mars 2022 - Page 20 sur 35 - Journal du niger

Gambie : une opération militaire fait affluer des Sénégalais

Les Armées sénégalaises ont lancé, dimanche, une offensive pour « démanteler » les bases d’une aile du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC).Qui sème le vent, récolte la tempête. Le 24 janvier 2022, la faction dirigée par Salif Sadio a attaqué le 5e détachement sénégalais de la Mission militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en Gambie.

L’accrochage, d’après un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, s’était produit dans le cadre d’une action de sécurisation et de lutte contre les trafics illicites, notamment l’exploitation du bois le long de la frontière sénégambienne.

Dans ces combats, quatre soldats avaient perdu la vie et sept autres étaient retenus en otage. Leur libération est intervenue le 14 février 2022, mais le chef rebelle est visiblement allé trop loin.

En représailles, ses positions à Sindian, à la lisière de la Gambie, ont été bombardées ce week-end. Selon les Armées sénégalaises, « cette opération vise également à détruire toutes les bandes menant des activités criminelles dans la zone et à neutraliser toute personne ou entité collaborant directement ou indirectement avec elles ».

Ces affrontements, à l’artillerie lourde d’après des sources locales, ont poussé de nombreux Sénégalais à se réfugier dans les villages gambiens de Foni Bintang, Foni Kansala et Foni Bintang Karanai.

La Gambie a déclaré avoir pris les dispositions nécessaires pour prendre en charge les déplacés. En outre, elle a assuré poursuivre « son plaidoyer en faveur d’une résolution pacifique du conflit » vieux de quarante ans. Le président Adama Barrow, quant à lui, s’est engagé à multiplier les patrouilles dans cette zone critique.

Marrakech abrite la 31e session de l’Assemblée annuelle de la BERD

La 31e session de l’Assemblée annuelle de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) aura lieu du 10 au 12 mai 2022 à Marrakech. Un mémorandum d’entente (MoU) relatif à l’organisation de l’édition 2022 de l’assemblée annuelle de la Banque a été signé ce lundi entre la ministre de l’Economie, Nadia Fettah Alaoui, et le Secrétaire Général de la BERD, Kazuhiko Koguchi. 

S’exprimant à cette occasion, la ministre marocaine s’est réjouie de la tenue, à Marrakech de cette 31ème session de l’assemblée annuelle de la Banque qui démontre, selon elle, de la confiance dont jouit le Maroc auprès de ses partenaires internationaux, notamment dans sa capacité à accueillir et à organiser les événements d’envergure internationale 

Mettant en avant la qualité des relations entre le Maroc et la BERD et l’accompagnement apporté par la Banque depuis 2012 aux efforts de développement économique du Royaume, la ministre a indiqué que cet événement constitue un moment pour faire le point sur l’activité de la banque et plus spécifiquement sur les partenariats entre la BERD et le Maroc, ainsi que sur les belles réalisations sur les 10 dernières années, notamment en matière d’accompagnement du secteur privé.

Pour sa part, le Secrétaire général de la BERD a souligné que cette assemblée annuelle est une occasion pour démontrer l’engagement de la Banque envers les pays dans lesquels elle opère et de débattre des moyens de renforcer leurs économies, en particulier après deux années de pandémie et la crise internationale actuelle.

La tenue de l’événement de la BERD au Maroc, souligne-t-il, démontre la résilience de ce pays et permettra de mettre en avant son attractivité en tant que pôle d’affaires et destination touristique de premier ordre.

Pour rappel, l’assemblée annuelle de la BERD, est une manifestation organisée annuellement dans un des 38 pays dans lesquels la Banque investit, et à laquelle assistent des délégations officielles conduites par les ministres chargés de l’Economie et des Finances, des personnalités du monde des affaires et de la finance internationale et des représentants de la société civile.

Premier symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture en mars prochain 

Le premier « Symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture » se tiendra, les 16 et 17 mars courant à Ait Melloul, près d’Agadir, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-Israël (CCIMI). Organisé en partenariat avec la Région Souss-Massa, ce symposium vise à faciliter l’échange d’informations et de connaissances entre les professionnels des deux pays et fera état de l’évolution du secteur des fruits et légumes et de la pisciculture, indique la CCIMI dans un communiqué.

Le symposium qui aura lieu à l’Institut Agrovétérinaire (IAV) Hassan II à Aït Melloul (campus d’Agadir), abordera en priorité la problématique liée à l’eau et à l’utilisation des nouvelles technologies pour l’optimisation de l’irrigation, enjeu vital pour le secteur, ajoute la même source.

Lors de cet événement, les producteurs de la région de Souss-Massa, d’où proviennent 85% des exportations agricoles du Royaume, pourront se familiariser avec les nouvelles orientations du secteur, explorer des partenariats potentiels en recherche et développement, entre universités et producteurs, et identifier des opportunités communes avec les start-ups de l’Agro Tech et les investisseurs potentiels d’Israël, fait remarquer le communiqué. Il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans la nouvelle lignée de reprises des relations entre le Maroc et Israël, ainsi que dans la stratégie de relance de l’activité économique au Maroc post-covid, pour construire une économie plus résiliente et durable, en alignement avec les directives du Nouveau Modèle de Développement. 

Cette action visera la participation de plus de 250 entrepreneurs, officiels et représentants de compagnies du secteur, startups, laboratoires et instituts de recherche provenant du Maroc et d’Israël. Selon la CCIMI, ce symposium sera une contribution importante et concrète à l’effort national d’amélioration de la productivité, des compétences, de l’innovation et des nouvelles technologies pour l’agriculture au Maroc. 

La CCIMI est un organisme indépendant officiellement mandaté qui complète l’environnement institutionnel. Elle a pour but de soutenir le réseau d’affaires entre le Maroc et Israël.

IATA : Air Zimbabwe œuvre pour son retour d’ici juin

Des efforts seront consentis afin de solder les arriérés de cotisation à l’Association du transport aérien international (IATA).Air Zimbabwe met les bouchées doubles. « Le processus est en cours pour réintégrer IATA. Je pense que dans les trois prochains mois, nous devrions être membre de la Chambre de compensation », a déclaré ce lundi Tafadzwa Zaza, le Directeur Général par intérim de la compagnie aérienne, dans le quotidien national Herald.

La suspension d’Air Zimbabwe par l’Association du transport aérien international (IATA) est intervenue il y a environ trois ans. La structure de coordination avait justifié sa décision par des problèmes de sécurité et des retards de paiement de cotisations estimées à plus de 140 millions de dollars.

Mozambique : le cyclone Gombe fait au moins 12 morts

Les provinces de Nampula (Nord) et de Zambézie (Centre) ont été balayées ce week-end par des bourrasques de vent.À un mois de la fin de la saison des cyclones en Afrique australe, Gombe a touché plus de 30.000 personnes au Mozambique. Outre les pertes en vies humaines, ce cyclone a causé la blessure de quarante individus et la destruction de plus de 3000 maisons.

L’Institut national de la gestion des risques liés aux catastrophes (INGD), dans un communiqué publié dimanche, a précisé que « les décès sont dus à l’effondrement de maisons et la chute d’arbres ». En 2019, le cyclone Idai avait dévasté le Mozambique, le Malawi et le Zimbabwe avec environ mille morts.

Blockchain: une Crypto académie pour l’Afrique francophone

Le programme de quatre semaines vise à fournir une introduction à une gamme de sujets liés à cette nouvelle technologie et à présenter diverses opportunités pour les passionnés de monnaie virtuelle.La multinationale américaine IBM définit la blockchain comme étant un grand livre partagé et inaltérable qui facilite le processus d’enregistrement des transactions et de suivi des actifs dans un réseau commercial. Un  actif, précise-t-elle, peut être matériel (une maison, une voiture, de l’argent, un terrain) ou immatériel (propriété intellectuelle, brevets, droits d’auteur, marque).

Pratiquement, ajoute l’entreprise présente dans les domaines de l’informatique et du logiciel, tout ce qui a de la valeur peut être suivi et échangé dans un réseau de blockchain. Cela réduit, selon IBM, les risques et les coûts pour toutes les parties concernées.

Les avantages qu’offre cette nouvelle technologie attirent de plus en plus de monde. Face à l’engouement qu’elle suscite, surtout auprès des jeunes, Binance, premier fournisseur mondial d’écosystème de blockchain et d’infrastructure de crypto-monnaie, lance la Crypto Académie pour les Africains Francophones.

L’objectif de cette initiative est « de fournir une formation, des ressources et des outils aux débutants en crypto en Afrique francophone », lit-on dans le communiqué parvenu lundi à APA.

Pour Binance, « l’importance de l’éducation ne peut être surestimée » dans ce secteur où de plus en plus de personnes cherchent à gagner un revenu, à créer des applications, à élargir leur base de connaissances ou à trouver un emploi dans l’industrie de la blockchain.

La Crypto Académie, en collaboration avec des partenaires de formation dans la zone cible, se tiendra à partir du 19 mars prochain dans 7 lieux distincts à travers 4 pays : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Togo.

Pour participer à la formation, les inscriptions se poursuivent actuellement sur le site : https://bit.ly/3MHgolo.

Selon les initiateurs du programme, celui-ci devrait permettre à ses bénéficiaires d’apprendre les bases de la blockchain et de comprendre ses applications réelles, de découvrir comment utiliser la crypto dans la vie quotidienne, de comment stocker de la valeur avec la crypto et générer des revenus passifs avec elle.

Par ailleurs, elle les aidera à comprendre le trading de crypto et son fonctionnement en termes simples et à accéder à des opportunités de réseautage.

Une nouvelle mission du FMI au Togo

Une équipe dirigée par Jaroslaw Wieczorek séjourne à Lomé.Après les consultations virtuelles de juin dernier pour une nouvelle facilité élargie de crédit (FEC), le Fonds monétaire international (FMI) descend sur le terrain. Ainsi, une équipe dirigée par Jaroslaw Wieczorek, le nouveau chef de mission pour le pays, est au Togo depuis ce lundi 14 mars 2022.

Au cours de cette visite d’une semaine, des discussions auront lieu avec les autorités togolaises afin de parvenir à un accord. Le Togo avait déjà mis en œuvre entre 2018 et 2020 ce programme soutenu de l’institution de Bretton Woods, soldé par une enveloppe globale de 244 millions $ (131 milliards FCFA).

La Facilité élargie de crédit du FMI soutient les programmes économiques des pays qui visent à rétablir la stabilité et la viabilité macroéconomiques, tout en favorisant une croissance durable et la réduction de la pauvreté. Elle peut aussi servir de catalyseur pour mobiliser de l’aide étrangère.

Côte d’Ivoire: Roger Adom équipe l’OCPV de 17 véhicules et 50 motos

L’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV) en Côte d’Ivoire a été équipé par le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, de 17 véhicules 4×4 et 50 motos en vue d’améliorer le système d’approvisionnement des marchés en produits vivriers.Cet appui du ministère de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation via le Projet solutions numériques pour le désenclavement des zones rurales et l’e.agriculture (PSNDEA), s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’urgence de soutien aux filières agricoles impactées par la Covid-19 (PURGA) mis en place par le président de la République, souligne une note d’information transmise à APA.

Ce projet vise à atténuer les effets néfastes sur le secteur agricole et particulièrement des filières de production alimentaire.

A l’occasion de la remise officielle de ce matériel, le mercredi 09 mars dernier, le ministre Roger Félix Adom, s’est félicité de la franche collaboration avec le ministre Souleymane Diarrassouba, en charge du Commerce et de l’Industrie, de l’OCPV et du PSNDEA.

« Je remercie la Banque mondiale pour la qualité des relations qu’elle entretient avec notre pays », a-t-il indiqué. En vue de réduire la fracture numérique et moderniser le secteur agricole, la Côte d’Ivoire a bénéficié d’un financement de 37 milliards FCFA de cette institution pour la mise en place du PSNDEA.

 Le ministre Souleymane Diarrassouba a noté la bonne collaboration des différents acteurs qui a abouti à l’obtention de ces équipements opérationnels qui permettront d’améliorer le système d’approvisionnement des marchés en produits vivriers.

« Le rôle de l’OCPV sera renforcé et sera plus visible pour réussir ce défi qui est de garantir la sécurité alimentaire aux populations, et nous y travaillons »,  a souligné M. Diarrassouba.

Pour Gnényé Adou Bernard, directeur central de l’OCPV, cet accompagnement de proximité  en faveur des opérateurs de la chaîne de distribution des produits vivriers, permettra de maîtriser les marchés en produits alimentaires de base.

 « Grâce aux engins, désormais les agents pourront se rendre dans les contrées les plus reculées pour identifier les disponibilités des produits vivriers, afin de faciliter leur enlèvement et leur acheminement sur les marchés de consommation », a-t-il conclu.

Cet appui logistique intervient dans la foulée des nombreuses initiatives prises par le gouvernement ivoirien, non seulement pour réduire les impacts de la Covid-19 sur la production agricole, mais également pour  lutter contre la cherté de la vie.

Treize gendarmes burkinabè tués dans une embuscade

L’armée burkinabè a subi d’énormes pertes dans le centre-nord du pays lors d’une opération de sécurisation dans l’axe Taparko – Tougouri.Dimanche soir, alors qu’ils étaient en mission de reconnaissance et de sécurisation de l’axe Taparko-Tougouri, des gendarmes burkinabè

ont été pris dans une embuscade par des hommes armés. Le bilan est très lourd : 13 morts et plusieurs membres de l’équipe de la gendarmerie de Dori portés disparus.

C’est la deuxième attaque la plus meurtrière pour les forces armées burkinabè après celle de la gendarmerie d’Inata le 14 novembre qui avait fait 53 morts et 20 disparus. Une attaque qui avait précipité même la chute du président de la République Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier 2022, renversé par l’armée.

Des forces de défense burkinabè reprochaient au président Kaboré, un manque de matériel, d’effectifs, de provisions devant des groupes jihadistes bien armés. Au moment où le nouvel homme fort du pays, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, fait de la lutte contre le jihadisme sa « priorité », des groupes jihadistes continuent de semer la panique dans certaines zones du pays.

Des opérations de ratissage ainsi qu’un déploiement de renforts sont lancés par l’armée burkinabè pour tenter de retrouver les soldats enlevés.

Depuis 2015, les attaques jihadistes dans le Nord et l’Est du Burkina Faso ont fait près de 2 000 morts et déplacé presque 1,7 millions de personnes selon les autorités du pays.

Guerre Russie-Ukraine : le gaz africain, une alternative pour l’Europe ?

Alors que se poursuivent les bombardements russes en Ukraine, le monde se demande si les réserves de gaz de l’Afrique, estimées à 221,6 billions de pieds cubes, pourraient faire partie de « la solution énergétique dont l’Europe a si désespérément besoin ».Les relations entre la Russie et l’Europe sont de plus en plus distantes bien que cette dernière soit dépendante de ce géant des hydrocarbures dans le cadre de la fourniture du gaz, fortement consommé dans le Vieux continent.

Dans une tribune parvenue lundi à APA, le Camerounais NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre Africaine de l’énergie, note que la Russie fournit actuellement environ un tiers des importations de pétrole brut de l’Europe et près de la moitié de son gaz naturel, soit quelque 150 à 190 milliards de mètres cubes de gaz par an. Mais avec la crise consécutive à l’invasion russe en Ukraine, les pays occidentaux, l’Union Européenne (UE) notamment, continuent de durcir les sanctions économiques contre le pays de Vladimir Poutine.

Face à cette situation, l’avocat d’affaires indique que l’Afrique a un rôle à jouer, ne serait-ce que pour gagner des parts de marché dans ce produit fortement recherché. « Les pays africains peuvent contribuer à combler le fossé. Ils peuvent fournir le +Freiheitsgas+ qui arrachera l’Europe à sa dépendance vis-à-vis des gazoducs russes », a fait savoir M. Ayuk avant de préciser qu’il « sera difficile d’y parvenir ».

« Les pays africains auront besoin de plusieurs mois pour augmenter leur production de gaz, d’autant plus que, jusqu’à très récemment, les dirigeants occidentaux et les organisations de défense de l’environnement ont fait pression pour que les investissements dans le gaz africain soient rapidement arrêtés au nom de la protection du climat, ce qui a poussé les entreprises étrangères à se mettre à l’abri », a-t-il expliqué, notant que ce conflit a élargi le sens de la « transition énergétique » en Europe.

« Préoccupations environnementales »

Pour trouver le producteur africain disposant de ressources considérables pour prendre la place de la Russie, NJ Ayuk propose « une action rapide de la part des parties prenantes européennes et africaines » pour réduire le temps nécessaire à l’écoulement et à l’exportation du gaz naturel. Soulignant que l’Afrique dispose d’une grande quantité de réserves, il invite les différents acteurs à investir « rapidement et de manière significative » pour combler le « manque considérable d’infrastructures gazières ».

Par ailleurs, le président exécutif de la Chambre Africaine de l’énergie note que « des préoccupations environnementales » pourraient plomber cette alternative que pourraient constituer certains pays africains dans le bras de fer entre l’Europe et la Russie. « Si cette tendance à interférer avec le financement et la production de pétrole et de gaz en Afrique se poursuit, les projets gaziers existants au Mozambique, en Tanzanie, au Nigeria, en Guinée équatoriale, en Mauritanie, au Congo et au Sénégal risquent d’être compromis. Il est peu probable que de nouveaux projets gaziers soient lancés ou étendus. Les capitaux vont là où ils sont les bienvenus », a-t-il souligné, notant en revanche que « nous ne sommes pas encore proches de l’objectif louable d’une énergie à émissions nulles ».

« Aujourd’hui, nous observons les prix les plus élevés du carburant depuis des décennies. Quant au gaz naturel, il a atteint un sommet historique en Europe le 7 mars et continue de battre des records. Donc, non, l’Europe n’en est pas encore là, et l’Afrique non plus. La production, le transport et l’utilisation du gaz naturel, le plus propre de tous les combustibles fossiles, n’est même pas un mal nécessaire. C’est un moyen raisonnable de répondre aux besoins énergétiques généralisés tout en limitant les émissions de dioxyde de carbone », a soutenu le président exécutif de la Chambre Africaine de l’énergie.