août 2021 - Page 10 sur 40 - Journal du niger

Poste: célébration à Abidjan du 5e anniversaire du hub philatélique africain

Le 5e anniversaire du hub philatélique africain, visant à vendre des timbre-postes électroniques, a été célébré mardi à Abidjan, en marge du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) qui s’achève le 27 août 2021.

L’événement était organisé par le Maroc qui héberge le Hub philatélique africain. M. Amin Benjelloun Touimi, directeur général de la Poste du Maroc, s’est dit « heureux » de l’évolution de ce projet vu son « balbutiement » au départ. Il s’est félicité de ce que ce projet devient « une évidence et une opportunité pour la promotion de la philatélie africaine, au-delà des frontières ».

La rétrospective sur ces cinq dernières années ressort, à l’en croire un « bilan positif », car aujourd’hui, une douzaine de pays africains ont adhéré à ce hub. Et, la vente des timbres a démarré depuis le départ de ce hub philatélique.

Il a lancé un appel aux autres postes africaines à adhérer à ce beau projet. Il a été dévoilé à cette occasion un timbre du hub philatélique africain. Ce hub permet à beaucoup de philatélistes d’acheter des timbres. 

La poste du Sénégal a décroché le Prix d’or du meilleur timbre-poste. Le deuxième prix de la médaille argent a été décerné à la Centrafrique et le prix de la médaille de bronze est revenu au Burundi.

Le Maroc a obtenu le Prix d’or des meilleures ventes. Le prix d’argent a été attribué à la poste du Nigéria et le prix de bronze au Burkina Faso. Un espace d’exposition philatélique a été aménagé sur l’espace où se déroule le 27e Congrès de l’UPU qui a lieu du 9 au 27 août 2021. 

C’est en marge du congrès d’Istanbul tenu en 2016 qu’il a été officialisé la collaboration avec plusieurs postes africaines la mise en place d’un Hub philatélique africain, en présence des opérateurs membres du Forum CEO Coopération Sud-Sud pour l’Afrique.

Rabat prend acte de la rupture par Alger des relations entre les deux pays

En dépit de la rupture unilatérale par le gouvernement algérien des relations diplomatiques entre les deux pays, le Maroc affirme sa volonté de rester « un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien ».Rabat  prend acte de la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Maroc, annonce dans la soirée de mardi 24 août, un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. 

« Le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue, au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines, ainsi que son impact sur le peuple algérien », précise le communiqué. 

« Le Royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations inter/maghrébines saines et fructueuses », ajoute le communiqué.

Quelques heures plus tôt, le chef de la diplomatie algérienne, lisant une déclaration du chef de l’Etat algérien lors d’une conférence de presse, a affirmé que son gouvernement a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme des « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays. 

Ramtane Lamamra a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013. Des accusations contestées par plisseurs experts indépendants internationaux et qui ont poussé Rabat à déposer plaintes devant plusieurs tribunaux européens, notamment en France, en Espagne et en Allemagne. 

Le ministre algérien a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts. Une attitude qui surpris aussi bien au Maroc qu’en Algérie même, où elle a été largement reçue comme infondée. 

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait à cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser, malgré les appels incessants du Maroc, de pays amis communs et des populations des deux États, de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de cette ancienne colonie espagnole. Le Maroc qui exerce son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Le Sénégal en passe d’adhérer à l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique

La signature de l’Accord de participation, dernière condition préalable à l’adhésion, a été effectuée ce mardi par les deux parties.Dans sa quête de « financements à plus long terme et à des taux concurrentiels », le gouvernement du Sénégal a porté son dévolu sur l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA), un fournisseur réputé de garanties d’assurance.

Selon un communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cet engagement « donnera aux investisseurs et aux financiers internationaux l’assurance que les transactions souveraines et autres investissements bénéficient d’un soutien de l’ACA ».

La notation de catégorie investissement de l’ACA, souligne la source, permet d’atténuer les risques d’investissement et d’obtenir une capacité d’assurance-investissement pour couvrir d’importants emprunts.

Le Sénégal pourra ainsi satisfaire les conditions des prêteurs et investisseurs internationaux. Son adhésion à l’ACA s’inscrit dans le plan stratégique (2019-2023) qui vise à contribuer à la réalisation de la stratégie nationale de développement socio-économique du pays.

L’Accord de participation sera suivi du versement d’une contribution de 15 millions d’euros à l’ACA par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au nom du gouvernement sénégalais. Il y a dix mois, le Sénégal et la BEI avaient paraphé à cet effet un accord de financement.

En outre, indique le document, les secteurs privé et public locaux bénéficieront de la disposition de solutions d’assurance innovantes. Objectif, soutenir le commerce et les investissements mais aussi renforcer l’accès du Sénégal aux Investissements Directs Étrangers (IDE).

Le président Macky Sall a signé le traité de l’ACA en mars 2020. Sa ratification confère à l’ACA un statut de créancier privilégié au Sénégal. Le rôle de l’ACA comme « assureur de dernier recours » est reconnu par l’Etat du Sénégal qui, par conséquent, s’est engagé à lui rembourser toutes les réclamations et recouvrements effectués dans le cadre des obligations ou défauts souverains.

Désormais, l’exposition de l’ACA au Sénégal s’élève à 21 millions de dollars américains grâce à son mandat panafricain qui lui permet de soutenir des transactions stratégiques dans des pays non-membres.

« Cette exposition brute est prévue d’augmenter au cours des prochaines années, vu que les requêtes commerciales provenant du Sénégal s’élèvent à plus de 4 milliards de dollars américains – couvrant principalement les secteurs de la finance, de l’énergie et des infrastructures », indique le document.

Pour Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, « avec l’option du Sénégal de faire de l’investissement privé et des Partenariats Public-Privé (PPP) un des leviers du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) et du Plan Sénégal Emergent (PSE), l’ACA pourra servir d’interface fiable entre le secteur public et le secteur privé pour des partenariats solides et gagnant-gagnant pour notre pays ».

De son côté, Manuel Moses, Directeur Général de l’ACA, a affirmé que « le Sénégal est en bonne voie pour devenir le 19e État membre de l’ACA », non sans saluer « l’engagement du pays envers le renforcement de la croissance économique inclusive qui, avec certitude, ouvrira la voie à une croissance et à un développement plus durables ».

L’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) a été fondée en 2001 par des États africains afin de couvrir les risques commerciaux et d’investissement des entreprises faisant des affaires sur le continent. L’ACA fournit principalement de l’assurance risques politiques, de l’assurance-crédit et des cautions.

Elle est de plus en plus considérée comme un partenaire de développement stratégique pour les gouvernements africains, assurant entre 1 et 2% du PIB annuel de ses États membres et participant à certains des plus grands projets stratégiques de développement du continent en vue de stimuler l’investissement et le commerce intra-africain à l’appui de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Covid-19 en Afrique : les 12 prochains mois sous le signe de la résilience

La 71e session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, tenue en ligne comme l’année dernière, a mis la lutte contre le nouveau coronavirus à la tête des priorités du continent.Ce mardi, 47 ministres de la Santé de l’Afrique et les représentants des différents pays se sont virtuellement réunis pour définir leur programme de santé. En ouverture de ce rassemblement annuel de trois jours (du 24 au 26 août), Victoire Tomegah Dogbé, la Première ministre du Togo, a déclaré que « la Covid-19 a démontré l’impérieuse nécessité d’une solidarité mondiale, en mettant en exergue la nécessité pour chaque pays de rechercher les meilleures protections, tant individuelles que collectives ».

De son côté, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur Général de l’OMS, a invité les pays africains « à soutenir un traité international ou tout autre instrument légal permettant d’améliorer la coopération internationale concernant la préparation et la riposte à la pandémie ».

En novembre 2021, a renseigné l’ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, ce traité pourrait être discuté lors de la session spéciale de l’Assemble mondiale de la Santé. Pour le patron de l’OMS, « la crise liée au vaccin illustre la faiblesse fondamentale aux racines de la pandémie : le manque de solidarité mondiale et de partage – partage d’informations et de données, d’échantillons biologiques, de ressources, de technologie et d’outils ».

Le difficile accès des pays défavorisés aux vaccins contre la Covid-19 pousse à « repenser les systèmes qui renforcent l’équité et d’investir davantage dans le développement d’un monde plus sain et plus juste », a souligné Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Outre la Covid-19, la plus importante réunion sur la santé publique en Afrique sera consacrée aux efforts visant à mettre fin à toutes les formes de polio, à éliminer le cancer du col de l’utérus responsable en 2020 de la mort de plus de 72.000 femmes africaines et à renforcer l’utilisation des technologies liées à la santé.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de discuter des mesures d’amélioration d’un vieillissement sain sur le continent, de même que du renforcement de la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles et l’hépatite, et de la fin de la méningite d’ici 2030.

L’Algérie coupe ses relations diplomatiques avec le Maroc

Alors que le Souverain chérifien vient de faire part de son souhait d’entretenir des relations de qualité avec son voisin de l’Est, Alger a décidé, brusquement, de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat.L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le royaume du Maroc à partir de ce jour » en raison de ce qu’il a présenté comme dee « actions hostiles » du Royaume chérifien à l’égard de son pays, a annoncé le chef de diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a lu une déclaration au nom du président algérien.

Le ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ».

L’autre grief avancé par Alger à l’égard de Rabat, ce sont les récentes déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères à partir du Maroc. « C’est la première fois depuis 1948 qu’un responsable israélien fait de telles déclarations à l’égard de l’Algérie », selon le chef de la diplomatie algérienne.

Le texte cite aussi le soutien présumé apporté par le Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont la direction vit en exil, principalement en France, et Rachad (un regroupement d’islamo-conservateurs algériens basé à Londres), deux organisations classées comme terroristes par les autorités algériennes.

Ramtane Lamamra a aussi rappelé les accusations portées par certains organismes occidentaux contre le Maroc soupçonné d’avoir eu recours à un logiciel israélien d’espionnage « Pegasus » qui aurait ciblé plusieurs responsables algériens ainsi que d’anciens incidents, comme la profanation du drapeau national au consulat de Casablanca en 2013.

Il a en outre fait porter « aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées », un comportement qui, selon lui, « entraîne le conflit au lieu de l’intégration dans la région du Maghreb ».

« En tout état de cause l’Algérie refuse la logique du fait accompli », a indiqué Lamamra.

« Pour toutes ces raisons l’Algérie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc à partir d’aujourd’hui », a déclaré Lamamra.

La présidence algérienne avait annoncé, le 18 août dernier, vouloir « revoir » ses relations avec Rabat, l’accusant, cette fois, d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays et fait au moins 90 morts.

Cette sortie du chef de la diplomatie algérienne intervient par ailleurs alors que les signes d’une dégradation des relations entre les deux pays s’accumulaient ces dernières semaines. ll y a un mois, Alger rappelait son ambassadeur à Rabat pour « consultations avec effet immédiat » à la suite de tensions diplomatiques.

Dans son discours du Trône le 30 juillet, le Roi Mohammed VI avait, pourtant, affirmé son « engagement sincère à garder la main tendue pour œuvrer de concert et sans conditions à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage».

Le Souverain chérifien avait aussi lancé un appel à la réouverture des frontières terrestres avec l’Algérie. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc » avait-t-il assuré.

Le Roi avait aussi invité le président algérien Abdelmadjid Tebboune « à faire prévaloir la sagesse » et à « œuvrer à l’unisson au développement des rapports » entre les deux pays. Le Souverain avait même qualifié les deux pays de « jumeaux qui se complètent ».

Les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont fermées depuis 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait alors pris une telle décision suite à l’imposition par Rabat un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Le Maroc soupçonnait a cette époque une partie des services de sécurité de son voisin d’être derrière un attentat sanglant qui avait eu lieu à Marrakech. En 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies, mais l’Algérie continuait depuis lors de refuser de rouvrir ses frontières terrestres.

Les relations entre les deux voisins sont particulièrement plombées depuis plus de quarante ans par la question du Sahara. L’Algérie soutient, finance et arme le front Polisario qui réclame l’indépendance de ce territoire. Le Maroc qu’inexercé son contrôle sur l’essentiel de ce territoire et dont la souveraineté sur cette région est reconnue par une grande partie des gouvernements étrangers, dont les États-Unis, propose un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Très récemment, en mi-juillet dernier, ces rapports ont été marqués par un nouvel accès de tension. L’ambassadeur marocain à l’ONU avait publiquement affirmé son soutien au principe de « l’autodétermination » du peuple Kabyle en Algérie, en réaction au soutien de cette dernière aux indépendantistes du font Polisario. Alger avait alors répondu en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.

Niger : le G5 Sahel s’engage dans la promotion de l’entreprenariat

Une mission d’experts du G5 Sahel a séjourné à Niamey du 15 au 19 août 2021 pour réaliser une étude de faisabilité pour la mise en place d’un programme d’inclusion financière en faveur de l’emploi des jeunes dans les zones sensibles et d’insécurité.Cette mission avait pour but d’échanger avec la coordination nationale du G5 Sahel et les acteurs clés intervenant dans les domaines de l’entrepreneuriat des jeunes, la formation professionnelle, de la création d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de la microfinance.

En termes d’objectif, explique un communiqué du G5 Sahel reçu ce mardi à APA, la mission visait à déterminer les zones d’intervention du programme, à recueillir les orientations par rapport à la conduite de l’étude, de recueillir les attentes des acteurs, d’échanger sur les dispositifs existants en matière d’emploi de jeunes, de création d’AGR et le financement de projets, de recenser les difficultés rencontrées et de récolter de la documentation afin d’alimenter l’étude.

Le Coordonnateur du G5 Sahel au Niger a jugé pertinent le programme envisagé qui répond aux besoins des populations dans les zones prioritaires de l’organisation. Il a souhaité que l’intervention soit cohérente avec les dispositifs déjà existants.

Pour les zones d’intervention du programme, les échanges ont permis de cibler la zone désertique à cheval entre le Niger et le Tchad, et le fuseau centre qui correspond à la zone des trois frontières (Burkina, Mali, Niger). Ce qui correspond aux régions de Tillabéry, Agadez, Diffa, Maradi.

Le nouveau président zambien promet plusieurs réformes

Hakainde Hichilema a promis de relancer l’économie de son pays et de lutter contre la corruption.Dans son discours d’investiture, ce mardi à Lusaka, le chef de l’Etat de la Zambie s’est engagé à mettre sur pied une administration « rationnelle » et « efficace » pour redresser l’économie au cours des cinq prochaines années.

« Notre objectif au cours des cinq prochaines années sera de restaurer la stabilité macroéconomique de notre pays », a promis Hichilema, devant des milliers de supporters enthousiastes et de dignitaires étrangers au Heroes Stadium de Lusaka.

Il a ajouté : « Nous accorderons une attention particulière à la réduction du déficit budgétaire, à la réduction de la dette publique et au rétablissement de la confiance de la société et des marchés dans notre pays ».

Hichilema, 59 ans, hérite d’un portefeuille de dette extérieure de plus de 12 milliards de dollars américains qui a explosé au cours des dernières années de l’administration de son prédécesseur Edgar Lungu qui a dirigé la Zambie depuis 2015.

Le nouveau président a promis d’introduire des réformes démocratiques, des politiques économiques favorables aux investisseurs et une « tolérance zéro » pour la corruption.

« Nous allons promouvoir l’unité et la diversification et assurer le respect des libertés, des droits de l’homme et des libertés pour tout notre peuple », a-t-il assuré, s’engageant à rétablir l’Etat de droit et à renforcer les institutions démocratiques dans le pays.

Hichilema est arrivé au pouvoir après une victoire écrasante sur Lungu lors des élections générales du 12 août dernier.

Covid-19: la Côte d’Ivoire lance une application de surveillance

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une application de surveillance de la Covid-19 dénommée « Afya », visant à recueillir des données sanitaires auprès des citoyens et suivre les infections respiratoires aiguës, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Selon Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur à l’INHP, c’est une nouvelle stratégie de surveillance épidémiologique utilisant un outil numérique qui permettra « une surveillance digitale participative » afin de recueillir régulièrement des données sanitaires auprès des concitoyens. 

Ces données, dira-t-il, seront « couplées aux données hospitalières pour suivre l’évolution de la Covid-19 et des infections respiratoires aiguës afin de détecter précocement des épidémies et mettre en place des mesures de prévention nécessaire ». 

Cette plateforme se veut un outil innovant qui permet de veiller en permanence sur l’état de santé des populations, et « ce que nous souhaitons, c’est que les populations adhèrent à cet outil, téléchargent l’application et le renseignent régulièrement », a ajouté Dr Coulibaly.  

« C’est une application qui est anonyme, il s’agit essentiellement d’informations sanitaires pour mettre en place des mesures de prévention », a-t-il poursuivi, indiquant qu’il est demandé chaque semaine au citoyen s’il a fait de la fièvre ou eu des difficultés respiratoires. 

L’Institut national d’hygiène publique (INHP) vise un objectif de 5.000 personnes à atteindre d’ici à trois mois, voire à la fin de l’année 2021. Il collabore sur ce projet avec le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG). 

Mme Dosso Awa, nouveau directeur général du CICG, a expliqué que cette plateforme de détection des symptômes de la Covid-19, « reste avant tout participative », invitant les familles à se l’approprier. 

Le Centre d’information et de communication gouvernemental (CICG) envisage d’organiser des webinaires communs pour mutualiser les bases de données afin d’intégrer cette plateforme dans les habitudes des populations en Côte d’Ivoire. 

La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 23 août 2021, 53.730 cas confirmés de Covid-19, 52.597 guéris, 736 cas actifs et 397 décès. 

Le Zimbabwe reçoit 961 millions de dollars du FMI

Le financement entre dans le cadre des Droits de tirage spéciaux (DTS) octroyés par l’institution de Bretton Woods pour fournir des liquidités supplémentaires au système financier mondial.Dans une déclaration conjointe avec le Gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya, le ministre des Finances, Mthuli Ncube a indiqué que les fonds ont été déposés hier lundi sur le compte de la Reserve de la Banque du Zimbabwe auprès du FMI.

« Le résultat immédiat de ce soutien du FMI est l’augmentation de la position des réserves de change du pays de 961 millions de dollars US. Cela contribuera grandement à renforcer la stabilité de notre monnaie nationale », a déclaré le ministre.

Les DTS sont des actifs supplémentaires de réserve de change qui sont conservés par le FMI et mis à la disposition des pays membres s’ils le souhaitent.

Selon M. Ncube, ces fonds seront « utilisés avec prudence, dans le respect de la plus grande transparence, pour soutenir les secteurs sociaux, à savoir la santé, l’éducation et les groupes vulnérables ; les secteurs productifs, à savoir l’industrie, l’agriculture et l’exploitation minière ; les investissements dans les infrastructures, à savoir les routes et les logements ; et les réserves de devises et le fonds de prévoyance pour soutenir notre monnaie nationale et la stabilité macroéconomique ».

L’aide du FMI intervient à un moment où le Zimbabwe tente de stimuler les performances de son secteur productif, qui est confronté à des problèmes de liquidités.

Af’Sud/Covid: 500.000 personnes vaccinées en 24 heures

L’Afrique du Sud intensifie la lutte contre la pandémie de coronavirus.Selon les dernières données du ministère de la Santé, ce pays d’Afrique australe a vacciné 10.790.501 de personnes grâce aux vaccins à dose unique Johnson & Johnson et à double dose Pfizer.

L’augmentation spectaculaire du nombre de personnes vaccinées est due au fait que le gouvernement a autorisé, depuis vendredi dernier, la vaccination des jeunes âgés de 18 à 35 ans, a expliqué le ministère.

Toutefois, les infections au Covid-19 ont continué à augmenter, 7.632 nouveaux cas ayant été enregistrés à travers le pays à la date du 23 août dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), cela porte le total à 2.698.605 infections, depuis que le premier cas a été signalé en mars 2020.

La majorité des nouveaux cas ont été enregistrés dans la province du KwaZulu-Natal (2.542), suivie du Cap-Occidental (1.634) et du Cap oriental (1.286).

Au total, 163 personnes ont succombé à la maladie respiratoire hier lundi, portant le nombre de décès à 79.584.