juin 2020 - Page 10 sur 48 - Journal du niger

Plus de 77 000 ménages ivoiriens pauvres ont déjà bénéficié du fonds de solidarité contre la Covid-19

Quelque 77 042 ménages pauvres représentant 43,47% de la cible des 177 198 familles vulnérables, ont déjà bénéficié du fonds de solidarité débloqué par le gouvernement ivoirien contre la Covid-19, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres.«Un nombre total de 77.042 bénéficiaires représentant 43,47% de la cible des 177 198 ménages vulnérables visés  par la phase transitoire ont pu bénéficié de l’aide du fonds de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire à la date du 15 juin 2020», a fait savoir M. Touré qui est le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

Le porte-voix de l’exécutif qui faisait  l’état  d’exécution des activités des fonds de soutien mis en place par l’Etat  dans le cadre du plan de soutien, économique, social et humanitaire pour faire face aux effet de la Covid-19, a également indiqué que 18 entreprises localisées à Abidjan et une à l’intérieur du pays ont bénéficié de l’appui du fonds de soutien aux grandes entreprises pour un montant de 6,1 milliards FCFA. 

« 33 PME issues des secteurs de l’agro industrie, du tourisme, de l’hôtellerie, du commerce,  du transport, de la restauration, etc,  ont pu bénéficier de l’appui du fonds de soutien aux PME pour un montant de 920,5 millions FCFA», a-t-il ajouté. 

Depuis le début de la crise sanitaire de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a mis en place plusieurs fonds destinés à soutenir les différentes couches socioprofessionnelles du pays contre cette pandémie. 

Côte d’Ivoire: une baisse de l’endettement prévue sur la période 2021-2023

L’endettement de la Côte d’Ivoire devrait « rester soutenable» et afficherait une baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.«Les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023. L’endettement devrait rester soutenable. Le taux d’endettement ressortirait en baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%», a dit M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias. 

Poursuivant, il a précisé que  le projet de budget de l’Etat pour l’année 2021 s’établirait à 8 629,1 milliards FCFA et devrait s’accroître pour atteindre 9 129,8 milliards FCFA en 2022 et 9916, 3 milliards FCFA en 2023. 

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que sur cette même période,  l’activité économique devrait afficher un taux de croissance annuel moyen de 6,5%. 

« l’inflation serait contenue à 1,8% en moyenne, le déficit des transactions courantes passerait de 2,3% du PIB en 2021 a 2,9% du PIB en 2023. La situation monétaire se caractériserait par une hausse de la masse monétaire de 11,3% en moyenne. 

M. Touré qui révélait les principales hypothèses économiques en Côte d’Ivoire sur la période 2021-2023, a conclu en indiquant que les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023.

Zambie: le ministre de la Santé arrêté pour enrichissement illicite

Le ministre zambien de la Santé, Chitalu Chilufya, a été arrêté mercredi sur des allégations d’enrichissement illicite.Le porte-parole de la Commission anti-corruption de Zambie, Jonathan Siame, a déclaré que Chilufya est accusé de quatre chefs d’accusation de possession de biens « raisonnablement suspectés d’être acquis illégalement ».

 « L’arrestation fait suite aux enquêtes que la commission a menées contre le ministre en relation avec les allégations ci-dessus », a déclaré M. Siame dans un communiqué.

 Le fonctionnaire a déclaré que le ministre a été libéré sous caution et qu’il doit comparaître devant le tribunal le 9 juillet.

Nouvelle prorogation de la validité des anciennes Cartes nationales d’identité ivoiriennes jusqu’au 30 juin 2021

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi une nouvelle prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité ivoirienne ( CNI) jusqu’au 21 juin 2020, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.La validité  des anciennes CNI ivoiriennes qui expirait initialement en 2019 avait  été déjà prorogée une première fois jusqu’au 30 juin 2020. 

« Le conseil des ministre a décidé de proroger la période de validité des CNI arrivant à expiration le 30 juin 2020 au terme des décrets Numéro 2019-590 du 03 juillet 2019 jusqu’au 30 juin 2021, soit un délai supplémentaire de 12 mois», a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la Communication et des médias au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

Justifiant cette énième prorogation de la validité des CNI ivoiriennes, M. Touré a soutenu que l’opération de délivrance des nouvelles CNI biométriques lancée le 17 février dernier n’a pu permettre à ce jour à tous les détenteurs des anciennes CNI de procéder à leur enrôlement en raison des mesures restrictives prises pour lutter contre la propagation de la Covid-19. 

« Le gouvernement a décidé d’entendre la requête de l’opposition en prorogeant la validité de la CNI. Ce sont des mesures qui concourent à crédibiliser davantage le processus électoral », a-t-il par ailleurs estimé. 

Auparavant, M. Touré a fait savoir que l’exécutif ivoirien, sur proposition de la Commission électorale indépendante ( CEI) a décidé également de proroger la période de l’opération de révision de la liste électorale jusqu’au 30 juin prochain. La période de révision de la liste électorale ivoirienne était initialement prévue du 10 au 24 juin 2020.

Covid-19 : Aspen Medical peut répondre à la demande de dexaméthasone

Le fabricant de médicaments sud-africain Aspen a la capacité de produire 10 millions de dexaméthasone chaque mois si nécessaire, a déclaré un fonctionnaire mercredi.Ce stéroïde, qui a fait les gros titres pour sa capacité à traiter les patients atteints de coronavirus gravement malades, a été conçu à l’origine pour traiter les patients atteints de tumeurs, d’asthme et d’autres affections respiratoires.

 A cet égard, Aspen a déclaré qu’il fabriquait à la fois des injections et des comprimés de dexaméthasone, a déclaré Stephen Saad, Directeur général d’Aspen.

 Selon les scientifiques de l’université d’Oxford, la découverte de la capacité du stéroïde à traiter les patients gravement infectés par la Covid-19 a été « une avancée majeure ».

 Les résultats d’un essai mené par l’université ont montré que la dexaméthasone réduisait d’environ un tiers le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19.

 Aspen, en tant que premier fournisseur de médicaments du pays, a une part de marché de 22% en Afrique sub-saharienne, selon Saad.

Covid-19: 110 journalistes participent à l’atelier de l’UNA sur la lutte contre les fake news et les rumeurs

L’Union des agences de presse des Etats membres de l’Organisation de la Coopération islamique (UNA) a organisé, le mardi 23 juin 2020 à l’intention des journalistes des organes de presse des pays africains, un atelier de formation en français sur « Les méthodes de vérification des faits pendant les crises et la propagation des rumeurs : cas de la Covid-19», a appris l’ANP de l’UNA.

Environ 110 professionnels des médias de 29 pays (dont le Directeur Général de l’Agence Nigérienne de Presse, ANP) ont participé à cet atelier animé par le professeur agrégé de médias à l’Institut de journalisme et des sciences de l’information de l’Université de la Manouba, en Tunisie, Dr Sadok Hammami, en présence du directeur adjoint de l’UNA, M. Zayed Sultan Abdullah.

L’atelier a été organisé par l’UNA en partenariat avec le Département de l’information de l’OCI et l’Union islamique de radiodiffusion (IBU).
Il a été présenté par le chef du Département de français de l’Union, Amani Harouna qui, au début de la session, a tenu à remercier le Royaume d’Arabie Saoudite pour son soutien illimité à l’Union, grâce notamment à la volonté du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman Bin Abdulaziz Al Saoud, et le prince héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense, Mohammad Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saoud.
M. Harouna a également salué le haut patronage de Son Excellence Dr Majid Bin Abdullah Al-Qassabi, ministre saoudien par intérim des Médias et président du Conseil exécutif de l’Union pour avoir validé la tenue de cette formation lors de la réunion tenue le 23 Ramadan (16 mai 2020).

Le conférencier, Dr Hammami a, dans son exposé, précisé les méthodes de vérification et d’investigation des images via le moteur de recherche Google, qui fournit une recherche d’image inversée, ainsi que certains sites qui donnent la possibilité d’enquêter sur les vidéos, soulignant l’importance de la collaboration du journaliste avec ses collègues des services techniques pour enquêter et vérifier les vidéos avant de les traiter.

Dr Hammami a également notifié les jalons de l’environnement dans lesquels des informations et des rumeurs fausses et trompeuses se produisent, ainsi que les outils que les fabricants de fausses informations utilisent pour tromper l’opinion publique, tout en mettant l’accent sur l’importance du rôle joué par le journaliste ou le média qui ne se limite pas seulement à publier des informations, mais aussi d’enquêter sur toutes les informations avant de les traiter et de les véhiculer par le biais à l’opinion publique.

Il a souligné que le journalisme est une profession basée sur l’enquête, et le journaliste ne transmet que les informations qui font l’objet d’une enquête, car le journalisme professionnel représente une alternative à toutes les fausses informations, et les informations produites par les journalistes professionnels représentent une bonne source d’informations fiables.

Dr Hammami a précisé que 2006 a marqué le début de la propagation du terme journalisme d’investigation et certaines institutions de presse ont mis en place des départements spécialisés dans le but de contrôler les informations produites par les journalistes de l’institution, selon une méthodologie d’audit interne.

Les professionnels des médias ayant participé à l’atelier proviennent notamment de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Bénin, du Burkina Faso, du Brésil, du Cameroun, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Egypte, des Etats-Unis, de la France, du Gabon, de la Guinée, du Liban, de la Libye, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, des Philippines, du Royaume-Uni, du Sénégal, de la Suisse, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, et du Yémen.

Niger: 32,6 milliards FCFA de surfacturations à l’armée (justice)

Des surfacturations et des livraisons non effectuées d‘équipements militaires ces dernières années ont coûté 32,6 milliards FCFA (50 millions d’euros) à l’Etat du Niger, a annoncé mardi le parquet de Niamey, un chiffre inférieur de moitié à celui qui avait circulé jusqu‘à présent.

Ce chiffre est issu “du rapport définitif” d’audit au ministère de la Défense du Niger, selon le communiqué du nouveau procureur de la République nigérien, Maman Sayabou Issa.

L’affaire des surfacturations de matériel militaire à l’Etat fait grand bruit au Niger après la diffusion sur les réseaux sociaux d’extraits d’un rapport d’audit provisoire, qui chiffrait les irrégularités à plus de 76 milliards FCFA (plus de 116 millions d’euros) entre 2017 et 2019.

“Ce rapport provisoire a fait l’objet de contradictions, lesquelles ont été intégrées dans un rapport définitif en date du 3 avril 2020”, explique le procureur.

Le rapport définitif fait ressortir “un manque à gagner” de plus de 12 milliards FCFA (18,4 millions d’euros) au titre des surfacturations et de 18,5 milliards FCFA (28,3 millions d’euros) pour les matériels non livrés, détaille le procureur.

Le rapport provisoire avait annoncé 48,3 milliards FCFA (66 millions d’euros) de surfacturations et 27,8 milliards FCFA (42 millions d’euros) de matériel non-livré.

Selon le parquet, le “dossier de la procédure” qui lui a été transmis “le 22 juin 2020” pointe “des faits susceptibles de recevoir des qualifications pénales”, tels que “faux et usage de faux en écriture publique et de commerce”, “enrichissement illicite” ou “atteinte à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats devant les marchés publics”.

L’affaire remonte à fin février, lorsque le gouvernement avait annoncé qu’un audit demandé par le président Mahamadou Issoufou avait révélé des surfacturations ainsi que des livraisons non effectuées dans des achats d‘équipements pour l’armée, qui combat depuis 2015 les jihadistes dans le sud-est et l’ouest du pays.

Cet audit avait “passé au peigne fin un total de 177 dossiers dont les conditions de passation, d’exécution et de paiement pour certains d’entre eux” étaient “susceptibles de qualifications pénales”.

Le 15 mars, de violents heurts avaient opposé les forces de l’ordre et des manifestants demandant des sanctions dans ce scandale. Au moins trois figures de la société civile sont encore incarcérées.

Le 10 juin, une influente journaliste-blogueuse nigérienne,Samira Sabou, a également été arrêtée, visée par une plainte pour diffamation du fils du président.

Le scandale a d’autant plus choqué l’opinion que les soldats nigériens paient un lourd tribut dans la lutte contre les groupes jihadistes. Entre décembre 2019 et janvier 2020, près de 200 d’entre eux ont été tués dans une série d’attaques particulièrement meurtrières.

Partage du Nil: L’ambassadeur de l’Egypte au Niger donne la position de son pays

Le Président de la République Issoufou Mahamadou s’est entretenu, ce mardi 23 juin 2020 dans l’après-midi, avec l’Ambassadeur d’Egypte au Niger, M. Nabil Mekky, porteur d’un message du Président de la République d’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi.

Selon le diplomate égyptien, ce message a trait au problème de partage de l’Eau du Nil entre l’Egypte et l’Ethiopie qui, note-t-on, a construit un grand barrage sur le Nil bleu et qui attise les tensions avec les deux pays en aval, que sont le Soudan et l’Egypte. Ce dernier pays craint de perdre le contrôle sur le débit du fleuve.
L’Ambassadeur Nabil Mekky est donc venu « expliquer au Président Issoufou Mahamadou la position de l’Egypte en détails et entendre le point de vue du Niger en tant que pays membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU».

Le diplomate égyptien a également indiqué avoir profité de cette occasion pour discuter « de la possibilité d’avoir une bonne coordination entre les deux pays à cet égard », précisant que « jusqu’à maintenant, elle a été excellente».

M. Mekky a ensuite ajouté que les deux pays travaillent à « approfondir cette coopération  en vue de trouver une solution pacifique au problème auquel nous sommes confrontés avec l’Ethiopie ».
La situation régionale, notamment dans le nord de l’Afrique, a également été évoquée par les deux personnalités qui ont convenu de la nécessité de « résoudre le problème de la Libye qui préoccupe tous les pays ».

Présidentielle au Malawi: La Commission électorale appelle au calme

Le décompte des voix est en cours au Malawi suite à la nouvelle élection présidentielle tenue mardi dernier, alors que la Commission électorale du pays a appelé au calme et mis en garde contre la publication de résultats non officiels.La Commission électorale du Malawi (CEM) a publié mercredi des résultats partiels alors que le dépouillement était terminé dans les différents bureaux de vote. Il y avait au total 5202 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

 Les Malawites ont voté mardi pour élire un nouveau président après qu’un tribunal a annulé en février les résultats du précédent scrutin organisé en mai 2019 qui avaient été remportés par le président Peter Mutharika.

 Le tribunal a ordonné la tenue d’une nouvelle élection après que l’opposition a réussi à prouver que la crédibilité des élections précédentes était entachée de graves irrégularités.

Lors de ce scrutin organisé en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera

 Le scrutin de mardi opposait le président sortant Peter Mutharika et le principal leader de l’opposition, Lazarus Chakwera, qui était l’une des personnes ayant contesté devant les tribunaux le résultat des élections précédentes.

 Le président de la CEM, Chifundo Kachale, a lancé un appel à la « paix et au calme » alors que le décompte des voix se poursuivait.

 « Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme alors que le décompte des votes se poursuit », a déclaré M. Kachale aux journalistes à Blantyre.

 Les résultats finaux des élections sont attendus dans les huit jours. Selon les nouvelles règles, le vainqueur du scrutin doit avoir plus de 50% des voix pour passer au premier tour. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.

La communauté musulmane ivoirienne invitée à prier vendredi pour feu Boikary Fofana

Le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) a invité la communauté musulmane à organiser des cérémonies de prières et de bénédictions vendredi prochain ( 26 juin 2020) correspondant au 40è jour du décès de feu Cheick Boikary Fofana.«(…) Le vendredi 26 juin 2020 correspondant au 5 du mois de zoul Qa’ada 1441H est le 40è jour du décès de feu Cheick Boikary Fofana. A cet effet, il ( le président du COSIM) invite les différentes sections du COSIM sur l’ensemble du territoire et la communauté musulmane à organiser des cérémonies de prières et de bénédictions le jour indiqué ci- haut à l’endroit de l’illustre disparu», indique un communiqué du COSIM parvenu mercredi à APA. 

Poursuivant, la faîtière des imams ivoiriens souligne que son président le Cheickoul Aïma  Mamadou Traoré, insiste « sur le strict respect des mesures barrières» contre la  COVID-19 pendant ces cérémonies de prières. 

L’ex-président du COSIM,  par ailleurs, guide de la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Aïma Boikary Fofana est  décédé le 17 mai dernier de la Covid-19. Il a été inhumé deux jours après son décès ( Mardi 19 mai)  au cimetière de Williamsville au centre d’Abidjan dans « l’intimité familiale ».