juillet 2021 - Page 6 sur 42 - Journal du niger

JO Tokyo 2021-Foot: la Côte d’Ivoire en quarts de finale

Les Éléphants footballeurs font match nul face à l’Allemagne (1-1) et se qualifient pour les quarts de finale, lors de la 3e journée des éliminatoires du Groupe D, dans le cadre des Jeux Olympiques de Tokyo 2021.

Le joueur Allemand Benjamin Henrichs (Leipzig), sous la pression de l’Ivoirien Dao, marque contre son camp à la 67e minute. Mais, la Mannschaft prend les devants et suite à un coup franc dévié par Lowen, égalise à la 73e minute. 

La Mannschaft  (4 points, 3e) et l’Arabie Saoudite (0 point, 4e) sont éliminés. Avec cinq points, la Côte d’Ivoire qui termine deuxième du Groupe D, va en quart de finale avec le Brésil qui se hisse au premier rang de poule avec sept points. 

Les Éléphants olympiques affronteront, samedi, en quart de finale le premier du Groupe C, composé de l’Espagne, l’Australie et l’Argentine. Ils devront se montrer plus entreprenant pour arracher une qualification pour les demi-finales.  

Sénégal : Macky Sall réaménage le Conseil constitutionnel

Le président de la République a procédé à la nomination de trois nouveaux membres au Conseil constitutionnel.La plus haute juridiction du pays ne comptait plus que quatre membres avec le décès d’une magistrate en janvier et l’expiration des mandats de deux juges.

Pour permettre au Conseil constitutionnel de fonctionner correctement, Macky Sall a nommé mardi, la magistrate Aminata Ly Ndiaye, précédemment premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, pour terminer le mandat de feue Bousso Diao Fall, décédée le 3 janvier 2021.

Mamadou Badio Camara, ancien Premier président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodji, ancien Premier avocat général près la Cour suprême, remplacent le Professeur Ndiaw Diouf, vice-président du Conseil constitutionnel et le juge Mandiogou Ndiaye qui ont achevé leur mandat de six ans.

Par ailleurs, poursuit le communiqué du conseil des ministres, Seydou Nourou Tall, professeur des universités, déjà membre du Conseil constitutionnel, est nommé vice-président de l’institution.

En procédant à ces nominations, Macky Sall espère mettre fin au débat sur la compétence de cette institution qui apprécie la conformité des lois et des engagements internationaux à la Constitution.

Certains juristes avaient soutenu que le Conseil ne pouvait pas statuer sur les lois, ou réguler la démocratie et l’Etat de droit du fait de l’absence de trois de ses membres. En effet, l’institution judiciaire qui ne comptait que quatre Sages au lieu des sept, avait rejeté le 22 juillet dernier, le recours de l’opposition parlementaire sur le nouveau code pénal et le code de procédure pénale, adoptés le 25 juin dernier à l’Assemblée nationale. 

Macky Sall et le Conseil constitutionnel à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, commentent la visite du président Macky Sall dans les centres de traitement des malades du coronavirus et la nomination de trois juges au Conseil constitutionnel.Après sa visite dans les hôpitaux, le président Macky Sall déclare dans Le Soleil : « J’invite les populations à se faire vacciner ». Le quotidien national souligne que « 500.000 doses (sont) déjà disponibles et 2 millions attendues en août ».

C’est une « visite inopinée » qu’a effectuée Macky Sall hier dans les centres de traitement (CTE) de Covid-19, rapporte L’AS qui note que le chef de l’Etat « secoue Diouf Sarr (le ministre de la Santé) et Cie ». Face à la montée des contaminations, le journal note par ailleurs que l’Université Cheikh Anta Diop ferme ses portes à partir de samedi.

Vox Populi indique que Macky Sall a fait une « visite surprise » dans les CTE et lance un nouvel appel au respect des gestes barrières. Le quotidien se demande ainsi s’il ne s’agit pas des « derniers avertissements du président ». Au même moment, le ministre Abdoulaye Diouf Sarr déclare que « l’augmentation des cas va plus vite que nos capacités litières dans les CTE ».

L’Observateur plonge dans ces structures sanitaires et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable du CHU de Fann.

Sur un autre sujet, Le Quotidien titre sur « le nouveau trio de Macky » dans le Conseil constitutionnel qui est désormais « au complet ». Les trois juges nouvellement nommés sont Mamadou Badio Camara, Aminata Ly Ndiaye et Youssoupha Diaw Mbodj.

Cependant, Walf Quotidien note que Badio Camara est « l’autre problème ». Sa nomination « n’annonce rien de bon », d’après Amadou Bâ, responsable dans le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. Pour le constitutionnaliste Mamadou Ngouda Mboup, « si Pape Oumar Sakho (président du Conseil constitutionnel) s’en va, forcément, Mamadou Badio Camara va rempiler ».

En sports, Vox Populi informe que le gouverneur de Dakar fait annuler tous les combats de lutte prévus entre le 31 juillet et le 8 août face au rythme infernal de propagation de la Covid-19 avec son lot de victimes. Déjà, les promoteurs Gaston Mbengue, Pape Abdou Fall et Thialiss Faye « se résignent en attendant de meilleurs jours ».

En revanche, le président de l’Association nationale des lutteurs en activité, Gris Bordeaux, « cogne sur les autorités » dans L’Observateur. « Nous sommes frustrés », dit-il en déplorant le « manque de communication de la part des autorités ».

En football, Augustin Senghor, candidat sortant à la présidence de la Fédération, note que son adversaire « Mady Touré ne devait avoir autre choix que de rejoindre le consensus » voulu par d’autres acteurs qui veulent lui offrir un quatrième mandat.

Me Senghor renchérit dans Stades : « Il ne nous reste plus qu’à le convaincre ». Mais Mady Touré estime que sa « conviction est d’aller jusqu’au bout ».

Politique, économie et législatif au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent aux relations Maroc-Malawi, à la production de voitures électriques et au travail parlementaire.+Le Matin+ rapporte que le Malawi ouvre demain un consulat à Laâyoune, la 24e représentations diplomatiques dans les provinces du Sud. Le ministre malawien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Eisenhower Nduwa Mkaka, a annoncé, mardi à Rabat, la décision de son pays d’ouvrir un consulat jeudi à Laâyoune.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie du Malawi a indiqué que son pays a décidé d’ouvrir également une ambassade à Rabat. Le ministre malawien a réitéré, à cette occasion, le soutien ferme et constant de son pays à la souveraineté du Royaume sur son Sahara et à son intégrité territoriale, indique le journal.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « si le Maroc est déjà devenu le numéro un en matière de la construction automobile en Afrique, rien n’empêche de devenir prochainement numéro un en matière de mobilité électrique à l’échelle continentale », écrit Aujourd’hui le Maroc.

Pour la publication, les prochaines années seront dominées par les ventes de voitures électriques à travers le monde. Si Renault s’apprête à introduire dans ses lignes de production au Royaume la composante électrique, l’arrivée de Tesla sur le marché marocain, l’un des acteurs mondiaux les plus en vue dans la mobilité électrique, va certainement ouvrir la voie à d’autres constructeurs, assure-t-il.

« Une chose est sûre, le Royaume doit être au rendez-vous lorsque la voiture électrique prendra le relais », conclut le journal.

Sur un autre registre, +L’Économiste+ souligne que « l’inflation des missions parlementaires a entraîné un embouteillage, de telle sorte qu’il n’a pas été possible de discuter tous les rapports dans les commissions spécialisées, encore moins au niveau des séances plénières ».

Cet épisode devra être analysé pour tirer les enseignements de cette modalité de contrôle du gouvernement par le Parlement, poursuit le quotidien, soutenant que l’idée est de rationaliser cette pratique, considérée comme un des piliers de l’État de droit.

« Si cet exercice est suffisamment encadré, il pourrait déboucher sur une dynamique positive, nécessaire au bon équilibre entre les deux pouvoirs », estime-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le Conseil de Surveillance de Maroc Telecom a décidé, lors de sa réunion du 18 février dernier, de reconduire pour deux exercices supplémentaires, jusqu’au 1er mars 2023, le mandat de Abdeslam Ahizoune en qualité de Président du Directoire du groupe.

« Le Conseil de Surveillance, réuni le jeudi 18 février 2021, a pris acte de l’expiration du mandat des membres du Directoire au 1er mars 2021 et a décidé de reconduire, pour deux (2) exercices supplémentaires, soit jusqu’au 1er mars 2023, le mandat de Monsieur Abdeslam Ahizoune en qualité de Président du Directoire et Messieurs Brahim Boudaoud, Hassan Rachad, François Vitte et Abdelkader Maamar en qualité de membres du Directoire », indique Maroc Telecom dans un communiqué, cité par le journal.

Côte d’Ivoire: un séminaire sur le vaccin anti-Covid-19 en préparation

La Côte d’Ivoire prépare un séminaire international sur la bioéthique et le vaccin anti-Covid-19 prévu au 4e trimestre 2021, selon le professeur ivoirien Lazare Poamé, titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

« Pour le dernier trimestre de l’année 2021, nous préparons, avec une équipe des chercheurs de la Chaire, conduite par le professeur Marcel Kouassi, un Séminaire international intitulé : Bioéthique et pandémie de Covid-19 », a annoncé M. Lazare Poamé.

Ce séminaire international permettra de traiter les  « principes bioéthiques et la construction d’une  diplomatie vaccinale globale. Il sera organisé en collaboration avec la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO et le Bureau multisectoriel de l’UNESCO à Abuja, au Nigéria.

Selon le professeur Lazare Poamé, ce « sera l’occasion d’examiner les questions et enjeux liés aux différents vaccins contre le coronavirus ». Interrogé de savoir les actions menées face à la Covid-19, au plan local, il a soutenu que les actions menées par la Chaire sont « innombrables ».

Parlant de la Covid-19,  dont  la dimension sanitaire a induit des glissements vers le pan-médicalisme », il a salué « la bravoure du personnel médical ».

« Pour ce qui est des traitements attendus contre la Covid-19, la Chaire a privilégié le champ de la médecine naturelle et des technologies douces », a-t-il indiqué.

« Nos chercheurs, en se tournant vers le  riche patrimoine végétal dont dispose le continent africain, ont pu trouver une solution relevant de l’urgence éthique sans donner dans l’éthique de l’urgence », a-t-il relevé.  De ce fait, la Chaire a enregistré des contributions centrées sur la phytothérapie avec la production de deux tisanes.

La première, rappellera-t-il, est celle du professeur Annick Yamousso Tahiri, professeur de Biologie à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), spécialiste des substances naturelles, Chercheure associée à la Chaire UNESCO de Bioéthique de l’Université Alassane Ouattara – Bouaké. Elle est également membre du Comité consultatif national de Bioéthique.

Sa tisane comprend des propriétés antivirales, antiinfectieuses, antioxydantes et hépathoprotectrices, qui a été d’ailleurs  présentée par le ministère de la Recherche scientifique de Côte d’Ivoire en juin 2020 comme une solution riposte à la maladie de la Covid-19.

« La seconde tisane, aux vertus thérapeutiques presqu’analogues à la première, a été produite par un phytothérapeute, M. Pierre Kadio dont nous suivons les recherches depuis une dizaine d’années sur le traitement du VIH/SIDA », a-t-il poursuivi. 

Sa tisane est issue d’un produit pour lequel il a obtenu, en 2018, un brevet d’invention (N°18864) délivré par l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle) avec pour mention  »Médicament naturel contre le VIH/SIDA et autres pathologies », a fait observer M. Poamé.

Il a mentionné que la recherche sur les pandémies, pas seulement celle de la Covid-19,  constitue un des axes prioritaires des programmes permanents de la Chaire UNESCO de Bioéthique.

En marge d’une étude sur la construction sociale des rumeurs, des discours et pratiques face à une épidémie, de nouveaux projets de recherche ont vu le jour.

Au nombre de ces projets, l’on a « Éléments de stratégie de gestion et de lutte contre la propagation de la Covid-19 en Côte d’Ivoire : regards croisés ».

Les personnes du 3ème âge face à la Covid-19 en Côte d’Ivoire : perception de la maladie, prises de risque et résilience sociale,  et ensuite La réinvention des rites funéraires en temps de Covid-19.

Cette dernière étude a été menée en collaboration avec des chercheurs du département LPED de l’IRD.

Les recherches conduites, jusque-là, dans le cadre des programmes de la Chaire, ont porté sur la procréatique, l’éthique du vivant, la phénoménologie de la violence urbaine,  a-t-il fait remarquer.  

Coopération ivoiro-burkinabè: le 10e TAC prévu en juillet 2023 à Ouagadougou

La 10ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est prévu en juillet 2023 à Ouagadougou, selon un communiqué officiel.

A l’issue d’un Conseil Conjoint de Gouvernement, mardi à Abidjan, les deux pays ont décidé que  la  10ème Conférence au Sommet du  Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tienne en juillet 2023 à Ouagadougou. 

Les deux parties ont rappelé la recommandation de tenir le TAC tous les deux ans après la tenue de la 9ème Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) en 2021.

La 10ème Conférence au Sommet du TAC devrait permettre de tenir des rencontres sectorielles en vue du suivi de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la présente session qui a eu lieu du 24 au 27 juillet 2021.  

Le Conseil a salué les Journées culturelles et artistiques ivoiro-burkinabè dont la 2e édition est prévue du 27 au 30 juillet 2021 à Abidjan. 

La délégation ivoirienne était conduite par Patrick Jérôme Achi, Premier ministre et celle du Burkina Faso, par Christophe Joseph Marie Dabiré, le Premier ministre.

A l’ouverture des travaux du Conseil Conjoint de Gouvernement, les ministres se sont réjouis de la tenue effective de ce cadre de concertation bilatérale.

Les deux Premiers ministres ont réaffirmé le ferme engagement des chefs d’Etat des deux pays, de faire de l’Axe Abidjan-Ouagadougou un modèle réussi d’intégration de la sous-région ouest-africaine et de coopération Sud-Sud.

Le Conseil conjoint de gouvernement a été précédé par les travaux des experts des deux pays tenus les 24 et 25 juillet 2021 et par la réunion conjointe des ministres en charge des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine, le 26 juillet 2021.

Maroc : Le taux de croissance pourrait se situer entre 5,5% et 5,8% en 2021 (ministre)

Le taux de croissance de l’économie marocaine pourrait se situer entre 5,5% et 5,8% en 2021, a souligné mardi le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.Cette croissance est le résultat d’une campagne agricole exceptionnelle et de la poursuite de la maîtrise du taux d’inflation, qui ne dépassera pas 1%, l’évolution de l’économie nationale demeure positive, a expliqué le ministre, qui présentait les grandes lignes de la loi de finances 2022.

Le responsable gouvernemental a rappelé, toutefois, que les perspectives de croissance au cours du deuxième semestre de cette année restent entourées de risques liés à l’évolution de la situation épidémiologique avec l’émergence du variant «Delta».

Revenant sur la mise en œuvre de la loi de Finances à fin juin 2021, M. Benchaâboun a affirmé que les recettes ont enregistré une amélioration de 10,8 milliards de dirhams (1 dollar = 8,9 DH) par rapport au premier semestre de 2020.

Ce résultat est dû à une augmentation des recettes fiscales de 8,3 milliards de dirhams et des revenus non fiscaux de 1,5 milliard dirhams, a-t-il révélé. Les dépenses courantes quant à elle ont augmenté d’environ 6,6 milliards de dirhams, et les émissions pour dépenses d’investissement se sont stabilisées à 31,8 milliards de dirhams, indique par ailleurs un communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil.

S’agissant du PLF 2022, M. Benchaâboun a rappelé les quatre priorités de ce texte, à savoir la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, le renforcement des mécanismes d’intégration et la généralisation de la protection sociale, le renforcement du capital humain ainsi que la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance.

Maroc Telecom réalise un résultat net ajusté de plus de 317 millions de dollars au 1er semestre 2021

Le résultat net ajusté part du groupe de Maroc Telecom s’est établi à 317,06 millions de dollars (2,832 milliards DH) au titre des six premiers mois de 2021, en baisse de 5,8 % à taux de change constant, indique mardi un communiqué du Groupe.Sur le seul deuxième trimestre 2021, ce résultat a diminué de 3,4 % (à taux de change constant) à 1,359 milliard DH (1 dollar = 8,9 DH), précise la même source.

S’agissant du résultat opérationnel (EBITA) ajusté consolidé, il a reculé de 4,5 % (4,4 % à taux de change constant) à 5,571 milliards DH au S1-2021, alors que la marge d’exploitation s’est située à 31,3 %.

Pour les activités du groupe au Maroc, le résultat opérationnel avant amortissement (EBITDA) ajusté a atteint 5,39 milliards DH, en repli de 9,9 % par rapport au six premiers mois de 2020. La marge d’EBITDA ajusté est restée au niveau élevé de 55,1 %. Le résultat opérationnel (EBITA) ajusté s’est élevé à 3,524 MMDH, en retrait de 12,7 % sur une année du fait de la baisse de l’EBITDA. La marge d’EBITA ajustée ressort à 36,1 %.

Concernant les activités à l’international, l’EBITDA ajusté s’est établi à 3,771 milliards DH, en hausse de 4,1 % (+4,2 % à taux de change constant) par rapport à fin juin 2020.

Par ailleurs, Maroc Telecom fait savoir que ses investissements hors fréquences et licences se sont élevés à 2,115 milliards de dirhams, en hausse de 78,3 % sur un an à taux de change constant.

Côte d’Ivoire: de retour d’exil, Boga Sako mis sous contrôle judiciaire

De retour d’exil, le 9 juillet 2021, le président-fondateur de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIFHOP), Gervais Boga Sako, a été mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire du « 3e mandat et du CNT (Conseil national de transition) ».

« Dr Boga Sako Gervais a été donc mis sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours », renseigne une note de l’organisation, signée par ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené.

« S’étant présenté le mardi 27 juillet (2021) pour une audition, assisté de ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené, le juge d’Instruction lui a notifié les chefs d’accusation qui se résument en des déclarations au sujet du 3ème mandat et du CNT », souligne la note.

Rentré d’exil le vendredi 9 juillet 2021, le président de la FIDHOP, Dr Gervais Boga Sako « fait l’objet d’une convocation depuis le 16 juillet devant une juridiction d’instruction à Abidjan », rapporte la note. 

 Le CNT avait été mis sur pied par l’opposition ivoirienne après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, aux fins de protester contre « un troisième mandat » de M. Alassane Ouattara. Il a été dissout après une ferme réaction du pouvoir. 

Plusieurs responsables politiques avaient fait l’objet de poursuite, interpellés et mis sous contrôle judiciaire. Dr Boga Sako est visé par des chefs d’accusation pour son rôle joué, depuis l’exil, dans cette instance, jugée illégale par le parquet.

Gbagbo plaide auprès de Ouattara pour une libération des prisonniers

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé, mardi, pour une libération des prisonniers de la crise postelectorale de 2010-2011, à l’issue d’une rencontre avec Alassane Ouattara, à la présidence de la République.

« En ce qui me concerne, j’ai surtout insisté sur les prisonniers qui ont été arrêtés au moment de la crise de 2010-2011 et qui sont en prison. J’ai dit au président j’étais leur chef de file et bon je suis dehors aujourd’hui », a dit M. Laurent Gbagbo face aux caméras.

 Il a souhaité que « le président fasse tout ce qu’il peut pour les libérer et le président a les moyens », avant d’ajouter « c’est lui qui juge l’opportunité et des moyens, et des moments pour ces libérations ». 

« Donc, j’ai insisté sur ça. A part ça, on a parlé de la Côte d’Ivoire qui doit aller de l’avant, qui doit marcher, qui doit se parler, qui doit discuter », a ajouté M. Gbagbo qui a jugé cette rencontre « fraternellement et amicalement ».

 « Je suis très heureux de cette discussion parce qu’elle était très détendue et je suis fier de ça. J’ai souhaité que de temps en temps on puisse avoir ce genre d’entretiens qui détendent l’atmosphère dans le pays », a-t-il poursuivi.

Prenant la parole, M. Alassane Ouattara a déclaré « mon cher Laurent merci beaucoup. Merci d’être venu pour cette rencontre que tout le monde demandait d’ailleurs. Mais les gens ne savent pas que nous nous sommes parlé ».

« Je dois dire que j’en suis ravi et je crois que c’est surtout le peuple de Côte d’Ivoire qui attendait cela avec beaucoup d’impatience, maintenant c’est chose faite. Et je voudrais que nous puissions nous féliciter d’avoir eu cette rencontre qui a été cordiale et fraternelle », a dit M. Ouattara.

Il a laissé entendre que « bien sûr il y a eu cette crise qui a créé des divergences, mais cela est derrière nous. Ce qui importe c’est la Côte d’Ivoire. C’est la paix pour notre pays. C’est pour nous avancer, aller de l’avant pour nous-mêmes et pour les prochaines générations ».

Il a réitéré ses condoléances pour le décès de la mère de M. Gbagbo et d’Aboudrahamane Sangaré, son compagnon de lutte politique, tout en ajoutant « nous avons parlé de la paix pour notre pays, la nécessité de renforcer la cohésion nationale, de continuer de renforcer la réconciliation ». 

« Nous sommes convenus de nous revoir de temps en temps. Certainement après le mois d’août pour continuer ces entretiens et associer le moment venu d’autres personnes. Je crois que c’est important que les uns et les autres puissent comprendre que nous avons décidé que c’est important de rétablir la confiance et de faire en sorte que les ivoiriens se réconcilient », a soutenu le président ivoirien.

« Ces événements ont été douloureux. Il y a eu trop de morts et nous devons avoir cela derrière nous et travaille sur l’avenir, la cohésion et la réconciliation. Laurent je te remercie et je te dis à très bientôt », a-t-il dit.

Cette rencontre est la première dix ans après la crise postelectorale ivoirienne. M. Gbagbo est arrivé à 17h21 GMT, souriant, à la présidence de la République, où il a été accueilli par M. Ouattara sur le perron.   Les deux personnalités ont eu près d’une heure d’échanges.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.