mai 2019 - Page 2 sur 3 - Journal du niger

Dolbel : un prêtre blessé dans l’attaque d’une église

La localité de Dolbel a été également la cible d’une attaque par des assaillants armés le lundi 13 mai aux environs de 20H. L’église était ciblée.

Le bilan provisoire de l’attaque de l’église de Dolbel (daans la région de Tillaberi), le 13 mai, fait état d’un blessé par balle, le prêtre Nicaise, qui a été annoncé dans un premier temps comme porté disparu avant d’être retrouvé. Il a été pris en charge aussitôt par les Forces de défense et de sécurité (FDS). Les assaillants ont également emporté un véhicule.

C’est la troisième attaque par des assaillants armés qui a été enregistrée dans la journée de ce lundi 13 mai dans la région de Tillabéri, à la frontière avec le Mali et le Burkina. Dans l’après-midi, des individus armés ont ciblé la prison de haute sécurité de Koutoukalé tuant un sous-officier et emportant un véhicule militaire. Dans le même temps, des assaillants ont saccagés du matériel de communication à Mangaizé.

Les forces nigériennes ont aussitôt engagé une poursuite contre les assaillants qui ont pris la direction de la frontière malienne et dans l’après-midi, l’aviation militaire a été obligée d’intervenir pour prêter main-forte aux soldats au sol afin de contenir les assauts des présumés terroristes. La zone est depuis plusieurs mois placée en état d’urgence par le gouvernement, du fait de la multiplication des attaques terroristes.

Sommet UA 2019 : le Niger et l’UA signent un accord de siège

Ledit accord fixe les conditions générales d’organisation du sommet de l’institution panafricaine prévu à Niamey en juillet 2019.

Le gouvernement nigérien représenté par le directeur général de l’Agence UA Niger 2019, Saïdil Moctar Mohamed, et la Commission de l’Union africaine (UA), représentée par Mohamed Salem, ont signé mercredi à Niamey un accord de siège fixant les conditions générales d’organisation du sommet de l’institution panafricaine que Niamey va abriter début juillet prochain, a-t-on constaté.

La signature de cet accord de siège qui intervient deux mois avant la tenue du sommet, a pour but notamment de garantir l’indépendance et la bonne tenue matérielle et technique des assises de Niamey.

Cette conférence prévue du 4 au 8 juillet prochain, comprendra la 35ème session ordinaire du conseil exécutif, le deuxième sommet extraordinaire sur le libre échange continental et la première semestrielle de la coordination de l’UA et du comité économique régional, selon l’organisation.

Le représentant de l’UA s’est dit convaincu, qu’au vu de des moyens déployés, « le Niger entrera dans l’histoire africaine à travers l’organisation de ce sommet ainsi que le lancement de la Zone de Libre échange continental africaine (Zlecaf) ».

Il a rassuré les autorités nigériennes que son institution les accompagnera pour une bonne tenue de cette rencontre continentale.

Plus de 4 000 participants dont une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus à cette occasion dans la capitale nigérienne.

Avec Xinhua

Niger: l’attaque meurtrière près de Tillabéry rappelle celle d’octobre 2017

Une embuscade meurtrière a coûté la vie à au moins 28 soldats nigériens dans le nord de la région de Tillabéry, non loin de la frontière malienne. Une colonne militaire des Forces armées nigériennes a sauté sur des mines placées sur leur chemin. Puis s’en est suivi un assaut de terroristes lourdement armés. Le gouvernement nigérien a décrété un deuil national de trois jours à compter de ce jeudi 16 mai.

Ce sont des hommes de la 112e compagnie spéciale d’intervention, basée à Ouallam, et leur colonne d’au moins huit véhicules, qui sont tombés dans une embuscade tendue par des terroristes à 45 kilomètres  au nord-ouest du village de Mangaïzé, non loin de Tongo Tongo et de la frontière malienne.

Les 52 soldats partis à la poursuite de djihadistes qui ont tenté d’attaquer la prison de Koutoukalé patrouillaient près du village de Baley Béri quand un de leurs véhicules a sauté sur une mine. La violente explosion et les tirs nourris de l’ennemi n‘ont laissé aucune chance aux soldats.

Trois avions de reconnaissance – français, nigérien et américain – ont survolé à plusieurs reprises la zone de combat puis sont rentrés à leur base à Niamey sans avoir vu de mouvement djihadiste au sol.

Selon plusieurs sources, les djihadistes n’ont pas eu le temps de franchir la frontière malienne. Des complicités locales les auraient cachés après l’attaque. Malgré le risque de tomber dans de nouvelles embuscades, les premiers renforts terrestres sont arrivés sur le site à la tombée de la nuit. Les recherches engagées ont permis de retrouver trois véhicules appartenant à l’armée nigérienne. Un seul véhicule manque à l’appel, celui de l’officier chef de la mission.

Quelle est encore la capacité de nuisance de l’« État islamique dans le Grand Sahara » ?

Cette embuscade s’est déroulée dans une région où avait eu lieu, en octobre 2017, une attaque similaire lors de laquelle 5 militaires nigériens et 4 soldats états-uniens avaient été tués par des djihadistes venus à bord d’une dizaine de véhicules et d’une vingtaine de motos à hauteur de Tongo Tongo encore (situé une centaine de kilomètres de Niamey et à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Mali).

ette attaque avait été revendiquée par l’ « État islamique dans le Grand Sahara ». C’est « depuis plusieurs années la zone d’action de l’État islamique au Grand Sahara, dirigé par Abou Walid Al-Sahraoui, explique Nicolas Desgrais, doctorant à l’université du Kent qui travaille notamment sur la coopération militaire au Sahel. On pensait que ce groupe avait perdu en capacité opérationnelle au cours des derniers mois, suite à l’intervention d’une coalition armée composée de Barkhane, quelques milices maliennes (Gatia et MSA) et les forces armées nigériennes. On se rend compte qu’aujourd’hui on a peut-être une résurgence des capacités opérationnelles de ce groupe ».

Le groupe EIGS maîtrise parfaitement ce terrain très vaste, souvent boisé… Une végétation qui permet de facilement se cacher et de mener des embuscades.

Mais il n’y a pas que les hommes d’Abou Walid Al-Sahraoui qui sont actifs dans cette zone. Ceux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, très présent au Mali, y mènent aussi des opérations. Il arrive d’ailleurs à ces deux entités djihadistes de collaborer : ils se prêtent des hommes et du matériel pour mener des attaques d’envergure. Est-ce que cela a été le cas cette fois-ci ? Difficile à dire pour l’instant.

Source RFI

Le Niger institue trois jours de deuil après l’attaque de Tongo Tongo

Vingt-huit soldats nigériens ont été tués le 14 mai dans la région de Tillabéri où quatre soldats américains et cinq militaires nigériens étaient tombés dans une embuscade en 2017. Niamey a décrété trois jours de deuil.

Le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours à compter du jeudi 16 mai, selon un communiqué lu à la télévision. L’Etat nigérien entend pleurer ses 28 soldats morts à Tongo Tongo, après une attaque menée par des hommes armés contre un détachement de l’armée.

Le 14 mai vers 8h, dans la zone nord de Mangaïzé (région de Tillabéri), une colonne militaire de Forces armées nigériennes (FAN) en mouvement a été prise à partie par des terroristes lourdement armés dans une attaque complexe à base d’engins explosifs improvisés. Le bilan s’établit comme suit, côté ami : dix-sept tués, six blessés, onze portés disparus, deux véhicules calcinés », selon un communiqué du ministère nigérien de la Défense lu à la radio le lendemain soir.

Une source sécuritaire a affirmé à l’AFP : « Nous avons la confirmation que les corps sans vie des onze soldats portés disparus ont été retrouvés, ce qui porte le bilan à 28 morts. » 

« Des renforts ont été déployés dans le secteur pour poursuivre et neutraliser les assaillants qui se sont exfiltrés vers le Nord (frontière malienne, NDLR). Des opérations de ratissage se poursuivent dans la zone avec l’appui des partenaires », conclut le texte du communiqué de la Défense.

Lundi 13 mai, les forces de sécurité avaient perdu un homme en repoussant une « attaque terroriste contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé », l’établissement pénitentiaire le mieux gardé du Niger, où sont détenus de nombreux djihadistes. Les assaillants, qui avaient notamment utilisé une voiture de Médecins sans Frontières (MSF) volée dans un camp de réfugiés à la frontière malienne, avaient fui vers cette même frontière du Nord.

 

Niger : le bilan de l’attaque de la prison de Koutoukalé est d’un mort

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a annoncé mardi la mort d’un garde national dans une attaque contre la prison de haute sécurité de Koutoukalé lundi.

 « Les assaillants, lourdement armés et montés à bord de trois véhicules, ont perpétré l’attaque contre la prison aux environs de 16h30″, selon le communiqué, précisant « qu’à l’issue d’intenses combats« , un agent de la garde nationale nigérienne a été tué.

Du coté des assaillants, le communiqué a rapporté « qu’un véhicule de l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) qui avait été volé le 2 mai dernier dans le département de Banibangou par des bandits, a été récupéré. Une roquette et plusieurs munitions ont été abandonnées sur place ».

Cette attaque, la deuxième du genre contre ladite prison, a été repoussée « grâce au courage des éléments de la Garde nationale du Niger en charge de la sécurisation« , a précisé le ministère, ajoutant que « des moyens conséquents ont immédiatement été mobilisés par les Forces de Défense et Sécurité (FDS) pour engager des poursuites en vue de neutraliser ces terroristes« .

La prison de Koutoukalé abrite les détenus les plus dangereux, notamment les djihadistes maliens et des membres du groupe terroriste Boko Haram, ainsi que des narcotrafiquants.

La partie nord du Mali voisin abrite depuis 2012 plusieurs groupes terroristes proches d’Alkaidah au Maghreb Islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements rebelles ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d’autre de la frontière entre le Niger et le Mali.

 

Niger : la Chine offre du matériel roulant en prélude au sommet de l’UA

La Chine a offert au Niger du matériel roulant en guise d’appui à l’organisation de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernements de l’Union Africaine (UA) prévu à Niamey en juillet.

Le don est composé de 36 minibus d’une capacité de 30 places, de 30 limousines de haut standing et de 100 motos d’escorte. Ces biens ont été réceptionnés mardi, 14 mai, par la ministre déléguée en charge de l’Intégration Africaine et des Nigériens de l’Extérieur, Lamido Ousseini Salamatou Bala Goga.

Lire aussi : Niamey : lancement d’une campagne de salubrité en prélude à la conférence de l’UA

La Chine a également offert un chèque de 85 millions de Fancs CFA au Niger. Ces fonds sont dédiés à l’achat du matériel informatique pour l’Agence chargée de l’organisation du Sommet de l’Union africaine.

L’ambassadeur chinois au Niger, Zhang Lijun, a par ailleurs fait savoir que son pays enverrait une équipe d’entretien pour assurer le bon fonctionnement des véhicules au cours du sommet.

Autre article : Niger : le Palais des congrès de Niamey bientôt rénové

Une dizaine de morts et de nombreux militaires disparus dans une attaque à l’Ouest du Niger

Une patrouille d’une cinquantaine de militaires environ  est tombée ce mercredi dans une embuscade tendue par des individus lourdement armés.

 Dix-sept militaires nigériens ont été tués ce 15 mai dans une embuscade non loin du village de Tongo Tongo, dans la région de Tillabéri. Onze autres soldats sont portées disparus.

L’attaque n’a pas encore revendiquée. L’on sait toutefois que les militaires attaqué faisaient partir de l’opération Dongo. Ils s’étaient lancé lundi à la poursuite des auteurs de l’attaque de la prison de haute sécurité de Koutoukalé.

 Lors de cette poursuite, indique Radio France internationale, un véhicule militaire a sauté sur un engin explosif et le reste de la compagnie arrivée en renfort est tombé dans une embuscade minutieusement préparée. Ce, sans possibilité de lancer des appels d’urgence, plusieurs antennes relais téléphoniques ayant été saccagées quelques semaines auparavant.

James Claude : « Numérisation de l’Afrique : si la vision est claire, le reste suivra »

Créé il y a vingt ans et historiquement positionné sur l’Afrique, Global Voice Group (GVG) fournit aux gouvernements et aux autorités de régulation des solutions informatiques de gouvernance, d’assurance revenus et de conformité réglementaire. Initialement focalisé sur le monitoring du trafic voix et données, le groupe a progressivement diversifié ses outils pour répondre aux enjeux de la numérisation du continent. Explications de James Claude, son PDG.

 

Que faut-il retenir du bilan de GVG en Afrique, où le groupe est implanté depuis sa création ?

Suite à la libéralisation du marché des télécoms, dans les années 2000, GVG est devenu un partenaire clé des régulateurs en leur permettant de mettre en place des outils de recouvrement des taxes dues par les opérateurs, d’abord en appliquant une micro-taxe sur les appels entrants grâce au monitoring, qui a permis d’optimiser la qualité de service et les recettes de l’Etat, puis en les dotant progressivement des outils technologiques nécessaires aux bonnes prises de décision.

Quels sont les exemples les plus emblématiques ?

En 2008, nous avons déployé au Congo Brazzaville une plateforme de monitoring de l’ensemble du trafic téléphonique. Depuis, le régulateur local fait figure d’exemple en Afrique centrale. Nous avons aussi obtenu d’excellents résultats en partenariat avec les autorités fiscales et les  banques centrales en Tanzanie, au Rwanda et au Ghana face aux problématiques soulevées par l’essor du mobile money. GVG a commencé avec une solution et aujourd’hui, onze plateformes répondent aux divers besoins de nos partenaires, dans une douzaine de pays.

En quoi consistent vos dispositifs anti-fraude et anti-blanchiment d’argent, plus méconnus ?

La fraude par SIM box, qui permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, entraîne un manque à gagner pour l’Etat et les opérateurs, en plus d’altérer la qualité de service. Notre service de détection directe de ce type de fraude est le premier du genre. À ce jour, les millions d’appels passés au crible ont permis d’identifier plus de 300 000 numéros uniques frauduleux.

Notre solution anti-blanchiment d’argent, qui commence à être déployée, va compléter et renforcer le dispositif de monitoring des transactions d’argent mobile en donnant une visibilité totale sur les transferts d’argent à l’échelle nationale et internationale.

Vos missions de prestataire technique des autorités publiques vont-elles forcément à l’encontre des intérêts des opérateurs ?

Nous avons un objectif : permettre aux régulateurs de défendre leurs prérogatives. En fournissant des informations fiables et complètes sur le volume traité par chaque opérateur, le monitoring du trafic téléphonique permet aux Etats de s’assurer du paiement de ce qui leur est réellement dû, tout en évitant aux opérateurs des sanctions pour défaut de facturation. Par notre action, nous contribuons à la visibilité et à la transparence du secteur.

 Au-delà du cadre national, dans quelle mesure contribuez-vous à la numérisation du continent ?

La transformation numérique de l’Afrique implique un effort régional, d’où l’importance du partenariat avec Smart Africa. Nous sommes un partenaire privilégié de cette Alliance, qui oeuvre au développement socio-économique de l’Afrique grâce au levier des TIC, en l’accompagnant sur la voie d’un marché numérique unique. C’est un projet de longue haleine, qui bénéficie du soutien de l’Union africaine et comprend de multiples volets tels que les infrastructures et l’identification numérique, la formation, l’harmonisation réglementaire, la confidentialité des données etc. L’idée n’est pas de se caler sur ce qui s’est fait en Europe mais de s’adapter à la réalité africaine en travaillant par exemple sur des alternatives à la fibre optique pour interconnecter les pays africains, ce qui permettra d’avancer beaucoup plus vite.

Grâce à notre longue expérience sur le continent, nous avons une idée claire des défis auxquels les autorités sont confrontées, au premier rang desquels le financement de programmes numériques ambitieux et le manque de données disponibles pour la prise de décisions. C’est pourquoi la collecte de données et la gestion du Big data sont au cœur de toutes nos solutions.

Compte tenu des besoins, quelle est la feuille de route de GVG pour contribuer à la numérisation des pays africains ?

Quand on parle de transformation numérique, la question de l’identité numérique est centrale : c’est ce qui permettra aux citoyens de participer activement à l’économie numérique. Dans de nombreux pays, l’état civil est défaillant, ce qui exclut les citoyens de l’économie réelle. Il faut sensibiliser les gouvernements à ce problème. L’un des moyens d’y remédier, c’est de consolider une base de données des abonnés téléphoniques. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal permet une base solide d’identification de la population. Il s’agit pour l’instant d’enregistrer les abonnés des différents opérateurs dans la plateforme commune de registre SIM afin de créer une base de données nationale.

Une identification numérique appropriée permettra au gouvernement de fournir de meilleurs services à ses citoyens. Combinée à nos plateformes d’acquisition de données, elle contribuera à mieux lutter contre l’usurpation d’identité et les autres types de fraude associés à l’économie numérique.

Pourquoi l’Estonie est-elle souvent citée comme modèle de nation numérique ?

Ce petit pays de l’ex-URSS a misé sur les nouvelles technologies pour construire son administration jusqu’à devenir leader mondial de la transformation numérique. Aujourd’hui, tous les services sont disponibles en ligne, n’importe quel acte de la vie quotidienne peut se faire en quelques clics, même voter ! Aux dernières élections, 60 % de la population a voté en ligne. L’identification numérique y est très bien faite, c’est un modèle à suivre, transposable en Afrique et c’est pourquoi GVG y a ouvert son centre de R&D. Tout est une question d’investissement. Si la vision est claire, le cadre réglementaire et institutionnel suivra.

Le Niger confie sa production d’énergie à un prestataire privé

Le gouvernement nigérien vient d’accorder la concession de l’activité de service public de production d’énergie électrique à la société Istithmar west Africa.

Face à l’incapacité de la Société nationale d’électricité (Nigelec) à répondre aux besoins de la population, le gouvernement nigérien vient d’accorder la concession de l’activité de service public de production d’énergie électrique à la société Istithmar west Africa, a rapporté dimanche l’Agence nigérienne de presse à Niamey.

Les deux parties ont signé samedi à Niamey la convention dans ce sens. Elle vise à renforcer et sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique du pays, et porte sur le développement, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de deux centrales thermiques diesel au pétrole brut à Zinder (est) et à Niamey, totalisant 76 MW, selon le gouvernement.

La capitale nigérienne, Niamey, ainsi que plusieurs autres agglomérations du pays vivent en effet depuis quelques semaines une situation inédite de longue pénurie d’eau et d’électricité, en ce mois de jeûne de ramadan, période de forte consommation d’électricité, et à un moment de fortes températures qui atteignent une moyenne de 44 à 46 degrés.

Le directeur général de la Nigelec, Halid Alhassane, tout en assurant la population que « la situation est sous contrôle » au cours d’un point de presse, a justifié cette situation par des pannes subites de plusieurs de leurs équipements, auxquelles s’ajoutent des perturbations du réseau du Nigeria qui fournit au Niger 75 MW d’énergie électrique.

Cependant, « je pense qu’il ne faut rien cacher à la population, elle va passer un mois de ramadan difficile« , a-t-il prévenu.

En effet, malgré les importantes potentialités énergétiques dont regorge le pays (uranium, charbon minéral, énergie solaire et hydroélectricité avec le fleuve Niger), le taux d’accès à l’électricité y était de 12,22% en 2017, avec une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur, selon les statistiques officielles.

Toute la production nationale comprenant les achats auprès de la Société nigérienne de charbon (Sonichar) et l’énergie produite dans les centrales de la Nigelec ainsi que la contribution de la centrale diesel Goroubanda, près de Niamey depuis 2017, était estimée la même année à 364 gigawatts, pour une consommation nationale qui grimpe à 1.244 gigawatts, selon la ministre nigérienne de l’Energie, Amina Moumouni.

Le Niger approuve deux conventions de recherche d’or au Niger

Les sociétés OM Goldstone Ressources et Maharaz General Services Limited vont bénéficier de deux permis pour la recherche de l’or et des substances connexes au Niger.

Le conseil des ministres du Niger a approuvé vendredi la signature de deux conventions de recherches minières. Lesdites conventions portent sur l’octroi des permis de recherche d’or et d’autres substances connexes aux entreprises OM Goldstone ressources et Maharaz general services limited.

OM Goldstone ressources se voit ainsi accordé l’autorisation de mener des fouilles sur le périmètre Sorbon Haoussa, à Gothèye, région de Tillabéri. Maharaz general Srvices limited mènera pour sa part ses activités minières sur le site de Gabi, à Madarounfa dans la région de Maradi.

En contrepartie de ces permis, la société OM Goldstone Ressources s’engage à investir dans les trois ans suivant la signature de la convention avec le Niger, un montant minimum 2 millions de dollars (1,167 milliards de Francs CFA) et contribuer au développement local des communes dans lesquelles, elle conduira ses activités, en participant au financement des infrastructures collectives pour un montant de 10 000 dollars chaque année.

Maharaz General Services Limited, société constituée au Nigeria devra quant à elle, investir dans les trois ans, 2,1 millions de dollars (1 226 milliards de Francs CFA) et contribuer au développement local des communes à hauteur de 5 millions FCFA par an.