octobre 2019 - Page 3 sur 6 - Journal du niger

Le Niger accueille près de 442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes (HCR)

(Agence Nigérienne de Presse) -Le Niger accueille à la date du 20 octobre un nombre total de 442.449 demandeurs d’asile, refugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire, a  annoncé le Représentant Résident Adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies  pour les Réfugiés M. Kourouma Mamadi Fatta.
Lors du lancement des travaux de l’Atelier National  conjoint de  planification Humanitaire et du plan de réponse pour les réfugiés du Niger 2020, le Représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) M. Kourouma Mamadi Fatta a annoncé que  l’année 2019 a été marquée par une exacerbation des violences aux bandes frontalières et par conséquent des flux croissants de réfugiés et de personnes déplacées internes. A la date du 20 octobre 2019, le Niger accueille un nombre total de 442,449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire.
Selon lui à ce jour, « le HCR compte 56.815 réfugiés Maliens ; 2,190 Burkinabès et 78.040 déplacés internes  dans les régions de Tahoua et Tillabéry et accueille 119.541 réfugiés Nigérians et 29,954 retournés Nigériens dans la région de Diffa où 109.404 ont trouvé refuge. Depuis mai 2019, le Niger fait face à une nouvelle urgence avec l’afflux d’environ 40.000 ressortissants du Nigéria installés dans la région de Maradi. Enfin, Agadez, ville carrefour des routes migratoires accueille actuellement 2.091 demandeurs d’asile, la plupart ayant fui la crise en Libye ».
M. Kourouma Mamadi Fatta de rappeler qu’à l’heure où de nombreux Etats pratiquent une politique de rejet, le Niger est un exemple de solidarité et de générosité, « Malgré les problèmes de sécurité ,les difficultés économiques et la complexité de son voisinage ,le Niger a toujours gardé ses frontières ouvertes », a-t-il fait savoir avant de révéler  que le Niger est le premier pays africain qui a facilité la mise en place du Mécanisme d’évacuation d’urgence et de transit ,permettant à 2913 personnes d’être évacuées de la Libye et à 1905 personnes d’être réinstallées.

L’incivisme fiscal, la fraude du carburant et la mendicité en débat au CESOC 2019

(Agence Nigérienne de Presse) – Les travaux de la 2ème session ordinaire pour l’année 2019 du Conseil économique, social et culturel (CESOC) en cours a débattu de plusieurs thématiques dont l’incivisme fiscal, la fraude du carburant ou de la mendicité, apprend-on auprès de cette institution.

 

Idrissa  Djibrilla, président de la commission des affaires sociales du Cesoc  a déclaré à L’ANP que «  les conseillers ont suivi une communication de la chambre de commerce et d’industrie du Niger sur le thème comment combattre efficacement l’incivisme fiscal dans notre pays comme beaucoup de citoyens ne veulent pas payer l’impôt et cette communication a été présentée  par le ministre délégué au budget en présence du Directeur General des impôts et c’était l’occasion pour les membres du CESOC de porter leur regard sur les propositions du Gouvernement pour mobiliser les ressources internes » .

Idrissa Djibrilla a indiqué que les conseillers ont suivi par la suite« une communication du ministre du pétrole sur la lutte contre la fraude des hydrocarbures vous savez que cette fraude est un phénomène de plus en plus grandissant dans notre pays et le ministère du pétrole à travers la Direction général des hydro carbures nous a entretenu sur ce phénomène »a-t-il souligné.

Depuis que le Niger est devenu producteur du pétrole un réseau qui s’est constitué qui consiste a mener notre essence dans les pays voisins et faire le reversement au Niger pour le vendre à bas prix du fait qu’ au Nigeria l’essence est subventionné par l’Etat Nigérian est  cela fait en sorte que nous perdons beaucoup de ressources. » , a-t-il  expliqué .
Selon M. Djibrilla, les conseillers ont également suivi une communication sur la mendicité au Niger, un phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur dans notre pays parce que tout le monde devient mendiant.

Le thème a été exposé par le ministère de la population, Enfin ils ont eu droit à la communication sur la gestion des ressources humaines de la fonction publique Nigérienne présenté par la ministre de la fonction publique.
Des exposés sur les secteurs du  commerce et des  industries, de  l’agriculture et l’élevage et la  lutte traditionnelle  sont à l’agenda de cette session qui prend fin le 30 octobre 2019 au palais de congrès.
Le CESOC est un organe consultatif compétent pour étudier les projets et propositions de loi à caractère économique, social et culturel à l’exclusion des lois des finances.

Planification humanitaire et plan de réponse pour les réfugiés au Niger pour 2020

(Agence Nigérienne de Presse)-Un Atelier National conjoint de Planification Humanitaire et Plan de Réponse pour les Réfugiés au Niger pour l’année 2020 s’est ouvert ce mardi 22 octobre à Niamey.
Cette rencontre de Niamey est une occasion pour actualiser le plan de réponse humanitaire(2019-2021) et de nourrir le document final relatif à la réponse aux besoins des réfugiés en tenant compte de l’évolution de du contexte humanitaire national et des exigences au niveau global afin de parvenir à un narratif logique et linéaire sur la situation humanitaire au Niger permettant de guider les actions dans les années à suivre .

Dans son discours d’ouverture, le Ministre le ministre de la Santé Dr .Idi Illiassou Mainassara a fait savoir aux participants que le Gouvernement du Niger attend beaucoup de conclusions du présent atelier. « Nous souhaitons aussi vivement que vos réflexions tiennent compte des actions prévues par d’autres acteurs sur le terrain et qu’elles s’insèrent parfaitement dans les stratégies sectorielles du Gouvernement »,a-t-il indiqué.

Le ministre de la santé d’espérer que  les dispositions ont été prises pour que cela soit effectif car les différents documents soumis à la validation ont été élaborés en parfaite collaboration avec les différents services techniques et le Dispositif National de Prévention de gestions des crises alimentaires. De même, la représentation des différents acteurs au présent atelier est un gage supplémentaire que les différentes conclusions qui en sortiront seront véritablement consensuelles.

Le Ministre de préciser que face aux défis qui assaillent notre pays et qui sont pour la plupart exogènes, les partenaires humanitaires n’ont jamais cessé de nous soutenir à toutes les étapes du processus de l’assistance humanitaire. Ce qu’il faut travailler davantage à présent c’est une meilleure coordination  entre les différents acteurs sur le terrain y compris avec les acteurs de développement. « Il nous faut également travailler à mutualiser les moyens de tous les partenaires pour faire reculer davantage et dans des proportions visibles les niveaux de risques ,de vulnérabilités dans notre Pays et surtout accroitre proportionnellement les capacités d’adaptation de nos populations en renforçant leurs niveaux de résilience »a-t-il ajouté.
« A cet effet, le Gouvernement voudrait engager les services techniques de l’Etat au niveau national et régional à travailler afin de mieux créer une synergie entre les actions du Gouvernement et celles conduites par les partenaires humanitaires et permettre aux donateurs de connaitre nos priorités communes pour mieux orienter leurs appuis financiers », a  conclu le ministre en charge de la santé.

Pour sa part, le Représentant adjoint du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) M. Kourouma Mamadi Fatta de déclarer qu’ « au Niger, l’année 2019 a été marquée par une exacerbation des violences aux bandes frontalières et par conséquent des flux croissants de réfugiés et de personnes déplacées internes. A la date du 20 octobre 2019, le Niger accueille un nombre total de 442.449 demandeurs d’asile, réfugiés, retournés et déplacés internes sur son territoire.
« A ce jour, le HCR compte 56.815 réfugiés Maliens ; 2190 Burkinabès et 78.040 déplacés internes dans les régions de Tahoua et Tillabéry et accueille 119.541 réfugiés Nigérians et 29.954 retournés Nigériens dans la région de Diffa ou 109.404 ont trouvé refuge. Depuis mai 2019, le Niger fait face à une nouvelle urgence avec l’afflux d’environ 40.000 ressortissants du Nigéria installés dans la région de Maradi. Enfin, Agadez, ville carrefour des routes migratoires accueille actuellement 2091 demandeurs d’asile, la plupart ayant fui la crise en Libye » a-t-il fait savoir
« A l’heure où de nombreux Etat pratiquent une politique de rejet, le Niger est un exemple de solidarité et de générosité. Malgré les problèmes de sécurité ,les difficultés économiques et la complexité de son voisinage ,le Niger a toujours gardé ses frontières ouvertes » a-t-il dit avant d’ajouter que le Niger est le premier pays africain qui a facilité la mise en place du Mécanisme d’évacuation d’urgence et de transit ,permettant à 2913 personnes d’être évacuées de la Libye et à 1905 personnes d’être réinstallées.
Dans son intervention la coordinatrice humanitaire par intérim  Mme. Felicite Tchibindat a rappelé que cet atelier est une occasion pour actualiser le plan de réponse  humanitaire et de nourrir le document final relatif à la réponse aux besoins des réfugiés. Depuis le début de cette année nous constatons une détérioration de la situation humanitaire et une augmentation des besoins des populations affectées. Nous constatons aussi qu’à ce jour, le plan de réponse humanitaire du Niger 2019 n’est financé qu’à 50% du budget requis.
« L’une des conséquences les plus évidentes de cette situation est illustrée par les inondations qui ont affecté depuis le mois d’aout plus de 220.000 personnes alors que le stock de contingence disponible était prévu de couvrir les besoins de 170.000 personnes » , a-t-elle  fait observer.

Par ailleurs, « l’insécurité aggravée par la présence des groupes armés non étatiques le long des frontières avec le Nigéria, le Mali, le Burkina Faso n’a laissé aucun répit aux populations déplacées et hôtes qui vivent dans ces régions. Des enlèvements et des attaques meurtrières ciblant des civils sont signalés presque quotidiennement et le nombre de victimes civiles en 2019 est déjà le plus élevé jamais enregistré depuis le début de la crise sécuritaire en 2015 avec plus de 250 morts et plus de 250 enlèvements impliquant principalement des personnes déplacées internes ,des réfugiés et des membres des communautés d’accueil », arelatéi la coordinatrice humanitaire avant de noter que ces situations malheureuses se sont soldées par l’enlèvement des véhicules et l’attaque du bureau d’une organisation humanitaire à Mainé Soroa, et le meurtre de M. Zakari Seydou, notre collègue de l’ONG IRC qui a été tué le 14 juin pendant une mission sur Tcholori dans la région de Diffa.

« Nous apprécions à leur juste valeur, les efforts et les sacrifices des acteurs humanitaires opérant dans les zones à risques où les conditions de sécurité restent imprévisibles. Nous profitons aussi pour remercier les autorités des régions humanitaires et pour avoir toujours pour les humanitaires un environnement propice à leur travail » a-t-elle conclu
Le chef du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires  (OCHA), Dieudonné Bamouni de souhaiter la bienvenue à tous les participants et  d’adresser ses remerciements aux organisateurs de cet atelier.
La rencontre qui durera deux jours a enregistré la présence des membres des corps diplomatique ; les gouverneurs des régions ; des présidents des conseils régionaux ; des représentants des institutions et ministères sectoriels  et  des représentants des organisations humanitaires.

Une importante saisie d’armes à la frontière Niger Tchad

Dans le cadre de sa mission de lutte contre le terrorisme et de sécurisation des personnes et de leurs biens, spécialement dans les zones transfrontalières, la Force conjointe du G5 Sahel (FCG5S) a mené du 1er au 10 octobre 2019, une opération au niveau de son fuseau Est (frontière Niger / Tchad).

En effet, cette opération a été ordonnée par le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) puis planifiée par le poste de commandement du fuseau et conduite sur le terrain par les militaires du bataillon de Madama au Niger.

C’est ainsi que le 3 octobre dernier, au cours d’une de leurs patrouilles, les éléments du bataillon nigérien ont découvert une importante cache d’armes dans une grotte au pied d’un mouvement de terrain.
Ce sont notamment des fusils mitrailleurs, des armes de poing, des roquettes antichars, des grenades et plusieurs caisses à munitions de petits calibres, ainsi que des appareils d’observation qui ont été trouvés par les soldats de la FCG5S à l’intérieur de la grotte après une fouille minutieuse.

Dans la foulée de cette importante saisie d’armes, le lendemain matin vers dix heures, un véhicule suspect de marque Toyota (modèle Hilux) a été appréhendé par une patrouille à trois kilomètres du poste de sécurité du bataillon de la Force conjointe. Ce véhicule 4X4 en provenance de la Libye transportait à son bord cinq occupants. La fouille dudit véhicule a permis de saisir sur les occupants des armes de guerre munies de lunette de tir de précision avec laser et des munitions en quantité.
Ces hommes interpellés en détention d’armes et de matériels de guerre ont par conséquent été mis à la disposition de la brigade prévôtale de Madama pour les suites judiciaires appropriées.

 

Durant cette opération de dix jours menée par ce bataillon de la Force conjointe du G5 Sahel, un soutien aérien a été assuré par les forces aériennes du Niger et celles de l’opération Barkhane. Des aéronefs de ces deux forces ont ainsi assuré un soutien transport du PC tactique et effectués des missions de reconnaissance aériennes au profit des troupes au sol. Un largage de rations alimentaires de combat destinées au troupe en opération au sol a également été effectué.
Cette opération militaire de la Force conjointe augure d’une intensification à venir des actions sur le terrain afin de ramener la paix et la sécurité dans l’espace G5 Sahel, en coordination avec les autres forces en présence et impliquées dans l’action concertée de lutte contre le terrorisme et la grande criminalité.

Source : Infowakat.net

Des chefs d’établissements en formation sur le leadership pédagogique

Agence Nigérienne de Presse_ Le Ministère des enseignements secondaires (MES) en collaboration avec l’appui de l’UNICEF ont organisé un atelier de formation de quatre jours au Complexe d’enseignement secondaire (CES) Tahoua1 sous le thème ‘’Formation des chefs d’établissements de l’enseignement secondaire en leadership pédagogique’’.

Cet atelier regroupe 50 participants essentiellement des directeurs et des proviseurs de la région de Tahoua. Il vise à renforcer les capacités des chefs d’établissements sur la thématique du leadership pédagogique afin d’améliorer les résultats scolaires.

Il vise également à définir les concepts en lien avec le leadership pédagogique, à découvrir les principes de leadership pédagogique et ses avantages, mettre en œuvre le leadership pédagogique et enfin élaborer des outils pour la mise en œuvre d’un accompagnement pédagogique de proximité des enseignants.  Aussi, la méthodologie utilisée consiste à faire des exposés suivis des travaux de groupe, restitution, synthèse et projection d’éléments de réponse indique.

Le secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes à la Primature

(Agence Nigérienne de Presse) – Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu ce jeudi 17 octobre  en audience, le Secrétaire général de l’Organisation Mondiale des Douanes Kunio Mikuriya.
Il est à Niamey pour participer à la conférence de l’administration douanière de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avec les partenaires au développement.

« C’est une occasion de dialoguer et de communiquer entre les pays et surtout entre les douanes qui sont les bénéficiaires » , a-t-il annoncé à sa sortie d’audience.
« Nous venons rendre compte au Chef du gouvernement de ce qui se passe et nous avons exprimé nos remerciements aux autorités pour le bon déroulement de cette conférence et  empreint d’une hospitalité légendaire » , a ajouté Kounio Mikuriya.

Il a aussi rappelé que le Premier ministre » nous a donné son appui total, car pour une réforme et modernisation de la douane, il est important d’avoir une volonté politique forte ».
Le Chef de gouvernement a aussi exprimé que pour la facilitation des échanges et la sécurisation des frontières, le rôle de la douane est primordial, tout en souhaitant beaucoup d’appui de la part de la communauté internationale pour la douane du Niger, « un pays en même temps enclavé et interconnecté » selon lui.
« On a discuté beaucoup sur l’inter connectivité du Niger avec les autres pays, sur la vision du Premier Ministre et sur comment réaliser cette vision avec l’appui des autorités politiques et les partenaires au développement » , a-t-il conclu.

Cette audience s’est déroulée en présence du Directeur général des Douanes Harouna Abdallah

Les députés adoptent les règles relatives au Waqf au Niger

Agence nigérienne de presse_ Les députés réunis en séance plénière, ce jeudi 17 octobre 2019 ont examiné et adopté la loi portant ratification de l’ordonnance fixant les règles relatives du Waqf au Niger.

Cette loi constitue un cadre juridique qui prend en compte les innovations apportées au système financier du Niger à travers la finance islamique en vue du renforcement de la politique de protection sociale par le biais du Waqf. En droit musulman, le Waqf est un bien dont la propriété est immobilisée à perpétuité ou à temps déterminé et dont la jouissance est affectée à une œuvre de charité et de bienfaisance publique ou privée.
La présente ordonnance détermine les règles relatives à la constitution, aux effets et à l’extension du Waqf.
Après le vote, le Ministre Bakaï Issouf a indiqué que ‘’dans le cadre de la mobilisation des ressources pour le financement du PDES, il a été demandé au ministère des finances de conduire et de présenter au gouvernement un instrument islamique innovant et adapté pour les secteurs sociaux de base notamment l’éducation, la santé et l’hydraulique rurale’’ tout en précisant que cette ordonnance a pour ‘’objet de mettre en place un cadre institutionnel pour le renforcement de la politique de protection sociale par le biais du Waqf’’.
‘’La mise en place de cet instrument de financement va permettre d’améliorer le bienêtre des populations bénéficiaires dans les domaines des secteurs vitaux. Elle fixe les règles du Waqf notamment le champ d’application, le régime juridique, l’administration et l’investissement des biens’’, a-t-il précisé.
Le Waqf est un produit de la finance islamique qui encourage la solidarité et renforce la cohésion sociale, indique-t-on.

L’ambassadeur d’Italie au Niger reçu par le Chef de l’Etat

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE Issoufou Mahamadou a accordé, dans l’après-midi d’hier 15 octobre, une audience à l’ambassadeur d’Italie au Niger, S.E Marco Prencipe. Cette audience s’est déroulée en présence notamment du ministre Directeur de cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou.

À sa sortie d’audience, le diplomate italien a déclaré avoir remis au Chef de l’Etat la lettre d’invitation du Président du Conseil des ministres Italien, SE Giusepppe Conté, à la Conférence Med Dialogues, qui se tiendra à Rome, du 6 au 7 décembre prochain. Evoquant l’état des relations de coopération entre l’Italie et le Niger, M. Prencipe, a indiqué avoir eu la chance de faire un tour d’horizon, sur les relations bilatérales et sur leurs perspectives. «L’Italie se tient aux côtés du Niger. La coopération bilatérale s’est beaucoup renforcée, surtout depuis 2017, avec l’installation de l’ambassade italienne ici au Niger. Il y a eu aussi des visites de responsables politiques des deux pays », a indiqué le diplomate italien. Marco Prencipe a notamment rappelé, les

effectuées, au Niger, par le ministre italien de la Défense, la Vice-ministre italienne des Affaires étrangères et de la coopération internationale, au cours de cette année 2019.

«Nous avons aussi exploré des nouveaux domaines de la coopération bilatérale notamment la coopération culturelle. Nous prévoyons d’organiser des activités culturelles entre l’Italie et le Niger. Il y a aussi la coopération académique et universitaire. Nous envisageons aussi une présentation-pays pour informer les opérateurs italiens sur les opportunités qu’offre le secteur privé du Niger», a-t-il précisé.

M. Prencipe dit aussi avoir saisi l’occasion pour féliciter le Président Issoufou Mahamadou pour son élection à la tête de la CEDEAO, pour la réussite de l’organisation du sommet de l’UA, que le Niger a abrité en juillet dernier et pour l’élection du Niger, comme membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU. M. Marco Prencipe dit également avoir profité de l’occasion pour confirmer au Président de la République Issoufou Mahamadou, la volonté de l’Italie à soutenir le Niger et à l’accompagner dans ses politiques de développement économique et  social.

Source : lesahel.org

Le président Issoufou Mahamadou préside une réunion du Conseil National de Sécurité

Le Président de la République Issoufou Mahamadou, Chef suprême des armées, a présidé, ce mardi 15 octobre 2019 au Palais de la Présidence, une réunion du Conseil National de Sécurité (CNS).

Le Chef de l’Etat était entouré, pour la circonstance, du Premier Ministre Brigi Rafini, du Ministre en charge de l’Intérieur, du Ministre délégué chargé de la Sécurité Publique, du Ministre de la justice, et des différents responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
Organe constitutionnel, le Conseil National de Sécurité (CNS) donne des avis au Président de la République sur les questions relevant des domaines de la sécurité, de la défense de la Nation et aussi sur la politique étrangère du Niger.

Les délibérations issues de la réunion du Conseil National de Sécurité ne font l’objet d’aucune communication.

Le Conseil national de sécurité est un organe constitutionnel qui donne son avis sur les questions relatives à la sécurité et à la défense de la nation, à la politique étrangère et de manière générale sur toutes les questions liées aux intérêts vitaux et stratégiques du pays.

Accords de financement de près de 100 milliards de FCFA ratifiés par le parlement

Agence Nigérienne de Presse_ Les parlementaires nigériens, en session budgétaire depuis le 25 septembre dernier, ont entériné ce mardi 15 octobre la ratification de plusieurs accords d’appui au financement du programme Kandadji de régénération des écosystèmes et de mise en valeur de la vallée du Niger (PA-KRESMIN) pour quelque 71 milliards de F CFA.

L’objectif de ces financements est d’assurer la régénération des écosystèmes fluviaux et l’augmentation des productions agricoles et énergétiques. Ils ont tous été signés avec le Fonds Africain de Développement (FAD) et concernent notamment un protocole d’accord de don de 35.480.000 UC signé le 11 juin 2019 à Malabo (Guinée Equatoriale), un accord de prêt d’un montant total maximum équivalent à dix (10) millions d’Unités de Compte et un protocole d’accord de prêt d’un montant maximum équivalent à 46.520.000 d’Unités de Compte signé le 12 juin 2019 toujours à Malabo (Guinée Equatoriale).

A l’issue du vote de ces trois textes de ratification, le Commissaire du Gouvernement, le Ministre Directeur de Cabinet du Président de la République, M. Ouhoumoudou Mahamadou a remercié les députés pour cette approbation massive et le soutien à l’action du Gouvernement en ce qui concerne la réalisation du Barrage de Kandadji. « Il s’agit d’un projet extrêmement important qui entre dans le cadre des priorités du Gouvernement définies dans le programme de Renaissance et sur lequel nous sommes fortement engagés », a-t-il indiqué.

Après avoir rassuré les parlementaires que le Gouvernement fera tout pour que ce programme soit exécuté dans le délai imparti, le Commissaire du Gouvernement a évoqué la nécessité d’une journée parlementaire sur cet important investissement afin de créer toutes les conditions préalables devant permettre un décaissement rapide et dans les délais de toutes les ressources allouées au programme.

En effet, selon les explications du Ministre Ouhoumoudou Mahamadou, le taux d’exécution des travaux en fin septembre 2019 est de 12% alors qu’ils sont prévus pour être achevés en 2024. Selon lui, une fois construit, le barrage de Kandadji fournira une capacité électrique de 130 mégawatts et une production de 170.000 tonnes de Riz et 11.000 tonnes de maïs, précisant que « ce projet est financé à 80% par les bailleurs de fonds ».
Au cours de cette même séance-plénière, note-t-on, les parlementaires ont voté deux autres projets autorisant la ratification d’un accord de prêt de 14 milliards de F CFA signé entre la République du Niger et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le financement du projet de modernisation de l’Aéroport de Niamey et de construction de l’Aéroport de Tillabéry et celui d’un montant équivalant à 21.900.000 euros signé le 2 septembre 2019 entre la République du Niger et l’Association Internationale de Développement (IDA) pour le financement additionnel du Projet de Gestion des Risques et Catastrophes et Développement Urbain (PGRC-DU).