novembre 2020 - Page 6 sur 41 - Journal du niger

Quel souvenir l’Afrique gardera-t-elle de Maradona?

Pour de nombreux fans de football à travers le monde, la légende du football argentin Diego Maradona, décédé hier mercredi à l’âge de 60 ans, était un « Dieu humain ».Ceci est vrai pour de nombreux fans de Maradona en Afrique, où les hommages affluent pour l’un des plus grands footballeurs, mais également les plus controversés du monde.

Beaucoup d’Africains ont grandi avec le sentiment qu’ils étaient redevables au « meilleur dribbleur », et qu’ils le mettaient sur un piédestal au-dessus des joueurs originaires d’Afrique.

Maradona a remporté presque à lui seul la Coupe du monde de football en 1986, un exploit dont de nombreux amateurs de football en Afrique se souviennent comme étant l’un des moments les plus marquants de l’histoire du football.

Le politicien ougandais, Kizza Besigye, un passionné de football, a décrit Maradona comme la légende incontestable dont l’étoile brillera pour toujours.

Ecrivant en réaction, son compatriote Roger Luswata a ajouté sarcastiquement que le monde n’était pas juste avec Maradona qui est parti, alors que le président Yoweri Museveni est toujours en vie.

Ruvwa Jesse n’a cependant pas fait que des éloges à l’Argentin. pour lui, « il (Diego) aurait pu vivre plus longtemps, mais il était imprudent avec sa vie; en dépit du fait qu’il était la crème de la crème du football ».

Pour sa part, Timothy Mwanguzi a décrit l’Argentin comme son héros d’enfance.

Rwanda: des chiens renifleurs pour lutter contre la Covid-19

Après avoir déployé des robots et des drones pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les responsables rwandais de la santé ont décidé d’utiliser le mois prochain, des chiens renifleurs entraînés pour détecter les cas suspects avec efficacité, a confirmé à APA une source officielle.Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, un protocole d’accord a été signé à cet effet en début de semaine entre le gouvernement rwandais et l’Allemagne.

« L’identification des odeurs de la Covid-19 à l’aide de chiens » est la nouvelle approche qui sera adoptée dans la lutte contre la pandémie au Rwanda, en s’inspirant notamment des expériences de l’Allemagne et de la Finlande, a-t-il déclaré.

L’utilisation de chiens renifleurs vise à identifier les cas positifs de Covid-19 dans les espaces publics et à répondre à la demande croissante de tests de dépistage rapides et non invasifs, selon la même source.

Le nouveau projet devrait accroître les capacités de tests du Rwanda, en particulier dans les lieux publics où des tests de masse seront nécessaires, grâce aux chiens renifleurs ayant un taux de détection de 94%, a poursuivi le Dr Nsanzimana.

Réagissant à cette innovation, l’ambassadeur d’Allemagne au Rwanda a salué ce partenariat et cette coopération avec le Rwanda.

Hier mercredi, 24 personnes ont été testées positives à la Covid-19 au Rwanda, portant le nombre de cas positifs dans le pays à 5750. Ces résultats ont été obtenus à partir de 2317 échantillons de Covid-19 effectués au cours de ces dernières 24 heures.

Présidentielle burkinabè : Roch Kaboré réélu au premier tour (Ceni)

Le président sortant, avec 57,87 % des suffrages, est vainqueur de l’élection présidentielle du 22 novembre selon les résultats provisoires proclamés ce jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Roch Marc Christian Kaboré (RMCK) réussit son pari : le coup K.O. Dans le décompte de la Ceni, le chef de file du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a récolté 1.654.982 voix.

Eddie Komboïgo, le candidat du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, occupe la deuxième place avec 442.742 voix, soit 15,48 %. Zéphirin Diabré est sur la troisième marche du podium avec 356.388 voix, soit 12,46 %.

Dans le reste du classement, les dix autres postulants ont obtenu dans l’ordre : Kadré Désiré Ouédraogo (95.977 voix – 3,36 %), Tahirou Barry (62.639 voix – 2,19 %), Ablassé Ouédraogo (51.575 voix – 1,80 %), Gilbert Noël Ouédraogo (44.347 voix – 1,55 %), Yacouba Isaac Zida (43.403 voix – 1,52 %), Abdoulaye Soma (40.217 voix – 1,41 %), Ségui Ambroise Farama (25.783 voix – 0,90 %), Do Pascal Sessouma (20.158 voix – 0,70 %), Monique Yeli Kam (15.124 voix – 0,53 %) et Claude Aimé Tassembedo (6449 voix – 0,23 %).

Au total, 2.993.288 Burkinabè se sont exprimés dans les urnes et 133.496 bulletins nuls ont été dénombrés. De ce fait, 2.859.784 suffrages sont valablement exprimés. En raison de la menace jihadiste et de problèmes de logistique, tous les citoyens, inscrits sur la liste électorale, n’ont pu accomplir leur devoir civique.

« Nous avions au départ 21.154 bureaux de vote. Pour des raisons d’insécurité, 1318 n’ont pas été ouverts. Nous sommes donc partis aux élections avec 19.866 bureaux de vote.
Le corps électoral est passé de 6.490.162 à 5.893.406. Et sur 19.866 bureaux de vote, il y a 926 qui n’ont pu ouvrir le jour du (scrutin) à cause de la nouvelle donne sécuritaire », a détaillé Newton Ahmed Barry, le président de la Ceni.

Toutefois, a-t-il soutenu, « les opérations de dépouillement au niveau des bureaux de vote, de compilation au niveau des centres communaux, de transmission des documents à la Ceni et de validation des résultats en plénière se sont déroulées conformément aux dispositions du Code électoral ». En outre, M. Barry a précisé que « ces opérations ont été rendues inhabituellement longues par le double comptage (manuel et électronique) institué par la loi ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les violences à l’égard des femmes, le report du Salon Halieutis, la Covid-19 et la relance économique et le contrôle des cliniques.+L’Economiste+ s’arrête sur le triste bilan des violences faites aux femmes, précisant que la violence contre les filles et les femmes a un coût social important.

D’après une enquête du Haut-Commissariat au Plan, réalisée avec l’appui de l’ONU-FEMME au Maroc, « une victime sur quatre de violence physique et une sur 10 de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques », souligne le journal.

Chez les victimes, les troubles d’ordre psychologique arrivent en tête (60,2%) en cas de violence physique et sexuelle (79%). « Les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité de frustration et d’anxiété, des troubles du sommeil et une sensation de fatigue permanente », souligne également l’enquête, citée par la publication.

Lorsqu’elles subissent une forme de violence physique, les femmes présentent des égratignures et ecchymoses, les blessures les plus fréquentes (52,2%). Suivent des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%). A noter que d’autres formes de blessures sont aussi signalées.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Conseil d’Administration de l’Association du Salon Halieutis, réuni mercredi par visioconférence, a décidé de reporter la 6ème édition de ce rendez-vous du secteur halieutique à février 2022 à Agadir.

Le report de cette édition, qui devait se dérouler en février 2021, intervient dans le cadre du respect des mesures de sécurité sanitaire mises en place pour endiguer la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), indique l’Association du Salon Halieutis dans un communiqué, cité par le quotidien.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Justice qui a indiqué que 6.252 détenus ont été remis en liberté dans le cadre du dispositif des procès à distance.

Le ministère a ainsi veillé, en coordination avec les responsables judiciaires et les directions régionales de l’administration pénitentiaire, à équiper les tribunaux et des salles des établissements pénitentiaires d’ordinateurs pour le bon déroulement de cette opération, a-t-il souligné.

Il a relevé qu’après l’apparition de plusieurs cas d’infection au Covid-19 parmi les détenus et fonctionnaires de ces établissements, il s’est avéré nécessaire de tenir les audiences à distance surtout après la décision de fermeture des prisons dans le contexte de la pandémie.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Intérieur qui a estimé que le Maroc est en mesure de faire de la pandémie de la Covid-19 une opportunité historique pour favoriser sa relance économique et renforcer la cohésion sociale, en dépit des défis et contraintes en lien avec le caractère résistant du virus et la durée de sa propagation.

Le contexte exceptionnel lié à la pandémie ainsi que la mobilisation globale des services centraux et territoriaux pour enrayer la propagation de la maladie n’ont pas entravé la poursuite de la mise en place des conditions essentielles à même de garantir le succès des différents chantiers prévus pour la prochaine étape, a-t-il souligné.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que trois cliniques seront provisoirement suspendues du mode tiers payant dans le cadre de la convention nationale conclue entre les organismes gestionnaires de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les médecins et les établissements de soins du secteur privé, a annoncé mardi le directeur général de l’Agence nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), Khalid Lahlou.

Cité par la publication, M. Lahlou a relevé que sur la base des rapports du contrôle technique effectué, à l’initiative du ministre de la Santé, faisant état de pratiques contraventionnelles et de dépassements avérés de la Tarification Nationale de Référence (TNR), il a été décidé de suspendre provisoirement du mode tiers payant trois cliniques.

Le directeur général de l’agence a relevé que des injonctions de restitution des sommes indues perçues au profit des assurés victimes desdites violations ont été décidées.

Marchés assurances zone CIMA: l’Ivoirien Karim Diarassouba élu DG de la CICA-RE

L’Ivoirien Karim Diarassouba a été élu directeur général de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de la conférence interafricaine des marchés d’Assurances (CICA-RE) par le Conseil d’administration de l’organisation à l’issue de sa 134ème session.M. Diarassouba, administrateur en chef des services financiers, présenté par l’Etat de Côte d’Ivoire, a été élu pour un mandat de cinq ans par le Conseil d’Administration de CICA-RE à l’issue de sa 134ème session du 13 août 2020.

Cette élection intervient après huit ans de services à la Direction des assurances, une direction centrale de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire.   

De l’avis de plusieurs responsables de compagnie  d’assurance, M. Diarassouba a « inlassablement » œuvré pour l’assainissement du secteur des assurances en Côte d’Ivoire ces dernières années. 

Créée en 1981 par les Etats Membres de la « Conférence Internationale des Contrôles d’Assurances (CICA), la CICA-RE, un Réassureur Communautaire de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA) est en activité depuis 39 ans. 

L’organisation est devenue depuis la signature du Traité CIMA, la « Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances » en 1992. Elle a pour missions de promouvoir le développement des activités nationales d’Assurances et de Réassurance dans les pays membres.

Elle a également pour objectif de favoriser la croissance des capacités de souscription et de rétention nationales, sous régionales et régionales  et Contribuer au développement économique de la zone CIMA en particulier et de l’Afrique en général. 

Le nouveau directeur général de la CICA-RE prendra fonction le 02 janvier 2021 au siège de ladite Institution sise à Lomé au Togo. 

Ethiopie : Abiy ignore les pressions américaines et lance l’offensive au Tigré

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a rejeté les nouvelles pressions des Etats-Unis pour mettre fin aux combats meurtriers entre ses forces et les troupes fidèles au Front régional de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans le nord du pays.Dans un communiqué publié mercredi, Abiy a indiqué que son pays allait gérer le conflit seul alors que certains groupes de défense des droits de l’homme avaient mis en garde contre d’éventuels crimes de guerre dans la ville de Mekele, où sont concentrées les forces du TPLF.

L’ultimatum de 72 heures lancé par le Premier ministre éthiopien pour la reddition du TPLF a expiré mercredi et environ 100 soldats du TPLF se seraient déjà rendus.

« Nous exhortons respectueusement la communauté internationale à s’abstenir de tout acte d’ingérence indésirable et illicite », a indiqué le communiqué du bureau du Premier ministre, à un moment où les forces gouvernementales encerclaient la capitale du Tigré, Mekele, avec des chars. « La communauté internationale doit rester à l’écart jusqu’à ce que le gouvernement éthiopien soumette ses demandes d’assistance à la communauté des nations », a ajouté Abiy Ahmed.

Le Conseil national de sécurité des Etats-Unis a indiqué dans une déclaration que Washington soutenait l’initiative de l’Union africaine de dépêcher des envoyés spéciaux à Addis-Abeba pour négocier une trêve.

« Les Etats-Unis appellent à la médiation en Ethiopie et soutiennent les efforts menés par le président (sud-africain) Cyril Ramaphosa et l’Union africaine pour mettre fin à ce conflit tragique, maintenant », a ajouté le Conseil.

La déclaration est un renouvellement de la pression des Etats-Unis, qui avaient déclaré la semaine dernière que Washington se concentrerait davantage sur la paix que sur la médiation, les deux parties ayant durci leurs positions sur la poursuite des combats.

« Même si nous apprécions et comprenons l’intérêt de la communauté internationale à contribuer aux opérations de maintien de l’ordre en cours, nous tenons également à souligner que cela doit être fait conformément au droit international. Cela signifie d’abord et avant tout que la communauté internationale doit rester à l’écart jusqu’à ce que le gouvernement éthiopien soumette ses demandes d’assistance à la communauté des nations », a conclu le communiqué.

Cérémonie officielle de la levée du corps de l’ancien président Mamadou Tandja

Le Niger est en deuil. Depuis le décès survenu, le mardi 24 novembre dernier, de l’ancien Président de la République, SEM Mamadou Tandja, les autorités et le peuple du Niger n’ont cessé d’honorer la mémoire de ce grand homme d’état qui présida à la destinée du Niger de 1999 à février 2010.

Après avoir décrété, aussitôt mardi soir, un deuil national de trois jours sur toute l’étendue du territoire national, les plus hautes autorités de notre pays mobilisées autour du Président Issoufou Mahamadou s’apprêtent à honorer la mémoire de l’illustre disparu. C’est ainsi que, ce jeudi matin, une cérémonie officielle de la levée du corps de l’ancien Chef de l’Etat se déroulera au Palais présidentiel, en présence du Président Isssoufou Mahamadou, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement et ceux du corps diplomatiques, de plusieurs autres personnalités civiles et militaires, ainsi que des membres de la famille du  défunt.

Après la cérémonie d’hommage national, la dépouille du Président Tandja Mamadou sera acheminée dans son village natal, à Mainé Soroa (Diffa), où il passera son repos éternel auprès de la tombe de sa mère.

Suspendu par la FIFA, Ahmad Ahmad conteste cette sanction

Suspendu de son poste de président de la CAF pour cinq ans par la commission d’éthique de la FIFA, le malgache Ahmad Ahmad conteste cette décision.

En effet, ce dernier a annoncé que ses avocats vont déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), pour contester sa suspension.

Par ailleurs, rappelons que la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA a indiqué que le président de la Confédération africaine de football a violé le Code d’éthique de la Fédération internationale de football association.  De ce fait, elle dit avoir également établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Mais, les raisons évoquées par la commission, d’éthique de la FIFA sont fortement contestées par ce dernier ainsi que que ses avocats. Ces derniers quant à eux dénoncent un conflit d’intérêt au sujet du cabinet d’audit PWC qui investiguait l’administration de la CAF sous le mandat de la FIFA, alors que ce dernier œuvrait jusque-là pour la CAF.

De plus, l’équipe d’avocats de M. Ahmad a souligné le fait qu’il lui avait été refusé « le droit de présenter une partie de ses témoins, lors d’une audience menée au pas de charge ». Pour ses avocats, cette action de la FIFA s’apparente à un coup monté contre Ahmad, qui s’apprêtait à candidater pour un deuxième mandat à la présidence de la CAF.

Cependant, cet appel devant la TAS lui permettra-t-il de suspendre cette sanction afin de mener une campagne en vue de sa réélection à la présidence de la CAF?

La politique, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, traitent principalement du débat sur un éventuel troisième mandat du président de la République avec notamment une déclaration ambiguë d’Aliou Sall.Le Quotidien, à travers le calembour « Alioucinant », informe que le petit-frère de Macky Sall « a sollicité des prières (du marabout) Serigne Abdou Aziz Mbacké » pour que le président obtienne « un troisième mandat ». C’était à l’occasion de la cérémonie de baptême du Lycée de Pikine (banlieue dakaroise). Toutefois, rapporte ce journal, le maire de Guédiawaye (l’un des quatre départements de la région de Dakar) a aussitôt tenté de clarifier les choses : « Je n’ai dit qu’un troisième mandat tout court. Je n’ai pas précisé pour qui ».

De son côté, l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a tout bonnement esquivé la question lors d’un entretien accordé à EnQuête en disant ceci : « Pour en avoir beaucoup parlé, je n’en parle plus ». Pour rappel, l’ex-Garde des Sceaux, à maintes reprises, a affirmé que l’actuel locataire du palais ne peut briguer un troisième mandat au regard de la Constitution en vigueur.

Dans le but de faire la promotion de ses réalisations, renseigne L’AS, « Macky (Sall) désigne 30 guerriers » au sein de l’Alliance Pour la République (APR, parti au pouvoir). Selon ce quotidien, « sept ministres, trois députés et plus de dix Directeurs Généraux (ont été) triés sur le volet pour porter le combat ».

L’Observateur s’interroge sur « le silence » de certains membres de la mouvance présidentielle suite au rapprochement entre le chef de l’Etat et Idrissa Seck, leader du parti Rewmi (Le pays, en wolof) devenu président du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). A en croire ce journal, « (ce) ralliement a été des plus inattendus (dans l’APR). (Mais) même si des responsables ne sont pas d’accord avec le choix de Macky Sall, aucune réprobation publique n’a été notée ».

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien fait savoir que « le président de la République (demande aux) ministres concernés par la gestion des inondations (de tirer) des enseignements des conclusions de la Mission d’information de l’Assemblée nationale ».

Dans Le Soleil, qui a repris in extenso le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a également instruit le ministre de l’Intérieur « de lui faire parvenir l’évaluation exhaustive du Plan Orsec (Plan national d’organisation des secours) déclenché le 5 septembre 2020 ». En outre, le chef de l’Etat « a invité le gouvernement à veiller à l’interdiction systématique des constructions dans les zones non aedificandi », signale le quotidien national.

Constatant la récurrence des incendies dans les marchés, le chef de file de la mouvance présidentielle attend de son gouvernement qu’il lui propose, « dans quinze jours, un rapport national sur la situation des marchés au plan sécuritaire » afin de bâtir  « rapide(ment) de nouveaux marchés aérés, sécurisés et respectant toutes les normes en termes de construction ».

Enfin, dans le volet judiciaire, WalfQuotidien indique que « quinze magistrats (vont) sceller le sort de (Souleymane) Téliko » le 30 novembre prochain. Ces derniers doivent, en effet, arbitrer le bras de fer opposant la tutelle au président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) qui s’était exprimé sur l’affaire Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la ville de Dakar.

Signature d’une convention de crédit pour la construction d’un complexe immobilier à Abidjan

Une convention de crédit pour la construction d’un complexe immobilier haut de gamme baptisé « Ivoire Trade Center » situé à Cocody Ambassade, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne a été paraphée, mercredi, à Abidjan.C’est la Banque Atlantique Côte d’Ivoire, filiale du Groupe Banque centrale populaire du Maroc qui a procédé à la signature de cette convention de crédit à moyen terme dans le cadre d’un accord de syndication de 16 milliards FCFA en faveur de la société Ivoire Trade Center.

 Selon un communiqué transmis mercredi à APA, ce prêt est destiné au financement d’un complexe immobilier haut de gamme « Ivoire Trade Center » situé à Cocody Ambassade, à proximité d’un Hôtel 5 étoiles de grande renommée.

Ce complexe immobilier comprendra plus de 17 000 m² de surface locative dont 13 000 m² de bureaux, 4 000 m² de commerces et 350 places de parking.

 Le coût total du projet s’élève à 31 361 000 000 FCFA. Le montant de l’opération porte sur 16 400 000 000 FCA et le syndicat comprend deux banques.

 Sur les 16,4 milliards FCFA sollicités pour  le financement de ce projet, a ajouté le texte, la Banque Atlantique a levé 6,4 milliards FCFA.