CORONAVIRUS Archives - Page 27 sur 34 - Journal du niger

Covid-19: Le Niger parmi les 5 pays ayant les taux de guérisons les plus élevés (INS)

Le Niger figure parmi les 5 premiers pays ayant les taux de guérisons les plus élevés au Covid-19, a annoncé l’Institut National de la Statistique (INS) dans sa note technique sur l’évolution de la pandémie, publiée le 1er Juin 2020.

En effet, précise le document, à la date du 31 mai 2020, le nombre total de personnes guéries de la COVID-19 au Niger est de 869 individus sur les 958 personnes déclarées positives à la même date. L’INS précise que « plus de 8 patients sur 10 (87,6%) sont sortis guéris de la COVID-19 » et que « seulement 5,7% (55 cas) du nombre total des personnes déclarées positives à la COVID-19 sont encore sous traitement ».

L’INS informe également que la courbe des nouvelles infections journalières continue d’afficher une tendance à la baisse, depuis le 12 mai 2020, en raison du recul de la pandémie dans l’ensemble du pays, particulièrement à Niamey et à Zinder, les deux (2) principaux foyers de contamination au Niger.
Aussi, pouvait-on lire dans le document, « le taux de reproduction de base de la COVID-19 (R0), estimé au fort de l’épidémie, en avril 2020, à environ 5, s’est établi, à la date du 27 mai 2020, à 0,248. Cette valeur indique, qu’en moyenne, quatre (4) patients atteints de la COVID-19 contaminent une (1) personne. Elle révèle également, qu’au Niger, la pandémie de la COVID-19 est sous contrôle car, le R0 étant en dessous de la barre de 1, cela indique une circulation, très lente, du virus ».

Dans ce document, il est également constaté que depuis le début de la pandémie du coronavirus, le 19 mars 2020, il a été recensé, cinq (5) cas à Tillabéry, six (6) cas à Diffa, onze (11) cas à Maradi, seize (16) cas à Dosso, dix- neuf (19) cas à Tahoua, trente-huit (38) cas à Agadez, et cent-vingt-huit (128) cas à Zinder. A Niamey, l’épicentre national de la pandémie de la COVID-19 au Niger, 735 cas ont été confirmés, à la date du 31 mai 2020.
La région de Niamey, avec 56 cas positifs pour 100 000 habitants, reste toujours la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (6 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (3 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants. En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.
Relativement aux personnes décédées de la COVID-19, le Niger a enregistré 64 décès, dont 43 à Niamey, 17 à Zinder, 3 à Maradi et 1 à Agadez, qui a enregistré son premier (1er) cas de décès le 25 mai 2020. Les taux de létalité de la COVID-19 les plus élevés sont observés dans les régions de Maradi (27,3%) et de Zinder (14,1%). A Niamey, premier foyer de la COVID-19, le taux de létalité de ce virus s’établit à 5,7%.
Sur l’ensemble du pays, plus de 7 décès sur 10 (72%), liés à la COVID-19, sont survenus dans la population des personnes âgées de plus de 55 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les patients ayant entre 66 ans et 75 ans (28%). Il faut également souligner que 3% des décès concernent des individus âgés de moins de 25 ans, alors que le nombre de décès liés à la COVID-19 est deux (2) fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.
L’INS alerte toutefois sur le fait que « depuis l’assouplissement des mesures contre la propagation de la COVID-19, on constate, à Niamey, que la population ne respecte pas du tout les gestes barrières, notamment le port de masques, la distanciation sociale et les mesures d’hygiène, particulièrement dans le secteur des transports en commun », où une sorte de « rattrapage » est relevée avec le remplissage systématique des taxis et autres moyens de transports en commun sans observance des mesures barrières.

Aussi, l’Institut National de la Statistique recommande-t-il de « rendre obligatoire le port de masques dans les transports en commun (aux chauffeurs et aux passagers), dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…) ».

L’Institut suggère, en outre, des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).

Au Niger, note-t-on, à la date du 1er Juin 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 958 cas, pour 844 guéris et 65 décès. Dans le monde, à la date du 31 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, le cap de 6 millions de personnes infectées par le nouveau coronavirus a été franchi. La pandémie a occasionné 372 035 décès pour 2 641 329 cas de guérisons.

Reprise des cours à Niamey : Observance contrastée des gestes barrières

Les scolaires nigériens ont repris le chemin des classes le lundi 1er juin 2020 avec une observance contrastée des gestes  barrières, notamment  le port des bavettes, les mesures d’hygiène et la distanciation sociale, a constaté ce mardi  une équipe de l’Agence Nigérienne de Presse dans certaines écoles visitées.

A  l’Ecole de Comptabilité, de Communication, d’Administration et de Management (ECCAM) par exemple toutes les mesures semblent etre  appliquées, en revanche au CSP Lako toutes les conditions ne sembent etre réunies.
A l’ECCAM, un dispositif de lavage des mains est placé à l’entrée de l’établissement, tous les élèves portent leurs masques et ils utilisent également des gels hydro-alcooliques avant d’entrer en salle. On a, en outre, observé le respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre entre les élèves.
Selon le chef service scolarité et relation publique de l’ECCAM, M. Moussa Aleidi Diallo, « nous avons pris en compte toutes les mesures édictées par les autorités pour que nos étudiants puissent étudier dans des meilleures conditions d’hygiène », notant, par exemple, que pour respecter la distanciation d’un mètre, « nous avons dû réduire le nombre des élèves et de tables par salle ».
Melle Mariama Hamani Alfari, étudiante à l’ECCAM, nous a, pour sa part, témoigné que les élèves respectent les mesures avec rigueur parce que les responsables de l’école y veillent. De son avis, « c’est une bonne chose de respecter les gestes barrières afin de se protéger et de protéger les autres contre la Covid-19 ».
Par contre, au niveau de CSP Lako, toutes ces mesures ne sont pas respectées par manque de moyen, nous a-t-on fait savoir. L’école compte plus de 10 classes, mais ne dispose que de deux dispositifs de lavage de mains. En outre, seulement quelques élèves qui portent des masques.
Selon son proviseur, M. Ismail Maiga, « chaque professeur qui rentre dans une classe doit prendre au moins trois (3) minutes pour sensibiliser les élèves et leur expliquer l’importance du respect des gestes barrières. Pour la prévention, la majorité des élèves portent certes des bavettes, mais pour les dispositifs de lavage de mains, nous attendons toujours l’aide de l’Etat ».
Pour M. Zakari Hassane, Professeur de Philosophie dans cet établissement, le changement de comportement est très difficile. « Ce n’est pas quelque chose qu’on peut obtenir en une journée. Nous allons poursuivre la sensibilisation, chacun à son niveau de responsabilité, pour mettre tous les acteurs de l’éducation à l’abri de cette pernicieuse maladie ».
« Les surveillants et les enseignants sillonnent la cour pour voir si les élèves ne sont pas regroupés pendant les temps de pause. Si dans les classes on arrive à faire en sorte que chaque élève porte sa bavette, les risques de contamination seront limités», nous a-t-il confié.

les écoles avaient été fermées le 20 mars dernier pour contrer la propagation de covid 19, note-t-on.

Covid-19: L’Afrique du Sud autorise la réouverture partielle des commerces

Quelque huit millions de Sud-africains sont retournés lundi dans leurs lieux de travail après deux mois de confinement dû à la pandémie de coronavirus.Le niveau 3 des mesures de restriction ont ainsi permis à la réouverture partielle de plusieurs commerces pour relancer l’économie nationale.

Cependant, pour le secteur éducatif qui représente un acteur majeur de l’économie nationale, la reprise des cours est plutôt prévue la semaine prochaine à cause des préparatifs, a annoncé le Président Cyril Ramaphosa.

 Le Chef de l’Etat s’exprimait suite à une décision de dernière minute de réouverture des établissements scolaires, notamment pour les apprenants en 7è et 12è années pour leur permettre de compléter leurs programmes en perspective des examens nationaux.

 Les étudiants en dernière année qui étaient aussi concernés par cette mesure, sont priés d’attendre lundi prochain avant de reprendre les cours.

 Selon le président, le gouvernement a trouvé un accord avec les parents d’élèves, les enseignants et les instances dirigeantes qu’aucun établissement scolaire ne devrait rouvrir avant la mise en place de toutes les dispositions nécessaires dans les écoles et lycées.

 Il a indiqué que la contribution des élèves, des parents et des enseignants était souhaitée, et ces mesures de sécurité seraient prises pour s’assurer que chaque école puisse disposer d’un environnement d’apprentissage adéquat d’ici la réouverture prévue la semaine prochaine.

 Entretemps, des queues s’étaient formées devant les débits de boissons alcoolisées dès les premières heures de la journée et des clients attendaient pour s’offrir de quoi étancher leur « soif » après deux mois de « gorge sèche ».

Si l’interdiction de la vente d’alcool est désormais levée avec l’assouplissement du confinement du lundi, les cigarettes sont cependant interdites, au grand dam fumeurs.

Maroc : Face un ennemi commun, une prise de conscience collective se manifeste

Par Hicham Alaoui – La solidarité humaine est un sentiment de responsabilité et de fraternité entre tous les êtres humains. C’est un comportement social marqué par un élan pour agir ou pour soutenir une cause qui touche l’ensemble de l’humanité ou une population. C’est ainsi une des plus importantes valeurs sociales et celle requise par excellence pour le développement durable.En effet, en ces temps de confinement, le Maroc a fait preuve d’une véritable solidarité nationale face au coronavirus et mobilisé des fonds substantiels pour atténuer ses répercussions économiques et sociales.

Selon Mme Ait Berri Aicha, Docteure en Littératures et Civilisations, l’esprit de solidarité a toujours été très développé et très répandu au Maroc. Certes, la solidarité est une valeur forte quand les relations sociales sont intenses et l’implication de tout un chacun est un devoir en cas de nécessité qu’il s’agisse du soutien matériel ou même du partage de la joie et de la douleur.

Dès l’apparition des premiers cas contaminés au Coronavirus, le Maroc a pris des mesures draconiennes, paralysant bien des secteurs économiques importants. Il n’a pas hésité à fermer les frontières, les écoles, les mosquées, les cafés, à  instaurer un état d’urgence sanitaire et à décréter un couvre-feu nocturne.

Très vite, un fonds de gestion de la lutte contre la Covid 19 a été créé à l’initiative du Roi Mohammed VI qui a ouvert le bal des dons, suivi par les hommes d’affaires, les grandes entreprises, les salariés … En un temps record, le plafond fixé est largement dépassé , a relevé Mme Ait Berri, présidente de l’association des femmes de la montagne.

« Il est vrai que le confinement a fermé les portes des demeures mais il a ouvert celles des cœurs. Pour parer aux besoins urgents, (bavettes, respirateurs artificiels, désinfectants …), le Maroc n’a compté que sur ses propres moyens, sur la générosité des citoyens, leur ingéniosité et leur volontarisme. C’est ainsi que la solidarité s’est mise en marche », a-t-il souligné dans son récit intitulé « Enjeux de la solidarité ».

Nombreux sont ceux qui ont agi par devoir ou empathie envers les personnes en difficulté, a-t-elle fait observer, ajoutant que ce sont des sentiments nobles et naturels qui ont animé ces actions.

« Les Marocains ont toujours fait montre d’hospitalité et de solidarité, des valeurs qui sont inhérentes à l’honneur. C’est pour eux une forme de satisfaction, de plaisir, de fierté qu’ils ressentent quand ils viennent au secours d’un autre. Cet élan de générosité peut être dicté aussi par un sentiment de devoir moral envers les autres », a écrit Mme Ait Berri, qui fait également fonction de vice-présidente de l’Association Oralité Conte pour l’Amitié, le Dialogue et le Développement.

Et d’inférer : « devant un ennemi commun, face à un malheur, les liens se resserrent et une prise de conscience collective se manifeste ».

Pour elle, le problème de la solidarité, parallèlement à celui de la paix, est central. « En cette période de crise sanitaire aiguë, les enjeux de cohésion et de paix sociales sont plus forts que jamais. Il y a obligation de faire cause commune et d’agir ensemble dans l’intérêt général », a-t-elle enchaîné.

En somme, cet élan de solidarité sans précèdent, conjugué au génie des marocains qui ont fait preuve de créativité, de générosité, d’abnégation et dans une certaine mesure de discipline, ont permis au Royaume de résister et de minimiser les pertes humaines.

Mieux encore, le Maroc peut se targuer d’être un modèle dans la gestion de la pandémie, s’est-elle félicitée, soulignant l’impératif de tirer les leçons de cette expérience inédite pour revoir les priorités et envisager d’autres formes de travail, d’autres rapports à la nature et une autre manière du vivre ensemble pour préparer sa résilience.

« Nous sommes dépendants les uns des autres et notre salut réside dans notre coexistence complémentaire et pacifique », a conclu Mme Ait Berri, ex-inspectrice de l’enseignement secondaire et auteure de nombreux articles.

Ethiopie: Aucun cas de covid-19 dans les camps des réfugiés

L’Ethiopie a confirmé qu’aucun cas de coronavirus n’a été enregistré dans les 28 camps de réfugiés qui abritent plus de 700 000 migrants sur le territoire éthiopien.Selon un communiqué du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) en Ethiopie, parvenu à APA, les camps des réfugiés et dans d’autres sites aménagés pour les demandeurs d’asile sont pour le moment épargnés par la pandémie

 L’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les retournés, le HCR et des partenaires continuent d’intensifier les efforts pour prévenir et limiter la propagation du virus dans les camps de réfugiés où sont regroupés plus de 761000 pensionnaires dans le pays.

Le HCR apporte aussi son aide aux autorités locales et régionales dans la riposte contre la pandémie du coronavirus dans plusieurs parties du pays affectées par des situations de déplacement causées par les conflits.

La sensibilisation communautaire sur la maladie se poursuit dans les camps ainsi que dans les zones urbaines où sont concentrés des réfugiés et des demandeurs d’asile.

L’approvisionnement en savon et eau a été intensifiée tandis que les autres services de prise en charge se poursuivent, dans le respect des mesures de distanciation physique.

 L’Ethiopie compte à ce jour 1172 cas confirmés de Covid-19 dont 209 guérisons et 11 décès.

Côte d’Ivoire/Covid-19: 3 200 masques de l’initiative BASE distribués aux femmes du Forum des marchés d’Adjamé

Les femmes du marché du Forum d’Adjamé, le plus grand centre commercial de Côte d’Ivoire, situé dans le Centre d’Abidjan, ont reçu jeudi, 3 200 masques offerts par la BASE, une initiative de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), en vue de freiner la propagation de la Covid-19.« La Covid-19 tue » et « chacun d’entre vous doit avoir son masque », a lancé Mme Euphrasie Yao, conseillère Spéciale du chef de l’Etat en charge du Genre et présidente de l’Initiative BASE (Banque d’amour et de solidarité efficace), dont l’objectif est de créer une chaîne de solidarité pour soutenir les personnes vulnérables et démunies face au défi actuel.

Fort de 15 000 femmes, le Forum des marchés d’Adjamé, compte un nombre important de commerçantes. En contact permanent avec des milliers d’acheteurs et de visiteurs, l’Initiative BASE a jugé opportun de leur remettre des masques afin de les préserver de la pandémie à Covid-19.

Ces 3 200 masques de protection grand public, confectionnés minutieusement par les femmes du Compendium ont été offerts par  la famille Gnagne, une des membres de la BASE vivant à Singapour à travers Gofundme. Les responsables des faîtières ont  été chargées de relayer les informations reçues, de distribuer les cache-nez à leurs membres ainsi qu’aux petites vendeuses démunies.

Mme Euphrasie Yao, première responsable de l’initiative BASE, a souligné que sa présence au côté de ces championnes du développement qui risquent leur vie pour subvenir aux besoins élémentaires de leur famille est une réponse à des cris du cœur.

Ces cris du cœur, dira-t-elle, émanent d’un citoyen de passage dans la commune d’Adjamé et choqué par le constat d’attroupement et du non port de masques de protection. Confrontées au dilemme  «rester chez soi et mourir de faim ou braver le coronavirus pour nourrir sa famille », le choix  des commerçantes s’était vite opéré sur la deuxième option.

Guidée par ce slogan « Parce que personne ne doit mourir de par ma faute », la Banque d’Amour et de Solidarité Efficace (BASE) démultiplie depuis le jeudi 23 avril 2020 des actions directes à l’endroit des populations vulnérables et démunies.  

Ces activités visaient notamment à sensibiliser les responsables des  10 faîtières du Forum des marchés d’Adjamé afin que celles-ci servent de relais et répercutent dans leurs différentes associations ainsi qu’auprès des  petites vendeuses démunies,  l’importance de leur implication et appropriation des mesures barrières.

Avant la remise symbolique  des 3200  masques, la conseillère du chef de l’Etat en charge du Genre, a aussi présenté l’Initiative BASE qui dit-elle est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.

Heureuses de cette initiative qui touche directement les populations bénéficiaires et laisse entrevoir les valeurs de  justice sociale, les responsables de faîtières, par la voix de Mme Tanoh, présidente de l’association des propriétaires de magasins, ont salué les actions nobles et louables posées par  la BASE.  

Pour rappel, l’Initiative BASE dans ses actions directes à l’endroit des populations vulnérables,  avait offert mi-mai un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville,  dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques fragilisés par la pandémie de la Covid-19 et contribuer ainsi à la mise en place d’une banque d’insuline.

Covid-19: le Rwanda et la RDC coopèrent dans la lutte

Le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, selon un communiqué officiel dont APA a obtenu copie.Le consensus a été atteint jeudi soir lors de la rencontre entre les délégations officielles des deux pays dirigées par le vice-ministre congolais de la Sécurité intérieure Innocent Bokele Walaka et le ministre rwandais de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.

Au cours de la réunion, les deux délégations ont eu un échange de vues approfondi sur la lutte contre le Covid-19 et la promotion de la collaboration dans les mouvements transfrontaliers, a-t-il indiqué.

Jusqu’à présent, les deux pays ont rendu obligatoire le port du masque, en particulier dans les lieux publics pour lutter contre la Covid-19 où la police applique actuellement la mesure, ainsi que le respect des mesures de distanciation sociale et d’hygiène émises par les autorités.

La réunion intervient à point nommé, le Rwanda ayant renforcé ses mesures préventives, à la suite de la confirmation récente d’un nombre croissant de cas de Covid-19 à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo.

Dans le but de freiner la propagation de la Covid-19, les responsables de la santé rwandais ont exhorté le public à observer toutes les mesures préventives annoncées par le gouvernement, en particulier le lavage régulier des mains et le maintien d’une distance physique d’au moins un mètre des autres personnes.

Samedi, le nombre de cas de Covid-19 au Rwanda pour 250 guéris et 01 décès. 

Initiative « Coronavirus Global Response » : Le Maroc contribue à hauteur de 3 millions d’euros

Le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a contribué à hauteur de 3 millions d’euros à l’initiative mondiale « Coronavirus Global Response », selon un communiqué du ministère, parvenu à APA.« Coronavirus Global Response »,  vise à mobiliser les ressources nécessaires pour accélérer le développement de nouvelles solutions à la pandémie du Coronavirus et garantir que leur accès sera universel et inclusif.

Le Maroc rejoint ainsi les 15 pays, en plus de la Banque européenne d’investissement, qui ont soutenu cette initiative, laquelle a levé à ce jour un fonds de 9,8 milliards d’euros.

La contribution du Royaume intervient en réponse « à l’appel aux dons lancé, le 4 mai, par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, pour mettre au point des solutions liées au développement de moyens efficaces de lutte contre la pandémie de la Covid-19 », fait savoir le ministère, ajoutant que cette entreprise s’inscrit conformément à la volonté du Maroc de renforcer sa coopération avec l’Union européenne, en particulier dans les domaines liés à la recherche scientifique et à l’innovation.

Elle traduit également la volonté du pays de contribuer aux efforts internationaux visant à minimiser l’impact de la pandémie sur les populations, principalement sur les plans économique, social et psychologique, poursuit la même source.

Cette initiative aboutira à un sommet mondial des donateurs qui sera organisé le 27 juin prochain en coordination avec l’organisation global citizen sous le thème « objectif mondial : Unis pour notre avenir ».

Covid-19: Des centaines de Malawites rapatriés d’Afrique du Sud

Quelque 140 ressortissants sans-papiers malawites rapatriés d’Afrique du Sud sont pour la plupart soumis à des dépistages dans un camp médical à Lilongwe dans le cadre de la prévention contre le coronavirus.Ils sont arrivés vendredi soir dans la capitale malawite à bord d’un vol de la compagnie sud-africaine.

 Un second vol de 140 autres est attendu samedi à l’aéroport international Makazu de Lilongwe en provenance de Johannesburg, a confirmé le porte-parole du ministère malawite des Transports et des Infrastructures publiques, James Chakwera.

 Selon lui, toute personne testée positive au nouveau coronavirus serait admise dans des centres d’isolement pour le traitement. Pour les rapatriés qui ne présentent pas de symptômes, il leur sera remis des frais de transport pour leur permettre de rentrer chez eux.

 Des centaines de Malawites étaient déjà convoyés d’Afrique du Sud la semaine dernière à bord d’une douzaine de bus. Quelque 800 passagers étaient isolés au stade de Blantyre dans le but de les dépister au coronavirus.

Cependant, environ 400 d’entre eux s’étaient échappés du stade par laxisme au niveau sécuritaire. Ils se plaignaient du fait que le gouvernement avait failli à leur assurer un logement, de la nourriture et des toilettes adéquats au stade.

 Selon le directeur-pays de l’Organisation Internationale de la migration, Mpilo Nkomo, le gouvernement du Malawi était mal préparé à accueillir les rapatriés et le fait de les rassembler au stade sans matériel de couchage n’était pas une solution.

 M. Nkomo a indiqué que le gouvernement devrait mettre en place des centres d’isolement aux frontières au lieu de faire entrer ces rapatriés dans le pays et les laisser en contact avec les populations sans être dépistés d’avance au virus.

 En réponse à ces reproches, le Secrétaire en chef auprès du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré que les autorités étatiques ont noté quelques manquements dans la gestion des rapatriements et ne devraient pas tarder à prendre des mesures pour y remédier.

 L’Afrique du Sud met souvent en détention de jeunes ressortissants Malawites à la recherche de travail dans la nation-arc-en-ciel mais en fin de compte ils y restent, malgré l’expiration de leur visa d’accueil d’un mois, pour gagner de l’argent en tant qu’ouvriers.

 Les sans-papiers sont retenus au fameux Centre de détention de Lindella jusqu’à la disponibilité de vols pour les rapatrier au Malawi.

L’Afrique du Sud exporte des produits anti-COVID vers des pays africains

L’Afrique du Sud a exporté quelque 150 millions de litres de gel antiseptique et des millions de masques vers plusieurs pays africains pour les aider à mieux lutter contre la pandémie du coronavirus, a déclaré le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ebrahim Patel. La production, la vente et l’exportation d’équipements de protection individuelle, de solution hydro-alcoolique et d’autres produits de lutte contre le coronavirus était une « belle opportunité » pour l’industrie locale, a indiqué samedi le ministre Patel.

 « Nous avons déjà commencé à exporter des EPIs vers nos voisins et vers d’autres pays du continent », a annoncé le ministre.

 Selon lui, à cause de la pénurie d’EPI constatée dans plusieurs pays africains, ceux-ci demandent à l’Afrique du Sud de les aider à s’en procurer dans le cadre de la lutte contre le virus.

« Il est important que nous le fassions parce que, en tant que pays voisin, les Sud-Africains se sentiront plus en sécurité que quand nous nous assurerons que la maladie ne traverse pas les frontières ».

 Les exportations étaient importantes pour exprimer la solidarité aux pays voisins, notamment le Botswana, l’eSwatini, le Lesotho, la Namibie et la Zambie.

 D’autres pays africains ont également importé des EPI d’Afrique du Sud. Il s’agit entre autres de l’Algérie, de l’Egypte, du Gabon, du Ghana, du Kenya, du Nigeria et de l’Ouganda.

 « A long terme, nous pensons tirer aussi des opportunités économiques. L’Afrique, en tant que continent, doit s’assurer que les pays disposent de la capacité requise pour la production de ces EPI », a souligné le ministre.

« Nous ne devons jamais revivre les pénuries notées au niveau mondial qui mettent en danger la vie des populations », a-t-il alerté.

Reprise des cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, mardi

Les activités académiques reprennent mardi prochain à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de la Côte d’Ivoire, après plus de deux mois de fermeture, dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19, a appris APA samedi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans une note de service, Prof. Abou Karamoko, le président de cette institution a  informé les enseignants, les chercheurs, le personnel administratif et technique et les étudiants que la reprise effective des activités académiques est fixée au mardi 02 juin 2020 à 07h30mn.

 « Dans le respect des décisions du Conseil national de sécurité et pour la protection et de tous contre la Covid-19, le port du masque est obligatoire pour l’accès à l’Université Félix Houphouët-Boigny absolument», a souligné Prof. Karamoko. 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a autorisé le 25 mai dernier la réouverture des établissements d’enseignement primaire, secondaire et supérieur dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) après examen de l’évolution de la Covid-19. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes avaient décidé de fermer les écoles dans le pays afin de casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2750 cas confirmés de Covid-19 dont 1370 décès et 32 décès.

Maroc : Elle bat coronavirus à 110 ans

Une doyenne de longévité au Maroc a pu résister et battre le coronavirus après s’être remise de la maladie et quitté ce vendredi le Centre hospitalier universitaire (CHU) Hassan II de Fès.gée de 110, la dame s’est remise de la maladie après un séjour de 26 jours au CHU-Fès, où elle a été prise en charge selon le protocole de soins adopté conformément aux orientations du ministère de la santé. Malgré son âge, la centenaire ne souffre d’aucune autre pathologie.

Le rétablissement de cette Marocaine n’est pas un cas isolé. Plusieurs centenaires à travers le monde ont réussi vaincu la maladie.

« De 100 à 113 ans, qu’ils vivent en France, en Russie ou en Angleterre, les centenaires guéris émerveillent les soignants », rapporte le quotidien français +Le Figaro+, citant notamment la doyenne espagnole Maria Branyas, âgée de 113 ans, mais aussi Geneviève Mazet, une Française âgée de 104 ans, Ana del Valle, une Espagnole de 107 ans, Noémie Baraldi, une ancienne résistance française de 100 ans, Connie Titchen, une Britannique de 106 ans, Pelagueïa Mikhaïlovna Poïarkova, une moscovite qui a fêté son centième anniversaire en sortant de l’hôpital ou encore Saltanat Akbari, une Iranienne âgée de 107 ans.

Covid-19: l’état d’urgence encore prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours l’état d’urgence décrété depuis le 23 mars dernier pour faire face à la pandémie du coronavirus.Ce nouveau décret présidentiel, signé ce vendredi par le président Macky Sall, doit être mis en exécution par le Ministre de l’Intérieur selon le document parvenu à APA.

Quid du couvre-feu fixé de 21 heures à 05 heures? Aly Ngouille Ndiaye devrait se prononcer au plus tard mardi selon certains médias dans un arrêté pour décider du maintien, de sa levée ou de son allègement. 

L’etat d’urgence avait été déjà prolongé le 3 mai dernier pour la même durée

A ce jour, 3429 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 1738 guéris, 41 décédés, 01 évacué et 1649 sous traitement.

Maroc/Covid-19 : l’Office des chemins de fer renforce son offre de train navettes rapides

L’Office marocain des chemins de fer (ONCF) a décidé de renforcer son offre de trains navettes rapides (TNR) et d’instaurer à cet effet de nouvelles règles de voyage pour garantir la sécurité de ses clients et ce en prévision de l’augmentation du flux des voyageurs suite à la reprise progressive des activités, indique jeudi un communiqué de l’Office.Ainsi, à partir du 1er juin 2020, le nombre de dessertes passera de 20 à 40 trains par jour, indique la même source, annonçant par la même occasion la réouverture des gares de Rabat Agdal et Salé Tabriquet.

L’ONCF a également décidé de réduire de 50% la capacité des ventes et d’occupation des trains durant cette première phase. De ce fait, la réservation sera désormais obligatoire à bord des TNR à l’instar de ce qui est pratiqué pour les trains Al Boraq et Al Atlas, précise le communiqué.

En parallèle, d’autres mesures de sécurité préventives et proactives visant la protection des voyageurs seront déployées, notamment le filtrage des passagers à l’entrée des gares pour séparer les flux, le contrôle du port de masque dans les gares et à bord des trains, la mise à disposition de gels hydro-alcooliques dans les gares et à bord des trains et le nettoyage et la désinfection renforcés et continus des trains et des espaces partagés en gares.

Aussi, l’office veille au respect de la distanciation sociale dans les espaces d’attente en gares, sur les quais et dans les espaces de voyage à bord des trains, en procédant à la limitation de la capacité de vente, la neutralisation des sièges et le marquage au sol de la distance de sécurité à respecter.

Par ailleurs, l’ONCF fait savoir que la reprise progressive des dessertes Al Boraq (TGV) et Al Atlas est en cours de préparation et qu’il annoncera prochainement leur date de mise en circulation.

Maroc/Covid-19 : Les cafés et restaurants autorisés à reprendre leurs activités uniquement pour les services « à emporter »

Les propriétaires de cafés et restaurants pourront reprendre leur activité à partir de demain vendredi, mais uniquement pour les services « à emporter » et les livraisons à domicile, a annoncé, jeudi, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique.En vue de préserver la santé des clients et des employés et de contenir la propagation du coronavirus, les propriétaires de cafés et restaurants sont tenus de respecter strictement les règles préventives et sanitaires prévues par les autorités sanitaires, souligne le ministère.

Il a mis l’accent sur la nécessité de s’assurer de la propreté des lieux et des outils de travail selon un programme quotidien en permanence, à veiller à une ventilation adéquate des lieux de travail et à fournir des gels hydroalcooliques et des masques de protection pour les employés.

Les propriétaires de cafés et restaurants doivent également organiser le travail de manière à réduire le nombre d’employés présents en même temps, respecter les règles de distanciation entre les clients et les employés, veiller au respect des règles d’hygiène durant toutes les étapes de préparation et de livraison des repas et boissons destinés aux clients et de livrer les commandes en dehors de la boutique, précise le communiqué.

Covid-19: Le Maroc s’approche de la « zone de succès)

Le Maroc s’approche de « la zone de succès », qui comprend des pays ayant atteint le contrôle de l’épidémie du coronavirus, relève jeudi le haut-commissariat au plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Dans une étude intitulée « Approche par un benchmark de la situation de la pandémie Covid-19 au Maroc, un espoir réel d’une levée maîtrisée du confinement« , le HCP souligne que le Royaume serait dans le Groupe 3, soit le quadrant des pays relativement peu touchés à ce stade et qui sont en quête de la maîtrise de la propagation, du fait que le nombre de reproduction (R0) serait en dessous de 1 et sa progression récente sur les 10 derniers jours de 1,4% et en baisse continue.

La confirmation de la tendance à la baisse de R0, permettra ainsi de s’assurer que le déconfinement prochain d’une partie de sa population, dicté par des raisons économiques et sociales évidentes, ne fera pas dévier le Maroc de la trajectoire qui devrait le conduire vers la configuration du groupe de succès composé des pays relativement peu atteints et qui sont en cours d’éradication de la maladie, indique le HCP.

Le HCP met en avant que le renforcement de la vigilance et l’intensification des tests actuellement en cours laisse penser que le Maroc s’achemine vers une logique de déconfinement sous contrôle.

Cependant, le document fait ressortir que la courbe des cas quotidiens (au 22 mai) fait néanmoins apparaître des soubresauts préoccupants et la courbe des cas cumulés est toujours à la hausse avec quelques indices de début d’aplatissement mais surtout n’est plus dans une tendance exponentielle.

La classification de l’étude fait apparaître quatre groupes, à savoir un 1er groupe constitué des pays très atteints par la pandémie mais qui n’ont pas pu, à ce stade selon des degrés divers, maîtriser son évolution, un 2ème groupe qui se réfère aux pays fortement touchés mais qui ont réussi à atteindre une assez bonne maitrise de la propagation de la maladie (Espagne, Italie, France, Allemagne), un 3è groupe qui fait état des pays relativement peu touchés mais n’ayant pas encore atteint un contrôle total de la propagation et un dernier groupe composé des pays qui ont atteint le contrôle de l’épidémie et où son impact relatif est limité.

L’étude a fait ressortir que l’Afrique est relativement épargnée par la maladie puisqu’elle enregistre à ce stade environ 100.000 cas cumulés (75 cas/million d’habitants) et 3.100 décès (2,3 décès/million habitants), précisant que le taux de propagation est supérieur à 1%.

La plupart des pays Africains se retrouvent ainsi dans ce groupe 3 indiquant ainsi un impact limité du virus à ce jour. Même les grands pays africains (Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) sont pour la plupart relativement peu touchés mais enregistrent généralement une progression moyenne assez élevée (au-delà de 4%) ce qui indique, à des degrés divers, une faible maîtrise de l’évolution de la maladie.

Cote d’Ivoire: UNDP, JICA boost police’s Covid-19 readiness

The United Nations Development Programme (UNDP) and the Japan International Cooperation Agency (JICA) in Abidjan, offered 80 motorcycles, hygiene products, gloves and face masks to the Ivorian police to enhance its mobility in the fight against Covid-19 and gender-based violence (GBV).Wednesday’s donation ceremony took place at the National Police Academy in Cocody (east of Abidjan) in the presence of General Vagondo Diomandé, the Ivorian Minister of Security and Civil Protection.

 “Throughout the world, the state of health emergency and lockdown measures have led to an upsurge in GBV. In Cote d’Ivoire, the phenomenon is experiencing a particular upsurge in the current context of Covid-19,” noted Carol Flore-Smereczniak, UNDP Resident Representative in Cote d’Ivoire.

 According to her, in order for the Ivorian police to mark its presence among GBV victims in the context of Covid-19, “it would require it to be more mobile.”

She explained that the donation, worth a total of CFA52,250,000, should make it possible to respond to the challenges of intervening in gender-based violence and paedo-criminality, as well as to coordinate more effectively the security operations ahead of the upcoming elections.

 This support to the Ivorian police institution is the result of a grant from the Japan International Cooperation Agency, as part of the Project to Support Capacity Building of the National Police being implemented by UNDP. 

 

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Un haut fonctionnaire rwandais nommé au conseil de la Fondation de l’OMS

L’actuelle Directrice générale du Conseil de développement du Rwanda (RDB), Clare Akamanzi, a été nommée au conseil d’administration de la Fondation de l’Organisation mondiale de la santé, renseigne un communiqué officiel parvenu à APA.La Fondation, basé à Genève, a notamment pour mission de soutenir la mise en œuvre du plan stratégique quinquennal de l’OMS, qui vise à protéger un milliard de personnes contre les urgences sanitaires, à étendre la couverture sanitaire universelle à un milliard de personnes et à assurer une vie saine et le bien-être d’un milliard de personnes d’ici 2023.

 La nomination de Mme Akamanzi intervient quelques mois après que l’agence des Nations Unies a lancé un nouveau Fonds de réponse solidaire contre le nouveau coronavirus (Covid-19), afin de collecter des fonds auprès d’un large éventail de donateurs pour soutenir le travail de l’OMS.

 Ce fonds, le premier du genre, permet à des particuliers, des entreprises et des institutions du monde entier de se réunir pour contribuer directement aux efforts de riposte mondiaux. Il a été créé par la Fondation des Nations Unies et la Fondation suisse de philanthropie, en collaboration avec l’OMS.

 Actuellement, le fonds a réussi à obtenir des soutiens importants déjà alignés, notamment de la part de Facebook et de Google qui ont mis en place un système de contrepartie pour les fonds collectés par le biais de leurs plateformes, tandis que des donateurs individuels soutiennent également l’initiative.

 Les fonds devraient être affectés aux actions décrites dans le plan stratégique de préparation et de réponse à la Covid-19 pour permettre à tous les pays – en particulier les plus vulnérables et à risque, et ceux dont les systèmes de santé sont les plus faibles – de se préparer et de répondre à la crise de la Covid-19, notamment en détectant rapidement les cas, en arrêtant la transmission du virus et en prenant soin des personnes touchées.

 Actuellement, l’OMS et ses partenaires cherchent à financer l’achat d’équipements de protection pour les agents de santé de première ligne, à équiper les laboratoires de diagnostic, à améliorer la surveillance et la collecte de données, à créer et à maintenir des unités de soins intensifs, à renforcer les chaînes d’approvisionnement, à accélérer la recherche et le développement de vaccins et de produits thérapeutiques et à prendre d’autres mesures essentielles pour intensifier la réponse de santé publique à la pandémie.

Désinfection des classes à Dosso en prélude à la rentrée du 1er juin

En prélude à la reprise des cours le lundi 1er juin 2020 dans toutes les écoles après la levée de certaines mesures édictées dans le cadre de la pandémie du coronavirus, toutes les dispositions sont en train d’être prises au niveau de la région de Dosso afin que cette reprise soit effective.

C’est dans cette perspective que la commune urbaine de Dosso a officiellement lancé, ce mercredi 27 mai 2020 au niveau de l’école Boukar, une opération de désinfection de toutes les écoles de la commune et des villages environnants.
La cérémonie de lancement de cette opération de désinfection des écoles a été placée sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso, M. Moussa Ousmane, en présence du comité régional de lutte contre le coronavirus, des responsables académiques et des partenaires de l’éducation. Cette activité, qui durera une semaine, concernera 108 écoles des neuf quartiers et 26 villages administratifs de la commune de Dosso.

Le gouverneur de Dosso a saisi l’occasion pour adresser, au nom du Président de la République, ses sincères remerciements à la commune de Dosso pour cet appui inestimable. M. Moussa Ousmane a demandé à la commune de poursuivre ‘’la désinfection des écoles toutes les semaines et cela pendant deux mois avec les produits qui peuvent couvrir cette période’’.
Toutes les communes de la région, a précisé le gouverneur de Dosso, sont prêtes pour respecter les mesures édictées par les plus hautes autorités du pays dans le cadre du COVID-19.

Cette opération, qui se poursuivra jusqu’aux vacances, de façon hebdomadaire,  a dit en substance le maire de la commune urbaine, M. Idrissa Issoufou, permettra de garantir un environnement sain non seulement aux élèves mais également aux enseignants.
Parlant des préparatifs de la reprise scolaire, le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, M. Issa Maïdanda a, quant à lui, souligné que ‘’la direction a eu à prendre plusieurs dispositions de concert avec le ministère parmi lesquelles des rencontres avec les partenaires techniques et financiers, ONG et projets. Au cours de ces réunions, il a été expliqué la note de cadrage du ministère qui balise tout ce qui sera fait avant et après la reprise des classes’’.
Les différents partenaires ont pris des engagements, et si tout se déroule comme convenu, a notifié le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, ‘’la rentrée va se dérouler dans des bonnes conditions’’.

S’agissant de la désinfection des écoles, M. Issa Maïdanda a annoncé que ‘’l’opération a déjà commencé à Dogondoutchi, Birni N’Gaouré et Gaya, et à l’allure où vont les choses, il n’y aura aucun problème, la rentrée du 1er juin va se passer dans des bonnes conditions’’.
Avec toutes les batteries de mesures que le ministère et la direction de l’éducation primaire ont eu à prendre, a dit en substance le directeur régional de l’éducation primaire de Dosso, ‘’l’on espère une rentrée réussie sur l’ensemble de la région’’.

Le PNUD et le Japon renforcent la mobilité de la police ivoirienne pour lutter contre la Covid-19

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) ont offert mercredi à Abidjan, 80 motos ainsi que des produits d’hygiène, des gants et des masques de protection à la police nationale ivoirienne pour renforcer sa mobilité dans la lutte contre la Covid-19 et contre les violences basées sur la Genre (VBG) dans le pays.La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée à l’école nationale de police à Cocody  (Est d’Abidjan) en présence du général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

 « A travers le monde, l’état d’urgence sanitaire et les mesures de confinement ont occasionné une recrudescence des VBG. En Côte d’Ivoire, le phénomène des VBG connaît une recrudescence particulière dans le contexte actuel du Covid-19», a fait remarquer dans une adresse à cette occasion, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Selon elle, pour que la police ivoirienne marque sa présence auprès des victimes des VBG dans le contexte de la Covid-19, « cela lui exigerait d’être plus mobile ».

Par ailleurs, elle a expliqué que ce don d’une valeur  totale de 52 250 000 francs CFA, devraient permettre aussi bien de répondre aux défis d’interventions pour les violences basées sur le Genre, la pédo-criminalité, mais aussi de coordonner plus efficacement les opérations de sécurisation des élections à venir. 

Cet appui à l’institution policière ivoirienne est le fruit d’un don de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, mis en œuvre par le PNUD.  

Le Fonds des Nations unies pour la population équipe le personnel soignant contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ou United Nations Fund for Population (UNFPA) a équipé, mercredi, le personnel soignant de Côte d’Ivoire en équipements de protection contre la Covid-19, a constaté APA sur place à Abidjan, la capitale économique du pays.D’une valeur de 88,4 millions de FCFA, ce don d’équipements de protection est composé notamment de combinaisons de protection, des lunettes de protection, des gangs, des thermomètres, des bavettes, des gels hydro-alcooliques « pour le personnel soignant qui réalise un travail remarquable ».

« UNFPA à l’instar des autres organisations des Nations Unies a développé une réponse pour accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a déclaré Caspar Peek, le  représentant du Fonds des Nations unies pour la population en Côte d’Ivoire dans une allocution lors de la remise officielle de ce don au ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

A cette occasion, le haut fonctionnaire onusien a souligné que pendant cette crise sanitaire, son institution travaille pour l’équipement des agents de santé et l’appui pour la qualité des soins, mais également pour la bonne information sur la Covid-19.

Avec le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant, cette agence des Nations unies travaille sur les violences basées sur le Genre. Elle a également conçu des spots pour une campagne de sensibilisation sur  la continuité des soins dans les différentes structures du pays.  

« Nous réitérons notre engagement à accompagner le corps médical à faire face à la maladie de Coronavirus », a promis Caspar Peek qui intervenait dans un webinaire.

 A son tour, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a salué cet appui de l’UNFPA, un partenaire important et stratégique pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

« C’est la réponse de toutes les bonnes volontés au message du Président de la République qui avait demandé que l’on appuie la Côte d’Ivoire pour lui permettre de réussir le combat que nous menons contre la Covid-19 à travers le Plan de riposte sanitaire qui a été décidé », a expliqué Dr Aka Aouélé, rappelant que ce Plan a été élaboré pour un coût d’un peu plus de 95 milliards FCFA.

« C’est pour dire que la Côte d’Ivoire sait d’abord compter sur elle-même et bien évidemment avant de tendre la main aux autres. La Côte d’Ivoire a bien démarré quelque chose par ses propres moyens. Mais ce n’est pas suffisant s’agissant d’une maladie qui a envahi le monde entier », a-t-il poursuivi.

Selon lui, « c’est dans la solidarité, l’union de toutes les énergies qu’on peut réussir à contenir cette pandémie ».

« Je suis donc heureux de recevoir ces dons au nom du ministère de la Santé et de l’hygiène publique », s’est félicité Dr Eugène Aka Aouélé, traduisant la « reconnaissance du gouvernement à l’UNFPA », un « bon partenaire qui manifeste toujours sa contribution dans nos actions ».

Depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Malawi : la présidentielle face à des défis juridiques et sanitaires majeurs

La marche vers le Palais de la République du Malawi s’avère difficile pour les candidats à la présidence et leurs partisans.C’était d’abord l’élection présidentielle organisée en mai 2019 dont l’issue a été contestée avec succès par l’opposition en février, ce qui a conduit la Cour constitutionnelle à annuler la réélection du président Peter Mutharika et à ordonner une nouvelle élection dans les 150 jours.

Ensuite est venue la plainte très molle contre la décision de la Cour constitutionnelle par Mutharika et la Commission électorale du Malawi (MEC). Ce recours a cependant été rejeté par la Cour suprême au début du mois.

Comme si ces obstacles juridiques ne suffisaient pas, les acteurs politiques et les responsables électoraux doivent faire face à deux autres défis.

L’un d’eux est d’ordre juridique et implique la confusion entourant la date du scrutin.

La MEC et la commission des affaires juridiques du Parlement ont annoncé que les élections se tiendraient le 23 juin, tandis que le Procureur général, Kalekeni Kaphale a déclaré nulle et non avenue une résolution de la commission fixant la date du scrutin.

Dans une lettre datée du 22 mai, Kaphale a fait valoir que le comité s’était « mal orienté » en se prononçant à la date du scrutin et en ordonnant au MEC de faire avancer les élections à partir de la date antérieure du 2 juillet qui avait été fixée par le corps électoral.

Il a déclaré que le comité juridique n’a pas le pouvoir de fixer la date du scrutin.

« Pour commencer, votre commission n’est pas du tout le Parlement. Il s’agit simplement d’une commission parlementaire », a déclaré Kaphale, ajoutant ainsi une couche aux obstacles entourant les prochaines élections.

Cependant, le défi le plus redoutable que devra relever la commission électorale et les acteurs politiques sera de savoir comment garantir que la campagne et le scrutin ne vont pas déclencher une hausse des cas de coronavirus.

Jusqu’à présent, le Malawi a enregistré 101 cas de Covid-19 et quatre décès, et il est à craindre que ce nombre augmente en raison du non respect de la distanciation sociale pendant la campagne en cours.

Les politiciens font tout pour obtenir des votes, y compris pour exhorter leurs partisans à ignorer les messages de santé sur la prévention du coronavirus.

Le vice-président du pays, Saulos Chilima, a récemment déclaré à ses partisans du Mouvement de transformation unifié lors d’un rassemblement politique dans la capitale Lilongwe qu’ils devraient continuer à converger en grand nombre.

L’UTM conteste la reprise présidentielle dans le cadre d’une alliance électorale qui comprend le Parti du Congrès du Malawi (MCP) et le Parti du peuple (PP).

« Quand nous marchons, si vous rencontrez quelqu’un qui met des vêtements MCP, serrez-le dans vos bras. Et si vous rencontrez quelqu’un avec des vêtements PP, serrez-le dans vos bras », a déclaré Chilima.

Il a ajouté que l’on ne pouvait pas contracter la Covid-19 en étreignant d’autres personnes.

AfSud : le tabac et la Covid-19 sont mauvais pour les poumons (Ministre)

Le gouvernement sud-africain a insisté mercredi sur le fait que l’interdiction récente de la vente de produits du tabac, dans le cadre du nouveau confinement lié au coronavirus était une bonne chose pour la santé de citoyens.Les marchands de tabac du pays sont déçus, car craignant que l’interdiction de la vente de cigarettes puisse être maintenu pour des raisons sanitaires, malgré l’assouplissement des mesures prévu le 1er juin prochain en cours contre la pandémies.

Le ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini Zuma, a déclaré que l’interdiction actuelle des produits du tabac est justifiée en raison des effets sanitaires négatifs de la cigarette sur les poumons, la principale zone cible du virus.

« La Covid-19 est causée par un nouveau virus qui affecte (gravement) les poumons », a déclaré Dlamini Zuma, alors que le nombre de morts en Afrique du Sud sur 24.264 cas de coronavirus a fait 524 morts mercredi.

Elle a déclaré que des études en provenance de Chine et d’autres pays ont révélé que « les personnes qui fument de la cigarette ont des problèmes pulmonaires ».

« Et s’ils contractent l’infection par le virus, ils sont plus susceptibles que les non-fumeurs de subir une grave attaque de la maladie », a déclaré le ministre, qui est médecin de formation.

Les médecins et autres agents de santé ont confirmé que le coronavirus, contrairement à d’autres virus, cible les poumons en inhibant leur capacité à absorber l’air nécessaire à la survie du patient.

En outre, la fumée de cigarette diminue la capacité des poumons à fonctionner normalement, a-t-elle déclaré, ajoutant qu’en fin de compte, le virus étouffe le patient déjà affaibli à cause d’une privation d’air.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a indiqué que les infections virales dans le pays n’avaient pas encore atteint un pic et a conseillé aux citoyens de continuer à observer les mesures préventives prévues pour contenir la pandémie.

Covid-19 : le Rwanda renforce ses capacités de dépistage

De nouvelles unités de test pour le coronavirus ont été déployées dans toutes les zones prioritaires du Rwanda pour donner une réponse rapide à la pandémie, a révélé mercredi à APA, une source officielle à Kigali.Le Directeur général du Centre biomédical rwandais (RBC), le Dr Sabin Nsanzimana, a déclaré qu’avec l’introduction des premières unités de test mobiles, combinées aux sites de test existants, leur nombre a maintenant augmenté, tandis que le laboratoire national responsable des tests effectue actuellement plus de 1000 tests par jour.

Avant l’introduction des tests unitaires de laboratoire mobile pour le coronavirus dans le pays, ces examens étaient effectués au Laboratoire national de référence de Kigali, qui reçoit principalement des échantillons de différents points d’entrée à travers le pays, ainsi que des hôpitaux.

Des fourgons spécialement équipés sont mis à disposition pour remplir la même fonction qu’un laboratoire, un excellent ajout pour augmenter le nombre d’échantillons testés par jour en utilisant les 3 équipements de test disponibles.

Des unités d’échantillonnage et d’analyse sont actuellement déployées à l’échelle nationale dans tous les districts prioritaires où des cas de Covid-19 sont suspectés, ce qui permettra également de réduire le délai d’exécution, car les échantillons ne sont plus transportés à Kigali en premier.

Le laboratoire mobile est équipé de kits de test et d’équipements de protection individuelle, notamment de gants, de blouses, de masques, de lunettes et de protège-chaussures.

Les laboratoires mobiles se concentrent sur l’échantillonnage d’une gamme d’échantillons pour la réaction en chaîne par polymérase, grâce à laquelle des tests sont effectués sur des échantillons respiratoires en utilisant une réaction en chaîne par polymérase à transcription inverse en temps réel (rRT-PCR) dont les résultats peuvent être disponibles en quelques heures ou tout au plus deux jours, a indiqué la même source.

La BAD mobilise 264 millions d’euros pour soutenir le Maroc dans sa réponse à la pandémie de Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, mercredi 27 mai à Abidjan, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19), fait savoir mercredi un communiqué de la BAD parvenu à APA.Avec un déploiement rapide des ressources, le PARC-19 contribue aux efforts de réponse du Royaume à la crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par l’épidémie de Covid-19, précise la même source.

« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué. « Avec le PARC-19, nous le faisons par une approche multidimensionnelle et ciblée », a-t-il précisé.

Afin de protéger la population, le programme a pour premier objectif de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques.

Le deuxième objectif de cette opération vise à contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Marocains. Dans cette perspective, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement.

Il appuiera également les efforts du gouvernement pour soutenir 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).

Dans le but de préserver les emplois et de promouvoir les conditions de la reprise économique, le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie

des très petites et moyennes entreprises (TPME). Le résultat attendu est de préserver 75% des emplois affectés par la crise.

« Ce nouveau programme permettra de redonner au pays des marges de manœuvre budgétaire, de préserver les conditions de la croissance, d’appuyer les TPME et d’aider les populations les plus fragiles », s’est félicitée Leila Farah Mokaddem, la responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc, citée également par le communiqué.

Pour rappel, le Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque en 1964. L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs, dont la santé, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain, l’agriculture et le secteur financier.

Covid-19 : Après le déconfinement, l’Afrique du Sud s’attend au pire (ministre)

Le ministre sud-africain de la santé, Zweli Mkhize, a déclaré lundi que l’assouplissement des mesures de confinement devrait nous amener à « rester en alerte élevée en utilisant des mesures de prévention » contre la maladie.Le ministre s’exprimait lors de son briefing avec les chefs traditionnels, le Conseil national des provinces sur de l’impact de la Covid-19 dans le pays, au Cap.

 En émettant ce conseil, M. Mkhize a déclaré que le pays serait confronté à une épidémie encore plus importante dans les mois à venir, pire que celle qu’il avait connue avec son premier cas positif en mars de cette année.

 Selon lui, plus de 950 patients atteints de la Covid-19 se trouvent actuellement dans les hôpitaux du pays et plus de 120 d’entre eux sont encore dans les unités de soins intensifs à travers le pays, a déclaré le ministre.

 Le pire est encore à venir, a déclaré Mkhize aux chefs traditionnels dans un message destiné aux auditeurs pour qu’ils le transmettent à leurs proches au pays.

 « Il faut faire comprendre à notre peuple que la Covid-19 reste un danger. En réalité, il est pire maintenant qu’il ne l’était lorsque nous avons eu notre premier cas en mars.

 « Il est important pour nous de dire que, quoi que nous fassions, nous devons être conscients que nous sommes confrontés à un défi beaucoup plus important en ce qui concerne l’épidémie de Covid-19 », a déclaré Mkhize.

 Il a ajouté que le nombre de coronavirus a dépassé les 23.000, avec 481 décès dus à la maladie.

 « Nous pouvons donc vaincre la pandémie sur la base d’un changement de comportement social collectif qui crée une toute nouvelle culture de distanciation sociale, d’utilisation de masques et de garantie que chacun est conscient de son rôle ».

 

Covid-19: le Trésor ivoirien organise la première cotation virtuelle à la BRVM

Le Trésor ivoirien a organisé, mardi à Abidjan, la première cérémonie virtuelle de la première cotation des emprunts obligatoires TPCI 5,80% 2020-2027 (TPCI.O41) et TPCI 5,90% 2020-2030 (TPCI.O42), à la salle de cotation de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).D’un montant indicatif de 110 milliards F CFA, cette opération de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, lancée du 12 au 25 février 2020, a été réalisée en deux tranches (A et B) pour des montants respectifs de 80 milliards F CFA et 30 milliards F CFA.

A l’issue du processus, il ressort selon une note d’information du Trésor ivoirien, la mobilisation d’un montant total de 124,2 milliards F CFA, à raison de 86,4 milliards F CFA pour la tranche A et 37,8 milliards F CFA pour la tranche B, soit un taux de réalisation ressorti à 112,91%.

En raison des contraintes liées à l’actualité sanitaire, la cérémonie de cotation, organisée en collaboration avec la BRVM et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), a lieu sous une forme virtuelle, mentionne le texte.

A travers la cotation en bourse, le Trésor public ivoirien entend, par le biais de la BRVM, donner la possibilité aux investisseurs qui désirent acquérir ou céder des titres, de le faire dans des meilleures conditions avec une garantie de liquidité nécessaire à la couverture de leurs besoins.

Pour cette première cotation virtuelle, 100 volumes ont été échangés au prix de 10 000 F CFA, soit une valeur nette de coupons d’un million de FCFA pour chaque tranche, contre 200 volumes échangés pour deux millions de FCFA.

A l’occasion de la cérémonie de cotation, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré, a remercié tous les acteurs du marché pour leur engagement aux côtés du Trésor public en cette période marquée par la pandémie de la Covid-19.

« Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, vous n’avez cessé de répondre à nos appels sur les marchés monétaire et financier. Je voudrais donc compter à nouveau sur votre engagement afin de relever les défis qui nous attendent », a-t-il dit.

« C’est ensemble que nous réaliserons les objectifs du gouvernement traduits en investissements contenus dans le Programme national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le directeur général du Trésor ivoirien.  

Dans le cadre du financement du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2020, relèvera-t-il, « les ressources mobilisées au 22 mai 2020 représentent 26,56% de l’objectif de 1 494,4 milliards de FCFA contre 33,18% pour la même période en 2019 ».

Dans un contexte difficile marqué par la pandémie à la Covid-19, l’État de Côte d’Ivoire, poursuivra M. Assahoré, est pleinement attaché à adopter les mesures nécessaires permettant d’atténuer l’impact de cette crise sur les populations et sur l’activité économique du pays. 

Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve, a réaffirmé l’engagement des structures centrales du marché financier régional à accompagner fortement les Etats de l’Union économique et monétaire (UEMOA) dans le financement de la reprise de la croissance post-crise.

Pour contenir l’impact socio-économique de la pandémie, l’Etat ivoirien a mis en place un Plan de riposte sanitaire de 95,9 milliards F CFA le 23 mars dernier, complété le 31 mars par l’annonce d’un Plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards F CFA, soit environ 5% du Produit intérieur brut (PIB).

Côte d’Ivoire: le taux de guérison de la Covid-19 en hausse, passant de 45 à 51%

Le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est passé de 45% le 06 mai dernier à 51,88% à ce jour, soit une hausse de 6,88%, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques de cette maladie en Côte d’Ivoire à la date du 26 mai 2020 publiées par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique,  sur 2423 cas confirmés, le nombre de guéris est de 1257 soit 51,88%, supérieur au nombre de malades en traitement qui est de 1136, soit 46,88%.

Le 06 mai dernier, le ministre ivoirien de la Communication et des médias également porte-parole du gouvernement annonçait au terme d’un Conseil des ministres que le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire à cette date était de 45%, supérieur à la moyenne africaine qui était aux alentours de 30,5%.

Par ailleurs, ces statistiques de la Covid-19 révèlent qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre un taux de décès de 1,2% contre 2,2% en Afrique de l’ouest et 6,5% dans le monde.

« L’âge médian des malades de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est de 39 ans avec des extrêmes de 1 à 85 ans», souligne le document, précisant que la répartition des cas confirmés par genre est de 65% d’hommes et de 35% de femmes.

 Sur 24 317 échantillons prélevés depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2423 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1257 guéris et 30 décès.

« Il faut se servir de la pandémie pour créer une nouvelle Afrique » (Ramaphosa)

La pandémie de coronavirus aura un impact durable sur la capacité de l’Afrique à répondre à l’objectif de l’Agenda 2063 de l’Union africaine à un continent pacifique, uni et prospère, a déclaré Cyril Ramaphosa, président de l’UA.Le dirigeant sud-africain s’exprimait lundi lors d’une émission virtuelle spéciale organisée pour marquer le 57e anniversaire de la Journée de l’Afrique sur le thème « Faire taire les armes – Créer des conditions favorables au développement de l’Afrique et intensifier la lutte contre la Covid-19 ».

 « Le virus a révélé les profondes inégalités qui continuent d’exister sur notre continent et dans le monde entier. Il a montré à quel point nous sommes loin d’avoir atteint nos objectifs de développement et d’assumer nos responsabilités envers les citoyens de notre continent », a déclaré M. Ramaphosa.

 Il a toutefois fait remarquer que « cette crise mondiale devrait permettre à une nouvelle Afrique de se mettre en avant ».

 « Nous devons aller de l’avant pour répondre aux aspirations de l’Agenda 2063 », a déclaré le président de l’UA.

 Tout en notant l’impact de la pandémie, il a exhorté les Africains à s’assurer que la pandémie n’annule pas les gains de développement du continent.

 « Nous devons aller de l’avant avec l’étape la plus ambitieuse vers l’intégration panafricaine, la création de la zone continentale africaine de libre-échange, et faire en sorte qu’elle soit opérationnelle rapidement ».

 Et d’ajouter : « nous ne devons pas relâcher nos efforts pour faire avancer l’agenda africain en matière de sécurité, de paix et de stabilité, de démocratie et de droits de l’homme, d’émancipation des femmes et de protection de l’environnement ».  

 Les 54 États africains ont perdu 3.000 personnes à cause du coronavirus qui a infecté plus de 95.000 personnes depuis le début de la pandémie en février en Égypte.

 M. Ramaphosa a appelé la communauté internationale à mettre en place un plan de relance économique pour l’Afrique qui devrait inclure un allègement de la dette et d’autres mesures de soutien pour les besoins humanitaires immédiats du continent et la nécessaire reprise économique.

 L’Occident devrait lever sans condition les sanctions qui ont été imposées au Zimbabwe et au Soudan pendant la pandémie, a déclaré le président de l’UA.

 La Journée de l’Afrique célèbre la formation du prédécesseur de l’UA, l’Organisation de l’unité africaine, le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Éthiopie.