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La Côte d’Ivoire adhère à la Grande muraille verte

Le gouvernement ivoirien veut, à travers cette initiative, lutter davantage contre les changements climatiques et s’approprier les meilleures pratiques de gestion durable des terres.Le Conseil des ministres a adopté mercredi une communication relative à l’adhésion du pays à la Convention portant création de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, a dit le porte-parole du gouvernement, M. Amadou Coulibaly.

Cette convention, initiée par la Communauté des états sahélo-sahariens (CEN-SAD) et soutenue par l’Union africaine (UA), vise à freiner l’avancée du désert et à transformer les paysages dégradés de la région sahélo-saharienne.

La grande « Grande Muraille Verte » s’étendent sur toute la largeur de l’Afrique, du Sénégal, à l’Ouest, à Djibouti, à l’Est du continent. Elle prévoit aussi la création d’une ceinture verte de 100 millions d’ha à travers des reboisements.

Le projet devrait permettre, par ailleurs, la séquestration de 250 millions de tonnes de carbone et la création de 10 millions d’emplois dans les zones rurales.

Burkina : Léger remaniement ministériel

A l’issue du premier Conseil des ministres, le capitaine Ibrahim Traoré a éjecté deux ministres contestés, seulement deux semaines après la formation du gouvernement de transition.Serge Gnaniodem Poda et Mikailou Sidibé font leur entrée au 2e gouvernement de transition, a appris APA d’un décret lu, ce mercredi 9 novembre 2022, à la télévision nationale.

Le premier est nommé ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des PME (Petites et moyennes entreprises). Quant au second, il est porté à la tête du département de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat.

Serge Gnaniodem Poda est un cadre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO). Il remplace Donatien Nagalo, démissionnaire après une vague de contestations. Plusieurs associations de commerçants lui ont reproché des « malversations » dans sa gestion du syndicat national des commerçants du Burkina (SYNACOM-B).  

Mikaïlou Sidibé est Ingénieur des travaux Publics et Economiste des transports. Il a été nommé en remplacement de Yacouba Dié, également contesté. Il lui est reproché sa « mauvaise réalisation des cités du 11-Décembre à Manga en 2018 », alors qu’il était Secrétaire permanent de la Politique nationale du logement (SP/PNL).

L’annonce de ce remaniement intervient après le Premier conseil des ministres.

Formé le 25 octobre dernier, le premier gouvernement de transition n’a pas résisté aux vagues de contestations de la rue. Le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambéla a apporté son soutien aux ministres débarqués. En fin octobre, il a affirmé que des enquêtes de moralité n’avaient rien trouvé de compromettant contre messieurs Nagalo et Dié. 

Le parti de Gbagbo pour une « autre vague de dialogue politique »

Le Groupe parlementaire du PPA-CI (opposition) souhaite « dans un temps proche » des arbitrages sur des questions d’ordre politique et institutionnel avant les prochaines joutes électorales.Prof. Hubert Oulaye, président du Groupe parlementaire PPA-CI, le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a dénoncé un « déséquilibre de la CEI », au terme du vote d’une loi créant deux nouveaux postes de membres de la CEI centrale.

Le groupe parlementaire PPA-CI (opposition) et celui du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) se sont abstenus de voter le projet de loi, adopté mercredi en plénière à la majorité, estimant qu’il ne consacre pas l’indépendance de la CEI.

Il a appelé le gouvernement à ne pas hésiter à « ouvrir des pages de dialogue » en vue d’une discussion « en paix » sur le problème de la CEI, ajoutant qu’ « il y a aussi le problème du Conseil constitutionnel et le découpage électoral qui ne correspond à aucune réalité ».   

« Bien que ce texte nous concerne, puisqu’il nous permettra d’entrer à la CEI, d’avoir un représentant à la CEI centrale et des représentants dans les CEI locales, nous avons décidé de voter abstention parce que devant le peuple nous devons rechercher la mise en place d’une structure autonome », a-t-il lancé.

A la fin de la 5e phase du dialogue politique, achevée le 4 mars 2022, les acteurs politiques ivoiriens ont recommandé la prise en compte des réalités politiques nouvelles en vue de réaménager la Commission électorale indépendante, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci.

« Nous nous sommes abstenus parce que nous n’avons pas été satisfaits et du texte et des débats », a insisté M. Oulaye, rappelant qu’ « à la 5e phase du dialogue politique, il a été convenu de l’entrée d’un parti politique important parce que disposant d’un groupe (parlementaire) et significatif dans l’opinion nationale ».

« Il s’agissait du PPA-CI et donc nous avons attendu que le texte modificatif intervienne. Ce texte, est lui que nous venons d’examiner, il procède à une modification de la composition de la CEI, mais il reste muet sur un certain nombre de questions que nous avons posées », a-t-il ajouté.

M. Hubert Oulaye a soulevé, par exemple, le fait que « le PPA-CI, parti disposant d’un groupe parlementaire entrant à la CEI y entre pour occuper quelle responsabilité. Rien n’a été dit là-dessus, c’est pour cela que nous avons déposé un amendement » pour un poste de 5e vice-président à la CEI centrale.

Cet amendement a été rejeté, a-t-il fait observer, estimant que « c’est sur la base de motifs assez légers ». Pour l’ensemble du texte, le PPA-CI estime qu’un parti comme lui qui a subi les affres de la guerre à cause de la CEI et du Conseil constitutionnel, il lui revenait d’être véritablement représenté dans cette instance.

« A la CEI, vous avez au moins 13 personnes qui sont pour le pouvoir et cinq qui sont pour l’opposition et même dans ces cinq vous avez des partis de l’opposition qui ont été choisis par le gouvernement. Finalement, il n’y a pas d’équilibre, or c’est l’équilibre qui fait l’indépendance de la CEI », a-t-il relevé.

Côte d’Ivoire : vote d’une loi modifiant la composition de CEI

Cet aménagement législatif, qui prend en compte les réalités politiques nouvelles, est l’une des recommandations de la phase 5 du dialogue politique initié par le gouvernement ivoirien.Les députés ont voté mercredi à la majorité un projet de loi qui crée deux nouveaux postes de membres de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.

Mis au vote, 57 députés ont voté contre l’adoption du texte, 15 se sont abstenus et 122 ont voté pour. Le groupe parlementaire PPA-CI (opposition) et celui du Pdci se sont abstenus de voter le projet de loi, estimant qu’il ne consacre pas l’indépendance de la CEI.

Dans une déclaration, Prof Hubert Oulaye a indiqué avant le vite que le Groupe parlementaire PPA-CI a décidé de « voter abstention », car le présent texte de loi « n’est pas de nature à régler les problèmes de fond qui impacte négativement » le processus électoral.

Selon le président du Groupe parlementaire du PPA-CI, Hubert Oulaye cette loi « continue de porter les germes des troubles passés (…) Ces germes ont pour nom un déséquilibre général de la Commission centrale » de la CEI.

Le Groupe parlementaire PPA-CI a proposé un amendement de la loi sur l’organisation de la CEI, suggérant la création d’un 5e poste de vice-président au sein de Bureau central de la CEI, mais le texte n’étant pas accompagné des voies de financement, a été retiré par le professeur Hubert Oulaye.  

Le Pdci a également soumis un amendement appelant au renouvellement de la Commission électorale indépendante en tenant compte de la représentation des partis sur l’échiquier politique et les postes électifs. Le texte qui a fait l’objet de vote a été rejeté.

 A la fin de la 5e phase du dialogue politique, achevé le 4 mars 2022, les acteurs politiques ivoiriens ont recommandé la prise en compte des réalités politiques nouvelles en vue de réaménager la Commission électorale indépendante, sans préjudice de l’équilibre de celle-ci.

La mise en œuvre de cette recommandation a conduit le gouvernement, initiateur du dialogue politique, à présenter des projets de lois portant modification de la CEI. Ce projet de loi change certaines dispositions de la loi de 2001 en créant deux nouveaux postes de membres de la Commission centrale.

Ces postes sont répartis notamment entre le parti au pouvoir et l’opposition. Les réalités nouvelles visées par les recommandations du dialogue politique devraient permettre au PPA-CI, le parti de Gbagbo, représenté par un groupe parlementaire, d’intégrer la CEI.

L’application de cette recommandation nécessite la modification, par la présente loi, des articles 5; 8; 10; 15 et 17 de la loi Numéro 2001-634 du 9 octobre 2001 portant organisation, fonctionnement et composition de la CEI qui prévoyait « 16 postes de commissaires centraux ».

« Notre partenariat n’a de sens que s’il répond à l’expression de besoins des armées africaines » (Emmanuel Macron)

Au Sahel, la présence de l’armée française doit cadrer avec les besoins exprimés des pays de la région.Comme annoncé, Emmanuel Macron a décrété la fin officielle de l’opération Barkhane qui avait vocation à combattre les jihadistes chassés du septentrion malien en 2013 par l’Intervention Serval. Le président français présentait mercredi 9 novembre, à Toulon, la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale.

Pour le chef de l’Etat français, « les formes traditionnelles sur lesquelles se déclinait » la vocation de la France à être pourvoyeuse de sécurité en Afrique sub-saharienne, doivent être réinventées radicalement.

« Notre engagement aux côtés de nos partenaires en Afrique doit être désormais centré sur une logique d’appui et de coopération à leurs armées », réoriente Emmanuel Macron selon qui, « cela doit se traduire par un dispositif plus léger et plus intégré avec elles ». « C’est pourquoi, assure-t-il, nous lancerons dans les prochains jours une phase d’échange avec nos partenaires africain, nos alliés et les organisations régionales pour faire évoluer ce statut, le format et les missions actuelles des bases françaises au Sahel et en Afrique de l’Ouest, afin de bâtir avec les intéressés une organisation des instruments communs et partagés de soutien aux armées de la région ».

Dans cette perspective, le président français se donne six mois pour « finaliser » avec ses partenaires africains une stratégie centrée autour d’ « interventions bornées dans le temps ». Il s’agira surtout de « principes définis avec eux », déclinés « à l’échelle de chaque pays, selon les besoins qui seront exprimés » par chacun en termes d’ « équipements, de formations, de partenariats opérationnels, d’accompagnement dans la durée et d’intimité stratégique ».

Emmanuel Macron est convaincu que « notre partenariat n’a de sens que s’il est un partenariat véritable qui répond à l’expression de besoins explicites venant des armées africaines », s’inscrivant en « complémentarité des partenariats économiques, politique et administratif dans ces pays ».

De 5000, le dispositif militaire français a été réduit à 3000 soldats déployés au Niger, au Burkina Faso et au Tchad.

La décision de la France de sursoir à la forme actuelle du déploiement de ses forces armées en Afrique de l’Ouest intervient dans un contexte de dégradation de ses relations diplomatiques avec le Mali, sur fond de renforcement de la coopération entre ce pays et la Russie. Mais aussi d’une collaboration supposée de la compagnie militaire russe controversée, Wagner avec les décideurs de Bamako.

La junte au pouvoir depuis mai 2021 après un coup d’État contre le président de la transition qu’elle a même installé neuf mois plus tôt, nie la présence de mercenaires russes sur le sol malien et affirme qu’il s’agit plutôt d’ « instructeurs » appelés pour combler le vide laissé par la France accusée d’ « abandon en plein vol ».

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa en visite au Kenya

Au menu de sa visite, il est prévu un forum d’affaires qui reunira les secteurs privés de l’Afrique du Sud et du Kenya.Le chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa est arrivé mercredi à Nairobi pour une visite d’Etat au cours de laquelle il devrait discuter de questions bilatérales, continentales et internationales avec son homologue kenyan, William Ruto. Le porte-parole de M. Ramaphosa, Vincent Magwenya, a déclaré que les deux dirigeants devraient examiner l’état des relations bilatérales, notamment la mise en œuvre des accords précédents. 

Selon M. Magwenya, l’Afrique du Sud considère le Kenya comme un partenaire stratégique car les deux pays partagent des valeurs et des principes communs qui guident leur politique intérieure et extérieure. 

« Le Kenya est le plus grand partenaire commercial de l’Afrique du Sud en dehors de la région de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ce qui fait de l’Afrique du Sud le plus grand vendeur de marchandises au Kenya sur le continent », a-t-il indiqué. 

Selon la Banque mondiale, le Kenya est la plus grande économie d’Afrique de l’Est et la porte d’entrée de la région avec un produit intérieur brut de plus de 110 milliards de dollars.

Casablanca abrite la 3ème édition de l’Africa Place Marketing

La 3ème édition de l’Africa Place Marketing se tiendra les 29 et 30 novembre 2022 à Casablanca sous le thème « la participation citoyenne ; pour un marketing territorial, durable et inclusif ».Initiée par la Société de Développement local, Casablanca Events et Animation, cette rencontre verra la participation d’experts, de chercheurs et des professionnels de renommée internationale outre la présence de plusieurs territoires africains et internationaux représentant des cas d’école en la matière, indique un communiqué des organisateurs.

L’objectif ultime de ce symposium serait de susciter le débat et de développer une réflexivité pour construire et développer ce que serait éventuellement une démarche marketing territorial adaptée aux territoires africains et basée sur l’implication du citoyen.

Africa Place Marketing, un projet collectif et partagé d’attractivité, qui traduit l’ambition de Casablanca à devenir un lieu incontournable de partage, d’échange, de co-construction et de développement dans le domaine du marketing territorial, se tiendra sous format phygital via une plateforme virtuelle de retransmission.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de ce symposium ayant trait à « la participation citoyenne pour une hospitalité et une attractivité territoriale, durable et inclusive », à la « mobilité Continentale, un levier majeur pour le développement des territoires touristiques africains » et à la « démarche de marketing territorial durable & inclusif pour le développement des territoires africains à potentiel ».

L’importance de la participation citoyenne dans la mise en place et le développement d’une démarche marketing territorial adaptée durable et efficiente n’est plus à contester, les recherches scientifiques orientées action en marketing territorial affirment que les marques territoriales les plus pertinentes sont celles qui ont impliqué le citoyen tout au long de la démarche d’attractivité et d’hospitalité territoriales, lit-on dans une note de présentation des organisateurs.

Au niveau africain, la participation citoyenne prend aujourd’hui une place prépondérante dans les politiques publiques comme vecteur de développement et de transformation de la société. De nos jours, le management territorial impose un nouveau regard sur l’influence et la participation des parties prenantes. Les chercheurs, les praticiens et les experts empoignent la pertinence, voire l’exigence d’analyser et de jauger la place que devrait occuper le citoyen dans la démarche d’attractivité territoriale.

Projet d’attractivité territoriale, le marketing territorial doit être communiqué en premier lieu aux habitants, voire co-produit et fait par et pour eux. Il ne s’agit plus d’un choix, mais d’une nécessité pour réussir la démarche d’attractivité territoriale. En outre, le résident peut jouer quatre rôles par rapport à son territoire : Il est de prime abord une cible directe, en plus d’être un argument valorisant du territoire, de même qu’un partenaire dans la construction du processus d’attractivité, et finalement un ambassadeur passionné influençant la décision des autres cibles à savoir, l’investisseur et le touriste.

Au Maroc, le nouveau modèle de développement insiste sur le fait que les populations et surtout les jeunes soient impliqués dans le processus de consultations stratégiques. Ce mode de gouvernance dit « bottum-up » est devenu aujourd’hui un fait dans le management de la chose publique.

En marge de l’Africa Place Marketing se tiendra le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca (FATC), qui se veut un espace d’échange et de réflexion sur l’adoption du marketing territorial en tant que levier de développement durable et inclusif des Territoires Africains à potentiel touristique.

Le FATC aspire donc à fédérer les forces vives du tourisme autour de cette réflexion en vue de coconstruire l’attractivité des territoires africains en prenant en compte autant le Touriste que le Citoyen et l’Investisseur.

Le 1er Forum Africain du Tourisme de Casablanca émane de l’initiative du Conseil Régional du Tourisme de Casablanca-Settat qui souhaite accueillir les opérateurs touristiques des territoires africains à Casablanca -Hub du continent- autour de Africa Place Marketing.

Maroc-BEI: 250 millions d’euros pour mettre à niveau l’infrastructure ferroviaire

La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé au Maroc un nouveau prêt de 250 millions d’euros pour améliorer la qualité des services ferroviaires.Le contrat, signé mercredi, porte sur un financement de 200 millions d’euros (2,1 milliards de DH) qui représente 80% d’une enveloppe globale de 250 millions d’euros mise à disposition de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Les 50 millions (527 millions de DH) restants sont prévus pour une signature en 2023.

Cet accord constitue le premier projet signé dans le cadre du Partenariat Vert avec le Royaume du Maroc, signé le 18 octobre 2022 à Rabat, qui représente également le premier partenariat conclu dans le cadre de la dimension extérieure du Green Deal européen. Ce financement vient ainsi concrétiser sur le terrain les orientations politiques du Nouvel Agenda pour la Méditerranée de l’UE et de l’initiative « Team Europe », indique la BEI.

L’accord permet d’appuyer le plan d’investissement de l’ONCF, visant à renouveler l’infrastructure ferroviaire conventionnelle existante et à renforcer la modernisation des installations par des technologies de pointe sur l’ensemble des 2.300 km du réseau ferré national. Il contribuera au développement d’une mobilité durable sobre en carbone, tout en favorisant un meilleur équilibre territorial en termes d’accès aux services ferroviaires.

Mondial 2022 : le Sénégal suspendu au sort de Sadio Mané

À dix jours du démarrage de la Coupe du monde au Qatar, la sortie sur blessure de la superstar, mardi soir lors d’un match de championnat opposant le Bayern Munich au Werder Brême (6-1), plonge son pays dans le désarroi.Le Sénégal est sur des charbons ardents. Presque tout un peuple en apnée. Et pour cause, un doute sérieux plane autour de la participation de Sadio Mané au Mondial qatari (20 novembre – 18 décembre 2022).

Pour le compte de la 14ème journée de Bundesliga, le Bayern Munich a laminé hier le Werder Brême à l’Allianz Arena (6-1). Dans ce match à sens unique, l’international sénégalais est sorti sur blessure à la 21ème minute.

Six minutes plus tôt, sur une action anodine où il presse un adversaire, l’ancien joueur de Liverpool a été touché au genou. Un choc léger qui l’oblige néanmoins à s’asseoir sur le gazon. L’arbitre et ses partenaires viennent aux nouvelles. Le numéro 17 du Bayern leur explique son ressenti en se touchant la partie douloureuse.

Mané, au bord du terrain, a vu le Camerounais Eric Maxim Choupo-Moting rater un penalty qu’il aurait tiré s’il était resté sur la pelouse. Pendant un court instant, le 2ème au classement du Ballon d’Or France Football 2022 reçoit des soins du staff médical bavarois avant de reprendre sa place sur le côté gauche de la ligne d’attaque. Mais a dû, dans la foulée, être remplacé par Leroy Sané.

Aussitôt, la nouvelle fait le tour du monde. L’alerte rouge est déclenchée au Sénégal où Sadio Mané est l’âme de l’équipe nationale dont il est le meilleur buteur de l’histoire (34 réalisations) et incontestablement le maître à jouer.

L’Équipe, réputé média sportif français, lâche une bombe le lendemain quand il annonce en premier le forfait de l’enfant de Bambaly, un village du Sud du Sénégal, pour la Coupe du monde. Une information reprise en masse sans que l’on ne puisse dire avec exactitude la nature de la blessure.

Au pays de la téranga (hospitalité, en langue wolof), on refuse d’y croire et on se veut rassurant. Sur Twitter, le président Macky Sall « souhaite (un) prompt rétablissement » à « Sadio, cœur de Lion ».

Dans ce contexte, le Bayern Munich qui emploie Mané a déclaré ce mercredi sur son site qu’il « s’est blessé à la tête du péroné droit ». En outre, le club allemand indique que « d’autres examens suivront dans les prochains jours » pour connaître la durée de l’indisponibilité, non sans assurer qu’il « sera en contact avec la partie médicale de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) ».

Vendredi prochain, Aliou Cissé, le sélectionneur national, fera face à la presse pour dévoiler sa liste définitive pour la grand-messe du football mondial. Le technicien aux dreadlocks, en poste depuis le 4 mars 2015, a bâti son équipe autour de Sadio Mané (30 ans). Le joueur formé à Génération Foot, à la périphérie de Dakar, est l’alpha et l’oméga d’une génération qui nourrit de grands espoirs au Qatar. L’élimination pour une histoire de cartons jaunes dès le premier tour en 2018, en Russie, reste en travers de la gorge.

Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, est logé dans la poule A en compagnie du Qatar, de l’Équateur et des Pays-Bas. Les Lions en découdront le 21 novembre avec les Oranje pour leur entrée en lice dans la compétition. Le pays hôte se dressera sur leur route quatre jours plus tard. Le 29 novembre, le capitaine Kalidou Koulibaly et ses compères défieront la Tri pour boucler la phase de groupes.

Tout cela semble bien loin. Pour l’heure, dix-sept millions de Sénégalais retiennent leur souffle. Sans Sadio Mané, le jeu de leur équipe nationale de foot est trop souvent insipide et inefficace. L’animation offensive repose en grande partie sur les exploits du Meilleur joueur africain de l’année 2019 et 2022.

Sénégal : la presse et Sadio Mané se plaignent

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, titrent principalement sur l’état de la liberté de la presse dans le pays et la blessure de Sadio Mané, le leader technique des Lions, à une dizaine de jours du début de la Coupe du monde de football.EnQuête indique que la presse sénégalaise vit des « galères », courant en effet le risque de tomber sous le coup de la justice lorsqu’elle traite des papiers estampillés « secret défense et de l’instruction ». « Au lieu de s’expliquer sur les accusations gravissimes portées à la connaissance du public, d’abord par Ousmane Sonko et, ensuite, par Pape Alé Niang, l’État, ayant échoué à garder ses secrets, se défausse sur le journaliste et multiplie les sorties pour intimider les hommes de médias », se plaint ce journal.

Sud Quotidien note que « Macky +confine+ la presse » en procédant à des « arrestations, bravades et intimidations de journalistes ». En 2022, ce journal rappelle que le Sénégal est à la 73e place sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse, « soit un bond en arrière de 24 places », derrière des pays comme les Seychelles, la Namibie, le Burkina Faso ou la Sierra Leone.

En garde à vue depuis dimanche à la Sûreté urbaine de la police nationale, le journaliste d’investigation Pape Alé Niang a bénéficié d’un « retour de parquet », laissant dans des « craintes » son avocat. « Il sera inculpé. C’est sûr maintenant », a affirmé Me Khoureichi Ba dans Vox Populi, notant que « les infractions qui vont être retenues ne laissent pas de marge au juge ».

L’Observateur précise que l’enquête est « bouclée » dans l’arrestation du célèbre journaliste très critique vis-à-vis du pouvoir. Il est poursuivi pour recel et diffusion de documents estampillés secret défense dans le cadre du dossier de viols et menaces de mort opposant la plaignante Adji Sarr à l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (Sud) et troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15 % des suffrages. Ce quotidien estime que « les enquêteurs (sont) sur la piste des informateurs présumés du journaliste », évoquant en même temps « l’origine du document qui lui vaut ses déboires judiciaires ».

L’AS titre sur la sortie sur blessure de Sadio Mané mardi soir dans le championnat d’Allemagne contre le Werder Brême (6-1), créant des « sueurs froides au Sénégal », à moins de deux semaines du début de la Coupe du monde de football au Qatar.

« Le Sénégal tremble pour sa star », selon Stades. « Touché au genou », le joueur du Bayern Munich « a quitté hier ses partenaires à la 20e minute ». Ce faisant, « tout le Sénégal retient son souffle à onze jours » du début du Mondial de football, une compétition à laquelle l’équipe championne d’Afrique en titre participe pour la troisième fois.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de plusieurs sujets avec un accent particulier sur le soutien aux transporteurs routiers, les discussions entre gouvernement et promoteurs immobiliers et le Gazoduc Nigéria-Maroc.+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que L’opération d’inscription pour l’obtention du soutien exceptionnel supplémentaire destiné aux professionnels du transport routier aura lieu à compter du vendredi 11 novembre. Selon le ministère du Transport et de la Logistique, cité par le journal, cette opération se déroulera via la plateforme mouakaba.transport.gov.ma, précise le ministère dans un communiqué.

+L’Opinion+ souligne que les discussions se poursuivent entre le gouvernement et les promoteurs immobiliers pour trouver un compromis sur les nouveaux termes des programmes de logement social et moyen standing. Jusqu’à présent, les discussions se heurtent aux divergences de vues concernant les prix des logements. 

L’Etat plafonne le social à 300.000 DH, alors que les promoteurs proposent au moins 360.000 DH. Dans ce contexte, plusieurs autres pistes d’accords sont possibles entre les deux parties. Celles-ci prennent également en compte les intérêts des acquéreurs qui, eux aussi, ont besoin de carottes fiscales pour encourager leurs acquisitions. En tout cas, une chose est sûre: l’Etat semble décidé à revoir de fond en comble le système des exonérations fiscales. Et l’immobilier n’est que le premier exemple.

 +Al Bayane+ rapporte que la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est disposée à « apporter son appui total » au projet de Gazoduc Nigeria-Maroc, mis en avant dans le discours royal à l’occasion du 47ème anniversaire de la Marche Verte.

Dans une déclaration rendue publique lundi à Abuja, le Commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, de l’Énergie et de la Digitalisation, Sédiko Douka a indiqué que « la Commission de la CEDEAO marque son appui total pour cet important projet et ne ménagera aucun effort pour les appuis à apporter par ses États membres quant à leur adhésion totale audit projet ».

« L’expertise en matière de fabrication d’explosifs change la donne sécuritaire au Sahel » (chercheure)

Les groupes jihadistes présents au Sahel n’engagent plus constamment leurs hommes en première ligne pour attaquer les ennemis, préférant recourir aux engins explosifs improvisés (EEI) afin de « poursuivre leur stratégie de terreur à moindre frais », soutient Solène Jomier, chargée de recherche au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip).1. Ces dernières années, de nombreuses attaques à l’engin explosif improvisé ont été notées au Sahel central (Mali, Burkina et Niger). Comment expliquez-vous cela ? 

Ces armes sont relativement faciles à fabriquer car les composants sont disponibles sur le marché régulier (souvent des biens dits “à double usage”). Ce sont des armes bon marché, avec un rapport qualité/prix avantageux, financièrement abordables pour les groupes terroristes susceptibles de les fabriquer.

Pour confectionner ces armes, il faut cependant avoir à sa disposition l’expertise technique nécessaire. Il y a une dizaine d’années, les groupes terroristes actifs dans le Sahel ne disposaient que de manière marginale de ce type de connaissance. C’est avec l’émergence du conflit libyen et la chute de l’État islamique en Syrie et au Levant (qui a provoqué un exil de combattants vers le continent africain) que cette compétence s’est diffusée au Sahel.

2. Du point de vue stratégique, que représentent les engins explosifs improvisés pour les groupes jihadistes ? 

Les engins explosifs improvisés (EEI) sont une façon très simple et abordable pour les groupes terroristes de causer des pertes à leurs ennemis sans pour autant risquer la vie de leurs propres hommes. On est clairement dans un schéma de conflit asymétrique. Ces engins, par leur discrétion et leur relative imprédictibilité, participent à nourrir la stratégie de peur de ces groupes, qui cherchent à instiller un sentiment profond d’insécurité parmi les populations civiles et les forces de sécurité de l’État.

3. Dans l’arsenal des jihadistes, quelle place occupent les engins explosifs improvisés ? 

L’introduction de l’expertise en matière de fabrication d’engins explosifs improvisés dans le Sahel a clairement changé la donne sécuritaire. Il y a une dizaine d’années, des groupes comme al-Mourabitoun menaient avant tout des attaques armées avec leurs hommes en première ligne. On citera entre autres la prise d’otages du Radisson Blu à Bamako, au Mali (2015) ou bien l’incident d’In Amenas dans le Sud-Est de l’Algérie (2013).

Aujourd’hui, les engins explosifs improvisés sont devenus le mode opératoire privilégié des groupes jihadistes au Sahel. Moins coûteux en hommes et en matériels que des attaques armées coordonnées, les EEI permettent à ces groupes de poursuivre leur stratégie de terreur à moindre frais. Cette méthode n’est pas exclusive aux groupes jihadistes du Sahel, on la retrouve aussi chez les groupes armés islamistes présents au Moyen-Orient, comme en Irak ou bien en Afghanistan.

Cela traduit aussi le changement d’objectif des groupes terroristes dans la région. Ils n’ont plus l’ambition de contrôler des territoires (comme cela avait été le cas avec le contrôle de Tombouctou en 2012 par exemple), mais de les déstabiliser. Un objectif plus réaliste au regard de leurs capacités, mais tout aussi inquiétant pour l’avenir de la région.

Il ne faut cependant pas mettre au second plan les massacres de civils également commis par les groupes terroristes, en particulier dans la zone du Mali centre et celle des trois frontières (Mali, Burkina et Niger). C’est un mode opératoire de plus en plus fréquent ces trois dernières années, et particulièrement préoccupant.

4. Quel est l’impact des engins explosifs improvisés dans la guerre contre les jihadistes ? 

Les engins explosifs improvisés ont mis la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en difficulté. Depuis sa création en 2013, au moins 177 Casques Bleus (chiffre ONU juillet 2022) sont morts dans des actes malveillants (c’est-à-dire qu’on exclut les morts par accident ou maladie). Cela fait d’elle la mission de maintien de la paix la plus meurtrière pour ses soldats depuis la création des Nations Unies.

Parmi ces 177 morts, au moins 93 ont perdu la vie à cause des engins explosifs improvisés (chiffre de juin 2022). Ces attaques à l’explosif ont également blessé au moins 698 civils et 596 Casques bleus depuis 2013.

Les violences ont connu un pic en 2021 avec la mort de 28 soldats de la paix dans l’explosion d’EEI et autres attaques armées. La mission paie donc un lourd tribut sur le terrain, qu’elle s’attelle à diminuer par d’importants efforts en matière de déminage et de lutte anti-EEI.

En 2022, la mission rapporte de multiples incidents – mortels ou non – toutes les semaines. On peut donc parler d’une fréquence élevée. Pour donner une échelle de grandeur, de juillet 2021 à juin 2022 (soit une année de mandat de la mission onusienne), la Minusma a répertorié 213 attaques à l’EEI, contre 149 pour la période précédente (juillet 2020 à juin 2021).

6. De quels moyens disposent les pays du Sahel et les forces étrangères pour faire face à cette menace grandissante ?

Les capacités des pays du Sahel pour détecter et désactiver en masse les EEI restent limitées au regard des besoins croissants de la région. Le partage de compétences sera un enjeu crucial afin de faciliter le rattrapage nécessaire à cet égard.

Face à des incidents qui se multiplient, la Minusma a mis en place une série d’actions afin de minimiser les risques et de limiter le nombre de victimes. Elle s’est notamment dotée d’équipes spécialisées dans la détection d’engins explosifs improvisés. On citera notamment les contingents cambodgiens déployés actuellement au sein de la mission et qui sont des spécialistes de renommée internationale en la matière.

L’introduction d’équipes spécialisées en déminage et en détection d’engins explosifs improvisés a permis d’améliorer la détection et la neutralisation de ce type d’engin. En 2014, à l’orée de l’émergence de l’utilisation des EEI, la mission ne détectait en moyenne que 11 % d’engins avant leur explosion. Ce chiffre est monté à 50 % en 2020, alors même que les attaques de ce type étaient beaucoup plus fréquentes.

Pour autant, ce travail de fourmi, très fastidieux et difficile, complique la tâche de la mission au quotidien, en particulier ses patrouilles, dont la fréquence régulière aide à prévenir les attaques contre les civils.

Côte d’Ivoire: adoption à l’hémicycle du budget du ministère du Plan

La ministre Kaba Nialé a présenté, dans les détails, les clés de répartition du budget 2023 de son département face aux députés.Mme Nialé Kaba, ministère du Plan et du développement, a indiqué que le budget 2023 se chiffre à 27 833 184 672 FCFA, dont 3 081 961 122 pour les charges du personnel ; 16 213 181 257 pour les investissements, 3 873 472 571 Fcfa pour les biens et services et 4 664 569 722 pour les transferts.

Quatre grands programmes ont été dégagés, le premier programme (P1) est relatif à l’administration générale (6 302 487 925 Fcfa), le second (P2) prospective, concerne la planification, la programmation et le suivi-évaluation (2 652 094 853 Fcfa).

Le troisième programme (P3) pour le budget 2023 comprend l’aménagement du territoire, le développement régional et local pour un montant total de 2 924 292 330 Fcfa, tandis que le quatrième programme (P4) prend en compte la Coordination de l’aide, la population et les productions statistiques pour 15 954 309 564 Fcfa. 

En 2021, le budget alloué au ministère du Plan et du développement était de 36 743 610 873 FCFA. Ce budget a été exécuté à hauteur de 93,21%. La situation d’exécution par nature de dépense ressort : Personnel (100%) ; Biens et services (93,76%); Transfert (100%) et Investissement (91,64%).

Mme Nialé Kaba avait à ses côtés le ministre de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo. Le budget 2022 de son département, encore en cours d’exécution, n’a pas fait l’objet d’un bilan.  

Côte d’Ivoire : un appui de l’UE à l’Oneci au profit de l’Etat civil

Cet important fonds est destiné à la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire.L’Union européenne (UE) a octroyé un fonds de 3,3 milliards de Fcfa à l’Office national de l’Etat civil et de l’identification dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire.

L’information a été communiquée mardi au cours d’une cérémonie de présentation des axes de cette stratégie. Il ressort que cette activité pilotée par le Civipol, partenaire technique du projet, a permis la digitalisation de 22 centres d’Etat civil sur 667 que compte le pays.

Pour le directeur général de l’Oneci, Christian Ago, lorsque cette action viendrait à se généraliser, ce serait l’amélioration du taux d’enregistrement des actes d’Etat civil. Il a appelé les populations à s’approprier ce nouveau mécanisme pour bénéficier de la réforme d’obtention des actes d’Etat civil.  

« Avec cette stratégie, l’Etat civil va se rapprocher de la population, à travers la digitalisation, pour être beaucoup plus proche des faits de survenue des actes », a-t-il dit, exhortant la population à déclarer les naissances et de plus en plus les décès pour que l’Oneci dispose de toutes ces données.   

De ce fait, ajoutera-t-il, les faits de l’Etat civil n’échapperont pas à l’administration et l’Etat peut ainsi, de mieux en mieux planifier et axer ses différentes politiques de développement. Pour résoudre les difficultés liées à l’identification des populations, un projet de loi spécial a été adopté par le gouvernement.

La stratégie nationale de l’Etat civil et de l’identification en Côte d’Ivoire qui bénéficie d’un appui de l’Union européenne, à travers l’Agence de coopération technique et internationale du ministère de l’intérieur français (Civipol) comprend notamment six axes principaux.

« Cette loi a été prise pour permettre à toutes les personnes qui n’ont pu être déclarées de revenir et de faire leur extrait de naissance sans aucun préjudice. De même pour des personnes dont les registres d’Etat civil ont disparu ou sont dégradés ou encore ceux qui utilisent des registres qui ne sont pas les leurs », a indiqué M. Ago, notant que cette disposition n’est valable que dans un délai de 3 ans.  

Un autre volet de ce plan national de l’Etat civil et de l’identification est la réforme du cadre juridique, institutionnel et organisationnel qui permet actuellement de mettre en synergie toutes les différentes entités de l’administration sur les questions de l’Etat civil en Côte d’Ivoire. 

Pour le partenaire financier, l’Union européenne, représentée par Anne Catherine Claude, au vu du partenariat de plus d’un demi-siècle avec la Côte d’Ivoire, il était important d’accompagner les politiques stratégiques des autorités ivoiriennes en faveur d’un développement inclusif et durable.

Cela « participe à la formalisation de l’économie par l’identification fiable des travailleurs individuels et de leurs employés », a-t-elle soutenu, tout en mentionnant qu’un Etat civil fiable allie développement social et économique.

Aujourd’hui, l’Oneci bénéficie grâce à cet appui, d’une réforme de son cadre juridique, institutionnel et organisationnel, ainsi que du renforcement des capacités de l’infrastructure organisationnelle et humaine, la création d’un fichier unique de la population (Rnpp) et l’amélioration des statistiques vitales en matière d’identification. 

  

Côte d’Ivoire : atelier national sur les dépenses publiques mi-novembre

Cet atelier, initié à l’intention des organisations du secteur privé, verra la participation de membres du gouvernement et les principales administrations publiques financières concernées.Prévu le mercredi 16 novembre 2022, à partir de 08H00 (GMT) à la Maison de l’Entreprise au Plateau, cette activité est organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP) en partenariat avec le Programme pays pour le renforcement des capacités (PPRC).

Elle est placée sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances. La rencontre vise à répondre aux attentes des organisations du secteur privé concernant « l’insuffisante maîtrise des procédures, du circuit et du rôle des acteurs de la dépense publique par les entreprises ».  

Cette situation constitue une réelle source de préoccupation pour les milieux d’affaires en relation avec l’Etat en tant que prestataires ou fournisseurs. Cet atelier permettra d’instruire les opérateurs économiques sur l’environnement de la dépense publique.

A travers cet exercice, le gouvernement ivoirien veut expliquer la gestion de délai de paiement des arriérés fournisseurs de l’Etat et la question des passifs ainsi que les dispositions subséquentes engagées par l’Etat au cours de ces dernières années.

L’atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route du Groupe de Travail sur les délais de paiement des créances de l’Etat initié par la Primature en 2021 et dont les conclusions des travaux ont été approuvées par la réunion du Conseil des ministres du 08 décembre 2021.

Il est par ailleurs organisé avec la Direction Générale du Budget et des Finances, la Direction Générale des Marchés Publics, l’Autorité Nationale des Marchés publics, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique et la Cellule d’Information des Opérateurs Économiques (CELIOPE).

L’atelier sera l’occasion de présenter l’environnement de la dépense publique (cadre normatif, procédures, acteurs…) ; de mettre en lumière les problématiques récurrentes rencontrées par les opérateurs économiques en matière de gestion de la dépense publique.

Il permettra en outre d’apporter les réponses y relatives afin de promouvoir les outils d’information au profit des opérateurs économiques sur la dépense publique mis en place par les administrations publiques financières.

Cette activité est la première étape du programme de renforcement des capacités du secteur privé sur la dépense publique conçu par le Secrétariat Exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP).

Le programme devrait se déployer pleinement au cours des prochains mois avec des sessions sectorielles pour les secteurs les plus concernés par la problématique et en régions dans les pôles économiques de Bouaké (centre) et San Pédro (Sud-ouest).

Selon une note Secrétariat exécutif du Comité de Concertation Etat Secteur Privé (SE-CCESP), cet atelier vient renforcer les actions du gouvernement pour répondre à la problématique de la célérité du paiement de la dette fournisseur.

Depuis le début de l’exercice 2022, de nouveaux engagements de services du Trésor public visent à contenir les règlements de 30 à 90 jours maximum à partir de la prise en charge par les comptables publics, en fonction du montant de la facture.

Les règlements se font également selon les déclinaisons suivantes : 30 jours pour les factures de moins de 30 millions de F CFA ; 60 jours pour les factures de 30 à 100 millions de F CFA et 90 jours pour les factures supérieures à 100 millions F CFA.

L’atelier sur la dépense publique intervient quelques semaines après le lancement de E-fournisseur, le 21 septembre 2022. L’opérationnalisation de ce portail s’inscrit dans le cadre de la modernisation et de la digitalisation des services de l’administration publique.

L’e-fournisseur permet aux fournisseurs de suivre en ligne toutes les étapes du processus, à partir de la commande jusqu’au paiement de leurs factures. L’utilisation de cette plateforme permet aux fournisseurs et prestataires d’éviter les erreurs sur les bons de commandes, d’améliorer la qualité d’échanges avec les opérateurs économiques et de contribuer à la réduction des passifs.

 

Tenue à Washington de la 12ème Comité Consultatif de Défense Maroc-USA

Le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a coprésidé avec le Secrétaire d’Etat à la Défense américain, mardi à Washington, le 12ème Comité Consultatif de Défense Maroc-Etats Unis d’Amérique.A cette occasion, l’Inspecteur Général des FAR, à la tête d’une importante délégation militaire, a tenu des réunions avec de hauts responsables du Pentagone, dont le but est de discuter la coopération militaire bilatérale et les moyens de la renforcer dans l’avenir, indique un communiqué de l’Etat major général des FAR.

Dans ce cadre, l’inspecteur Général des FAR s’est félicité de l’excellence et du caractère exceptionnel de la coopération maroco-américaine et de son bilan positif aussi bien en matière de formation et d’entraînement conjoint que de fourniture d’équipements et de matériels de guerre performants avec l’accompagnement nécessaire, tout en soulignant que les relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et les États Unis d’Amérique, ancrées dans l’histoire et marquées par le respect mutuel, sont appelées à se renforcer encore davantage afin de servir les intérêts communs des deux pays.

Lors de ces rencontres, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a abordé les défis à relever dans la région nord-africaine et sahélo-saharienne, où la situation sécuritaire s’avère plus inquiétante à cause de l’intervention des acteurs extrarégionaux et leur collusion avec les mouvements séparatistes, rapporte-t-on.

Il a affirmé à ce propos que le Royaume reste déterminé à faire face aux différentes menaces qui planent sur son environnement, à travers le renforcement aussi bien des alliances que de ses capacités opérationnelles, avec comme objectif principal d’assurer la défense de son intégrité territoriale et la sécurité de ses frontière, indique la même source.

Cette visite a également été l’occasion pour les deux parties d’examiner les objectifs de la feuille de route « 2020-2030 » en vue de les adapter à l’évolution des défis régionaux liés à la sécurité et la défense. Dans ce sens, le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud, a rappelé l’engagement effectif du Royaume pour la paix et la stabilité régionale et son rôle pionnier d’exportateur de paix et de sécurité dans la région, qui s’est concrétisé, notamment par le déploiement de plus de 1700 Casques Bleus marocains en RCA et en RDC, et la création, grâce au soutien des Etats-Unis d’Amérique, du Centre d’Excellence des Opérations de Maintien de la Paix.

La coopération stratégique entre le Maroc et les Etats Unis d’Amérique a été couronnée, en octobre 2020, par la signature d’un mémorandum d’entente traçant la feuille de route décennale 2020-2030, pour la consolidation des relations bilatérales dans le domaine de la défense.

Maroc: Réunion à Rabat sur les préparatifs des assemblées annuelles da la BM et du FMI

Le Chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a présidé, ce mardi 08 novembre 2022, une réunion consacrée à l’examen de l’état d’avancement des préparatifs pour la tenue des assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, prévues à Marrakech en octobre 2023, et qui devraient connaître la participation de 14 000 personnes issues de 189 pays membres de ces deux institutions internationales, indique un communiqué de la Primature.Cette réunion préparatoire sera suivie d’une série de rencontres visant à assurer la réussite de cette manifestation internationale organisée, pour la première fois depuis 50 ans, sur le continent africain.

Cette réunion a permis de passer en revue les étapes franchies dans le cadre des préparatifs pour la tenue de cet évènement au Maroc, ainsi que son plan de communication.

 Les assemblées annuelles de ces instances internationales se tiennent généralement pendant deux années consécutives au siège du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International à Washington DC et la troisième année dans l’un des pays membres.

Dans le cadre de ces réunions annuelles, les gouverneurs des banques centrales, les ministres des finances et du développement, les dirigeants du secteur privé, les représentants de la société civile et des médias ainsi que les universitaires se réunissent pour discuter de questions d’intérêt mondial, notamment les perspectives de l’économie et la stabilité financière mondiales, l’éradication de la pauvreté ainsi que la croissance économique, la création d’emplois, le changement climatique et d’autres thématiques d’actualité.

Il convient de noter que le Chef du Gouvernement a rencontré la semaine dernière des représentants de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, à l’issue de leur visite consultative annuelle qui avait débuté le 24 octobre dernier.

Réunion au cours de laquelle les représentants des deux institutions ont été informés des préparatifs en cours pour accueillir lesdites assemblées annuelles au Royaume.

Côte d’Ivoire : un logiciel pour évaluer la performance des pêches

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) forme les acteurs de la chaîne de valeur afin de s’approprier cet outil qui met en évidence les indices de performance.Ces acteurs de l’écosystème de la pêche sont en formation depuis le début de semaine à Jacqueville, cité balnéaire dans le Sud ivoirien La session a été ouverte officiellement mardi par les autorités locales et Mme Fatou Sock, conseillère technique principale du Programme Initiative Pêches Côtières (IPC).

Mme Fatou Sock, coordinatrice régionale du projet IPC-Afrique de l’Ouest à la FAO Rome, a expliqué que cet outil appelé « FPAT » vise à permettre au pays de disposer de toutes les données nécessaires et issues de sources fiables pour analyser les flux dans le secteur de la pêche.

Cela, dira-t-elle, devrait permettre d’« aider à la prise de décisions ». Le FPAT est par ailleurs adapté à l’évaluation des performances de toutes les pêcheries qu’elles soient riches ou pauvres, en termes de données statistiques.

La coordinatrice régionale du projet IPC-Afrique de l’Ouest a fait savoir qu’il a l’avantage de « couvrir les dimensions sociales, économiques, écologiques et de gouvernance » et se présente comme « un outil adapté à nos pays pour mesurer les progrès réalisés dans la gouvernance des pêches ».

Pour relever ces défis, la FAO, l’Université de Washington et Blue Matter Science Ltd se sont associés, dans le cadre du projet « Partenariat mondial » de l’Initiative Pêches Côtières pour développer et mettre en œuvre un outil d’évaluation de la performance des pêches (FPAT).

Cette formation, la troisième après celles tenues au Sénégal et au Cabo Verde, est une opportunité pour la Côte d’Ivoire de s’approprier cet outil en développement qui va renforcer les méthodes de collecte et la disponibilité de données et servir aux gestionnaires des pêches d’outil d’aide à la prise de décisions.

A l’issue de cette formation, les participants devraient être à mesure d’utiliser les données, les informations et les connaissances spécifiques sur la pêcherie pilote (sur le thon et la sardinelle) pour déterminer le niveau précis des scores associés aux mesures, a indiqué Mme Fatou Sock

Cet outil devrait en outre permettre aux acteurs de la pêche de se familiariser avec le processus de notation des indicateurs, d’apprendre à interpréter les résultats et à identifier des informations utiles pour la gestion.

Il va en plus donner à ces acteurs d’apprendre à identifier les effets causals entre les entrées et les sorties sur les différentes dimensions évaluées et d’apprendre à remplir les feuilles de calcul destinées à être téléchargées sur cette interface utilisateur Web appelé application FPAT.

Dr Constance Diaha N’Guessan, chercheur au Centre océanologique, a fait observer que les indices de performance vont servir de point de référence pour prouver si par exemple le stock en ressource halieutiques est surexploité ou pas, ou s’il est en deçà.  

Pour sa part Roberto Biahou, un pêcheur à Sansadra, dans le sud-ouest du pays, se félicite de cet outil qui va favoriser une pêche intelligente et permettre aux face au changement climatique qui a perturbé le cycle et les saisons de la pêche.  

La pêche artisanale en Côte d’Ivoire est caractérisée par des phénomènes de migration des acteurs, une diversité des communautés de pêche, une multitude de points de débarquement, d’engins de pêche, de navires, d’espèces de poisson mais aussi, par une complexité des caractéristiques géophysiques, écologiques des zones de pêche.

L’état de surexploitation de la plupart des stocks halieutiques expose les communautés de pêches côtières à l’insécurité alimentaire, à des pertes de revenus, à des conflits d’usage, et à des conditions de vie difficile.

C’est dans ce contexte que le projet Initiative Pêches Côtières (IPC) est mis en œuvre. Il vise à préserver les ressources marines et à garantir que la pêche côtière puisse continuer à jouer son rôle crucial dans la société, en contribuant à la sécurité alimentaire, ainsi qu’au développement économique et social.

Financée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), l’Initiative Pêches Côtières rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales de conservation (FAO, UNDP, UNEP à travers la Convention d’Abidjan, Conservation International, Banque Mondiale et WWF).

Le projet vise à promouvoir l’utilisation et la gestion durables de la pêche côtière, à travers des approches innovantes pour améliorer la gouvernance et renforcer la chaîne de valeur des produits de la mer. Il est mis en œuvre dans six pays : Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Indonésie, Pérou et Sénégal.

Burkina : démission du ministre du Commerce

Deux semaines après sa formation, le premier gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré n’a pas résisté aux vagues de contestation de la rue.Le ministre du Commerce, Donatien Nagalo a annoncé, mardi après-midi, son départ du gouvernement afin de lui « donner toutes les chances de travailler dans un climat serein et apaisé ».

Aux lendemains de sa nomination au poste de ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, M. Nagalo a fait l’objet de vives contestations de plusieurs organisations de commerçants. L’accusant de fait « d’escroquerie aggravée » sans jamais présenter de preuves, elles ont empêché son installation dans ses fonctions à plusieurs reprises, en prenant d’assaut la porte principale du Ministère du Commerce. Face à la pression de la rue, le gouvernement avait dû reporter son installation à une date ultérieure.

Le démissionnaire qui s’est décrit comme « un citoyen Burkinabè honnête, intègre, dévoué et engagé » a ajouté être victime d’« accusations non fondées » de la part d’un groupe de « commerçants instrumentalisés ». En fin octobre, le Premier ministre, Apollinaire Kyelem de Tambéla lui avait apporté son soutien en indiquant que des « investigations approfondies » avaient blanchi le ministre contesté. Un syndicat de commerçants dont Donatien Nagalo est le responsable lui avait aussi apporté son soutien.  

« Au vu du contexte social, économique et sécuritaire, je me sens interpelé… C’est pourquoi j’ai jugé utile de renoncer à ma fonction » de ministre du Commerce, a ajouté l’opérateur économique qui n’est pas le seul indésirable dans l’equipe du sankariste, Kyelem de Tambéla. 

La nomination du ministre de l’Urbanisme, Yacouba Dié est également contestée. Il lui est reproché sa « mauvaise réalisation des cités du 11-Décembre (jour de célébration de la fête de l’Indépendance du pays) à Manga en 2018 », lorsqu’il était Secrétaire permanent de la politique nationale du logement (SP/PNL).

Nommé le 22 octobre, le Premier ministre Me Kyelem avait formé un gouvernement de 23 membres, respectant le quota de 25 ministres fixés au cours des assises nationales, du 14 octobre, qui ont désigné le capitaine Ibrahim Traoré, Président de la transition pour 21 mois. Ce dernier avait, deux semaines plutôt, renversé le lieutenant-colonel, Paul-Henri Damiba, lui reprochant ses « choix hasardeux » dans la stratégie de lutte contre les groupes jihadistes. Depuis sept ans, des groupes armés non étatiques écument le pays, causant des milliers de victimes et près de 2 millions de personnes déplacées. 

Sahel : clap de fin pour l’opération française Barkhane

En 2014, cette opération militaire menée au Sahel et au Sahara par l’Armée française, avec une aide secondaire d’armées alliées, avait remplacé l’intervention Serval pour combattre les jihadistes.Après le retrait du dernier soldat français du Mali en août dernier, il était attendu que le président Emmanuel Macron déclare la fin de l’opération Barkhane. Le chef de l’État français va donc passer à l’acte ce mercredi 9 novembre à l’occasion d’un discours qu’il prononcera à Toulon, dans le Sud de la France.

Il s’agira pour le numéro 1 de l’Elysée de « marquer officiellement la fin de Barkhane et d’annoncer une adaptation significative de nos bases en Afrique ». De 5000, le dispositif français dans la région est passé à 3000 soldats déployés au Niger, au Burkina Faso et au Tchad.

L’objectif est de « réduire l’exposition et la visibilité » de leurs forces militaires en Afrique, privilégiant la coopération et l’appui en termes d’équipement, de formation, de renseignement et de partenariat opérationnel avec les pays qui le souhaitent.

Les soldats français se sont retirés du Mali sur fond de crise diplomatique entre Paris et Bamako. Les nouvelles autorités de la transition, issues du coup d’État de mai 2021 accusent la France « d’abandon en plein vol ». Ce, en réponse à l’annonce en juin 2021 par Emmanuel Macron de la « réarticulation » de l’opération Barkhane.

Pour combler le vide laissé par ce dispositif qui a pris le relai de l’intervention Serval depuis 2014 pour combattre les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda ou à l’Etat islamique, Bamako a renforcé sa coopération avec la Russie, faisant appel à des « instructeurs » russes considérés comme des mercenaires de la compagnie militaire privée Wagner par plusieurs diplomates et médias occidentaux.

Depuis, les relations diplomatiques entre les deux pays se sont dégradées. Le Mali a dénoncé les accords militaires le liant à la France depuis 2013. En août dernier, Bamako a accusé Paris de collusion avec des groupes jihadistes et a dans la foulée réclamé une plénière aux Nations unies pour exposer ses « preuves ».

Une demande renouvelée lors du passage du ministre des Affaires étrangères malien au Conseil de sécurité, en marge de la réponse au rapport du Secrétaire général de l’Onu sur la situation politique et sécuritaire au Mali. Par la voix de son représentant permanent à l’Onu, la France a qualifié ces accusations de « diffamatoires et mensongères ».

Côte d’Ivoire : AstraZeneca engagée dans la lutte contre l’hypertension

Le programme Healthy Heart Africa (HHA) d’AstraZeneca, qui célèbre plus d’un an d’actions, a diagnostiqué plus de 15.000 cas confirmés d’hypertension dans le pays.Selon une note transmise à APA, depuis son lancement en 2021, le programme a permis d’identifier « plus de 73 000 mesures de tension artérielle élevée et plus de 15 000 diagnostics confirmés d’hypertension ».

Le programme Healthy Heart Africa a permis d’effectuer « plus de 680 000 mesures de la pression artérielle ». Dans les pays où HHA est implanté, il collabore avec des partenaires locaux pour rapprocher des populations, les soins liés à l’hypertension en intégrant la prise de la pression artérielle.   

Le programme travaille en partenariat avec le ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie Universelle (MSHP CMU) en vue d’améliorer l’accès aux soins liés à l’hypertension par la prise gratuite de la pression artérielle.

Il vise également à améliorer le renforcement de la prise en charge et des soins à travers la formation des prestataires de soins, ainsi que par la fourniture de matériels d’éducation et de sensibilisation à l’hypertension, à ses symptômes et à ses facteurs de risque.

En Côte d’Ivoire, il est mis en œuvre par la Plateforme africaine des associations chrétiennes de la santé (ACHAP) et son partenaire dans le pays, Initiatives Chrétiennes pour la Promotion Humaine (ICPH). Le programme est présent dans les régions du Haut-Sassandra, de la Marahoué, du Bélier, du Poro et du Tchologo.

En Côte d’Ivoire, les données par pays de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour 2019 indiquent que les maladie non transmissible (MNT) sont responsables de 36 % des décès. L’hypertension est considérée comme un tueur silencieux, car il n’y a aucun symptôme.

Elle peut être, toutefois, évitée en faisant régulièrement de l’exercice, en mangeant plus de fruits et légumes, en évitant le tabac et la consommation excessive d’alcool, et en limitant les aliments riches en graisses saturées, entre autres facteurs de risque.

Reconnaissant la nécessité de construire des systèmes de santé résilients dans le pays, le gouvernement, à travers le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a mis en place le Plan National de Développement (PND) pour 2021-2025.

Ce plan souligne la nécessité de rapprocher l’accessibilité des soins de santé de la population et d’améliorer les normes techniques des établissements de santé. 3 Le programme HHA contribue à cet objectif en rendant les soins liés à l’hypertension plus accessibles au niveau des soins de santé primaires.

Selon le Dr Allan Mackenzie, directeur des Affaires gouvernementales, développement durable mondial accès aux soins de santé, AstraZeneca, « au cours de la première année de mise en œuvre du programme Healthy Heart Africa et à fin août 2022, le programme a réalisé plus de 680 000 mesures gratuites de pression artérielle.

Il a confirmé plus de 15 000 diagnostics d’hypertension qui ont ensuite été orientés pour recevoir le traitement approprié, a-t-il dit, saluant le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle qui mis en place des politiques pour améliorer le bien-être général des populations.

La coordinatrice de la Plateforme africaine des associations chrétiennes de la santé (ACHAP) en Côte d’Ivoire, Nkatha Njeru a déclaré que le programme Healthy Heart Africa leur a permis de se « concentrer sur le niveau le plus bas des soins de santé au sein de la communauté ».

Cela, ajoutera-t-elle, est une base importante pour les soins de santé. Et grâce à ces activités, le programme facilite l’accès à des soins de santé équitables pour les maladies non transmissibles et contribuons aux efforts de prévention.

Le programme Healthy Heart Africa a permis par ailleurs de sensibiliser les communautés aux risques de l’hypertension, en fournissant un dépistage proactif au sein des communautés et en reliant les communautés au traitement.

« Nous renforçons également la capacité des établissements de santé et des fournisseurs de soins de santé à proposer des soins durables aux collectivités. Nous attendons avec impatience une nouvelle année de mise en œuvre du programme aux côtés d’Initiatives Chrétiennes pour la Promotion Humaine et de poursuite de son impact. », a-t-elle fait savoir.  

HHA est mis en œuvre dans neuf pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, y compris Zanzibar.

Communément appelée tension artérielle élevée, l’hypertension est une maladie non transmissible (MNT) grave qui peut entraîner une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une insuffisance cardiaque, ainsi que d’autres problèmes de santé. C’est une cause majeure de décès prématuré dans le monde.

Crash d’un avion en Tanzanie : un pêcheur récompensé pour le secours des victimes

Des pêcheurs tanzaniens sont intervenus pour sauver des passagers d’un avion qui a fait un crash dans le Lac Victoria.Un crash d’avion survenu dimanche dernier dans l’Est de la Tanzanie, a fait 19 morts. En provenance de l’aéroport Julius Nyerere de Dar es Salaam, l’avion de 48 places, appartenant à la compagnie aérienne privée Precision Air, s’est écrasé vers 8 heures dans le Lac Victoria, alors qu’il s’approchait de l’aéroport du district de Bukoba, dans la région de Kagera.

Mais le bilan aurait pu être plus lourd si des pêcheurs n’étaient pas intervenus à temps pour secourir les survivants. Cet effort a permis de sauver 24 personnes dont 2 membres de l’équipage.

Majaliwa Jackson qui s’est illustré le plus dans cet exercice a été récompensé pour service rendu à la nation. Dans son lit d’hôpital, le pêcheur de 24 ans a déclaré dans un entretien avec BBC avoir « brisé la porte arrière de l’avion avec une rame pour aider les passagers assis à l’arrière de se libérer ».

Kassim Majaliwa, Premier ministre de ce pays d’Afrique de l’Est a indiqué dans un communiqué publié lundi 7 novembre que la présidente, Samia Suluhu Hassan a ordonné que le jeune pêcheur intègre la Tanzania Fire and Rescue Force (TFRF), la brigade nationale des sapeurs-pompiers.

Selon le chef du gouvernement, le jeune pêcheur doit être formé à la mission de sauvetage.

Considéré comme un héros, il aurait également reçu près de 500 dollars, soit 1 million de shilling tanzaniens, selon plusieurs médias locaux.

Un hommage a été rendu aux 19 victimes hier lundi dans un stade de football à Bukoba. Le Premier ministre a promis que l’Etat prendra en charge les frais liés aux funérailles, alors qu’une enquête devrait élucider ce drame.

Manifestations du 20 octobre au Tchad : vers une enquête internationale

Des enquêteurs internationaux arriveront bientôt au Tchad pour faire la lumière sur la répression meurtrière des manifestations du 20 octobre dernier.Les autorités de N’Djamena ont donné leur aval. Une mission d’enquête internationale sera déployée dans les prochains jours au Tchad pour tenter d’établir la vérité sur la violente répression de manifestants opposés au maintien au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno, président de la transition et fils du défunt président Idriss Déby. Ces événements qui se sont passés, il y a trois semaines, ont occasionné la mort d’une cinquantaine de personnes et 300 blessés.

Sous le feu des critiques depuis lors, le gouvernement tchadien était pressé par la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains à ouvrir une enquête internationale. Ces dernières estiment que rien ne peut justifier le recours abusif à la force sur des citoyens qui expriment leur opinion sur le fonctionnement démocratique de leur pays.

Déjà, une mission de facilitation de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) est en cours depuis le 25 octobre. Elle sera renforcée dans les prochains jours par des enquêteurs de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation des Nations unies (ONU). Le projet consiste ainsi en une mission d’enquête conjointe CEEAC-UA-ONU. Si N’Djamena l’a acceptée sur le principe, les détails ne sont pas encore précisés, faisant surgir des doutes sur l’indépendance des enquêteurs.

En réaction aux manifestations violemment réprimées, le général Mahamat Idriss Déby, président de la transition du Tchad, a pris la parole le 25 octobre pour les qualifier d’« insurrection minutieusement préparée » par l’opposition dirigée par le leader du parti Les Transformateurs, Succès Masra, avec le « soutien de puissances étrangères » qu’il n’a pas nommées. Selon des sources médiatiques, l’opposant a fui le territoire tchadien pour se réfugier au Cameroun voisin après le bain de sang du 20 octobre.

Ce jour en effet, l’opposition avait appelé à manifester contre le régime du fils du défunt Idriss Déby. Il venait de prolonger de deux ans la transition, sur proposition d’un dialogue national boycotté par une grande partie de l’opposition, de la société civile et de la rébellion armée. Proclamé président après la mort de son père tué au front par des rebelles, le jeune général venait de boucler 18 mois au pouvoir.

Les engins explosifs improvisés : l’autre arme des jihadistes au Sahel

Dans la guerre non conventionnelle que mènent les mouvements jihadistes au Sahel, leurs munitions explosives hantent les forces qui les combattent sans relâche.Il ne se passe pas un mois sans que les engins explosifs improvisés (EEI) ne fassent tristement parler d’eux au Sahel central couvrant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les convois des différentes forces qui y combattent les groupes jihadistes risquent à tout moment de rouler sur ces minutions dissimulées sur les routes ou encore les pistes.

Prohibées à l’échelle internationale, après l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel, le 1er  mars 1999, ces armes sont à classifier en trois grandes catégories : les EEI déclenchés par la victime selon le mécanisme d’une mine terrestre, les engins à temporisation programmés pour exploser à un moment précis et les engins télécommandés dont la charge explosive est déclenchée par la pression délibérée ou non du commutateur.

« L’usage d’un type ou un autre dépend de la cible. Quand c’est par exemple pour frapper la force Barkhane, dont les patrouilles sont plus protégées contre cette menace avec le blindage des véhicules ou le brouillage électronique, les jihadistes ont recours à des techniques différentes de celles utilisées contre les Forces armées maliennes », explique Wassim Nasr, spécialiste des mouvements jihadistes.

Depuis le début de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) en 2013, les engins explosifs improvisés ont tué au moins 93 Casques bleus (chiffre de juin 2022).

Un rapport de la Minusma, arrêté au 31 août dernier, a recensé 245 attaques aux EEI en 2021 et 134 en 2022 pour 103 morts en 2021 contre 72 en 2022. « Presque les trois quarts des victimes se trouvent dans les rangs de l’armée malienne et des forces internationales, plus du quart parmi les civils », souligne le document.

« Le recours aux engins explosifs improvisés n’est pas un phénomène nouveau dans le Sahel. Cette pratique remonte à longtemps. Il y a de plus en plus d’EEI car ils sont désormais faciles à fabriquer », indique M. Nasr, journaliste à France 24.

En fait, le savoir-faire pour ce type d’armes s’est propagé comme une traînée de poudre. « Il y a une dizaine d’années, les groupes terroristes actifs dans le Sahel ne disposaient que de manière marginale de l’expertise technique nécessaire à la mise au point d’EEI. C’est avec l’émergence du conflit libyen et la chute de l’État islamique en Syrie et au Levant (qui a provoqué un exil de combattants vers le continent africain) que cette compétence s’est diffusée au Sahel », avance Solène Jomier, chargée de recherche au Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (Grip).

« Il faudra un jour aussi pointer les responsabilités de certains grands commerçants de toutes ethnies et de députés ou élus locaux dans la constitution des filières d’importation d’engrais et de matériels explosifs miniers dont une grande partie a été volée et vendue en connaissance de cause
aux groupes armés terroristes. Il est inconcevable de voir que les pays sahéliens sont négligents dans le suivi de ces matières alors que les gens meurent dans leurs usages », fustige une source à Amanar-Advisor, cabinet de conseil en intelligence stratégique installé à Strasbourg, en France.

« L’arme du pauvre »

Les groupes jihadistes opérant au Sahel s’adaptent à leurs moyens logistiques pour poursuivre leurs desseins. Dans cette partie de l’Afrique aride, couvrant une superficie de  5,4 millions km2, il y a « une relative facilité d’accès aux matières premières pour la confection d’engins explosifs improvisés, un transfert de compétences via d’abord des forums et messageries cryptées puis grâce à l’avènement des messageries comme WhatsApp », note notre interlocuteur à Amanar-Advisor.

Ce dernier assure que « le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim ou Jnim en arabe) a démocratisé la pratique en l’adaptant aux réalités sahéliennes, montrant une forme d’ingénierie sur le sujet grâce à des artificiers de talent. Le Gsim a importé au Sahel les savoir-faire des talibans (Afghanistan) ».

Le moindre coût des éléments qui entrent dans la préparation des engins explosifs improvisés en fait « l’arme du pauvre », soutient Wassim Nasr, avant d’ajouter que les jihadistes utilisent aussi « les explosifs de militaires capturés » au combat.

Toutes choses qui font que « les EEI sont une façon simple et abordable pour les groupes terroristes de causer des pertes à leurs ennemis sans pour autant risquer la vie de leurs propres hommes. On est clairement dans un schéma de conflit asymétrique. Ces engins, par leur discrétion et leur relative imprédictibilité, participent à nourrir la stratégie de peur de ces groupes, qui cherchent à instiller un sentiment profond d’insécurité parmi les populations civiles et les forces de sécurité de l’État », remarque la chercheure du Grip.

Les engins explosifs improvisés produisent donc un effet psychologique en ce sens qu’ils installent une crainte permanente chez les cibles potentielles en les maintenant sous pression. « Il suffit d’avoir un EEI sur une route pour la bloquer pendant un moment. Le soupçon seulement ralentit la progression de l’ennemi. S’il y a une attaque jihadiste dans un endroit, l’évolution du convoi des militaires sera beaucoup plus lente
avec la prise en compte du risque de rouler sur des EEI », analyse Wassim Nasr.

Quels moyens de lutte ?

Par la force des choses, « les engins explosifs improvisés sont devenus le mode opératoire privilégié des groupes jihadistes au Sahel. Moins coûteux en hommes et en matériels que des attaques armées coordonnées, les EEI permettent à ces groupes de poursuivre leur stratégie de terreur à moindre frais », constate Solène Jomier.

Face à la récurrence des incidents liés aux EEI, précise-t-elle, la Minusma met en œuvre « une série d’actions afin de minimiser les risques et de limiter le nombre de victimes. Elle s’est notamment dotée d’équipes spécialisées dans la détection d’EEI. On citera notamment les contingents cambodgiens, au sein de la mission, qui ont une renommée internationale en la matière ».

Pour cette chargée de recherche au Grip, « l’introduction d’équipes formées a amélioré la détection et la neutralisation de ce type d’engins. En 2014, à l’orée de l’émergence de l’utilisation des EEI, la mission ne trouvait en moyenne que 11 % d’engins avant leur explosion. Ce chiffre est monté à 50 % en 2020, alors même que les attaques de ce genre étaient beaucoup plus fréquentes ».

Toutefois, soutient-elle, « ce travail de fourmi, très fastidieux et difficile, complique la tâche de la mission au quotidien, en particulier ses patrouilles, dont la fréquence régulière aide à prévenir les attaques contre les civils ».

À l’évidence, les pays sahéliens en proie au jihadisme ont tous des capacités limitées pour atténuer la menace des engins explosifs improvisés. Pour autant, on ne peut pas encore qualifier cet espace de champ de mines. « Pour le dire, il faut avoir un territoire complètement inaccessible. Ce n’est pas actuellement le cas au Sahel. Il faudrait aussi avoir des engins qui résistent au temps », estime M. Nasr, auteur du livre État islamique, le fait accompli.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les financements innovants, le stress hydrique et la généralisation de la couverture sociale.Maroc-Presse

+L’Economiste+ rapporte que le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, multiplie les initiatives pour mobiliser les fonds en vue de financer les besoins de l’Etat.

La dernière opération en date porte sur les financements innovants. Au titre du Projet de Loi de Finances 2023, Lekjaâ table sur la collecte de près de 25 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH). Depuis le lancement de ces mécanismes, à la fin d’octobre 2019, cette fenêtre a permis de générer 44,8 milliards de DH. La première opération qui avait bénéficié de ce mécanisme a permis la réalisation du nouveau port de Safi la même année, à hauteur de 2,4 milliards de DH.

+Aujourd’hui Le Maroc+ se fait l’écho du rapport sur le climat et le développement de la Banque mondiale qui tire la sonnette d’alarme sur la pénurie d’eau au Maroc.

La BM souligne que le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au monde et se rapproche rapidement du seuil de pénurie absolue en eau fixé à 500 m 3 par personne et par an. Ce seuil pourrait être atteint avant même la fin de la décennie.

Entre 1960 et 2020, la disponibilité par habitant des ressources en eau renouvelables est passée de 2.560 m 3 à environ 620 m 3 par personne et par an, plaçant le Maroc en situation de stress hydrique structurel (moins de 1.000 m 3 ). La Banque mondiale estime que la pression sur les eaux souterraines a considérablement augmenté, jusqu’à atteindre un niveau de surexploitation estimé à près de 30%, surtout pendant les années sèches.

+Les Inspirations Eco+ s’intéresse à la généralisation de la couverture sociale, soulignant que BAD apporte son soutien à ce projet gigantesque.

A cet effet, deux accords de prêts pour le financement de deux programmes portant sur le développement de la céréaliculture et la généralisation de la couverture sociale, ont été signés. Il s’agit du Programme d’Appui au Développement Compétitif et Résilient de la Céréaliculture (PADCRC), d’un montant de 199 millions d’euros (soit environ 2,16 milliards de dirhams) et du Programme d’Appui à la Généralisation de la Couverture Sociale (PAGCS), d’un montant de 87 millions d’euros (soit environ 944 millions de dirhams).

+L’Economiste+ indique que les groupes de la majorité au parlement viennent de déposer leurs propositions d’amendement du projet de loi de finances qui sera soumis demain au vote de la commission des Finances à la première Chambre.

Parmi les propositions figurent l’exclusion des batteries pour véhicules produites à partir du recyclage de la TIC, la baisse du droit d’importation de 40 à 2,5% sur les tenues de surf et la mise en place d’un décret qui fixera les modalités de mise en consommation sur le territoire des marchandises sortant des zones d’accélération industrielle qui ne peuvent être exportées ou réexportées pour des raisons commerciales justifiées, informe la publication.

 

Macky Sall défend l’Afrique, la presse en bouclier d’un journaliste

L’appel de Macky Sall au Sommet mondial sur le climat en Égypte, l’application des mesures présidentielles pour la baisse de la cherté de la vie et le bouclier de la presse autour de Pape Alé Niang sont les principaux sujets traités par les quotidiens sénégalais reçus mardi à APA.Présent à Sharm el Sheikh, en Égypte, pour la 27e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop 27), le président Macky Sall a évoqué « les cinq priorités de l’Afrique », invitant « les pays qui polluent le plus à respecter leurs engagements », rapporte Le Soleil.

« Faire l’histoire, en tenant nos engagements, tous nos engagements, dont celui convenu de 100 millions de dollars par an pour soutenir les efforts d’adaptation des pays en développement, et qui peine à être réalisé », a déploré le non moins président en exercice de l’Union Africaine (UA) devant une centaine de chefs d’État et de gouvernement.

« Il faut agir pour sauver la planète », a poursuivi Macky Sall dans L’AS, prononçant un discours au nom de l’Afrique à la Cop 27 qui se tient du 6 au 18 novembre dans la ville côtière égyptienne de Sharm el Sheikh, en vue de renouveler la solidarité entre les pays et à matérialiser les engagements historiques pour les personnes et pour la planète pris dans le cadre de l’Accord de Paris.

Cette manifestation s’appuiera surtout sur les résultats de la Cop 26 pour agir sur un éventail de questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique. Celle-ci comprend la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre, le renforcement de la résilience, l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques et le respect des engagements à financer l’action climatique dans les pays en développement.

En plus de l’urgence climatique, L’Observateur note que « le Sénégal (se trouve) dans la zone rouge » en matière de dette publique. En effet, le pays a dépassé le seuil de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avec un stock global de 12.696 milliards F CFA, soit 75 % du Produit Intérieur Brut (PIB), explique ce journal dans lequel un économiste conseille au gouvernement de Macky Sall de « privilégier la hausse du déficit et la rationalisation des dépenses courantes » pour sortir de cette situation.

Au même moment, WalfQuotidien semble craindre des « obstacles » dans l’application des nouvelles mesures présidentielles pour baisser les prix des denrées de première nécessité et du loyer. Pour ce journal, la décision prise par Macky Sall le week-end dernier pour réduire le coût de la vie « risque de se heurter à des problèmes de contrôle ».

Sud Quotidien abonde dans le même sens, se faisant l’écho du « oui… mais des locataires ». « Quoiqu’ils saluent à sa juste valeur la mesure » prise samedi dernier par le chef de l’État pour baisser le loyer de 5 à 20%, ces derniers « restent sur le qui-vive », redoutant une difficile application de la mesure pouvant engendrer une nouvelle augmentation comme ce fut le cas après la promulgation de la loi sur le loyer en 2014.

Sur l’arrestation de Pape Alé Niang, Le Quotidien souligne que « le parquet enfonce » le journaliste. Selon ce journal, le procureur de la République « parle d’attaques non fondées et inacceptables qui sapent le moral des troupes » alors que la Coordination des associations de presse (Cap) « demande la libération » du confrère.

« La presse fait bloc » sur l’affaire Pape Alé Niang, remarque EnQuête, soulignant que des organisations réunies autour de la Cap « rappellent à l’État le respect de la Constitution, notamment en ses articles 8 et 10 qui garantissant le droit à une information plurielle et la liberté d’expression ». Par conséquent, la Cap appelle les défenseurs des libertés à « se mobiliser et à faire face aux tentatives d’intimidation et de musellement de la presse ».

Journaliste critique du pouvoir et promoteur du site Dakarmatin, Pape Alé Niang a été arrêté dimanche dernier par la police, deux jours après avoir donné sur sa page YouTube les détails d’un présumé rapport d’enquête de la gendarmerie étayant la thèse du « complot » dans l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr.

Principal opposant de Macky Sall, le candidat arrivé troisième avec plus de 15 % des suffrages à la dernière élection présidentielle est poursuivi depuis 2021 pour viols et menaces de mort sur la jeune plaignante, ancienne employée du salon de massage Sweet beauty.

L’arrestation du maire de Ziguinchor (Sud) en mars 2021 avait secoué le pays avec des violences ayant coûté la vie à quatorze personnes. Sa récente audition du 3 novembre par le nouveau doyen des juges, Oumar Maham Diallo, a poussé l’État à déployer un impressionnant dispositif de policiers et de gendarmes dans toutes les grandes artères de la ville dakaroise.

Côte d’Ivoire : plaidoyer de la société civile sur la migration

La société civile a diligenté une étude sur les enjeux de la migration dévoilée lors d’un Forum des organisations de solidarités internationales issues des migrations (Forim), à Abidjan.Les résultats de cette étude ont été présentés lundi par Mme Mariam Doukouré, consultante et représentante de la Convention de la société civile de la Côte d’Ivoire (Csci). L’organisation, au regard des enjeux, veut collaborer avec l’Etat dans l’élaboration de sa politique sur l’immigration.  

La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), dans l’optique de constituer une référence dans la politique d’élaboration du cadre migratoire en Côte d’Ivoire, a initié avec ses partenaires une cartographie des Organisations de la société civile ivoirienne (Osc) exerçant sur le territoire.

Il ressort de cette étude que 29 OSC ont été identifiés avec leurs différents besoins et difficultés qui se matérialisent par le manque de financement, l’accompagnement dans la rédaction et la gestion de projets ainsi qu’à leur mode restreint de gouvernance.

« En Côte d’Ivoire, malgré l’importance de l’enjeu migratoire, il n’existe pas de politique nationale de migration », a déclaré Mme Mariam Doukouré comme un enjeu de l’étude, saluant l’initiative de l’Etat ivoirien qui a lancé depuis quelques temps l’élaboration d’une politique dans ce sens.

Cette démarche est « accompagnée par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’idée c’est de voir dans quelle mesure les OSC peuvent graviter dans cet écosystème des acteurs et puissent aussi jouer leur part en matière de migration », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Doukouré, il est impérieux pour une meilleure politique intégrée de la migration en Côte d’Ivoire, de promouvoir un dialogue soutenu entre l’Etat et les OSC, mais également un suivi dans l’élaboration des différents programmes et un appui qualitatif des bailleurs de fonds.

Le coordonnateur de la Csci, M Mahamadou Kouma, a indiqué que cette cartographie des Osc devrait permettre d’outiller les acteurs en termes de données, afin d’être plus efficaces dans les actions à mener et conformément à la politique de suivi de l’action gouvernementale et des politiques publiques.

« Pour nous, c’est important les questions de gouvernance qu’elles soient d’ordre politique, économique et singulièrement celles relatives à la migration demeurent centrales », a dit le coordonnateur du Csci.

Pour lui, à travers cette restitution de l’étude sur la cartographie des OSC intervenant sur les questions migratoires la société civile elle-même est interpellée afin d’exercer ses fonctions clés liées à la représentation et à la défense des intérêts des migrants.

L’OSC recommande davantage d’intégration sociale, en augmentant les capacités et la volonté des pouvoirs publics à prendre en compte leurs intérêts dans le cadre de la fourniture du service public, et en mettant à leur disposition des informations utiles.

Le partenariat entre la Csci et le Forim porte notamment sur le projet de Coopération régionale des politiques migratoires mis en œuvre dans 7 pays africains et dont la composante 2 est consacrée aux organisations de la société civile.

Côte d’Ivoire : la FAO va appuyer la mécanisation de la filière riz

L’organisation onusienne formera en décembre des experts du secteur qui renforceront les capacités des acteurs locaux en vue de la mise en place d’une stratégie nationale de mécanisation de la filière riz.Cette session qui se tiendra du 5 au 9 décembre 2022, devrait permettre au pays de préparer des formations nationales courant 2023. Et ce, afin d’impliquer la chaîne de valeur de la filière dans l’élaboration des enjeux pour une transformation industrielle de la production rizicole.    

Un atelier international de consultation sur les programmes de formation, axé sur la chaîne de valeur du riz pour les pays bénéficiaires, notamment la Tanzanie, les Philippines et la Côte d’Ivoire, organisé lundi par la FAO, a permis d’identifier le contenu de la formation des formateurs.   

La Côte d’Ivoire qui dispose d’une stratégie nationale de mécanisation de la filière riz, a sollicité la FAO afin d’appuyer le pays. La stratégie, en cours d’adoption, va prendre en compte les solutions qui seront apportées par l’organisation onusienne.

« Nous voulons aller à l’autosuffisance à l’horizon 2025 » et à travers cet atelier « nous voulons peaufiner » les efforts pour atteindre l’autosuffisance, a dit M. Kassoum Karamoko, le directeur de la Promotion de la riziculture au ministère d’Etat, ministère de l’agriculture et du développement rural.

M. Yacouba Dembélé, chargé de la mécanisation à l’Agence pour le développement de la filière riz en Côte d’Ivoire (ADERIZ), a relevé que le pays a « une mécanisation insuffisante et l’une des problématiques réside dans les opérations post récoltes, le maillon faible du dispositif de mécanisation ».      

Cette formation de la FAO qui sera assurée en décembre prochain sera proposée aux trois pays, notamment la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et les Philippines. Ces Etats font face à un défi de mécanisation de leur filière rizicole.

Formateur à cet atelier, Karim Houmy a fait observer que pour formuler une stratégie nationale de mécanisation, il faut adopter une approche holistique prenant en compte les données sur le plan international et les informations du terrain au plan local.

Il a insisté qu’« il faut d’abord bien prendre la situation du pays, recueillir des informations sur les agriculteurs, le système de production, les experts économiques, le soutien institutionnel et la situation du secteur privé ».

Ensuite, Mme Makiko Taguchi, a indiqué que la FAO s’attèlera à mobiliser les fonds pour accompagner ces différentes stratégies nationales sur la mécanisation de la filière riz dans ces pays bénéficiaires, appelant à l’implication du secteur privé pour qu’un business fort se crée autour de la filière.

A la suite de la formation des formateurs des différents pays par la FAO, Mme Makiko Taguchi, mentionnera que chaque Etat préparera son programme de formation adapté au contexte national et aux ambitions du gouvernement.

Le besoin de consommation nationale en Côte d’Ivoire est de 2 millions de tonnes de riz blanchi (84 Kg/habitant). Le pays produit en moyenne, par an, 1 200 000 tonnes de riz blanchi, soit 60% de couverture fournie à 80% par le riz pluvial.

La Côte d’Ivoire revendique plus de 2 millions d’hectares de terres cultivables en riz et produit des variétés à haut rendement (6 à 8 tonnes par hectare) appréciées des consommateurs, des efforts qui devront être accus pour atteindre l’autosuffisance en riz.

Burkina : Le Capitaine Ibrahim Traoré à Djibo

Pour sa première sortie officielle à l’intérieur du pays, le président Ibrahim Traoré a choisi Djibo, ville sous blocus des groupes jihadistes.

En tenue de guerre, le capitaine Ibrahim Traoré s’est rendu, samedi 05 novembre 2022, sur la ligne de front pour « porter du réconfort » aux soldats basés à Djibo (nord), qui ont subi une attaque jihadiste le 24 octobre dernier, rapporte la Présidence du Faso, ce lundi en début de soirée. L’attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) avait coûté la vie à 10 soldats, selon l’armée qui avait affirmé avoir tué au moins 18 terroristes.

« Félicitations pour le travail abattu, beaucoup de courage pour la suite », a dit le capitaine Traoré au personnel du 14e Régiment interarmes de Djibo avec qui il a échangé sur les conditions de travail avant de leur demander de garder le cap. « Partout où le devoir va nous appeler, partout où les populations auront besoin de nous, nous irons. Nous allons reconquérir tout le territoire », a soutenu le Capitaine Ibrahim Traoré, kalachnikov en bandoulière.

Le président Traoré a promis que les soldats déployés depuis « plus de 2 ans » dans cette ville, constamment victime d’exactions des jihadistes, seront relevés afin de leurs « permettre d’aller se ressourcer pour être plus efficaces ».

Première destination officielle du président de la transition à l’intérieur du pays, Djibo est assiégé par des insurgés islamistes. Les populations ont été ravitaillées en vivres les 2 et 3 novembre dernier. Le 26 septembre, un convoi humanitaire en route pour cette ville de la région du Sahel avait été la cible d’une attaque à Gaskindé, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaida. Elle avait officiellement fait 37 victimes dont 27 militaires, 70 conducteurs de camions restent disparus, selon leur syndicat.

L’attaque de Gaskindé avait précipité chute du lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, renversé par le capitaine Ibrahim Traoré alors qu’il venait de boucler huit de transition après avoir lui-meme déposé Roch Marc Christian Kaboré en janvier dernier.

Maroc/ECOSOCC : La gouvernance de la migration s’invite à Rabat

Un séminaire sur la « Gouvernance de la migration et les dividendes de la paix » a ouvert ses travaux, lundi à Rabat, à l’initiative du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC-UA).Initié en partenariat avec la l’Agence de Coopération Internationale Allemande (GIZ) et le Conseil Economique, Social et Environnemental au Maroc, ce séminaire se penche, cinq jours durant, sur la question de la migration et ses répercussions économiques et sociales sur les pays d’accueil et la nécessité de la mise en place d’une politique économique et sociale volontariste, basée sur une approche globale pour gérer la migration et corriger les stéréotypes liés à ce phénomène.

Ce conclave est marqué par la participation de responsables gouvernementaux, de diplomates, d’experts et de chercheurs dans les domaines de la paix et la sécurité et de la migration, ainsi que des représentants de la Commission de l’Union Africaine (CUA) et des Organisations des Nations Unies, outre des représentants d’Organisations de la Société Civile Africaine.

Ouvrant ce séminaire, le Chef du secrétariat de l’ECOSOCC, Wiliam Carew a indiqué que cette rencontre vise sensibiliser et donner de la visibilité à l’une des principales initiatives de développement de l’Union africaine, à savoir le protocole sur la libre circulation des personnes sur le continent, ajoutant que l’ECOSOCC, en tant qu’organe de l’union, a un rôle essentiel à jouer dans la vulgarisation du plan continental de l’UA, l’Agenda 2063.

« Il est impératif d’établir le fait que l’espace accordé à la société civile et aux acteurs non étatiques dans le programme de développement de l’UA n’est pas symbolique mais fait partie intégrante d’un processus plus large visant à contribuer de manière significative à la mise en œuvre de l’Agence 2063, qui constitue un cadre stratégique pour la transformation socio-économique du continent africain au cours des 50 prochaines années.

Selon lui, la question des déplacements transfrontaliers est très importante pour l’Union africaine à tel point qu’elle est ancrée dans les projets phares de son Agenda 2063 en vue d’accélérer la croissance économique et le développement de l’Afrique. « Dans ses efforts pour réaliser cette priorité de projet phare, l’UA est allée plus loin et a établi plusieurs cadres politiques pour orienter et promouvoir la migration et la mobilité sur le continent. Le Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (MPFA) et le Plan d’action (2018-2030), ainsi que le Protocole de l’UA sur la libre circulation (FMP), en sont des exemples éloquents, a-t-il rappelé.

De son côté, le vice président de l’ECOSOCC-UA pour la région de l’Afrique du Nord, Khalid Boudali a fait savoir que ce Forum africain vise également à faire entendre les voix Africaines au niveau mondial au sujet de la politique migratoire, afin que certains pays ne se transforment pas en plateformes de rassemblement de migrants ou de garde des frontières pour des pays d’autres Continents, soulignant la nécessité de construire des passerelles de dialogue entre les cultures en tant que source de richesse sur le continent et œuvrer pour renforcer la confiance des peuples africains en leurs capacités

Et d’ajouter que cette rencontre s’inscrit dans le sillage du Cadre de politique migratoire pour l’Afrique (2018 – 2030) de l’UA, de l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) et de la politique africaine de gouvernance (AGA), et ce en harmonie avec les principes de l’Agenda 2063 de l’UA en la matière.

Selon Boudali, ce conclave évoquera également l’expérience marocaine pionnière dans le domaine de la migration, ainsi que les acquis juridiques, administratifs, sociaux, sanitaires et éducatifs réalisés par les migrants et leurs familles au Maroc, devenu un pays d’accueil et de stabilité pour de nombreux migrants.

Plusieurs thématiques meubleront les travaux de ce séminaire Au programme de ce séminaire figurent notamment, la « sensibilisation des organisations de la société civile au protocole sur la libre circulation des personnes», la « conscientisation des médias au protocole sur la libre circulation des personnes » ou encore « les ponts pour un dialogue interculturel ».

Créé en 2004, le Conseil économique, social et culturel (ECOSOCC) est un organe consultatif de l’UA composé d’organisations de la société civile (OSC).

Il s’assigne pour objectifs de contribuer, par des conseils, à la traduction efficace des objectifs, des principes et des politiques de l’UA en programmes concrets, ainsi qu’à l’évaluation de ces programmes, d’entreprendre des études et faire des recommandations, de contribuer à la promotion et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’UA, et de contribuer à la promotion des droits de l’Homme, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance, des principes démocratiques, de l’égalité des sexes et des droits de l’enfant en Afrique.