novembre 2020 - Page 19 sur 41 - Journal du niger

L’Assemblée Nationale Adopte un nouveau projet de loi

Les travaux de la séance plénière de la 2ème session ordinaire au titre de l’année 2020, dite session Budgétaires de l’Assemblée nationale se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Au cours de la séance plénière d’hier présidée par SE Ousseini Tinni, président de ladite Institution, les députés ont procédé à l’examen et au vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé de crédit et de subvention entre le gouvernement et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement local et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger. La plénière s’est déroulée en présence du commissaire du gouvernement, M. Barkaï Issouf, ministre Chargé des Relation avec les Institutions.

Le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement composé du crédit n°6748-NE d’un montant de 45.000.000 Euros et de la subvention n° D697-NE d’un montant équivalent à  36.500.000 DTS, signé le 14 août 2020 à Niamey entre le Gouvernement de la République du Niger et l’Association Internationale de Développement AID pour le financement du projet de Gouvernement des Industries extractives pour le développement locale et la réponse à la Covid-19 (GOLD) au Niger est voté par les parlementaires avec 90 voix pour, zéro (0) contre et zéro (0) abstention.

L’objectif global de ce projet est de renforcer la capacité des collectivités territoriales et du secteur extractif afin de permettre la prestation de services dans les régions ciblées qui sont Agadez, Diffa, Tillabéri et Zinder. Quant aux secteurs concernés, ils correspondent au secteur extractif, de l’eau, de l’enseignement primaire et de la santé. Ainsi le projet sera mis en œuvre à travers le  renforcement des capacités des collectivités territoriales dans l’utilisation des ressources humaines et financières ; l’amélioration de la Gestion du Secteur Extractif notamment par le renforcement du cadre réglementaire et de la capacité d’évaluation, de promotion et de gestion ; la gestion du projet.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Indice Mo Ibrahim 2020: la Côte d’Ivoire classée 18e en matière de bonne gouvernance

La Côte d’Ivoire occupe le 18e rang dans le classement de l’Indice Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG), un outil qui mesure et suit annuellement les performances de gouvernance dans 54 pays africains.L’édition précédente, la Côte d’Ivoire était classée 22e sur 54 pays sur le continent. Le pays a affiché une progression dans plusieurs indicateurs, soutenue par une performance économique performante.  

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique 2020 montre une performance « en recul pour la première fois depuis dix ans », un recul inédit du niveau de gouvernance globale, souligne le rapport. 

Avec 0,2 point de moins en 2019 qu’en 2018, la moyenne africaine de la Gouvernance globale enregistre sa première baisse annuelle depuis 2010. Ce recul récent résulte de la détérioration simultanée de trois des quatre catégories de l’IIAG : Participation, droits et inclusion, Sécurité et état de droit et Développement humain.

Ce mauvais résultat s’inscrit dans la suite du ralentissement de la progression depuis déjà 2015. De 2015 à 2019, on constate un affaissement des progrès tant en matière de Développement humain que de Fondements des opportunités économiques. 

Il reste que sur la décennie écoulée, la gouvernance globale s’est légèrement améliorée. De fait, en 2019, plus de six citoyens africains sur dix vivent dans un pays ou le niveau de Gouvernance globale est meilleur qu’en 2010, note le rapport. 

Dans vingt pays, représentant 41,9 % de la population africaine, l’amélioration sur la décennie des catégories Développement humain et Fondements des opportunités économiques s’accompagne en parallèle d’une détérioration des catégories Sécurité et état de droit et Participation, droits et inclusion, poursuit le texte. 

Seuls huit pays – Angola, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Madagascar, Seychelles, Soudan, Tchad et Togo – réussissent à progresser dans chacune des quatre catégories.

Par ailleurs, la COVID-19 risque d’aggraver les détériorations déjà en cours et d’inverser les progrès enregistrés. L’impact actuellement constaté risque d’aggraver les détériorations déjà à l’œuvre en matière de participation et de l’état de droit. 

Les résultats de la nouvelle section Voix des citoyens – qui couvre 39 pays et un échantillon représentant actuellement environ 87% de la population du continent – montrent que la Perception des citoyens en matière de gouvernance globale atteint son niveau le plus bas de la décennie, suivant une détérioration dont le rythme a quasiment doublé depuis 2005. Ils indiquent une insatisfaction croissante des citoyens africains à l’égard de la gouvernance de leur pays.

Dans cette édition 2020, Maurice occupe le Premier rang, suivi du Cap Vert (2e), Seychelles (3e), Tunisie (4e), Botswana (5e), Afrique du Sud (6e), Namibie (7e), Ghana (8e), Sénégal (9e), Maroc (10e), le Rwanda (11e). Le Bénin, 13e, arrive devant le Burkina Faso (17e) et la Côte d’Ivoire (18e), le Togo (25e) et le Niger (28e).  

Fondée en 2006, la Fondation Mo Ibrahim axe ses activités sur le rôle essentiel du leadership politique et de la gouvernance publique en Afrique, en proposant des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance, avec pour objectif de susciter un changement positif sur le continent.

Politique et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur les agissements des milices du polisario et l’affluence des étudiants américains vers le Maroc.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des décennies que les bandits du polisario s’adonnent impunément à des trafics de tous genres en commençant par le détournement de milliards d’euros et d’aides alimentaires provenant de l’Union européenne et d’autres pays.

En mettant les pieds dans l’explosive région du Sahel pour y traquer le terrorisme, des pays européens et les États-Unis ont découvert les activités criminelles auxquelles s’adonnent les milices du polisario et qui en font un groupe terroriste à part entière, soutient la publication, rappelant que depuis une dizaine d’années, la liste des pays qui retirent ouvertement leur reconnaissance de cette entité imaginaire ne cesse de s’allonger.

Le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU est d’ailleurs venu pointer du doigt les mafieux et leurs mentors clairement et sans équivoque, relève le quotidien, ajoutant que les gesticulations de ces dernières semaines ne sont autres que les signes de la fin.

Pour sa part, +L’Opinion+ souligne qu’après sa manœuvre, pour le moins, ridicule sur le poste frontière d’El Guerguerat, et l’intervention professionnelle et non violente des Forces Armées Royales pour libérer la route commerciale, la machine à propagande des milices séparatistes a démarré sur les chapeaux de roues.

Un florilège de fake news (photos, vidéos, « dépêches d’agence »), facilement démasquables par de simples recherches sur la Toile, révèle un état de désespoir de cause, assure le journal, notant que le Maroc est aujourd’hui plus que jamais dans son droit et sur ses terres.

« Le Royaume garde une main tendue pour un règlement pacifique, réaliste et durable de cette situation qui en devient presque surréaliste. Et ça, ce n’est pas une fake news! », conclut-il.

+Le Matin+ rapporte que le nombre d’Américains poursuivant leurs études au Maroc a augmenté de près de 24% au cours de l’année académique 2018-2019.

Selon un récent rapport de l’Institut international pour l’éducation publié lundi, cité par la publication, le nombre des étudiants américains poursuivant leurs études au Maroc au cours de l’année académique 2018-19 a connu une hausse, passant de 1.411 à 1.749.

Le Maroc était de loin la destination la plus populaire en Afrique du Nord auprès des étudiants américains, devant l’Egypte, précise le rapport, réalisé avec le soutien du Bureau d’Education et des Affaires culturelles du Département d’Etat américain.

Au cours de la même période, le nombre des étudiants marocains poursuivant leurs études aux États-Unis a augmenté de 2,6 %, passant de 1.461 à 1.499, précise-t-on de même source.

Maroc : le CNDH appelle les autorités à voter en faveur du moratoire de l’ONU sur l’application de la peine de mort

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) a appelé les autorités à voter en faveur de la résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort, lors de la prochaine session de la 3ème commission de l’ONU, prévue en décembre prochain.Dans un appel aux autorités marocaines pour voter en faveur de la résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort, le CNDH a souligné que ce vote « constituera la mise en œuvre de l’article 20 de la Constitution stipulant que la loi protège le droit à la vie en tant que droit premier de tout être humain ». Il s’agit d’une occasion de faire progresser le débat public et la sensibilisation à la dimension humaine de l’abolition légale de la peine de mort, a souligné le conseil.

Tout en mettant en avant les acquis enregistrés au Maroc sur ce registre, le CNDH rappelle avoir recommandé d’abolir la peine de mort dans son mémorandum publié en octobre 2019 relatif à la révision du Code pénal.

« L’abolition de la peine de mort est plus qu’un prérequis à l’État de droit, elle est une nécessité dans toute société juste et libre où la dignité des citoyens est non seulement respectée mais protégée », a-t-il affirmé, ajoutant que cette peine « reste l’une des atteintes les plus graves au droit à la vie, ce droit originel, suprême et absolu sans lequel aucun droit, aucune liberté, aucune justice ne peut exister ».

Depuis le début des années 90, il y a plus d’un quart de siècle, le Royaume a suspendu l’application de la peine de mort, rappelle le Conseil, notant que la mobilisation croissante, forte et large en faveur de l’abolition de la peine capitale dans le pays, une mobilisation marquée notamment par les activités de la Coalition marocaine pour l’abolition de la peine de mort qui est soutenue par des réseaux d’avocats, de parlementaires, de journalistes, du personnel éducatif et de la société civile.

La résolution relative au moratoire universel sur l’application de la peine de mort sera au menu de la prochaine session de la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, dans la perspective du vote de l’Assemblée générale sur cette résolution le mois de décembre prochain.

Covid-19 : Le Maroc pourrait recevoir à partir de décembre le premier lot de vaccins chinois (média)

Le Maroc pourrait recevoir le premier lot de vaccins chinois à partir du mois de décembre prochain, croit savoir lundi le site électronique marocain +Hespress+ , citant des sources informées.D’après ces mêmes sources, le Maroc programmera 10 vols tout au long du mois prochain, soit deux vols par semaine, pour assurer les quantités nécessaires qui permettront aux citoyens de bénéficier de la vaccination, selon un programme précis et spécifique.

Les mêmes sources ont confirmé que le Maroc va obtenir 10 millions de doses de la Chine via 10 vols, soit un million de doses par voyage, ajoutant que la vaccination concernera dans un premier temps le personnel de première ligne, en l’occurrence, le personnel de Santé, les autorités publiques, les forces de sécurité et le personnel de l’éducation nationale, ainsi que les personnes âgées et personnes vulnérables au virus.

La vaccination sera généralisée dans une troisième étape aux adultes de plus de 44 ans, elle sera par la ensuite étendue au reste de la population, rapporte le site électronique, expliquant qu’environ cinq millions de personnes seront vaccinées au début de la campagne, du fait que les doses de la société chinoise arriveront de manière progressive, étant donné qu’il n’est pas possible d’acheminer toutes les doses d’un seul coup.

Toujours selon les sources de +Hespress+, les préparatifs pour la vaccination contre la Covid-19 sont en cours, soulignant qu’il y a plusieurs parties impliquées dans ce dossier, et que le Maroc prend très au sérieux, notamment après les hautes instructions royales en ce qui concerne ce processus.

Pour rappel, le Roi Mohammed VI avait annoncé le lancement d’une opération massive de vaccination contre la Covid-19, dans les prochaines semaines, sur la base de l’avis rendu par le Comité national scientifique ad hoc. Dans un communiqué, le Cabinet avait souligné que la vaccination constitue une réponse réelle pour mettre fin à la phase aiguë de la pandémie. Ainsi, le Royaume sera parmi les premiers pays à vacciner ses citoyens.

Le Maroc et l’Espagne conviennent d’activer la mise en œuvre de l’accord sur le développement d’une 3ème interconnexion électrique

Le ministre marocain de l’énergie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah s’est entretenu par visioconférence, dernièrement, avec la vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre de la transition écologique et du défi démographique, Teresa Ribera Rodriguez, dans le cadre du renforcement du partenariat énergétique entre le Maroc et l’Espagne.Cette rencontre fait partie d’une série de consultations entre les deux ministres, dont la dernière s’est tenue en juin dernier, pour donner un nouvel élan à la coopération stratégique existante entre le Maroc et l’Espagne, qui s’inscrit dans une vision d’intégration régionale plaçant les deux pays comme des points de connexion entre l’Europe et l’Afrique.

Les deux parties ont soulevé plusieurs questions d’intérêt commun, telles que le gaz naturel, l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération potentielle dans le domaine de l’hydrogène, ainsi que la concrétisation de la Déclaration conjointe de la feuille de route sur le commerce d’électricité à base d’énergies renouvelables, signée entre le Maroc, l’Espagne, le Portugal, la France et l’Allemagne, en marge de la COP 22, tenue à Marrakech en novembre 2016.

S’agissant du gaz naturel, les deux responsables ont réitéré leurs volontés communes pour poursuivre les discussions et les études relatives à l’interconnexion gazière.

Concernant l’interconnexion électrique, les deux parties ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente relatif au développement d’une troisième interconnexion électrique Maroc-Espagne. Elles ont, également, appelé à intensifier les activités du groupe de travail constitué de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable et de l’entreprise espagnole Red Electrica.

Quant à la coopération dans le domaine de l’hydrogène, les deux ministres ont souligné l’importance de ce vecteur énergétique pour la décarbonisation et ont proposé que des contacts puissent être établis par les autorités marocaines compétentes avec leurs homologues espagnoles afin d’examiner les possibilités de coopération offertes par ce secteur.

Par ailleurs, les deux ministres ont convenu d’activer la mise en œuvre du mémorandum d’entente pour l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie entre les deux pays, en tenant dans les prochaines semaines la 1-ère réunion du Comité de partenariat énergétique (CPE) institué par ce mémorandum.

Politique, santé et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la reconfiguration politique à la gestion de la pandémie de Covid-19, en passant par les faits sociétaux dont le chavirement d’une nouvelle pirogue de migrants.EnQuête assimile le nouveau casting et la stratégie du président de « grand brouillard ». Le journal voit en Macky Sall un « génie politique » pour avoir opéré un « infanticide » contre son parti et récupérer des « adversaires éprouvés par les rigueurs de l’opposition ».

La Tribune note toutefois que « Macky (est) sur le chemin qui a perdu Wade » et « risque de tomber dans ses propres pièges ».
En revanche, Issa Sall, candidat classé quatrième à la dernière présidentielle, « va créer son parti » après le « divorce presque acté avec le Pur », le Parti de l’unité et du rassemblement, informe L’AS. Par ailleurs, « ses proches l’annoncent à la mouvance présidentielle ».

Sur un autre sujet, L’Observateur informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, « fouille Mimi » Touré, son prédécesseur. Le leader de Rewmi a en effet « dépêché une mission de vérification au Cese et diffère son installation ». Mais pour Aminata Touré, « Idrissa Seck a fait interdire l’accès des locaux du Cese au Daf et au DRH qui devaient faire le point à ses collaborateurs ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien rapporte que le parti Pastef « dénonce le bradage à vil prix des ressources halieutiques » dans le protocole d’accord de pêche renouvelé entre le Sénégal et l’Union européenne (UE).

Sur la gestion de la pandémie de Covid-19, Le Quotidien titre sur le « succès sans frontières » du Sénégal. Les ambassades d’Allemagne, de France et de Grande Bretagne « chantent les efforts » de notre pays là où l’Institut Pasteur « lance un test rapide ».

Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, souligne dans L’Observateur que « le Sénégal fera bénéficier à sa population du vaccin du Covid » que plusieurs firmes pharmaceutiques occidentales annoncent depuis quelques jours la découverte.

Le Soleil s’entretient avec le nouvel ambassadeur chinois au Sénégal, Xiao Han, qui explique « là où vont nos deux pays ». Le quotidien national souligne en outre que « près de 330 milliards de FCFA (ont été) transférés par l’Etat depuis 2012 » pour appuyer les collectivités territoriales.

Sur l’intensification de l’émigration irrégulière, Libération informe qu’une « pirogue prend feu au large du Cap-Vert » avec des passagers « grièvement brûlés » et « plusieurs morts annoncés ». L’embarcation comptait également « trois mineurs ».

Walf Quotidien titre sur la pénurie du liquide précieux à Dakar et note que « Diamalaye et Grand-Yoff déclenchent les émeutes de l’eau ».

En fait divers, Les Echos font focus sur des jumelles siamoises « condamnées à vivre ensemble ». Elles s’appellent Ndèye et Marième Ndiaye et « cherchent 145 millions ».

Le Forum des Houphouëtistes salue la reprise du dialogue entre Ouattara et Bédié

Le Forum des Houphouëtistes, une organisation de la société civile ivoirienne engagée pour la paix, a salué dans une déclaration transmise lundi à APA, la reprise du dialogue politique entre le président ivoirien Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) et doyen d’âge de l’opposition ivoirienne.Cette déclaration du Forum des Houphouëtistes s’inscrit dans le cadre de la 24è édition de la Journée nationale de la paix qui a été célébrée dimanche dernier en Côte d’Ivoire. 

«Le Forum des Houphouëtistes les ( Ouattara et Bédié) encourage, ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation, à recourir et à privilégier le dialogue, la discussion fraternelle et sincère pour régler tous les désaccords afin de  parvenir à une paix juste, durable et définitive en Côte d’ivoire», a souhaité dans cette déclaration, Félix Miézan Anoblé, le président de cette organisation. 

Poursuivant, le forum des Houphouëtistes, a appelé les ivoiriens à s’inspirer des « précieux enseignements et du riche testament politique» de Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien. L’opposition ivoirienne  qui a appelé au boycott de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre, a lancé depuis septembre dernier, un mot d’ordre de désobéissance civile. 

Cette élection présidentielle qui a été émaillé de violences dans plusieurs localités du pays, a été remportée, au premier tour, par le président sortant Alassane Ouattara avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire, le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB). 

Le 11 novembre dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara et le président du PDCI Henri Konan Bédié se sont rencontrés après près de deux ans de rupture du dialogue. Cette rencontre entre ces deux personnalités qui est intervenue dans un contexte politique tendu dans le pays, a été saluée par l’opinion publique nationale et internationale estimant que c’est un acte de décrispation.

Amnesty appelle à la libération « sans condition » de l’opposant ivoirien Affi Nguessan

L’ONG Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à libérer « sans condition » l’opposant Affi Nguessan et des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin présidentiel, dans un communiqué.Les autorités ivoiriennes  « doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux », a indiqué l’ONG Amnesty International dans un communiqué de presse.  

Amnesty invité toutefois l’Etat de Côte d’Ivoire à « s’engager à créer un espace où les citoyen·ne·s peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués. » 

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti fondé par Laurent Gbagbo, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre et « détenu au secret jusqu’au 9 novembre », rapporte le communiqué.  

« Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ». Et, Pascal Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment « attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme », a affirmé qu' »il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures », souligne l’ONG de défense des droits de l’Homme.

L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Selon Amnesty International, il a été fait « usage de machettes et d’armes à feu » lors des violences électorales en Côte d’Ivoire,  ce qui « témoigne de l’horreur des violences post-électorales ». 

L’organisation note des dizaines de personnes tuées depuis l’élection du 31 octobre,  des centaines de blessés lors d’affrontements et des dizaines de membres de l’opposition arrêtés dont le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, détenu au secret. 

« Les autorités en Côte d’Ivoire doivent enquêter sur l’homicide de dizaines de personnes tuées à coups de fusils, de pistolets et de machettes depuis l’élection présidentielle » du 31 octobre 2020, a déclaré Amnesty International le 16 novembre 2020.

Des témoins, selon Amnesty, ont raconté les scènes de violences post-électorales dans le cadre d’affrontements croissants entre des sympathisants de l’opposition et du parti au pouvoir depuis le 31 octobre. 

« Dans certains cas, les forces de sécurité ont été submergées, incapables de faire barrage aux violences imputables aux deux camps », poursuit le communiqué de l’organisation de défense des droits de l’Homme.

« Nous demandons aux autorités ivoiriennes d’enquêter sur ces violences sanglantes et de traduire les responsables présumés de ces agissements en justice. L’impunité qui règne de longue date en Côte d’Ivoire offre un terreau fertile à ceux qui se livrent à des homicides et bafouent les droits humains sans craindre d’être amenés à rendre des comptes, a déclaré Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International.

« C’est la deuxième fois en 10 ans que des élections en Côte d’Ivoire sont émaillées de violences. Il faut prendre sans délai des mesures afin de protéger la population et faire clairement savoir que ces meurtres ne resteront pas impunis », a-t-elle fait observer. 

Des violences ont éclaté dans plusieurs villes du pays à l’approche de l’élection présidentielle et se sont prolongées après le scrutin. Selon le Conseil national des droits de l’homme, entre le 31 octobre et le 10 novembre, le bilan s’élève à 55 morts et 282 blessés, mentionne le texte. 

En outre, les violences se sont intensifiées dans le centre de la Côte d’Ivoire, notamment dans les villes de Mbatto, Elibou et Daoukro. À Mbatto, entre le 9 et le 10 novembre, une manifestation de l’opposition s’est soldée par au moins deux morts et des dizaines de blessés, dont cinq se trouvent dans un état critique, d’après les informations reçues par Amnesty International, poursuit le communiqué. 

Un témoin a expliqué à Amnesty International  que des personnes « ont commencé avec des pierres, puis des machettes et finalement on a entendu des coups de fusil », avant d’ajouter « nous avons été violemment agressés ».

« Ils ont commencé à mettre le feu, à saccager et à nous tirer dessus. Les gendarmes qui se trouvaient au milieu pour disperser la foule avec des gaz lacrymogènes se sont découragés. Nous nous sommes retrouvés livrés à nous-mêmes », a laissé entendre le témoin. 

Selon un autre témoin, au moins 24 personnes ont été blessées par armes à feu les 9 et 10 novembre. Cinq se trouvaient dans un état critique et n’ont pas pu être évacuées en raison des violences. « Nous n’avons jamais vu ça, habituellement les gens prennent des machettes, mais cette fois-ci, ils avaient tous des armes à feu », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, Amnesty International relève avoir constaté l’arrestation de dizaines de membres de l’opposition en marge de l’élection, après que l’opposition a appelé à la désobéissance civile, à boycotter le scrutin, à créer un Conseil national de transition et à rejeter la réélection du président Alassane Ouattara.

« Le 3 novembre, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié, et cinq se trouvent toujours en détention » dont Maurice Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affirme Amnesty.

Cette vague d’arrestations d’opposants politiques fait suite à une autre série d’arrestations un peu plus tôt cette année. En août, Amnesty International a signalé une vague d’arrestations visant des dissident·e·s politiques. 

L’ONG note en outre que entre le 13 août et le 25 octobre, au moins 41 personnes ont été interpellées à Abidjan, Korogho, Toumodi et Alepé pendant qu’elles manifestaient ou après avoir appelé à manifester. Il s’agit entre autres de cinq membres du parti d’opposition GPS, arrêtés le 13 août alors qu’ils se rendaient à une manifestation.