septembre 2020 - Page 5 sur 37 - Journal du niger

Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Maroc : Un budget additionnel de plus de 461 millions d’euros pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Il semble que les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont poussé le gouvernement marocain à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation. Ainsi, un budget additionnel de 461,8 millions d’euros sera consacré à ces secteurs dans le projet de loi de finances 2021, a annoncé lundi  le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.Lors de son intervention en commission parlementaire, l’argentier du Royaume a souligné que l’élaboration du projet de loi de finances-2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

Le ministre a fait également état d’une augmentation des dépenses de matériel de 717 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et de 3 milliards au profit respectivement des budgets des départements de la santé et de l’éducation, ajoutant que les dépenses d’investissement seront revues à la hausse de 850 millions DH pour le secteur de la santé et 528 millions DH pour celui de l’éducation.

Concernant les contraintes et les défis liés à la préparation du PLF 2021, le ministre a évoqué certaines charges incompressibles, se traduisant par une hausse de 8,5 milliards DH au titre de la masse salariale une hausse de 1,5 milliard DH au titre de l’organisation des élections, une hausse de 2 milliards DH au titre des charges de la compensation et de 1,6 milliard DH au profit des régions dans le cadre la mise en œuvre de la régionalisation avancée..

Au-delà de ces charges incompressibles, le ministre a estimé que l’année 2021 connaîtrait un repli de 20 à 25 milliards DH des recettes fiscales sur fond de répercussions de la crise, soulignant que ces contraintes impliquent la prise de mesures à même de garantir la soutenabilité des équilibres financiers et d’assurer les marges nécessaires au lancement des réformes structurelles pour la relance post-crise.

S’agissant de la restructuration des Etablissements et Entreprises Publics (EEP), M. Benchaâboun a mis en avant la création d’une agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat et le suivi de la performance des établissements publics pour consolider le rôle de l’Etat en tant qu’actionnaire, renforcer la bonne gouvernance au niveau des EEP, garantir la gestion stratégique des participations de l’Etat et suivre l’efficacité opérationnelle des établissements publics.

Des agents de Ecobank Côte d’Ivoire en grève pour protester contre une réduction de primes

Le Syndicat national des travailleurs de Ecobank Côte d’Ivoire (Synteco) a entamé lundi une grève de 72h pour dénoncer un « harcèlement » de la direction générale visant à amener les employés à signer de nouveaux contrats comportant des réductions de primes. »Nous manifestons aujourd’hui, principalement, à cause du harcèlement qui se fait », a dit à APA le secrétaire général du Synteco, M. Jean-Paul N’Da, rapportant que « le 8 septembre 2020, la direction générale a envoyé un e-mail informant tous les employés qu’ils avaient 72h pour répondre afin d’avoir leur avis pour la signature ».  

« Et passé ce délai, la direction générale prenait les mesures qu’elle voulait, c’est-à-dire les licenciements », a-t-il ajouté,  dénonçant des « menaces », car toute modification de contrat de travail doit se faire avec l’employé.   

Il a fait savoir que depuis le 2 juin 2020, la direction générale a annoncé ces « mesures d’austérité liées à certains postes ». Mais, quatre points ont enregistré des désaccords,  notamment le 14e salaire qui devrait subir des modifications, voire jusqu’à la suppression.

La mesure touche également la prime de carburant qui devrait être réduite de 50%, de même celle pour la facture d’eau et d’électricité (au profit des employés), ainsi que le téléphone et la prime de responsabilité qui devrait être réduite aussi de 50%. 

Suite à des discussions au tribunal du travail, les deux parties ne sont pas tombés d’accord. Pour la signature de nouveaux contrats, « les employés disent non », et demandent pour l’heure une suspension de la mesure, a indiqué le secrétaire général du Synteco.  

La direction générale « a trouvé des voies et moyens pour obliger des employés à obtenir leur accord, ainsi ils ont mis la pression et harcelé les employés afin qu’ils puissent signer des avenants de contrats », s’est offusqué M. N’Da.  

Lorsque « vous demandez un simple prêt scolaire, on vous dit d’abord de signer le nouveau contrat », a-t-il fait remarquer,  avant d’ajouter que « certains agents ont déjà signé leur contrat mais ce n’est pas la majorité ».   

Selon M. Nda, le syndicat, après avoir demandé à la direction générale le motif de cette mesure, les dirigeants de la banque ont fait savoir que « c’était une vision du future afin que d’ici à un an les agents ne puissent pas perdre leurs emplois ».

« Nous venons de faire un résultat exceptionnel de plus de 28 milliards Fcfa en 2019 » et « on nous a dit que ça n’avait rien à voir avec la Covid-19 », a-t-il dit, s’interrogeant de l’enjeu réel de cette mesure. 

Sur place, au siège de la banque à Abidjan. Plusieurs cadres et des agents dont certains arboraient des banderole rouges, avaient abandonné leurs postes. 

Selon la presse locale citant M. Akpesse Martial, directeur juridique et secrétaire général, la direction générale a mené des consultations internes avec les employés. En outre, les échanges se sont déportés à  l’inspection du travail.

L’établissement bancaire a décidé de « continuer à conserver les avantages du personnel directement liés aux charges familiales (eau, électricité, scolarité) tout en proposant de restructurer d’autres avantages (téléphone, carburant) ».  

Ce mouvement de grève a perturbé les activités de l’établissement. Il a assuré que les clients de la banque peuvent toujours effectuer leurs opérations à travers les plateformes digitales, les guichets automatiques de billets. 

L’impact de la pandémie de la Covid-19, expliquera-t-il, a permis des mesures de revue de la stratégie du groupe bancaire panafricain qui devrait être accélérées pour « répondre aux objectifs de productivité » afin de garantir une stabilité de la banque. 

A Ecobank Côte d’Ivoire « nous sommes près de 698 employés », affirme le secrétaire général du syndicat de la banque, Jean-Paul N’Da dont l’organisation revendique « plus de 450 agents » dans l’effectif de l’établissement bancaire.  

Election présidentielle: le président Issoufou Mahamadou ne se représentera pas

Lors de son allocution, ce jeudi  à la 75ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies, le président Issoufou Mahamadou a annoncé ne pas se représenté à l’élection présidentielle.

« Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger », déclare S.E.M Issoufou Mahamadou.

Le président ne se représentera pas donc à l’élection présidentielle prévue pour la fin d’année. Il a évoqué des sujets tels que la lutte contre le réchauffement climatique et le scrutin qui approche

« Quand on sait que, c’est pour la toute première fois de son histoire, que le Niger connaîtra un transfert de pouvoir de façon démocratique, cette échéance me remplit de fierté. Cette échéance sera un moment décisif pour le Niger, dans le cadre de ses efforts visant à l’approfondissement de son processus démocratique et de sa maturité politique ».

« Cette échéance sera, un moment décisif pour le Niger dans le cadre de ses efforts visant à l’approfondissement de son processus démocratique et de sa maturité politique. Il est comme d’autres pays africains, en transition démocratique. Il consolide progressivement ses institutions démocratiques et je ne doute pas qu’à terme, notre pays laissera loin derrière lui les souvenirs des vicissitudes qui ont si longtemps jalonné son évolution institutionnelle »

Il a aussi fait le bilan de ces deux mandats

« Cette évolution qualitative est le résultat du travail effectué durant mes deux mandats. En effet, dès le début de mon premier mandat, j’ai fait du respect des textes constitutionnels et des institutions une vertu cardinale de ma gouvernance pour la renaissance du Niger. Mon souhait était de voir le Niger opérer une transformation sur tous les plans: politique, économique et social ».

« Le bilan de dix ans de mise en œuvre du programme de renaissance est largement positif. Nous avons construit des routes, électrifié des villages, développé des infrastructures de télécommunication, nourri les Nigériens grâce à l’initiative 3N  » les Nigériens Nourrissent les Nigériens », éduqué et soigné nos enfants, promu l’accès à l’eau et à l’assainissement et enfin, créé des emplois notamment pour la jeunesse. Par ailleurs, en dépit des menaces des organisations terroristes et criminelles qui secouent le Sahel et le bassin du Lac Tchad, nous avons su conserver l’intégrité de notre territoire ».

De nombreux autres chefs d’États africains se sont exprimés ce jeudi lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans des allocutions vidéo pré-enregistrées, Alassane Ouattara, Ali Bongo, Denis Sassou N’Guesso, Alpha Condé ou encore Roch March Christian Kaboré se sont succédés.

 

 

Nigeria : La grève nationale suspendue

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès syndical (TUC) ont suspendu pour deux semaines la grève prévue lundi à l’issue de la réunion entre les dirigeants des centrales syndicales et le gouvernement nigérian.Selon un communiqué lu par le ministre nigérian du Travail et de l’emploi, Le Dr Chris Ngige, à l’issue d’une session technique qui a débuté tard dimanche et qui a duré jusqu’à 2h30 du matin lundi à Abuja, la décision de suspendre la grève fait suite à un accord conclu entre les deux parties pour éviter une grève nationale qui aurait mis à terre les activités économiques dans le pays.

La réunion a décidé que le gouvernement nigérian allait suspendre la hausse des tarifs de l’électricité et mettre en place un comité chargé d’examiner les rapports contradictoires sur le terrain qui justifiaient la hausse des tarifs de l’électricité.

La réunion a également convenu que la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité se ferait pour une période de deux semaines au cours de laquelle le comité devra mener ses enquêtes et présentera son rapport.

Selon le communiqué, le nouveau prix du carburant restera cependant en place, mais le gouvernement a promis d’en faire plus pour améliorer la capacité de raffinage locale, réhabiliter les raffineries nigérianes et poursuivre l’alternative gazière de manière agressive, en fournissant des bus de transport en commun de gaz à travers le pays.

S’exprimant sur les résultats de la réunion, le Président de la CNL, M. Ayuba Wabba, s’est félicité du dialogue avec le gouvernement et des résolutions adoptées.

Il a confirmé que la grève prévue avait été suspendue et qu’il attendait avec impatience les mesures palliatives promises aux Nigérians par le gouvernement, au cours de la réunion.

Il a toutefois averti que même si la grève a été suspendue, les syndicats pourraient la remettre au goût du jour, si le gouvernement ne respecte pas sa propre partie de l’accord dans les deux prochaines semaines.

Le journaliste écrivain Salou Gobi investi candidat à la présidentielle 2020-2021

Le journaliste écrivain et ancien Ministre nigérien Salou Gobi a été investi, ce samedi 26 septembre 2020 à Niamey, candidat à l’élection présidentielle de 2020-2021 au titre de son parti, la Convention Nationale pour la République (CNR -Gayya).

Il vient ainsi s’ajouter à la liste de la quinzaine de candidats déjà investis dont celui du parti au pouvoir, M. Bazoum Mohamed, l’ancien Chef de l’Etat le Général Salou Djibo, l’ancien Ministre Ibrahim Yacoubou, ou encore l’ancien Ministre d’Etat Omar Hamidou Tchiana. D’autres potentiels candidats allongeront la liste des présidentiables, parmi lesquels l’ancien Président Mahamane Ousmane et l’ancien Premier Ministre Seyni Oumarou.

Dans son discours d’investiture, M. Salou Gobi a d’abord voulu exprimer sa compassion aux victimes des sinistrés, avant de rendre un hommage aux congressistes. A ces derniers, il a indiqué que la création du parti politique est avant tout l’expression de leur engagement commun à consacrer au peuple nigérien le meilleur d’eux-mêmes pour la réalisation de ses aspirations les plus profondes à l’unité, à la liberté, à la dignité, à la justice, à des meilleures conditions de vie, à la tolérance et à la solidarité, en partage avec les autres peuples du monde.

Le Candidat investi du parti CNR-Gayya à l’élection présidentielle a, par ailleurs, brossé la situation sociopolitique du pays, marquant un accent particulier sur la gouvernance politique du pays, la situation sécuritaire nationale et internationale, la crise sanitaire de la Covid-19 et bien d’autres questions de la vie de la Nation.

Parlant de son projet programme politique, M. Salou Gobi a indiqué que la première priorité de son parti est de s’attaquer à l’épineuse question de sécurité nationale, une question qui sera examinée  minutieusement  et en concertation avec les différentes composantes de la nation, mais aussi dans le cadre global en relation avec les pays voisins et en relation avec les partenaires au développement.

D’après lui, Le parti approuve l’ouverture la plus large possible en matière de coopération, dans le respect strict de la souveraineté nationale.

Pour Salou Gobi, la deuxième priorité est de susciter  un sursaut national et un sursaut citoyen ainsi que le respect des institutions de la République. Il s’agit notamment de mettre fin à toutes les dérives individuelles et collectives qui compromettent gravement l’avenir de la Nation, a-t-il précisé.

Une autre priorité de son parti, a-t-il fait savoir, est l’instauration des mécanismes de gestion, de concertation sur les questions politiques et sociales, soulignant que le CNDP, qui a été totalement dévoué à sa mission, sera réhabilité et mis à l’abri de toute velléité quel que soit le pouvoir en place.

Le candidat du CNR-Gayya a aussi informé que son quatrième ouvrage sur l’évolution politique du Niger sera édité sur le titre de « l’audace d’agir ».

Les représentants des autres partis politiques ont pris la parole pour féliciter le candidat investi et lui ont réitéré leur disponibilité à travailler ensemble pour le développement du pays.

Inondations au Niger : Les USA annoncent une aide de plus de 3 milliards F CFA

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu, ce lundi 28 septembre 2020, l’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Niger, M. Eric. P. Whitaker.

A sa sortie d’audience, le diplomate américain a déclaré avoir eu une rencontre constructive avec  le Chef de l’Etat nigérien sur des questions d’intérêt commun.

L’Ambassadeur Whitaker a notamment annoncé que le Gouvernement américain a décidé de répondre à l’appel à l’aide à l’endroit des victimes des inondations au Niger lancé par Premier Ministre Rafini, en apportant « un soutien financier de 600.000 $ US, soit plus de 3 milliards de F CFA, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) ».

Cette aide va permettre de secourir quelque 8.750 personnes, soit 1.250 ménages touchés par les inondations dans la région de Maradi, la région la plus durement frappée par les inondations, a spécifié le diplomate américain, qui précise que « l’assistance se fera en 2 volets ».

Il a notamment fait savoir que « le 1er volet est un transfert d’argent afin que les familles puissent immédiatement acheter de la nourriture et les produits de premières nécessité et le 2ème sera des bons pour les produits et fournitures telles que du savon, des couvertures et des ustensiles de cuisine ».

Eric Whitaker a une fois de plus présenté sa compassion aux personnes qui ont perdu des êtres chers, des maisons et des moyens de subsistance suite à ces inondations historiques qui ont frappé le Niger, notant que « les Etats-Unis sont profondément touchés par cette situation et nous voulons faire partie de ceux qui apportent la situation ».

L’Ambassadeur Whitaker a également tenu à féliciter le Président Issoufou pour le Prix du Leadership Présidentiel 2020 qui lui a été décerné par l’Institut Afrique-Amérique lors du gala virtuel des remises de prix le 27 septembre dernier. « J’ai encore félicité le Président Issoufou pour l’accession du Niger à la Présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies ce mois-ci, les Etats-Unis se réjouissent à la perspective de travailler en étroite collaboration avec le Niger à ce titre », a-t-il ajouté.

«Nous avons aussi parlé de la situation au Mali, que les Etats-Unis suivent de près. Nous continuons de soutenir les efforts de la CEDEAO pour résoudre les crises politiques», a, par ailleurs, ajouté le diplomate américain, précisant qu’à ce titre «nous appuyons son appel à un gouvernement dirigé par des civils pour la tenue d’élections libres, justes et transparentes en 18 mois comme convenu, l’objectif ultime étant de rétablir l’ordre constitutionnel au Mali».

«En plus de cela, nous avons rehaussé la présence de l’USAID en mission à part entière», a indiqué le diplomate américain, annonçant l’arrivée de la nouvelle directrice la semaine dernière.

«C’est un autre exemple démontrant que les relations entre les Etats-Unis et le Niger n’ont jamais été aussi fortes que maintenant», a-t-il soutenu, tout en rassurant que «les Etats-Unis sont engagés envers le Niger et à soutenir le peuple et le Gouvernement du Niger pour qu’ils aient tout ce qu’il faut pour assurer que « le Niger se lève »».

Zone Uemoa : la BCEAO table sur une croissance de 1,3%

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) devrait enregistrer une croissance de 1,3% en 2020, contre 6,1% en 2019, rapporte un communiqué de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) parvenu ce lundi à APA.La zone économique composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo n’entrera donc pas en récession malgré les chocs engendrés par la pandémie du nouveau coronacirus.

En effet, si la baisse de l’activité économique dans l’Union a été principalement impulsée par les secteurs tertiaire et secondaire dont les valeurs ajoutées ont baissé respectivement de 3,4% et 3,6% au deuxième trimestre 2020, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est quant à elle accrue de 3,1%, en raison de la bonne tenue de la production agricole.

Le secteur primaire, avec notamment la production agricole en termes d’occupation de la population active, étant l’activité économique dominante dans l’Union pourrait expliquer la relative bonne santé économique de l’espace communautaire.  

Par ailleurs, le communiqué qui rend compte de la réunion du Comité de Politique Monétaire du 21 septembre 2020 informe que le taux d’inflation est ressorti à 1,7% après 1,2% un trimestre plus tôt et que cette situation est essentiellement imputable au renchérissement des céréales locales, des produits de la pêche, des légumes frais ainsi que des tubercules et plantains, en raison de la perturbation dans les circuits de distribution due au contexte de la pandémie de Covid-19.

Selon les dernières projections, informe la note, le taux d’inflation est attendu en moyenne à 1,8% en 2020 et à 2,0% en 2021.

A l’horizon de huit trimestres, soit à fin juin 2022, le taux d’inflation devrait se situer à 2,3%, dans la fourchette cible (entre 1,0% et 3,0%) définie pour la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union, signale le document.

Partant de ces analyses, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité à 2,00% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,00%, niveaux en vigueur depuis le 24 juin 2020. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure inchangé à 3,0%, conclut la note.

Le parti RPP Farilla investit Alma Oumarou candidat aux élections présidentielles 2020 -2021

M. Alma Oumarou a été investi, ce dimanche 27 septembre 2020, à Niamey, candidat aux élections présidentielles 2020-2021, au titre du parti Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP FARILLA).

A l’ouverture des travaux du congres du parti, le président du bureau provisoire et le président de la section de Niamey ont tour à tour pris la parole pour leurs mots de bienvenue et de remerciement aux congressistes.

Après avoir lu le règlement intérieur, le statut et les résolutions, M. Alma Oumarou est déclaré par le secrétaire général du parti comme président du parti RPP FARILLA et candidat aux élections présidentielles 2020-2021.

En prenant la parole à cette occasion, M. Alma Oumarou a exprimé ‘’sa profonde compassion et sa solidarité à l’endroit de nos frères et sœurs sinistrés, victimes des inondations, dont la situation de détresse et de précarité nécessite la mobilisation de tous les acteurs’’.

Pour le président, ce parti a six mois d’existence et il est né ‘’d’une analyse approfondie de la situation politique, économique et sociale de notre pays, et d’une analyse des forces et faiblesses en rapport avec le fonctionnement de tous les partis politiques’’.

‘’Ce parti est un parti de paix, et la paix vue comme conséquence du rassemblement, avec comme piliers le respect de l’Etat de droit, la bonne gouvernance sur le plan local, régional et national, et le respect des règles démocratiques’’ a indiqué M. Alma Oumarou qui a ajouté qu’il s’agit ‘’d’œuvre inlassablement pour une vie dans la dignité pour toutes les populations nigériennes’’.

M. Alama Oumarou a expliqué que ‘’le parti a pour finalité la construction d’un Niger prospère, respectueux des valeurs fondamentales de la République et de la promotion d’une société paisible’’.

Notons que les représentants des partis invités notamment (MRN, APR, Non affiliés) ont successivement pris la parole pour féliciter le président investi.

Rappelons que Le premier tour des élections présidentielles, couplé aux législatives, et pour lequel une quinzaine de partis politiques ont déjà investi leurs candidats,  interviendra le 27 décembre 2020.