octobre 2019 - Page 2 sur 6 - Journal du niger

Le président Issoufou en Arabie Saoudite pour un forum sur les investissements

Le président nigérien Mahamadou Issoufou a quitté Niamey ce lundi 28 octobre pour Riyad, en Arabie saoudite, où il prendra part à un Forum international sur les investissements qui se tiendra du 29 au 31 octobre prochain, a annoncé lundi la présidence nigérienne.

Ce forum auquel participeront de nombreux dirigeants étrangers et chefs d’entreprise a pour but de faire de l’Arabie saoudite une destination commerciale lucrative, ouverte aux nouvelles technologies, au tourisme et au divertissement, apprend-on de source proche du dossier.

Le chef de l’Etat nigérien est accompagné dans ce déplacement de la ministre du Plan Kané Aïchatou Boulama et le ministre de l’Industrie Mallam Zaneidou Amirou.

Le Niger et l’Arabie saoudite sont liés par d’excellentes relations d’amitié et de coopération de longue date qui s’est maintes fois manifestée notamment à travers des interventions diverses du gouvernement saoudien au profit des secteurs sociaux au Niger.

200 millions de FCFA injectés par semaine pour la gratuité des soins

(Agence Nigérienne de Presse)_ L’Etat du Niger débloque la somme de 200 millions de FCFA par semaine depuis près de  6 mois pour accompagner la gratuité de soins, annonce ce samedi 25 octobre  le ministre en charge de la santé Dr. Idi illassou Mainassara devant les parlementaires.

Le ministre a fait cette annonce au cours d’une séance à l’assemblée nationale sur les préoccupations suivantes :  à quand la réforme dans nos hôpitaux publics ? La question du traitement équitable des patients dans les centre de santé ; l’opérationnalisation à 100% de  l’Hôpital de référence de Niamey ; les mesure prises pour inaugurer dans les meilleurs délais l’hôpital de district de Bagaroua.

Le ministre a rappelé que le Niger s’est doté d’une Politique Nationale de Santé dont la vison est de faire du Niger un Etat qui aspire être une nation moderne et émargent où les citoyens bénéficient d’un accès universel aux soins et services de santé de qualité sans aucune forme d’exclusion ou de discrimination avec leur pleine  participation et pour mettre en œuvre cette politique , chaque 5 ans un Plan de Développement Sanitaire(PDS) est élaboré avec pour objectif le renforcement de la demande et l’offre de soins et de services de qualité à toute la population   .

S’agissant de la question du reforme, le ministre d’annoncer que cette réforme hospitalière a démarré en 2007 et d’ajouter qu’un projet de loi de la reforme hospitalière a été élaboré et présentement soumis à l’appréciation des juristes.
Pour la prise en charge équitable des patients, le ministre a indiqué que beaucoup d’actions sont menées pour améliorer la prise en charge équitable dans la transparence et la discipline des patients.

‘’Actuellement L’Hôpital General de  Référence (HGR) n’est pas opérationnel à 100%, car depuis son lancement officiel, l’HGR s’est  engagé dans une logique d’ouverture progressive des services’’, a répondu illiassou Mainassara qui ajoute qu’un plan de mise en l’échelle a été élaboré pour rendre opérationnel tous les services du HGR.
Le Ministre de préciser que pour assurer une complémentarité le ministère de la santé en collaboration avec la Direction de l’Organisation des Soins à créer un cadre de partage et de mutualisation des actions appelé réseau hospitalier .

Selon le ministre à cette date, la chirurgie et la chimiothérapie sont possibles au Niger et la radiothérapie débutera avec l’acquisition prochaine d’un  l’appareil  pour ce besoin.
Dr .Idi illiassou  a par la suite donné des explications par rapport à la construction de l’Hôpital de district de Bagaroua.
Au sortir du débat, le ministre de la santé  a indiqué certaines situations soulevées par les députés sont réelles par contre d’autres sont inexactes. Il a fait remarquer qu’au Niger la gratuité de soins pour femme et enfant de moins de 5 ans est réelle au Niger ainsi que la prise  charge des cancers génitaux féminins.

Le Niger interdit les déplacements des ONG sans escorte militaire dans l’Ouest

Le ministre de l’Intérieur a adressé une correspondance y afférente aux organismes de l’Onu et à des organisations internationales.

Le gouvernement nigérien recadre les déplacements des organisations humanitaires dans les zones frontalières au Mali. Les organismes devront obligatoirement être escortés par des militaires lors des déplacements dans les départements de Tillabéri, de Tassara et de Tillia, a récemment instruit le ministre de l’Intérieur, Mohamed Bazoum, dans une note.

Cette directive survient plus d’un mois après le rapt d’un véhicule appartenant au Comité international Croix rouge à Tongo Tongo, à Tillabéri, le 10 septembre dernier. Les ravisseurs s’étaient enfouis laissant les deux passagers du véhicule –officiellement en mission à Tangara- sains et sauf.

Cette affaire, deuxième du genre dans le pays, avait soulevé moult préoccupations, d’autant plus que deux véhicules de Médecins sans frontière, précédemment volés, avaient été retrouvées sur la scène de l’attaque de la prison de Niamey en mai dernier.

 Niger : 13% de la population a accès à l’électricité

Selon le directeur de Nigelec, seuls 13% de la population bénéficient de l’électricité ce qui ne représente pas l’ensemble des personnes vivant dans des zones couvertes par un réseau électrique.

L’accès à l’électricité reste un problème majeur au Niger. 13% de la population seulement a accès ladite énergie et environ 65 à 70% des personnes vivent dans des zones n’étant pas couverte par le réseau électrique. Le pays continue par ailleurs d’acquérir 60 à 70% de son électricité à l’étranger. Ce pourcentage est en baisse, note cependant le directeur général de la Société nigérienne d’électricité (Nigelec), Alhassane Halid. « A une époque, nous importions 80 % de notre électricité. Aujourd’hui, la production locale couvre la demande supplémentaire et d’année en année, nous réduisons la part des importations », a-t-il indiqué dans une interview publiée par le blog ID4D de l’Agence française de développement (AFD).

Le « taux de croissance démographique » et la « grande superficie du pays » sont les principales causes de ce déficit. « En vérité, même en faisant 100 000 branchements par an et en raccordant du même coup 600 000 à 700 000 personnes, on court après la croissance démographique : la population augmente en effet de 800 000 personnes par an ! »

Le dossier de l’électricité reste cependant une priorité pour l’Etat nigérien, martèle Alhassane Halid. Le gouvernement envisage d’atteindre un taux d’électrification de 26 % et de 80 % à l’horizon 2035. Cette ambition, a jusqu’ici été fortement ralentie par l’insécurité engendrée par les crises en Lybie et au Mali et la présence de Boko Haram à l’Est du pays.

1000 milliards de Francs CFA sont requis pour résorber les problèmes d’électricité au Niger.

Les troupes militaires de l’UEMOA s’uniront contre le terrorisme au Sahel

Par jeuneafrique_ Les chefs militaires des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) vont se réunir en novembre afin de projeter fin 2019 ou début 2020 des troupes au Mali, Burkina Faso et Niger pour lutter contre les groupes jihadistes, a annoncé mercredi le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko.

« Avec cette réunion du 11 novembre, les chefs des opérations vont monter de opérations conjointes qui feront intervenir des bataillons sénégalais, ivoirien, et autres sur des théâtres malien, burkinabè et autres », a affirmé Hamed Bakayoko à la presse en faisant le point sur l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Abdjan.
« C’est une opération urgente. Nous espérons la monter au plus tard à la fin de l’année ou au début de l’année 2020 », a-t-il déclaré. « Nous voulons déterminer des zones, comme la zone des trois frontières (Mali/Burkina/Niger), où nous allons faire des manœuvres conjointes. Donc, des présences solidaires qui vont nous permettre d’occuper l’espace, réduire l’espace des terroristes et permettre aussi à ces armées (Mali, Burkina Faso, Niger) qui sont en proie à des attaques quotidiennes de souffler un peu ».

Ces opérations s’inscrivent dans le sillage du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), en septembre à Ouagadougou qui avait promis une plus grande solidarité entre les pays directement touchés et les pays côtiers, a souligné un porte-parole du ministre sans préciser le lieu de la réunion du 11 novembre. « Si nous les États nous ne nous intégrons pas, s’il n’y a pas une synergie d’action, ils (jihadistes) auront toujours un coup d’avance sur nous. Il y a une progression. Hier c’était le Mali. (Aujourd’hui) le Niger et le Burkina. À qui le tour demain? Il faut qu’on soit ensemble pour apporter une réponse globale », a souligné le ministre.

Le Niger célèbre la journée mondiale de la vue « La vue d’abord »

Source : aNiamey.com_  Le Niger a célèbré le jeudi 24 Octobre 2019, la journée mondiale de la vue sous le thème « la vue d’abord ».

Le ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a livré le mercredi 23 octobre 2019 un message dans lequel il exhorte l’ensemble des Nigériens à faire de la promotion de la santé oculaire une affaire personnelle.

Le ministre de la santé publique a rappelé que « la célébration de cette journée vise à sensibiliser davantage les populations sur les aspects promotionnels, préventifs et curatifs en matière de santé oculaire en général, et en particulier la préservation de la fonction visuelle »

« En effet, le monde compte 180 millions de personnes qui souffrent de déficiences visuelles, 40 à 50 millions de ces personnes sont déjà aveugles. De plus, les statistiques annoncent le dédoublement de ces chiffres d’ici 2020 »a-t-il dit

Pour Dr Idi Illiassou Mainassara, la promotion de la santé oculaire « est l’affaire de tous et tout le monde peut y contribuer, en agissant ainsi, nous faisons de cette lutte notre affaire et nous contribuons au développement car la lutte contre la cécité «contribue de façon significative à atteindre les Objectifs de Développement Durable», a-t-il indiqué

« La cécité et les baisses de vision sont non seulement une cause de baisse de la production et de la productivité dans les communautés fortement touchées, mais aussi une cause et une conséquence de la pauvreté » a relevé le ministre de la santé publique.

« En lien avec le thème de cette édition de la journée mondiale de la vue, le ministre de la santé publique dans son nouveau document soumis à la Banque Islamique de Développement dans le cadre de l’Alliance de lutte contre la cécité évitable deuxième génération élaboré en juillet 2019, le Niger met « l’accent sur la prise en charge de la cataracte, du glaucome, des troubles de la réfraction, de la rétinopathie diabétique, ainsi que sur le renforcement des capacités, des équipements et de la formation »a-t-il affirmé

« Outre tous les efforts fournis dans la lutte contre la maladie, le ministère de la santé publique, en collaboration avec celui de l’enseignement supérieur, a mis en place un plan de formation des ressources humaines en ophtalmologie. Il a aussi poursuivi la mise en place progressive des unités ophtalmologiques dans les Districts Sanitaires » a-t-il fait savoir

A l’occasion de cette journée, le ministre de la santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, exhorte les populations à être encore plus près des personnes souffrant de déficiences visuelles en les aidants à retrouver la vue. «Je réaffirme la volonté de notre pays à s’inscrire résolument aux objectifs de Vision 2020 pour l’élimination de toutes les causes de cécités évitables », a-t-il conclu

Les commissions de défense et du développement rural et environnement présentent leur rapport de mission

(Agence Nigérienne de Presse)- Réunis en plénière, ce jeudi 22 octobre 2019, les parlementaires ont suivi la présentation des rapports de missions effectuées sur le terrain pendant l’inter-session de la Commission de la Défense et de la Sécurité (CDS) et celle du Développement Rural et de l’Environnement (CDR /E).

Pour rappel, la commission de la Défense et de la Sécurité  a effectué une mission de terrain dans les régions de Tahoua du 21 au 27 Juillet 2019 et Diffa du 06 au 15 avril 2019.
L’Objectif général des missions parlementaires d’information et de sensibilisation est de contribuer à restaurer la paix et la securité dans notre pays afin que le développement économique et social redevienne l’unique priorité de l’action publique.

Les membres de la commission ont constaté entre autres la présence des éléments de Boko Haram  tout au long du bassin du lac Tchad ; la multiplication des attaques à main armée et autres enlèvements contre rançon ; L’absence totale de l’Etat malien sur la bande frontalière avec la région de Tahoua  .la vétusté de certaines infrastructures des FDS ; l’engagement de la population à collaborer efficacement sur les questions de sécurité et de développement avec les autorités civiles et militaires.
La commission Défense et Sécurité recommande, à cet effet, au gouvernement la création d’un centre de formation professionnelle ;  la réhabilitation des infrastructures  des FDS vétustes dans les deux régions sous état d’urgence ;  le renforcement du maillage sécuritaire dans les deux régions sous état d’urgence et d’œuvrer pour le retour des refugiés dans leur pays d’origine.

Selon cette commission les missions parlementaires conduites dans la région de Tahoua et de Diffa ont permis aux commissaires d’échanger avec les populations, les autorités administratives et coutumières et les forces de défense et de securité sur tous les sujets ayant trait à la vie socio-économique .
Quant à la Commission Développement Rural et de l’Environnement (CDR /E), qui a effectué sa mission dans les régions de Tahoua du 09 au 15 avril et à Maradi du 08 au 13 Septembre 2019  a mis à profit cette mission pour évaluer sur le terrain les actions de développement engagées par le gouvernement en faveur de la paix, traiter certaines préoccupations majeures relevant des attributions de la CDR /E  identifiées au niveau de la région hôte.

Dans la région de Tahoua, la CDR/E a constaté que malgré une situation sécuritaire sous contrôle, le chômage des jeunes et la prolifération des camps de refugiés constituent une préoccupation majeure pour la paix durable et la sécurité. Le problème d’eau reste une préoccupation majeure des populations et de son bétail dans toute la zone nord de la région, avec une plus grande acuité dans le département d’Abalak ; ce problème entraine souvent des querelles autour des points d’eau . Cette zone pastorale, difficile d’accès par manque de voie appropriée, est aussi confrontée au manque du pâturage et aux incursions des éleveurs étrangers.

A Maradi, la mission  a relevé que la situation sécuritaire de la région est relativement calme mis à part dans les départements au sud le long de la frontière avec le Nigeria comme Guidan Roumji et Madarounfa, et qui sont victimes des attaques, des enlèvements avec demandes de rançon et des vols de bétails perpétrés par des bandits armés. La mission parlementaire a aussi annoncé que les fortes pluies enregistrées au cours de cette campagne ont causé des inondations et autres catastrophes naturelles.

La CDR/E recommande au gouvernement le renforcement des actions de sensibilisation au niveau des populations afin d’obtenir leur adhésion  dans le lutte contre le terrorisme ; d’initier et renforcer les activités civilo-militaires dans les zones affectées ; assurer le suivi de gestion et du fonctionnement de la maison du paysan à travers la vulgarisation de manuel de procédure relatif aux « maisons du paysan » ; intensifier la vulgarisation des paquets technologiques et la formation des producteurs afin d’une meilleure appropriation des techniques et approches de mise en œuvre des actions de développement ; accélérer la mise en œuvre du PROSEHA pour assurer l’approvisionnement en eau des populations dans les zones difficiles d’accès.

Auparavant, la plénière a ajournée jusqu’au 30 octobre prochain à cause de la qualité des textes le projet de loi  portant Institution du Code de Procédure Pénale pour examen en procédure d’urgence immédiate.
L’Assemblée Nationale a ouvert sa deuxième session ordinaire dite session budgétaires le 25 septembre pour une durée de trois mois.

Le Niger commande 12 hélicoptères d’attaque à la Russie

La Russie et le Niger ont signé, ce mercredi 23 octobre, un contrat de livraison de 12 hélicoptères d’attaque Mi-35, a rapporté l’agence de presse russe Sputnik, qui s’appuie sur les déclarations du directeur adjoint du Service fédéral pour la coopération militaro-technique, Anatoli Pountchouk.

Selon la même source, le haut responsable militaire russe a déclaré aux médias, en marge du Sommet Russie-Afrique, « qu’un contrat pour 12 hélicoptères a été signé, il est en cours de réalisation».

Cette annonce fait suite à ce qu’avait précédemment indiqué le ministre nigérien des Affaires étrangères,  Kalla Ankourao, lors de sa visite à Moscou fin septembre dernier, sur la conclusion en cours d’un contrat de livraison d’hélicoptères, entre  le Niger et la Russie. Selon le chef de la diplomatie nigérienne, ces hélicoptères vont servir à  lutter contre les groupes terroristes qui mènent régulièrement des attaques dans le pays.

Avec  ces nouveaux moyens aériens, l’armée nigérienne va considérablement renforcer sa capacité opérationnelle. Malgré quelques avions de chasse et de reconnaissance, l’aviation a été toujours le maillon faible de l’armée nigérienne dans la guerre qu’elle mène depuis des années contre les groupes terroristes. Plusieurs hélicoptères et avions de chasse de l’armée nigérienne sont cloués au sol, faute de maintenance, alors qu’ils constituent un atout majeur dans la guerre contre le terrorisme. A maintes reprises, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont dû recourir aux partenaires étrangers notamment la France, le Nigeria ou le Tchad, pour appuyer les soldats au sol. Autant dire que cette livraison d’hélicoptères arrive au moment opportun et contribuera considérablement à la montée en puissance des Forces armées nigériennes (FAN) alors que les menaces terroristes ne cessent de s’amplifier.

Ikali (actuniger.com)

Niger : la Cominak ferme ses portes en mars 2021

La situation de la filiale du groupe nucléaire français Orano résulte de l’épuisement de ses réserves.

La Compagnie minière d’Akouta (Cominak) croule définitivement sous le poids de ses difficultés. La mine fermera ses portes en mars 2021, a annoncé mercredi son Conseil d’administration.

La faillite de la Cominak semblait inévitable. La structure était en sursis depuis plusieurs mois du fait de la chute des prix d’uranium sur le marché. Lesquels sont passés de 40 dollars le kilogramme d’uranium à 20 dollars au cours des cinq dernières années.

Le Français Orano (ex-Areva) avait mis en branle un plan de sauvetage en faveur de sa filiale. Celui-ci consistait à une série de licenciement en 2017 ainsi qu’à une baisse de la production.

L’exploitation d’uranium au Niger représente près du tiers de la production d’Orano. La Somaïr, sa deuxième filiale active au Nord du pays. Poursuivra ses activités.

Une délégation du CSC du Bénin en visite à Dosso

(Agence Nigérienne de Presse) – En mission de travail au Niger, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin M. Rémy Prospert Moretti a effectué ce matin en compagnie du président du Conseil Supérieur de la Communication du Niger Dr Kabirou Sani une série de visites à Dosso.

 

La délégation a été accueillie à l’entrée d la ville par le gouverneur de la région de Dosso M. Moussa Ousmane entouré de ses proches collaborateurs. Quelques instants après, la délégation a rendu une visite de courtoisie au gouverneur de la région de Dosso avant de visiter la station régionale ORTN Dosso où d’amples explications a été donné sur le fonctionnement du service. Le relais du CSC a ensuite reçu la visite du président de la Haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin, un relais qui permet de contrôler les radios de la région. La dernière visite a conduit la délégation au faisceau hertzien.

L’objectif de la visite de la délégation béninoise est de s’inspirer de l’expérience nigérienne, voir comment s’effectue la collecte de l’information au Niger et voir comment le CSC suit le contenu de tous les médias à travers les 7 relais installés à l’intérieur du pays. A l’issue de toutes ces visites, M. Rémy Prospert Moretti a indiqué qu’il est voir comment le monitoring a été installé au niveau des régions. M. Rémy a précisé que le Bénin a acquis le matériel avant le Niger mais que le Niger a su bien l’exploiter. Il est donc normal a-t-il affirmé de venir à l’école pour s’en imprégner.

Le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication du Bénin a salué au passage la coopération sud-sud qui a-t-il dit est une bonne chose. M :. Rémy Prospert Moretti s’est dit impressionné de ce qu’il a vu à Dosso.  Pour sa part, le président du Conseil Supérieur de la Communication du Niger Dr Kabirou Sani a félicité et encouragé les agents de l’ORTN pour le travail remarquable qu’ils accomplissent. Le président du CSC a été impressionné de l’implication des jeunes étudiants de l’université de Dosso dans le métier de l’Information et de la communication.