février 2021 - Page 30 sur 37 - Journal du niger

Zimbabwe : vers la vaccination de 60% de la population

Le Zimbabwe a finalisé un cadre national de déploiement du vaccin contre la Covid-19 et utilisera les 200.000 doses données par la Chine pour lancer son programme d’inoculation qui cible au moins 60% de la population, a déclaré le président Emmerson Mnangagwa.Dans un discours sur l’état de la nation diffusé à la télévision publique jeudi soir, M. Mnangagwa a déclaré que la stratégie nationale de vaccination du Zimbabwe « continuera à être guidée par les meilleures preuves scientifiques disponibles et que la sécurité de tous les Zimbabwéens restera une priorité ».

 « L’objectif initial est de vacciner au moins 60% de la population pour obtenir l’immunité collective », a-t-il déclaré.

 La première phase d’inoculation du vaccin verrait la priorité accordée aux travailleurs de première ligne tels que le personnel de santé et de sécurité, ainsi qu’aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidités.

 Il a rejeté les propos du ministre des Finances Mthuli Ncube, qui disait que les Zimbabwéens ordinaires seraient tenus de payer pour les vaccins.

 Dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique en ligne, le Zimpapers Television Network, M. Ncube avait déclaré mercredi que seuls les travailleurs de la santé et les citoyens les plus vulnérables recevraient des vaccins gratuitement, les « simples citoyens » devant payer entre 2 et 7 dollars.

 Toutefois, Mnangagwa a déclaré que les vaccins seront financés par l’État et administré gratuitement. Il a remercié le gouvernement chinois pour le don de 200.000 doses du vaccin Sinopharm.

« Ce geste aimable vient s’ajouter aux nombreux dons, soutiens et interventions de la Chine depuis l’apparition du virus », a déclaré M. Mnangagwa. Le pays a jusqu’à présent enregistré 34.171 cas de Covid-19 et 1.288 décès depuis mars de l’année dernière.

Cameoun : André Onana suspendu 1 an pour dopage

L’Union Européene des associations de football (Uefa) reproche au portier camerounais d’avoir enfreint les règles d’anti dopage.C’est un coup terrible pour le gardien de but camerounais suspendu pour dopage. André Onana, 24 ans, risque de rater la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2022 organisée dans son pays. « La commission disciplinaire de l’association européenne de football UEFA a imposé une suspension de 12 mois à André Onana pour violation des règles d’anti dopage. Après un contrôle +hors compétition+ le 30 octobre de l’année dernière, la substance Furosémide a été trouvée dans l’urine du gardien », lit-on dans le communiqué de l’Uefa. 

Ce dernier précise que «  la suspension est effective à partir d’aujourd’hui et s’applique à toutes les activités de football, nationales et internationales. »

L’Ajax Amsterdam, le club néerlandais où évolue André Onana, a donné l’explication de ce contrôle positif et annoncé qu’il fera appel de la décision de l’Uefa auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

« Le 30 octobre (2020) au matin, Onana se sentait mal. Il voulait prendre une pilule pour se soulager. Sans le savoir, il a pris du Lasimac, un médicament que sa femme s’était déjà vu prescrire. La confusion d’Onana l’a amené à prendre par erreur les médicaments de sa femme, ce qui a finalement amené l’UEFA à prendre cette mesure contre le gardien de but », explique le club dans un communiqué.

« En outre, poursuit l’Ajax, l’organe disciplinaire de l’association de football a déclaré qu’Onana n’avait aucune intention de tricher. Cependant, l’Association européenne de football estime, sur la base des règles antidopage applicables, qu’un athlète a le devoir à tout moment de veiller à ce qu’aucune substance interdite ne pénètre dans son organisme. »

Quelle que soit l’issue de cette affaire, cet épisode est un énorme coup dur pour le joueur, devenu pilier de l’Ajax et de la sélection des Lions indomptables, et jouissant d’une très belle cote sur le marché des transferts.

Une ivoirienne, agent de police, relaxée dans une affaire de trafic de cocaïne

Véronique Dion (43 ans), une Ivoirienne, fonctionnaire de police, a été relaxée par la justice en Côte d’Ivoire dans une affaire de trafic de cocaïne à l’international, alors que quatre autres personnes impliquées ont été condamnées.

Selon un communiqué du procureur de la République de Côte d’Ivoire, transmis jeudi à APA, les faits remontent au 17 septembre 2018, où  les services douaniers du Port de Santos au Brésil ont saisi 1,19 tonne de cocaïne dissimulée  à l’intérieur de rouleaux en acier de plusieurs engins de type Caterpillar, éventrés à cet effet. 

Ces engins devaient être embarqués sur un navire pour être déchargés au Port d’Abidjan en Côte d’Ivoire, souligne le communiqué qui note que l’analyse des documents afférents à ces engins révélait que ceux-ci avaient été commandés par la société AGL basée à Abidjan, Cocody les ll Plateaux. 

 Une enquête menée sur plusieurs mois et qui a nécessité, conformément à la convention des Nations Unies  du 15 novembre  2000 sur la criminalité transnationale, une étroite coopération des services de police ivoiriens avec les services de police étrangers, notamment  français, italiens et brésiliens a permis de découvrir les auteurs. 

 Elle a permis notamment de découvrir que les associés de la société AGL, de nationalité italienne, étaient en relation avec un fonctionnaire de police de nationalité ivoirienne et que leur activité consistait à introduire de la cocaïne  en Côte d’Ivoire lors de l’importation d’Amérique latine, d’engins de chantier de type Caterpillar. Cette drogue était par la suite reconditionnée et réexportée en Italie, incrustée dans des morceaux de bois, poursuit le texte. 

Cinq personnes ont été interpellées dans le cadre de la procédure. Il s’agit de Angelo Ardolino, 57 ans, Italien, Gérant d’AGL ; Antonio Cuomo, 54 ans, Italien, Directeur technique d’AGL ; Vincenzo Giuliano, 62 ans, Italien, Restaurateur ; Guiseppe Ramaglia, 46 ans, Italien, directeur de société et Véronique Dion, 43 ans, Ivoirienne et fonctionnaire de police. 

Le juge d’instruction saisi par le parquet, après la clôture de son information judiciaire, a renvoyé les mis en cause devant le Tribunal Correctionnel pour y être jugés conformément à la loi, rapporte le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou.

 Le tribunal correctionnel vidant sa saisine le 02 février 2021,  après avoir relaxé Mme Dion Véronique pour délit non établi, a déclaré les quatre autres prévenus coupables des faits de trafic international de stupéfiants, notamment de Cocaïne.

Ils sont également condamnés pour blanchiment de capitaux, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de la première catégorie et d’association de malfaiteurs. En répression, le tribunal les a condamnés à une peine d’emprisonnement de 20 années et à cent millions (100.000.000) de F CFA d’amende.

Il a été en outre prononcé à leur encontre, la confiscation au profit de l’État de Côte d’Ivoire, de tous les biens meubles et immeubles leur appartenant, évalués à plusieurs milliards de francs CFA.

 Le procureur a assuré que les infractions à la législation  sur le trafic et l’usage illicites des stupéfiants et le blanchiment de capitaux ne sauraient rester impunies, indiquant que les auteurs desdites infractions seront activement recherchés et appréhendés par ses services  afin de leur faire subir la rigueur de la loi pénale. 

RDC : Alexis Tambwe Mwamba quitte la présidence du Sénat

Alexis Thambwe Mwamba, était depuis quelques jours dans le collimateur de la justice, mais aussi de l’Inspection générale des finances.La descente aux enfers se poursuit pour le camp de l’ex-président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila. Après la chute du président de l’Assemblée nationale en décembre et la destitution du Premier ministre en janvier dernier, c’est au tour du président du Sénat de jeter l’éponge sous la pression du camp Tshisekedi.

« Dans son argumentaire contre la motion de sa déchéance au Bureau du Sénat, l’honorable Alexis Tambwe Mwamba remet sa démission au poste du Président du Sénat », lit-on sur le compte Twitter officiel du Sénat de la RDC.

Alexis Tambwe Mwamba n’a donc pas attendu le résultat de l’examen des pétitions contre les sept membres du bureau que devrait mener le bureau provisoire installé par partisans de Félix Tshisekedi.

Alexis Thambwe Mwamba, proche de l’ancien président Joseph Kabila, est soupçonné par le parquet près de la Cour de cassation de détournements de deniers publics.

Dans son réquisitoire, le procureur cite quelques faits. Le 6 janvier de cette année, le président du Sénat a tiré pour le compte de son institution trois chèques d’un montant respectif de deux millions d’euros, un million de dollars et un million de francs congolais.

Dans le même document reçu le 1er février par la chambre haute du Parlement, le procureur explique que l’argent a d’abord été retiré par le trésorier du Sénat, qu’il a été donné au conseiller financier du questeur avant d’être remis au président chez lui à domicile. Pour le parquet, ces faits sont « susceptibles de constituer l’infraction de détournement de deniers publics ».

Alexis Thambwe Mwamba avait démenti les accusations du parquet et déclarait à propos des pétitions que « Nous sommes en démocratie, il n’y a pas de poste qui soit là pour la vie, ça n’existe pas. On a un mandat et un jour si ceux qui m’ont donné le mandat décident que je dois partir, je dois partir, ce n’est pas la fin du monde. »

Il n’aura finalement pas attendu la décision de ses mandataires pour rendre le fauteuil de président de la chambre haute du parlement congolais.

Le Président de la République inaugure l’école militaire supérieure à Niamey

Le Président de la République, Chef d’Etat, Chef suprême des armées, M. Issoufou Mahamadou a présidé, jeudi 04 février 2021 à Niamey, la cérémonie d’inauguration de l’école militaire supérieure, une école ayant pour vocation la formation des officiers supérieurs appelés à exercer  des responsabilités importantes  et techniques de commandement.

La création de cet établissement de formation vise aussi à garantir  un encadrement destiné à préparer  les officiers  supérieurs  à commander  des grandes  unités et à  exercer  des responsabilités  dans les états-majors d’armées, interarmées et interalliées, entre autres.

Peu après la coupure de ruban, marquant l’inauguration officielle des locaux de cette école, le Président de la République s’est réjoui de la création de ce joyau qui vient, selon lui,  combler un vide.

‘’La formation est un secteur essentiel pour préparer les forces armées à leur mission. Nous avons au Niger tous les maillons de formation militaire, depuis le centre de formation des militaires de rang jusqu’au niveau de la formation d’officiers en passant par la formation de sous-officiers, mais il nous manquait un maillon de la chaine, c’est cette école’’ a déclaré le Chef suprême des armées du Niger, le Président de la République Issoufou Mahamadou.

‘’Je me réjouis vraiment de cette cérémonie. Cette école vient combler un vide et désormais, notre pays dispose de tous les maillons de la chaine de formation de nos éléments des forces de défense’’ a ajouté le dirigeant nigérien.

Selon Issoufou Mahamadou, cette école devait permettre de former les officiers d’état-major et les officiers brevetés de guerre, ce qui constitue un acquis important dans sa réponse aux défis de sécurité auquel fait face son pays.

Le Ministre de la défense nationale, le Pr. Issoufou Katanbé a, quant à lui, soutenu à cette occasion que ‘’la création de cette école, inscrite  dans le plan  quinquennal,  2021-2025 de dédoublement  des effectifs  des forces armées, marque le début d’une nouvelle ère  dans le domaine de l’enseignement  supérieur militaire’’.

Poursuivant son speech, le locataire du Ministère de la défense nationale a indiqué que l’avènement de cette école permettra au Niger d’assurer, lui-même, la formation supérieure de ses officiers, alors qu’auparavant cette formation était  dispensée aux militaires nigériens par les partenaires et les pays amis.

Abondant dans le même sens, le directeur de commandement des formations des forces armées nigériennes, M. Bello Garba  Aboul Hassan a indiqué que l’inauguration de cette école s’inscrit ‘’dans un long processus  visant à doter les Forces Armées Nigériennes de structures de formation adéquates, piliers essentiels de la modernisation  de notre outil de défense  et de sécurité’’.

En effet, note-t-on, dans le cadre de la mise en place  de ces outils de l’enseignement militaires, en plus des centres de formation des militaires de rang et des techniciens, les forces armées nigériennes ont créé l’Ecole  de formation  des Officiers (EFOFAN) en 1998, à Niamey, suivie  de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active d’Agadez en 2003.

Source : ANP

Le premier ministre Brigi Rafini inaugure le centre communautaire numérique de Harobanda

Le premier ministre, Brigi Rafini a procédé hier, jeudi 04 février 2021 au  5ème arrondissement de Niamey à l’inauguration du centre communautaire numérique de Harobanda dénommé « Hot spot wifi ». 

La cérémonie a enregistré la présence des membres du gouvernement, du Directeur Général de l’Agence de la Société de l’Information (ANSI), le Ministre conseiller M. Ibrahim Saidou Guimba, la représentante résidente du PNUD au Niger et plusieurs autres invités.

Après la coupure du ruban marquant l’inauguration officielle du centre, Mr Brigi Rafini s’exprimé en ces termes :

 » C’est un outil indispensable pour la jeunesse. Cette innovation est la bienvenue. J’ai tenu à faire acte de présence à cette cérémonie pour soutenir très fortement les initiatives de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) qui est en train de faire des miracles. On n’aura pas besoin d’aller chercher ailleurs, donc notre espoir est vraiment fondé sur ces initiatives de numérisation de notre société ».

Aussi, le Chef du Gouvernement nigérien a encouragé l’ANSI à persévérer et à redoubler d’efforts « pour que le Niger constitue ce centre nerveux que le Président de la République appelle de tous ses vœux dans le domaine de technologies de l’information et de la communication ».

M. Brigi Rafini a enfin appelé la jeunesse à utiliser conséquemment ce centre pour qu’elle puisse aller véritablement vers la maitrise de cette technologie et en tirer le plus grand bénéfice.

Pour sa part, le Ministre Conseiller et Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information  a éclairé la lanterne des citoyens sur les avantages de la création d’un centre communautaire numérique: «Les formations dispensées au niveau de Hot Spot Wifi seront de plus simple comme l’initiation à l’ordinateur avec les outils bureautiques et des formations plus élaborées comme la maitrise des réseaux et l’élaboration d’un site web », dixit Ibrahim Saidou Guimba.

Le Directeur Général de l’ANSI a également exhorté  les populations à s’impliquer totalement dans l’animation du centre tout en faisant un bon usage afin de tirer pleinement profit des potentialités qu’il offre.

Notons que, Ces formations qui seront dispensées au profit de toutes les couches socio-professionnelles sans distinction du genre et de sexe seront gratuites.

 

La presse sénégalaise traite d’une diversité sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la mortalité liée au cancer aux opérations de sécurisation menées par l’Armée en Casamance, en passant du retrait provisoire de la chanteuse Coumba Gawlo Seck de la scène musicale pour des raisons de santé.Dans sa livraison du jour, EnQuête revient sur la difficile prise en charge du cancer avec la pandémie du coronavirus. Alors que la journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée ce 4 février, le journal parle de « dommage collatéral ». Car, à cause de la Covid, « il y a moins de dépistage, de diagnostics et d’argent pour suivre son traitement. »

Le Quotidien revient sur l’opération de ratissage en Casamance et informe que « l’Armée est en roue libre ». Plusieurs bases ont été reprises aux bandes armées, note le journal. Le Quotidien indique que l’Armée allie bombardements aériens et tirs à l’artillerie lourde.

Vox Populi revient sur les problèmes de santé de la chanteuse Coumba Gawlo Seck opérée. Le journal indique que « Coumba Gawlo Seck perd la voix et se retire momentanément de la scène musicale ». La diva a rompu le silence en soutenant que les médecins ont diagnostiqué des dommages au niveau de ses cordes vocales et ses intestins ont été amputés de près d’un mètre.

Au chapitre politique, Sud Quotidien annonce le lancement de l’audit du fichier électoral. « La dernière ligne droite » mentionne le journal qui indique que les « opération sont en phase de démarrage ». « Se dirige-t-on enfin vers un dénouement heureux de l’imbroglio de la politique sénégalaise qui est l’audit du fichier doublé d’évaluation du processus électoral ?», s’interroge le journal.

Libération annonce qu’Expresso, filiale du groupe Sudatel pourrait bien perdre sa licence. Le journal soutient que l’opérateur de téléphonie mobile est épinglé pour « défaut de paiement, retard sur la 4G, arriérés de 7 milliards de Fcfa » par l’ARTP. D’où ce titre prémonitoire du journal, « Expresso, la fin ? ».

Walf Quotidien ouvre ses colonnes à l’ancien Premier ministre Abdou Mbaye. Ce dernier parle de relance économique, de la croissance et de la crise sanitaire et fait de « sombres prédictions ». Abdoul Mbaye estime « qu’une croissance de 5% relève de l’utopie » avant de tacler le gouvernement sur son « optimisme incompréhensible qui va conduire vers de graves difficultés. »

L’Observateur dépoussière l’affaire des 1036 kilos de cocaïne saisis au Port. « Révélations sur un scandale à rebond » renseigne le journal qui parle de la  « nouvelle demande du Procureur au Doyen des juges et des commissions rogatoires en Allemagne et en Italie. »

En Sport, Stades se penche sur la crise sportive à Liverpool, plombée par une inefficacité et une défense poreuse. « Qu’arrive-t-il à Liverpool de Sadio ? » s’interroge le quotidien. Pendant ce temps, Record revient sur le retour en lumière d’Edouard Mendy, auteur d’un neuvième clean sheet lors de la victoire de Chelsea à Tottenham (0-1). « Mendy écœure les Spurs », titre Record.

Sécurité routière, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de larges commentaires aux accidents du travail au Maroc, à la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la situation du marché du travail au Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les accidents du travail au Maroc provoquent chaque année une véritable hécatombe, ajoutant qu’ « au vu de l’ampleur des chiffres, on serait tenté de dire que le boulot ressemble pour certains travailleurs à un véritable cimetière ».

« Certes, un effort a été fait dans le cadre du code du travail entré en vigueur en 2004. Mais dans les faits, la situation ne semble pas vraiment s’améliorer pour les travailleurs », relève le journal, estimant que certains secteurs sont plus dangereux que d’autres comme le BTP où le plus souvent une bonne partie des chantiers ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.

« Aujourd’hui, le temps est venu pour prendre à bras-le-corps ce dossier, et faire en sorte que la sécurité et la santé de tous les travailleurs soient érigées en priorité », préconise-t-il.

Pour sa part, +L’Économiste+ constate que « fort heureusement, une grande part de la population n’est pas tombée dans le panneau. Plus de 300.000 personnes vaccinées à la date du 3 février. C’est une tendance qui ne trompe pas », ajoutant qu’il faut se féliciter de l’adhésion à la campagne de vaccination contre la Covid-19 alors que le consensus a été attaqué depuis le départ.

« Ne pas jouer le jeu de la vaccination c’est retarder la protection collective et prendre le risque de continuer de nourrir les réservoirs viraux que nous sommes devenus », prévient le quotidien, faisant savoir que c’est le discours avancé par le corps médical dont le rôle est important dans la sensibilisation, mais qui ne peut à lui seul porter le fardeau de la mobilisation.

+Al Ahdath Al Maghribiya+ rapporte que le Haut Comité pour la fraternité humaine des Émirats Arabes Unis a décerné, mercredi, le « Prix Zayed de la fraternité humaine » édition 2021 au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et à la militante franco-marocaine dans les domaines social et humanitaire, Latifa Ibn Zyaten.

Le Haut comité a souligné, dans un communiqué, que le choix du jury pour Guterres et la militante Ibn Zyaten intervient en récompense aux « grandes œuvres réalisées et aux initiatives influentes et efficaces qu’ils ont prises et qui sont conformes aux valeurs et principes stipulés dans le Document sur la Fraternité Humaine, qui est le principal critère d’attribution » du Prix ».

« Depuis qu’il a assumé ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 2017, Guterres a oeuvré pour trouver des solutions aux problèmes qui affligent le monde, en particulier en ce qui concerne la paix et la sécurité mondiales », rappelle le communiqué qui a mis en évidence l’initiative la plus importante et la plus influente prise par le SG de l’ONU au cours de l’année écoulée sous le signe: « Interdire les guerres afin de lutter contre la pandémie Corona », et qui a été largement saluée par les dirigeants du monde et d’un certain nombre d’organisations internationales.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho de la note sur la situation du marché du travail publié par le Haut-commissariat au Plan (HCP), selon laquelle l’économie nationale a perdu 432.000 postes d’emploi en 2020, sous l’effet conjugué de la crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19) et de la campagne agricole « sèche ».

Cette perte a concerné les deux milieux (295.000 en milieu rural et 137.000 en milieu urbain) et tous les secteurs d’activité économique, à savoir les services (107.000), l’agriculture, forêt et pêche (273.000), l’industrie y compris l’artisanat (37.000) et les BTP (9.000), précise le HCP.

Maroc : prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 10 mars prochain

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 mars 2021, et ce dans le cadre des efforts de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus.Dans un souci de permettre aux autorités publiques de continuer à garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie, l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national est prolongé jusqu’au 10 mars 2021 à 18h, indique le porte-parole dui gouvernement.

À noter que le couvre-feu à 21 heures et la fermeture des magasins et restaurants à 20 heures ont été prolongés jusqu’au 16 février courant.

A ce jour, le Royaume a recensé 620 nouvelles infections pour un total de 473.667 cas confirmés à la Covid-19, dont 8.351 décès (+28) et 452.522 personnes guéries (+742), selon le ministère de la Santé.

Côte d’Ivoire: la pression fiscale s’est établie à 12,5% en 2020

La pression fiscale en Côte d’Ivoire s’est établie à 12,5% en 2020, a indiqué jeudi à Abidjan le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, face aux chefs d’entreprises de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham).

« Nous sommes à 12,5% du taux de pression fiscale aujourd’hui (après la gestion 2020) », a déclaré le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, lors d’un échange avec des membres de la Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham). 

Ce taux, notera-t-il, se « situe largement en deçà des normes communautaires » de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) qui fixe le niveau à 20%. « Nous sommes (d’ailleurs) à 7,5 points à rattraper ».   

L’annexe fiscale 2021 institue deux nouveaux régimes d’imposition et réaménage les régimes réels d’imposition. Elle introduit le régime de l’entreprenant (chiffre d’affaires compris entre 5 et 50 millions Fcfa) et le régime des microentreprises (chiffre d’affaires entre 50 et 200 millions Fcfa). 

« Par le passé, on retrouvait dans le même régime d’imposition l’apprenant qui vient de commencer, le régime de l’impôt synthétique et le régime du réel simplifié », a fait observer le directeur général des impôts. 

Cette annexe fiscale intervient dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19 qui a secoué le secteur privé en général et les Petites et moyennes entreprises (PME) en particulier. La réforme initiée vient simplifier la fiscalité applicable aux PME.

Selon le Cabinet de Conseil juridique, fiscal, comptable et financier, Mondon Conseil international, la réforme instaurée par l’annexe fiscale 2021 « accentue la pression fiscale sur ces entreprises avec des taux d’imposition allant de 2% à 7% du chiffre d’affaires ».

« Mobiliser les ressources, c’est nécessaire, mais il ne faudrait pas que cela soit concentré sur les opérateurs du secteur formel, du régime normal et du régime normal réel », a dit Jean-Luc Ruelle, ancien président de Eurocham, actuellement vice-président de l’organisation.

Il s’est félicité des initiatives prises par la direction générale des impôts pour élargir l’assiette fiscale. Pour lui, « c’est la condition pour arriver à une mobilisation sérieuse, importante et significative des recettes fiscales ». 

Pour l’année 2019, la pression fiscale, selon le budget 2019, ressortait un taux de 16% contre 15,6 % en 2018, soit une hausse de 0,4 %. La pression fiscale en 2020 a connu une chute suite à un recalcul du Produit intérieur brut (PIB) dû à la Covid-19.