décembre 2021 - Page 29 sur 44 - Journal du niger

Le Maroc réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2022-2023

Le Maroc a été réélu, à une écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2022-2023, et ce, à l’occasion des travaux de la 32ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 6 au 15 décembre, indique vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères.Candidat à l’un des vingt sièges de la catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des Etats membres de l’Organisation, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, précise la même source.

Cette réélection, grâce à laquelle le Maroc entamera son 15ème mandat au sein du Conseil de l’OMI, reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Royaume.

Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, assure le ministère.

L’Organisation Maritime Internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

Le Conseil de l’OMI, composé de quarante membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.

Présidentielle libyenne : Bazoum contre un report

Le président nigérien Mohamed Bazoum, plaide à l’Onu pour une tenue de la présidentielle libyenne le 24 décembre prochain.Selon le successeur de Mahamadou Issoufou, ce scrutin censé tourner la page d’une dizaine d’années de guerre en Libye, constitue une étape « cruciale » pour ramener la paix dans ce pays et dans la bande du Sahel. Le président nigérien s’est exprimé depuis New York alors qu’il présidait le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu). « L’échéance du 24 décembre est cruciale et mon pays fonde l’espoir que l’élection présidentielle prévue à cette date se passe dans de bonnes conditions et ouvre la voie à une dynamique de paix et de stabilité » a expliqué Mohamed Bazoum, dont le pays lutte contre la menace jihadiste depuis quelques années.

Cette déclaration du premier président issu de la première alternance démocratique au Niger, intervient quelques jours après la proposition du Haut Conseil d’État libyen (HCE), instance faisant office de Sénat, de proposer le report au mois de février de la présidentielle du 24 décembre, en raison de « désaccords persistants entre camps rivaux ».

Une telle décision s’il se confirme, viendrait s’ajouter à celle prise par le Parlement libyen de décaler d’un mois (janvier 2022) les élections législatives qui devaient se tenir selon la feuille de route onusienne le même jour que la présidentielle. Alors que la liste définitive des candidats se fait toujours attendre, la tenue de la présidentielle dans quelques jours, parait de plus en plus menacée.

Le Niger et la Libye sont deux pays liés par l’histoire et la géographie. En septembre dernier, Mohamed Bazoum avait reçu le vice-président du Conseil présidentiel libyen Moussa Al Konni pour évoquer ses préoccupations sur la question « de la migration, la sécurité et la stabilité au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ».

La Libye frontalière avec le Tchad autre Etat du Sahel, partage plusieurs centaines de kilomètres de frontières communes avec le Niger. Un territoire souvent exploité par des trafiquants d’armes, de drogue ainsi que des candidats à la migration vers l’Europe.

Bédié installe un nouveau secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a installé un nouveau secrétariat exécutif du parti avec Kakou Guikahué à la tête de ce secrétariat et Georges Philippe Ezaley comme adjoint.

Selon une note transmise vendredi à APA, ce nouveau secrétariat exécutif comprend 8 nouveaux entrants et 16 sortants, avec la création d’un secrétariat exécutif en chef adjoint. Douze changent de portefeuille tandis que 12 autres conservent leur portefeuille. 

Le nombre des portefeuilles passe de 38 à 29. Le secrétariat exécutif et les autres comités ont, dans la restructuration des organes du parti, fait une large place aux élus et au vivier de cadres militants qui ne demandaient qu’à être responsabilisés.

Dix élus sont au secrétariat, selon la note qui indique que « c’est plus de 300 cadres qui occuperont des postes de haute responsabilité au niveau du parti », une large distribution des postes qui est une première au sein de l’ex-parti unique. 

« Après une consultation minutieuse couplée avec une  analyse de notre environnement interne et externe, j’ai procédé, à la mise en place de nouvelles structures spécialisées et complémentaires pour le renforcement de la performance du Secrétariat Exécutif du Président du parti », a dit M. Bédié.

« Ne laissons pas la porte ouverte aux polémiques inutiles qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la qualité de notre urgente mission, celle de réconcilier les Ivoiriens et de reprendre le pouvoir d’État en 2025 », a-t-il ajouté. 

Cette restructuration fait suite aux activités du 75ème anniversaire du Pdci qui ont pris fin avec les résolutions d’un colloque. A la clôture des festivités, M. Bédié avait annoncé la poursuite de la restructuration pour mettre les militants en ordre de bataille pour la reconquête du pouvoir d’Etat. 

Après le Comité Politique, le Comité de mobilisation des Ressources, le Comité en charge des élections, le Comité Economique et Social, l’institut de formation politique, la Cellule de coordination, la restructuration du Secrétariat Exécutif achève cette première étape. 

Côte d’Ivoire: inauguration du 1er simulateur de vol de l’armée de l’air

Le chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, a procédé vendredi à l’inauguration du premier simulateur de vol « ALX-103 » de l’armée de l’air, un appareil permettant des entraînements d’atterrissage optimum, la maitrise de la météo et des reliefs montagneux.

L’inauguration de ce simulateur de vol, le premier de la République de Côte d’Ivoire, a été faite à l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan, sise dans l’enceinte de la base aérienne militaire, en présence des officiers supérieurs, de sous-officiers et des aviateurs.

 Cet équipement « place l’armée au rang d’acteur majeur dans la riposte face aux menaces sécuritaires multiformes, au nombre desquels le terrorisme », a dit le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

Selon le chef d’Etat-major général des armées, cet investissement vise à relever l’outil de défense et à acquérir l’autonomie dans la formation et l’entraînement des pilotes militaires à travers un pôle d’instruction de haut niveau. 

L’aviation, dira-t-il, a montré toute son importance dans le combat quasi quotidien face aux groupes armés dans le Nord du pays. Ce simulateur permettra surtout d’aiguiller les pilotes militaires aux engagements de haute intensité sur ce théâtre relativement difficile.

M. Alexandre Haloin, le PDG de Africat, un groupe en charge de l’assistance technique, a salué cette « vision stratégique » qui a permis l’acquisition de ce simulateur innovant composé de plusieurs modèles de vols, intégré dans un bâtiment modulé et démontable.

Pour sa part, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, Alfred Nguessan Koffi, a souligné que ce simulateur servira à affiner l’entraînement des pilotes en augmentant le rendement des pilotes militaires et favorisant leur requalification. 

Ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs types d’avions, partant des petits avions aux jets ou Airbus, en passant par les bimoteurs. L’armée de l’air devient ainsi un centre névralgique de la plateforme aéroportuaire en termes de formation au pilotage.

La Côte d’Ivoire devient, par ailleurs, le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire, hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possède dans le cadre d’école d’aviation civile. 

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs Ivoiriens sont morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée de Côte d’Ivoire, en septembre 2021, à la suite de « conditions météorologiques défavorables ». 

Variant Omicron : Pretoria appelle à la coopération des BRICS

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa a invité les scientifiques des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde et Chine) à s’associer à des experts sud-africains pour étudier les différentes caractéristiques du virus Covid-19 et de ses variants mutants.Le dirigeant Sud-africain a déclaré que cette initiative contribuerait à la coopération intra-BRICS « dans le but de renforcer la préparation et les réponses à la pandémie, comme le prévoit la déclaration de New Delhi, adoptée lors du 13e Sommet des BRICS en septembre 2021 ».

« L’humanité ne pourra surmonter cette pandémie que si les pays du monde travaillent en coopération plus étroite en partageant les informations, l’expertise et les ressources », a-t-il déclaré. L’équipe internationale devrait échanger et partager des informations sur les expériences de laboratoire, cliniques et épidémiologiques concernant le virus afin d’aider les médecins et les décideurs des pays BRICS à mieux se préparer aux futures manifestations de la maladie.

M. Ramaphosa a nommé le président du conseil consultatif ministériel sur le Covid-19, Koleka Mlisana, à la tête d’une équipe de chercheurs sud-africains spécialisés dans le séquençage génomique qui travailleront avec leurs homologues des autres pays BRICS. « La collaboration entre les pays des BRICS vise à élargir nos connaissances sur le Covid-19, non seulement au profit des pays membres, mais aussi de la communauté mondiale dans son ensemble », a-t-il déclaré.

Cette coopération s’inscrira dans le cadre de la création du centre de recherche et de développement de vaccins des BRICS dans un format virtuel, a précisé M. Ramaphosa. L’Afrique du Sud accueille actuellement le centre de recherche sur les vaccins des BRICS et la recherche sur le variant Omicron fera partie des initiatives du centre.

73ème anniversaire de la DUDH au Niger : Le président de la CNDH appelle à la mobilisation de tous pour la dignité humaine

Le président de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), M. Maty El hadji  Moussa a dans un message rendu public, ce jeudi 09 décembre 2021, appelé l’ensemble de la population à une mobilisation pour la dignité humaine en défendant ‘’nos valeurs ainsi que les droits de chacun et de tous dans une communion des cœurs et des esprits’’.

 

 

Cet appel intervient à l’occasion de la commémoration du 73ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) prévue pour ce vendredi 10 décembre 2021, avec pour thème central ‘’l’égalité ‘’.

Dans son adresse, M. Maty  Elhadji Moussa a rappelé que ce ‘’73ème anniversaire intervient dans un contexte mondial  marqué par la montée de l’insécurité et l’accroissement de la pauvreté, nés des injustices sociales, des effets du changement climatique et des atteintes graves aux droits fondamentaux de l’homme que sont le droit à la vie, à la liberté de pensée, de croyance, d’expression, d’aller et venir, et de manifester’’.

‘’Au Niger le préambule de la constitution du 25 novembre 2010 proclame l’attachement indéfectible du peuple nigérien à la déclaration universelle des droits de l’homme’’ a-t-il souligné.

Le président de la CNDH de faire remarquer, par la même occasion, que ‘’cette déclaration a donc plus qu’une simple portée morale, elle fait partie intégrante de notre corpus juridique interne ; elle est une véritable boussole pour toutes les nations du monde dans leur perpétuelle quête de liberté et de l’épanouissement de l’être humaine’’.

Au Niger, a-t-il ajouté,  ‘’cet anniversaire de la DUDH intervient dans un contexte fortement marqué par la persistance des défis sécuritaires et humanitaires auxquels sont confrontées nos laborieuses populations qui aspirent à vivre en paix dans leur terroir ‘’.

Après avoir rappelé que  lors de la récente visite officielle au Niger de la haute commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Mme. Michelle Bachelet a tiré la sonnette d’alarme sur la situation sécuritaire et humanitaire dans le pays, le président de la CNDH de rassurer que ‘’la CNDH  continuera de veiller au respect des droits humains des citoyens et apportera toujours son appui aux actions salvatrices de tous, notamment de l’Etat et des organisations de la société civile pour la résolution de cette crise majeure qui affecte le bien-être de nos citoyens’’.

Parlant de l’actualité, le président de la CNDH de noter les cas les plus récents survenus à Diffa, Maradi, Tahoua et Téra pour lesquels, ‘’la CNDH, conformément à ses missions de promotion et de protection des droits humains, suit de très près les enquêtes judiciaires en cours devant les juridictions compétentes’’.

Le premier responsable de la CNDH de préciser, enfin, que les ‘’personnes dans la même situation doivent être traitées de manière identique et qu’aucune discrimination ne doit être faite entre êtres humains sur le plan de la reconnaissance de leurs droits’’.

 

source:  AIO/AS/ANP 0058 décembre 2021

Le Burkina et le Niger annoncent avoir tué une centaine de « terroristes » dans une opération commune

Les forces armées du Burkina Faso et du Niger ont affirmé avoir tué une centaine de « terroristes » au cours d’une opération commune effectuée du 25 novembre au 9 décembre, à la frontière entre ces deux pays.

 

 

Les armées nigérienne et burkinabè annoncent qu’une opération conjointe menée du 25 novembre au 9 décembre a permis d’éliminer une centaine de « terroristes » à la frontière entre les deux pays, en proie à des attaques jihadistes récurrentes.

Les différentes actions ont permis de « neutraliser une centaine de terroristes » et d' »appréhender une vingtaine d’individus suspects », expliquent les deux états-majors dans un communiqué. Quatre militaires burkinabè ont également été tués, au cours de cette opération, dans l’explosion d’un engin explosif improvisé, dans l’est du Burkina, ont-ils poursuivi. Treize militaires des deux pays ont été blessés.

« Deux bases terroristes démantelées »

Pour cette opération, « les forces armées nationales du Burkina Faso et du Niger ont chacune déployé plusieurs unités terrestres », poursuivent les états-majors. « Des aéronefs de surveillance et de combat ont également été mobilisés des deux côtés pour venir en appui aux unités engagées », au cours de cette opération, dont le poste de commandement se trouve à Tillabéri, dans l’ouest du Niger.

L’opération a également permis de démanteler « deux bases terroristes » dans la zone de Yeritagui, dans l’est du Burkina et de Kokoloukou, dans l’ouest du Niger, selon les deux armées. Celles-ci ont aussi annoncé avoir saisi des armes, des munitions et des engins explosifs improvisés. L’ouest du Niger et l’est du Burkina Faso sont, avec le sud du Mali, au coeur de la zone dite des trois frontières, théâtre d’attaques jihadistes régulières et meurtrières. 

Ces attaques attribuées aux groupes jihadistes affiliés au groupe État islamique (EI) et à Al-Qaïda ont fait plusieurs centaines de morts dans ces deux pays et de nombreuses personnes ont fui leurs foyers. Au Burkina, cette insécurité croissante suscite l’exaspération de la population et a poussé mercredi le président Roch Marc Christian Kaboré à limoger son gouvernement. 

Le Burkina Faso a participé du 21 au 27 novembre à une autre opération commune, aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Ghana, avec lesquels il partage aussi sa frontière sud. Celle-ci a permis d’arrêter 304 individus suspects et de saisir des armes et des explosifs.

source: France 24

Mézeray. Lauriane, étudiante en géographie, s’engage pour le climat au Niger

Elle prépare une licence de géographie, avant un master en développement. Lauriane Piron a décidé de s’engager aux côtés d’Aidna, association qui finance des projets au Niger.

L’association Aidna de Mézeray, emmenée par Myriam Idrissa, est une association entièrement composée de bénévoles qui contribue directement à un commerce responsable et solidaire mais également à financer des projets de développement communautaire en faveur des populations démunies du Niger, écoles, puits, dispensaires entre autres.

« Le Niger me plaît tout particulièrement »

Les valeurs de cette association ont totalement conquis Lauriane Piron, 20 ans, étudiante en troisième année de licence en géographie à l’Université du Mans avant un master en développement et qui a « toujours voulu exercer un métier qui a du sens et qui puisse concrètement aider à changer les choses dans le monde, en rapport avec la solidarité internationale, et le Niger me plaît tout particulièrement ».

Un coût de 2000 euros

« L’association Aidna travaille sur le terrain et concrètement, c’est pourquoi j’ai voulu m’associer à l’opération climat un arbre = une solution », et après une convention signée entre l’association et l’Université, elle va intégrer l’association deux jours par semaine du 17 janvier au 22 mars 2022 pour « travailler sur la gestion des plantations des arbres avec les acteurs locaux », tout spécialement à l’école primaire de Dakata, qui a vu le jour grâce au parrainage de l’association et de ses 64 élèves. Les arbres permettront de clôturer l’école qui est toujours en paillotes pour l’instant, et de la protéger contre l’avancée du désert.

Coût total de l’opération : 2 000 € avec l’achat de 50 plants d’arbres à 15 €, plus le transport de la pépinière sur le lieu de la plantation, la protection contre les animaux, les frais de main-d’œuvre et les frais de fonctionnement liés à la gestion du projet.

SOURCE: Ouest France

Éthiopie : le TPLF coupable d’exécutions de civils (rapport)

Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a sommairement ôté la vie à des dizaines de civils à Chena et Kobo, dans la région Amhara, entre le 31 août et le 9 septembre 2021 d’après Human Rights Watch.Les civils sont pris au piège dans le conflit tigréen. Le 31 août, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), soutenu par des milices amhara, a affronté l’armée régulière éthiopienne. Dans les cinq jours qui ont suivi ces combats, rapporte Human Rights Watch, le TPLF a exécuté 26 civils avant de se retirer de la zone le 4 septembre.

À Kobo, le 9 septembre, les exactions des rebelles ont fait 23 morts selon des témoins contactés par l’organisation de défense des droits de l’Homme. De l’avis de Lama Fakih, chargée des crises et des conflits à Human Rights Watch, « le TPLF a fait montre d’un mépris total pour la vie humaine et les lois de la guerre ».

Poursuivant, elle a regretté « les crimes de guerre apparents » perpétrés à Chena et Kobo et invité tous les belligérants à « donner la priorité à la protection des civils ». Dans un communiqué, posté ce vendredi sur son site, Human Rights Watch a souligné l’urgence pour le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies d’ouvrir une enquête internationale sur ces crimes.

Des investisseurs tunisiens prospectent le marché sénégalais

La visite de ces hommes d’affaires entre dans le cadre du Forum économique Sénégal-Tunisie qui prend fin ce vendredi 10 décembre.La capitale sénégalaise accueille, depuis hier jeudi, une mission de prospection multisectorielle de chefs d’entreprises tunisiens. Leur séjour censé aboutir à des décisions d’investissement en joint-venture a été l’occasion pour Amadou Hott d’exposer les avantages qu’offre son pays aux investisseurs étrangers.  

Le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, qui présidait l’ouverture du forum, a d’emblée indiqué qu’au Sénégal l’investissement est soutenu par une politique incitative et attrayante. A ce titre, a-t-il souligné, des mesures d’allégements fiscaux, et d’autres avantages sont consentis aux investisseurs à travers le Code des investissements en cours de révision.

Par ailleurs, M. Hott a évoqué la mise en place de plateformes industrielles à travers les Zones économiques spéciales et les agropoles. Avec ces plateformes, les investisseurs bénéficient de packages de services et d’incitations pour opérer plus rapidement et de manière plus compétitive.

En outre, pour la relance de l’économie post-Covid-19, le Sénégal s’est doté d’un nouveau cadre pour les partenariats public-privé (PPP). Selon Amadou Hott, ce canevas adopte les meilleures pratiques et dispose de flexibilité ainsi que d’outils innovants permettant de « dérisquer » les projets grâce à une bonne préparation.

Des réformes ont également été initiées dans les secteurs clés aux fins d’accroître la compétitivité et l’attractivité de notre pays, a fait savoir l’ancien fonctionnaire de la Banque africaine de développement (Bad).

« Étant un pays ouvert et sans exclusivité, nous voulons que les opportunités que nous offrons soient connues des investisseurs de la Tunisie, un pays ami partageant beaucoup de valeurs avec le Sénégal », a expliqué le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Pour lui, toutes ces mesures devraient permettre aux opérateurs économiques tunisiens de fabriquer au Sénégal des produits importés de la Tunisie pour rééquilibrer la balance commerciale. À en croire Amadou Hott, la pandémie a souligné la nécessité pour le continent noir de booster les investissements privés afin de produire plus dans des secteurs de souveraineté et être moins dépendant des chaînes de valeur mondiales.

A cet effet, a-t-il dit, les Etats doivent davantage être mobilisés pour accompagner leurs secteurs privés à travers des réformes et les autorités doivent mobiliser plus de ressources concessionnelles. Celles-ci peuvent être rétrocédées aux banques locales pour alimenter d’autres mécanismes de financement innovants permettant au secteur privé d’accéder aux crédits à moindre coût, a précisé M. Hott.

Enfin, il a invité les investisseurs sénégalais et tunisiens à mieux s’organiser « pour tirer profit de ces belles perspectives pour une relance de nos économies avec un secteur privé africain fort qui investit plus et mieux ».