octobre 2019 - Page 5 sur 6 - Journal du niger

Au Sahel, la France veut éviter la contagion djihadiste en protégeant le verrou burkinabé

Les autorités de Ouagadougou sont peu enclines à intensifier leur collaboration avec Paris malgré les faiblesses criantes de leurs forces de sécurité.

 

Il faut lire entre les lignes du « point de situation des opérations » publié le 23 septembre sur le site du ministère français des armées pour mesurer l’inquiétude de Paris. « Du vendredi 13 au lundi 16 septembre, la force [française de lutte antiterroriste au Sahel] “Barkhane” a participé à une opération de renforcement du camp de Djibo, est-il écrit. Un détachement a été mis en place pour soutenir les unités des forces armées nationales du Burkina Faso déployées à Djibo, verrou important entre le nord du pays et la capitale Ouagadougou. »

La réalité est bien plus alarmante. Sans l’arrivée d’une soixantaine de militaires français héliportés par des engins mis à disposition par l’armée anglaise, cette grande ville du nord « menaçait tout simplement de tomber ou tout au moins de subir une attaque majeure de la part de groupes armés », nous affirme une bonne source. Les soldats français ont sécurisé la ville et permis l’acheminement de 150 soldats burkinabés en renforts.

Source : Le monde

 

Terrorisme : la France veut optimiser son appui aux forces sahéliennes

Au moins 25 soldats maliens ont été tués lors d’intenses combats lundi pour le contrôle de deux camps militaires attaqués dans le centre du pays. Toute chose qui pousse la France à étudier un moyen d’assister les forces des pays du Sahel.

La déroute d’une compagnie malienne de la Force conjointe du G5 Sahel, lundi 30 septembre à Boulkessi (Mali), repose la question de la valeur combattante de certaines unités des forces armées maliennes (les FAMa) et plus largement des forces des pays du G5 Sahel (Burkina, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) confrontés à une menace terroriste croissante. « Les militaires maliens se sont repliés. Il n’y a pas eu de combat et les présumés djihadistes sont repartis avec un important lot de matériels militaires et roulant », a ainsi déclaré une source administrative malienne citée par l’AFP.

Lundi, l’attaque contre Boulkessi (en mars 2017, une autre attaque contre ce camp avait fait 15 morts parmi les soldats maliens) a quand même fait 25 morts et plus de 40 blessés parmi les FAMa et une soixantaine de disparus selon les autorités maliennes. Autorités qui reconnaissent de « lourdes pertes en matériel ».

Opération conjointe 

L’état-major malien a aussi annoncé une opération conjointe avec la force française Barkhane et des éléments burkinabés pour traquer le GAT (groupe armé terroriste) qui a lancé l’attaque de lundi et le détruire. L’EMA français confirme cette opération sans donner de détails en ce mercredi matin.

À Paris, même si Florence Parly, la ministre des Armées, affirme que 40 % des effectifs engagés sur le terrain malien sont fournis par les FAMa et qu’il « ne faut pas juger la qualité des forces locales à l’aune des attaques récentes », les piètres résultats de certaines forces sahéliennes, souvent mal équipées et mal encadrées, inquiètent tant le G5 Sahel que la France.

C’est pourquoi est en train de se mettre en place un projet de mentoring dans le cadre de ce que Florence Parly appelle « une nouvelle initiative européenne » qui devrait être annoncée début 2020.

Actuellement, et en particulier lors de ses réunions avec ses homologues de l’UE (comme aux Pays-Bas récemment), Florence Parly expose le projet français auquel les Estoniens ont déjà adhéré puisqu’ils déploieront des forces spéciales au Mali, en 2020. L’Estonie a envoyé, en 2018, une compagnie d’infanterie qui est déployée à Gao, en soutien de la force française.

D’autres pays attendent le feu vert de leur Parlement pour s’engager.

Il s’agit « d’accompagner au combat » (dixit la ministre) les forces sahéliennes en associant des forces françaises et alliées au sein des unités nationales.

Va-t-on vers des équipes de liaison et de mentoring sahéliennes (du genre des Équipes de Liaison et de Tutorat Opérationnel d’Afghanistan, les OMLT en anglais) ? Trop tôt pour le dire, précise-t-on à l’EMA, mais l’urgence opérationnelle pourrait accélérer la mise en place du dispositif.

Avec Ouest-France

Niger: discours de Mahamadou Issoufou à l’ouverture du sommet sur la démocratie

Le chef de l’Etat nigérien souligne  la nécessité de l’alternance politique, seul préalable à la mise  en oeuvre des principes démocratiques.

Mesdames, Messieurs,

En Afrique, le débat sur le constitutionnalisme pour la consolidation de la démocratie et le transfert pacifique du pouvoir se concentre surtout sur un point essentiel : celui de la limitation du nombre de mandats.

La question de la durée du mandat présidentiel et sa limitation n’est pas récente. Aux Etats Unis, la plus vieille démocratie représentative au monde, la constitution ne prévoyait au départ aucune limitation. Ce fut Georges Washington qui initia la tradition de la limitation à deux mandats, limitation qui n’a été formalisée par le 22eme amendement après quatre mandats de Franklin Delano Roosevelt.

En France la dernière limitation de mandat date du 23 juillet 2008. Rappelons que la constitution de la deuxième République Française celle de 1848 prévoyait l’élection du Président de la République pour un mandat de quatre ans et une réélection après un intervalle de quatre ans.

Le premier président élu pour un mandat de quatre ans qui ne pouvait être renouvelé qu’après une interruption de quatre ans, Louis Napoléon Bonaparte, tenta vainement de faire modifier la constitution. N’ayant pu aboutir à ses fins par les voies légales, il organisa un coup d’Etat et se proclama empereur sous le nom de Napoléon III. Cet exemple montre, comme beaucoup d’autres, que le pouvoir engendre la volonté de s’y maintenir.  Par ailleurs il est évident que les détenteurs du pouvoir sont portés à en abuser et cela se vérifie d’autant plus que leur présence au pouvoir est longue. C’est dire que l’usure du pouvoir peut conduire au despotisme, au clanisme et à l’inefficacité.

Le peuple aspire au changement de manière périodique et la limitation de mandats lui offre cette opportunité. Est-ce pour cela que le système démocratique avec limitation de mandats du président de la république est le plus répandu dans le monde y compris en Afrique ? En effet, en Afrique, 35 pays limitent les mandats, 12 n’ont aucune limitation, six ont aboli la limitation et deux ont modifié la limitation. Mais la tendance, aujourd’hui, sur notre continent est donc à la limitation des mandats. C’est le lieu de rendre un hommage à un digne fils de l’Afrique, Nelson Mandela, qui malgré les pressions, a décidé de ne faire qu’un seul mandat alors qu’il était le mieux fondé à réclamer une présidence à vie.
Néanmoins, certains se posent les questions suivantes :

– Les droits de l’homme englobent-ils le droit à la réélection ? si oui quelles sont les limites de ce droit ?

– Les limitations de mandat restreignent-elles les droits de l’homme et les droits politiques des candidats à l’élection ?

–  Les limitations de mandat restreignent-elles les droits de l’homme et les droits politiques des électeurs ?

–  Quelle est la meilleure manière de modifier les limitations de mandat dans un Etat constitutionnel ?

La réponse à ces questions est donnée par l’histoire qui nous montre que les limitations de mandat renforcent à long terme les institutions démocratiques et contribuent à la passation pacifique du pouvoir car :

– Les dirigeants se sentent davantage obligés de produire des résultats pour laisser un héritage positif à leur successeur.

– Personne ne devient indispensable ;

– L’alternance démocratique peut se réaliser sans heurts ;

– De nouveaux dirigeants peuvent émerger ;

– Elle favorise la naissance d’une opposition responsable et conforte le rôle des partis politiques ; etc.

Ainsi, même si elles restreignent les possibilités de choix, les limitations de mandat garantissent l’exercice, à intervalles réguliers, d’une expression libre du peuple. Elles ont donc un caractère démocratique.
Mesdames Messieurs,

Permettez-moi de préciser que la limitation de mandat, qui a de loin ma préférence n’est pas une panacée et chaque pays doit adopter la formule qui s’adapte le mieux à sa situation particulière. En effet chaque pays a son histoire.

Par ailleurs, au-delà de la limitation de mandat présidentiel, nous avons le devoir de veiller à l’établissement d’institutions démocratiques fortes et crédibles. Nous devons veiller à la mise en œuvre de la bonne gouvernance politique et économique. C’est la condition pour que la démocratie puisse tenir sa promesse, celle du système politique le moins mauvais de tous les systèmes politiques. C’est la condition nécessaire pour que les institutions démocratiques soient fortes et comme l’a dit Barack Obama ancien président Américain, lors de son voyage au Ghana en 2009 « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions solides ».

Les institutions fortes, pour l’Afrique, sont celles qui sont fondées sur des principes démocratiques et qui sont conformes aux normes et standards généralement admis. Ces normes et standards proviennent de la déclaration universelle des droits de l’homme, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples, des protocoles de l’union africaine et de la CEDEAO sur la prévention et la gestion des conflits ainsi que le protocole CEDEAO sur la bonne gouvernance et la démocratie.

Ce protocole réaffirme que toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes et que tout changement anticonstitutionnel est interdit de même que tout mode non démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir. De même il précise qu’ « Aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (6) mois précédant les élections, sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. »

Mesdames Messieurs,

Au Niger nous avons fait de la consolidation des institutions démocratiques une des huit priorités du programme de renaissance du Niger.

Gérer le pouvoir de manière démocratique, en garantissant les libertés, c’est-à-dire en tenant les promesses de notre constitution, promouvoir le dialogue politique à travers le Conseil National de Dialogue Politique, promouvoir la bonne gestion des affaires publiques, transformer le pays à travers la sécurité des personnes et des biens, la réalisation d’infrastructures, la mise en œuvre de l’initiative « 3N » « les Nigériens Nourrissent les Nigériens », le développement du capital humain à travers la promotion de l’éducation et de la santé, garantir l’accès à l’eau et offrir des emplois notamment aux jeunes, sont autant d’activités qui crédibilisent et consolident nos institutions. Les élections que nous organiseront dans un délai d’un an et demi les renforceront davantage. C’est mon ambition.

Ainsi que je l’ai affirmé à plusieurs reprises, je respecterai scrupuleusement les dispositions de la constitution de la République du Niger qui stipule en son article 47 « Le président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois.  En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels ou proroger le mandat pour quelque motif que ce soit. »

Je crois à la nécessité de l’alternance démocratique qui permet la respiration démocratique. La respiration démocratique favorise la stabilité des institutions. Par ailleurs je reste convaincu que la stabilité des institutions réside dans leur légitimité et leur légitimité résulte des élections libres et transparentes.

Mon désir le plus ardent est de passer le pouvoir en 2021 à un successeur démocratiquement élu, ce sera ma plus belle réalisation, ce sera une première dans l’histoire de notre pays depuis son accession à l’indépendance.

En vous souhaitant pleins succès, je déclare ouvert les travaux du forum sur le constitutionnalisme pour la consolidation de la démocratie et le transfert pacifique du pouvoir en Afrique.

Je vous remercie.

Lire aussi : Niamey : ouverture d’une conférence internationale sur la démocratie 

 

Niger : l’ambassadeur chinois livre le secret de la réussite de son pays

Le diplomate Zhang Lijun a vanté les mérites du communisme lors d’un dîner dans sa résidence à Niamey mardi, à l’occasion du 70è anniversaire de la Chine.

Il en a profité pour livrer les secrets des progrès réalisés par l’empire du milieu depuis sept décennies. Une Chine qui était jusqu’en 1949, un pays où l’industrie moderne était pratiquement inexistante et où le mode de production agricole était extrêmement dépassé, est devenue aujourd’hui « la deuxième économie du monde, le plus grand pays industriel et le pays qui possède le plus de réserves de devises étrangères, sous l’impulsion du parti communiste », s’est félicité le diplomate chinois.

« La Chine est le plus grand exportateur de biens et le deuxième plus grand exportateur de services dans le monde, en même temps qu’elle est le deuxième plus grand marché de consommation » a rappelé S.E Zhang Lijun.

En 2018, a-t-il indiqué, le PIB chinois a atteint 13 600 milliards de dollars, ce qui représente 16% de l’économie mondiale, alors qu’il était de 30 milliards de dollars au moment de la fondation de la République.

L’ambassadeur a en outre fait remarquer que la Chine comptait en 2018 environ 16,6 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté pour une population forte de 1,4 milliard de personnes tandis qu’il y a 70 ans, la plupart de la population vivait dans la pauvreté absolue, soit une baisse de taux de pauvreté passant de 97,5% à 1,7% sur les quarante dernières années.

 

Niger : 211 000 personnes sinistrées dans des inondations

Tel est le lourd bilan des récentes inondations enregistrées dans le pays à la date du 20 septembre 2019.

L’on connait le bilan des graves inondations survenues au Niger au mois de septembre dernier. 211 366 sinistrés dont 57 morts et 16 375 maisons effondrées.

67% des victimes sont recensés à Zinder (80 534 sinistrés), Maradi (28 847 sinistrés) et Agadez (31 222 sinistrés), selon le ministère de l’Action humanitaire et la Direction de la protection civile.

« Le bilan des dégâts dépasse toutes les prévisions faites dans le cadre de la planification nationale, y compris les estimations de l’Aperçu des Besoins Humanitaire du Niger », a déploré samedi le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha).

Selon cet organisme, les prévisions étaient de 170 000 personnes exposées aux risques d’inondations. D’autres estimations fournies par la Direction de la météorologie nationale du Niger, fixaient à 200 000les potentielles victimes.

Ce bilan est en hausse par rapport à celui enregistré après les inondations en 2018. A la même période l’année dernière, le Niger enregistrait 200 000 sinistrés dont 45 décès et plus de 17 389 maisons.

Au Niger, les inondations sont causées par des fortes pluies et la montée des eaux du fleuve Niger.

Stephane Mbia, nouveau partenaire de Christophe Claret

C’est connu : le football de haut niveau et horlogerie de luxe sont des univers intimement liés. Entre Stéphane Mbia et Christophe Claret, une véritable histoire d’amour est née. Christophe Claret est une marque de montres de luxe qui se montre très active en matière de sponsoring. Ainsi, après le champion du monde de boxe ukrainien, Vasyl Lomachenko,ou l’acteur franco-marocain Saïd Taghmaoui, la star camerounaise devient ambassadeur de la marque de luxe en  suisse. C’est le premier footballeur ainsi choisi.

Stéphane Mbia, c’est l’un des plus beaux palmarès du football africain (2 fois vainqueur de l’Europa League, Champion de France, Vainqueur de la Coupe de la France, participation à la Coupe du Monde, Jeux Olympiques, Coupe d’Afrique des Nations, etc.) et l’un des sportifs camerounais les plus populaires au Cameroun comme à l’International.

Grâce à son look unique et ses qualités de leadership démontrées durant toute sa carrière notamment à travers plusieurs capitanats en clubs, y compris dans son club actuel en Chine, comme en équipe nationale ;  il ne laisse pas indifférent, et fédère de larges publics.

Peu avant la signature de son contrat, Stéphane Mbia a visité la manufacture Christophe Claret, en Suisse, et mesurer l’exceptionnel savoir-faire de cette marque créée en 1989, et dont les montres inspirées de l’aviation ou de la fabrication des instruments de musique, ne cessent de bousculer les conventions.

L’une d’elles, la X-TREM 1, dont deux nouvelles versions limitées à 8 exemplaires uniques en acier damas viennent d’être fabriquées, lui a été offerte par Christophe Claret en personne.  Un modèle de précision mécanique et dont l’affichage inédit de l’heure est généré par un système d’aimantation magnétique révolutionnaire. Un choix qui convient à merveille à la personnalité de notre Champion.

Par Journalducameroun.com

Avec ou sans opposition, le Niger ira aux urnes en 2020

La Commission électorale indépendante a démarré mardi la constitution du fichier électoral en vue des prochains scrutins.

Alors que la commission électorale nationale indépendante vient de démarrer la constitution du fichier électoral, l’opposition crie au scandale. Le gouvernement assure que cela ne changera rien au processus.

Au Niger, la Commission électorale nationale indépendante a démarré ce mardi 1er octobre, la constitution du fichier électoral en vue des élections générale de 2020. Un processus sans l’opposition qui continue de dénoncer le nouveau code électoral. Le point de discorde est l’article 8 qui disqualifie pour une élection toute personne ayant été condamnée à au moins un an de prison. L’opposition refuse donc de siéger au sein de la Céni.

S’exprimant ce mercredi sur la Deutsche Welle, le porte-parole du gouvernement, Abdourahaman Zakaria, s’est montré on ne peut plus clair : le processus électoral se poursuivra avec ou sans l’opposition. « L’article 8 est ainsi, l’opposition est bien représentée dans la commission mais refuse de prendre sa place« , estime-t-il. Et d’insister : les réclamations de l’opposition ne changeront rien dans le processus en cours.

Avec Deutsche Welle

Niamey : ouverture d’une conférence internationale sur la démocratie

La rencontre qui s’ouvre ce jour dans la capitale nigérienne va enregistrer la présence d’anciens Chefs d’Etat.

La capitale du Niger, Niamey abrite dès ce 2 octobre 2019, une conférence internationale sur le constitutionalisme et la consolidation de la démocratie en Afrique. L’initiative est du National Democratic Institute (NDI), en partenariat avec Africa Forum, Osiwa et la Fondation Koffi Anan.

Le directeur régional du NDI, le Camerounais Christopher Fomunyoh, a été, à cet effet, reçu en audience hier par le Président Issoufou Mahamadou. « Nous sommes très honorés que cette cérémonie soit présidée par le Président de la République », s’est réjoui le responsable de ce think tank américain, au terme de l’échange.

Cela, a-t-il ajouté, « témoigne pour le NDI, une structure partenaire du Niger, le soutien que nous continuons de bénéficier de la part des nigériens à travers le Président Issoufou Mahamadou et tous les acteurs de la société civile et des partis politiques toutes tendances confondues avec lesquels nous travaillons en partenariat ici au Niger ».

La rencontre qui s’ouvre ce jour, va enregistrer la présence d’anciens Chefs d’Etat. Les travaux se déroulent à l’hôtel Radisson Blu de Niamey

Au Niger, un camion-citerne explose à Niamey

Au moins cinquante-huit personnes ont été tuées dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mai, dans l’explosion d’un camion-citerne transportant de l’essence. Les faits se sont produits à quelques centaines de mètres de l’aéroport international de Niamey. Près d’une quarantaine de personnes ont été blessées.

Selon des témoins interrogés par un journaliste de l’AFP, le camion s’est renversé sur les voies de chemin de fer à la sortie de la capitale, Niamey. Des badauds tentaient de récupérer l’essence qui fuyait lorsque l’explosion s’est produite.

« Il était un peu moins de minuit quand je suis sortie et j’ai vu le camion couché. Les gens sont venus de toutes parts pour prendre l’essence. puis j’ai vu un feu sur le côté et tout s’est embrasé« , a affirmé une collégienne sur place lundi matin à l’AFP.

« Il y avait des motocyclistes et des gens autour du camion quand le feu a surgi de nulle part et ca a fait « boum ». J’ai vu au moins 40 morts« , a affirmé un commerçant, un autre témoin de la scène.

Selon Jeune Afrique, 55 personnes sont mortes sur le coup. Trois autres ont succombé à leur blessures après avoir été transportées à l’hôpital.

Sur sa page Facebook, la présidence nigérienne rapporte que le président Issoufou s’est rendu ce lundi matin au chevet des blessés à l’Hôpital National de Niamey.

Lundi matin, le camion calciné et couché sur son flanc était toujours visible alors que des policiers ramassaient des débris et des motos brulés sur la route. Des maisons avoisinantes ont été touchées par les flammes.

L’explosion s’est produite sur la RN1 qui sort de Niamey en direction du Sud-Est. Un dépôt de carburant, d’où venait probablement le camion, se trouve quelques centaines de mètres plus loin.

Les activités de l’aéroport n’ont pas été perturbées par l’accident.

source:TV5Monde

Plus de 40 000 réfugiés nigérians arrivés au Niger en 2019

Selon l’Ocha, cette population a trouvé refuge dans les la région de Maradi, au Niger, en raison des attaques terroristes dans le Nord-Ouest du Nigeria.

Plus de 40 000 Nigérians ont trouvé asile au Niger depuis le mois de mai dernier,. 15 000 réfugiés sont arrivés à Maradi la mi-mai. Ils ont été suivis, courant juillet par une deuxième vague en provenance de Sokoto, Zamfara et Katsina,  dans le Nord-Ouest du Nigeria, indique le Bureau  de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), dans un rapport publié le 28 septembre 2019.

« Ces personnes bénéficient de l’hospitalité des familles nigériennes vivant le long de la frontière, dans les communes de Guidan-Roumdji, Guidan Sori, Gabi, Safo, Madarounfa et Tibiri. Cette hospitalité est offerte en dépit de la précarité des capacités d’accueil, accentuant le niveau de vulnérabilité des populations locales », souligne l’Ocha.

L’afflux enregistré ces derniers mois à Maradi n’étaient pas prévu, a indiqué l’organisme Onusien qui prévient par ailleurs sur de potentielles arrivées avant la fin de l’année 2019.  Quelques 50 000 personnes supplémentaires.

« En cette période de soudure, la pression des populations déplacées sur les ressources a accéléré l’épuisement des réserves alimentaires des ménages hôtes et que la fréquence d’approvisionnement des marchés est rendue compliquée par l’insécurité croissante