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Le Niger interdit toute réexportation de riz de son territoire

Les autorités nigériennes viennent de prendre la décision d’interdire strictement toute réexportation de riz du territoire national, apprend-on lundi de source officielle à Niamey.

L’information a été portée à la connaissance du public par une circulaire de la direction générale de la douane nigérienne publiée lundi dans le journal officiel Le Sahel.

Le syndicat des commerçants importateurs-exportateurs et grossistes du Niger, à travers son secrétaire général, Saidou Tchombiano, dit « n’avoir pas été associé à cette décision qui risque d’avoir des conséquences graves sur les activités économiques du pays ».

Selon M. Tchombiano, le Niger importe chaque année plus 423.000 tonnes de riz, dont une bonne partie est vendue à d’autres pays voisins. « Nous interdire de réexporter le surplus, va mettre à mal les opérateurs économiques du pays », a-t-il précisé, en espérant du gouvernement un moratoire sur cette décision pour pouvoir écouler le stock existant avant sa mise en vigueur.

Cette mesure intervient deux mois après l’annonce faite par les autorités du pays d’éliminer toute importation du riz sur le territoire national à partir de 2023, par la mise en œuvre d’un  « programme riz » pouvant permettre de couvrir les besoins nationaux grâce à la production nationale.

Selon Ali Bety, Haut Commissaire à l’Initiative 3N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens, politique agricole du gouvernement), pour un besoin national estimé à plus de 426.000 tonnes, le Niger a importé cette année 526.000 tonnes de riz, pour un coût global de plus 150 milliards de FCFA (256,34 millions de dollars).

« Le Président de la République nous a instruits clairement d’élaborer un programme riz qui assure qu’à partir de 2023, il y aura zéro importation de riz au Niger« , a-t-il annoncé.

Sécurité : Mali et Niger fondent de gros espoirs sur le sommet de la Cédéao

Les présidents malien et nigérien ont dit samedi attendre du sommet ouest-africain prévu une semaine plus tard au Burkina Faso qu’il constitue un « déclic » pour la mobilisation internationale face au jihadisme dans la bande sahélo-saharienne.

Le Malien Ibrahim Boubacar Keita et le Nigérien Issoufou Mahamadou ont exprimé « le souhait que le sommet extraordinaire de la Cédéao prévu le 14 septembre 2019 à Ouagadougou puisse aboutir à des mesures nouvelles favorisant la coopération renforcée dans la lutte contre ce fléau et puisse constituer un déclic pour un soutien plus accru de la communauté internationale aux Etats de la région dans cette lutte« , dit un communiqué commun publié à l’occasion de la rencontre des deux hommes samedi à Bamako.

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest doivent se réunir vendredi pour coordonner leur action face au jihadisme, et notamment aux attaques au Mali, au Niger et au Burkina Faso.

Les propositions issues de la rencontre de Ouagadougou devraient être présentées à la prochaine Assemblée générale de l’Onu fin septembre.

Les présidents malien et nigérien ont prôné la « mutualisation » des moyens de leurs pays face à la menace et ont décidé de créer un comité transfrontalier de sécurité, dit leur communiqué commun.

« Nous avons 800 km de frontière commune, les terroristes attaquent tantôt au Mali, tantôt au Niger. Nous avons le devoir de mutualiser de façon bilatérale nos capacités pour y faire face« , a dit le président nigérien lors d’une conférence de presse conjointe.

L’alerte du président Mahamadou Issoufou sur la situation sécuritaire de Kidal

Le sujet était au menu d’un entretien que le chef d’Etat nigérien a eu samedi, 7 septembre, avec son homologue du Mali.

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a effectué, samedi 7 septembre, une « visite d’amitié et de travail » au Mali. Les questions sécuritaires ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme ont été notamment au centre des entretiens entre les chefs de l’État du Niger et du Mali.

Au cours d’une conférence conjointe aux côtés de son homologue malien,  Mahamadou Issoufou a déclaré que le statut de Kidal, toujours aux mains des d’ex-rebelles, est une menace pour le Niger et que des actes terroristes sont parfois commis avec la complicité de certains signataires de l’accord de paix d’Alger.

« Le statut de Kidal est une menace pour la sécurité intérieure du Niger. Et en plus, nous constatons, avec beaucoup de regrets, qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui ont une position ambigüe et qu’il y a des mouvements signataires des accords de paix d’Alger qui sont de connivence avec les terroristes. Nous ne pouvons plus l’admettre« , a déclaré Mahamadou Issoufou.

Avec RFI

Niger : le Nord d’Agadez en proie à des inondations

Le sinistre qui a eu lieu vendredi a causé la mort d’au moins deux personnes.

Agadez a subi de fortes inondations à la suite des pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end dans la région. Le sinistre a affecté 74 localités réparties sur 14 communes, a indiqué, le gouverneur Sadou Soloké. Ce sont 2558 ménages qui ont été sinistrés au cours de ces évènements.

Les inondations ont par ailleurs causé d’importants dégâts matériels.

En cette saison pluvieuse au Niger (août-septembre), les autorités s’inquiètent de la montée des eaux du fleuve Niger. Elles envisagent la délocalisation des populations de la région de Niamey. « Que chacun soit sur ses gardes. Si la situation évolue au-delà de 617 Centimètres, nous allons, sans attendre l’inondation,  évacuer les gens », a indiqué le gouverneur Assane Issaka Karanta.

Il a d’ores et déjà appelé les populations habitants sur  les rives du Niger à faire leurs  bagages ainsi qu’à faire des réserves d’eau potable.

 

Niger : 73% d’échec enregistré au Baccalauréat 2019 

Avec 26% de réussite au Baccalauréat 2019, le Niger a enregistré les résultats les plus bas du pays depuis 2013.

Le Niger a enregistré cette année un taux de réussite de 26,56% au baccalauréat, l’un des plus faibles du pays depuis 2013.

65 311 candidats ont affronté les épreuves du Baccalauréat 2019 sur l’étendue du territoire national. Seuls 16 529 ont finalement été admis. Tourtes choses qui ont ramené le pourcentage de réussite à la baisse par rapport au taux de 29% enregistré à la session de 2018.

(c) Université Abdou Moumouni, Direction des examens du Baccalauréat

 

Telecom : Telecel RCA reprend les actifs d’Orange Niger

Telecel RCA, filiale du Français Niel Telecom, reprend les actifs du français Orange Niger qui quitte le pays à la suite de contentieux avec les autorités fiscales.

Orange et Telecel RCA ont récemment signé des accords pour la reprise des actifs d’Orange Niger. Ces accords marquent le début de négociations dont les conclusions devraient intervenir incessamment, fait savoir La Tribune Afrique ce jeudi sur son site internet.

Les deux opérateurs viennent de conclure un accord de principe en ce sens, et d’après les mêmes informations, l’opération devrait être conclue dans les prochains jours, après validation par le Conseil d’administration ainsi que les autorités nigériennes.

Orange a annoncé son départ du Niger  au début de l’année, dix ans après son déploiement dans le pays, à la suite d’un contentieux avec les autorités fiscales.

En décembre dernier, l’opérateur a vu ses locaux professionnels fermés après avoir refusé de s’acquitter d’un redressement fiscal d’un montant de 22 milliards de Fcfa (33 millions d’euros), soit près de la moitié de son chiffre d’affaires annuel. L’opérateur a contesté le montant et décidé de se retirer, estimant la pression fiscale trop élevée dans le pays.

Plusieurs acquéreurs se sont intéressés à la reprise des actifs d’orange Niger, notamment Maroc Télécom, déjà présente sur le marché à travers sa filiale Moov Niger, ainsi que l’homme d’affaires Mohammed Rhissa, via son holding Rimbo, et qui est actionnaire majoritaire locale d’Orange Niger. Cependant, leur offre a été jugée infructueuse, et d’autres géants des télécoms sur le marché africain ont été révulsés par le passif de l’opérateur dans le pays.

 

Niger : vers l’adoption d’un plan d’action contre la prolifération des armes à feu

Ledit plan vise l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire autour des armes à feu, le renforcement des capacités des  instances de contrôle de ce secteur, entre autres.

La capitale nigérienne, Niamey, a abrité jeudi un atelier de validation d’un Plan d’action contre la prolifération et la circulation des armes à feu dans le pays, en vue de garantir la paix et la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national.

Initié par la Commission nationale pour la collecte et le contrôle des armes illicites, avec l’appui de partenaires, cet atelier permettra non seulement de présenter le projet, mais sera surtout l’occasion de recueillir les commentaires des participants dans un esprit collaboratif avant son adoption et sa mise en oeuvre, selon les initiateurs.

Le plan est centré sur, entre autres axes stratégiques, l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire sur les armes à feu, le renforcement des capacités des institutions en charge de leur contrôle et de la lutte contre leur détention illégale, la maîtrise des flux transfrontaliers des armes.

Le président de la Commission nationale pour la collecte et le contrôle des armes illicites, le général Youssoufa Maiga, a rappelé, en ouvrant les travaux, que cet atelier se tient dans un contexte sécuritaire préoccupant pour les régions du Sahel en général et pour le Niger en particulier « dans la mesure où nos populations comme nos Forces de défense et de sécurité font quotidiennement face aux méfaits des armes illicites et à leur utilisation abusive ».

En effet, le Niger subit dans certaines de ses parties frontalières les exactions sur trois fronts très actifs d’organisations terroristes, dont des groupes armés et autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye, des groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le septentrion malien, et le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est) depuis 2009.

A cela est venu s’ajouter depuis près d’un an un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région des « trois frontières » (Niger-Mali-Burkina Faso) où sont actifs d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.

Avec Xinhua

 

Niger : Menace sur la réserve naturelle de Termit et Tin-Toumma

Une partie de la réserve naturelle de Termit et Tin-Toumma, située dans le nord-est du Niger, va être déclassifiée pour permettre le développement d’un projet pétrolier chinois.

La pétition lancée par l’ONG nigérienne Jeunes volontaires pour l’environnement (JVE) mercredi 7 août a déjà recueilli 40 000 signatures. Sa demande est simple : préserver la réserve naturelle de Termit et Tin-Toumma, située dans le nord-est du Niger, dans le Sahara. Fin juin, le gouvernement nigérien a pris la décision de déplacer la frontière de la réserve pour respecter le contrat passé il y a dix ans avec la société chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC). Le texte estime que le projet d’exploitation pétrolière est une menace pour l’environnement.

Le ministre nigérien de l’Environnement et du Développement durable, Almoustapha Garba, l’assure : la décision du Conseil des ministres ne signifie en aucun cas l’abandon de la zone, qui a perdu son statut protégé. « Nous avons des lois sur la préservation de nos espèces fauniques et les Chinois sont tenus de les respecter, rappelle-t-il. En particulier, il y a la loi sur l’environnement et le développement durable qui impose à tout partenaire de réaliser des études d’impact que nous examinons ; et s’il y a un quelconque risque d’atteinte à l’environnement, aux ressources naturelles, il y a un cahier des charges qui est imposé au partenaire en question. Les Chinois sont tenus de se conformer à cela et ils sont d’accord. »

Almoustapha Garba insiste : « La réserve n’a pas été abandonnée, les limites ont juste été revues de manière à respecter cet engagement antérieur de ne pas prendre des mesures particulières sur l’espace qui a été concédé en termes d’exploration. »

Concertation à venir

Une concertation sera mise en place avec les acteurs liés à la réserve naturelle de Termit et Tin-Toumma (RNNTTT). Parmi eux, l’ONG française Noé, gestionnaire officiel depuis neuf mois de la plus grande réserve du continent. Pour elle, il est tout à fait possible de faire cohabiter une zone protégée de faune et de flore avec une exploitation pétrolière. Mais il faut que celle-ci soit sérieusement encadrée.

Le gouvernement espère amener à la table des négociations la société chinoise CNPC. Le ministre de l’Environnement estime que le géant pétrolier devra se mettre en conformité avec les lois nigériennes sur la préservation de la faune et de la flore. Ces lois imposent le respect d’un cahier des charges pour éviter tout risque environnemental.

Pour Noé, l’enjeu est d’assurer, entre autres, la protection de l’antilope addax. Cet animal est classé parmi les espèces en voie d’extinction imminente. En plus des risques liés à l’exploitation pétrolière qui pèsent sur lui, le déplacement des limites de la réserve pourrait aussi favoriser un retour des braconniers.

Abdoulaye Harouna, chef de projet de la réserve pour Noé, considère que la solution se trouve dans la concertation et dans la cohabitation entre l’exploitation pétrolière et la réserve naturelle.

Srce : RFI

Dosso : 68 Kg de cannabis saisis dans un domicile privé

l’Office central de répression de trafic illicite de stupéfiants a procédé dans le même temps à l’interpellation de trois suspects.

La police nigérienne a démantelé un réseau international de trafic de stupéfiants dans la ville de Dosso mardi, 13 août. Trois interpellations ont eu lieu et 68 Kg de cannabis ont été saisis. Ladite marchandise se trouvait dans un domicile privé qui servait d’entrepôt à des trafiquants d’origine togolaise, béninoise, nigérienne et nigériane.

Cette saisie, d’après les forces de l’ordre, a permis de démanteler un réseau de trafic international impliquant des trafiquants du Togo, du Bénin, du Niger et du Nigeria qui ont fait de Dosso un lieu de stockage de leur marchandise avant sa répartition vers d’autres réseaux.

Les activités de ces opérateurs d’un autre genre ont été mises à nues par des informateurs anonymes. Les autorités de Dosso ont saisi l’occasion pour appeler les populations à une plus grande collaboration avec les forces de l’ordre.

Niger : MSF se retire de la ville de Maïné-Soroa

L’organisation médecins sans frontière a annoncé samedi son retrait de la région nigérienne de Diffa, en proie aux exactions de Boko Haram.

Médecins sans frontières (MSF) a annoncé samedi, 10 août, son intention de mettre fin à ses activités humanitaires à Maïné-Soroa (dans la région de Diffa), localité ciblée par les attaques de Boko Haram.

Le bureau de MSF dans ladite ville sera ainsi fermé trois ans après d’intenses activités sur place. L’organisation venait d’y observer un arrêt temporaire des activités, d’une durée d’un mois, suite à une attaque de son siège le 26 avril dernier.

« Depuis lors [attaque du 26 avril], Médecins sans frontières a essayé de comprendre l’incident mais jusque-là, nous n’avons pas pu identifier qui a fait ça et pourquoi. Du coup, face à cette incertitude, nous nous sommes résolus à fermer le projet pour ne pas exposer nos staffs et nos opérations », précise Abdoul Aziz Mohammed, chef de mission pour MSF dans le pays.

Médecins sans frontière ne quitte pas la région de Diffa toute entière. L’Ong reste dans la ville de Diffa et à Nguigmi.