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Décès de Gon Coulibaly: Macron salue la mémoire d’un « artisan du redressement économique » de la Côte d’Ivoire

Le président français Emmanuel Macron a salué jeudi dans un communiqué  » la mémoire d’un artisan du redressement économique de la Côte d’Ivoire » après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien survenu mercredi après-midi à Abidjan. « Le président de la République s’associe à l’immense tristesse du président Alassane Ouattara et présente ses condoléances au peuple ivoirien et à la famille du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il salue la mémoire et le dévouement d’un grand serviteur de la Côte d’Ivoire, artisan de son redressement économique et ami fidèle de la France », rapporte un communiqué de l’Elysée. 

 » La France exprime sa solidarité indéfectible envers la Côte d’Ivoire et son peuple et continuera à s’engager, à ses côtés sur la voie de la paix et de la réconciliation », a assuré M. Macron. 

Le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi après-midi à Abidjan à l’âge de 61 ans, moins d’une semaine après son retour de Paris où il avait subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

Une police militaire doit accompagner les soldats du G5 Sahel pour éviter les «exécutions sommaires» (Organisation)

L’appui d’une police militaire composée de forces policières «professionnelles et impartiales» est «crucial» pour aider les soldats du G5 Sahel dans leurs opérations de lutte contre le djihadisme et pour éviter la commission des «exécutions sommaires» de civils, indique une note d’information transmise jeudi à APA.Depuis quelques mois, remontent des informations concernant des présumées exécutions extra-judiciaires qui auraient été commises par des soldats du G5 Sahel sur des combattants désarmés, voire des civils.

«(…) Outre la pacification nécessaire de ces zones, on n’insistera jamais assez sur le fait que le maintien de l’ordre n’est pas un métier de soldat. Il est crucial que les forces (du G5 Sahel) soient accompagnées d’une police militaire apte à la fois aux opérations de police et surtout à la surveillance de la légalité des actions entreprises par les militaires qu’ils accompagnent », estime le document, qui donne, en outre, l’exemple des formations prodiguées par la France en ce sens.

«(…) dans cette optique la Gendarmerie Prévôtale française forme en ce moment même une gendarmerie malienne, dans le cadre du Partenariat Militaire Opérationnel (PMO) », ajoute la même source.

Si les exactions des soldats du G5 Sahel doivent être combattues sans relâche et avec implacabilité, poursuit la note, il faut le faire efficacement.

En exploitant les divisions dues aux rivalités ethniques, au banditisme et à une gouvernance judiciaire restée longtemps défaillante, les groupes armés terroristes parviennent à se fondre à une partie des populations locales.

« Dans le cadre des opérations de combat ou de maintien de l’ordre, il peut devenir très difficile de discriminer des cibles civiles ou combattantes d’autant plus que pour des armées sahéliennes insuffisamment formées », explique, par ailleurs le document.

La presse ivoirienne rend unanimement hommage à Amadou Gon Coulibaly

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly dit « Le Lion » est le principal sujet à la Une des journaux ivoiriens qui ont unanimement rendu hommage au chef du gouvernement ivoirien dans leur édition respective parue jeudi sur l’ensemble du territoire. « Le Lion s’est couché », barre en Une le quotidien  pro-gouvernemental Fraternité Matin dressant le parcours d’un « infatigable travailleur». Quant au journal Le Jour, il estime qu’un « grand serviteur de l’État s’en est allé ».

Dans le même registre, Le Nouveau Réveil, un quotidien de l’opposition placarde en Une:  « Gon/Un grand commis de l’État s’en est allé». «Amadou Gon Coulibaly,  mon Dieu, qu’elle perte cruelle », s’exclame de son côté, Le Patriote, un journal pro-Ouattara.

Dans le même élan,  L’Intelligent d’Abidjan rapporte « Les temps forts d’une vie de Lion» parlant de la vie du premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Pour sa part, le quotidien d’Abidjan, un journal Pro-Gbagbo croit savoir «ce qui a fauché le lion de Korhogo » sa ville d’origine dans l’extrême nord du pays. 

Le Nouveau Courrier souligne de son côté que « Le lion ne va plus rugir» révélant à son tour « le mal qui l’a emporté ». Quelques jours après son retour de France, Amadou Gon Coulibaly, décédé » informe Notre Voie, là où Le Mandat fait remarquer que « Gon a fait son dernier conseil des ministres hier». 

« Amadou Gon Coulibaly est décédé», indique LG Infos révélant que « le pouvoir est secoué ».  Quant au quotidien L’Inter, il fait remarquer lui-aussi que « Gon quitte la scène » notant que «la Côte d’Ivoire est en état de choc».

Présidentielle ivoirienne: ouverture des candidatures du 16 juillet au 1er septembre 2020

La Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre 2020, sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020.Ce chronogramme électoral, devant être proposé au gouvernement avant d’être entériné, a été dévoilé mercredi par le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert, à l’issue d’une rencontre entre des partis de l’opposition, son institution et le PNUD. 

« Nous avons proposé aux partis politiques le délai de 45 jours (pour le dépôt des dossiers de candidatures), au lieu de un mois, et ces 45 jours vont commencer à partir du 16 juillet », a fait savoir le président de la CEI. 

Interrogé en marge de la rencontre, M. Kouakou Kra, vice-président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a expliqué que ces 45 jours devraient permettre d’aller sur le terrain pour recueillir le parrainage électoral. 

Le parrainage est une nouvelle donne dans le code électoral ivoirien. Cette période devrait permettre aux candidats, selon le président de a CEI, de satisfaire cette condition, qui est un élément du dossier de candidature.

Pour être candidat, il faut que le candidat recueille 1% de l’électoral local dans 50% de toutes les régions et districts de Côte d’Ivoire, soit 17 régions  (un quota de 1% étant requis par région ) pour faire des collectes, devant être déposées à la CEI et au Conseil constitutionnel pour validation. 

Conformément au chronogramme, un mois était proposé aux partis politiques pour déposer. Les dossiers de candidature y compris le parrainage, ordre du jour de cette réunion conduite par le Programme des Nations Unis en Côte d’Ivoire.

L’ordre du jour, n’étant pas approuvé par la Plate-forme EDS, une organisation politique proche de Laurent Gbagbo, a boudé les échanges, avec la présidente de l’URD, Danièle Boni-Claverie, et le porte-parole du Pdci, Ndri Narcisse. Ils ont quitté la salle de réunion. 

Ces partis de l’opposition ont regretté que le PNUD ne réagissent pas sur leurs griefs, entre autres, la composition actuelle de la CEI, qu’ ils réfutent. Pour ces partis et groupements de l’opposition, la CEI est inféodée de membres proches du pouvoir, consacrant son déséquilibre. 

Guillaume Soro exprime une « grande tristesse » après le décès de Gon Coulibaly

L’ex-président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a exprimé mercredi une « grande tristesse » après le décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avec qui il a partagé une longue fraternité », dans un post sur son compte Twitter.« J’apprends ce soir le décès du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly avec qui j’ai partagé une longue fraternité. Même si ces temps-ci je n’ai pas eu l’opportunité de lui parler », a dit M. Guillaume Soro, actuellement hors de son pays.  

A cet instant de deuil et de « grande tristesse pour ma famille et moi, nos pensées vont à l’endroit de son épouse et de ses enfants », ajoute-t-il, présentant ses condoléances à tous ceux qui sont affligés par cette situation. 

Pour le président de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen, Guillaume Soro,  estime que « ces moments douloureux doivent nous amener à méditer la condition humaine et le jeu politicien n’a pas droit de cité en cette circonstance ».  

Évacué à Paris début mai 2020 à Paris, M. Amadou Gon Coulibaly a regagné jeudi Abidjan où il a été accueilli par le président Alassane Ouattara, son épouse et plusieurs membres du gouvernement. Le « Lion », comme l’on le surnomme, est décédé après un Conseil des ministres. 

En mars dernier, Amadou Gon Coulibaly (61 ans) avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

African Guarantee Fund : l’Ivoirien Félix Bikpo promu PCA, le Camerounais Jules Ngankam nommé DG par intérim

African Guarantee Fund (AGF), une institution financière panafricaine, vient d’opérer une transition dans sa direction avec Félix Bikpo comme Président du Conseil d’administration et le Camerounais Jules Ngankam nommé directeur général par intérim.« M. Felix Bikpo, directeur général du groupe depuis sa création, devient Président du Conseil d’Administration et le directeur général adjoint, M. Jules Ngankam, est nommé directeur général par intérim », annonce l’institution dans une note.

Ce changement intervient après un mandat de neuf ans de M. Felix Bikpo à la tête de l’African Guarantee Fund (AGF). Directeur général du Groupe depuis sa création, il a décidé de se retirer de son poste.

Selon le texte annonçant cette transition de postes, il lui a été proposé de rejoindre le Conseil d’Administration où, conformément aux recommandations des actionnaires, M. Bikpo a été nommé Président du Conseil d’administration à compter du 1er Juillet 2020.

« Ma plus grande satisfaction est que le secteur financier ait pris conscience du rôle des PME comme moteur de la croissance économique ; grâce à nos produits de garantie, nous avons directement facilité l’octroi d’un volume important de financement aux PME avec pour effet un grand impact économique et social sur le continent », s’est félicité M. Bikpo.

« Par ailleurs, l’obtention de la notation AA- par Fitch Ratings en 2017, renouvelé à deux reprises, démontre du positionnement de AGF comme leader sur le marché de la garantie en Afrique, et de son expertise dans le domaine du financement des PME. Je suis fier de la contribution apportée, surtout en faveur de la prochaine génération », a-t-il poursuivi.  

Donnant un aperçu de son bilan, M. Félix Bikpo a déclaré que « depuis notre création, plus de 21 000 PME de divers secteurs d’activités ont bénéficié de financement, autrefois inaccessible, grâce au financement de AGF avec les PFI ».

« Au cours de ces neuf années d’activités, AGF a émis plus d’un milliard de garantie de risque, mettant ainsi à disposition plus de 2 milliards de dollars de financement au bénéfice de PME dans 40 pays africains », a-t-il encore expliqué.

M. Jules Ngankam, l’actuel directeur général adjoint du groupe, a été porté par le Conseil d’Administration au poste de Directeur Général par intérim à compter du 1er juillet 2020. Il a rejoint l’institution en 2013 en tant que directeur financier.

Nommé directeur général Adjoint par le Conseil d’Administration en avril 2017, Jules Ngankam  possède plus de 15 ans d’expérience dans le domaine des services bancaires et financiers au sein d’institutions financières de premier plan.

Avant de rejoindre le groupe, M. Ngankam a travaillé pendant huit ans chez Barclays Capital, la banque d’investissement du Groupe Barclays PLC, où il a occupé différents postes, en tant que gérant de portefeuille de produits dérivés et vice-président au sein de l’équipe de gestion de la trésorerie du groupe.

M. Ngankam est diplômé en statistiques et économie de l’ENSAE Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris. Il est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

« Je suis heureux de participer à réduire les obstacles auxquels font face les PME et à soutenir les institutions financières à surmonter les défis qu’elles rencontrent en finançant ces dernières. AGF demeure déterminé à continuer de fournir un service de qualité à ses partenaires, surtout pendant cette période difficile », a déclaré M. Ngankam. 

Le décès d’Amadou Gon Coulibaly est une «perte nationale», selon Affi N’Guessan)

Le décès du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est une « perte nationale», a estimé mercredi Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du Front Populaire ivoirien ( FPI, opposition) dans une adresse de condoléances diffusée sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI, service public).« C’est une grande disparition pour notre pays. C’est la République qui est en deuil et  je voudrais au nom du FPI et en mon nom personnel, présenter mes sincères condoléances au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement, à la famille du premier ministre et  à tous les ivoiriens parce qu’en définitive, c’est une perte nationale», a déclaré M. Affi. 

« C’est une disparition qui nous concerne tous et nous devons nous mobiliser pour lui rendre hommage », a ajouté M. Affi assurant de l’entière disponibilité de son parti à « prendre toute sa part dans l’hommage mérité que toute la Côte d’Ivoire va rendre à ce digne fils qui nous quitte, disons l’arme à la main». 

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi à Abidjan à l’âge de 61 ans, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur. 

En mars dernier, il avait été désigné candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti d’Alassane Ouattara pour l’élection présidentielle d’octobre prochain.

Côte d’Ivoire: aucune pénalité n’a été appliquée sur les factures dont la date limite a été reportée

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a indiqué mercredi dans un communiqué transmis à APA qu’aucune pénalité n’a été appliquée sur les factures d’électricité dont la date limite avait été reportée par l’Etat en raison de la Covid-19 contrairement à certaines allégations sur les réseaux sociaux.« Depuis quelques semaines, nous constatons des publications sur les réseaux sociaux faisant état d’application de pénalités sur les factures dont la date limite avait été reportée par l’Etat de Côte d’Ivoire.  Aucune pénalité n’a été appliquée sur les factures dont la date limite a été reportée par l’Etat », a démenti  la CIE.

Selon cette compagnie, la date limite des factures concernées  fixées respectivement au 15 juillet et 17 Août 2020 n’étant pas encore arrivées à expiration, il est matériellement impossible d’y appliquer des pénalités.  

Les cas de pénalités observés  sont ceux portant sur des impayés antérieurs à la période de mars et avril 2020, a précisé la compagnie ajoutant  également que  les cas de pénalités observés portent sur des factures de clients abonnés au tarif professionnel et non concernés par la mesure de report de date limite.

« La CIE voudrait donc rassurer l’ensemble de ses abonnés et leur confirmer que les allégations circulant sur les réseaux sociaux sont sans fondement. Elle veille à l’application effective des mesures arrêtées par le Gouvernement », a conclu le communiqué.

En mars dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé la prise en charge des factures d’électricité des pauvres en raison de la pandémie à Covid-19. Par ailleurs, l’exécutif ivoirien a décalé pour l’ensemble des abonnés les dates limites de paiement des factures d’électricité et d’eau d’avril à juillet 2020 et de mai à août 2020.

Le Pdci, ex-allié du pouvoir, se dit profondément affligé suite au décès de Gon Coulibaly

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié du pouvoir), s’est dit mercredi profondément affligé à la suite du décès du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, dans un message de condoléances signé de son président Henri Konan Bédié.« C’est avec une grande consternation que je viens d’apprendre le décès, survenu ce mercredi 08 juillet 2020, de Amadou Gon Coulibaly, Premier Ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Chef du gouvernement de la République de Côte d’Ivoire », a déclaré M. Bédié. « Son décès, inattendu ce jour, nous afflige profondément », ajoute le texte. 

De retour de Paris le 2 juillet 2020, après deux mois de soins pour des problèmes cardiaques, M. Amadou Gon Coulibaly a repris le travail, le 6 juillet, soit quatre jours après son arrivée. 

Pour le Pdci, la Côte d’Ivoire perd un « grand serviteur de l’état, (car le défunt chef du gouvernement) reste un exemple de loyauté et de fidélité dans le respect de ses convictions politiques ». Proche collaborateur de Alassane Ouattara, il a passé 30 ans à ses côtés. 

« Je voudrais adresser mes sincères condoléances et ma compassion à son épouse, à ses enfants, et à sa famille (ainsi qu’au) au président Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire qui perd un fidèle et loyal collaborateur », écrit M. Bédié.

M. Amadou Gon Coulibaly était désigné comme candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Décès à Abidjan du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly (Officiel)

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, 61 ans, est décédé mercredi à Abidjan, six jours après son retour de Paris, où il a subi une intervention chirurgicale au niveau du cœur, a annoncé le secrétaire général de la présidence de la République, Patrick Achi, à la RTI 1, la télévision publique.« La Côte d’Ivoire est en deuil, j’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly nous a quitté, en ce début d’après-midi après avoir pris part au Conseil des ministres, ce mercredi 8 juillet 2020, au palais de la présidence de la République », a dit M. Patrick Achi.

Au nom du gouvernement et en son nom personnel, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a présenté ses condoléances les plus attristées à la grande famille Gon Coulibaly, ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens, dans le communiqué lu par M. Patrick Achi.

« Je rends hommage à mon jeune frère ; mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur, je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la patrie », a déclaré M. Ouattara.

Pour le président ivoirien, il a incarné cette jeune génération de cadre Ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la nation. Avec cette disparition, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation.   

Lundi, M. Amadou Gon Coulibaly, a repris le travail à la Primature, le Cabinet du Premier ministre. Sa première audience, était avec une mission française dans le cadre du 3e C2D (Contrat de désendettement et de développement) . Il avait des pas pesant, cachant un malaise.

M. Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: l’inscription sur le listing électoral a eu lieu dans un « climat général apaisé » (CNDH)

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) de Côte d’Ivoire, dont une mission d’observation a visité 2 632 centres d’inscription sur le listing électoral dans les 31 régions du pays sur 10 848, juge que l’opération s’est déroulée dans « un climat général apaisé ».Le point de l’opération a été fait, mercredi à Abidjan, par la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, dans une déclaration préliminaire de la mission d’observation de la révision de la liste électorale du Conseil national des droits de l’Homme, face à la presse.

La mission a constaté que l’opération de révision de la liste électorale, conduite par la Commission électorale indépendante (CEI) du 10 au 24 juin 2020, avec deux prorogation du 25 au 30 juin et du 1er au 5 juillet 2020, s’est déroulée dans « un climat général apaisé », a déclaré Mme Sangaré. 

Selon la présidente du CNDH, la mission a mobilisé 163 observateurs membres de différentes équipes conduites dans le District d’Abidjan par les conseillers aux droits de l’Homme et dans les régions administratives par les présidents des commissions régionales des droits de l’Homme.

Cette mission a pu visiter 364 centres d’enrôlement dans le District d’Abidjan et 2 292 dans les 31 régions administratives, soit un total de 2 632 sur 10 848 centres installés par la CEI, soit un taux de couverture de 24,26%.

Le CNDH observe que les centres d’enrôlement ont, sur l’ensemble du territoire national, ouvert et fermé aux heures légales (7h30 – 17h30 GMT) de façon générale, toutefois le CNDH note « de légers retards dans certains centres ». 

Concernant le matériel d’enrôlement, la mission a noté que dans la plupart des cas, les centres d’enrôlement disposaient à temps et en quantité suffisante du matériel composé essentiellement de tablettes, de fiches journalières des inscrits et des formulaires d’inscription. 

La mission a relevé « l’insuffisance de formulaires de certificats de résidence dédiées à l’opération pour les requérants de la catégorie 1 qui souhaitent changer leur lieu de vote, notamment au commissariat du 29e arrondissement, au quartier Biafra, à Treichville, une cité dans le Sud d’Abidjan.

Elle indique avoir constaté une absence quasi générale des forces de défense et de sécurité dans les centres d’enrôlement visités. Et, la participation des populations étaient au démarrage morose avant qu’il y ait de l’affluence dans la période du 30 juin au 5 juillet 2020. 

Le CNDH qui note par ailleurs que la révision de la liste électorale s’est faite dans la sérénité et le calme de façon globale, a fait des recommandations, invitant le gouvernement à poursuivre les efforts déployés pour une « participation inclusive des parties prenantes » au processus électoral.

L’institution appelle le gouvernement à veiller au respect des droits de l’Homme durant tout le cycle électoral,  alors que pour la CEI, il mentionne qu’ elle devrait s’assurer du bon fonctionnement et de la maîtrise par les agents d’enrôlement des tablettes biométriques. 

A l’égard des partis et groupements politiques, le CNDH invite les acteurs politiques à recourir aux voies légales en cas de contestation et renforcer les compétences électorales des militants des partis, tout en mettant un accent sur la prise en compte des droits de l’Homme en matière électorale.

La méthodologie de l’évaluation faite par la mission a consisté en une analyse des données recueillies sur les grilles d’observation et sur des échanges avec des parties prenantes, notamment le personnel d’enrôlement de la CEI, les requérants et des fonctionnaires impliqués dans le processus. 

Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire: «Le gouvernement n’a pas reçu quelque requête que ce soit» (Sidi Touré)

Le gouvernement ivoirien « n’a pas reçu quelque requête que ce soit » concernant la prétendue demande de retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo adressée aux autorités ivoiriennes, a soutenu mercredi à Abidjan Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole de l’exécutif ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.« M. Gbagbo est encore sous procédure et donc cela dit,  le gouvernement ne peut pas se prononcer sur les dossiers qui sont d’ordre judiciaire. Donc nous n’avons pas de position là-dessus… Nous n’avons pas reçu quelque requête que ce soit. En tout cas, je n’en suis pas informé», a dit M. Touré répondant à un journaliste à la question de savoir la position du gouvernement ivoirien sur une prétendue requête de M. Gbagbo pour son retour en Côte d’Ivoire.

 Selon des informations rapportées dans certains médias, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo dont les conditions de liberté conditionnelle ont été allégées depuis fin mai dernier,  a adressé une requête au greffe de la Cour pénale internationale ( CPI) pour son retour en Côte d’Ivoire. 

Cette requête de M. Gbagbo, à en croire les mêmes sources, aurait été transmise aux autorités ivoiriennes dont la réponse est attendue. 

En liberté conditionnelle depuis plusieurs mois en Belgique, Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien a vu la CPI lever fin mai dernier  certaines restrictions sur sa liberté. Ces mesures viennent ainsi assouplir les conditions restreignant sa liberté d’aller et venir. 

 Acquitté par la CPI depuis janvier 2019, M. Gbagbo était accusé de  quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts. 

Côte d’Ivoire: le gouvernement ordonne la cessation des activités de QNET et des tontines numériques

Le gouvernement ivoirien a ordonné mercredi la cessation des activités des entreprises de « placements illégaux » d’argent et autres tontines numériques en Côte d’Ivoire telles que la célèbre société de marketing de réseau QNET.Environ 30 mille personnes en Côte d’Ivoire, ont souscrit aux services de ces structures de placement d’argent. L’annonce a été faite par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

« Au regard des risques réels que présentent ces activités illégales de placement d’argent et dans le but de protéger l’épargne  des populations, le Conseil ordonne la cessation de ces activités ainsi que la fermeture des sites internet concernés», a annoncé M. Touré  enjoignant aux promoteurs de ces entreprises la « restitution intégrale » du capital souscrit par chaque adhérent dans le pays sous peine de poursuites judiciaires.

Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, ces  structures qui proposent des souscriptions en ligne assorties de promesse d’importants retours sur investissements par le biais de sites internet,  n’ont pas de localisation géographique dans le pays.

 Le porte-voix de l’exécutif ivoirien, a invité par conséquent,  les populations à plus de vigilance dans les  opérations de placement de leur épargne.

Mise en place d’une « Maison du citoyen» pour rapprocher l’administration des populations ivoiriennes

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi la mise en place, en Côte d’Ivoire, d’un guichet unique du service public administratif dénommé la « Maison du citoyen», une plateforme qui vise à rapprocher les services administratifs des populations.« La création de ce portail public vise à centraliser notamment l’information administrative et la production de documents administratifs pour réduire les délais de délivrance ainsi que les coûts induits de façon à  rapprocher les services publics des populations surtout dans le contexte actuel de la pandémie à Covid-19», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

La Maison du citoyen est une plateforme à la fois physique et électronique conçue pour offrir aux usagers connectés ou non du service public,  une porte d’entrée unique ouvrant un large éventail des produits et services offerts par l’administration, les collectivités territoriales, les établissements publics nationaux et les structures privées bénéficiant d’une dérogation de service public, a fait savoir auparavant, M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

Il a conclu en assurant que les usagers auront accès à toutes les prestations de l’administration ivoirienne à travers ce guichet unique.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

Convention investiture candidat Pdci: KKB dit ne pas être « un mercenaire à la solde de Ouattara »

Kouadio Konan Bertin dit « KKB », un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a dit mardi ne pas être « un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara » à la suite de sa candidature à la Convention d’investiture du Pdci en vue de la présidentielle d’octobre 2020.« Je ne veux pas qu’on me fasse l’injure pour me faire passer pour un mercenaire à la solde de Alassane Ouattara », a déclaré KKB lors d’une conférence de presse à Abidjan, esquivant les soupçons d’un jeu qu’il fait de la part du pouvoir pour déstabiliser le Pdci.  

Plusieurs militants du Pdci, qui observaient son retour auprès de Henri Konan Bédié, le président du Pdci, après un froid, s’interrogeaient de l’intérêt de la candidature de KKB à la Convention d’investiture du candidat du parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2019. 

M. KKB, qui, très récemment avait soutenu la candidature de M. Bédié à la Convention d’investiture du Pdci et clamé qu’ il ne se présenterait pas si le chef de l’ex-parti unique, qui considérait comme « candidat naturel », était candidat, a subitement retourné sa veste. 

Évoquant les raisons de sa candidature au sein du Pdci, KKB a indiqué avoir pris cette décision « après avoir longtemps et mûrement réfléchi avec (son) équipe, avec (ses) proches. Mais c’est avant tout, quand il s’agit de briguer la magistrature suprême, une décision personnelle ». 

« Ce qui m’a fondamentalement conduit à cette décision, c’est d’abord et surtout l’état de notre pays. Des succès ont certes été remportés. (…) Mais, force est de constater que notre population souffre et les fruits de la croissance sont dramatiquement et inégalement répartis », a-t-il soutenu. 

 « Je suis candidat parce que je crois que notre pays n’a nul besoin d’un pauvre remake des affrontements passés. Le même pauvre film avec le même scénario et les mêmes acteurs, les mêmes dialogues et les mêmes jeux de rôle », a-t-il poursuivi.  

Pour lui, « ce ne sont pas les hommes ou les femmes qui sont en cause. Ce n’est pas tel ou tel dirigeant qui est en cause. Le coupable, c’est le système » de gouvernance de la Côte d’Ivoire et il veut « radicalement le changer ».  

La cellule électorale en charge des candidatures a rejeté le dossier de KKB, soutenant qu’il contient des « pièces fausses ». En outre, il a marqué son refus de s’engager sur l’honneur à ne pas se présenter s’il n’était pas élu lors de cette convention d’investiture du cheval du Pdci.

Dès lors qu’il y a au moins deux candidats, il aurait fallu, pour assurer sa neutralité qu’il soit paritaire, chaque candidat choisissant son représentant pour siéger dans ce comité électoral. D’autant plus que le PDCI et tous les partis politiques l’exigent pour la CEI, la commission nationale électorale, a-t-il estimé. 

A partir du moment où tous les membres du Comité des candidatures ont été désignés par l’un des candidats, ils ne peuvent être ni indépendants, ni impartiaux, a-t-il fait observer, ajoutant que certains des membres de ce comité électoral ont fait partie de la délégation qui a demandé à M. Bédié de se porter candidat.  

« Il apparaît donc clairement que le comité électoral qui a rendu la décision d’invalidation de ma candidature pour n’avoir pas su faire preuve de neutralité est disqualifié et cette invalidation pour moi est sans effet », a déduit KKB.  

« La décision prise par ce comité aux ordres, est un attentat contre la démocratie. Elle est l’œuvre d’un escadron servile uniquement motivé par la préservation de ses propres intérêts. C’est un mauvais coup porté à l’image du parti et à la confiance des militants », a-t-il martelé. 

Toutefois, soulignera-t-il, qu’il s’abstient de toute interférence judiciaire dans les affaires internes du PDCI. C’est pourquoi il a demandé à ses conseils de ne pas exercer de recours devant un organe qu’au demeurant, il conteste. 

Il a annoncé avoir introduit auprès de M. Bédié sa démission en qualité de conseiller. A ses détracteurs, il répond qu’il n’a jamais été un soldat perdu, mais plutôt un soldat éclairé, qui a de tout temps combattu pour les idéaux du Pdci.

« Ma candidature, on veut la faire passer pour la solde de Alassane Ouattara,  écoutez, je ne mange pas de ce pain, je suis militant du Pdci (…) je ne ressemble pas à un mercenaire, je suis un militant du Pdci qui a des convictions et qui se donne les moyens de les défendre », a-t-il insisté.

Cette candidature, fera-t-il entendre qu’elle a été invalidée seulement qu’ hier (lundi) et a 48 heures pour faire appel, mais a décidé de ne pas faire appel. Il a fait savoir que son « projet présidentiel est à maturité ». 

« Si le Pdci me refuse la parole en son sein, nous prendront rendez-vous avec le peuple », a-t-il laissé entendre. Dans cet élan, Kouadio Konan Bertin compte se présenter son la bannière de candidat indépendant, comme en 2015, où il est arrivé en troisième position.  

M. Kouadio semble ne pas avoir été porté à un ascenseur social par M. Bédié, son mentor. Hamed Bakayoko, actuel ministre de la Défense, dira-t-il, lui a à l’époque suivi M. Ouattara, et est aujourd’hui le seul ministre d’Etat, par contre lui, n’a pas atteint un rang institutionnel élevé.  

Côte d’Ivoire: Huawei équipe une ONG pour former des jeunes filles en TIC

Le Groupe chinois Huawei, un géant mondial des technologies, a apporté mardi à Abidjan, un soutien matériel et financier à «Dynamiques et excellentes d’Afrique» (DNEXAFRICA), une ONG qui forme des jeunes filles en Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a constaté APA sur place.Ce don est constitué de quatre ordinateurs de bureau, une imprimante Laser couleur et une enveloppe d’un million FCFA. «L’éducation et la formation bien assurées peuvent permettre de réduire la fracture numérique», a estimé Loïse Tamalgo, le représentant de Huawei à cette cérémonie de remise de don. Pour lui, l’éducation des jeunes filles et des femmes peut propulser le développement. 

« DYNEXAFRICA cumule la cause de la jeune fille et des femmes. Cette ONG porte également la cause d’une élite scientifique dans les TIC. C’est pour cela que nous sommes là. Nous sommes avec vous. Nous croyons avec vous. C’est un début de partenariat », a assuré M. Tamalgo. 

Auparavant, il a dit l’intérêt que sa société porte à l’éducation et la recherche car elle investit chaque année 10% de son chiffre d’affaires dans ces deux domaines. 

Avant lui, Maïmouna Koné, la directrice générale de DYNEXAFRICA a dit la gratitude de son ONG au donateur pour sa contribution dans le domaine de l’éducation en Côte d’Ivoire. Selon elle, pour avoir un développement inclusif, il faut donner une « formation adéquate»  aux femmes. 

Créée en 2018, l’ONG DYNEXAFRICA vise à former les jeunes collégiennes et lycéennes des quartiers défavorisés de Côte d’Ivoire aux programmes de Science-Technology-Engineer-Mathematic ( STEM). Environ un millier de jeunes filles  ont déjà bénéficié des formations de cette organisation depuis sa création.

Enseignement technique ivoirien: plus de 16 470 candidats débutent les épreuves sportives

Le directeur des examens et concours chargés de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle de Côte d’Ivoire, Bertin Yao, a lancé mardi à Abidjan les Epreuves physiques et sportives (EPS), prévues du 7 au 10 juillet 2020, mettant en selle 16 473 candidats.Le Collège d’enseignement technique et industriel (CETI), abritant le Centre ivoirien de bijouterie et des métiers annexes, sis à Marcory, dans le Sud d‘Abidjan, a accueilli le lancement officiel des épreuves physiques et sportives, prévues du 7 au 10 juillet 2020, en Côte d’Ivoire. 

M. Bertin Yao a procédé au lancement des épreuves physiques et sportives avec M. Djedj Mel, le directeur de Cabinet du secrétaire auprès du ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

Le directeur des examens et concours chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a précisé que dans le cadre des examens pour la session 2020, 17084 candidats composent mais avec les dispenses pour l’EPS, l’on a un effectif de 16 473 candidats enregistrés. 

Ces épreuves sportives se déroulent dans un contexte marqué par la Covid-19. Pour éviter les contacts, il a été choisi des sports individuels : les épreuves de course de vitesse, le lancer de poids, les mouvements gymniques au sol et le saut en hauteur.  

Devant les élèves, M. Yao a déclaré que « la Covid-19 tue tout le monde, vieux, jeunes et enfants. C’est pourquoi il y a des dispositions pour toutes les épreuves, physiques et sportives, ainsi que pour les travaux pratiques prévues après, et les épreuves écrites ». 

« Faites tout pour respecter scrupuleusement les mesures barrières, ce n’est pas un jeu : lavez-vous les mains, prenez les gels entre deux épreuves, suivez les mesures de distanciation physique, avant les épreuves, pendant et à la sortie de l’établissement », a-t-il conseillé. 

Pour respecter les mesures barrières, les chefs d’établissements ont été instruits à l’effet de former des groupes de 40 candidats maximum, notamment à Abidjan. A l’intérieur du pays, par contre, les rassemblements sont limités à 200 personnes. 

A l’entrée de l’établissement, il y a un dispositif de lavage des mains, ainsi qu’autour des différentes aires de sport, a relevé M. Yao, soulignant que les candidats portent obligatoirement les masques de protection avant les épreuves, mais pas pendant les épreuves pour s’oxygéner correctement. 

La session 2020 des examens de la formation professionnelle enregistre 17084 candidats contre 12423 pour la session 2019, soit une augmentation de 39,54%. Ces candidats comprennent 8 863 garçons représentant 51,88% et 8 221 filles, soit 48,12%.

Après les épreuves physiques et sportives, prévues du 7 au 10 juillet 2020, suivent les travaux pratiques et les épreuves orales,  du 14 au 17 juillet 2020, avant les épreuves écrites fixées du 21 au 24 juillet 2020. La publication des résultats, prévue en ligne, se fera le vendredi 14 août 2020. 

Les filières concernées sont : le BEP (Brevet d’étude professionnel) Industriel, BEP tertiaire, BP (Brevet professionnel) Industriel, le BT (Brevet de technicien), le BT tertiaire, le CAP (Certificat d’aptitude professionnelle) Industriel et le CAP tertiaire. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire apporte sa contribution dans la lutte contre la Covid-19

LafargeHolcim Côte d’Ivoire a procédé, lundi, à une cérémonie de remise de dons au ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans le cadre de la lutte contre la pandémie à Coronavirus (Covid-19) .D’une valeur estimée à près de 5 000 000 FCFA en matériels servant à renforcer les mesures d’hygiène, à protéger le personnel médical et à prévenir la propagation du virus, ce don a été remis au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence de Joseph Aka, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et de Serge Gbotta, directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire.

Outre des masques de protection et des blouses jetables, l’entreprise a également fourni un respirateur. Ces matériels destinés au Service des maladies tropicales de Treichville, viendront contribuer à faire face à cette maladie à Coronavirus pour laquelle on dénombre désormais plus de 10 000 cas enregistrés en Côte d’Ivoire.

Cette remise de dons a été l’occasion pour le directeur général de l’entreprise, Serge Gbotta, de réaffirmer toute sa solidarité envers le gouvernement durant cette crise.

Ce don de matériels s’inscrit dans le cadre de la continuité des actions RSE de LafargeHolcim Côte d’Ivoire, et vient en appui aux initiatives lancées par les autorités pour contrer la progression de la maladie à Coronavirus.

Depuis l’apparition de la pandémie en Côte d’Ivoire, le cimentier fabricant du Ciment Bélier se tient auprès des populations riveraines de son usine et auprès de l’Etat Ivoirien.

Elle a déjà fait des dons aux communautés de Vridi 3 et Cité du Port d’Abidjan. L’entreprise a également joint ses forces à celles de l’ambassade du Royaume du Maroc pour les populations défavorisées de Cocody dans le cadre de l’opération « Les Paniers du Cœur ».

La croissance ivoirienne pourrait s’établir à 0,8% si la crise de Covid-19 perdure jusqu’à fin 2020 (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a indiqué lundi à Abidjan que la croissance économique de la Côte d’Ivoire pourrait connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8%, si la crise liées à la Covid-19 perdure jusqu’à fin 2020.« Le taux de croissance du PIB initialement prévu à 7,2% en 2020 pourra connaître une baisse importante pour ressortir à 0,8%, si la crise perdure jusqu’en fin d’année (2020) », a dit M. Adama Coulibaly, au lancement de la mission d’instruction du 3e « C2D », à Abidjan.   

Il a fait observer que la situation de la Covid-19, au regard de la crise, affectera la dynamique socio-économique du pays amorcée depuis 2012. De ce fait, « le déficit budgétaire devrait se creuser mettant en mal les efforts du gouvernement de ramener à la norme communautaire de 3% du PIB ».  

La pandémie à Covid-19 touche tous les pays du monde. Selon M. Adama Coulibaly, la Côte d’Ivoire se prépare à maintenir la résilience et amorcer une reprise d’activités rapide, en vue de répondre aux enjeux de la transformation économique, de l’emploi des jeunes et du développement social.

Et, ce à travers l’accroissement de l’offre de service public. Toutefois, le gouvernement devra relancer l’outil économique. Dans ce contexte, les autorités ivoiriennes ont mis en place des fonds de soutiens aux entités socio-économiques. 

Le Premier ministre ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly,  avait indiqué fin mars, face à la presse locale, que les données sur la croissance économique en Côte d’Ivoire ressortaient une réduction de moitié et s’établirait à 3,6%, dans l’hypothèse d’une maîtrise de la pandémie à fin juin 2020. 

L’Afrique quant à elle connaîtrait, sur la base des données provisoires, une réduction de sa croissance  au niveau du continent de 3,2 % à  1,8 %, tandis qu’ au niveau mondial, il est projeté une récession,  avait fait remarquer le chef du gouvernement ivoirien.   

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique de la Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, avait déclaré mi-avril Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique. 

KKB évoque sa «probable» candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain

L’ancien député ivoirien Kouadio Konan Bertin dit KKB a évoqué lundi à Abidjan sa probable candidature indépendante à la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain si le Parti démocratique de Cote d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir), formation politique dont il est membre, ne reconsidère pas sa décision de rejet de sa candidature à la convention de ce parti.L’ancien leader de la jeunesse du PDCI s’exprimait dans une conférence de presse en ligne sur la plateforme Whatsapp de l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire ( APECI). La semaine dernière, le comité des candidatures du PDCI a déclaré éligible Henri Konan Bedié, le président de ce parti, rejetant le dossier de  son adversaire KKB pour la convention d’investiture du candidat de cette formation politique pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. 

« En cas de refus définitif de ma candidature, je n’exclus rien. Mais en accord avec mes amis nous déciderons de la suite à donner. Mais je pense qu’une candidature indépendante,  c’est la chose la plus probable. Une candidature indépendante n’est pas à proscrire», a dit KKB estimant que la décision du comité électoral (Comité des candidatures du PDCI)  est « nulle et sans effet». 

« Je ne reconnais pas ce comité électoral parce qu’il est loin d’être impartial. Ma requête,  c’est mettre en place un Comité paritaire pour réexaminer sérieusement les dossiers des deux candidats ( lui et le président Bédié) dans l’impartialité et dire la vérité», a poursuivi l’ex-conseiller d’Henri Konan Bédié, affirmant n’avoir jamais fourni de faux documents. 

« Ce comité est tout sauf un comité électoral. C’est un Comité de campagne du candidat Bédié. Ce n’est rien d’autre qu’un comité de censure », a-t-il dénoncé. 

« Je n’entends pas prendre mon indépendance vis-à-vis du PDCI. Le président Bédié lui-même en 2000 alors que la convention du parti avait choisi Emile Constant Bombet comme le candidat du PDCI,  Henri Konan Bédié a maintenu sa candidature indépendante face à celle de Bombet. Donc je ne serai pas le premier à ouvrir le bal des candidatures indépendantes au PDCI», a rappelé l’ex-député. 

Répondant dans la foulée à ceux qui estiment que sa candidature pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle au détriment de M. Bédié est suscitée et financée par le parti au pouvoir, M. KKB s’est inscrit en faux.

 « En 2013,  quand j’étais candidat au congrès du PDCI il a fallu payer 18 millions FCFA, j’ai payé. Bédié et le PDCI étaient avec Alassane Ouattara. En 2015, j’étais candidat contre Alassane Ouattara, j’ai du payer là encore 20 millions FCFA. Ouattara était avec Bédié. Qui a donc payé mes 20 millions FCFA en 2015? Il faut arrêter ça. Le but c’est de décrédibiliser ma candidature en la faisant passer pour un instrument d’Alassane Ouattara contre le PDCI», s’est offusqué M. KKB.

 Le 02 juillet dernier, le comité des candidatures du PDCI a rejeté le dossier de candidature de M. KKB  pour la convention d’investiture du candidat de ce parti pour la prochaine élection présidentielle ivoirienne, estimant ce dernier a fourni des « fausses pièces et des fausses informations ».

 Son adversaire Henri Konan Bédié, le président du parti, par ailleurs, ancien président ivoirien, a été déclaré éligible par ce Comité électoral. M. Bédié qui est âgé de 86 ans est donc  en pole position pour être le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle ivoirienne.

Côte d’Ivoire: le portefeuille du 3e C2D estimé à plus de 751 milliards Fcfa

Le portefeuille du troisième C2D (Contrat de désendettement et de développement », initiative d’allègement de la dette ivoirienne par la France, est estimé à 751,07 milliards Fcfa, a indiqué lundi à Abidjan, le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly.M. Adama Coulibaly, représentant le Premier ministre ivoirien, s’exprimait lundi à la Primature, à l’occasion du lancement de la mission d’instruction du 3e C2D, mécanisme de refinancement des échéances de dettes remboursées sous forme de dons. 

La mission d’instruction comprend la partie ivoirienne, regroupant des départements sectoriels, et une délégation française venue échanger sur les modalités de signature du troisième C2D. Un autre staff de la mission française a, depuis Paris, suivi la cérémonie de lancement par visioconférence.  

Faisant un bilan du C2D, Mme Léa Djatti, coordonnateur et responsable du secrétariat technique de l’initiative, a précisé que le portefeuille, objet d’instruction du 3e C2D, résulte du « total restant » du C2D, estimé à 751,07 milliards Fcfa, soit 1,125 milliard d’euros. 

Pour ce 3e C2D, dira-t-elle, il y a des échéances de remboursement de dettes (en avril et octobre) avec des montants définis d’accord partie. Ces échanges qui se dérouleront notamment lundi, mardi et vendredi, devraient définir les axes stratégiques et les enveloppes budgétaires sectorielles.

Tenant compte des défis et priorités de l’Etat ivoirien, la mission d’instruction du 3e C2D devra mettre en cohérence les axes stratégiques avec le Programme national de développement  (PND 2021-2025), les échéanciers de ce nouveau contrat et les enveloppes budgétaires sectorielles.    

Selon M. Adama Coulibaly, les axes prioritaires sont notamment la sécurité, l’éducation-formation et l’emploi, la technologie, le transport avec la ligne 1 du métro d’Abidjan et la résilience climatique. Ces différents axes sont liés aux défis socio-économiques actuels du pays. 

L’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE par la Côte d’Ivoire, le 26 juin 2012, a ouvert la voie à la signature d’un accord bilatéral d’annulation de la dette, le 24 juillet 2012, qui a consacré 1902,27 milliards Fcfa  (2,9 milliards d‘euros). Et, 600 milliards Fcfa ont fait l’objet d’annulation sèche.  

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé le 1er décembre 2012, le premier C2D pour un montant de 413,25 milliards Fcfa (630 millions d’euros) et le deuxième C2D, le 3 décembre 2014, pour un montant de 737,95 milliards Fcfa  (1,125 milliard d’euros). 

A ce jour, ce sont 1 151,25 milliards Fcfa, représentant les deux premiers C2D qui ont été mobilisés pour la mise en œuvre de programmes socio-économiques, financés dans divers domaines. Les appuis-projets sont estimés à 889,83 milliards Fcfa  (77,22%) contre 261,37 milliards d’appui budgétaire (22,7%). 

Mme Djatti a relevé que toutes les conventions de financement des projets (29) ont été signées, soit 100% d’engagement des 1 151,25 milliards Fcfa. En outre, 1 077,41 sur les 1 151,25 milliards ont été remboursés et reversés sur le compte du C2D à la BCEAO. 

Elle a toutefois souligné qu’ « il reste l’échéance d’octobre 2020, de 73,8 milliards Fcfa, prise en compte dans la mesure de moratoire de la dette publique extérieur e, décidée par le Club de Paris, sous l’impulsion de la France ». 

Depuis 2012, la France a été un partenaire majeur dans la mise en œuvre des plans nationaux de développement en Côte d’Ivoire, à travers divers instruments de financements parmi lesquels le C2D et les prêts souverains de l’AFD.  

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, s’est félicité de ce levier de coopération qui reste « la colonne vertébrale du partenariat franco-ivoirien, fort des huit ans d’existence et de deux (C2D) successifs, avec 1 151 milliards Fcfa ». 

En matière d’aide publique au développement, la France reste le premier pays bailleurs en Côte d’Ivoire, devant les États-Unis et la Commission européenne. La santé, selon M. Huberson, demeure un domaine prioritaire pour Paris.  

Aujourd’hui, tous les projets du premier C2D sont, soit achevés, soit en voie d’achèvement sauf l’INFF et la mise en oeuvre de la reforme de l’ETFP. Pour le 2e C2D, toutes les conventions d’affectation des projets ont été signées et leur mise en œuvre est en cours d‘exécution avec des ouvrages déjà livrés.

Cette mission se déroule dans un contexte particulier, marqué par la pandémie à Covid-19 qui touche tous les pays du monde. La pandémie a par ailleurs provoqué un ralentissement des travaux dus à cette situation de crise sanitaire. 

Charles Blé Goudé prend part aux obsèques de sa sœur à Paris

L’Ivoirien Charles Blé Goudé, qui attend une décision, en appel, de la Cour pénale internationale (CPI) sur son acquittement définitif ou non, a séjourné du 2 au 4 juillet 2020 à Paris, où il a pris part aux obsèques de sa sœur, indique une note de son Cabinet.M. Blé Goudé, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition) a séjourné à Paris du 02 au 04 juillet 2020, après que les autorités françaises ont accédé à sa demande à se rendre en France pour prendre part  aux obsèques de sa sœur.

 Après avoir accompagné sa sœur à sa dernière demeure le vendredi 03 juillet, au cimetière de La Courneuve où elle repose désormais en paix, le président du Cojep, Charles Blé Goudé, a regagné La Haye sain et sauf, indique la note.

Encore à La Haye, pour des besoins de procédures judiciaires, M. Blé Goudé,  « président de la voix du peuple » au regard de son combat politique,  a effectué de déplacement, strictement familial et douloureux, en France.

Il a traduit sa gratitude aux autorités françaises et au greffe de la Cour pénale internationale pour avoir facilité ce voyage, le premier du genre depuis son acquittement et la levée des mesures de restrictions qui pesaient contre lui.

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

MM. Gbagbo et Blé Goudé, attendent la décision,  en appel, de la Cour pénale internationale, sur leur acquittement définitif ou non. Le procureur demande à la Cour d’infirmer la décision d’acquittement. Les juges de la Chambre d’appel décideront de la suite à donner à cette requête. 

Côte d’Ivoire: début des épreuves écrites du concours de CAFOP avec 60 000 candidats pour 5000 places

Quelque 59 624 candidats ont entamé dimanche sur l’ensemble du territoire national ivoirien les épreuves écrites de la session 2020 du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) à l’issue duquel seront recrutés 5000 instituteurs adjoints, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Les résultats de l’admissibilité à ce concours qui se tient dans 2388 centres de composition dans le pays, sont prévus le 1er août 2020. Quant aux  tests psychotechniques, ils sont fixés au 09 août prochain et les résultats définitifs seront proclamés le 25 août prochain.

Le concours du CAFOP se fait notamment en deux tours, une phase d’épreuve écrite et un test psychotechnique pour les admissibles.

Côte d’Ivoire/Transport aérien : mise en place d’un nouveau système obligatoire de déclaration des voyageurs

Le ministère ivoirien des transports a annoncé dans un communiqué transmis samedi à APA, la mise en place d’un nouveau système de de déclaration « obligatoires» des voyageurs du transport aérien pour tous les vols.« Les voyageurs au départ, à l’arrivée et en transit en Côte d’Ivoire seront désormais soumis en plus des mesures sanitaires liées à la Covid-19, au renseignement d’un formulaire de déclaration de déplacement par voie aérienne (DDVA). Ce formulaire est disponible en ligne via l’adresse: deplacement-aerien.gouv.ci», indique dans ce communiqué le ministre Amadou Koné.

 Soulignant le caractère obligatoire de ce document qui est subordonné à l’embarquement et au débarquement des aéronefs, M. Koné  invite les voyageurs à se conformer à ces dispositions « afin de permettre des vols en toute sécurité en cette période de crise sanitaire».

 Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire a annoncé le 25 juin dernier,  la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020 suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Quant aux vols domestiques, ils ont repris depuis le 26 juin dernier.

Arrêt des déguerpissements au quartier Abattoir Port-Bouët d’Abidjan

La ministre ivoirienne de la Salubrité et de l’assainissement, Anne Ouloto, a demandé samedi l’arrêt des déguerpissements au quartier Abattoir de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), initié par la municipalité à la suite d’une recolonisation d’un site réquisitionné par l’Etat.« Moi, je vous demande de me faire confiance, on n’a qu’à tout arrêter », a déclaré Mme Anne Ouloto, indiquant que le maire qui évoque une reconstruction sur le site, est « d’accord pour arrêter le déguerpissement. Donc, de part et d’autre, on va laisser tout tomber pour le moment ». 

Devant les populations,  visiblement en détresse, elle a assuré que la semaine prochaine, il allait être trouvé un jour, afin que le porte-parole des victimes, les députés, le maire, le District et le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables Abdourahmane Cissé, un « fils » de la cité, «regardent au fond du problème ». 

« Ce que nous allons trouver comme solutions, je suis sûr que ça sera dans votre intérêt, mais ça ne sera pas à vos conditions », a relevé Mme Anne Ouloto, ajoutant tout le monde va être toutefois «content à la fin », car on ne peut pas mettre des familles à la rue du jour au lendemain.

Elle a fait savoir que « tout ce que le gouvernement fait, c’est pour les populations et non contre les populations ». Pour ce faire, les parties prenantes vont, autour d’une table, discuter en vue de trouver des solutions idoines. En attendant, elle a invité les populations à une opération de nettoyage du site.

« Palabre de terrain, ça ne finit pas dans la famille et ça peut diviser une famille gravement. Or le président Ouattara ne veut pas de palabre entre les Ivoiriens et les populations qui vivent en Côte d’Ivoire », a-t-elle dit. 

« Vous avez bien fait de m’appeler M. le ministre (Abdourahmane Cissé) », a lancé Mme Anne Ouloto qui veut également associer le ministère de la Construction et le District d’Abidjan, notamment impliqué dans ce déguerpissement, pour chercher la solution.

Surnommée « Maman bulldozer » pour ses opérations de déguerpissement, la ministre Anne Ouloto, a dit « sachez que mon bulldozer, il a un cœur. C’est le bulldozer d’Alassane Ouattara, il a un cœur, il a des yeux et des oreilles pour écouter. Donc, on ne casse pas les choses au hasard ». 

« Je casse avec le cœur dans l’intérêt des populations », a-t-elle laissé entendre, avant d’ajouter qu’actuellement, son département se « concentre sur les zones à risques », où les inondations peuvent causer des dégâts et tuer.

Selon la mairie, via son représentant, il y avait « des tentatives de morcellement pour venir reconstruire ». C’est pourquoi des forces de l’ordre ont été déployées sur le site pour déguerpir les populations revenues sur le site.

En 2018, le District d’Abidjan a engagé une opération de déguerpissement sur le site situé à proximité du cimetière de Port-Bouët, obligeant certaines familles à y trouver refuge, entre temps. Et ce, afin que l’Etat récupère cet espace public.

Bandé Karamoko, conseiller municipal et président des déguerpis du quartier Abattoir, estime que «tous les arguments avancés par le District étaient en réalité des arguments fallacieux utilisés pour venir exproprier une population pour ses terres », vu la présence d’opérateurs économiques sur le site. 

Le District d’Abidjan a fait irruption en 2018, sur des arguments selon lesquels le site serait une zone inondable et les populations habiteraient sur les canalisations d’eaux usées et les populations habiteraient sous des pilonnes à haute tension, a-t-il rappelé. 

Pour ce faire,  « nous avons donné de la voix et dénoncé cette forfaiture » et pris attache avec les autorités, parce que « c’est un site qui date des années 60, nos parents y étaient, et nous avons des titres de propriété », a soutenu M. Bandé. 

« Nous avons été déguerpis par le District d’Abidjan, cependant on ne sait pas en quoi le maire réclame la propriété du site. », a affirmé M. Bandé qui note qu’à maintes reprises, le maire a fait irruption dans la commune avec des corps habillés et un opérateur économique sur le site.

« Il est illégal parce que ces déguerpisseurs n’étaient munis d’aucun mandat et les corps habillés ont été réquisitionnés de façon frauduleuse », juge-t-il, rapportant qu’il y avait pratiquement quatre cargos de militaires et « à chaque fois le maire envoie des corps habillés et nous nous opposons ».

Des populations, revenues sur le site, « abritent dans des abris de fortune que le maire veut déguerpir de force, manu militari et nous nous opposons », a lâché M. Bandé,  faisant savoir que le maire, lors des campagnes, avait « écrasé des larmes ici », et « après son élection » c’est lui-même qui se transforme en bourreau de ces populations. 

Selon le porte-parole des déguerpis du quartier Abattoir de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud d’Abidjan, « on a au total 6 872 personnes impactées par ce déguerpissement ». Pour cette rencontre avec la ministre, des chefs de communautés étaient présents. 

L’OIF lance un projet de mobilité des enseignants

Pour promouvoir de la langue française et répondre aux besoins de ses Etats et gouvernements membres, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) lance un projet de mobilité des enseignants dans l’espace francophone, a appris APA dimanche.« Ce projet vise à renforcer les capacités des établissements scolaires d’un pays donné dans le domaine de l’enseignement et de l’apprentissage du français, en palliant un manque ponctuel d’enseignant(e)s qualifié(e)s de et en français au sein de son système éducatif et en renforçant les compétences professionnelles des enseignant(e)s en exercice dans le pays », explique l’OIF dans un communiqué de presse.

Elle précise que tous les enseignants de l’espace francophone peuvent se porter candidat pour une expérience d’une année, renouvelable une fois.

Une première phase pilote a commencé avec le lancement officiel, le 23 juin 2020, d’un appel à candidatures, pour la rentrée scolaire de septembre 2020, de 20 enseignant(e)s volontaires de français pour les écoles primaires et secondaires du Rwanda.

Lors de cette phase pilote, souligne l’OIF, d’autres appels à candidatures suivront pour tous les pays qui auront manifesté leur intérêt. Ce seront ainsi une cinquantaine de professeurs au moins qui seront mobilisés chaque année jusqu’en 2022.

Elle indique que si le français est actuellement une langue d’enseignement et d’apprentissage dans 35 pays membres de la Francophonie, une partie d’entre eux doit faire face à une pénurie d’enseignants qualifiés de et en français.

« Malgré un système éducatif global en crise, plusieurs pays tentent de relever le défi d’une bonne maîtrise de la langue française en mettant en place d’ambitieuses politiques de formations. Dans ce contexte, plusieurs Etats membres ont demandé à l’OIF la mise à disposition d’enseignants du primaire comme du secondaire dans le cadre de son action en faveur de la langue française et de l’éducation », dit le communiqué.

Côte d’Ivoire: poursuite de la 3è opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne

La troisième opération gratuite d’identification et de recensement des médias en ligne de Côte d’Ivoire initiée par le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour mettre à jour les données statistiques de ce secteur, se poursuit jusqu’à lundi à minuit, a appris APA samedi sur place.Selon le président du REPPRELCI, Lassina Sermé, cette opération totalement gratuite qui a démarré depuis le 22 juin 2020, se poursuit sur le site www.repprelci.ci et prendra fin le lundi 06 juillet 2020 à minuit. Elle s’adresse notamment aux promoteurs de journaux en ligne, de radios en ligne et de télévisions en ligne.

L’objectif de cette 3è opération après la deuxième qui remonte à 2016, explique-t-il, est de « mettre à jour les données statistiques sur le secteur des médias numériques en Côte d’Ivoire en vue d’aller vers la labellisation des sites web, un projet cher au REPPRELCI qui a déjà identifié les critères de cette labellisation». 

Sur l’intérêt et les enjeux de cette opération, M. Sermé, ajoute qu’avec une vingtaine d’indicateurs, elle  permettra d’avoir « une bonne cartographie du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire en prenant en compte les médias identifiés et recensés dans la base des données, mais également dans l’élaboration des projets».

Pour cette édition, le REPPRELCI bénéficie de l’accompagnement institutionnel du ministère de la Communication et des médias, et du ministère de l’Economie numérique et de la poste, de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), du Fonds de Soutien et Développement de la Presse (FSDP) et de l’UNESCO Bureau d’Abidjan.

Le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sont partenaires de cette opération. 

Créé en 2006, le REPPRELCI  regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir la presse numérique en Côte d’Ivoire.

Football: l’ex-ministre des Sports René Diby élu président de la Commission électorale de la FIF

L’ex-ministre ivoirien des Sports, René Djedjemel Diby a été élu, samedi, président de la Commission électorale de la Fédération ivoirienne de football (FIF) à l’issue des travaux de la 58e Assemblée générale ordinaire de l’instance fédérale à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.Pharmacien de formation, M. Diby qui connait bien le football ivoirien conduira le processus électoral pour l’élection d’un nouveau président à la tête de la Fédération ivoirienne de football lors de l’Assemblée générale ordinaire élective prévue le 05 septembre prochain.

Sur le terrain, Sory Diabaté, Yacine Idriss Diallo et Didier Drogba ont déjà exprimé leur intention de candidature à la présidence de l’instance fédérale du football ivoirien.

Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté leur première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en 1992 au Sénégal pendant que René Djedjemel Diby était le ministre ivoirien des Sports.

Après avoir obtenu le quitus des délégués au cours des travaux de cette 58e Assemblée générale ordinaire, le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo s’est félicité de repartir du «milieu du football en ayant eu de nouveaux frères et de nouveaux amis», après deux mandats.