août 2020 - Page 18 sur 37 - Journal du niger

Le Maroc suit avec préoccupation les évènements en cours au Mali

Le Maroc suit avec « préoccupation » les évènements en cours depuis quelques heures au Mali, a affirmé mardi le ministère des Affaires étrangères.Attaché à la stabilité dans ce pays, le Royaume appelle les différentes parties à un « dialogue responsable, au respect de l’ordre constitutionnel et à la préservation des acquis démocratiques, afin d’éviter tout retour en arrière préjudiciable au peuple malien », a indiqué la même source.

Après une mutinerie ce mardi des militaires à Kati, une localité proche de la capitale malienne, Bamako, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre, Boubou Cissé ont été arrêtés par des mutins en révolte.

Un peu tôt dans la journée, à travers un communiqué, la CEDEAO a exprimé sa préoccupation face à la crise malienne, se disant s’opposer à la prise du pouvoir par les armes.

Médias ivoiriens: des monitorings dévoilent des fautes d’éthiques et de déontologie

Deux monitorings de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (OLPED) en Côte d’Ivoire, à paraître le 1er septembre 2020, révèlent des fautes d’éthiques et de déontologie dans des publications de la presse écrite et audiovisuelle, a annoncé mardi le président de l’organisation, Zio Moussa, face à des journalistes.« Ces deux monitorings montrent bien que les fautes d’éthiques et déontologiques continuent encore à essaimer dans les pages des journaux en Côte d’Ivoire, mais aussi sur les antennes de l’audiovisuelle de service public », a dit M. Zio Moussa, le président de l’OLPED. 

Le résultat de ces monitorings « sera présenté à travers un journal dont le premier numéro va paraître le 1er septembre 2020 », a annoncé M. Zio Moussa, faisant remarquer que « le contenu des médias ivoiriens s’est amélioré, mais les fautes lourdent continuent encore ».

Ces fautes ont notamment « les injures à la puissance publique, les irrévérences, les incitations à la révolte, à la violence, parfois même l’appel au meurtre ou l’apologie de la guerre », s’est-il offusqué, face des journalistes à Abidjan. 

Toutes ces fautes lourdes reviennent mais sur le plan quantitatif, a-t-il souligné,  avant d’ajouter que « si ces fautes lourdes persistent, nous ne pouvons pas dire que la presse ivoirienne s’est totalement améliorée, mais nous pouvons constater qu’il y a eu une juste petite amélioration ». 

« Nous pensons que cette presse peut se professionnaliser » avec ces genres de monitorings qui apportent une « sanction morale », qui recadre parfois plus relativement aux jugements des tribunaux, a estimé M. Zio Moussa, un éminent journaliste.

Il a indiqué que ces deux analyses de contenus ont été effectués grâce au soutien de l’Académie Deutsche Welle qui a financé le monitoring de sept journaux et des journaux télévisés de la Rti 1 (télévision publique) et à l’appui financier du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) qui a permis de faire le monitoring des Unes de 10 journaux ivoiriens.

« Nous avons presque fini ces deux travaux de monitoring », a fait observer le président de l’OLPED qui souhaite « négocier avec l’audiovisuelle de service public mais aussi avec les journaux ivoiriens et certainement l’audiovisuelle privée des espaces pour présenter les résultats du travail « .

Pour lui, l’OLPED devra prendre sa place d’instance d’autorégulation qui en appelle à la liberté des journalistes et des medias mais aussi et surtout à leur responsabilité. L’organisation a produit plusieurs monitorings grâce à l’appui de partenaires avec pour objectif d’interpeller les médias sur les fautes déontologiques.

L’OLPED fête ses 25 ans le 24 septembre 2020. Cette entité d’autorégulation veut amener les journalistes à plus de professionnalisme et assainir le secteur sur le plan éthique et déontologique en vue de la publication d’offres éditoriales et des contenus de qualité.

La Côte d’Ivoire compte deux instances d’autorégulation de la presse. Il s’agit de l’OLPED pour la presse imprimée et audiovisuelle, et de l’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI) mise en place par le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) pour autoréguler la presse numérique.

Mali : le président IBK sous le contrôle de mutins

Le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre, Boubou Cissé ont été arrêtés par des militaires ce mardi à Bamako avant d’être conduits au camp Soundiata Keïta de Kati.C’est un coup de théâtre au Mali. Tout porte à croire que l’on assiste à une mutinerie. Tôt ce matin, des coups de feu ont retenti au camp militaire de Kati où se trouve une garnison.

Les frondeurs, composés entre autres, d’officiers se sont ensuite dirigés vers Bamako, distante de 15 kilomètres, pour procéder à l’arrestation de hauts gradés de l’Armée nationale ainsi que des ministres.

Dans la mi-journée, de nombreux jeunes conduisant des motos ont pris d’assaut la Place de l’indépendance pour manifester leur soutien aux militaires.

Depuis quelques mois, ce lieu accueille les rassemblements du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) qui réclame avec insistance la démission du chef de l’Etat. Des vidéos d’une colonne de militaires applaudis par des Maliens visiblement satisfaits circulent sur les réseaux sociaux.

L’un des deux canaux de l’Office de Radiodiffusion Télévision du Mali (ORTM) a momentanément cessé d’émettre et les agents ont été priés de rentrer chez eux. La chaîne publique a récemment été la cible de manifestants agités qui ont incendié des véhicules dans la cour de l’ORTM.

Pour l’heure, les mutins n’ont pas officiellement exprimé les réelles motivations de leurs actes. Sur son compte Twitter, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union Africaine (UA) a condamné « énergiquement l’arrestation du président Ibrahim Boubacar Keïta, du Premier ministre et d’autres membres du gouvernement malien et appelle à leur libération immédiate ».

Le président français Emmanuel Macron dit suivre « attentivement la situation et condamne la tentative de mutinerie en cours ».

A la tête du Mali depuis 2013, Ibrahim Boubacar Keïta a vu son crédit s’effriter au fil des mois. Malgré ses appels incessants au dialogue et la médiation entreprise par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), ses pourfendeurs ne relâchent pas la pression.

Création à Abidjan de l’Union des journalistes de la presse libre africaine

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) a été portée mardi, à Abidjan, sur les fonts baptismaux, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive, à la Maison de la presse et par visioconférence qui a réuni plusieurs journalistes notamment de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de l’Angola, de la RDC , du Cameroun, du Burkina Faso, de la Tanzanie, de la Zambie, du Benin, de la Sierra Leone et du Nigeria.Les membres ont adopté à l’unanimité les statuts de l’association, régie par la loi (N° 60-315 du 21 septembre 1960) du droit ivoirien, et fixé le siège social à Cotonou, au Benin. Ce siège peut être transféré en cas de besoin en tout autre lieu du continent africain par décision de l’Assemblée générale.

Le journaliste ivoirien, Noël Yao, a été élu président de l’UJPLA pour un mandat de six ans à la tête de l’association dont l’objet est de « défendre la liberté et la sécurité physique, morale, matérielle, sociale, économique, culturelle, politique, démocratique et les intérêts des journalistes ».

Et ce, « en tout lieu et en toutes circonstances, partout sur le continent  africain, et hors d’Afrique lorsque le sort des journalistes africains y est en jeu,  concerné et mêlé ou lié », indiquent les statuts de l’UJPLA. 

Interrogé en marge de l’Assemblée générale constitutive, M. Noël Yao qui a été le premier président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a souligné que la prochaine étape est l’installation du siège de l’association à Cotonou,  où il sera procédé au lancement des activités de l’organisation.

« En pourparlers avec les autorités du Bénin, nous allons installer l’union et procéder au lancement de ses activités», a relevé M. Yao avant d’ajouter qu’ à Cotonou, l’UJPLA va « lancer un vibrant appel à tous pays africains pour la sécurité des journalistes en Afrique ». 

L’association est notamment composée de « journalistes, membres actifs, tous ayant pour activité principale, régulière, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, et qui y tirent l’essentiel de leurs revenus  ou qui en ont fait leur métier et carrière ».

Elle est dotée de trois organes, à savoir l’Assemblée Générale (AG), l’organe suprême de décision de l’organisation (composée des membres du bureau exécutif, des commissaires aux comptes et des membres actifs), le Bureau exécutif et le Commissariat aux comptes. 

L’Assemblée générale se réunit une fois par an en session ordinaire. Elle se réunit extraordinairement à la demande des 2/3 de ses membres ou du Bureau exécutif pour délibérer sur un ordre du jour bien précis, rapportent les statuts de l’association. 

Le président de l’association est élu pour un mandat de six ans, renouvelable une seule fois. Il dirige le Bureau exécutif qui comprend 5 vice-présidents sur la base des zones géographiques du continent, un secrétaire général ; un secrétaire général adjoint ; un trésorier général, un porte-parole et un secrétariat permanent.

Selon les statuts, les ressources de l’association proviennent essentiellement des droits d’adhésion fixés à 50 000 Fcfa ; des cotisations annuelles qui sont fixées à 25 000 fcfa ; des subventions, aides et des dons et des produits des autres activités.

Un règlement intérieur fixant les modalités d’application des présents statuts a été adopté à l’unanimité par les membres de l’Assemblée générale constitutive. L’association se compose de membres actifs (qui ont adhéré aux statuts et à jour de leur cotisation) et de membres d’honneur.

La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours au Mali

La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».

La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.

«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.

La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner   les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.

Mali : la Cedeao appelle à la fin de la mutinerie

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) engagée depuis le début comme médiatrice dans la crise sociopolitique au Mali, n’est pas restée insensible à la mutinerie en cours dans ce pays.Dans un communiqué publié ce mardi après-midi sur son site internet, elle appelle les militaires mutins « à regagner sans délai leurs casernes ».

Dans un contexte sociopolitique « déjà très complexe », des tirs ont été entendus cette matinée du 18 août au camp militaire de Kati, situé à 15 km au nord de la capitale Bamako.

« Des pick-up en provenance de Bamako, lourdement armés, ont pénétré dans le camp Soundiata-Keïta et les hommes à bord ont tiré en l’air. Il y a eu riposte de militaires présents, qui ont cru à une attaque », a affirmé à Jeune Afrique un officier malien, sous couvert d’anonymat. Les échanges de tirs ont ensuite cessé.

Selon rfi.fr, l’accès du camp proche de Koulouba, le Palais présidentiel malien, est impossible puisque la route est bloquée par les militaires.

Cette fronde d’une partie de l’armée malienne serait dirigée par des officiers qui n’expliquent toujours pas les raisons de leur mécontentement et leurs intentions.

L’arrestation de plusieurs personnalités du gouvernement peine encore à être confirmée là où les autorités ne se sont pas encore officiellement exprimées. Si la piste du coup d’Etat militaire est fortement avancée, d’autres sources bottent en touche et précisent que le malaise serait lié à une histoire de primes.

Pour le moment, la situation dans la capitale est « très tendue », selon Maciré Diop, journaliste malien contacté par APA. Selon lui, aucune victime n’est déplorée pour le moment même si l’atmosphère « peut dégénérer à tout moment ».

Toutefois, la Cedeao dit suivre « avec une grande préoccupation les développements en cours au Mali » et rappelle « sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel ».

« En tout état de cause, elle condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel ».

La Cedeao demande également « à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse le pays ».

Embourbée dans une crise sécuritaire sur fond de terrorisme, le Mali vit en même temps une tension sociopolitique depuis trois mois. Sous la conduite du Mouvement du 5 juin du célèbre imam Mahmoud Dicko et du Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), des manifestations sont régulièrement organisées pour réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta.

La médiation de la Cedeao avant celle de chefs d’Etat de cette région, avait abouti à la formation d’un gouvernement restreint de six ministres autour du Premier ministre Boubou Cissé. Il avait pour principale mission de négocier la formation d’un gouvernement d’union nationale.

La SADC condamne les attaques terroristes au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a, dans un communiqué publié lundi après son sommet annuel, condamné les attaques terroristes dans la région de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, a appris APA.Condamnant ces attaques terroristes au Mozambique qui auraient été perpétrées par une cellule terroriste de l’État islamique, les dirigeants du bloc régional se sont engagés à soutenir cet État membre dans sa lutte contre le terrorisme.

« Le sommet a exprimé la solidarité et l’engagement de la SADC à soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les attaques violentes, et a condamné tous les actes de terrorisme et les attaques armées », indique le communiqué.

La décision du Mozambique de porter à l’attention de la SADC les violentes attaques sur son territoire a été saluée par le sommet de deux jours qui a également félicité Maputo pour ses efforts continus dans la lutte contre les attaques terroristes à Cabo Delgado qui a perdu Port Mocímboa da Praia au profit des terroristes il y a deux semaines.

L’armée mozambicaine aurait encerclé les terroristes afin de les chasser de la ville portuaire de Mocímboa da Praia.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Premier ministre du Lesotho, Moeketsi Majoro, le président mozambicain, Filipe Jacinto Nyusi, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, ainsi que le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, se sont exprimés lors du sommet.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a été élu président de l’organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, tandis que Ramaphosa a été élu président entrant de l’organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité.

Lorsque la situation sanitaire le permettra, les dirigeants ont convenu de tenir un sommet à Maputo en mars 2021, renseigne le communiqué.

Zimbabwe: l’opposition demande l’intervention de la SADC dans la crise politique

Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a appelé mardi la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à intervenir pour mettre fin à la détérioration de la situation politique au Zimbabwe.Gladys Hlatshwayo, Secrétaire aux relations internationales de l’Alliance MDC, a appelé la SADC, qui a exprimé son inquiétude face aux actes de violence au Mozambique et en République démocratique du Congo, à « accorder la même attention à l’aggravation de la crise politique au Zimbabwe ».

« Nous demandons instamment à la SADC d’intervenir d’urgence au Zimbabwe conformément au protocole de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité afin de maintenir la paix et la sécurité régionales », a déclaré M. Hlatshwayo dans un communiqué publié après le sommet annuel virtuel de la SADC pour discuter, entre autres, de la situation de la paix et de la sécurité dans la région.

L’appel de l’Alliance MDC intervient alors que l’on signale des violations présumées des droits de l’homme par l’armée qui a été déployée pour contenir la propagation du coronavirus ainsi que pour réprimer les manifestations antigouvernementales du mois dernier.

Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que des dizaines de partisans de l’opposition, d’avocats et d’autres militants antigouvernementaux ont été arrêtés, harcelés ou enlevés par les forces de sécurité au cours du mois dernier.

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, était jusqu’à lundi, le président de l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité qui traite de la médiation et de la résolution des conflits dans le bloc régional.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a pris la présidence tournante du bloc régional, mais Mnangagwa y reste dans le cadre du système de troïka, selon lequel le président sortant continue de siéger à l’organe pendant une année supplémentaire.

Cela signifie que les appels de l’opposition zimbabwéenne à l’intervention de la SADC ont peu de chances de recevoir une réponse positive. 

La délégation dépêchée à Harare la semaine dernière par le président sud-africain Cyril Ramaphosa pour enquêter sur la détérioration de la situation politique est repartie sans avoir été autorisée à rencontrer l’opposition.  

Mali: des coups de feu entendus dans un camp militaire (médias)

Des tirs d’armes ont retenti, mardi matin, au camp militaire de Kati, situé à une quinzaine de kilomètres de Bamako, la capitale du Mali, rapportent plusieurs médias.Selon rfi.fr, l’accès du camp proche de Koulouba, le Palais présidentiel malien est impossible puisque la route est bloquée.

Ce qui a poussé certaines ambassades, comme celles de la France et de la Norvège, à conseiller à leurs ressortissants de rester chez eux « en raison d’une agitation possible dans la ville de Bamako ».

Depuis trois mois, le Mali est confronté à une grave crise sociopolitique consécutive à l’annonce des résultats des élections législatives. La Cour constitutionnelle a été accusée d’avoir aidé le parti au pouvoir à remporter des sièges au parlement.

Le Mouvement du 5 juin- Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) exige toujours la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta malgré la médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

L’inflation nigériane pour le mois de juillet s’élève à 12,82%

Le Bureau national des statistiques (NBS) a déclaré que le taux d’inflation du Nigeria pour le mois de juillet 2020 est de 12,82%.Le NBS a déclaré dans son rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui mesure l’inflation, que le taux d’inflation pour le mois de juillet a augmenté de 0,26 points de pourcentage de plus que le taux enregistré en juin 2020 de 12,56%.
 
En variation mensuelle, souligne le bureau des statistiques, l’indice global a augmenté de 1,25% en juillet 2020, soit 0,04% de plus que le taux enregistré en juin 2020, qui était de 1,21%.
 
Il s’agit du taux le plus élevé jamais enregistré dans le pays au cours des 27 derniers mois, alors que les prix des denrées alimentaires et des fournitures médicales continuent de grimper dans le contexte de la pandémie de coronavirus (Covid-19).
 
Selon le rapport, des hausses ont été enregistrées dans toutes les divisions de la Classification de la consommation individuelle par objectif (COICOP) qui ont donné l’indice de référence.
 
Il explique que la variation en pourcentage de l’IPC composite moyen pour la période de douze mois se terminant en juillet 2020 par rapport à la moyenne de l’IPC des douze mois précédents était de 12,05%, soit une hausse de 0,15 point de pourcentage par rapport aux 11,90% enregistrés en juin 2020.
 
« Le taux d’inflation urbaine a augmenté de 13,40% (en glissement annuel) en juillet 2020, contre 13,18% en juin 2020, tandis que le taux d’inflation rurale a augmenté de 12,28% en juillet 2020, contre 11,99% en juin 2020. Sur une base mensuelle, l’indice urbain a augmenté de 1,27% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04% par rapport au 1,23% enregistré en juin 2020, tandis que l’indice rural a également augmenté de 1,23% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04% par rapport au taux enregistré en juin 2020 (1,19%). La variation moyenne correspondante sur douze mois de l’indice urbain en pourcentage d’une année sur l’autre était de 12,66% en juillet 2020. C’est plus que les 12,50% enregistrés en juin 2020, alors que le taux d’inflation rural correspondant en juillet 2020 est de 11,49%, contre 11,36% en juin 2020 », souligne le rapport.
 
L’indice alimentaire composite, poursuit le document, a augmenté de 15,48% en juillet 2020 contre 15,18% en juin 2020.
 
Cette hausse de l’indice alimentaire, selon le rapport, a été causée par l’augmentation des prix du pain et des céréales, des pommes de terre, des ignames et autres tubercules, de la viande, des fruits, des huiles et graisses et du poisson.
 
« En variation mensuelle, le sous-indice alimentaire a augmenté de 1,52% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04 point de pourcentage par rapport au 1,48% enregistré en juin 2020. Le taux annuel moyen de variation du sous-indice alimentaire pour la période de douze mois se terminant en juillet 2020 par rapport à la moyenne des douze mois précédents était de 14,63%, soit 0,17 point de pourcentage par rapport au taux annuel moyen de variation enregistré en juin 2020 (14,46%), » conclut le rapport.