AFFAIRES Archives - Page 10 sur 63 - Journal du niger

Renault Tanger produira son 1er véhicule électrique dès 2023

Renault Group a annoncé, ce mardi, l’affectation à l’usine de Tanger de la fabrication de « Mobilize Duo », véhicule électrique dédié à la mobilité partagée.Cette annonce a eu lieu lors de la célébration du 10ème anniversaire de son installation au Maroc, indique le constructeur automobile dans un communiqué.

Inaugurée le 9 février 2012, l’usine de Tanger s’est imposée comme le catalyseur de la transformation de l’ensemble de la filière automobile marocaine. Symbole du partenariat entre Le Royaume du Maroc et Renault Group, cet anniversaire célèbre l’ensemble des acteurs publics et privés qui travaillent main dans la main pour le développement de la filière industrielle automobile, première filière exportatrice au Maroc depuis 2014, poursuit la même source.

L’usine totalise aujourd’hui plus de 2,3 millions de véhicules produits en 10 ans pour plus de 70 destinations à travers le monde. Son essor demeure indissociable de la success story de la marque Dacia au Maroc et dans le monde avec la production des modèles de renom de la marque : Lodgy et Dokker dans toutes leurs versions, en plus d’être au cœur de la fabrication de toutes les générations de Dacia Sandero, le véhicule le plus vendu aux particuliers en Europe depuis 2017 et best-seller au Maroc, gage du succès du « Made in Morocco », souligne le Groupe.

Et la même source de la rappeler que depuis mai 2021, le site industriel tangérois a accueilli la fabrication de ses premiers véhicules de la marque Renault avec l’arrivée des nouveaux modèles Express et Express Van, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour le marché national et international. 

Révolutionnaire et symbole du carbone neutre sans rejet d’effluent industriel, l’usine affirme sa position dans le dispositif industriel du groupe, assure la même source. 

« Nous célébrons, aujourd’hui, un partenariat réussi qui s’ouvre sur des horizons stratégiques et prometteurs. Renault conforte, de nouveau, son rôle d’acteur locomotive du développement de la filière automobile au Maroc ; une filière qui opère à pas sûrs sa transition vers l’électrification et la mobilité durable. Le lancement de la production du 1er véhicule électrique sur les chaînes de Tanger illustre l’attractivité affirmée de la plateforme marocaine. Nous avons les moyens et les compétences de réaliser notre objectif et de relever notre défi », a déclaré à cette occasion le ministre marocain du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour. 

L’usine de Tanger, un des piliers du dispositif industriel du groupe, va ainsi accueillir la fabrication de Mobilize DUO. L’introduction de DUO à l’usine de Tanger sera portée par l’investissement d’une nouvelle ligne de montage d’une capacité extensible à 17000 véhicules par an, qui intégrera le process propre à la spécificité d’un véhicule électrique.

Mobilize Duo est une solution de mobilité partagée conçue pour répondre aux besoins des villes et des opérateurs d’autopartage. Véhicule pour deux personnes, 100% électrique, compact et connecté, Mobilize DUO vise à intégrer 50% de matériaux recyclés dans sa fabrication et à être recyclable, en fin de vie, à 95%.

Le Niger veut produire près de 1,5 million tonnes de riz paddy

Le gouvernement veut satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs nigériens.Le Niger vient de lancer sa Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2021-2030. L’objectif de cette nouvelle politique dans la filière est de contribuer, à moyen terme, à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité. A long terme, ce pays d’Afrique de l’Ouest veut satisfaire les besoins et les exigences de ses consommateurs et envisager de l’exporter sur les marchés sous régional et international. Le coût de cette stratégie est estimé à 425,8 milliards de FCFA sur les 10 ans dont 286,89 milliards pour la phase 2021-2025 et 139 milliards pour la phase 2026-2030.

La mise en œuvre de cette stratégie permettra d’accroitre la production et la productivité du riz, de promouvoir la transformation, la commercialisation et la compétitivité du riz local, mais aussi d’améliorer l’environnement institutionnel et les capacités techniques et organisationnelles des acteurs.

En termes d’objectif quantitatif, il s’agit de passer d’une production de 127.861 tonnes en 2021 à 1.458.059 tonnes de riz paddy en 2030, soit respectivement, en équivalent riz blanchi de 83.109 tonnes à 947.738 tonnes.

Les principaux impacts de la mise en œuvre de cette stratégie sont la couverture des besoins de consommation de riz blanc à 100% en 2025 et de 132% à l’horizon 2030, la création de 420.000 nouveaux emplois et 2009 nouvelles entreprises de transformation.

Présidant la cérémonie de lancement, le ministre de l’Agriculture, Dr. Alambedji Abba Issa a précisé que, la stratégie nationale de développement de la riziculture est articulée autour de trois axes stratégiques à mettre en œuvre à travers 7 lignes d’actions, 22 résultats attendus et 72 activités opérationnelles.

« La priorité sera accordée aux activités relatives à l’accroissement des superficies exploitées et une meilleure gestion des ressources en eau, la promotion et amélioration de l’utilisation des semences améliorées, des fertilisants et produits phytosanitaires. A cela s’ajoutent la mécanisation de la riziculture, l’amélioration de la qualité du riz local par l’utilisation de matériels et équipements de traitements post-récolte adéquats, la promotion de l’accès du riz local au marché national et sous régional », a indiqué Dr Abba.

L’accent sera également mis sur la promotion de l’accès des acteurs aux crédits, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs de la filière (transport, décorticage, stockage, transformation, commercialisation), et la recherche et diffusion des technologies innovantes de production du riz.

La BM accord un prêt de plus de 236 millions d’euros pour le développement du Nord-Est du Maroc

Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, lundi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 236,7 millions d’euros pour le financement du projet de Développement économique du Nord-Est du Maroc. a été signé, lundi à Rabat, par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel. Signé par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel, cet accord de prêt fait suite à la rencontre entre la ministre marocaine et le Vice-Président pour la région MENA à la Banque mondiale, Ferid Belhaj, qui effectue une visite de travail au Maroc les 12 et 13 septembre 2022, indique un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances.

A cette occasion, la ministre de l’Économie et des Finances a remercié la Banque mondiale pour l’appui et l’accompagnement, tant financier que technique, que cette institution apporte au Maroc pour la concrétisation des chantiers de réformes prioritaires lancés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dont le programme de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public et les stratégies sectorielles de nouvelle génération, ajoute la même source.

Pour sa part, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre la BM et le Maroc, soulignant à cet égard, la disposition de la Banque à poursuivre son soutien aux efforts de développement économique et social du Royaume. Les deux parties ont réaffirmé, par ailleurs, leur volonté commune de réussir l’organisation des prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en octobre 2023 à Marrakech.

En marge de cette réunion, la Banque mondiale a présenté son Rapport sur le Climat et le développement au Maroc, élaboré en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, note le communiqué.

Mauritanie : Akinwumi Adesina en visite de travail

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) rencontrera notamment le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.Ce 12 septembre, la Mauritanie accueille Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), dans le cadre d’une visite de 72 heures. À Nouakchott, le Nigérian s’entretiendra avec le président mauritanien et son ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane. Ce dernier représente également son pays au sein du Conseil des gouverneurs de la Bad.

Au cours de son séjour, indique un communiqué reçu ce lundi, Akinwumi Adesina va « renouveler l’engagement » de l’institution financière auprès d’un pays avec lequel elle entretient des relations depuis plus d’un demi-siècle.

En Mauritanie, les opérations de la Bad couvrent entre autres les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, des transports, du développement humain et de la finance. Son portefeuille actif s’élève à plus de 300 millions d’euros d’engagements.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement est également attendu à Nouadhibou, dans le Nord du pays, pour y visiter les ports de pêche et minéralier. Auparavant, il discutera avec des représentants du secteur privé et des acteurs du développement.

Luxe: Macky Sall reçoit le groupe Channel

Le groupe de luxe français va organiser son prochain défilé Métiers d’art 2022/23 à Dakar, en décembre. Une première en Afrique.Le président sénégalais, Macky Sall a reçu vendredi 9 septembre une délégation du groupe de luxe français Channel.
La célèbre marque de haute couture, parfumerie et autres produits de luxe, va organiser son prochain défilé Métiers d’art 2022/23 dans la capitale du Sénégal, Dakar, le 6 décembre prochain. 
Depuis la collection 2018/19, dévoilée à New York en décembre 2018, la marque tricolore n’avait plus présenté sa collection dédiée à ses savoir-faire en dehors de la France, à l’exception de quelques shows  répliques, comme celui qui s’est déroulé il y à quelques-uns mois à Florence.
Après le dernier défilé Métiers d’art signé par Karl Lagerfeld en 2018, Channel avait choisi Paris et le Grand Palais l’année suivante.
En raison de la pandémie de Covid19 et des restrictions qui avaient suivi, la marque de luxe a ensuite présenté sa collection à travers un film tourné au Château de Chenonceau, situé en Touraine, et en décembre 2021, le show s’est tenu au 19M, le nouvel espace du groupe réunissant ses artisans du luxe aux portes de la capitale française.
 
Chanel a présenté par le passé cette collection dédiée à l’artisanat, entre autres, à Tokyo, New York, Shanghai ou encore Édimbourg. Elle s’apprête à s’envoler à nouveau, cette fois pour le Sénégal. Une première en terre africaine, un marché émergent promoteur où la grande maison de luxe française entend mettre un pied, y compris en faisant du partage de savoir-faire avec des acteurs locaux comme la manufacture des arts décoratifs de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar.

« En choisissant Dakar, la maison entend faire résonner les savoir-faire de ses métiers d’art avec l’énergie artistique et culturelle de la ville », explique le célèbre groupe français dans un communiqué.

«L’échec des collectivités locales freine la croissance» (Ramaphosa)

Le président sud-africain veut que les actions des collectivités locales reflètent les aspirations des populations.Rendre performants les gouvernements locaux de son pays, c’est le souhait du chef de l’Etat de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, qui estime que « si
les collectivités locales ne sont pas performantes, la création d’emplois et la croissance économique sont impactées ».

Le président s’exprimait devant les délégués de la conférence du Conseil des maires de l’Association sud-africaine des collectivités locales (SALGA), qui s’est tenue jeudi au centre de convention international d’East London.

« L’échec d’un gouvernement local n’est pas lié au fait que les attentes de notre population ne sont pas satisfaites. L’échec du gouvernement local a un impact direct et matériel sur la croissance économique et les emplois », a déclaré M. Ramaphosa, affirmant que « nous ne pouvons pas réaliser une Afrique du Sud de prospérité commune, où la vie de chaque personne est améliorée, sans une économie forte ».

Il a ajouté que « lorsque les routes sont mal entretenues, les gens ne peuvent pas se rendre au travail, et les produits et autres biens ne peuvent pas atteindre les marchés ».

Lorsque d’importantes infrastructures sociales « ne sont pas entretenues, les enfants ne peuvent pas aller à l’école, les gens ne peuvent pas accéder aux soins de santé, et les foyers sont souvent privés d’eau ou d’électricité », a déploré le dirigeant sud-africain.

Pour inverser la tendance, il a invité les conseils municipaux à utiliser les instruments constitutionnels et législatifs mis à leur disposition pour améliorer leur fonctionnement afin de travailler pour la population.

Niger-Etats-Unis : un nouveau Compact du MCC en formulation

L’objectif de ce Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC) est de faciliter et fluidifier les échanges commerciaux entre Niamey et Washington.Une importante délégation du gouvernement nigérien conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Hassoumi Massoudou, a séjourné aux Etats-Unis dans le cadre des négociations pour la formulation d’un nouveau Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC).

Lesdites négociations se sont précisément tenues du 24 juillet au 01 août 2022 à Washington entre le gouvernement américain et la délégation du gouvernement du Niger.

« Le MCC et le gouvernement du Niger sont déjà en partenariat dans un Compact bilatéral entré en vigueur le 25 Janvier 2018, avec l’objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers une croissance économique durable. Un partenariat qu’elle a qualifié de solide et mis en œuvre conformément aux engagements pris par chacune des deux parties », a rappelé la vice-présidente du MCC, Kyeh Kim.

Elle a salué l’engagement démontré du Niger dans le renforcement de la bonne gouvernance, la liberté économique et les investissements dans le capital humain. Cet engagement soutenu, selon elle, a valu à ce pays sahélien d’être sélectionné pour élaborer un nouveau programme compact avec pour la première fois une dimension régionale.

Pour Kyeh Kim, les réformes mises en œuvre dans le cadre du Compact bilatéral (réforme du secteur des engrais, de l’entretien routier, du système statistique national, sur le financement de la santé animale et la connaissance des ressources en eaux souterraines) ont eu des multiples avantages pour la population nigérienne.

Pour sa part, le chef de la diplomatie a affirmé que la coopération entre les Etats Unis et le Niger, ancienne, est l’une des plus dynamiques entre son pays et la communauté internationale.

C’est une coopération qui couvre plusieurs domaines, allant de la défense à l’éducation nationale en passant par l’économie, la politique, l’agriculture, l’élevage et le transport.

« S’agissant des trois derniers secteurs, dira le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis (à travers le MCC) et le gouvernement du Niger, avaient signé ici même en juillet 2016, un accord Compact d’un montant de 442,6 millions de dollars (soit 253 milliards F CFA) visant à améliorer l’accès à l’eau pour accroitre la production agricole et la construction des routes pour favoriser l’accès aux marchés. La mise en œuvre de ce programme, une fois terminée, va améliorer les conditions de vie de près de 4 millions de Nigériens, et contribuer de manière significative à la transformation qualitative de notre économie ».

Il a indiqué que l’autorisation accordée au Niger d’entamer la formulation d’un nouveau compact, alors que le premier n’est pas encore achevé, est le signe de la confiance réciproque entre le MCC et le gouvernement nigérien.

Pour la levée des sanctions américaines sur le pétrole sud-soudanais

Les investissements dans les projets pétroliers et gaziers ont diminué et les sanctions ont réduit l’intérêt pour le premier cycle d’octroi de licences du pays.Depuis quatre, les États-Unis ont imposé des sanctions à l’industrie pétrolière du Soudan du Sud. L’objectif de la décision de Washington était d’empêcher l’argent du pétrole de financer la guerre civile qui faisait rage depuis 2013.

En réduisant la capacité des entreprises et des organisations à fournir des revenus au gouvernement sud-soudanais, les responsables américains ont estimé qu’ils pourraient faire pression sur le président Salva Kiir pour qu’il mette fin au conflit qui sévit dans son pays.

« Que vous croyiez ou non que les sanctions aient contribué à la paix, la guerre a bel et bien pris fin. Les chefs de gouvernement ont signé un accord de paix en 2018 et formé un gouvernement unifié en 2020. Pourquoi, alors, les sanctions qui devaient mettre fin à la guerre restent-elles en place ? », s’interroge NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, dans un communiqué reçu à APA.

Selon lui, ce qui était initialement destiné à faire du bien fait maintenant du mal. Car les sanctions entravent les investissements étrangers dans les projets pétroliers et gaziers du Sud-Soudan et, de ce fait, empêchent le pays d’exploiter ses ressources naturelles (3,5 milliards de barils de réserves pétrolières prouvées) au profit de sa population.

« Les sanctions font qu’il est inutilement difficile pour le Soudan du Sud d’utiliser le pétrole et le gaz pour favoriser la croissance économique, créer des emplois et des opportunités commerciales, renforcer les capacités et – ce qui est particulièrement important – développer des programmes de conversion du gaz en électricité capables de réduire la grande pauvreté énergétique du pays », poursuit M. Ayuk.

Les sanctions américaines sur la production pétrolière et gazière du Sud-Soudan ont visé 15 entreprises et unités gouvernementales, allant des compagnies pétrolières internationales et locales opérant au Soudan du Sud au ministère du Pétrole et à la Nile Petroleum Corporation (Nilepet), la compagnie pétrolière et gazière nationale du pays.

Agriculture : le Nigeria et la Pologne signent un accord

Les deux pays s’engagent à lutter contre l’insécurité alimentaire et à renforcer leur coopération économique.Le président Muhammadu Buhari a déclaré que le Nigeria veut accroître le commerce avec la Pologne, après six décennies de relations bilatérales. « Nous aimerions voir une augmentation du niveau des échanges commerciaux, car ils restent relativement faibles malgré la longue période de relations entre nos deux pays », a affirmé, mardi, le président Buhari, après une réunion à huis clos avec le président polonais, Andrzej Duda.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Duda, qui effectue une visite d’État de deux jours au Nigeria, M. Buhari s’est dit satisfait de la coopération fructueuse avec la Pologne dans les domaines de l’éducation et de la défense.

En ce qui concerne l’agriculture, qui est l’un des domaines prioritaires du gouvernement nigérian, le chef de l’Etat a estimé que la coopération dans ce domaine va profiter aux deux nations, surtout dans ce contexte d’insécurité alimentaire mondiale provoquée par le conflit russo-ukrainien.

Compte tenu des nombreux défis mondiaux, le président Buhari a déclaré que son pays souhaite développer de nouveaux mécanismes de coopération, notamment des dialogues stratégiques réguliers et des consultations politiques, afin de couvrir non seulement les relations bilatérales, mais aussi d’aborder les questions régionales et internationales.

« Notre coopération en matière d’éducation a une longue histoire et nous souhaitons encourager l’extension de cette coopération au partage de connaissances et d’expériences entre nos établissements d’enseignement dans des domaines comme la science et la technologie pour stimuler l’innovation », a-t-il poursuivi.

Il a salué les efforts du gouvernement polonais pour fournir une assistance à beaucoup de réfugiés qui fuient le conflit en Ukraine, dont un nombre important de Nigérians.

Pour sa part, le président polonais a promis d’aider le Nigeria à résoudre ses problèmes énergétiques.

Afrique du Sud : baisse des prix du carburant

La décision est consécutive à l’appréciation du rand par rapport au dollar et à la chute des prix mondiaux du pétrole brut.Le ministère de l’Energie explique que les prix de l’essence 95 octane et de l’essence 93 octane ont été réduits de 2,04 rands par litre, passant respectivement à 23,8 et 22,95 rands par litre.

Les automobilistes de la côte paieront 22,73 rands par litre pour l’essence 95 octane.

Quant au prix en gros du diesel à 0,05 % de soufre, il baissera de 56 cents par litre, portant le prix intérieur à 23,96 rands par litre, et le prix côtier à 23,31 rands le litre.

Le prix de certaines paraffines d’éclairage baissera également de 82 cents par litre, passant de 17,60 à 16,81 rands par litre.

Le Sénégal pose les premiers jalons de son Hub minier régional

Les travaux de structuration de ce programme phare du Plan Sénégal Emergent (PSE) ont été lancés lundi 5 septembre 2022 à Dakar.Le Sénégal se dirige un peu plus vers l’atteinte de son objectif de devenir le centre de référence des services miniers en Afrique de l’Ouest. Les travaux de l’atelier intensif de structuration (Lab) du projet phare « Hub minier régional », un des 27 programmes majeurs du Plan Sénégal Émergent (PSE, référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et long termes), ont été lancés cette semaine.

Cette plateforme multi-services va « fournir aux opérateurs miniers de la sous-région ouest-africaine, à partir du Sénégal, les équipements, services, compétences techniques et ressources humaines qualifiées dont ils ont besoin. Cet objectif est à notre portée, car tout est réuni pour faire du Hub minier une plateforme d’échanges opérationnelle d’une excellente qualité, dans ces domaines », a déclaré le ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries (PMI), Moustapha Diop.

Pour sa réussite, ce projet pourra également compter sur « la (bonne) position géographique du Sénégal, le haut niveau de développement de ses infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières et ferroviaires », a souligné Moustapha Diop.

Le projet Hub Minier Régional est composé de trois volets. Il s’agit du Hub de services qui inclut la sous-traitance opérationnelle, y compris le service traiteur (catering), les matériaux de base et la gestion des installations (facility management), les laboratoires, etc ; le Hub logistique composé de centres de distribution stockant et offrant des consommables, pièces de rechange et équipements ; et le Hub académique doté de centres de formation pour les ingénieurs et techniciens miniers et des écoles spécialisées (pour les métiers miniers).

Durant cinq semaines, les participants, venus d’horizons divers, vont maturer des projets devant faire partie de l’opérationnalisation du Hub minier régional ; évaluer les besoins (financements, incitations, partenariats, etc.) des acteurs privés impliqués dans le projet ; fournir les éléments d’aide à la décision pour amener les autorités à prendre les engagements nécessaires à la réalisation des actions dévolues à l’État dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative ; et définir les éléments permettant l’opérationnalisation des réformes critiques essentielles pour le projet.

« J’accorde une attention particulière aux livrables qui sortiront de vos travaux. Ils permettront d’avoir une meilleure visibilité sur les questions techniques et financières du projet phare Hub minier régional, et de disposer d’une feuille de route globale détaillée », a indiqué le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana.

Bamako libère les 3 femmes des 49 soldats ivoiriens détenus

Libérées ce samedi 3 septembre 2022, ces trois soldates sont arrivées à 21 h (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, à bord d‘un avion de l’Etat de Côte d’Ivoire.Ces soldates mises en liberté sont Awa Bakayoko, Sita Bamba et Adèle Bledou Badou Kangah, indique un communiqué officiel, qui mentionne que le juge en charge d’instruction a « ordonné mainlevée des mandats de dépôt décerné contre elles ».

Dans ce communiqué, transmis à APA, le procureur de la République du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée du Mali, explique que cette libération a lieu dans le cadre de la procédure d’information judiciaire ouverte contre ces 49 soldats ivoiriens.

Selon le procureur de la République « le juge d’instruction en charge de la procédure a, sur avis favorable du parquet, accédé le 31 août 2022 aux demandes de remise en liberté formulées par trois des inculpés ».

Par ailleurs, « le procureur de la République rassure que dans le respect des droits de la défense, les investigations continuent ». Ces 49 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet 2022 sont notamment accusés des faits de « complot contre le gouvernement et d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

Ils sont également poursuivis pour « crimes d’association de malfaiteurs, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de crimes ». L’élargissement de ces soldates est le fruit de la médiation engagée par le président togolais, Faure Gnassingbé.

A leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, samedi soir, ces soldates ont été accueillies par le chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, et des membres de leurs familles.

Le Fmi vole au secours de la Zambie

Le Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé un programme d’assistance financière de 1,3 milliard de dollars US pour la Zambie, a annoncé jeudi l’institution de Bretton Woods.Le Fmi a indiqué dans un communiqué que son conseil d’administration avait approuvé un prêt sur 38 mois dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

Le programme est basé sur le « Plan de réforme économique du gouvernement zambien qui vise à rétablir la stabilité macroéconomique et à favoriser une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive », a-t-il précisé.

« Le programme soutenu par la FEC contribuera à rétablir la viabilité par l’ajustement budgétaire et la restructuration de la dette, à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales afin d’amortir le fardeau de l’ajustement, et à renforcer la gouvernance économique, notamment en améliorant la gestion des finances publiques », a précisé le Fmi.

Le programme devrait également lancer le soutien financier indispensable des partenaires de développement de la Zambie.

La Zambie hérite de plusieurs années de mauvaise gestion économique, avec un effort d’investissement public qui s’est révélé particulièrement inefficace. La croissance a été trop faible pour réduire les taux de pauvreté, d’inégalité et de malnutrition qui sont parmi les plus élevés au monde.

Le pays est en situation de surendettement et a besoin d’un traitement approfondi et complet pour placer la dette publique sur une trajectoire durable.

La 2ème édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, le 20 septembre à Casablanca

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM) organisent, le 20 septembre 2022, à Casablanca, la deuxième édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, rapporte la presse marocaine.Cet Forum vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays et à donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux communautés des affaires.

 Ledit Forum connaîtra la participation d’une délégation mauritanienne composée d’une centaine d’opérateurs économiques, conduite par le président de l’UNPM, Mohamed Zein El Abidine Cheikh Ahmed.

Le programme de cet évènement prévoit deux panels sur le climat des affaires au Maroc et en Mauritanie et sur les projets d’investissements dans des secteurs porteurs tels que l’énergie, l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et la finance.

En mars dernier, Le Maroc et la Mauritanie ont tenu à Rabat la 8è session de la Haute Commission mixte, co-présidée par le Chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal Messoud. Elle a été couronnée par la signature de treize conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Ces conventions intéressent les domaines de l’agriculture, la production et la santé animales, de la pêche maritime et l’aquaculture, de la protection de l’environnement et du développement durable, tu tourisme, de la standardisation et de l’amélioration de la qualité dans le secteur industriel, de la santé, de la formation professionnelle, de l’aménagement du territoire, l’urbanisme et de l’habitat, ainsi que de l’investissement et des entreprises.

Ethiopian Airlines : un chiffre d’affaires record en 2022

La compagnie aérienne nationale Ethiopian Airlines a annoncé avoir réalisé cinq milliards de dollars de revenus au cours du dernier exercice fiscal éthiopien 2021/2022, qui s’est terminé le 7 juillet.Les recettes de l’exercice 2021/2022 ont enregistré une hausse de 79% par rapport à l’exercice précédent, a indiqué mercredi la compagnie aérienne dans un communiqué.

La première compagnie aérienne d’Afrique a obtenu ces revenus grâce au transport de 6,9 millions de passagers et de 7.700 tonnes métriques de fret au cours de l’exercice 2021/2022.

Elle a même réussi à surmonter les défis mondiaux, notamment la pandémie actuelle de Covid-19, les prix élevés du carburant et l’instabilité économique mondiale, a ajouté le même communiqué.

Fondée en 1946, Ethiopian Airlines est le plus grand transporteur aérien africain, avec plus de 130 destinations internationales de passagers et de fret sur les cinq continents.

Elle met actuellement en œuvre un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui vise à en faire le premier groupe d’aviation en Afrique.

Bolloré Logistics Adhère À L’association “shipper Coalition For A low Carbon Maritime Transport”

Bolloré Logistics annonce avoir rejoint en juillet dernier l’association « Shipper Coalition for a low carbon
maritime transport ». Composée de chargeurs, cette association a pour but d’encourager le déploiement
industriel de technologies de propulsion alternatives, notamment la propulsion vélique1 .En devenant membre de cette association, Bolloré Logistics apporte son soutien aux solutions faisant appel à la propulsion vélique qui permettent de réduire drastiquement les émissions de CO2. L’entreprise affiche également sa volonté d’élargir sa gamme de services après le lancement en 2021 de SEA alternative2 pour promouvoir une supply chain durable.« Bolloré Logistics est un acteur majeur du transport maritime mondial. À ce titre, il est essentiel que nous jouions un rôle actif dans la décarbonisation du transport du fret maritime.

En effet, il représente actuellement 3 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2020 dans le monde et devrait vraisemblablement atteindre 10 % en 2050. En prenant part à cette association, nous voulons être proactifs et nous inscrire à long terme dans cette voie. » souligne Irwin Lefebvre, Directeur des achats de fret maritime chez Bolloré Logistics.

En février 2022, l’association a lancé un appel d’offres visant à déployer des solutions de porteconteneurs à propulsion vélique majoritaire dès 2024 sur des liaisons transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord afin de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à un transport conventionnel. Engagé depuis plusieurs années en faveur de l’environnement, Bolloré Logistics a lancé en 2018 son programme RSE « Powering Sustainable Logistics » avec l’objectif sur le plan environnemental de réduire d’ici 2030 de 30 % ses émissions de CO2 du scope 3 générées par des opérations de transport, par rapport à 2019. L’entreprise souhaite contribuer à réduire les émissions de gaz à effets de serre liées à ses activités et accompagner ses clients vers la neutralité carbone de leur chaîne d’approvisionnement.

À propos de Bolloré Logistics Bolloré Logistics est un acteur global de la supply chain et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, avec un réseau intégré de 603 agences dans 111 pays. En plaçant le client au cœur de sa stratégie, Bolloré Logistics s’engage à concevoir des solutions novatrices, robustes et agiles. Grâce à une gestion fiable de toute la supply chain, l’entreprise a développé une capacité de résilience lui permettant de maîtriser les risques en sécurisant des plans de1 Force aérodynamique exercée par le vent sur une voile.2 Offre destinée à réduire les émissions CO2 du transport maritime grâce à l’utilisation de carburants alternatifs tels que le GNL(Gaz Naturel Liquéfié), le biogaz ou encore le Biofioul. 

Plus d’informations ici : https://www.bollore-transportlogistics.com/medias/communiques-de-presse/bollore-logistics-lance-son-offreseaalternative#:~:text=Bollor%C3%A9%20Logistics%20annonce%20le%20lancement,biogaz%20ou%20encore%20le%20Biofioul.

transport au moyen d’options alternatives et de pérenniser ses actions dans une démarche d’amélioration continue tout en agissant en tant qu’acteur éthique et responsable. 

www.bollore-logistics.comContacts presse : Cindy Patan, 

Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.comAdeline Durand, 

Responsable de communication Corporate – Bolloré LogisticsT +33 1 46 96 17 21 – adeline.durand@bollore.com

BOLLORÉ TRANSPORT & LOGISTICS organise un convoi de 30 camions entre casablanca et Bamako

Du 8 mars au 25 juillet 2022, les filiales de Bolloré Transport & Logistics Maroc, Mauritanie et Mali ont mis en commun leurs expertises pour organiser un convoi de 30 camions de Casablanca au Maroc à Bamako au Mali. Cette opération de transport routier intra-africain, organisée pour le compte d’un groupe industriel dans le secteur des boissons, a été réalisée en moins de quinze jours sur une distance couvrant près de 3 800 kilomètres.Arrivés par bateau au port Casablanca, les camions ont ensuite été acheminés jusqu’au site du client à Sénou dans la banlieue de Bamako, après avoir transité par la Mauritanie. Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont notamment pris en charge le dédouanement du fret, le transport terrestre entre les trois pays traversés et géré les formalités de passage aux frontières tout en veillant à garantir la sécurité du convoi tout le long du trajet.

« L’opération s’est déroulée avec succès. Nous tenons à remercier sincèrement Bolloré Transport &Logistics pour le formidable travail de collaboration qui a permis l’accomplissement de cette mission dans les meilleures conditions », a déclaré Idrissa Doumbia, Directeur adjoint des Approvisionnements& transit de la brasserie.

Acteur majeur du transport et de la logistique, Bolloré Transport & Logistics possède une connaissance pointue du continent africain lui permettant de mieux appréhender les défis logistiques et d’assurer le transport de bout en bout des marchandises qui lui sont confiées depuis le point d’enlèvement jusque dans les zones les plus isolées via des corridors sécurisés.

« Notre expertise logistique et notre maîtrise de l’environnement ont permis de mettre en place toute la logistique nécessaire pour permettre la pleine réussite de cette opération. Nous sommes heureux d’avoir été sélectionnés pour prendre part à ce projet et de la confiance qui nous a été témoignée. Nos équipes ont fait un excellent travail de préparation et de coordination pour gérer l’intégralité du convoi et satisfaire notre client », a indiqué Mohamed Diop, Directeur Régional Afrique Atlantique de Bolloré Transport & Logistics.

À propos de Bolloré Transport & Logistics: Bolloré Transport & Logistics est un acteur majeur du transport international et de la logistique avec 35.000 collaborateurs dans 109 pays. Acteur mondial de la gestion de la supply chain, l’entreprise conçoit et déploie des solutions sur-mesure à forte valeur ajoutée. Implantée sur les principaux hubs portuaires et aéroportuaires du monde, Bolloré Transport & Logistics propose à ses clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout.

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Contact presse : Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Côte d’Ivoire: «irrégularités» lors de l’arrestation de Pulchérie Gbalet (avocats)

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – Le Collectif des avocats de la militante des droits de l’Homme dénonce des procédures d’« irrégularités » lors de son arrestation et plaide pour la libération de cette figure de la société civile ivoirienne.Me Éric Saki, l’un des membres de son Conseil évoque un « défaut de convocation préalable » avant que Mme Pulchérie Gbalet, Présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) ne soit arrêtée, le 22 août 2022, à la préfecture de police d’Abidjan.

Il a déclaré mercredi, face à la presse, à Abidjan, qu’« en sa qualité de défenseur des droits de l’Homme, il y a une formalité préalable à observer, qui n’a pas été respectée ». En outre, avant de chercher à l’auditionner, on devrait lui notifier son droit de se faire assister par un avocat.   

Mme Pulchérie Gbalet s’est rendue au Mali, le 27 août 2022. De retour de son voyage, en Côte d’Ivoire, elle s’est prononcée dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux, sur  l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.   

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a dans un communiqué indiqué qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, le 03 août 2022, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ».  

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.     

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ».  

Me Roselyne Aka-Serikpa a soutenu que « Mme Pulchérie Edith Gbalet ne sort pas de ses activités de société civile (en se prononçant sur cette affaire), mais lutte pour le bien-être de la population, parce que c’est ça qui est son créneau, son réel cheval de bataille ».  

« C’est pour ça qu’elle n’existe, nous souhaitons et nous demandons qu’elle soit libérée des geôles de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), car là n’est pas sa place; sa place c’est d’être auprès des populations pour leur apporter son réconfort et sa compassion », a-t-elle dit.   

« Nous demandons, franchement, en tant qu’avocats et militants des droits de l’Homme que nos autorités aient un regard favorable sur les actions qu’elle a pu mener et qu’on ne puisse pas l’assaillir, la comprimer et l’étouffer », a-t-elle poursuivi.

Interpellée, la militante des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, a été « déférée à mon parquet et une information judiciaire a été ouverte à son encontre et suit son court », a expliqué le procureur de la République, Richard Adou.

Constitués officiellement, « contrairement à la procédure d’enquête préliminaire où il y a eu énormément d’irrégularités », les avocats de la défense, selon Mme Eric Saki, entendent participer à son audition devant le juge en charge du 10e Cabinet d’instruction.   

La BRVM admet à sa cote un nouveau titre du Trésor ivoirien

Le TPCI.O71 admis à la cote de la bourse, permettra aux investisseurs de bénéficier d’une rémunération à un taux d’intérêt annuel de 5,65% sur dix ans.La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a admis, mardi, à sa cote un nouveau titre du Trésor public de Côte d’Ivoire, l’Emprunt Obligataire dénommé « TPCI 5,65 % 2022-2032 » sous le symbole TPCI.071.

L’Emprunt obligataire « TPCI 5,65 % 2022-2032 » émis sous le symbole TPCI.071, porte à 103 le nombre de lignes obligataires à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), indique un communiqué.

Depuis début 2022, ce sont 11 nouveaux titres qui ont fait leur entrée à la cote de la BRVM pour une valeur totale de 1440,19 milliards de F CFA, dont 4 titres de l’Etat de Côte d’Ivoire, portant la capitalisation du marché obligataire de la BRVM à plus de 8 204 milliards de FCFA.

« Ces indicateurs témoignent du dynamisme de ce compartiment depuis quelques années et traduisent le recours de plus en plus fréquent des Etats de notre Union et de quelques entreprises privées au marché de la dette dans un contexte de relance post-crise sanitaire », a déclaré Edoh Kossi Amenounve, le directeur dénéral de la BRVM.

Il a fait observer que le « succès de l’opération a permis de mobiliser 150,059 milliards de FCFA dans un contexte marqué par la persistance de la Covid-19, la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui ont exacerbé les difficultés économiques que traversent toutes les régions du monde avec des taux d’inflation en hausse ».

Les responsables du Trésor public ivoirien, en charge de l’opération, ont dit leur « satisfaction » et indiqué que l’Etat de Côte d’Ivoire était, au 20 août dernier, à 89% de réalisation de ses objectifs annuels de mobilisation de ressources pour l’année 2022.

Ils ont rassuré quant à la bonne gestion de l’endettement public conformément à la stratégie de gestion de la dette du pays à moyen terme.

Le TPCI.O71 admis à la cote de la BRVM, permettra aux investisseurs de bénéficier d’une rémunération à un taux d’intérêt annuel de 5,65% sur dix ans.

L’opération a été menée sur le Marché financier régional de l’UMOA par les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SG) BNI Finances, chef de file, BOA Capital Securities, BSIC Capital et FGI, co-chefs de file. La première cotation a permis d’échanger une cinquantaine de titres.

Nigéria : hausse de 3,54 % du PIB au 2e trimestre 2022

L’économie nigériane connaît un taux de croissance nominal de 15,03% en glissement annuel.Malgré les indices négatifs enregistrés par de nombreux secteurs du Nigeria, le Bureau national des statistiques (NBS) du pays affirme que le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 3,54 % au deuxième trimestre de 2022.

Le NBS explique le Produit intérieur brut (PIB) nigérian global s’est établi à 45.000 trillions de nairas au deuxième trimestre de cette année en termes nominaux.

Cette performance, note le NBS, est supérieure à celle du deuxième trimestre de 2021, qui avait enregistré 39,12 trillions de nairas, ce qui indique un taux de croissance nominal de 15,03 % en glissement annuel.

Le Japon et la Bad appuient le secteur privé africain

Le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) s’engagent à consacrer jusqu’à cinq milliards $, soit 3274 milliards Fcfa, au profit du secteur privé africain.L’annonce a été faite lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), qui s’est tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Elle intervient dans le cadre d’une coopération financière. L’aide s’étend sur la période la période 2023-2025.

Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place, indique une note de la Bad.

Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette.

Pour assurer sur le continent la sécurité alimentaire, le Japon et la BAD soutiendront l’agriculture et la nutrition, des domaines prioritaires de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5) qui couvrira quatre domaines prioritaires : électricité, connectivité, santé, agriculture et nutrition pour répondre aux principaux défis de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, Masato Kanda, vice-ministre japonais des Finances pour les affaires internationales, a engagé son pays à soutenir les Etats africains tout en respectant leurs propres initiatives.

Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté que « face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique ».

« L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère », a-t-il ajouté.

Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a expliqué que « l’EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emplois en Afrique ».

Cette « nouvelle initiative » vise des millions d’Africains, a-t-il fait savoir. Pour cette coopération financière, le Japon et la BAD uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé et de dette.

Le Japon avait annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, Tokyo met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars USD de 2020 à 2022), qui a été lancé à la TICAD7, en 2019.

Côte d’Ivoire : le PIB estimé à près de 40.000 milliards F CFA

Le secteur industriel, à lui seul, pèse 22 % du Produit Intérieur Brut (PIB) ivoirien.La Côte d’Ivoire est la locomotive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Son Produit Intérieur Brut (PIB) est évalué à 60 milliards de dollars américains, soit plus de 39.420 milliards F CFA. C’est 40 % du PIB de cet espace communautaire et des exportations de la zone.

Ces données ont été fournies aux investisseurs par le ministre ivoirien du Plan et du Développement, Kaba Nialé, lors d’un débat sur le thème « Industrialisation et diversification économique en Afrique » organisé dans le cadre de la 8e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8) tenue du 26 au 28 août 2022 à Tunis (Tunisie).

La Côte d’Ivoire, qui compte environ 29 millions d’habitants, fait face au défi de la transformation structurelle de son économie, même si celle-ci a été très dynamique avec une croissance annuelle moyenne de 8 % sur la période 2012-2019.

« La pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne ont montré une certaine résilience de l’économie ivoirienne avec un taux de croissance de 2 % en 2020 contre 7 % en 2021 », a indiqué Kaba Nialé, le ministre ivoirien du Plan et du Développement.

Ces évènements, dira-t-elle, ont également prouvé « la nécessité (pour la Côte d’Ivoire) d’aller plus loin dans la transformation de ses matières premières sur place (cacao, anacarde, hévéa, coton, produits miniers…) et dans l’élargissement de la base industrielle du pays ».

Le Plan National de Développement (PND, 2021-2025) de la Côte d’Ivoire projette un taux de croissance annuel moyen du PIB de 7,65 % avec d’importants investissements socio-économiques d’un coût global de 100 milliards de dollars américains dont les trois quarts sont attendus du secteur privé.

« C’est dire combien le secteur privé est placé au cœur de notre stratégie de développement à moyen terme », a expliqué Kaba Nialé, tout en évoquant l’attractivité de la Côte d’Ivoire grâce entre autres à l’amélioration du climat des affaires et le développement des infrastructures socio-économiques.

La Ticad, créée en 1993 par le Japon, est un forum organisé en collaboration avec les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et la Commission de l’Union africaine (CUA). Ce rendez-vous est consacré au développement de l’Afrique.

La Côte d’Ivoire accueille Agri-tech Tunisia en novembre

La tenue de la « Semaine de l’agri-tech tunisienne » en Côte d’Ivoire est prévue du 21 au 25 novembre 2022.Après le Sénégal en mars 2022, la Côte d’Ivoire va accueillir le 2e périple ouest-africain d’Agri-tech Tunisia. Un projet qui a pour objectif le développement de partenariats durables entre les startups tunisiennes et les entreprises agricoles et agro-industrielles de la sous-région.

Il vise aussi à accroître la productivité agricole dans les pays cibles. Les activités principales sont le coaching et la formation des startups à l’exportation de leurs produits et services vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, et l’organisation de la « Semaine de l’agri-tech tunisienne ».

Selon Walid Gaddas, dont la structure met en oeuvre ce projet, la rencontre d’Abidjan sera ponctuée par des conférences sur la digitalisation de l’agriculture ivoirienne et des rencontres avec des ministres.

Cette initiative vise, par ailleurs, le développement de six startups de l’agri-tech tunisienne à l’international en initiant des partenariats durables en Côte d’Ivoire. Quelque 50 entreprises locales bénéficieront de solutions pour accroître leur productivité et améliorer leur compétitivité.

Selon ses organisateurs, Agri-tech Tunisia se veut une opportunité en termes de création de valeurs ajoutées, de lutte contre le chômage, d’adaptation au changement climatique et de renforcement de la sécurité alimentaire.

Appuyé par le programme INNOV’I (programme d’appui à l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Tunisie), le projet, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par Expertise France.

Avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’approche d’Agri-tech Tunisia veut favoriser une meilleure intégration sous-régionale à travers une coopération Sud-Sud gagnante pour toutes les parties.

Le projet aboutira à la signature d’accords commerciaux et des partenariats pour ancrer le positionnement des entreprises de l’agri-tech. La Côte d’Ivoire est un terreau fertile pour cette initiative, car le pays regorge de nombreuses filières agricoles (cacao, hévéa, coton, huile de palme).

Ethiopie : le secteur bancaire ouvert aux investisseurs étrangers

L’Ethiopie veut attirer les investissements et stimuler le marché des devises étrangères.La Banque nationale d’Éthiopie (NBE) a déclaré avoir finalisé les préparatifs pour ouvrir le secteur bancaire aux institutions financières étrangères.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme du gouvernement qui ouvre les secteurs précédemment contrôlés par l’État aux investisseurs étrangers afin de stimuler l’afflux de capitaux étrangers.

L’autorisation aux institutions financières étrangères à travailler en Éthiopie a été évoqué pour la première fois par le Premier ministre, Abiy Ahmed, en février dernier, qui a demandé aux banques locales de se préparer à la concurrence étrangère.

« Les préparatifs comprennent la révision des systèmes juridiques et réglementaires afin de créer un environnement propice à l’activité des institutions financières étrangères dans le pays », a expliqué le directeur de la supervision de la NBE, Frazer Ayalew.

Selon les responsables de la Banque centrale, cette mesure contribuera à attirer les investissements, à stimuler les devises étrangères, à fournir des crédits suffisants dans tous les secteurs du pays et à rendre le système bancaire plus avancé et plus compétitif.

A ce jour, il existe 30 banques privées et deux banques d’État, avec près de 9000 agences dans le pays. Leur bénéfice net annuel cumulé a bondi de 122 % pour atteindre 1 milliard de dollars au cours de l’exercice financier qui vient de s’achever, comparé à 2019.

Ces institutions bancaires disposent désormais d’un capital total de près de 4 milliards de dollars en 2022, et affichent une croissance annuelle moyenne de 27 %.

Zimbabwe : la Bad va financer le secteur ferroviaire et routière

La Banque africaine de développement (Bad) s’est engagée à soutenir le Zimbabwe à améliorer ses infrastructures de transport afin de développer des opportunités pour le secteur privé du pays.Le vice-président de la Bad pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, Solomon Quaynor a déclaré que le Zimbabwe était un point de transit important pour les marchandises destinées aux ports du Mozambique et de l’Afrique du Sud. En ce sens, il a donc bénéficié d’une amélioration de ses infrastructures ferroviaires et routières.

« La Banque souhaite approfondir son travail dans le secteur privé en général, et plus particulièrement en ce qui concerne les investissements dans les infrastructures de transport et de logistique des corridors économiques », a déclaré M. Quaynor dans un communiqué jeudi.

Le gouvernement zimbabwéen a déclaré le réseau routier du pays en « état de catastrophe » et a fait appel à l’aide internationale pour réhabiliter les routes afin de combler les nids de poule et, dans certains cas, refaire des routes entières.

Solomon Quaynor a appelé à une plus grande coordination entre la Reserve Bank of Zimbabwe (Banque centrale) et les milieux d’affaires afin d’améliorer l’environnement des devises étrangères et de débloquer de nouvelles opportunités pour les investissements du secteur privé.

M. Quaynor fait partie d’une délégation de la Bad qui était au Zimbabwe la semaine dernière pour discuter des moyens de développer le secteur privé et d’exploiter les ressources énergétiques renouvelables du pays.

Il était accompagné dans sa visite par le vice-président de la Bad pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Kevin Kariuki, et d’autres responsables de ladite banque.

Cette mission fait suite à une visite du président de la Bad, Akinwumi Adesina, en juillet, pour des discussions avec le gouvernement sur l’apurement des arriérés de dette du Zimbabwe.

L’Eswatini et l’Indonésie vont renforcer leur coopération

Les deux pays prévoient de signer un accord de coopération économique visant à renforcer leurs relations bilatérales.L’Eswatini et l’Indonésie explorent les voies et moyens permettant de rendre plus dynamique leur coopération économique.

Selon des informations parvenues à APA jeudi 25 août, le roi Mswati III d’Eswatini, qui est en vacances en Indonésie, a rencontré le président Joko Widodo, pour discuter des efforts visant à accroître la coopération économique dans les secteurs de la santé, du tourisme, des infrastructures et de l’énergie.

« Le roi Mswati profite de ses vacances pour tenir une réunion avec le président indonésien afin de discuter des efforts visant à accroître la coopération entre les deux pays, en particulier dans le secteur économique », a déclaré la ministre des Affaires étrangères d’Indonésie, Retno Marsudi.

Elle a  ajouté que les deux dirigeants ont discuté de la manière dont les secteurs privés et les entreprises publiques des deux pays pourraient établir des partenariats plus étroits.

Selon Mme Marsudi, les deux pays prévoient de signer un accord de coopération pour renforcer les relations bilatérales, notamment dans le domaine économique. « Les ministres des Affaires étrangères (d’Indonésie et d’Eswatini) sont chargés de préparer le document », a-t-elle dit.

Il s’agit de la septième visite du roi Mswati en Indonésie, les visites précédentes ayant eu lieu en 2002, 2003, 2007, 2008, 2015 et 2019. Le roi d’Eswatini est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Thulisile Dladla.

Côte d’Ivoire : entre « 300 à 400 milliards Fcfa » de poissons importés par an

La Côte d’Ivoire qui importe entre « 300 à 400 milliards de Fcfa » de poissons par an, veut combler le gap avec des modèles aquacoles innovants.« Les importations (de poissons) sont chiffrées entre 300 et 400 milliards Fcfa par an, ce qui est une sortie de devises importante », a dit mercredi M. Kalilou Camara, chef de service suivi et évaluation de la composante nationale de l’unité de coordination du projet Fish4ACP.

M. Camara s’exprimait lors d’une visite d’un système d’aquaculture hors sol en eau recirculée, à Abatta, à l’Est d’Abidjan, dans le cadre du projet Fish4ACP, mis en œuvre par la FAO, et visant à développer des modèles améliorés d’affaires dans la filière piscicole.

Avec ce système, la FAO veut aider la Côte d’Ivoire à promouvoir des modèles aquacoles innovants. Aujourd’hui, les fermes d’élevage de poissons dans le pays sont à un taux de plus 90% et l’organisation veut encourager d’autres pratiques pour une autosuffisance.

« Sur les cinq années à venir, c’est une production de 150.000 tonnes par an que nous voudrions bien atteindre, de 2022 à 2026 », a indiqué M. Kalilou Camara, le chef de service suivi et évaluation de la composante nationale de l’unité de coordination du projet Fish4ACP.

Le besoin de couverture en ressources halieutiques, au niveau national, est de 500.000 tonnes, a rappelé M. Camara Kalilou. La Côte d’Ivoire veut atteindre 150.000 tonnes par an pour combler son déficit.

La stratégie décennale de mise à niveau de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia adoptée par les acteurs de la chaîne de la valeur avec l’appui technique du programme FISH4ACP, prévoit en son premier axe l’intensification durable de la production.

Elle prévoit également l’expansion des fermes des pisciculteurs actuels à travers la professionnalisation des métiers, l’accès à des financements adaptés et l’accès à des intrants de qualité dans toutes les régions aquacoles ainsi que la promotion de systèmes de production plus performants et formels, adaptés aux conditions locales.

L’Etat, renseignera-t-il, envisage « la défiscalisation et la détaxation des intrants et des aliments (avec) des partenariats qui sont déjà mis en place pour faciliter l’accessibilité et la disponibilité dans chaque grande région de la Côte d’Ivoire ».

« La défiscalisation va porter sur les intrants, l’aliment, le matériel, les géniteurs », a précisé M. Camara, ajoutant que le gouvernement va accompagner la filière piscicole à expérimenter de nouvelles technologies.

Mme Mariam Fofana, une restauratrice, qui a accueilli des aquaculteurs sur son site a ajouté à son arc l’aquaculture. Elle pratique l’aquaculture en hors sol avec le système d’eau recirculée.

Dans des bacs de rétention d’eau, Mme Fofana fait grandir les poissons de l’état larvaire à un état marchand. En hors sol, il y a l’électricité à assurer, mais aujourd’hui elle se dit « satisfaite » pour avoir en mois d’un an rentabilisé son investissement estimé à 10 millions Fcfa.

Elle a partagé ses expériences avec plus d’une vingtaine d’aquaculteurs venus de différentes régions de la Côte d’Ivoire dans le cadre du projet Fish4ACP. Mme Fofana, une aquaculturiste passionnée, a expliqué le système d’eau recyclée, où l’eau est filtrée en continu.

Elle produit une capacité de 8 tonnes l’année soit 4 tonnes par cycle de six mois, des tilapias de taille marchande de 600 g. Le tilapia, très prisé en Côte d’Ivoire, est facile à élever car il vit en eau douce, et n’est pas très sujet aux maladies.

Mme Traoré Djiré, coordonnateur national, a fait savoir que l’objectif du programme Fish4ACP, qui vise à valoriser le potentiel de la pêche en Côte d’Ivoire et à augmenter la production nationale pour atteindre dans 10 ans environ 70.000 tonnes.

La FAO essaie à travers ce programme de promouvoir de nouveaux systèmes productifs. Aujourd’hui, l’élevage le plus pratiqué est celui sous forme d’étang. Le programme Fish4ACP, mis en œuvre par la FAO, est financé par l’Union européenne et le gouvernement allemand à hauteur de 55 millions de dollars.

La Côte d’Ivoire a été sélectionnée pour sa chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia. Le programme Fish4ACP (mise en œuvre en Afrique, Caraïbes et le Pacifique) qui a démarré en 2020 a été lancé en 2021.

Fièvre aphteuse : le Botswana suspend ses exportations de viande

Le Botswana a suspendu les exportations de bovins et de produits carnés connexes à la suite d’une suspicion d’épidémie de fièvre aphteuse dans le pays.L’annonce a été faite par le directeur par intérim du Département des services vétérinaires, Kefentse Motshegwa. Selon M. Motshegwa, la suspension fait suite à une épidémie de fièvre aphteuse dans le district du Nord-Est, près de la frontière avec le Zimbabwe.

« Les exportations d’animaux à sabots fendus, de bœuf, de viande fraîche et de produits animaux bruts ont été suspendues », a indiqué le haut fonctionnaire dans un communiqué. Et d’ajouter que tous les mouvements et l’abattage de bovins à l’intérieur du pays ont également été suspendus jusqu’à nouvel ordre. « La restriction des mouvements facilite les enquêtes sur la maladie et sera levée une fois les enquêtes terminées », a précisé le responsable.

La fièvre aphteuse est une maladie virale hautement contagieuse qui touche les bovins, les porcs, les moutons, les chèvres et autres animaux bi-ongulés.

La suspension devrait nuire aux revenus du Botswana, qui est l’un des principaux exportateurs de viande bovine vers l’Union européenne, où il bénéficie d’un accès en franchise de droits et de quotas. L’année dernière, les exportations de bœuf vers l’UE ont rapporté environ 20 millions de dollars américains au pays.

L’interdiction de la circulation du bétail fait suite à une mesure similaire prise par l’Afrique du Sud voisine la semaine dernière.

Zambie-Qatar : signature d’un accord sur le transport aérien

La nouvelle convention permettra à Qatar Airways d’augmenter la fréquence de ses vols directs entre Doha et Lusaka.L’accord, qui a été signé mardi à Doha par le ministre zambien des transports, Frank Museba Tayali, et le ministre qatari des Transports, Jassim Seif Ahmed al-Sulaiti, prévoit le renforcement de la coopération entre les deux pays « dans le domaine du transport aérien ouvert ». 

Dans un communiqué, le Qatar a déclaré que l’accord « s’inscrit dans le cadre de la liaison du Qatar avec des accords de services aériens qui ouvrent la voie au transporteur national pour étendre son réseau de destinations afin d’atteindre davantage de destinations mondiales ».

Qatar Airways a déjà des vols directs vers la capitale zambienne Lusaka et l’accord verrait la compagnie aérienne du Moyen-Orient augmenter la fréquence de ses vols.

Les deux ministres ont également passé en revue les relations bilatérales entre leurs pays dans les domaines des services de transport et de l’aviation civile.

Chine : les dessous de l’annulation de la dette africaine

Accusée d’entraîner des pays africains dans le « piège de la dette », la Chine a annoncé l’annulation de 23 prêts accordés à 17 pays africains.L’Afrique doit-elle se réjouir de cette apparente générosité de la part de Pékin ?

En effet, la Chine a annoncé qu’elle renonçait à 23 prêts sans intérêt accordés à 17 pays africains et qu’elle offrait dix milliards de dollars de ses réserves aux Fonds monétaires internationaux.

Le Forum sur la coopération sino-africaine, qui s’est tenu la semaine dernière, a été l’occasion pour le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, de confirmer cette mesure. Mais, il n’y a eu aucun détail clair sur la valeur des prêts et sur les nations africaines qui en étaient les bénéficiaires.

Ces prêts sans intérêt (au nombre de 23) sont arrivés à échéance à la fin de l’année 2021, a-t-il précisé.

Les dettes des pays africains vis-à-vis de la Chine varient d’un pays à l’autre. Selon les autorités chinoises, la Chine aurait prêté 153 milliards de dollars à des Etats et à des entreprises africaines, entre 2000 et 2019.

Selon les chiffres fournis par la Chine, au moins dix milliards de dollars de dettes africaines envers la Chine ont été annulés depuis le début de ce siècle.

Un rapport de la China Africa Research Initiative affirme qu’entre 2000 et 2019, Pékin a annulé des prêts à taux zéro d’une valeur de 3,4 milliards de dollars.

La question de la dette africaine est un enjeu par les puissances occidentales. Elle n’échappe pas à la bataille d’influence qui se joue sur le continent entre Pékin et les puissances occidentales.

Cette décision, dont certains détails sont encore enveloppés de secret, au regard de certaines critiques, n’a pas dissuadé les sceptiques de s’épancher sur les véritables intentions de la Chine en Afrique.

Ils font valoir, avec une certaine justification, que les prêts annulés ne représentent qu’une infime partie de la dette financière de l’Afrique envers la deuxième puissance économique mondiale après les Etats-Unis.

La Chine est accusée d’entraîner des pays africains dans le « piège de la dette », dans un contexte de rivalité accrue avec les puissances occidentales. Des accusations que, l’empire du Milieu s’est employé, à coups d’annonces, à balayer auprès de ses partenaires africains.

Toutefois, force est de constater que la grande majorité des prêts récents de la Chine en Afrique concernent plutôt des prêts concessionnels et commerciaux. Ils ne sont donc pas concernés par cette politique d’annulation bien que certains de ces prêts aient été restructurés.

Ainsi, l’annonce peut être trompeuse, étant donné que l’annulation quasi totale de la dette ne laisse pas nécessairement de « trace positive sérieuse » sur les énormes concessions commerciales qui maintiennent le continent embourbé dans l’endettement envers la Chine.

En 2021, la dette de l’Afrique envers la Chine est estimée à 21% de l’ensemble de la dette du continent.

Des recherches ont montré que les annulations de dettes de la Chine en faveur l’Afrique n’ont rien de nouveau, celles de ces dernières années témoignant d’un comportement régulier de la part de l’empire du Milieu, devenu un géant économique mondial, qui est, de loin, l’un des principaux partenaires commerciaux du continent.

Des intentions néo-colonialistes ?

Depuis les années 1990, lorsque les intérêts économiques de la Chine en Afrique ont pris de l’ampleur, les pays du continent se sont retrouvés à contracter des dettes croissantes auprès de la Chine, une situation qui perdure à ce jour et qui fait dire à certains sceptiques que Pékin a des intentions néo-colonialistes sur le continent.

Ils parlent des pièges ultimes de la dette qui, à long terme, rendraient les gouvernements africains paralysés par leur endettement envers la Chine. En effet, les conditions de ces prêts finiraient par asservir nos Etats et les enfoncer davantage dans les desseins néocoloniaux chinois.

La position des principaux candidats kenyans aux élections du 9 août est peut-être révélatrice de la méfiance persistante de certains hommes politiques africains à l’égard de la Chine, en dépit de sa politique bien accueillie consistant à offrir de l’aide sans faire preuve de condescendance à l’égard de la politique des pays bénéficiaires, un reproche fait aux pays occidentaux.

Un très grand nombre de dirigeants africains sont à l’aise avec Pékin, qui n’a pas pour politique de joindre le geste à la parole sur le plan politique. Ils n’apprécient guère cette attitude de l’Occident qui leur rappelle volontiers leurs mésaventures coloniales qui ont coûté cher à l’Afrique et aux Africains.

Mais quelque chose dans les prêts et autres aides chinoises à l’Afrique reste profondément suspect du point de vue des Africains, qui sont enclins à penser au cynisme à l’égard de tout ce qui vient de l’extérieur, sur un continent dont les ressources minérales sont convoitées par les puissances occidentales.

Comme tous les prêts annulés dans le passé, ces derniers n’ont aucun poids pour secouer de manière significative l’équilibre inégal du pouvoir économique entre l’Afrique et une superpuissance comme la Chine qui talonne les Etats-Unis et qui ambitionne d’être la première économie du monde.