janvier 2022 - Page 29 sur 33 - Journal du niger

L’écroulement de l’échafaudage d’un échangeur à Abidjan fait 1 mort

L’écroulement de l’échafaudage sur le chantier de l’échangeur de l’autoroute Yopougon-Gesco, dans l’Ouest d’Abidjan, a fait mercredi neuf victimes dont un décès et deux cas graves, selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm).

L’incident est survenu, à Yopougon-Gesco, à la suite de l’écroulement d’un échafaudage de l’échangeur en construction, indique le Gspm qui rapporte qu’ il y a eu « 09 victimes dont 01 décès certain et 02 cas graves ».  

Toutes les victimes ont été évacuées par l’ambulance de réanimation « grande capacité 41 » du Groupement des sapeurs-pompiers militaires au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. 

Des éléments de la police nationale ont été aussitôt dépêchés sur les lieux pour sécuriser le champ du drame et mener éventuellement les enquêtes nécessaires pour élucider cet accident de travail. 

Burkina: belle moisson du trésor public sur le marché régional

L’Etat du Burkina Faso a levé, ce mercredi, 36,5 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) au terme de son émission de bons assimilables du trésor (BAT), a appris APA. La première campagne de levée de fonds sur le marché régional de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Burkina Faso a été une réussite. Sur un montant global mis en adjudication de 35 milliards de FCFA, l’émetteur s’est retrouvé avec 45,037 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs. Cela équivaut à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 128,68%.

Après adjudication, le Trésor Public burkinabé a retenu 36,500 milliards de FCFA et rejeté les 8,537 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 81,04%.

Le rendement moyen pondéré s’est établi à 3,01%. Le taux marginal est également à 3,44% contre 2,92% pour le taux moyen pondéré.

Le remboursement des bons émis interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 4 janvier 2023. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

D’une maturité de 364 jours, cette émission de BAT dans tous les pays membres de l’UMOA vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat.

Afrique du Sud : une loi pour protéger les lanceurs d’alerte

Le gouvernement sud-africain pourrait bientôt soumettre une proposition de loi pour protéger les lanceurs d’alerte qui prennent le risque d’exposer la corruption, a déclaré la Commission d’enquête sur la capture de l’État.« Le gouvernement devrait introduire ou modifier la législation existante pour renforcer la protection de toute personne divulguant des informations pour dénoncer la corruption, la fraude ou l’influence indue dans les activités de marchés publics », a déclaré la commission dans un rapport publié mardi.

Présentant le rapport au président Cyril Ramaphosa à Pretoria, le président de la Cour suprême par intérim, Raymond Zondo, a déclaré que la première partie du document félicite les lanceurs d’alerte pour le rôle important qu’ils ont joué dans la lutte contre la corruption. M. Ramaphosa a également félicité ces derniers qui se sont manifestés pour révéler certains actes répréhensibles, souvent au péril de leur vie. « Nous devons les remercier pour leur courage et leur service au pays », a déclaré le chef de l’Etat de la nation arc-en-ciel.

Selon les recommandations de l’enquête, le gouvernement doit assurer « l’immunité contre les poursuites pénales ou civiles aux lanceurs d’alerte » s’il y a des « révélations honnêtes » qui pourraient exposer l’informateur à des poursuites ou de litiges. M. Zondo a remis la première partie du rapport en trois volumes à M. Ramaphosa au siège de l’Union à Pretoria après quatre ans d’enquête.

Le document de près de 900 pages conclut à une « capture d’État établie » et détaille « l’accaparement du pouvoir » par l’ex-chef d’Etat Jacob Zuma et ses alliés dont les frères Gupta. Le rapport d’enquête sur la corruption de l’Etat porte sur la compagnie aérienne South African Airways et ses filiales, les petits-déjeuners du journal « The New Age » appartenant aux frères Gupta, ainsi que sur le South African Revenue Service.

Le rapport met aussi en cause plusieurs acteurs politiques clés, des départements et des organes gouvernementaux dans des actes répréhensibles et de corruption de l’Etat.

Trafic de bois: 11 individus interpellés après la saisie de 6000 madriers à Abidjan

Onze individus ont été interpellés mercredi à Abobo, dans le Nord d’Abidjan, à la suite de la saisie de 6.000 madriers (planches de bois), par la Brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), une unité de lutte contre la criminalité liée à la forêt et aux ressources en eau.

Cette saisie, selon le commandant de la BSSI, le colonel Gérard Flavien Abbé, a eu lieu après « une intervention faite à partir d’un appel anonyme dans la zone d’Abobo Samaké », un secteur de la commune d’Abobo.  

Ces madriers étaient entreposés dans plusieurs entrepôts sur les lieux, où 11 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette intervention, a dit un membre de l’équipe d’intervention, soulignant que « c’est une des plus grosses saisies depuis la création de la brigade », en 2019. 

Le colonel Abbé, le nouveau commandant de la brigade spéciale de surveillance et d’intervention (BSSI), a salué l’implication de ces populations, soucieuses de la préservation du patrimoine naturel et qui ne ménagent aucun effort pour dénoncer ces actes répréhensibles. 

Le madrier est une pièce de charpenterie disposée horizontalement et destinée à assurer la solidité d’un ouvrage. Cette planche de bois, à fort épaisseur, intervient dans la réalisation des charpentes.  

Sénégal : la proposition de loi criminalisant l’homosexualité jugée « irrecevable »

Le Bureau de l’Assemblée nationale, organe de décision du parlement sénégalais, estime que les dispositions qui existent déjà dans le code pénal suffisent largement pour punir toute personne qui s’adonne à des actes contre nature.Pas question de modifier ou d’élargir les dispositions législatives qui punissent l’homosexualité au Sénégal. La proposition de loi portée par un groupe de députés dont Mamadou Lamine Diallo a été jugée « irrecevable » par le Bureau de l’Assemblée nationale.

Cette dernière motive sa décision par le fait que tous les Sénégalais connaissent la position définie et affirmée, en plusieurs occasions, et plus particulièrement lors de rencontres avec des Chefs d’Etat étrangers, par le Président de la République, Monsieur Macky.

« Cette position est claire, elle est pertinente et elle engage tout le peuple sénégalais s’opposant à toute forme de dépénalisation et de légalisation de l’homosexualité, qui est punie sévèrement par le Code pénal Sénégalais ; il en est de même en ce qui concerne tous les actes contre-nature et des attentats à la pudeur », martèle le Bureau du parlement. 

Pour toutes ces raisons, le Bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux prérogatives qui lui sont dévolues, a décidé de déclarer irrecevable cette proposition de loi, lit-on dans le communiqué parvenu mercredi à APA.

Affaire détournement au Ministère de la défense : L’Etat du Niger est mis dans ses droits (Agence judiciaire de l’Etat)

L’Etat du Niger est mis dans ses droits dans le cadre de l’affaire dite de ‘’surfacturation et de matériel non livrés’’ au ministère de la défense nationale (MDN), a annoncé, ce Mardi 4 janvier 2021, le directeur général de l’agence judiciaire de l’Etat (AJE) M. Omar Ibrahim, dans un point de presse.

‘’Ayant bénéficié du paiement de tous les montants compromis établis à la suite du rapport d’audit final et de l’enquête préliminaire pour lesquels l’Etat s’était constitué partie civile, il va de soi que l’Agence judiciaire de l’Etat en informât le Doyen des Juges d’instruction qui, de par les règles procédurales, se devait d’en donner acte par une décision motivée. D’où l’ordonnance aux fins de donner acte objet de diverses interprétations’’ a déclaré le premier responsable de l’AJE.

Pour rappel, cette affaire baptisée par la presse locale de ‘’affaire de détournement au MDN’’ est issue d’un audit en date du 23 septembre 2019 des marchés publics au Ministère de la Défense Nationale conduit par l’inspection Générale des Armées et de la Gendarmerie sur instruction du Président de la République suite à plusieurs notes d’information faisant état de mauvaises pratiques en matière de passation de marché au Ministère de la Défense Nationale.

Le rapport provisoire issu de l’audit, déposé en février 2020, a rappelé M. Omar Ibrahim, a fait état de 48.000.000.000 FCFA de surfacturation et 28.000.000.000 FCFA de matériel non encore livré alors que le délai contractuel est épuisé.

‘’Malencontreusement, ce rapport provisoire a fait l’objet d’une fuite avant toute contradiction par les personnes et établissements mis en cause et c’est la somme de ces deux montants qui constitue le chiffre de soixante-seize milliards (76.000.000.000) FCFA qui est considéré par les médias comme un détournement au Ministère de la défense’’ expliqué le responsable judiciaire, avant d’ajouter que ‘’C’est donc sur la base du rapport provisoire que toutes les spéculations et commentaires sur ce dossier, faisant état d’un détournement de soixante-seize milliards FCFA, ont été effectués’’.

Mais, selon la même source, conformément au principe du contradictoire, les personnes et établissements mis en cause ont apporté des documents et autres informations complémentaires qui ont permis de réduire significativement les montants mis en cause.

‘’Ainsi, pour ce qui concerne le matériel non livré, les investigations ont permis de ramener le montant en cause à 23 milliards. Sur ce montant l’essentiel du matériel non livré a été, entretemps, réceptionné ou annoncé en cours de route avec l’engagement des fournisseurs de livrer au plus tard fin avril 2020, le retard étant dû en partie à la fermeture des aéroports et frontières du fait de la Covid-19’’ a-t-il rapporté.

Par la suite, le directeur général de l’AJE a indiqué qu’aux termes ‘’des contradictions apportées et des preuves fournies, un rapport final a été déposé le 3 avril 2020 ; rapport duquel il résulte que la somme de vingt-huit milliards (28.000.000.000) FCFA est ramenée à vingt-trois milliards (23.000.000.000) en vérité’’.

Il a, par ailleurs, soutenu que ‘’19.000.000.000 FCFA de commandes de matériels précédemment considérés comme non livrés ont soit fait l’objet de livraison entre février et mars 2020 ou d’un engagement écrit et notarié des fournisseurs à livrer au plus tard fin avril 2020, les quatre milliards (4.000.000.000) FCFA restants relèvent des commandes passées à des sociétés étrangères’’.

Relativement à la surfacturation, a-t-il poursuivi, ‘’les informations et documents produits par les fournisseurs ont conduit les auditeurs à ramener leur estimation à 16,4 milliards FCFA en lieu et place des quarante-huit milliards (48.000.000.000) FCFA annoncés dans le rapport provisoire’’.

Poursuivant ses explications, M. Omar Ibrahim a affirmé que ‘’sur instruction du Président de la République, le rapport final a été transmis au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey dès avril 2020 pour enquête. Le Procureur de la République a saisi la Police Judiciaire pour enquête préliminaire et, après audition des fournisseurs concernés, les investigations ont fait ressortir que la surfacturation n’est fondée que pour un nombre limité de fournisseurs du MDN contre lesquels l’Etat peut valablement réclamer le paiement d’un montant estimé à 12,1 milliards de FCFA’’.

En effet, a-t-il fait savoir, ‘’un montant de 4,3 milliards FCFA relatifs aux véhicules Toyota Pick Up a été considéré comme non fondé au vu des arguments avancés par les différents fournisseurs notamment les modifications imposées, les frais d’approche et les agios bancaires liés au retard de paiement et à la titrisation. De ce fait, le prix uniforme moyen de trente-trois millions (33.000.000) FCFA par véhicule Toyota Pick Up a été considéré comme étant non surfacturé pour ces raisons’’.

L’AJE, indique-t-on, a pour mission, entre autres, la prise en charge et le règlement des affaires contentieuses dans lesquelles l’Etat est partie devant les instances judiciaires nationales ou internationales.

C’est pourquoi, exlique-t-on, dans le cadre de ce dossier l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE) s’est constituée partie civile au nom de l’Etat devant le magistrat instructeur en charge de ce dossier pour le recouvrement de toute somme due en faveur de l’Etat.

‘’Conformément à ses attributions dont celles de pouvoir transiger avant, pendant ou après le procès et à chaque fois que les intérêts de l’Etat le commandent, les fournisseurs incriminés et l’AJE ont convenu du règlement intégral à l’Etat des sommes en cause, soit par paiement au comptant pour les fournisseurs déjà payés, soit par retenues sur les avis de règlement les concernant au niveau du Trésor’’ a fait savoir le patron de l’institution judiciaire.

Il a aussi indiqué qu’après le recouvrement de tous les montants compromis le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey a établi une ordonnance aux fins de donner acte dans le dossier dit « Ministère de la Défense nationale » (MDN), le 22 décembre 2021 qui circule sur les réseaux sociaux et qui donne lieu à des commentaires tendancieux.

‘’L’ordonnance aux fins de donner acte n’est pas un jugement et ne peut aucunement en tenir lieu’’ a-t-il expliqué.

En effet, a averti la même source, l’action judiciaire engagée dans le cadre du dossier MDN poursuit son cours pour l’aboutissement de son volet « action publique » visant à sanctionner les infractions établies contre les personnes impliquées.

S’exprimant sur le bien-fondé de l’audit demandé par le Président de la République au sein du Ministère de la défense nationale, Omar Ibrahim a soutenu que ‘’C’est une innovation en matière de transparence et de redevabilité dans le domaine, qui doit être saluée, car la gestion des affaires militaires a toujours été entourée de secret et n’a jamais fait l’objet d’un audit’’.

 

source: newsa.niamey.com

Niger : 27 cas du variant Omicron lors des séquençages de la semaine dernière

Le Niger a identifié 27 cas du variant Omicron lors des séquençages de la semaine dernière, a-t-on appris de source officielle lundi à Niamey.

Cette notification du variant Omicron, selon le ministre nigérien de la Santé publique Idi Illiassou Maïnassara, coïncide avec la survenue d’un nombre croissant de cas positifs de COVID-19 ces derniers jours.

« Le nombre de nouveaux cas positifs est en légère hausse par rapport à la semaine précédente. Un total de 60 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 50 cas la semaine précédente », selon un communiqué du gouvernement. De même, le taux d’attaque (TA) hebdomadaire est passé de 0,21 cas pour 100.000 habitants la semaine précédente à 0,25 cette semaine.

Le Niger comptait, en date de samedi dernier, 7.438 cas de COVID-19 dont 276 décès, selon le bilan officiel.

Face à cette situation, en plus des mesures de lutte déjà en place et du déploiement de la vaccination, le Niger a renforcé les mesures de surveillance, a assuré M. Maïnassara, qui a appelé la population au respect strict des différentes mesures de protection individuelle et collective.

La vaccination constitue le moyen le plus efficace de prévention et d’arrêt de la propagation de cette maladie, particulièrement pour empêcher la survenue de formes graves de la maladie, a souligné le ministre.

source: news.aniamey.com

Ouattara exhorte le gouvernement ivoirien à « accélérer le progrès social »

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mercredi le gouvernement à « accélérer le progrès social » dans le respect de la bonne gouvernance, lors du premier Conseil des ministres de 2022, consacré aux vœux du nouvel an.

Le président Ouattara a exhorté à la suite de la présentation de voeux, les membres du gouvernement à œuvrer chaque jour davantage afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble des concitoyens.

Il a réitéré à leur endroit, d’agir « dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des Affaires publiques », tout en les exhortant à « accélérer le progrès social, en s’appuyant sur le deuxième programme social du gouvernement 2022-2024 ». 

Ce programme qui inclut le volet sécuritaire, « fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocation budgétaire tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement », a-t-il ajouté. 

« Je souhaite que tout au long de l’année 2022, que les progrès réalisés se poursuivent et se renforcent dans tous les autres domaines de l’action publique et notamment le maintient de nos grands équilibres budgétaires », a-t-il poursuivi. 

M. Ouattara a appelé également le gouvernement, conduit par M. Patrick Achi, à s’atteler au renforcement du secteur privé pour le développement des infrastructures économiques comme du capital humain, notamment celui des jeunes et des femmes. 

« Je suis sûr que ce sera une bonne année par la grâce du seigneur, l’année 2022 sera une très bonne année », a-t-il déclaré avec une forte espérance, avant d’ajouter « le corona est en train de partir », et de féliciter le corps médical.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a fait savoir qu’au cours de l’année écoulée, le gouvernement s’est consacré à la gestion de la crise sanitaire, avec l’accélération constante de la vaccination.

Le rythme de la vaccination permet à la Côte d’Ivoire de présenter aujourd’hui l’un des meilleurs taux de vaccination de la sous- région, un succès qu’il veut amplifier face aux menaces des nouveaux variants, tout en poursuivant le respect strict des gestes barrières. 

Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, M. Ouattara a donné les principales orientations de l’action gouvernementale pour 2022, autour de trois priorités majeures: la transformation de l’économie, l’emploi et la bonne gouvernance.

« En ce qui concerne la transformation de notre économie, il s’agira en 2022 d’accélérer tous les projets de réforme et de modernisation en cours, au premier chef desquels ceux concernant la modernisation de notre agriculture », a-t-il assuré. 

Ces actions prendre aussi en compte « le développement de nos infrastructures économiques structurantes, en vue de toujours améliorer la compétitivité de notre économie comme la qualité des services délivrés aux usagers », a-t-il poursuivi. 

Les efforts porteront également sur le développement des infrastructures industrielles, notamment les zones industrielles d’Abidjan et celles jouxtant les grandes villes de l’intérieur du pays, souvent dédiées aux secteurs de la transformation de nos matières premières, mais également les zones économiques spéciales et les zones économiques portuaires.

« Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », a promis le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Le Pdci et le PPA-CI inquiets du « peu d’intérêt » de Ouattara au dialogue politique

Le Pdci et le PPA-CI, les deux principaux partis de l’opposition ivoirienne, se disent inquiets du « peu d’intérêt » que le président Alassane Ouattara accorde au dialogue politique et lui demandent de « l’inscrire dans ses priorités en 2022 ».

« Les interrogations de nos deux partis politiques se sont muées en inquiétudes face au peu d’intérêt que le chef de l’Etat a accordé au sujet du dialogue politique dans son discours de fin d’année », a dit M. Justin Katinan, porte-parole du PPA-CI, dans une déclaration conjointe. 

Pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI), il y en a fait une simple déclaration de principe et l’a expressément exclu de ses priorités pour l’année 2022″. 

Ces deux partis estiment qu' »il ne saurait avoir de priorité plus élevée que la recherche de la réconciliation nationale et de la paix, but ultime attendu du dialogue politique qu’appellent à l’unisson (leurs) compatriotes ». 

Devant l’approche à la fois hésitante et contradictoire du pouvoir sur cette question cruciale pour la cohésion sociale, le Pdci et le PPA-CI prennent à témoin l’opinion du « peu d’intérêt que le chef de l’Etat et le gouvernement accordent à la réconciliation nationale », a-t-il ajouté. 

Toutefois, le Pdci et le PPA-CI « réaffirment leurs engagements à participer au dialogue politique qu’ils souhaitent sincère », dans l’unique intérêt de leurs compatriotes et des populations qui leur font l’amitié de vivre dans le pays. 

Les deux formations politiques « demandent au chef de l’Etat, dont le troisième mandat a aggravé la fracture sociale, d’inscrire, enfin, le dialogue politique parmi ses priorités pour l’année 2022 », a-t-il poursuivi. 

Les interrogations des deux partis, acteurs majeurs de la vie politique nationale, font suite à une conférence de presse du procureur de la République près du tribunal de Première Instance du Plateau tenue le 27 décembre 2021. 

Le procureur a rendu publiques les conclusions des enquêtes qu’il a menées à la tête de l’unité spéciale d’investigation mise sur pied, au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, que le Pdci et le PPA-CI jugent « fortement litigieuse ».  

Ces investigations visaient à faire la lumière sur les violences meurtrières survenues lors de ladite élection. Le procureur de la République a, selon la déclaration, porté « de graves accusations, assorties de menaces de poursuites judiciaires, contre des dirigeants des partis de l’opposition ». 

« Il importe de signaler que la conférence de presse du procureur a curieusement coïncidé avec la nouvelle date butoir de dépôt des termes de référence », a fait observer le porte-parole de ces deux partis. 

Par ailleurs, M. Katinan Koné a relevé que « le report de la date de dépôt des propositions de termes de référence du 17 au 27 décembre 2021 a été abusivement attribué aux partis de l’opposition alors que le Pdci et le PPA-CI, avaient déposé leurs termes de référence le 17 décembre 2021 ». 

Peu avant le point de presse, le porte-parole du Pdci, Soumaïla Bredoumy, a indiqué que « c’est avec les instructions » de M. Henri Konan Bédié, président du Pdci et le chef du PPA-CI, Laurent Gbagbo, que  cette déclaration conjointe a été produite. 

Les deux partis ont mis en place une équipe présidée par le professeur Armand Ouégnin du PPA-CI et le professeur Niamkey Koffi du Pdci pour « faire une analyse, qu’ils ont validé » et qui a fait l’objet de cette déclaration commune, a souligné M. Bredoumy. 

Politique, sociale et santé au menu des quotidiens marocains

Le contrôle du gouvernement, la mise en place par la CNSS de bureaux de proximité pour le dépôt de dossiers de remboursement AMO et la situation épidémiologique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mercredi.Evoquant le contrôle du gouvernement, qui va bientôt franchir le cap fatidique des 100 jours, +L’Opinion+ écrit que l’Exécutif, qui a plus ou moins bien géré les urgences liées au contexte pandémique, devra être questionné sur le déploiement de son ambitieux programme gouvernemental en vue de la tant espérée relance économique.

Mais il devra l’être sur des bases pragmatiques et réalistes, « en totale rupture avec le court-termisme et la politique des quick-wins à forte charge symbolique et émotionnelle » qui prévalent depuis le déclenchement de la pandémie, avertit le journal.

Car au final et quelles que soient les réponses à apporter, des plus piquantes aux plus douces, « l’important c’est de savoir à quelle mousse nous serons rasés », relève-t-il.

+L’Economiste+ écrit qu’à près de 100 jours d’exercice, l’équipe d’Aziz Akhannouch devra entamer ses premiers crash-tests.

Car, au Maroc, la relance espérée n’est pas encore au rendez-vous, et les dossiers urgents s’empilent sur les bureaux, tels que l’emploi sur lequel le nouveau gouvernement est très attendu, explique la publication.

Sur la liste aussi, l’interminable supplice des régimes de retraite dont l’équilibre financier et la pérennité sont menacés, comme l’a signalé l’Autorité de contrôle des assurances, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la mise en place par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) de bureaux de proximité pour le dépôt des dossiers de remboursement Assurance Maladie Obligatoire (AMO), souligne que cette démarche, « une première dans le domaine des prestations sociales », intervient notamment en préparation à l’arrivée imminente de millions de nouveaux assurés, avec la généralisation de la protection sociale.

Avec les dossiers de maladie, il s’agit d' »un autre pas important franchi », après que le Maroc avait lancé avec succès le paiement des vignettes automobiles et des factures à travers des guichets autres que ceux de l’administration, estime le quotidien.

Des expériences qui pourraient et devraient facilement être dupliquées et étendues, sans modération, à d’autres domaines et activités y compris et surtout dans le service public, recommande-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que les cas Covid-19 liés au variant Omicron sont de plus en plus nombreux à être recensés au Maroc, qui vient d’enregistrer le premier décès dû à la nouvelle souche du virus, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Le décès concerne une femme âgée qui n’avait pas encore reçu la troisième dose de rappel du vaccin anti-Covid, sachant que 7 autres personnes contaminées par ce variant ont été admises aux services de réanimation et de soins intensifs, a-t-on précisé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique au Maroc.