juin 2020 - Page 31 sur 48 - Journal du niger

Covid-19: Le Ghana enregistre un taux d’inflation de 11,3% en mai

Le taux d’inflation du Ghana est passé à 11,3% en mai contre 10,6% enregistré en avril 2020, à cause de la pandémie de coronavirus qui a affecté l’indice général des prix des biens et services dans le pays.L’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, a montré que la hausse par rapport au chiffre d’avril était de 0,7%, a indiqué le professeur Samuel Annim, le Statisticien du gouvernement ghanéen.

Les rapports ont noté que l’inflation mensuelle entre avril et mai de cette année était de 1,7%, tandis que la composante Aliments et boissons non alcoolisées a enregistré un taux d’inflation annuel de 15,1%, en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport au 14,4% enregistré en avril.

« Cela signifie que la nourriture est le principal moteur de l’inflation d’une année sur l’autre », a déclaré le professeur Annim.

 L’ESG a expliqué que l’inflation des produits importés était de 4,8% contre 14,1% en moyenne pour les produits locaux, ce qui représente le taux d’inflation locale le plus élevé et le taux d’inflation des produits importés le plus bas depuis le dégrèvement d’août 2019.

Côte d’Ivoire: signature d’une convention pour perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel

Le Centre ivoirien pour le développement de la formation professionnelle (CIDFOR), une institution sous tutelle du Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a signé une convention de partenariat avec ENGIE, une entreprise spécialisée dans les services énergétiques en Afrique en vue de perfectionner les formateurs de l’enseignement professionnel en Côte d’Ivoire.Selon une note d’information transmise jeudi à APA, cet accord a été paraphé par Brigitte Agnissan, la directrice générale du CIDFOR et Thierry Court, le directeur général de ENGIE. Selon Mme Agnissan, ce partenariat s’inscrit dans la volonté de son institution de « s’unir et de collaborer avec le milieu productif en vue d’assurer une formation continue adéquate des enseignants de l’enseignement professionnel».

 « Le monde productif est constamment, sujet à mutation au niveau des équipements, du matériel de production et des procédures de fabrication liée à l’évolution technologique, d’où la démarche appropriée qui est le programme d’immersion en entreprise des acteurs de la formation», a soutenu la directrice du CIDFOR au nom du Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

De son côté, M. Thierry Court s’est lui-aussi félicité de la signature de cet accord de partenariat avec son entreprise. Présente en Côte d’Ivoire depuis 2016, la société ENGIE est le plus grand producteur indépendant d’électricité au monde.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

Zimbabwe: démenti d’un putsch imminent

Le gouvernement du Zimbabwe a rejeté les propos faisant état d’un putsch « imminent » de l’armée contre le président Emmerson Mnangagwa, accusant les dirigeants de l’opposition, le clergé et certaines missions étrangères d’attiser la haine du peuple pour le dirigeant actuel du pays d’Afrique australe.Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil national de sécurité a démenti les rumeurs selon lesquelles des membres des forces de sécurité prévoyaient de démettre Mnangagwa du pouvoir pour sa gestion et pour la détérioration de la situation politique et économique dans le pays.

« Le gouvernement voudrait avertir sévèrement ceux qui sont derrière ce tissu de mensonges, qui comprennent des personnages, tels que Saviour Kasukuwere, Job Sikhala et une horde de complices que nous connaissons, de ne pas crier au scandale lorsque le long bras de la loi zimbabwéenne s’abat sur eux », a déclaré le membre du Conseil national de sécurité et ministre des Affaires intérieures Kazembe Kazembe, qui avait à ses côtés des généraux de l’armée.

Kasukuwere est un ancien ministre en exil qui a été enfermé dans l’Afrique du Sud voisine depuis son évasion du pays en 2019, tandis que Sikhala est un critique vocal de Mnangagwa et un haut fonctionnaire de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition).

Kazembe a également mis en garde certains diplomates occidentaux, les médias privés, les chefs religieux et les organisations non gouvernementales de colportage de « mensonges » visant à ternir l’image des autorités zimbabwéennes.

« Certains diplomates étrangers accrédités au Zimbabwe n’ont, bien souvent, pas hésité à s’engager dans un activisme anti-gouvernemental, rendant difficile leur différenciation avec les membres de l’opposition », a déclaré le ministre.

La déclaration du NSC intervient à un moment où le Zimbabwe est inondé de spéculations selon lesquelles les officiers subalternes de l’armée étaient mécontents de la situation dans le pays, en particulier de l’augmentation du coût de la vie et de la corruption au plus haut niveau.

Ironiquement, Mnangagwa est arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état militaire qui a délogé le défunt président Robert Mugabe en novembre 2017, après des mois de tensions similaires entre les dirigeants politiques et l’armée.

Covid-19: La Chine fait don de matériels médicaux au Niger d’une valeur de 360 millions FCFA

La Chine a offert des matériels médicaux d’une valeur d’environ 360 millions de franc CFA en appui au Niger dans son plan de lutte contre la pandémie de  COVID-19, a constaté l’ANP.

Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi, a réceptionné ce don mercredi 10 juin 2020 à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey des mains de l’ambassadeur de chine au Niger, M. Zhang Lijun.
Cet appui  est composé de 10.000 kits de tests ; 20.000 masques de protection ; 350.000 bavettes chirurgicales ; 10.000 combinaisons de protection ; 15.000 lunettes de protection ; 15.000 pairs de gants jetables et 3.000 pairs de surchaussures.
Le Ministre de l’Action Humanitaire et de la Gestion des Catastrophes, M. Laouan Magagi  a noté que « ce don du Gouvernement chinois vient renforcer les capacités de diagnostic des cas, et par conséquent, permettra d’améliorer la prise en charge de plusieurs personnes atteintes de la COVID-19 ».

« C’est le lieu pour moi de témoigner la reconnaissance et la gratitude du Niger au Gouvernement et au Peuple chinois pour ce don qui vient renforcer nos efforts dans le cadre de la lutte contre cette pandémie », a-t-il ajouté.
L’Ambassadeur de Chine au Niger, M. Zhang Lijun a, quant à lui formulé le vœu que « ce lot de matériels pourra accompagner le Gouvernement et le peuple nigériens dans la consolidation des succès acquis dans la lutte contre la COVID-19 ».
« Au total, 43 millions de francs CFA et d’importants dons de matériels médicaux, y compris 8 respirateurs ; 39.800 kits de tests d’acide nucléique ; 183.000 masques de protection ont été offerts au Niger par la Chine », a rappelé le diplomate chinois. En plus,  l’Ambassade de Chine a lancé  une nouvelle commande de fournitures et matériels médicaux d’une valeur totale de près de 240 millions de francs CFA comprenant 700.000 bavettes chirurgicales et 30 respirateurs attendus très bientôt au Niger.

Des entreprises et fondations chinoises ont en outre apporté leur appui au Niger dans sa lutte contre la pandémie, note-t-on.
La Représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Anya Blanche a, auparavant, pris la parole pour féliciter le Gouvernement du Niger pour la gestion efficace de cette pandémie, avec la prise à temps des mesures courageuses qui justifient les progrès encourageants observés depuis la déclaration du premier cas en mars dernier.
Dr Anya Blanche a indiqué que « ce don que la Chine vient encore de faire aujourd’hui au Gouvernement du Niger nous rappelle qu’il faut continuer à nous mobiliser pour renforcer les interventions dans tous les domaines de la réponse à la COVID-19 pour éviter un recul sur les acquis positifs enregistrés au Niger ».

La Représentante de l’OMS a, enfin, réaffirmé « l’engagement et la disponibilité indéfectible de son institution » à poursuivre l’accompagnement du pays pour une réussite totale de la lutte contre cette pandémie.
A la date du 10 juin 2020, le Niger a enregistré quelque 974 cas confirmés de malades de coronavirus dont 876 guéris, 65 décès et 33 malades en cours de traitement.
Rappelons que pour faire face à la pandémie, le gouvernement du Niger a élaboré un plan de riposte chiffré à plus de 1400 milliards de francs CFA.

Le Niger condamne les tentatives de modifications unilatérales du statut des territoires palestiniens occupés

Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. KALLA ANKOURAO, a participé ce mercredi 10 juin 2020 par visioconférence à une réunion urgente du Comité Exécutif des Ministres des Affaires Etrangères des États membres de l’OCI.

A l’initiative du Secrétariat Général de cette Organisation panislamique, Dr Youssef Bin Ahmed Al-Othaimeen, cette réunion s’est tenue autour de la menace d’annexion des parties du Territoire palestinien occupé en 1976, proférée par le Gouvernement israélien. Elle a été présidée par Son Altesse le Ministre des Affaires Etrangères du Royaume d’Arabie saoudite, le Prince Faycal Bin Farhan Bin Abdullah Al-Saud, Président du Comité Exécutif.

A cette occasion, le Ministre nigérien en charge des Affaires Etrangères a rappelé que le Niger a toujours soutenu les résolutions tendant à garantir le droit des Palestiniens dans leur conflit avec Israël » et ce en sa qualité de membre du groupe de contact sur Al Qods Al Sharif.

« Notre position reste inchangée et mon Gouvernement continuera à lutter pour que les frontières de 1967 soient respectées », a martelé le Chef de la diplomatie nigérienne, ajoutant que « nous appuierons toutes les négociations dont la finalité est de mettre le peuple palestinien dans ses droits légitimes, en contraignant Israël à se retirer des territoires occupés depuis 1967 ».

Toutefois, le Niger insiste sur la nécessité que la solution au conflit se bâtisse sur « un minimum de consensus », a-t-il déclaré, soulignant qu’il « n’est pas le cas pour le plan de règlement du conflit auquel Israël fait référence ».

Le Ministre KALLA ANKOURAO a même laissé entendre que ce plan, en plus de ne respecter aucune des règles du consensus, risque de compromettre « la solution à deux Etats » pourtant admise par la communauté internationale.
C’est pourquoi, a-t-il indiqué, « le Niger condamne toutes les tentatives de modifications unilatérales du statut des territoires palestiniens occupés » et appelle la communauté internationale à « faire échec à ces velléités israéliennes et préserver la paix et la sécurité dans cette région ».

Covid-19 en Côte d’Ivoire : maintien de l’isolement du Grand Abidjan

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a décidé jeudi, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, de maintenir l’état d’urgence jusqu’au 30 juin 2020 et l’isolement du Grand Abidjan.Cette décision est mue par la progression du nombre de personnes contaminées à la Covid-19. Le pays enregistre plus de 4 180 cas à la date du 10 juin. Selon le Premier ministre par intérim, Hamed Bakayoko, « on observe trop de négligences à Abidjan ». 

Le Conseil national de sécurité a décidé  jusqu’au mardi 30 juin 2020 du maintien de l’Etat d’urgence, de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacles, a dit le ministre de la Santé et de l’hygiène publique,  Aka Aouélé.  

Il a également décidé du maintien de l’isolement du Grand Abidjan en renforçant le contrôle aux entrées et sorties tout en sanctionnant les cas de violation, ainsi que le maintient du rassemblement des populations au-delà de 200 personnes pour l’intérieur du pays. 

Concernant le Grand Abidjan, le Conseil a maintenu l’interdiction des rassemblements des populations à Abidjan dont « le maximum autorisé est dorénavant réduit de 200 à 50 personnes », avec un suivi sanitaire systématique de toute personne venant de l’extérieur du pays.

La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un Plan de riposte sanitaire d’un montant de 95,88 milliards de F CFA, qui vise à briser la chaîne de transmission de la maladie, à garantir une meilleure prise en charge des malades. Abidjan, l’épicentre de la maladie compte 95% des infectés.

Côte d’Ivoire: 50 «survivantes» de violences sexuelles assistées psychologiquement à Abidjan

A l’initiative de la Ligue ivoirienne des droits des femmes de concert avec ses partenaires, cinquante « survivantes» (victimes) de violences physiques et sexuelles ont bénéficié à Abidjan d’un soutien psychologique et ont reçu des kits comprenant des vivres et du matériel de protection contre la Covid-19, indique un communiqué transmis jeudi à APA.« Durant cette activité, les 50 survivantes de violences ont bénéficié d’un ensemble de soutien notamment des entretiens individuels avec une psychologue en vue de dresser un diagnostic des besoins d’accompagnement de ces dernières, de kit comprenant des vivres et du matériel de protection contre le Covid-19»,  souligne le communiqué.

 Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une séance d’information et de service en santé sexuelle et reproductive.  Selon le texte, cette action sociale dénommée « La ligue à cœur ouvert :  pour qu’elles ne soient plus jamais seules», avait pour but d’apporter un réconfort psychosocial à ces victimes de violences.

 La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes et ses associations sœurs que sont l’ONG Overcome, l’ALFEC, Smart African Women Leaders Platform, WeForHer et le Centre d’Écoute et Conseil Manowach, forment un réseau féministe engagé dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles envers les femmes.

Côte d’Ivoire: lancement d’un observatoire pour renforcer les droits de l’homme en période électorale

Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a lancé jeudi à Abidjan un observatoire pour renforcer les droits de l’homme pendant les processus électoraux qui se tiendront en 2020 et 2021 en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet observatoire a pour objectif général d’évaluer les processus électoraux au regard des principes régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme concernant les élections prochaines en Côte d’Ivoire.

« La mise en place de l’Observatoire vise à accompagner le gouvernement et la commission électorale indépendante (CEI) pour des élections sans violence», a dit Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours lors de cette cérémonie de lancement qui a réuni des présidents d’institutions, des diplomates et des organisations de la société civile.

« Durant le processus électoral, nous porterons une attention particulière aux obligations, aux normes et standards internationaux en matière de droits civils et politiques  et sur le cadre juridique national des libertés publiques ainsi que leur applicabilité en période électorale», a également expliqué Mme Sangaré souhaitant une année électorale apaisée en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, elle a expliqué que son organisation a entamé depuis le 08 juin dernier une mission de sensibilisation au respect des droits de l’homme et à la culture de la paix à Abidjan et dans les 31 régions administratives de la Côte d’Ivoire qui s’achèvera le 20 juin prochain.

« Je souhaite que cet Observatoire soit un cadre pour renforcer le civisme des populations et le dialogue dans notre beau pays», a, par ailleurs indiqué Mme Sangaré. « La mission de la CEI est de rendre conforme la volonté du corps électoral à ce qui est exprimé dans les urnes », a affirmé pour sa part, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de cette institution.

De son avis, l’élection fait peur parce que le langage des acteurs politiques est « guerrier». « Il faut veiller à  ce que le langage des acteurs soit apaisant et apaisé. Faisons de sorte qu’il y ait des élections sans crise», a exhorté M. Coulibaly regrettant que « la matière électorale devenue la plus grande passion dans notre pays, est source de tension ».

L’observatoire des droits de l’homme des processus électoraux 2020-2021 en Côte d’Ivoire se compose d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des agents qualifiés du CNDH et de l’ensemble des officiers des droits de l’homme des 31  commissions régionales.

Cet instrument vise entre autres, à informer les électeurs de leurs droits, relever les irrégularités, les obstacles et les faiblesses des processus d’identification préélectorale, surveiller les discours de campagne des partis politiques et des candidats, et observer le respect des droits de l’homme au cours du scrutin, au dépouillement et à la proclamation des résultats.

Achèvement des travaux de rétablissement d’un câble de la 2ème liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne

Les travaux de rétablissement de l’un des câbles de la deuxième liaison de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne, se sont achevés, a annoncé mercredi l’office marocain d’électricité et de l’eau potable (ONEE).Dans un communiqué, l’ONEE indique qu’après plusieurs semaines de travaux et grâce à la longue expérience des équipes de l’Office et de Red Electrica de Espana (REE) la 2ème interconnexion a été rétablie dans de très bonnes conditions.

Le câble sous-marin était indisponible depuis qu’un navire l’a endommagé fin 2019 à 13 km des côtes marocaines, précise le communiqué, affirmant que les systèmes de  contrôle et de protection ont ordonné l’isolement de la 2ème interconnexion et un plan d’actions pour la réparation du câble qui a été lancé par le comité de maintenance composé de responsables marocains et espagnols.

La réparation en question a nécessité une expertise hautement qualifiée et de la logistique lourde notamment des navires spéciaux dédiés à ce genre d’opérations, vu que l’avarie était située à une grande profondeur (490 m), ajoute la même source.

D’après le communiqué, le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi a effectué mardi une visite technique au site de l’interconnexion électrique Maroc-Espagne pour s’informer des installations après les importants travaux qui avaient été réalisés.