne veulent pas imaginer l’avenir de leur pays avec Ibrahima Boubacar Keïta à sa tête. 

Fragilisé par la contestation, le chef de l’Etat malien s’est laconiquement félicité, sur le compte Twitter de la Présidence de la République, « de la forte implication de l’organisation sous-régionale et de sa qualitative contribution au règlement de la crise sociopolitique ».

Au cours des dernières années, le leadership d’IBK s’est effrité à cause notamment de la crise sécuritaire dans le nord ou encore de heurts ethniques au centre. Mais les dernières élections législatives, tenues en mars et avril 2020, sont la goutte d’eau ayant fait déborder le vase. La Cour constitutionnelle est accusée par l’opposition d’avoir agi en faveur de 31 députés de la mouvance présidentielle.

Acculé, le président malien s’est résolu à dissoudre cette haute juridiction avant de demander la désignation d’autres membres par les autorités compétentes pour que « la Cour constitutionnelle reconstituée aide à trouver des solutions au contentieux (électoral) ».

Par la suite, la Mission de médiation de la Cedeao dirigée par Goodluck Jonathan a recommandé que « la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la Magistrature nomment chacun trois membres ». Cela permettrait à la Cour Constitutionnelle de réexaminer les résultats des élections législatives. 

Après la résolution du contentieux électoral, I’Assemblée nationale pourra, sur une base consensuelle, nommer ses trois membres pour compléter la formation de la nouvelle Cour Constitutionnelle.

La Cedeao avait également proposé la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale avec 50 % des membres provenant de la coalition au pouvoir, 30 % de l’opposition et 20 % de la société civile.

Tout compte fait, le chemin pour y arriver risque d’être long à moins que les différentes parties accordent enfin leurs violons.

Covid-19 : La BERD débourse près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc durant le 1er semestre 2020

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a déboursé  près de 300 millions d’euros en faveur du Maroc, durant le premier semestre 2020, contre plus de 110 millions de dollars en 2019, a indiqué l’institution bancaire qui vient de dresser le bilan de ses contributions pour soutenir les pays à faire face à la pandémie de la Covid-19.L’institution européenne a en effet « répondu avec rapidité aux besoins de liquidités du pays, aux prises avec les conséquences de la crise du coronavirus ».

Dans le détail, elle a ainsi apporté 145 millions d’euros en guise de soutien commercial et des facilités de financement aux PME ayant enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires et de leur rentabilité.

La Banque a également soutenu le programme du Royaume en faveur d’une économie verte. Il s’agit d’un programme d’investissement mené par la banque en vue de promouvoir le développement d’un secteur privé durable et inclusif dans 38 économies émergentes, et ce depuis l’Estonie jusqu’à l’Égypte, en passant par le Maroc et la Mongolie.

Le montant total des financements a dans ce sens dépassé les 5 milliards d’euros au cours des six premiers mois de 2020 contre 3,7 milliards accordés à la même période de l’année précédente.

A souligner que plus de 5 milliards d’euros ont été alloués par la BERD pour financer la réponse à la Covid-19 et à la reprise dans l’ensemble des régions d’opérations.

Pour rappel, la BERD a dévoilé en mars son Fonds de solidarité contre le coronavirus, consistant en une série de mesures adoptées pour répondre aux besoins immédiats des régions, tout en préparant le terrain pour une reprise vigoureuse une fois la pandémie terminée. Ce Fonds de solidarité propose notamment un cadre permettant aux clients actuels de la banque d’obtenir en urgence des liquidités et des fonds de roulement.

Crise malienne : mission de la dernière chance

Le peuple malien retient son souffle en attendant les résultats de la mission de haut niveau de cinq chefs d’État de la Cedeao.Ce jeudi 23 juillet fera date dans l’histoire politique du Mali. Durant cette journée où un soldat français de l’opération Barkhane a été tué dans des combats contre un groupe jihadiste, cinq présidents ouest-africains sont venus à Bamako pour essayer de faciliter un compromis entre le président Ibrahima Boubacar Keïta (IBK) et des constestaires réclamant sa démission. Il s’agit des présidents Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Mahamadou Issoufou (Niger), Nana Akufo-Addo (Ghana) et Muhammadu Buhari (Nigeria).

Leur arrivée en terre malienne intervient quelques jours après l’échec de la médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) conduite par l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan. Le président IBK et son Premier ministre Boubou Cissé ont accueilli leurs hôtes à l’aéroport Modibo Keïta de Bamako -Senou. Ces derniers ont aussitôt démarré un marathon au terme duquel ils voudraient obtenir un accord de sortie de crise.

Les cinq chefs d’État de la Cedeao se sont entretenus avec leur homolgue malien au palais Koulouba lors d’un déjeuner de travail. Ils ont également rencontré des membres du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) dans un hôtel de la capitale. Ce collectif hétérogène a organisé, ces dernières semaines, d’importantes manifestations pour renverser le régime d’IBK.

Président en exercice de la Cedeao, Mahamadou Issoufou a déclaré que « l’ennemi principal du Mali, et de manière générale des peuples du Sahel, c’est la pauvreté et le terrorisme ». Le chef d’État nigérien a souhaité que des solutions soient trouvées afin de « permettre au Mali de continuer son combat pour le développement économique et social ».

Le Sénégalais Macky Sall, dont le pays est frontalier avec le Mali, a souligné que c’est une « nécessité » pour les pays de l’Afrique de l’ouest d’être aux côtés du Mali en facilant la discussion entre toutes les parties concernées par le différend politique pour aboutir à « la paix ».

Un communiqué final, sanctionnant les négociations, sera lu par le président du Niger, Mahamadou Issoufou en fin de soirée.

Af’Sud : une manufacture exige la fin de l’interdiction de vente de cigarettes

La British American Tobacco (BAT), une manufacture de cigarettes a demandé jeudi la levée immédiate de l’interdiction de vente de cigarettes en Afrique du Sud, affirmant que le maintien de la mesure de confinement avait contraint les entreprises du secteur à recourir à des pratiques corruptives pour vendre leur produit.

Le gouvernement du président Cyril Ramaphosa, a cependant refusé la demande de la BAT, estimant que les produits du tabac et l’alcool, qui restent également interdits pendant le confinement, ont grandement contribué aux effets négatifs des patients atteints de la Covid-19.

Mais la BAT a insisté sur le fait qu’après 118 jours de confinement, « l’interdiction des ventes de produits du tabac a coûté à présent plus de 235 millions de dollars US en droits d’accise et des pertes d’emplois substantielles ».

Selon le plus grand fabricant de cigarettes du pays, cela s’est traduit par une perte quotidienne de deux millions de dollars américains en recettes fiscales.

Les affirmations de la BAT ont été suscitées par un rapport de l’Université de la province du Cap occidental affirmant que l’interdiction s’était révélée être une aubaine pour le marché noir, tout en apportant des avantages de santé publique négligeables.

Selon le même rapport, 93% des fumeurs du pays étaient toujours en mesure d’acheter des cigarettes – « ce qui signifie que des millions de transactions illégales ont lieu chaque jour à travers le pays ».

Il a ajouté : « le marché a été complètement repris par des fournisseurs de cigarettes illicites au détriment de fabricants respectueux des lois et règles fiscales, comme BAT, tandis que le fisc continue de perdre deux millions de dollars américains en taxes chaque jour ».

Alors que les auteurs du rapport ont appelé le gouvernement à remplacer l’interdiction par une augmentation considérable des taxes sur les produits du tabac, la BAT a déclaré que cela ferait simplement le jeu des commerçants illicites de cigarettes.

« Une hausse post-interdiction de la taxe d’accise cédera « définitivement » la majorité du marché de la cigarette à des criminels qui ne contribuent pas au fisc de ce pays », a ajouté la BAT.

Covid-19 : le Ghana promet la gratuité de l’électricité aux consommateurs

Le gouvernement ghanéen a annoncé aux consommateurs la gratuité de l’électricité pour les mois restants de l’année, dans le cadre du programme CARES (Programme d’atténuation du coronavirus et de revitalisation des entreprises).Le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori-Atta, qui a fait cette annonce jeudi au Parlement à Accra, a déclaré que tous les clients des lignes de vie bénéficieraient de l’électricité gratuite pour le reste de l’année.

 Ofori-Atta a déclaré aux législateurs que l’eau serait fournie gratuitement au cours des trois prochains mois et que ces programmes relèvent du programme gouvernemental de lutte contre le coronavirus et de revitalisation des entreprises (CARES).

 Selon le ministre, le programme CARES entraînera également la réduction de la taxe sur les services de communication (CST) qui va passer de 9% à 5% pour les six prochains mois.

 Selon les médias locaux, le ministre a confié au Parlement que le gouvernement établirait un mécanisme de garantie de deux milliards de cedi (GH ¢) pour soutenir tous les secteurs d’activité et le maintien de l’emploi. 

Les mêmes médias ont indiqué que ces programmes CARES annoncés par le ministre faisaient partie de la revue budgétaire à mi-parcours du ministre des Finances aux parlementaires, dans laquelle il expliquait qu’un investissement de 100 milliards de GH ¢ serait réalisé de 2021 à 2023 et que 70 milliards de GH ¢ proviendraient du secteur privé.

 Selon le ministre, ces mesures « permettront non seulement de survivre à cette pandémie, mais aussi de nous rétablir et de prospérer », ajoutant que « le gouvernement est en train de mener des actions de redressement et de revitalisation pour une durée de trois ans et demi ».

Plus de 10 000 travailleurs de la santé en Afrique infectés par la Covid-19

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde, jeudi, contre la menace que représente la Covid-19 pour les professionnels de la santé en Afrique où plus de 10 000 travailleurs de la santé dans les 40 pays qui ont signalé de telles infections ont été infectés par cette pandémie.Selon l’OMS, cette situation survient au moment où les cas de Covid-19 en Afrique semblent s’accélérer avec plus de 750 000 cas de Covid-19, et plus de 15 000 décès.

« L’augmentation du nombre de cas de COVID-19 en Afrique exerce une pression de plus en plus forte sur les services de santé de tout le continent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cela a des conséquences très réelles pour les personnes qui y travaillent, et il n’y a pas d’illustration plus frappante de ce phénomène que le nombre croissant d’infections chez les travailleurs de la santé. », a-t-elle poursuivi.

Jusqu’à présent, environ 10 % de tous les cas dans le monde concernent des travailleurs de la santé, bien qu’il y ait une grande différence entre les différents pays.

En Afrique, les informations sur les infections des travailleurs de la santé sont encore limitées, mais les données préliminaires montrent que ces infections représentent plus de 5 % des cas dans 14 pays d’Afrique subsaharienne seulement, et dans quatre de ces pays, les travailleurs de la santé représentent plus de 10 % de toutes les infections.

L’accès insuffisant aux équipements de protection individuelle ou la faiblesse des mesures de prévention et de contrôle des infections augmentent le risque d’infection des travailleurs de la santé.

L’augmentation de la demande mondiale d’équipements de protection ainsi que les restrictions mondiales sur les voyages ont provoqué des pénuries d’approvisionnement. Les travailleurs de la santé peuvent également être exposés à des patients qui ne présentent pas de signes de la maladie et qui se trouvent dans les structures de santé pour d’autres services.

Des risques peuvent également survenir lorsque le personnel de santé est réaffecté à la réponse à la Covid-19 sans avoir reçu un briefing adéquat, ou en raison d’une lourde charge de travail qui entraîne de la fatigue, de l’épuisement professionnel et peut-être une application insuffisante des procédures opérationnelles standard.

Dans de nombreux pays africains, les mesures de prévention et de contrôle des infections visant à prévenir les infections dans les structures de santé ne sont pas encore pleinement mises en œuvre. Lorsque l’OMS a évalué les cliniques et les hôpitaux du continent pour ces mesures, seuls 16 % des quelque 30 000 établissements étudiés ont obtenu un score d’évaluation supérieur à 75 %.

Il a été constaté que de nombreux établissements de santé ne disposaient pas de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre les principales mesures de prévention des infections ou pour éviter la surpopulation. Seuls 7,8 % (2213) disposaient de capacités d’isolement et seulement un tiers avait la capacité de trier les patients.

« Une infection parmi les travailleurs de la santé est une infection de trop », a déclaré la patronne de l’OMS en Afrique, Dr Moeti.

« Les médecins, le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé sont nos mères, nos frères et nos sœurs. Ils concourent à sauver des vies mises en danger par la Covid-19. Nous devons nous assurer qu’ils disposent du matériel, des compétences et des informations dont ils ont besoin pour assurer leur propre sécurité, celle de leurs patients et de leurs collègues. », a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l’épidémie, l’OMS travaille en étroite collaboration avec les ministères de la santé pour réduire les infections des travailleurs de la santé. L’Organisation a formé plus de 50 000 professionnels de la santé en Afrique à la prévention et au contrôle des infections, et prévoit d’en former plus de 200 000 autres.

 Elle fournit également des documents d’orientation et des lignes directrices sur les meilleures pratiques de soins et les schémas de traitement les plus récents.

L’OMS contribue également à pallier les insuffisances dans la fourniture d’équipements de protection individuelle.

Présentement, 41 millions d’équipements de protection individuelle sont prêts à être expédiés de Chine pour couvrir les besoins de 47 pays africains. Les expéditions pour une première vague de 23 pays africains devraient commencer ce week-end.

Grâce aux efforts concertés de l’OMS et de ses partenaires, certains pays africains ont réussi à réduire considérablement les infections parmi le personnel de santé. Par exemple, il y a deux mois, plus de 16 % des infections par Covid-19 en Sierra Leone concernaient des travailleurs de la santé.

Ce chiffre est aujourd’hui tombé à 9 %. La Côte d’Ivoire a réduit la proportion d’infections parmi les travailleurs de la santé de 6,1 % à 1,4 %. L’intensification des mesures de prévention et de contrôle des infections peut encore réduire les infections au sein du personnel de santé.

Covid-19 : l’Union européenne appuie le secteur privé sénégalais

La Banque européenne d’investissement (BEI), dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir alloué un prêt concessionnel de 49 milliards de FCFA à la République du Sénégal pour soutenir son secteur privé lourdement affecté par la pandémie du coronavirus.Ce financement, officialisé ce jour par M. Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération et M. Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement chargé des opérations en Afrique, représenté par Mme Irène Mingasson, Ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, vient en appui au mécanisme de financement de 200 milliards de FCFA mis en place par le Président Macky Sall, dans le cadre du Programme de résilience économique et sociale (Pres), souligne la note.

Cet appui soutiendra l’octroi de prêts par des institutions bancaires aux entreprises les plus touchées par la Covid-19. Il permettra, en outre, de mobiliser plus d’investissements du secteur privé, précise le document, ajoutant que ce financement bénéficiera d’une bonification d’intérêt apportée par l’Union européenne.

A travers cette action, note le communiqué, la BEI cible les entreprises les plus exposées à la pandémie notamment dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, du tourisme, de l’industrie manufacturière et du commerce de détail. L’institution financière contribue ainsi, selon les signataires du communiqué, à l’effort du Gouvernement du Sénégal dans sa stratégie d’appui au secteur privé pour faire face aux incertitudes et aux chocs résultants de la Covid-19.
Le Sénégal est le premier pays d’Afrique à bénéficier du dispositif de réponse accélérée à l’appui de la résilience économique mis en place par la BEI pour faire face à la pandémie de Covid-19, informe la note.

De nouveaux projets d’investissement dans la santé, y compris la chaîne d’approvisionnement et le soutien au secteur privé devraient être approuvés dans toute l’Afrique dans les semaines et mois à venir.
La BEI a promis plus de 6,7 milliards d’euros pour soutenir les investissements de la Covid-19 en dehors de l’UE. Cela comprend un soutien accéléré pour aider les partenaires publics et privés à réagir immédiatement à l’impact sanitaire, social et économique de la Covid-19.

Présidentielle 2020: le Rhdp désigne son candidat le 29 juillet, Ouattara réclamé

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, tient le 29 juillet 2020 un Conseil politique dans un contexte où le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est appelé par les militants à revoir sa décision et à briguer un troisième mandat présidentiel.Cette réunion du 29 juillet 2020 marquera « le sacre » des différents appels au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Rhdp, à se porter candidat pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a annoncé Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rhdp. 

M. Bictogo s’exprimait lors d’une rencontre avec les délégués départementaux, sous-préfectoraux et communaux du Rhdp, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. Ces délégués ont via des applaudissements nourris donné leur accord pour que M. Ouattara porte le flambeau du parti. 

A travers cet appel à candidature, les bases du Rhdp veulent « faire triompher la mémoire » de Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre défunt, désigné candidat le 12 mars 2020, et qui a tiré sa révérence le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque, après un Conseil des ministres. 

« Vous savez, le président (du Rhdp Alassane Ouattara), ce qu’ il ne sait pas faire, c’est trahir la base », a dit M. Adama Bictogo, annonçant de manière voilée les couleurs pour l’approbation du chef de l’Etat suite aux appels des instances du parti à se représenter pour la présidentielle du 31 octobre 2020.

Après le décès de M. Gon Coulibaly, « dans la douleur, nous étions en train de scruter l’avenir pour les élections du 31 octobre 2020», a fait savoir le directeur exécutif du Rhdp, qui avait déclaré, il y a quelques jours, que M. Ouattara est le candidat qui peut battre Henri Konan Bédié.

« Nous allons lui demander de revisiter l’annonce qu’ il a faite le 5 mars 2020 à Yamoussoukro », devant le congrès, regroupant les sénateurs et les députés. M. Ouattara avait renoncé à un troisième mandat et assuré promouvoir une nouvelle génération dans la gestion des affaires du pays. 

Pour gagner ces joutes électorales, le Rhdp compte sortir sa plus grosse artillerie. Les cadres et la base estiment que M. Ouattara peut défaire, à cette élection présidentielle, Henri Konan Bédié, unique candidat au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).  

Cet appel des délégués départementaux, sous-préfectoraux et communaux, suivi par celui des structures spécialisées, qui ont également soutenu la candidature de M. Ouattara, intervient après un engagement à cette même cause des élus du Rhdp et des 75 coordonnateurs régionaux de la formation. 

A l’ordre du jour, la direction exécutive et les militants, ont évoqué la question de parrainage citoyen qui a d’ailleurs démarré le 16 juillet 2020 et qui devrait durer sur 45 jours. Les bases du Rhdp ont assuré aller au-delà des quotas requis par le Code électoral.  

Pour la jeunesse du Rhdp, la candidature de M. Ouattara serait « rassurante et salutaire » surtout que « la Constitution ne lui interdit pas un troisième mandat ». La jeunesse féminine et professionnelle, elle, voit en M. Ouattara « une boussole » et un candidat sûr pour ces joutes électorales.   

Afrique subsaharienne: 4,6 milliards de dollars de l’IFC pour le secteur privé

La Société financière internationale (IFC) a investi, entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020, 4,6 milliards de dollars en faveur d’entreprises privées en Afrique subsaharienne, rapporte un communiqué de l’institution parvenu ce jeudi à APA.Ce montant est supérieur aux engagements atteints au cours de l’exercice 2019, qui étaient ressortis à 4,1 milliards de dollars, et ce, malgré les difficultés opérationnelles causées par la pandémie, souligne la note, ajoutant que ces investissements ont porté sur les secteurs de la santé, de l’agro-industrie, de l’énergie solaire, du financement du logement et des infrastructures, ainsi que sur le financement des PME.

Les pays en situation de fragilité et de conflit ont été les principaux bénéficiaires de ces fonds. L’IFC y ayant engagé plus de 1,2 milliard de dollars du montant total.

Cet appui de la Société financière internationale s’inscrit dans le cadre global d’un investissement de 5,6 milliards de dollars en soutien au développement du secteur privé en Afrique et au Moyen-Orient.

Ainsi, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où la pandémie a provoqué une baisse de la production pétrolière, des recettes touristiques et des transferts d’argents, IFC a investi plus d’un milliard de dollars pour soutenir la construction d’hôpitaux et de cliniques en Iraq, en Jordanie, en Égypte et au Maroc.

En plus de ces investissements, poursuit la note, l’appui de l’IFC au Moyen-Orient et en Afrique a pris la forme de services-conseil, dont le montant s’est chiffré à plus de 590 millions de dollars répartis sur quelque 376 projets destinés à améliorer l’environnement des affaires et les politiques d’investissement, tout en mettant en avant et en créant de nouveaux marchés dans des secteurs prioritaires. Sur l’ensemble de ces projets, 45 % se sont évertués à améliorer l’égalité entre les femmes et les hommes.

Plus généralement, les activités d’investissement et de conseil aux entreprises de IFC au Moyen-Orient et en Afrique ont notamment permis d’étendre l’accès des petites entreprises aux financements, de mieux relier les petits agriculteurs aux marchés, de remédier aux perturbations des chaînes d’approvisionnement causées par la pandémie et d’accroître l’accès à l’électricité et à des sources d’énergie renouvelable, conclut le document.

Afrique de l’ouest : l’Uemoa au chevet de l’agriculture et de l’élevage

Le Programme de recherche sur les secteurs agricoles prioritaires (PreFAP) de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa) a permis d’améliorer la productivité et la compétitivité de cinq (05) filières agricoles stratégiques pour la sécurité alimentaire dans les huit pays de l’union douanière, souligne un rapport de l’institution rendu public mercredi.Grâce au PreFAP, « les secteurs ouest-africains du coton, du maïs, de l’élevage, de l’aquaculture et de la volaille sont plus compétitifs et offrent aux petits exploitants agricoles des revenus plus élevés aujourd’hui qu’il y a quelques années », note le document.

Financé à hauteur de 1,5 milliard de FCFA, le PreFAP a été mis en œuvre par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) sur une période de cinq ans (2014-2019). Il a permis à quelque « 8 546 ménages, dont vingt-trois pour cent de femmes, d’améliorer leur situation grâce à l’adoption d’innovations éprouvées diffusées par le CORAF et les partenaires nationaux des instituts de recherche ».

Le projet a par ailleurs permis la mise en place de « quinze plateformes d’innovation » dans les huit pays de la zone monétaire. Ces espaces virtuels sont des « lieux d’échange, d’apprentissage, de partage et d’adoption informels de technologies, d’innovations et de meilleures pratiques agricoles entre les principaux acteurs de la chaîne alimentaire d’une communauté donnée ».

« La plupart des technologies générées tout au long du projet y ont été diffusées », informe le document. 

Outre l’amélioration des revenus, le projet a permis de renforcer les liens sociaux entre des tribus auparavant antagonistes, souligne le document, avant d’ajouter que 25 étudiants, dont 36 % de femmes, ont également obtenu des masters et des doctorats grâce au PreFAP.

Ce dernier est structuré en trois grandes composantes que sont l’amélioration de l’accès au financement des acteurs du maillon commercialisation de la filière maïs (AMAFINE) ; la valorisation des tiges de coton en panneaux de particules (VATICOPP) et la valorisation des ressources génétiques animales et de l’aquaculture locale (PROGEVAL). 

Le premier programme a été mis en œuvre au Bénin, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Le Bénin, le Mali et le Togo ont bénéficié du projet VATICOPP. Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Niger et le Sénégal pour le projet PROGEVAL.

Tous les huit pays de l’UEMOA ont bénéficié de ce projet qui vise à contribuer à la mise en œuvre de la Politique Agricole de l’Union (PAU). 

«Cet investissement a considérablement renforcé la résilience et les moyens de subsistance des bénéficiaires dans la communauté de l’UEMOA», s’est félicité le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Abdou Tenkouano.

« Pour nous, ces résultats répondent de manière significative aux attentes qui étaient les nôtres lorsque nous signions cette convention avec le CORAF, en 2014, en collaboration avec l’ensemble des Systèmes Nationaux de Recherches Agricoles (SNRA) des Etats membres de notre Union », s’est réjoui de son côté le Président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima.

Maroc: Les musées rouvrent leurs portes lundi prochain

Les espaces muséaux au Maroc vont rouvrir leurs portes devant le public lundi prochain, a annoncé la Fondation nationale des musées.« Après plusieurs semaines à repenser l’accès aux espaces et à préparer une programmation culturelle mettant en avant les collections nationales, les musées sont prêts à accueillir le public en lui offrant une expérience muséale sécurisée », souligne la Fondation dans un communiqué.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les mesures sanitaires visant à protéger la santé des visiteurs et du personnel ont été mises en place. La Fondation appelle ainsi à réserver les places par téléphone avant la visite, dans la mesure où un nombre limité de visiteurs sera admis et ce, pour s’assurer du respect de la distanciation sociale requise.

A l’arrivée, les visiteurs doivent être munis de leur masque et un agent prendra la température avant de permettre l’accès aux espaces, et que des distributeurs de gel hydroalcoolique sans contact seront mis à disposition des visiteurs à l’entrée des musées.

Pendant la visite, les espaces des musées seront fléchés pour définir le sens de la visite, afin d’éviter le croisement des visiteurs et respecter la distanciation physique d’un mètre.

Quand aux gestes barrières, la Fondation explique que les consignes sanitaires vont être rappelées dans les différents musées à l’aide de panneaux d’information et la mise en place d’une fréquence de nettoyage accrue des espaces, des surfaces et des appareils électroniques.

Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Lutte contre la Covid-19: la société civile ivoirienne déploie des agents sensibilisateurs dans le pays

La Convention de la société civile ivoirienne a lancé mercredi un plan d’action de lutte contre la pandémie de la Covid-19, consistant à déployer des agents sensibilisateurs et des observateurs de l’organisation, à Abidjan et à l’intérieur du pays.La cérémonie officielle de déploiement de ces agents et observateurs de la société civile, s’est déroulée au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), à Abidjan, en présence de plusieurs responsables d’organisations socio-professionnelles.

Le parrain de l’évènement, Faman Touré, le président de la CCI-CI, s’est félicité de cette initiative, faisant observer qu’ « on a l’impression que la maladie n’existe pas pour certains », au regard de quelques comportements. Or, le pays enregistre plus de 14 000 cas de personnes infectées.

Il a, au nom de la CCI-CI, offert pour le démarrage du plan de riposte de la société civile, 1 000 masques, huit sceaux, un carton de savon et des gels hydro alcooliques. Des accessoires devant permettre de freiner la contamination de la Covid-19.

Le représentant du ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Emmanuel Tanni, a fait remarquer que la Covid-19 gagne du terrain dans le monde et en Côte d’Ivoire, appelant tous à respecter les mesures barrières, car cela y va aussi dans le sens de sauver l’économie.

Plusieurs acteurs de couches socio-professionnelles ont été impliqués dans cette sensibilisation, qui vise des milliers de personnes à l’échelle nationale. Le coordonnateur des gares routières, Adama Touré, a assuré que son organisation s’activera dans cette campagne.

Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la société civile ivoirienne, a assuré que la faîtière, avec ses représentations dans les 31 régions et les deux Districts autonomes du pays, touchera une masse critique aux fins de casser la chaîne de contamination de la Covid-19.

L’Union européenne (UE) est un partenaire de ce plan d’actions de riposte contre la Covid-19, ainsi que le C2D (Contrat de désendettement) qui a déjà octroyé à l’Etat de Côte d’Ivoire 20 milliards Fcfa pour l’édification de sa stratégie de lutte contre la pandémie.

La représentante de l’UE à cette cérémonie, Delphine Van Lands, a indiqué que ce partenariat intervient dans le cadre de l’accord de partenariat économique intérimaire en la Côte d’Ivoire et l’Institution.

Cet élément (plan d’action de riposte) constitue une série d’activités prévue dans les 40 projets mis en place grâce à l’appui technique de la convention de la société civile ivoirienne. L’UE est d’ailleurs le principal marché investisseur étranger de la Côte d’Ivoire.

Sensibilisation à Abidjan sur les droits des filles en matière de santé sexuelle pendant la Covid-19

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) de concert avec ses partenaires dont l’Association ivoirienne pour le bien-être familiale ( AIBEF), a organisé mercredi à Abidjan un panel animé par des jeunes pour sensibiliser sur les droits des femmes et des filles en matière de santé sexuelle et reproductive pendant la pandémie de la Covid-19.Cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la 34è édition de la Journée mondiale de la population (JMP),  a pour objectif d’informer et d’éclairer les gouvernants, les décideurs et les populations ainsi que l’ensemble des acteurs au développement sur la nécessité de sensibiliser à la santé et aux droits des femmes et des filles en cette période de Covid-19.

Ainsi, ce panel qui avait pour thème: «Covid-19, comment protéger la santé et les droits des femmes en la situation actuelle », a été animé par quatre jeunes acteurs de la promotion des droits de la femme dont Euphrasie Coulibaly Kambou et N’Guessan Amany Philippe, respectivement présidente du réseau des jeunes ambassadeurs pour la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes et chargé de communication du Mouvement d’actions des jeunes de l’AIBEF.

« Les droits à la santé sexuelle des jeunes filles n’étaient pas totalement respectés même avant la Covid-19 », a fait remarquer M. N’Guessan souhaitant un renforcement de la sensibilisation.

Dans une allocution de clôture, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Caspar Peek a appelé à un investissement plus accru dans la santé sexuelle des femmes et des filles. De son côté Richard Allo, le directeur exécutif de l’AIBEF a dit sa gratitude à l’UNFPA pour sa contribution dans «le bien-être et la qualité de vie » des populations.

Le Soudan va mener des réforme pour réajuster sa monnaie (Pm)

La série de réformes planifiées par le Soudan devra inclure des réajustements de la monnaie locale, a déclaré le Premier ministre Hamdook.S’exprimant lors d’un point de presse, hier mercredi, le Premier ministre a déclaré que la livre soudanaise serait introduite graduellement, afin d’augmenter sa valeur par rapport aux autres devises internationales.

Pour ce faire, Hamdok a indiqué que des ajustements devront être apportés au budget 2020, alors que le pays se remet lentement de l’impact de l’épidémie de coronavirus.

Le chef du gouvernement soudanais a déclaré que les subventions aux carburants devraient être supprimées mais que celles sur d’autres produits, tels que le pain, le gaz de cuisine et l’électricité ne seraient pas touchées.

L’économie soudanaise a été directement touchée par la pandémie de coronavirus, entraînant une perte de 40% des recettes publiques, selon le ministre des Finances par intérim, Hiba Mohamed Ali.

Le ministre a ajouté que le gouvernement affecterait 484,7 millions de dollars sur les 1,8 milliard de dollars promis par les bailleurs internationaux pour permettre de subventionner un programme en faveur des couches démunies au Soudan.Cependant, le F onds monétaire international (FMI)a averti que l’économie soudanaise é

tait en passe de reculer de 8% d’ici la fin de l’année, malgré une contraction de 25% notée en 2019.

Le mois dernier, les nouvelles autorités soudanaises et l’Institution de Bretton Woods (FMI) ont convenu d’une série de programmes de réformes pour renforcer les recettes publiques et supprimer les subventions énergétiques, dans le but de libérer des fonds pour les dépenses de santé et de protection sociale en général.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

La situation de la RAM, les mesures préventives contre la propagation du coronavirus et les motivations accordées aux joueurs du WAC pour aller loin dans la Ligue des champions d’Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que le débat autour de la compagnie aérienne nationale, RAM, n’a presque pas lieu d’être, notant qu’il est évident que la situation de la compagnie ne peut être différente de ses homologues à travers le monde.

«Ce débat est également tranché à l’origine car l’actionnaire principal de la RAM qui est l’État a conditionné l’aide qu’il a décidé d’apporter à la compagnie par un plan de restructuration dont une grande partie consiste justement à réduire la flotte et le personnel», souligne le quotidien. Il est normal que l’Etat cherche à s’assurer que les milliards de DH qui seront injectés dans le sauvetage de la compagnie ne seront pas dépensés inutilement pour se retrouver dans quelques mois à la case départ, fait-il remarquer.

Pour sa part, +L’Opinion+ indique que « Le port du masque est devenu caricatural. La crainte de la contamination au coronavirus n’est pas assez forte et dans la rue les passants le portent autour du cou et non sur la bouche et le nez ».

Sur les marchés en ville et souks ruraux, c’est la promiscuité qui s’impose et la foule est au coude à coude, ajoute la publication, notant que l’instinct grégaire est plus fort que la crainte d’une éventuelle et possible contamination.

Sur les plages, le masque disparait tout bonnement et pas seulement dans l’eau, déplore le quotidien, notant que si la distance entre parasols est globalement, voire largement, respectée, la distance d’un mètre entre les personnes n’est plus de rigueur.

+Al Akhbar+ rapporte que le président du Wydad, devrait verser dans les prochains jours la totalité des salaires, sans aucune retenue, à ses joueurs comme il leur a été promis.

Les primes des matchs vont être augmentées au fur et à mesure que la compétition avance. Par contre, les joueurs ne toucheront rien en cas de match nul. Autrement dit, pour avoir un supplément sur le salaire, les joueurs doivent gagner le match. Pour le moment, selon le journal, les dirigeants du Wydad sont en train de fixer le montant de la prime qui sera octroyée en cas de qualification en finale de la Ligue des champions africaine. Celle-ci devrait sans aucun doute dépasser les 60.000 dirhams (1 euro = 10,7 DH), ajoute le quotidien.

Crise malienne: arrivée à Bamako du président ivoirien Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé, jeudi fin de matinée à Bamako où il tentera avec plusieurs de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de trouver une solution à la crise malienne.A sa descente d’avion dans la capitale malienne, le président ivoirien a été accueilli par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Selon la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara prendra part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, à une mission des Chefs d’Etat de la CEDEAO conduite par le Président en exercice de cette organisation, Mahamadou Issoufou, en vue de la résolution de la crise au Mali.

Depuis quelques semaines, le Mali est confronté à une grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Ghanéen Nana Akufo-Addo et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la CEDEAO dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée le mercredi 15 juillet dernier.

M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée, ajoute la même source.

Coronavirus, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les principaux portent sur les conséquences de la Covid-19, l’actualité politique et les faits sociétaux.Face au rebond de la pandémie de Covid-19, Le Soleil souligne que le président « Macky Sall appelle à accentuer la sensibilisation ».

EnQuête, informé par des virologues, infectiologues et épidémiologistes « mécontents », épingle la gestion de la pandémie à cause des « péchés de l’Etat ». Ces spécialistes, « inquiets » de la flambée des cas, invitent l’Etat à « être ferme sur les masques ».

Aujourd’hui, le Sénégal a dépassé le cap des 9000 cas, d’après Vox Populi.

Le coronavirus impacte par ailleurs « le milieu du travail », selon L’AS qui note que « le chômage technique touche 11.901 salariés », citant un rapport de la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale (DGTSS).

Le Quotidien embouche la même trompette et souligne que « le virus étouffe l’informel ». En effet, les mesures restrictives « ont bloqué le secteur de la pêche et freiné les transports ».

L’Observateur fait des « révélations sur le labo politique de Macky Sall ». Le journal met des noms sur « les visages du réseau présidentiel » qui travaille sur les « stratégies ».

En revanche, l’ancien ministre d’Etat Habib Sy (sous Wade) propose dans Vox Populi « une présidentielle anticipée en 2022 sans Macky » Sall pour éviter une « instabilité » au Sénégal. « Notre pays ne sera pas exempt d’une contagion du virus d’instabilité dans la sous-région », analyse-t-il dans une tribune, soulignant que « les pouvoirs à l’origine de crises n’ont aucune chance de survie ».

Comme déçu du successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012), Dr Cheikh Tidiane Dièye note dans EnQuête que « Macky Sall avait tous les atouts pour changer le système ».

Sur l’affaire des armes saisies dans la cité religieuse de Touba, Libération rapporte « les aveux explosifs de Saliou Thiam et Cheikh Lô », parmi les mis en cause. Ce dernier « cachait des munitions de guerre dans les toilettes de son domicile ». Il renseigne aussi que ses fournisseurs sont « basés à Dakar ». A l’inverse, le premier a révélé aux policiers que « des dignitaires religieux » lui remettaient des armes destinées « à la vente ou à la réparation ».

Face à toutes ces révélations, EnQuête trouve ce « dossier complexe ».

En société, Le Soleil renseigne qu’un chauffeur perd le contrôle de son camion et tue trois personnes à Dakar. Cet accident qui s’est produit à Yoff-Apecsy a « écrasé un homme et tué deux enfants », précise L’AS.

Agés de 3 et 7 ans, ils ont été « écrasés dans un taxi » alors que la troisième victime est un marchand ambulant, informe Vox Populi. « Depuis l’arrivée des premières pluies, il y a eu beaucoup d’accidents à Dakar », explique le lieutenant-colonel Pape Ange Michel Diatta de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

En football, Stades note que Liverpool de Sadio Mané, brillant vainqueur hier soir de Chelsea (5-3), « termine en beauté » en soulevant le trophée de champion de Premier League anglaise. Dans leur stade d’Anfield, les Reds ont gagné 18 fois et fait un mlatch nul cette saison.

Record revient aussi sur la « soirée de gala pour Sadio et les Reds », avec « le trophée étrenné » et « Chelsea étrillé ».

Pendant ce temps, l’entraineur de Marseille André Villas-Boas « met une croix » sur le recrutement du Rennais Mbaye Niang : « Ni les moyens ni l’intérêt pour faire venir » l’attaquant international sénégalais, a-t-il expliqué dans le journal.

Présidentielle 2020: NICIN, un parti ivoirien, opposé « fermement » au parrainage citoyen

Le parti le Nouvel Ivoirien Côte d’Ivoire nouvelle (NICIN), se dit opposé « fermement » au parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pouvant donner du fil à retordre à tout prétendant n’ayant pas une assise nationale.Dans une déclaration rendue publique, mercredi, la présidente de NICIN, Marie Carine Bladi, a fait savoir que son parti est « catégorique » sur cette question, car « il s’agit ni plus ni moins que d’une volonté d’écarter des candidats à cette élection ». 

Cette nouvelle disposition du code électorale introduite par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir, est selon elle « totalement illégitime, inappropriée et sa mise en œuvre reste floue ». Et,  « il ne revient en aucun cas au pouvoir RHDP de sélectionner les candidats qui devront concourir à la magistrature suprême ».

En outre, souligne-t-elle, « le parrainage citoyen qui, contrairement au vote n’est pas secret, sert davantage l’oligarchie politique qui met à mal la Côte d’Ivoire depuis plus de 30 ans ». Et peut ouvrir la porte à l’achat du parrainage. 

« Comment comprendre qu’on demande  à des candidats de réunir chacun 1% de l’électorat quand on sait que celui-ci (enregistre plus de 6 millions d’électeurs à travers le pays) si ce n’est pour éliminer ? », s’interroge-t-elle.  

Dans le contexte politique actuel, le NICIN craint fortement la possibilité de voir des pressions exercées sur des citoyens du fait de leurs choix, fait remarquer Mme Carine Bladi, pour qui « ce système ne constitue en rien une avancée démocratique ». 

« Le RHDP utilise ces subterfuges pour non seulement éliminer des candidats mais aussi éloigner les Ivoiriens du vrai débat qui est celui de la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) », renchérit-elle. 

« Le NICIN s’oppose fermement au système de parrainage citoyen et appelle l’ensemble des acteurs politiques ainsi que la société civile à se mobiliser pour faire barrage à cette forfaiture », a-t-elle clamé.   

Pour ce qui est de la caution pour l’élection présidentielle, fixée à 50 millions de francs Cfa, le NICIN dit constater une « vision » visant à présenter l’élite politique comme « une classe aux ressources financières importantes et non comme celle porteuse d’idées novatrices et de saines ambitions » pour le pays. 

Le parti se dit convaincu que passer de 20 à 50 millions de F CFA comme caution pour l’élection présidentielle, « ne constitue en rien une avancée démocratique ». Car, le pouvoir politique ne doit pas être l’apanage des seuls riches.  

De ce fait, « le NICIN appelle à un retour de la caution à un montant plus raisonnable », insiste sa présidente Carine Bladi, tout en défendant que « l’élection présidentielle ne doit pas être un concours de fortunés ». 

Par ailleurs, la présidente de NICIN estime que la Commission électorale indépendante, en charge de l’organisation des élections, dans sa configuration actuelle, est « incapable de conduire un processus électoral juste et transparent » en Côte d’Ivoire. 

La formation, poursuivra-t-elle, se félicite de la récente décision de la Cour africaine des  droits de l’Homme et des peuples, appelant l’Etat de Côte d’Ivoire, dans un arrêt, à garantir des CEI locales équilibrées.  La Cour a reconnu un équilibre au niveau Commission centrale de la CEI, ce que contestait une partie de l’opposition.

Le parrainage électoral, un dispositif intégré dans le Code électoral, est une « caution donnée au accordée par des élus ou par des citoyens à un candidat à une élection ». Elle est matérialisée par une signature.

Il ne concerne que l’élection du président de la République. Le recueil des parrainages a lieu dans au moins 17 régions et Districts autonomes du pays. Et, chaque candidat devrait dans chacun d’eux, obtenir « au moins 1% de l’électorat» local. Cependant, un électeur ne peut parrainer qu’un candidat.