janvier 2021 - Page 4 sur 40 - Journal du niger

Folashade Akanni-Shelle, nouvelle Dg de Bolloré au Nigeria

Folashade Akanni-Shelle est nommée Directrice générale de la filiale nigériane de Bolloré Transport et Logistics, a appris APA ce jeudi.« Depuis le 1er octobre 2020, Folashade Akanni-Shelle est la nouvelle Directrice générale de Bolloré Transport & Logistics au Nigeria. Elle remplace Jean-Baptiste Rambaud qui va poursuivre sa carrière dans une autre filiale de l’entreprise au Moyen-Orient », renseigne le groupe dans un communiqué de presse.

Folashade Akanni-Shelle cumule 17 années d’expérience au sein de Bolloré Transport & Logistics. Elle a rejoint l’entreprise en 2003 comme Responsable commerciale pour OT Africa Line chez Cross Marine Services à Lagos, avant d’être nommée tour à tour Responsable import maritime au sein de Bolloré Africa Logistics Nigeria (ex-SDV Nigeria), Responsable des services logistiques au Ghana, Directrice des solutions logistiques en Ouganda puis Directrice générale en Tanzanie.

Elle va désormais assurer le développement de cette entité avec le soutien de ses équipes et s’appuyer sur son expérience ainsi que sur sa connaissance du continent africain pour positionner l’entreprise comme un leader dans le secteur du transport et de la logistique au Nigéria.

« Ayant occupé diverses fonctions dans plusieurs pays différents, c’est un honneur pour moi de retrouver mon pays d’origine et j’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec les équipes pour adresser ce marché dynamique et faire de Bolloré Transport & Logistics une référence dans le transport et la logistique au Nigeria », a déclaré Folashade Akanni-Shelle.

Bolloré Transport & Logistics Nigeria est un opérateur majeur du transport et de la logistique employant aujourd’hui plus de 600 collaborateurs directs et indirects. Basée à Lagos, l’entreprise possède plusieurs agences notamment à Badagry, Agbara et Abuja et 26 entrepôts à travers tout le pays. Elle a développé une expertise sur divers secteurs clés de l’économie en particulier les produits de grande consommation, la téléphonie et la logistique minière.

Chaque année, elle soutient des actions pour les populations en partenariat avec des associations notamment dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré.

Côte d’Ivoire: mise en service d’un nouveau sticker pour la facture normalisée en avril

Le directeur général des impôts Sié Abou Ouattara annonce dans un communiqué transmis jeudi à APA, que dans le cadre du renforcement de la sécurisation de la facture normalisée en Côte, un nouveau sticker sera mis en service à compter du 1er avril 2021.

« Ce nouveau sticker de couleur bleue et de forme carrée sera à partir de la date du 1er avril 2021 apposé sur  les factures normalisées, les bordereaux ou bons de transfert ou de livraison ainsi que sur les bordereaux de livraison en remplacement de celui de couleur rouge», a expliqué M. Ouattara dans ce communiqué. 

Toutefois, il a  précisé, qu’à titre transitoire, le sticker rouge restera valable pour une période de trois mois allant du 1er avril au 30 juin 2021.  

« Par ailleurs, les entreprises qui disposeraient de stock résiduel d’anciens stickers et de carnets de factures préimprimées sont  invitées à les déclarer impérativement auprès de la chambre de commerce et d’ industrie de Côte d’Ivoire au plus tard le 15 avril 2021 pour leur prise en compte par le programme national de sécurisation des factures », a exhorté M. Ouattara comptant sur  « le civisme fiscal de tous  ».

Côte d’Ivoire: hommage national à feu Marcel Zadi Kessy, ex-président du CESEC

Un hommage national a été rendu jeudi à feu Marcel Zadi Kessy, ancien président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de Côte d’Ivoire, en présence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au siège de l’institution à Abidjan.

M. Zadi Kessy, pétri d’une vaste expérience en matière de développement intégré, a été nommé en 2011 par M. Alassane Ouattara comme président du Conseil économique et social. Un poste qu’il occupera jusqu’en 2016.  

Le chef de l’Etat ivoirien s’est recueilli sur son cercueil, recouvert du drapeau de Côte d’Ivoire. La famille du défunt était présente avec en première ligne Mme Zadi Kessy, qui a reçu des mains de l’autorité le drapeau du pays.   

Souffrant depuis quelques années, il s’était retranché dans le cocon familial, où il était suivi par des médecins. Mi-octobre 2020, il tire sa révérence à l’âge de 84 ans des suites d’une longue maladie, laissant dans le désarroi ses proches.   

Ce natif de Yacolidabouo, village situé dans le Département de Soubré, dans le Sud-ouest ivoirien, est un « génie » du développement. Il a transformé cette localité dont les rues et les infrastructures socio-économiques rivalisent avec certaines zones urbaines.

Ingénieur en techniques d’équipement rural, il intègre le Groupe de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (SODECI). Il devient le Président directeur général du groupe puis le Président des conseils d’administration des deux sociétés.  

Fort d’un parcours associatif et entrepreneurial riche, Marcel Zadi Kessy publie en octobre 1998, l’ouvrage « Culture africaine et gestion de l’entreprise moderne », un livre dans lequel il relate une longue carrière de dirigeant et la vision prospective dans le management.   

L’inhumation de M. Marcel Zadi Kessy est prévue le 30 janvier 2021 dans la plus stricte intimité familiale à Yacolidabouo. Ce village perd un illustre fils, mais trouve à travers ses actions une voie tracée pour dynamiser son développement. 

Législatives: Affi saisit la CEI contre des « usages frauduleux du sigle du FPI »

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Affi Nguessan a saisi la Commission électorale indépendante (CEI) pour protester contre des « usages frauduleux du sigle et des symboles du FPI » dans le cadre des législatives du 6 mars 2021.

Dans un courrier adressé au président de la CEI, Affi Nguessan, président statutaire du FPI, proteste contre « le comportement tendancieux de certains candidats » aux élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021.

« Il nous est donné de constater que des candidats, pourtant investis par d’autres partis et groupements politiques lors du dépôt de leur candidature à la CEI, se prévalent abusivement des attributs du FPI pour promouvoir leur candidature sur les réseaux sociaux », a-t-il écrit.

Selon M. Affi, « une telle attitude qui contraste de façon flagrante avec la loyauté et l’élégance de la concurrence électorale ne peut continuer à prospérer,  au risque de semer le doute et la confusion chez les électeurs pendant le déroulement du scrutin ». 

L’article 26 du Code électoral ivoirien dispose que l’utilisation combinée des trois couleurs du drapeau national est proscrite, ainsi que les armoiries de la République ou de la collectivité territoriale concernée par l’élection. 

En outre, plusieurs candidats ou listes de candidats d’une même circonscription électorale ne peuvent avoir ni le même intitulé, ni le même sigle, ni le même symbole, ni la même couleur sur le bulletin unique.

Il soutient qu' »il ne peut valablement être toléré que des candidats se réclamant de parti ou groupement politique différent du nôtre, puisse user des attributs du FPI », formation créée par Laurent Gbagbo.

L’ancien Premier ministre, Affi Nguessan, a lancé qu' »il urge que la CEI, conformément à ses attributions et missions fasse cesser pareils comportements attentatoires à la législation et aux usages électoraux ». 

Le FPI connaît des querelles internes avec une tendance dirigée par M. Affi Nguessan, président statutaire, et une autre frange conduite par Assoa Adou. Pour ces législatives, l’opposition a décidé d’aller en rang serré.

Afrique de l’Est: appel à fonds du CICR pour les réfugiés

Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge intensifie ses activités humanitaires pour répondre aux besoins urgents en Éthiopie, au Soudan et à Djibouti.Dans ces pays de l’Afrique de l’Est, les réfugiés et les déplacés internes ont besoin de nourriture et de services essentiels comme l’eau et les soins de santé, rapporte un communiqué reçu à APA.

C’est pourquoi, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lance un appel à ses donateurs en vue de recueillir 20 millions de francs suisses pour renforcer au plus vite son action face aux besoins humanitaires pressants engendrés par la crise qui sévit dans la région du Tigré, en Éthiopie.

De son côté, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge cherche à lever 27 millions de francs suisses qui serviront à soutenir les efforts déployés par la Croix-Rouge éthiopienne, le Croissant-Rouge soudanais et la Société du Croissant-Rouge de Djibouti pour lutter contre d’autres facteurs de vulnérabilité dans la région.

« Un grand nombre de personnes ont été déplacées dans le Tigré et près de 60 000 ont cherché refuge au Soudan. Cette population de réfugiés et de déplacés internes a cruellement besoin de nourriture et de services essentiels, tels qu’eau et soins de santé », note le texte.

Il ajoute que dans cette région, certaines structures de santé ont été abandonnées et pillées, tandis que d’autres commencent à manquer de fournitures et peinent à faire face à la demande croissante.

« Au Tigré, les besoins sont immenses. Il faut que le gouvernement accélère son action et que les organisations humanitaires puissent accéder au plus vite aux personnes pour leur apporter l’aide nécessaire, avant qu’il ne soit trop tard », affirme Patrick Youssef, directeur régional du CICR pour l’Afrique.

Selon lui, en dehors des grandes villes, l’accès humanitaire demeure problématique, et il est difficile de se faire une idée précise de la situation humanitaire dans les zones rurales.

« Les événements qui se sont produits récemment au Tigré sont venus exacerber d’autres vulnérabilités qui étaient présentes en Éthiopie et dans les pays voisins (le Soudan et Djibouti). Avant que les combats n’éclatent, la région était déjà confrontée à une grave insécurité alimentaire, une invasion de criquets pèlerins, la sécheresse et la pandémie de Covid-19 », explique Mohammed Mukhier, directeur régional de la Fédération internationale pour l’Afrique.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : le variant britannique détecté au Sénégal

La nouvelle souche britannique du coronavirus réputée plus contagieuse et plus mortelle est désormais présente au Sénégal, a déclaré le Professeur Souleymane Mboup.Après la Gambie, c’est au tour du Sénégal de choper le variant britannique de la Covid-19. Ce dernier a été retrouvé dans les échantillons de la deuxième série de séquençages de la deuxième vague qui sévit actuellement au Sénégal, a expliqué le professeur Mboup.

Le directeur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) s’exprimait lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale dédié à la situation de la pandémie.  

A en croire M. Mboup, la présence de cette nouvelle souche pourrait expliquer l’augmentation des cas de Covid-19  constatée ces dernières semaines dans le pays. Partant de là, il a invité les populations à une application « scrupuleuse » des mesures de prévention individuelles et collectives.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de pays et territoires où se trouve désormais le variant repéré initialement en Grande-Bretagne dépasse la barre des 50. De même, le variant identifié en Afrique du Sud serait lui aussi présent dans des 20. Mais l’organisation juge cette évaluation sous-estimée. Car ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.

Par ailleurs, l’OMS signale qu’un troisième « variant inquiétant », originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysé et pourrait affecter la réponse immunitaire.

Le Sénégal veut « consolider » son industrie pharmaceutique

Le président sénégalais Macky Sall veut mettre en place une industrie pharmaceutique nationale souveraine.« Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente », a rapporté le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier.

Pour Macky Sall, cette nécessité vise à « garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ».

En Afrique, la plupart des pays comme le Sénégal misent sur l’initiative Covax de l’OMS pour acquérir les vaccins anti-Covid-19 destinés à leurs populations. En plus de ce programme dédié aux pays les moins avancés de la planète, d’autres négocient directement avec les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ou chinois pour en acheter.

Face à ces contraintes, le président sénégalais demande à ses « ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs » du pays.

Sciences, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la coopération Maroc-AIEA, au programme Villes sans bidonvilles et à la campagne de vaccination anti-Covid-19.+Le Matin+ rapporte qu’un accord désignant le Centre National de l’Energie, des Sciences, et des Techniques Nucléaires (CNESTEN), en tant que premier Centre d’Excellence africain de l’AIEA dans les domaines des Ressources en Eau, de la Protection de l’Environnement et des Applications Industrielles, a été signé au siège de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique à Vienne.

En vertu de cet accord, le CNESTEN devient le seul Centre africain d’Excellence reconnu par l’AIEA, pour la période s’étalant de 2021 à 2025, dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de la protection de l’environnement et des applications industrielles au côté des Centres d’Excellence du Japon, de la France, de la Suisse, du Brésil et de la Hongrie, rappelle la publication.

+Assahraa Al Maghribiya+ cite une déclaration de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Nouzha Bouchareb qui affirmé qu’un total de 301.914 familles ont bénéficié du programme national « Villes sans bidonvilles » à fin 2020, soit près de 66% des familles concernées après mise à jour de ce programme.

Quelque 152.000 familles attendent leur tour, dont plus de 70.000 sont concernées par des unités réalisées ou en cours de réalisation, a-t-elle précisé devant le parlement.

+Al Alam+ écrit que le Maroc est à deux pas du lancement de l’opération de la vaccination prévue au niveau national. Après la réception d’un premier lot du vaccin britannique « AstraZeneca », composé de deux millions de doses, le premier envoi du vaccin chinois « Sinopharm » est arrivé mercredi, contenant 500 mille doses. Une quantité suffisante, selon l’avis du comité scientifique du vaccin, pour vacciner les personnes concernées lors de la première étape du processus de vaccination.

Le Maroc avait lancé une ligne aérienne avec Pékin pour ramener le vaccin « Sinopharm » via des vols spéciaux, après que le ministère de la Santé ait obtenu les résultats de la troisième phase des essais cliniques de ce vaccin, souligne le journal.

Selon Moulay Mostafa Naji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II-Casablanca, cité par le quotidien, le Maroc va bientôt amorcer l’opération de la vaccination contre le coronavirus, expliquant que les quantités des vaccins britannique et chinois réceptionnées par le Maroc sont suffisantes pour lancer cette opération.

Le président de la république, Issoufou Mahamadou a procédé au lancement des travaux de construction du 4ème Echangeur de Niamey

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a procédé,  mercredi 27 janvier 2021, au lancement officiel des travaux de construction du 4ème Echangeur de Niamey, sis au niveau du Rond-Point des Armées à Niamey, sur la route de l’Aéroport.

Financés sur fonds propres de l’Etat du Niger pour un montant de 30,8 milliards de FCFA, les travaux de construction de cet échangeur à trois niveaux, qui portera le nom du défunt Président Ali Saibou, seront exécutés par l’entreprise SOGEA SATOM dans un délai de 26 mois.

Sa réalisation s’inscrit dans le cadre du Programme de modernisation de la Ville de Niamey ou « Niamey Nyala », qui a prévu quatre échangeurs pour la Ville de Niamey dont trois ont déjà été réalisés pendant les deux mandats du Président Issoufou Mahamadou.

Après avoir lancé le démarrage des travaux, le Président Issoufou Mahamadou a déclaré à la presse que « la modernisation de la Ville de Niamey se poursuit. Cette modernisation n’a pas de fin comme la construction du pays dans son ensemble », avant de souligner qu’il s’agit là « d’une autre promesse tenue ».

« Cet échangeur portera le nom de Ali Saibou. Les nigériens connaissent Ali Saibou, empathique, généreux, magnanime, rassembleur. Le Président Ali Saibou était un grand Chef militaire, mais aussi un grand Chef d’Etat. Il mérite cet hommage », a ensuite affirmé le Président Issoufou Mahamadou, notant que « de la même façon, le Général Seyni Kountché mérite notre hommage. Pour cela, dans quelques jours, nous allons procéder à l’inauguration du 3ème Pont de Niamey qui portera son nom ».

En fin de mandat, le Chef de l’Etat nigérien a ensuite expliqué « rester au charbon jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière minute, jusqu’au 2 avril 2021, je continuerai à travailler pour le Niger, je continuerai à servir le peuple nigérien ».

« Avant mon départ, il y aura d’autres cérémonies d’inauguration, de lancement des travaux qui permettront de poursuivre la transformation, que j’appelle de tout mon cœur, de notre pays. Notre pays se modernise, se transforme et j’espère que cette transformation se poursuivra après moi », a-t-il enfin conclu.

Source : ANP