septembre 2022 - Page 6 sur 34 - Journal du niger

La RDC déclare la fin de l’épidémie d’Ebola

L’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RCD) a été causée par l’Ebolavirus Zaïre, l’une des six espèces du virus à l’origine de cette maladie.La République démocratique du Congo a déclaré, mardi, la fin de l’épidémie d’Ebola signalé il y a six semaines dans la province du Nord-Kivu. Avec un seul cas confirmé, l’épidémie qui vient de prendre fin est l’une des moins catastrophiques que la RDC ait connu. La précédente épidémie, la 14e du pays, avec quatre cas confirmés et cinq décès, a été déclarée terminée le 4 juillet 2022.

Les épidémies d’Ebola dans ce pays d’Afrique centrale ont été causées par l’Ebolavirus Zaïre, l’une des six espèces du genre Ebola.

« La République démocratique du Congo a développé une extraordinaire expertise dans la maîtrise du virus et nous pouvons nous appuyer sur ces enseignements pour faire reculer l’épidémie d’Ebola en Ouganda », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon la responsable onusienne, « même si aucun vaccin efficace n’est pour l’heure disponible pour l’Ebolavirus Soudan, il ne s’agit que d’un outil. Nous pouvons vaincre et nous avons déjà vaincu Ebola avec de solides mesures de suivi des contacts, de détection, d’isolement des cas et de bons soins de soutien ».

La fin de l’épidémie en RDC survient alors que l’Ouganda voisin s’est lancé dans une course pour endiguer une autre épidémie d’Ebola, non liée, apparue la semaine dernière. Kampala lutte contre une épidémie évoluant rapidement causée par l’Ebolavirus Soudan, avec 36 cas (18 confirmés et 18 probables) et 23 décès signalés à la date du 25 septembre.

En Ouganda, l’épidémie d’Ebolavirus Soudan affecte désormais trois districts : Mubende, Kyegegwa et Kassanda, étalés sur 120 kilomètres. À ce jour, 399 contacts ont été identifiés et sont suivis pendant que les recherches se poursuivent afin d’identifier d’autres personnes potentiellement à risque. L’Ouganda dispose de solides capacités de dépistage pour Ebola, avec 5000 tests disponibles.

Trente personnes bénéficient actuellement de soins, parmi lesquelles 13 ont été confirmées comme ayant Ebola et 17 qui sont suspectées d’avoir contracté la maladie. Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’Ebolavirus Soudan, mais les personnes malades reçoivent des soins de soutien qui améliorent considérablement leur pronostic.

À travers son fonds de réserve pour les situations d’urgence (CFE), l’OMS alloue 500 000 dollars pour soutenir les efforts de contrôle d’Ebola de l’Ouganda, ainsi que 300 000 dollars provenant de son programme de préparation aux urgences sanitaires pour appuyer les activités de préparation dans les pays voisins.

La Zambie rapatrie 6.000 réfugiés congolais

Près d’un million de réfugiés congolais vivent toujours dans les pays voisins.Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), en collaboration avec les gouvernements de la Zambie et de la République démocratique du Congo (RDC), a rapatrié 6.000 réfugiés congolais depuis décembre 2021.

Ces derniers avaient fui les affrontements politiques et interethniques dans la région sud-est de la RDC en 2017 pour trouver la sécurité en Zambie.

« Ils ont exprimé leur joie de rentrer chez eux et leur impatience de retrouver leur famille et leurs amis, pour recommencer leur vie », a annoncé ce mardi le HCR dans un communiqué.

Les réfugiés ont reçu des documents de rapatriement volontaire et bénéficié d’une procédure d’immigration accélérée, d’un examen médical, de la sécurité, de nourriture et d’eau avant leur retour. Parmi eux, les 60% sont des enfants.

Le ministère zambien de l’Education a délivré des documents de transfert aux écoliers, leur permettant de poursuivre leur éducation au Congo.

Les personnes ayant des besoins particuliers sont prises en charge par des soignants du ministère du Développement communautaire et des Services sociaux afin qu’elles puissent voyager en toute sécurité.

Côte d’Ivoire : 9.700 milliards Fcfa de crédits bancaires à fin décembre 2021

Ce volume de crédits est en hausse de 11% en glissement annuel, selon l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), qui assure accompagner le secteur industriel.« L’économie en général et le secteur industriel en particulier sont les cibles de l’activité bancaire, ceci en dépit de spécificités souvent défavorables aux banques », a déclaré M. Serge Kouamelan, directeur exécutif de l’APBEF-CI, lors d’une cérémonie.

M. Kouamelan, représentant le président de l’APBEF-CI M. Jérôme Ehui, s’exprimait mardi à Abidjan, à l’occasion de la remise officielle des cartes de membres de l’Union nationale des techniciens et ouvriers industriels de Côte d’Ivoire (Untoici), une organisation professionnelle qui compte 6.184 membres issus de 12 corps de métiers.  

Il a évoqué au sujet l’accompagnement du secteur industriel les taxes liées à l’installation dans les zones industrielles qui rendent difficiles l’extension des points de services bancaires dans le périmètre des industries.

Toutefois, dira-t-il, « financer les industries, c’est assurer des emplois dans le secteur et maintenir, voire accroître l’opportunité des ressources clientèles, de particuliers ; les techniciens et les ouvriers industriels constituant un important segment de clientèle sur ce marché ».  

« Outre la question du crédit aux industries et accessoirement de l’inclusion et de l’éducation financière, bien de choses rapprochent l’industrie bancaire de celle de la production de biens industriels », a fait observer M. Kouamelan.

Selon lui, la première allusion renvoie aux contraintes de sécurité et de conformité. Autant le monde industriel est soumis à des contraintes de sécurité et de conformité, les banques également sont astreintes à des procédures dont la multiplicité et la complexité rivalisent avec celles des industries.

La deuxième allusion, poursuivra-t-il, est l’obligation de résultats qui amène le technicien industriel à travailler sans limitation de temps pour faire tourner les machines. Cette exigence est bien connue du banquier qui se voit alloué des objectifs pour lesquels il est jugé parfois trop sévèrement.       

Le président de l’Untoici, M. Benoît Fofana, a indiqué que cette carte est pour les ouvriers et techniciens industriels une « carte d’identité », les appelant à défendre cette identité à travers le professionnalisme et la performance dans leurs différents corps de métiers.

“Faisons-en sorte que tous les ouvriers et techniciens de Côte d’Ivoire soient membres de l’Untoici afin de faire d’elle l’une des plus grandes organisations professionnelles de Côte d’Ivoire », a lancé M. Benoît Fofana.  

Au lancement des activités de l’organisation fin avril 2022, M. Benoît Fofana Hinnako a précisé que cette association n’est « pas un syndicat », mais a pour mission de « promouvoir le secteur, de faire beaucoup d’activités et dire aux ouvriers qu’ils ne sont pas oubliés par l’Etat de Côte d’Ivoire ».   

« Nous allons plus former les ouvriers pour qu’ils puissent vraiment faire un travail de qualité en Côte d’Ivoire », à travers des séances de formation et des séminaires pour mettre à niveau les acteurs du secteur industriel, a-t-il soutenu.  

Maroc: La banque centrale décide de relever le taux directeur à 2%

Le Conseil de la banque centrale du Maroc réuni ce 27 septembre a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2% tout en continuant à suivre de près la conjoncture économique, aux niveaux national et international, et en particulier l’évolution des pressions inflationnistes.Le Conseil de la banque centrale du Maroc  a tenu ce mardi 27 septembre sa troisième session de l’année 2022. Lors de cette réunion, il a analysé les développements de la conjoncture internationale et relevé qu’elle reste marquée profondément par l’impact de la pandémie et les implications de la guerre en Ukraine, à travers notamment la persistance du renchérissement des produits énergétiques et alimentaires, ainsi que des perturbations des chaines d’approvisionnement.

Le Conseil a noté que l’économie continue de pâtir de cet environnement externe défavorable et des répercussions d’une sécheresse particulièrement sévère, avec une nette décélération de la croissance et une forte accélération de l’inflation. Cette dernière continue d’être alimentée par des pressions d’origine externe, mais les dernières données disponibles montrent une large diffusion vers les
prix des produits non échangeables. Par rapport à ses prévisions de juin, la banque centrale table désormais sur un niveau d’inflation
nettement plus élevé en 2022, suivi d’un ralentissement moins marqué en 2023.

Pour prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et assurer les conditions d’un retour rapide à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2 % tout en continuant à suivre de près la conjoncture économique, aux niveaux national et international, et en particulier l’évolution des pressions inflationnistes.

Les données relatives aux huit premiers mois de l’année indiquent que l’inflation a poursuivi son accélération pour atteindre 8% en août après 7,7% en juillet, 6,3% en moyenne au deuxième trimestre et 4% au premier. Elle est tirée essentiellement par le renchérissement des produits alimentaires et des carburants et lubrifiants. De surcroît, les données disponibles dénotent une diffusion de plus en plus large de la hausse des prix. En effet, sur les 116 sections de biens et services qui composent le panier de référence de l’indice des prix à la consommation, 60,3% ont connu une augmentation de plus de 2% en août contre 42,2% en janvier.

Tenant compte de ces évolutions, les projections de Bank Al-Maghrib tablent désormais sur une accélération de l’inflation à 6,3% sur l’ensemble de l’année, contre 1,4% en 2021, avant de revenir à 2,4% en 2023. Portée par la hausse des prix des produits alimentaires qui y sont inclus, sa composante sous-jacente passerait de 1,7% à 6,3% en 2022, puis décélérerait à 2,5% en 2023.

Au niveau national, la croissance économique marquerait, selon les projections de la banque centrale , un net ralentissement cette année à 0,8%, résultat d’un recul de 14,7% de la valeur ajoutée agricole et d’une décélération à 3,4% du rythme des activités non agricoles. En 2023, elle s’accélérerait à 3,6% en lien avec la hausse prévue de 11,9% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’un retour à une production céréalière moyenne de 75 millions de quintaux. Les activités non agricoles continueraient en revanche de ralentir, leur rythme devant revenir à 2,5%.

Sur le plan des comptes extérieurs, la forte dynamique des échanges devrait se poursuivre cette année avec une hausse des exportations de 34%, tirée essentiellement par les ventes du phosphate et des dérivés qui atteindraient 144,5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) et celles du secteur automobile qui se situeraient à près de 100 milliards. En 2023, un recul des exportations de 1,1% serait enregistré, avec la baisse relative des cours du phosphate et des dérivés. En parallèle, les importations ressortiraient en progression de 34,5% en 2022, sous l’effet de l’alourdissement de la facture énergétique à 135,1 milliards de dirhams et de l’accroissement des achats des demi-produits à 167 milliards. En 2023, elles diminueraient de 4,6%, en lien principalement avec les replis prévus des cours des produits pétroliers et des approvisionnements en blé.

Bénéficiant, pour leur part, de la réouverture des frontières et de la régression notable de la pandémie au niveau mondial, les recettes voyages connaîtraient une nette amélioration à 79,8 milliards de dirhams cette année et se stabiliseraient à ce niveau en 2023.

Tenant compte des performances enregistrées depuis le début de l’année, les transferts des MRE devraient continuer de progresser pour totaliser près de 100 milliards de dirhams sur l’ensemble de l’année avant de revenir à 92,4 milliards en 2023.

Dans ces conditions, le déficit du compte courant se situerait à l’équivalent de 3,2% du PIB en 2022, avant de s’alléger à 1,9% en 2023. Concernant les IDE, les recettes avoisineraient l’équivalent de 3,2% du PIB annuellement sur les deux prochaines années. Au total, et sous l’hypothèse notamment de la concrétisation des financements extérieurs prévisionnels du Trésor, les avoirs officiels de réserves s’établiraient à 343,7 milliards de dirhams à fin 2022 et à 360,7 milliards à fin 2023, assurant ainsi une couverture autour de 6 mois d’importations de biens et services.

Pour ce qui est des conditions monétaires, la forte appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro, induite notamment par la divergence des rythmes de resserrement des politiques monétaires de la FED et de la BCE, se reflète sur le taux de change effectif nominal du dirham. Après une hausse de 2,1% en 2021, ce dernier devrait enregistrer une légère baisse sur l’ensemble de l’année avant de s’apprécier de 1,7% en 2023.

Tenant compte des niveaux d’inflation domestique inférieurs à ceux des pays partenaires et concurrents, ce taux ressortirait en dépréciation en termes réels de 1,8% en 2022 avant de s’apprécier de 0,4% en 2023. Sur le même registre, les évaluations trimestrielles réalisées par Bank Al-Maghrib continuent de montrer l’absence de signes de désalignement du dirham par rapport aux fondamentaux de l’économie nationale.

Quant aux taux débiteurs, ils ont connu une quasi-stabilité au deuxième trimestre de 2022 recouvrant notamment un recul de 18 points de base (pb) pour les crédits à la consommation ainsi que des hausses de 29 pb pour ceux à l’équipement et de 30 pb pour les prêts immobiliers destinés aux entreprises. S’agissant du besoin de liquidité des banques, il se creuserait à 85,1 milliards de dirhams à fin 2022 et à 89,6 milliards à fin 2023. Concernant le crédit bancaire au secteur non financier, il devrait augmenter de 4% en 2022 et de 3,6% en 2023.

Au niveau des finances publiques, l’exécution budgétaire au titre des huit premiers mois de l’année fait ressortir une amélioration de 24,5% des recettes ordinaires, portée principalement par l’augmentation des rentrées fiscales.

En parallèle, les dépenses globales se sont alourdies de 13,1% reflétant en particulier la hausse de la charge de compensation. Tenant compte notamment de la progression attendue des recettes fiscales, de la mobilisation des ressources au titre des financements spécifiques ainsi que de l’évolution prévue de la charge de compensation, le déficit budgétaire devrait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, passer de 5,9% du PIB en 2021 à 5,5% en 2022 avant de s’atténuer à 5,0% en 2023.

Bazoum suspend le transit des produits pétroliers vers Bamako

Les produits pétroliers qui transitent par le Niger, à destination du Mali sont frappés d’une suspension. Explications.C’est une décision polémique. Par une note signée par le directeur général des Douanes, le Niger a suspendu les autorisations de transit de produits pétroliers sur le Mali non destinés à la Minusma.

La même note datée du 21 septembre suspend également « l’utilisation des autorisations déjà délivrées pour accomplir les formalités de produits pétroliers non destinés » à la mission onusienne.

Le patron de la douane nigérienne enjoint « le directeur des enquêtes, du Renseignement, de l’Analyse des risques et du Contentieux (DERAC), les directeurs régionaux des douanes, le chef de bureau de Torodi, le chef du bureau d’Ayorou, le chef du bureau de Gaya, tous les commandants de brigades d’intervention et de recherche » d’exécuter cette mesure.

Les autorités maliennes n’ont pas encore réagi à cette mesure. De leur côté, leurs homologues nigériennes n’ont donné aucune explication.

Pour beaucoup d’observateurs, cette décision prise par le pouvoir de Niamey est une réaction à l’hostilité des autorités de la transition malienne.

Frictions entre Bamako et Niamey

Dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, à New York, le Premier ministre par intérim du Mali, le Colonel Abdoulaye Maïga a traité d’«étranger Mohamed Bazoum, qui se réclame du Niger ».

Le pouvoir de Niamey avait prédit quelques heures plus tôt la prise imminente de Ménaka par l’Etat islamique au Sahel. Par la même occasion, Bazoum a déploré l’absence de l’armée malienne dans cette région.

Cependant, la juriste nigérienne Souwaiba Ibrahim estime que la décision de Niamey de suspendre le transit des produits pétroliers vers le Mali n’a rien à voir avec le discours de Maiga à l’Onu. « Déjà, la mesure a été prise le 21 septembre par la Douane nigérienne alors que le Premier ministre Maïga a tenu son discours le 24 septembre », explique la doctorante dans un fil de discussion sur twitter, ajoutant que « la décision est due à la dégradation de la situation sécuritaire sur l’axe Niamey- Gao, notamment l’absence de soldats maliens dans la zone ».

« Depuis peu, des individus armés interceptent des véhicules transportant les marchandises, particulièrement les produits pétroliers. Récemment des terroristes ont intercepté des camions-citernes transportant du carburant en destination du Mali et ont fait le plein de réservoir de leurs engins, avant de revenir quelques jours plus tard pour intercepter d’autres camions transportant le thé et le riz. Vu l’absence des militaires dans la zone pour escorter les camions, les transporteurs sont contraints à payer le droit de passage par les terroristes. Ceci contribue au financement de leur opération. L’interdiction est donc prise pour les empêcher de se ravitailler », clarifie-t-elle.

Au sujet de la dérogation accordée à la Minusma, Souwaiba Ibrahim précise que « c’est parce que cette dernière a les moyens d’escorter son carburant ».

Depuis 2012, le Niger exporte de l’essence, du gasoil et du gaz butane à destination principalement du Nigeria, du Burkina Faso et du Mali par l’entremise de la Société de raffinage de Zinder (SORAZ) et de la société nigérienne du pétrole (SONIDEP).

Côte d’Ivoire : le ministre Adama Kamara soulage les élèves du Denguélé

Pour cette rentrée scolaire 2022-2023, le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale Me Adama Kamara, s’engage à prendre en charge des frais scolaires et d’actes administratifs des élèves du District autonome du Denguélé, dans le nord-ouest du pays.Me Adama Kamara, arborant sa casquette de député d’Odienné commune, a décidé de soutenir les élèves du District autonome du Denguélé. Et ce, dans un élan de solidarité, un acte qui s’inscrit par ailleurs dans la vision du président de la République, à savoir une « Côte d’Ivoire solidaire ».

Il s’est engagé le samedi 24 septembre 2022 à assurer une scolarisation massive et de qualité des enfants du Denguélé ainsi que leur réussite aux examens scolaires, en apportant une réponse plus structurelle aux difficultés portées à sa connaissance, aussi bien par la population que par les autorités administratives et académiques.

Fort du diagnostic peu reluisant de l’école dans ce District au vu des données statistiques du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, ce fils du District, a décidé pour cette année scolaire 2022-2023 de prendre en charge les frais d’établissement des jugements supplétifs tenant lieu d’actes de naissance des élèves du District du Denguélé en classe d’examen (CM2, 3ème et Terminale).

Il s’est également engagé à assurer les frais d’établissement du certificat de nationalité et de la carte nationale d’identité des élèves de terminale ainsi que les frais d’inscription des candidats au CEPE, BEPC et BAC pour l’ensemble des deux régions du Kabadougou et du Folon.

Pour résorber l’absence de manuels et de livres didactiques, le député a aussi décidé de faire don de livres (anglais, physique-chimie, français, maths, SVT) à chaque élève des classes de CM1, CM2, 4ème, 3ème, 1ère et Terminale du District autonome du Denguélé.

A cela, faudrait-il ajouter 500 tables-bancs à distribuer dans les écoles du district pour les établissements qui en ont besoin. Pour pallier la problématique du déficit d’enseignants, Me Kamara envisage d’instaurer un système de télé-enseignement pour des matières spécifiques qu’il financera entièrement.

Ce sont, au total, sept mesures fortes que le député d’Odienné commune, Me Adama Kamara, a bien voulu prendre pour rehausser le niveau de l’éducation dans tout le District autonome du Denguélé. Des actions inédites au vu de leur caractère visant notamment un système éducatif fort.   

Accords parfaits autour de la phase 2 du Complexe industrialo-portuaire de Kribi

Le Port Autonome de Kribi (PAK) et Kribi Conteneurs Terminal (KCT) ont procédé le 26 septembre 2022 à la signature d’un avenant à la convention de concession du terminal à conteneurs du Port en eaux profondes de Kribi.Les parties ont dressé le bilan des réalisations de KCT depuis sa mise en service en 2017 et ont défini les modalités de financement de la 2ème phase du projet du Complexe industrialo-portuaire de Kribi. Cette dernière va se concrétiser à la fin du 1er semestre 2024 par l’aménagement d’un nouveau quai de 715 mètres, d’un terre-plein de plus de 30 hectares, et par l’acquisition de 5 nouveaux portiques de quai et de 15 portiques de parc.

Outil de connectivité, le port de Kribi sera ainsi en mesure de tripler les capacités du terminal à conteneurs pour atteindre le seuil du million de conteneurs manutentionnés (EVP) et de confirmer son statut de hub de référence au service de l’économie du Cameroun et de la sous-région. Il va accroître le vivier d’emplois et de compétences, et améliorer le développement des services sociaux en faveur des populations.

En effet, au-delà des infrastructures portuaires, des investissements industriels et logistiques ont été réalisés à Kribi. Ils vont bénéficier de l’impact positif des réalisations de la 2ème phase des investissements projetés dans le cadre de l’avenant signé entre le Port Autonome de Kribi et KCT.

« Nous sommes très satisfaits de la signature de cet avenant et nous réitérons notre volonté de nous investir dans ce port qui est un outil logistique régional de 1er ordre. Nous sommes enthousiastes pour les perspectives de développement qu’offre le complexe industrialo-portuaire. Je recommande à tous ceux qui ne se sont pas encore positionnés à Kribi de se hâter pour participer à cette belle aventure logistique au service de l’écosystème socio-économique » a indiqué Serge Agnero, Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics pour le Golfe de Guinée.

Grâce à 500 hectares d’espaces aménagés, le Port dispose déjà d’une plateforme de référence pour les industriels investis dans la production (cimenterie, minoterie) et la transformation locale (coton, cacao, noix de cajou…). Des entrepôts logistiques au service de la connectivité maritime du complexe industrialo-portuaire sont par ailleurs fonctionnels. Moteur de la connectivité africaine, le Port de Kribi disposera aussi à terme d’une autoroute connectée à la ville d’Edéa.

« La signature de cet avenant confirme l’ambition commune que l’autorité portuaire et les actionnaires du Terminal à conteneurs portent pour le développement du complexe industrialo-portuaire de Kribi. Avec la croissance continue des volumes enregistrés cette année, le terminal de Kribi s’affirme comme la principale porte d’entrée des marchandises pour le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique. Les investissements de la phase 2 vont donc permettre de renforcer cette dynamique au bénéfice des acteurs économiques locaux » a précisé Olivier De Noray, Président du conseil d’administration de KCT et Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.

À PROPOS DE KRIBI CONTENEURS TERMINAL

Constitué d’un groupement d’actionnaires camerounais, de Bolloré Ports, CMA CGM, CHEC, Kribi Conteneurs Terminal (KCT) est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port en eaux profondes de Kribi. L’entreprise qui emploie 300 collaborateurs camerounais, réalise chaque année des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement.  KCT offre à la chaîne logistique camerounaise une infrastructure moderne, adaptée à la nouvelle génération de navires transocéaniques pouvant accueillir des navires ayant une capacité allant jusqu’à 11 000 EVP. Véritable porte d’entrée sur le Cameroun et ses pays de l’hinterland, comme le Tchad ou la République Centrafricaine, ce terminal facilite l’essor du commerce régional et accélère la croissance économique du pays. Kribi Conteneurs Terminal souhaite également se positionner comme un hub de transbordement.

CONTACTS PRESSE :

Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics

T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com 

Eric KONGOU, Responsable Relations Médias – Kribi Conteneurs Terminal

T +237 698 00 75 23 – eric.kongou@bollore.com

Sénégal : Macky Sall lance le combat contre la vie chère

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les mesures prises hier par le président Macky Sall contre la vie chère.Lors d’un Conseil présidentiel organisé lundi 26 septembre sur la vie chère au palais de la République, Macky Sall a retenu « 17 directives » pour soulager les ménages, indique Le Soleil, notant que « 1000 jeunes volontaires (seront engagés) pour renforcer le contrôle des prix ».

Un numéro vert sera aussi mis à disposition pour informer les usagers sur les prix. Un plan de renforcement de la régulation du loyer sera mis en œuvre d’ici le 20 octobre, d’après Les Echos. De même, le 15 mars est institué Journée de rencontre avec les Associations des consommateurs. Le chef de l’Etat a donné un « délai de trois semaines » au gouvernement pour mettre en application ces directives.

Ce combat contre la vie chère est une « rude but à quinze », note L’Observateur qui détaille les onze mesures d’urgence et les autres mesures structurelles prises, hier au palais, par le chef de l’Etat. Pour Le Témoin, Macky Sall veut « traquer la vie chère » avec ses quinze mesures. C’est un « combat contre la vie chère », la cherté des prix denrées de première nécessité qui ont connu une hausse exponentielle ces derniers mois, remarque Vox Populi.

Les Echos précisent que ces mesures présidentielles visent surtout à « soulager les ménages ». Mais EnQuête note que Macky Sall est « contre le système » puisque les décisions prises hier au palais sont restées « sans effet ». « Les commerçants détaillants protestent, les importateurs accusent le port » autonome de Dakar. Lors de la rencontre d’hier, le journal rapporte également que « des directeurs généraux (ont été) accablés devant le président de la République ».

Mais Macky Sall, au terme de six heures d’interactions avec les acteurs sur la vie chère, a aussi invité « tous les groupes politiques » parlementaires à coopérer, relève Vox Populi. « S’il y a des projets de loi à soumettre au parlement, nous les soumettrons parce qu’il s’agit du pays. Là ce n’est plus de la politique, il s’agit du Sénégal, des consommateurs », fait remarquer le chef de l’Etat.

Walf Quotidien s’intéresse aux soutiens financiers de l’ex-Premier ministre Aminata Touré, ses amis sur le plan international et l’appui des mouvements féministes dans sa « longue marche vers (l’élection présidentielle) 2024 ».

Mais elle doit faire face à la « traque » dont elle fait l’objet de la part de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir). Selon Le Quotidien, la coalition présidentielle veut la « déchoir de son mandat » de député « après sa désaffiliation de son groupe parlementaire ».

Burkina : nouvelle attaque contre un convoi d’approvisionnement

Les jihadistes ont attaqué le convoi d’approvisionnement destiné aux populations de la ville de Djibo.Les jihadistes ont encore fait parler d’eux dans le nord du Burkina Faso. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, ils ont attaqué un convoi d’approvisionnement d’une soixantaine de véhicules en direction de la ville de Djibo, dans la province de Soum.

L’embuscade attribuée au Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) s’est produite à hauteur de la commune de Gaskindé et aurait, selon des sources sécuritaires, fait une dizaine de morts parmi les militaires qui accompagnaient le convoi constitué de plusieurs camions transportant des vivres pour les populations du nord.

L’Etat-major général des armées n’a pas encore communiqué sur cet incident sécuritaire qui isole davantage la ville de Djibo, sous blocus jihadiste depuis plusieurs mois.

Le 5 septembre, un convoi en provenance de la même localité pour la capitale du Burkina Faso, avait heurté un engin explosif improvisé (EEI). Cette attaque avait fait 35 morts et 37 blessés civils.

À la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la transition burkinabè, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba qui a renversé du pouvoir Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier, a sollicité l’aide de la communauté internationale pour inverser la tendance dans la lutte contre les groupes jihadistes.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

La révision du Code de la famille et les enjeux d’une éventuelle hausse du taux directeur sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.Abordant la révision du Code de la famille, +L’Opinion+ se demande si cette même Moudawana, qui a été mondialement acclamée en 2004 pour être « one step ahead » vis-à-vis des droits de la femme et de la famille, n’est pas victime de son propre succès et, surtout, si elle n’est pas en passe de se positionner “one step behind”.

Le problème se pose car, au Maroc, l’avortement n’est autorisé que dans le cadre du mariage, lorsque la grossesse représente un danger pour la santé de la femme et, surtout, avec l’accord de son mari.

Alors que dans le cas d’une grossesse résultant d’un inceste ou d’un viol, en l’absence d’un cadre réglementaire sain et salutaire, le sort de la mère, souvent très jeune, est tributaire du marché illégal de l’avortement : celui des charlatans, explique le journal.

Réclamée à cor et à cri par la société civile, une révision du Code de la famille s’impose plus que jamais, car bien que la polygamie devienne plus complexe, la reconnaissance des mariages civils faits à l’étranger ou l’assouplissement de la demande de divorce par la femme marocaine, ses incohérences provoquent des remous, relève-t-il.

De plus, même si l’âge minimum légal de mariage est passé de 15 à 18 ans, le mariage par la Fatiha est toujours monnaie courante dans les villages enclavés, ajoute-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur les enjeux de la hausse du taux directeur, dont une décision pourrait être prise lors du conseil de la Banque centrale prévu aujourd’hui mardi, estime que cette hausse pourrait freiner l’inflation et favoriser l’épargne, mais qu’elle aurait pour conséquence le ralentissement de la croissance.

“Aujourd’hui, les prix brûlent les caddies des consommateurs et leurs portefeuilles. L’inflation est cruelle pour les revenus modestes. La guerre en Ukraine a pris en otage les économies du monde (…) La sécheresse est venue compléter le tableau et nous a pris en défaut de planification et de préparation”, constate la publication.

Pour atténuer tous “ces chocs qui nous viennent d’un peu partout”, des choix cruciaux sont à faire dans l’urgence pour passer le cap des prochains mois, soutient-il, soulignant que la sortie de crise sera difficile et dépendra de toutes les leçons qui devront être tirées par tous.