juillet 2021 - Page 5 sur 42 - Journal du niger

La Poste de Côte d’Ivoire accuse « un mois d’arriéré de salaires »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a rencontré mercredi, à Abidjan, le personnel de la Poste de Côte d’Ivoire qui accuse « un mois d’arriéré de salaire ». »Nous ferons en sorte d’apporter des solutions durables qui fassent en sorte que votre quotidien soit agréable et que vos fins de mois soient plus que souriantes », a rassuré M. Roger Adom, lors d’une visite dans les locaux de la Poste de Côte d’Ivoire à Abidjan. 

La Poste de Côte d’Ivoire, rappellera-t-il, a été régulée en 2013 et il y a eu sept ans entre la loi et les premiers décrets. Et la question qui surgissait était comment assurer l’avenir de cet établissement public. 

« Il me revient de travailler avec vous pour trouver des solutions et nous allons le faire avec les instances de la République », a déclaré le ministre de l’Économie numérique, indiquant que le ministère du Budget est conscient ainsi que la Primature. 

« Ce ne sont pas des paroles en l’air, vraiment croyez-moi, nous ferons en sorte que très rapidement nous remettrons la Poste de Côte d’Ivoire sur les rails du développement et de la prospérité », a-t-il dit.

Le syndicaliste Arsène Ahoké, membre du Synapostel, prenant la parole au nom du personnel, a relevé que « le stresse et les souffrances multiformes » est le lot quotidien des agents à cause de l’incertitude du lendemain.

Face aux difficultés que rencontre la Poste de Côte d’Ivoire, deux vagues de licenciement ont déjà eu lieu. Pour ce syndicaliste, les employés ont « déjà payé un lourd tribut » et il revenait à l’Etat de sauver la situation. 

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a admis que « la qualité des services n’était pas au rendez-vous, des acteurs ont commencé à opérer l’activité postale », réduisant leur part de marché.

Avec la nouvelle loi réglementant le secteur, « nous avons appelé l’intervention du ministre sur la mise en oeuvre et le respect des obligations de service postal universel », a affirmé à la presse M. Isaac Gnamba Yao, au terme de la visite de M. Roger Adom. 

« Il faut aussi rappeler que nous avons quelques difficultés, notamment les conditions de travail et surtout un mois d’arriéré de salaire que nous vivons en ce moment à l’orée du 27e  Congrès de l’Union postale universelle » prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, a souligné M. Gnamba.

Le défi, mentionnera-t-il, est pour l’établissement public de s’adapter aux réalités de l’environnement. Car, la Poste est devenue une industrie qui compte dans tous les pays et il faut qu’on puisse passer d’une administration postale à une entre de logistique et du digital. 

Une salle de conférence a été baptisée au nom du ministre de l’Économie numérique, des  télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, qui s’est dit « touché par cette attention » du personnel.  

Covid-19/Vaccins: les USA pourvoient l’Afrique du Sud et le Nigeria

Le gouvernement américain va livrer près de dix millions de doses des vaccins Pfizer et Moderna à Abuja et Pretoria.Bonne nouvelle sur le front de la vaccination pour l’Afrique du Sud et le Nigeria. Les deux pays parmi les plus affectés du continent par la Covid-19 vont recevoir des Etats-Unis près de dix millions de doses de vaccins.

« Nous sommes heureux d’annoncer que nous allons envoyer plus de 5 millions de doses du vaccin Pfizer en Afrique du Sud ainsi que 4 millions de doses de Moderna au Nigeria », a déclaré, ce mercredi, l’assistante spéciale du président Joe Biden et directrice principale pour l’Afrique au Conseil de sécurité nationale, Dana L. Banks.

« Les doses vont être expédiées. Tout est prêt. Cela fait trois semaines que l’on a travaillé inlassablement avec les pays concernés pour rendre cela possible » a assuré Mme Banks qui s’exprimait à l’occasion d’un point de presse virtuel consacré à l’initiative « Prosper Africa ».

A en croire la diplomate américaine, il s’agit là de la plus importante quantité du liquide précieux que son pays ait envoyé vers l’Afrique. Ces dernières livraisons vont porter à 16,4 millions le nombre total de doses de vaccins américains envoyés vers le continent noir.

Alors que l’Afrique fait face à une troisième vague de la pandémie plus virulente, l’ancienne conseillère politique adjointe à l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud dit espérer que « ces doses vont grandement aider ces pays à assurer la sécurité et la santé de leurs populations. »

Avec une population de plus de 1,3 milliard d’habitants, les pays africains n’ont jusque-là administré qu’environ 60 millions de doses de vaccin. Cela est dû en partie aux restrictions sur les expéditions en provenance de pays producteurs de vaccins comme l’Inde.

Revenant sur le programme « Prosper Africa Build Together », l’ex cheffe de mission adjointe à l’ambassade des États-Unis au Togo a indiqué que le président américain a demandé 80 millions de dollars de financement supplémentaire pour lancer cette campagne qui soutiendra la croissance économique et les entrepreneurs en Afrique.

A travers cette initiative, l’objectif de Washington est d’augmenter considérablement le commerce et les investissements entre les pays africains et les États-Unis. Cela passera notamment par la connexion des entreprises et des investisseurs américains et africains à des opportunités d’affaires tangibles et aux outils du gouvernement américain.

Grâce à la campagne Prosper Africa Build Together, l’administration Biden-Harris travaillera main dans la main avec le secteur privé, les gouvernements africains et les organisations multilatérales pour faire progresser le commerce et l’investissement dans des secteurs-clés tels que l’énergie propre et les solutions intelligentes face au climat, la santé, et numérique.

La presse ivoirienne félicitée pour le «traitement professionnel» de la rencontre Ouattara-Gbagbo

La presse quotidienne ivoirienne a été félicitée, mercredi, pour le « traitement professionnel» de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo, marquant ainsi la rupture avec le «traditionnel esprit de belligérance».

Dans un communiqué transmis à APA, l’Autorité nationale de la presse (ANP) note avec «satisfaction, le traitement professionnel » de la rencontre entre le président de la République, Alassane Ouattara  et l’ancien président Laurent Gbagbo,  par  «l’ensemble de la presse quotidienne nationale, aussi bien à leurs Unes qu’aux pages intérieures».

« L’ANP salue cette attitude de responsabilité sociale dont a fait preuve la presse nationale et qui rompt ainsi avec le traditionnel esprit de belligérance souvent marqué par des titres incendiaires à l’occasion d’événements majeurs de la vie politique nationale », fait observer l’organe de régulation de la presse imprimée et numérique.

 «L’ANP félicite l’ensemble des responsables de ces rédactions, toutes lignes éditoriales confondues, et les encourage vivement à préférer, en toutes circonstances, le cap du professionnalisme, seul gage de la réussite de leur mission d’information et de contribution à la paix et à la cohésion nationale », conclut le communiqué signé par le président de cette Autorité, Samba Koné.

Le président Alassane Ouattara et l’ancien président Laurent Gbagbo se sont rencontrés le mardi 27 juillet 2021 au palais de la présidence d’Abidjan-Plateau, dix ans après la crise postélectorale de 2010-2011.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) le 31 mars 2021, est arrivé à Abidjan le 17 juin 2021.

 

Célébration au Niger de la Journée Mondiale de la lutte contre les Hépatites virales

La première Dame, Mme Bazoum Hadiza a présidé, ce mercredi 28 juillet 2021 à l’hôtel Bravia de Niamey, la cérémonie de lancement des activités entrant dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre les hépatites virales, suivie de dépistage de l’hépatite virale B chez les femmes enceintes à la maternité Issaka Gazobi.

Le thème retenu pour cette année est « l’Hépatite ne peut pas attendre ». Ce thème vise à attirer l’attention de tous les pays sur l’urgence d’agir sur les hépatites, et cette célébration consacre aussi le lancement de la campagne de sensibilisation et de dépistage de l’hépatite chez les femmes enceintes dans la ville de Niamey.

Selon les estimations de l’organisation mondiale de la santé (OMS), en 2020 plus de 250 millions des personnes vivent avec une infection chronique causée par le virus de l’hépatite B.

‘’Notre pays continue à enregistrer des cas positifs en dépit de tous les efforts faits par le gouvernement et ses partenaires. Au regard de tout ce qui précède, nous sommes en droit de dire qu’au Niger aussi, l’hépatite ne peut plus attendre parce que la prévalence chez les femmes enceintes est de 15.8%, et 15% chez les personnes vivant avec le VIH sida. L’Hépatite B ne peut plus attendre. Ces chiffres préoccupants nous interpellent tous’’ a déclaré la première Dame Hadjia Hadiza Bazoum.

‘’Je vous exhorte, les uns et les autres, à vous impliquer fortement dans la riposte afin que le Niger arrive à faire disparaître ce fléau. Nous devrons mettre en œuvre, ensemble, des interventions dynamiques à travers les lesquelles les communautés vont renforcer leur participation au dépistage’’ a fait savoir la première Dame

Elle a, à cette occasion, tenu à remercier les partenaires techniques et financiers, et l’ensemble des acteurs de la lutte contre les hépatites virales pour tous les efforts et les sacrifices consentis.

‘’Je demande aux partenaires du Niger et aux acteurs de cette lutte de persévérer dans leurs actions pour nous approcher davantage de la victoire contre les virus des hépatites virales au Niger’’ a-t-elle lancé à l’endroit des participants à cette cérémonie.

Pour la représentante de l’OMS, Mme Aniya Blanche, ‘’le thème retenu pour cette 11e édition exprime l’urgence des efforts nécessaires pour éliminer l’hépatite en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030’’.

Car, a-t-elle expliqué, ‘’les personnes infectées par l’hépatite ne peuvent plus attendre les médicaments dont seuls 11% de ceux infectés par l’hépatite B sont diagnostiqués et parmi eux 30% sont sous traitement. Le diagnostic et le traitement de l’hépatite virale B chez les femmes enceintes ne peuvent plus attendre, nous pouvons prévenir la transmission mère enfant de cette infection en dépistant systématiquement toutes les mères et en instituant le vaccin à la naissance pour les enfants de celles diagnostiquées positives’’.

En 2019, seulement 42% des enfants dans les mondes nés de mères porteuses du virus de l’hépatite B ont bénéficié du vaccin à la naissance, selon Mme la représentante de l’OMS.

‘’Par ailleurs, les personnes infectées par l’hépatite, ne peuvent plus attendre d’être protéger contre la stigmatisation et la discrimination, des organisations communautaires ne peuvent plus attendre pour plus d’investissements dans la lutte contre les hépatites virales, celles-ci doivent se mobiliser davantage pour plus d’actions de sensibilisation sur les hépatites virales et de soutien aux personnes infectées et affectées’’ a insisté Mme Aniya Blanche.

Notons qu’auparavant, le gouverneur de la région de Niamey Niamey, Mr Oudou Ambouka a pris la parole pour rappeler qu’il est ‘’un devoir pour les autorités administratives, coutumières, agents de santé de tout mettre en œuvre pour une grande mobilisation de la population de Niamey au cours des journées consacrées à cette célébration afin que cette semaine Nationale de lutte contre l’Hépatite virale B soit une réussite’’.

Quant à la directrice adjointe de la maternité Gazobi, Mme Gao Zaharatou, elle a expliqué que ‘’la maladie peut être guérie si elle est traitée et si elle est dépistée’’.

Elle a, enfin, appelé la population à ‘’se faire vacciner’’, aux agents de santé de ‘’mener une large mobilisation pour que toutes les femmes, au niveau de chaque coin de leurs villages, puissent vraiment avoir l’information par rapport au dépistage de la femme enceinte’’.

ANP

Covid-19: des vaccinodromes en plein cœur de Dakar

Les vaccinations contre la Covid-19 au Sénégal, effectuées jusque-là dans les structures sanitaires, ont commencé à être élargies dans certains endroits publics plus spacieux.La presse sénégalaise se faisait déjà l’écho mardi de « la grande ruée » des populations vers les vaccins du coronavirus. Ces derniers jours, les contaminations et les cas de décès liés au variant Delta ont monté en flèche. Le pays a enregistré 1307 victimes contre 11.940 patients encore sous traitement dans les centres dédiés ou à domicile.

La panique a gagné ainsi beaucoup de personnes qui se sont rués dans les postes ou centres de santé pour recevoir leurs première ou seconde dose de vaccin. Dans la seule journée du mardi, 20.050 personnes ont été vaccinées, portant à 676.340 le nombre total des personnes ayant reçu au moins une dose, selon le ministère de la Santé.

Pour permettre au plus grand nombre de se vacciner et le respect des gestes barrières, des sites stratégiques grand public ont été réquisitionnés à Dakar. C’est le cas du stade Léopold Sédar Senghor, la Place de la Nation (ex Obélisque) ou le Monument de la Renaissance, informe le site d’informations Emedia.

Au parking de ce lieu de football par exemple, plusieurs personnes masquées sont venues s’inscrire sur les listes d’attente, sous la supervision des autorités administratives.

« On a remarqué depuis vendredi passé, quand le vaccin Johnson & Johnson est arrivé au Sénégal, de l’affluence dans les centres de santé. C’est pour cela que le ministère de la Santé a pris la décision de délocaliser les sites de vaccination. Il y aura quatre équipes de vaccination qui seront ici. Vous avez vu les populations. Depuis ce matin, nous avons recensé plus de 300 personnes », a expliqué un des responsables.

Vacciner neuf millions de Sénégalais

Le président Macky Sall a effectué hier mardi une visite inopinée dans plusieurs centres de traitement de la Covid-19. Il a invité par la suite « les populations à se faire vacciner ».

Le quotidien L’Observateur a raconté ce mercredi la vie dans les structures de prise en charge et décrit « l’insoutenable détresse des soignants ». « Nous sommes traumatisés par les malades qui meurent devant leurs enfants », confie Dr Ibrahima Fall, médecin à l’hôpital Dalal Jamm de la banlieue dakaroise. « On est hyper fatigués et beaucoup de soignants sont malades », note pour sa part Dr Khardiata Diallo Mbaye, responsable au centre hospitalier universitaire (CHU) de Fann.

D’ores et déjà, le quotidien national Le Soleil informe que 500.000 doses sont « disponibles ». Cette quantité, composée de vaccins Sinopharm et de Johnson & Johnson, a été réceptionnée mardi par le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr. Deux millions de doses sont également « attendues en août », renseigne le journal.

L’objectif principal de la stratégie nationale de vaccination vise neuf millions de Sénégalais, précise M. Sarr. Même si « le Sénégal a dépassé plus d’un million de doses (…), nous devons absolument poursuivre. Si l’on continue dans ce processus, de manière assez volontariste, on va couvrir le Sénégal et installer une immunité qui protège tout le monde de la Covid-19 », a-t-il indiqué.

L’opposition politique exige la libération de ses militants incarcérés

Déclaration de la Coalition pour une Alternance Politique (CAP20-21), de l’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), du Front Républicain pour le Changement (FRC) et Alliés du 27 juillet 2021

Nigériennes, Nigériens,

Cher(e)s Compatriotes,

Le 20 juillet 2021, la Oumah Islamique a célébré l’Aïd-El-Kébir. Nous implorons Allah, Le Très Miséricordieux, afin qu’Il accepte nos sacrifices, répande sa Grâce sur notre pays et nous gratifie d’un hivernage fécond. Amine !

Nous comprenons aisément les inquiétudes suscitées auprès de nos militantes et militants par le silence observé par notre Coalition après le hold-up électoral perpétré par le régime ayant pour conséquences directes, le déni de démocratie, de justice et de l’Etat de droit dans notre cher pays.

Cher(e)s Concitoyen(ne)s,

Il vous souviendra que, le 18 avril 2021, notre coalition avait rendu publique une déclaration, à la teneur de laquelle, nous dénoncions des multiples pratiques de mauvaise gouvernance du régime de la renaissance.

La situation a hélas empiré avec l’accumulation des scandales financiers, des fautes diplomatiques graves et des choix hasardeux en matière sécuritaire pouvant mettre en péril la souveraineté de notre Nation.

Notre pays est en crise dans presque tous les domaines, et cette situation nous interpelle tous.

Nigériennes, Nigériens,

Cher(e)s Compatriotes,

Depuis le 2 avril 2021, date qui consacre le coup d’État électoral du 21 février 2021, quel bilan peut-on tirer de l’évolution de la situation ?

Au plan sécuritaire,

Les deuils et les épreuves imposés à nos populations n’ont jamais cessé dans toutes les régions touchées par l’insécurité. Cela se remarque malheureusement par les déplacements massifs et forcés des populations et l’intensification des tueries de masse de manière encore plus sauvage, pour cause d’absence de l’Etat dans les zones reculées.

Notre souveraineté, c’est notre liberté dans une justice rendue au nom du peuple, c’est la maîtrise par nous-mêmes de notre système de défense et de sécurité, c’est le mécanisme de protection de notre économie, c’est l’entière propriété sur nos ressources naturelles, c’est également une monnaie émancipée, propre à notre espace communautaire.

La coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés, tient à rappeler à l’opinion nationale et internationale que seule une politique de défense et de sécurité conçue par les nigériens, acceptée par tous, serait en mesure de venir à bout de l’insécurité que nous vivons aujourd’hui. C’est l’occasion de rappeler que conformément à notre loi fondamentale, tout accord de défense doit au préalable passer par les mailles parlementaires.

Notre politique de défense et de sécurité tiendra compte de qui a un intérêt légitime et mutuellement respectueux avec nous. L’ère du « tutorat » sécuritaire est révolue !

Au plan éducatif,

Depuis plus de dix ans, le régime PNDS a lamentablement échoué dans l’identification des réels maux dont souffre l’éducation au Niger. La politique au même titre que l’éducation, est l’engendrement continu d’une Nation et d’un peuple. L’école publique nigérienne n’est plus le lieu où la Nation se reproduit, elle est plutôt devenue un lieu de business, un guichet parmi tant d’autres, ouverts par les usurpateurs.

Nous avions déjà dénoncé l’absence d’infrastructures scolaires décentes, l’absence de vision de l’éducation de nos enfants, les dysfonctionnements liés à l’insuffisance notoire des ressources pédagogiques et didactiques ainsi que la condition de l’enseignant. Le taux de performance globale au BEPC 2021, environ 20% alors qu’il était de 60% à la prise de pouvoir du PNDS, vient confirmer à ceux qui en doutaient encore, les nombreux témoignages séditieux de l’échec de ce régime.

La coalition CAP 20-21-ACC-FRC et Alliés s’engage à ce que tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont mal géré le système éducatif répondent de ce désastre national qu’est l’échec scolaire au niveau du secondaire.

Il nous faut rebâtir une nouvelle école nigérienne, un nouveau système éducatif, dans lequel, l’échec scolaire soit perçu comme l’échec des gestionnaires du système ; d’où la meilleure formule pour amener tous les acteurs à tirer les conséquences de leurs responsabilités respectives. C’est à ce prix seulement que nous pouvons bâtir une génération compétente pour le Niger de demain.

Cher(e)s Compatriotes,

Dans la déclaration du 18 avril 2021, notre coalition s’était déjà prononcée sur le coup d’État électoral du 21 février 2021 en ces termes, je cite : « La Coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés ne reconnait pas l’élection de Bazoum MOHAMED à la Présidence de la République du Niger ».

Cette position, nous la maintenons sans ambiguïté aucune. Pour faire corps, le Conseil du Candidat Mahamane OUSMANE a introduit un recours auprès de la Cour de Justice de la CEDEAO aux fins de constater et condamner les multiples violations de ses droits dans le traitement du dossier des élections présidentielles du 21 février 2021, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et la Cour Constitutionnelle. En dépit du contexte, nous avons foi dans l’issue favorable de cette requête.

En ce qui concerne particulièrement la situation des personnes injustement privées de leur liberté suite à la proclamation des résultats biaisés de l’élection présidentielle du 2eme tour du 21 février 2021, la coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés a pu constater des manœuvres de diversion et de blocage dans les procédures judiciaires, retardant indûment la libération des détenus politiques. Nous avons à cet effet, saisi la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) de ces abus et dérives autoritaires.

Cher(e)s Compatriotes,

Au plan diplomatique, la Coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés soutient les légitimes efforts du peuple frère du Mali visant à s’affranchir de toute pesanteur extérieure négative sur les questions de défense et de sécurité de leur pays.

La Coalition s’indigne que Monsieur Bazoum MOHAMED, en mal de légitimité, s’autorise à plaider l’illégitimité des courageux dirigeants actuels du Mali auprès de la communauté internationale, alors que lui-même est parvenu au pouvoir par un coup d’État électoral. Par la même occasion, la Coalition s’honore de la réaction diplomatiquement correcte et fraternelle des autorités maliennes qui replace au bon ton, les liens ancestraux entre nos deux peuples.

Cher(e)s Compatriotes,

Au regard de la gravité de la situation et aussi des faits dont vous avez connaissance,

la coalition CAP20-21/ACC/FRC et Alliés :

  1. Demande à ses militants de rester vigilants quant aux manœuvres de diversion menées par le sieur Bazoum Mohamed dans sa quête de légitimité. Il s’agit d’ubuesques opérations de charme et de communication, car comme le dit un proverbe de chez nous : « le séjour d’un tronc d’arbre dans une rivière, ne le transformera jamais en caïman » ;
  2. S’inquiète de la dégénérescence progressive du système éducatif nigérien, et prend à témoin l’opinion publique sur la responsabilité manifeste du régime de la renaissance dans la baisse drastique du niveau de nos enfants à l’école ;
  3. Exige la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques, à savoir : l’Autorité Morale du MODEN/FA/LUMANA-AFRICA SE Hama AMADOU, le Président Abdou Mamane Lokoko, le Général à la retraite Moumouni Boureima, Monsieur Seydou Tahirou Mayaki, Monsieur Anas Djibrilla de Debout-Niger-Debout et de toutes les personnes arbitrairement arrêtées dans le cadre de la crise postélectorale née du coup d’État électoral du 21 février 2021 ;
  4. Réaffirme son soutien ferme et indéfectible au Président élu, S.E. Elh Mahamane Ousmane. Dans ce cadre, elle prendra toutes initiatives tendant à restaurer la vérité sortie des urnes ;
  5. Invite ses militantes, militants, sympathisantes et sympathisants à se tenir prêts pour des mots d’ordre de mobilisation et de lutte à venir.

Vive le Niger !

Vive la République !

Vive la Démocratie !

Faite à Niamey, le 27 juillet 2021

 

Afrique australe: création d’un centre dédié aux changements climatiques

Le Zimbabwe fait partie des quatre pays choisis pour piloter un centre de connaissances en ligne sur les changements climatiques.La structure vise à promouvoir le partage national et régional d’informations sur les activités initiées dans le cadre du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA).

Selon le Secrétariat du COMESA, la phase pilote du portail virtuel de gestion des connaissances du programme sur les changements climatiques, qui a été activé le 14 juillet dernier, est mise en œuvre en eSwatini, à Madagascar, aux Seychelles et au Zimbabwe.

« Le portail devrait permettre d’améliorer la compréhension des questions essentielles liées aux changements climatiques, tout en fournissant un vaste centre de connaissances pour renforcer la coopération entre les organisations techniques et les Etats membres », a déclaré l’organisation ce mercredi.

Le centre répond aux programmes pilotes d’agriculture intelligente face aux changements climatiques (CSA), coordonnés par le COMESA et impliquant les cinq pays. Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative visant à organiser les informations clés en un seul endroit et à permettre à la région d’accéder aux connaissances et de les partager facilement.

Le portail a été développé par le réseau d’analyse des politiques en matière d’alimentation, d’agriculture et de ressources naturelles (FANRPAN) et sera alimenté en contenus par les Etats membres.

La majorité des 21 Etats membres du COMESA sont très vulnérables aux risques induits par les changements climatiques, notamment les mauvaises récoltes et les pertes de bétail dues à une sécheresse prolongée et à des inondations plus fréquentes et plus graves.

Le Niger n’a pas encore détecté le variant Delta (officiel)

Les autorités nigériennes estiment que de « nouvelles mesures » devraient être prises dans la lutte contre la Covid-19 en dépit du fait que le très contagieux variant Delta ne soit pas encore découvert dans le pays.La population nigérienne doit respecter davantage les recommandations sanitaires au vu des ravages de Delta dans certains pays du continent. En effet, « cette situation est préoccupante pour tous les pays africains, en particulier, pour le Niger, même si par ailleurs le Niger n’a pas enregistré de cas de variante Delta, d’où la nécessité de prendre des mesures pour faire face à l’arrivée prochaine de cette variante », a déclaré le ministre nigérien de la Santé publique, Dr Idi Illiassou Mainassara.

Selon l’Agence Nigérienne de Presse, il intervenait lundi dernier à la 29e session du comité interministériel de gestion de la riposte à la pandémie. Jusque-là, le pays sahélien de plus de 20 millions d’habitants a enregistré 5600 cas dont 195 décès. Des chiffres qui peuvent paraître sous-estimés au regard de l’ampleur de la maladie entrée dans une troisième vague plus contagieuse pour certains pays africains.

Ainsi, la problématique de ce variant a constitué un des principaux axes des débats lors de cette rencontre. « Cette variante est la principale cause de la montée des cas de la maladie et aussi la principale cause de la mortalité liée au Covid-19 », a noté Dr Mainassara. C’est pourquoi « cette situation va être proposée au Conseil des ministres afin de prendre des nouvelles mesures ou d’améliorer les directives qui sont en vigueur », a-t-il ajouté.

D’ores et déjà, « le dispositif est en train d’être mis en place pour que le risque soit minimisé », a poursuivi le Ministre de la Santé publique. Pour lui, « la seule arme qui permet de faire face à la propagation du virus est la vaccination ».

Le Niger est à près de 4% du taux de vaccination pour un objectif de 10% d’ici fin septembre, « ce qui signifie que beaucoup reste à faire », a-t-il précisé. Dr Mainassara renseigne que le vaccin Sinopharm a été utilisé à « près de 97% et pour l’AstraZeneca à environ 98% ».

Barack Obama, partenaire stratégique de la NBA Africa

L’ex-président des Etats-Unis (2009-2017) s’associe à la ligue nord-américaine de basketball en contribuant aux efforts de « responsabilité sociale » sur le continent noir.La qualité de partenaire stratégique confère à Barack Obama « une participation minoritaire » dans la NBA Africa. L’ancien locataire de la Maison Blanche s’engagera notamment dans des « programmes et partenariats soutenant l’égalité des genres et l’inclusion économique ».

Dans un communiqué, reçu mercredi à APA, le démocrate a affirmé que la National Basketball Association (NBA), « en utilisant ce sport pour créer des liens plus profonds à travers le monde, a toujours été un ambassadeur de choix pour les USA ».

Et en Afrique, souligne le prédécesseur de Donald Trump, le basket a « le pouvoir de promouvoir les opportunités, le bien-être, l’égalité et l’autonomisation ». Barack Obama,  impressionné par l’engagement de la ligue en faveur de l’Afrique, est convaincu que « la NBA Africa peut changer la donne pour beaucoup de jeunes  » de ce continent.

Pour cette perspective, l’ex-sénateur est fier de rejoindre l’équipe de la NBA Africa afin de participer à « un partenariat qui va bénéficier aux jeunes de nombreux pays ». De l’avis d’Adam Silver, président de la NBA, Barack Obama, dont le père est originaire du Kenya, « croit fermement au potentiel de l’Afrique et aux énormes opportunités de croissance qu’offrent les disciplines sportives ».

En tout cas, Victor Williams, Directeur Général de la NBA Africa, est impatient « de travailler avec (lui) et (les) investisseurs stratégiques pour faire du basketball un moteur de croissance économique pour le continent et une plateforme pour l’amélioration de la santé et du bien-être de l’une des populations les plus jeunes et à la croissance la plus rapide au monde ».

La NBA Africa, pour développer l’écosystème du basket en Afrique, met en œuvre des programmes tels que le Jr. NBA, Basketball Without Borders (BWB) Africa et la NBA Academy Africa. Elle compte parmi ses investisseurs Luol Deng, Dikembe Mutombo ou encore Joakim Noah.

De concert avec la Fédération internationale de basketball (Fiba), la NBA Africa a organisé la première édition de la Basketball Africa League (BAL). En mai dernier, les douze meilleurs clubs du continent se sont affrontés à Kigali, au Rwanda.

En finale du tournoi,  le Zamalek (Égypte) a battu l’US Monastir (Tunisie) sur le score de 76 à 63. La saison inaugurale de la BAL a été diffusée en 15 langues et dans 215 pays et territoires.

Economie : la notation AAA de la Bad confirmée

L’agence de notation internationale Fitch Ratings considère comme « conservatrices » et « excellentes » les politiques de gestion des risques de la Banque africaine de développement (Bad).Le triple A de l’institution financière africaine a été confirmé, le 22 juillet dernier, grâce au « soutien extraordinaire » de ses actionnaires, indique un communiqué reçu mercredi à APA.

La note de crédit à long terme AAA de la Banque africaine de développement (Bad) s’accompagne aussi d’une « perspective stable ». A en croire Fitch, « le risque de concentration est +faible+, les cinq expositions les plus importantes de la Banque représentant 32 % de son portefeuille total à la fin de l’année 2020 ».

Dans le document, l’institution financière « se félicite » de l’appréciation de l’agence de notation « en dépit des défis énormes posés par la pandémie » de coronavirus.

Pour maintenir le cap, Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, compte renforcer « sa politique et sa pertinence fiscales en soutien aux pays africains à mesure que ces derniers seront confrontés aux répercussions mondiales et régionales de la pandémie ».

En outre, le Nigérian a déclaré que la Bad « tout en aidant les économies du continent à se repositionner dans l’environnement de la Covid-19, maintiendra également ses ratios prudentiels et des réserves adéquates ».

Pour sa part, Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe de la Bad, a souligné que « la confirmation montre également combien le mandat de la Banque en matière de politique publique est important, en particulier en ces temps très difficiles ».

Selon le communiqué, la Banque africaine de développement a réussi, en 2020, l’émission de son obligation sociale « combattre la Covid-19 » d’un montant de trois milliards de dollars. Le 15 juillet dernier, elle a émis avec succès un emprunt obligataire à cinq ans de 2,75 milliards de dollars.