janvier 2021 - Page 12 sur 40 - Journal du niger

Tahoua : Saisie de 155 briques de chanvre indien au poste de douane de Tsernaoua

La Brigade d’intervention et de recherche de la douane de Tahoua a saisi, le 19 janvier 2021 à 18h30 (heure locale), 155 briques de chanvre indien dissimulées dans une ambulance du centre hospitalier régional au niveau du poste de contrôle de Tsernaoua, selon le directeur régional, le Colonel Abdourahimoune Ibrahim contacté par L’ANP.

Le directeur a indiqué que l’ambulance serait du retour de Niamey après une évacuation sanitaire, et les colis ont été chargés à partir de Dosso.

‘’ Le chauffeur est détenteur de plusieurs ordres de mission dont certains sont en cours de validité et d’autres sont de 2019.Les ordres de mission ont tous été établis pour la destination de Niamey a indiqué’’ le directeur régional.

Le chauffeur a déclaré que cette drogue, qui lui a été confiée à partir de Dosso, appartient à quelqu’un qui se trouve à Tahoua, et qu’’il pensait que c’était du paracétamol’’.

Le prévenu est mis à la disposition de la gendarmerie de Tahoua pour la suite des investigations, indique-t-on.

Source : ANP

Zinder : les jeunes de la CAP 20-21 et Alliés demandent la démission ou la révocation du Président de la CENI régionale

Dans une déclaration rendue publique  samedi 23 janvier, les jeunes de la Coalition pour l’alternance politique (CAP 20-21) et Alliés ont plaidé pour la démission ou la révocation de M Chaibou Moussa, Président de la CENI Régionale de Zinder.

Ci-dessous la déclaration : 

Nigériennes, Nigériens mes chers jeunes

Les élections locales du 13 Janvier 2020 et législatives couplées aux présidentielles premier tour de ce Dimanche 27 Décembre 2020 ont été les plus frauduleuses depuis l’avènement de la démocratie au Niger, nous sommes quand bien même et malgré tout, arrivés à placer un de nos candidat au second en mettant en déroute leur coup ko utopique.

Le scrutin du 21 février prochain c’est une élection à laquelle nous sommes prêts à faire face avec détermination et toutes les manoeuvres tendant à pervertir son expression et détourner ses suffrages: Ainsi, la fraude qui a été grossièrement étalée au premier tour n’aura pas lieu cette fois ci car nous allons mettre tous les moyens légaux en exerce pour faire barrière a cette volonté manifeste de fraude et d’intimidation en gestation au milieu tarrayiste inshaa Allah.

Devant un auditoire totalement acquis le procureur de Zinder nous a menacé de déportation au cas où on prendra des dispositions pour contrecarrer le vol massif, notamment ta disposition coranique en brandissant l’article 122 de code de procédure pénale :

Monsieur le procureur, président la CENI régionale, le moment où vous allez faire est derrière nous, ou étiez-vous quand des individus sans scrupules ont braqué les urnes, payer des cartes ? vous étiez où quand des armes à feu ont été utilisés contre des électeurs et le personnel électoral, vous étiez où quand ici même dans la ville de Zinder des personnes bien connues ont utilisé de l’argent au vue et au su de tout le monde devant des bureaux de vote en violation flagrante des dispositions du code électorale en son article 91 jusqu’au 99 ?.

Monsieur le procureur vous avez qualifié le fait d’exhiber le coran « voie de faits » contrairement à vos dires sur la voie de faits selon le vrai droit se produisent lorsqu’un individu applique intentionnellement, directement ou indirectement de la force contre une personne ou tente ou menace d’appliquer une telle force, comme vous faites contre ceux qui utilisent le saint coran juste pour protéger leurs suffrages, je vous renvoie aux explications données par le juriste national le professeur Djibril Abarchi.

Monsieur chaibou revenez sur terre et comprenez que le changement est en marche, rien, ni aucune menace ne l’arrêtera en ce qui concerne le “Akan laya’, nous n’avons aucune disposition légale qui l’interdit, par conséquent nous allons procéder à cette tradition pour assurer le bon déroulement du scrutin ;

En Conséquence de ce qui précède, nous dénonçons et condamnons les agissements de sieur Chaibou Mamane procureur et président régionale de la CENI et demandons sa démission de la présidence régionale de la CENI ou sa révocation par la CENI pour une partie prise flagrante en mettant de côté sa robe de magistrat qui lui Interdit une prise de position politique.

Chers camarades , l’alternance constitue pour le Niger , la solution pour aller vers une émergence certaine et quitter la queue des nations, il faut |’alternance pour que les jeunes ne soient ni les chaires à canon comme à Inates, Karamga, CHINAGODER,  TOUMOUR, Karamga, Tchombangou,Zaroum darey,ni des chômeurs à la quête du quotidien, c’est pourquoi nous appelons tous les jeunes à rallier notre camp et donner à notre pays la chance de renouer avec la paix et la sécurité ainsi que des perspectives d’un avenir radieux en mettant fin 4 ce régime de prébendiers dont la première victime est la jeunesse.

Nous réaffirmons notre engagement sans faille et jusqu’au sacrifice ultime pour sauver notre démocratie et notre pays de l’impasse !!!

Fait à Zinder le 23 janvier 2021

Vive la coalition pour l’alternance politique CAP20-21

Vive le Niger libre souverain et démocratique,

Je vous remercie.

Le coronavirus s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce lundi à APA, accordent un traitement de faveur à l’actualité liée au coronavirus.Dans son dossier du jour, EnQuête s’intéresse à la prise en charge des cas graves dans les Centre de traitement des épidémies (CTE) et note une « course contre la mort ».

« Grâce à un personnel compétent et dévoué, le Sénégal lutte contre une seconde vague meurtrière. Dans les CTE, le défi principal est celui de l’approvisionnement correct en oxygène », informe EnQuête.

Un médecin dans un CTE confie : « Ce virus est très virulent et agressif…Les gens meurent tellement vite ».

De son côté, Le Quotidien insiste sur la stratégie vaccinale, notant ainsi « les frais d’une ordonnance » avec plus de 38 millions de doses à acheter et une chaîne de froid à mettre à niveau.

« 58e sommet  de la Cedeao-Les chefs d’Etat pour un accès universel aux vaccins », titre le quotidien national Le Soleil.

Dans ce journal, le professeur Amadou Sall de l’Institut Pasteur de Dakar recommande : « Il faut tenir compte uniquement du critère d’efficacité ».

Parlant de « propagation inquiétante du coronavirus au Sénégal », Libération décompte 518 cas et 14 morts en 48 heures. « 3.675 cas actifs et un total de 575 décès à la date du 24 janvier. La pertinence du couvre-feu en question», écrit ce journal.

Ce qui pousse Walf Quotidien qui, à propos des nouvelles restrictions, à titrer : « Macky, dos au mur ».

« Mesures de freinage du virus-Couvre-feu, les chiffres de l’inefficacité. Les indicateurs toujours à la hausse à Dakar et Thiès et dans les autres régions. Macky face à un choix multiple », détaille L’Observateur à sa Une.

Toutes choses qui font dire à Dr Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention, que « l’extension du couvre-feu à d’autres régions est dans le champ du possible ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la reprise du pillage de la forêt casamançaise, après une pause Covid-19 et s’exclame : « Revoilà, le bois hors-la-loi ! »

Selon nos confrères, la forêt de la Casamance est une zone à risque et sous le contrôle des bandes armées. « La Gambie, en mode double jeu », rapporte Sud Quotidien.

Cette « saisie record de 675 kilos de cocaïne à Ngaparou » fait la Une de Libération qui informe qu’ « un membre du cartel tombe à Dakar ». Le journal indique que l’entrepreneur belge, très actif dans le secteur du Btp, a été déféré devant le Procureur de Mbour, et que l’enquête s’oriente vers un vaste réseau de blanchiment d’argent.

En sport, les quotidiens parlent du lancement par Me Augustin Senghor, de sa campagne à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf).

« Présidence Caf : 11 engagements. Me Senghor déroule pur le triomphe », titre Stades.

Dans ce journal, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), s’engage à « réformer le cadre juridique et décisionnel de la Caf » et à « développer des compétitions de football à la base ».

« Présidence Caf : Me Augustin Senghor-Je suis le favori de cette élection », titre Record, dans lequel journal, le candidat sénégalais confie : « Je travaille jour et nuit pour qu’au soir du 12 mars, l’urne le confirme ».

Il ajoute : « Je suis celui avec qui la Fifa peut mener à bien ses projets en Afrique ».

La Ligue arabe salue les conclusions du dialogue interlibyen tenu au Maroc

Par Mohamed Fayed — La Ligue des Etats arabes a salué, dimanche, les accords auxquels sont parvenues les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens lors du nouveau round du dialogue interlibyen sur l’unification des institutions libyennes et les occupants des postes de souveraineté, tenu les 22 et 23 janvier à Bouznika, au Maroc.Dans un communiqué, la Ligue arabe a souligné que ces progrès importants contribueront à résoudre la crise libyenne et à faire avancer les processus de règlement parrainés par l’ONU, en particulier en ce qui concerne la formation du nouveau pouvoir exécutif, l’unification des institutions libyennes, la mise en œuvre des dispositions de l’accord de cessez-le-feu et le début des préparatifs des élections présidentielles et législatives.

La Ligue arabe a exprimé son soutien à tous les efforts nationaux dans lesquels les Libyens sont engagés afin de parvenir à un règlement politique intégré de la situation dans le pays, saluant à cet égard les accords conclus récemment par les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants en Egypte concernant les dispositions constitutionnelles portant sur les élections.

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika, sur la formation et la nomination de groupes de travail restreints pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les groupes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre deux nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré samedi 297 nouveaux cas de Covid-19, 239 nouveaux guéris et deux nouveaux décès, a rapporté le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans un communiqué transmis à APA.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte 26 612 cas confirmés, 24 595 guéris et 145 décès. Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. Vendredi dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès.

 Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.

Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année. 

Maroc : les délégations libyennes s’accordent à former des équipes de travail chargées des nominations aux postes de souveraineté

Les délégations du Haut Conseil d’Etat et de la Chambre des représentants libyens se sont mises d’accord, samedi à Bouznika au Maroc, sur la formation et la nomination d’équipes de travail réduites pour prendre des mesures pratiques au sujet des occupants des postes de souveraineté.Dans le communiqué final sanctionnant les travaux d’un nouveau round du dialogue interlibyen, les deux parties indiquent qu’il a été procédé, lors de cette réunion, à la révision de ce qui a été convenu concernant la mise en oeuvre de l’article 15 de l’accord politique de Skhirat de 2015.

Les équipes de travail veilleront notamment à l’élaboration des formulaires de candidature et inviteront les candidats à présenter leurs dossiers qui doivent répondre aux critères et conditions convenus, relève le communiqué, notant que ces équipes vont également s’assurer de la conformité des candidatures avec les critères et conditions mis en place comme elles recevront les formulaires de candidature et les curriculum vitae des candidats à partir du 26 janvier 2021 à midi jusqu’au 2 février prochain.

Selon la même source, les postes de souveraineté concernés sont ceux de gouverneur de la banque centrale et son adjoint, de président de l’autorité de contrôle administratif et son adjoint, de président du bureau d’audit et son adjoint, de président de l’Instance de lutte contre la corruption et son adjoint, outre le poste de président de la Haute commission électorale libyenne.

Le communiqué a aussi mis l’accent sur la nécessité de respecter les critères de compétence et de professionnalisme et de veiller à l’équilibre géographique à même de garantir une répartition équitable de tous les postes supérieurs dans les institutions de l’Etat (gouvernement, postes de leadership dans les institutions économiques et de services outre ceux de souveraineté).

Les nominations à ces postes prennent fin dès clôture de l’étape préliminaire puisque les prérogatives seront restaurées aux autorités élues et au gouvernement chargé de ces autorités.

Quant aux postes de président de la cour suprême et de procureur général, le communiqué a relevé que les mesures stipulées dans les législations en vigueur y seront appliquées.

Par ailleurs, les deux parties libyennes ont insisté sur le soutien des efforts fournis par le Forum de dialogue politique parrainé par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour former un pouvoir exécutif de l’étape préliminaire, soulignant qu’elles s’acquitteront de leurs responsabilités si les efforts du dialogue politique concernant la réalisation de cette échéance ne parviennent pas.

Ce nouveau round du dialogue s’inscrit dans le sillage des séances précédentes tenues par les deux parties en septembre, octobre et novembre 2020 à Bouznika et à Tanger, couronnées par la conclusion d’accords globaux sur les critères et les mécanismes pour occuper les postes de souveraineté.

Covid-19 : le Mali prévoit une campagne de vaccination en avril

Le Mali va lancer sa campagne de vaccination contre le coronavirus en avril selon un communiqué du gouvernement.Une commande de 8,444 millions de doses est déjà lancée par les autorités maliennes pour une population d’environ 20 millions. 

Le coût des vaccins sera de 47,65 millions d’euros (31 milliards francs cfa ) ajoute le gouvernement.

Cette campagne sera soutenue par l’Organisation infime de la sante (OMS) et l’Alliance pour les vaccins (Gavi) qui ont mis sur pied le mécanisme Covax pour distribuer des doses aux pays défavorisés. 

«Les premières doses de vaccin seront livrées fin mars 2021 et le début de la vaccination est prévu au mois d’avril», selon le communiqué du gouvernement jeudi.

Le Mali a enregistré 321 décès de cas de Covid-19 au soir du 22 janvier 2021. Le pays compte 7.937 de cas de contamination pour 5.683 guéris.

Un salon pour « réinventer » l’amour et la séduction annoncé à Abidjan

Les pavillons de la première édition du Salon de l’amour et de la séduction s’ouvrent le 13 février 2021 à Abidjan, un événement, promu par des entrepreneurs locaux, en vue de « réinventer » les relations avec son partenaire et son entourage.

Le thème pour cette année est « l’amour, c’est la vie », lance Satou Dia, la directrice exécutive du salon, pour qui cet espace se veut « une opportunité » pour les couples et les célibataires afin d’ajouter à leur vie une bonne dose d’amour.

Selon elle, « l’amour vrai est possible ». Toutefois, il suffit de le « réinventer » en brisant la monotonie pour donner à la relation une touche « atypique » au travers de petits gestes, des présents et des conseils pour rendre tangible cette affection.  

« On imagine un grand marché », dit-elle. Ce salon qui se déroule sur une journée, ouvre ses portes à partir de 9h pour s’achever à 17h GMT  (heure locale), cependant à partir de 20h30, débute un gala prévu s’étendre jusqu’aux premières heures de la saint Valentin. 

A ce salon, ouvert au public à partir de 18 ans, plusieurs stands d’exposition seront aménagés : sextoys ; onglerie ; coiffure ; lingerie ; littérature ; alimentation ; finance ; hôtellerie ; littérature ; massage ; mise en forme ; parfumerie et divertissements.   

Outre les expositions, Satou rapporte qu’il est prévu des ateliers-conférences où les participants pourront poser des questions pour soutirer des recettes en matière d’amour auprès d’un médecin, un sexologue, un psychologue ou un coach en développement personnel. 

Inviter les adultes, les personnes en couple, et même ceux déçus de certaines relations dans la vie à faire corps avec l’amour, tel est le leitmotiv de Satou Dia, appelée affectueusement Lola par ses proches, pour redynamiser leur appétence à la vie.  

Et ce, parce que plusieurs dans leur secret se disent parfois « je n’en peux plus », soutient-elle, tout en insinuant qu’il s’agit de leur donner envie de réinventer les choses dans leurs relations amoureuses ou avec leurs proches.

« On a constaté que les gens vivent, mais ce qu’ils doivent intégrer à leur vie, c’est l’amour, communiquer cet amour à leur entourage et apprendre à matérialiser l’amour », poursuit la directrice exécutive de ce salon. 

Ce salon que Satou Dia considère comme un « bébé », elle espère le voir grandir après cette première édition dont le challenge est la visibilité et l’intérêt pour des partenaires aux fins de lui donner un parcours bien tracé.    

Le rêve du staff exécutif qu’elle dirige, c’est que cette édition « donne le ton pour pouvoir se projeter les années à venir », et porter ce salon à une dimension internationale avec des exposants venant de partout dans le monde.      

L’amour procure la santé, le bien-bien-être et ces vertus, Lola veut l’incruster dans le quotidien des populations. A ce salon, des curieux pourront même découvrir des secrets aphrodisiaques naturels auprès d’experts.