COMMUNICATION Archives - Page 10 sur 28 - Journal du niger

Le Maroc prolonge la suspension des vols aériens depuis et vers le pays

La suspension des vols aériens depuis et vers le Maroc, en vigueur depuis le 29 novembre et jusqu’au 13 décembre, a été prorogée jusqu’à la fin de l’année, soit au 31 décembre (à 23h59), a annoncé mercredi, sur son compte officiel Twitter, la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM).Les autorités marocaines avaient décidé de suspendre les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59, en raison de la propagation du nouveau variant Omicron, notamment en Europe et en Afrique.

Aujourd’hui, le gouvernement a annoncé qu’il était en train de finaliser un protocole sanitaire pour permettre le rapatriement des Marocains bloqués à l’étranger.

Depuis la suspension des liaisons aériennes, des dizaines de vols spéciaux de rapatriement sont opérés depuis le Maroc vers plusieurs pays.

Sénégal : Macky Sall en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à l’Agence de Presse africaine (APA) dissèquent la sortie médiatique de Macky Sall sur Radio France internationale (RFI) et France 24.« Macky parle du troisième mandat, du Premier ministre de Karim (Wade) et Khalifa (Sall) » barre à sa Une Vox Populi. Le chef de l’Etat a abordé les sujets brûlants de l’heure dans cet entretien.

S’agissant du troisième mandat, Macky Sall a expliqué que les « Sénégalais seront édifiés à temps voulu ». Le chef de l’Etat n’apporte pas de réponse claire sur la question rapporte le journal.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky Sall survole l’essentiel » en refusant de s’exprimer sur le troisième mandat. Dans L’AS, le chef de l’Etat explique avoir déjà choisi « dans sa tête » son futur Premier ministre. Le poste supprimé après sa réélection de 2019 a été récemment réinstauré.

Le Témoin évoque l’amnistie agitée pour Khalifa Sall et Karim Wade. Le chef de l’Etat s’est dit « favorable » avec comme soubassement de « pacifier le milieu politique » mais pour cela, dit-il, il faut trouver « la bonne formule qui respectera le droit et la loi ».

 EnQuête parle des violences notées dans nos stades et indique « Macky Sall siffle la fin ». Le journal signale que le président de la République réclame la lumière sur la mort d’un jeune à Rufisque lors d’un match de national populaire. A ce titre renseigne la parution, il a instruit le ministre des Sports, Matar Bâ de prendre des « mesures conservatoires dont la suspension des compétitions ».

Walf Quotidien donne la parole à Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle pour la mairie de Dakar. Dans les colonnes du journal, il promet en cas d’élection d’injecter 1250 milliards à Dakar sur les cinq prochaines années. L’actuel ministre de la Santé par ailleurs maire de la commune de Yoff (commune de la capitale), martèle que le « rôle d’un maire n’est pas de mener une bataille acharnée contre l’Etat ».

Sud Quotidien pose le débat de l’eau au Sénégal avec la cherté des factures, son accès et surtout de l’assainissement. Le « diagnostic du mal » réalisé par le journal donne la parole au ministre de tutelle Serigne Mbaye Thiam qui informe qu’un « audit sur le système de facturation de Sen’Eau » sera effectué.

Le dossier santé de L’Observateur parle des méfaits de la « surconsommation » du sel. « L’étude réalisée par les onze experts sénégalais alertent sur le danger enfoui dans nos plats ». En effet, les sénégalais ont une consommation jusqu’à 646,8%% supérieure à la moyenne.

Sans la santé, impossible de pratiquer du sport pour parler de la consécration d’Edouard Mendy par l’Association nationale de la presse sportive sénégalaise (ANPS). Réhabilité au niveau local, le gardien des Lions et des Blues de Chelsea est plébiscité meilleur footballeur sénégalais évoluant à l’étranger indique Le Soleil. Il détrône Sadio Mané qui avait remporté les six précédentes distinctions.

Sénégal : la grève des transporteurs alimente la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA se penchent toujours sur la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs, « on fonce vers l’impasse » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que des « chauffeurs (commencent) à tirer le diable par la queue ».

Malgré le manque à gagner, les transporteurs donnent le « coup d’accélérateur » en prorogeant sine die le mot d’ordre de 48 heures souligne Le Quotidien. Le journal signale que le gouvernement déplore « la volonté délibérée du cadre unitaire des transporteurs de ne pas entamer les négociations ».

Pendant ce temps, le ministre des Transports, Mansour Faye prévient dans L’Observateur les syndicalistes qu’en « respectant le préavis, la grève devrait pouvoir s’arrêter » après deux jours.

« Le supplice des usagers prolongé » titre L’AS qui évoque désormais une « grève illimitée ». Mansour Faye « charge les grévistes » qui se radicalisent indique le journal qui note que plusieurs absences sont notées dans les entreprises, écoles et universités.

Sud Quotidien parle d’échec dans les négociations entre gouvernement et transporteurs. Ces derniers refusent une tête à tête avec Mansour Faye sans la présence des ministres de l’Intérieur et des Forces armées concernés par les autres points de revendications.

A l’intérieur du pays, la grève est bien suivie. A Diourbel, elle a failli dégénérer avec le caillassage des bus de la société de transport public Dakar Dem Dikk (DDD). Sept manifestants ont été arrêtés informe L’AS qui informe qu’un important dispositif de sécurité est déployé pour éviter des troubles.

Walf Quotidien parle de cette plainte qui vise Macky Sall, son frère Aliou Sall et Karim Wade sur des « transactions suspectes » sur des contrats pétroliers. Le journal indique que Transparency international déclenche un « tsunami judiciaire ».

+Corruption d’agents pétroliers dans les contrats lucratifs du Sénégal+, « Transparency international demande une enquête » informe Sud Quotidien.

L’actualité brûlante, c’est aussi la crise qui couve à la Poste. Le limogeage du Directeur général de Postefinances crée un malaise. Ce dernier qui voulait faire la lumière sur un déficit de 1,5 milliards Fcfa a été démis de ses fonctions, martèle EnQuête.

Pour Libération, le limogeage brutal du DG de Postefinances peut être assimilé à des « représailles contre la transparence ». Saliou Fedior, félicité par le conseil d’administration le 25 novembre, ajoute le journal, a été « viré » le 1er décembre par Abdoulaye Bibi Baldé (DG Poste), après avoir débusqué « le scandale financier ».

En politique, L’AS annonce que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (Liberez le peuple) annonce une plainte contre leur ex mandataire à Matam Djibril Ngom récemment reçu par Macky Sall. Djibril Ngom avait fui avec les listes de YAW avant de transhumer vers l’Alliance pour la République (APR, parti présidentiel).

Pour sa part, Le Soleil est revenu sur l’inauguration de l’Institut de défense au Sénégal. « Un nouveau jalon (posé) dans la formation militaire » souligne le journal. A cet occasion, Macky Sall a soutenu qu’on doit arriver à « assurer l’essentiel de la formation de notre élite militaire » au Sénégal.

Sénégal : la presse relate la grève des transporteurs

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA sont largement sur le succès de la grève nationale des transporteurs routiers.Grève des transporteurs routiers, « le Sénégal sur charrette et à moto » indique Walf Quotidien. Le journal révèle que le mot d’ordre est bien suivi à Dakar et dans les régions pour ce premier jour de grève.

Les usagers ont vécu un « calvaire », renseigne Sud Quotidien qui rappelle que la capitale est devenue en l’espace d’une journée « ville morte » à cause de la grève des transporteurs.

Et le calvaire des sénégalais risque de durer, renseigne Vox Populi. Le journal indique que la grève des transporteurs devient illimitée. « Tant qu’il n’y aura pas d’accords sérieux qui aboutissent à des points appliqués strictement », le mot d’ordre sera maintenu souligne les syndicalistes.

« Les transporteurs en rogne, les usagers trinquent » barre à Sa Une Le Soleil. Le quotidien national souligne que dans toutes les gares routières de Dakar, les véhicules de transport en commun étaient à l’arrêt.

Et le gouvernement dans tout ça ? L’Observateur informe que les négociations entamées hier entre le ministre des Transports, de l’Intérieur et des Forces armées et les syndicats des transporteurs bloquent. Ce qui fait dire au journal, que les usagers devront s’attendre à une nouvelle journée de perturbation de jeudi.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cochers et motocyclistes se frottent les mains dans cette situation, renseigne L’AS. Le journal indique que les hippomobiles font la desserte entre Dakar et la banlieue. Face à la gravité de l’heure, l’Etat convoque à nouveau une réunion d’urgence ce jeudi.

« Dakar et le reste du pays (sont) totalement paralysés » informe le Témoin. La parution annonce une nouvelle journée des souffrance ce jeudi avant d’ajouter qu’entre le gouvernement et les transporteurs, les « négociations » se poursuivent aujourd’hui.

Dans le même journal, il est question de justice avec le report au 2 mars 2022 du procès de Barthélémy Dias, candidat de Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) à la mairie de Dakar. Le journal souligne que la « Cour d’appel valide le vœu de Macky Sall. »

Dans Le Quotidien, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Alioune Ndoye est la cible de l’Union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal qui réclame son départ. L’Unapas dénonce la « raréfaction de la ressource » sous le magistère de Alioune Ndoye accusé d’être de « connivence » avec les acteurs de la pêche industrielle au détriment de la pêche artisanale.

En sport, Stades constate que 14 des 23 Lions sélectionnés pour la Can égyptienne en 2019 sont « blessés ou out » en prévision de la Can 2022. Abdoulaye Diallo, Lamine Gassama et Henri Saivet sont sans club alors que Pape Alioune Ndiaye (Aris Salonique, Grèce) non sélectionné depuis 2020 et Youssouf Sabaly (Betis, Espagne) de retour de blessure risquent de rater le train qui mènera au Cameroun en janvier prochain.

Sénégal: Politique et Infrastructure au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la recomposition en vue du jeu politique, le procès en appel de Barthélémy Dias et le lancement des travaux du pont de Rosso.L’Observateur titre sur « le coup fourré de Macky » avec Karim Wade, Khalifa Sall et « le plan d’isolement de Sonko ». Walf Quotidien explique « comment Macky entend rester le maître du jeu » par la réhabilitation de Karim et Khalifa, condamnés pour malversations.

Le journal souligne toutefois que Taxawu de Khalifa Sall n’est « pas emballé » là où le Parti démocratique sénégalais « fait le mort ».

Sur le procès en appel ce mercredi du maire Barthélémy Dias, Sud Quotidien annonce un « avis de tempête sur Dakar ». Pour Vox Populi, « Barth pourrait citer Macky Sall comme témoin » dans cette affaire « dite Ndiaga Diouf » qui remonte à 2011.

Par ailleurs, le journal constate que le candidat à la mairie de Dakar était sans pression hier puisqu’il faisait des visites de proximité à la Médina, à la périphérie du centre-ville de la capitale.

EnQuête s’intéresse aux violences en période électorale qui constituent « un mal chronique ». Le quotidien note que Macky Sall a « bien accueilli la charte de non-violence » tandis qu’Ousmane Sonko et Cie « sont sur la défensive ». Pour Ass Guèye du parti Rewmi (mouvance présidentielle), « cette violence est amplifiée par les réseaux sociaux, avec une jeunesse à fleur de peau ».

C’est dans ce cadre d’ailleurs que L’AS renseigne que l’ancien ministre de la Justice Ismaila Madior Fall a été choisi « pour briser la mafia Kacc Kacc », une expression utilisée par le chef de l’Etat alors qu’il dénonçait les dérives dans les réseaux sociaux.

Sur un autre sujet, Le Soleil monte sur « le pont de l’intégration », indiquant que les travaux de l’ouvrage de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie ont été lancés hier par les présidents des deux pays. Pour le quotidien national, cette infrastructure de 1,5 km de long sera « un maillon essentiel du corridor Tanger-Nouakchott-Dakar-Lagos ». Elle sera financée à hauteur de 60 milliards de FCFA pour des chantiers qui vont durer trente mois.

Sur la propagation du nouveau variant de Covid-19, Le Quotidien souligne que « le Sénégal ferme l’omicron ». En effet, le Conseil national de gestion des épidémies (CNGE) a « réactivé le dispositif de la prise en charge ».

Côte d’Ivoire: 3 600 diplômés formés à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan

Quelque 3 600 diplômés ont été formés à l’ISTC Polytechnique d’Abidjan, un institut comprenant cinq écoles dans le domaine des sciences et des technologies de la communication, en 29 ans, a dit mardi son directeur général, Dr Alfred Dan Moussa.

« En 29 ans, on a eu 3 600 diplômés », a indiqué Dr Afred Dan Moussa, à l’occasion du lancement des activités du Réseau des diplômés de l’ISTC Polytechnique (RESDI Polytechnique), précisant que ceux de cette année académique ne sont pas encore pris en compte. 

Intervenant sur l’enjeu de cette initiative, Dr Alfred Dan Moussa a souligné qu’il s’agit d’abord pour ces diplômés de se connaître. Étant donné qu’ils ne sont pas tous de la même promotion, ils ne se connaissent pas tous et cette plateforme vient les mettre en connexion. 

Avec le projet d’annuaire, cela vient permettre qu’ils « se connaissent et qu’ils sachent qui est où et qui fait quoi, qui est à quel niveau de responsabilité », a-t-t-il renchéri, au cours d’une conférence de presse de présentation des activités du réseau.  

Le vice-président du RESDI, Romain Iritché, a fait savoir que, créé en 2008, le réseau lance ce jour ses activités suite à « un temps de léthargie ». Il s’inscrit dans « un souci de conserver un esprit de fraternité entre ces diplômés, de maintenir le contact entre eux ainsi que les étudiants encore en apprentissage ».

Le réseau vise en outre à s’entraider. Calqué sur le modèle de fonctionnement de bien de réseaux qui font leurs preuves, le RESDI Polytechnique ambitionne d’accompagner la politique d’insertion professionnelle de l’ISTC Polytechnique et de créer un cadre d’épanouissement de ses membres. 

Selon M. Iritché, ce réseau veut permettre à l’administration de l’ISTC de créer un cadre d’échanges en vue de disposer d’un répertoire actualisé de ses diplômés, suivre leur parcours, faciliter leur insertion professionnelle et faire profiter aux étudiants en apprentissage de l’expérience de leurs aînés déjà en activité. 

« Moi, j’ai été formé à ESJ Lille (École supérieure de journalisme de l’Ille, en France), mais avant moi, il y avait des Ivoiriens qui avaient été formés à l’Ille. Quand je suis rentré à l’ESJ Lille, c’est à travers l’annuaire que j’ai fait la connaissance de mes ainés Ivoiriens », a confié Dr Dan Moussa.

« J’ai espoir que le réseau va rentrer en lui et va faire des merveilles. Pour l’encadrement, nous sommes prêts à les soutenir, à faire ce qui est à notre pouvoir pour les aider », a déclaré le directeur général de l’ISTC Polytechnique à l’endroit des membres.  

En vue d’atteindre cet objectif à lui assigné, l’administration de l’ISTC Polytechnique a délégué la direction des stages et des relations extérieures, dirigée par M. Célestin Tanoh, afin de se tenir auprès du réseau dans son déploiement. 

Pour rendre le RESDI plus fort et très actif, les anciens présidents de l’AE-ISTC ont été approchés afin de contribuer à sa concrétisation compte tenu de leur influence auprès des leurs, et du fait qu’ils traverseraient les générations au fil des années.  

C’est ainsi que, constitué en bureau exécutif ad’hoc, ce collège de présidents aidés de certains diplômés engagés pour la chose commune a désigné M. Thomas Guessan Bi comme président afin de conduire à la destinée du réseau qui compte aujourd’hui 520 membres. 

Création à Abidjan d’un réseaux des organes d’appui aux médias de la Cedeao

Un Réseau des organismes de gestion des financements et aides aux médias de l’espace Cedeao (ROGAM Cedeao), a été créé mardi à Abidjan, avec pour président le Burkinabè Ag Ibrahim Mohamed.

M. Ibrahim Mohamed, le directeur général du Fonds d’appui à la presse privée du Burkina Faso, a été porté à la tête du Réseau des organes de financement et d’aide publique aux médias de l’espace Cedeao.

Élu pour un « mandat de deux ans non renouvelable », M. Ibrahim Mohamed a exprimé un sentiment de fierté et un honneur pour son pays qui assure la présidence de ce réseau. Il s’est félicité de ce que « les choses se sont passées dans la transparence et l’esprit de consensus ».

« Je place ma mandature sous le seau de la cohésion, de la fraternité et de la solidarité », a-t-il déclaré, en marge de la cérémonie de clôture de ce Colloque international sur l’aide publique aux médias qui a réuni les organes de gestion des fonds d’appui aux médias privés de la Cedeao.

Déclinant sa vision, M. Ibrahim Mohamed a dit que ces organes de financement doivent « aller capter des fonds auprès de partenaires étrangers » pour venir soutenir l’aide publique dans la prospective d’appuyer les médias privés.

Toutefois, fera-t-il observer, « les médias, autant ils sont jaloux de leur indépendance, autant ils doivent être indépendants économiquement ». Cette assistance publique vise notamment la viabilité des médias.

M. Jean Martial Adou, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, a apprécié la qualité des travaux de ce Colloque international sur l’aide publique aux médias, qui a duré deux jours.

« Pour le gouvernement ivoirien, tous les efforts seront faits afin d’appliquer vos recommandations, et cela le plutôt possible », a dit M. Adou, indiquant que l’Etat ivoirien envisage de plaidoyer afin qu’elles soient implémentées dans chaque pays, selon ses réalités.

« J’adresse mes félicitations au président élu du Réseau des organes de gestion de l’aide publique au développement des médias privés dans l’espace Cedeao et j’espère que votre mise en synergie contribuera au bonheur des médias dans notre espace », a-t-il dit.

L’Assemblée des membres fondateurs a choisi la Côte d’Ivoire pour abriter le siège du réseau. Le Sénégalais Ali Ndiaye a été désigné vice-président, l’Ivoirienne Bernise Nguessan (directeur général du FSDP) secrétaire permanent, et le Cabinet Deloitte comme commissaire aux comptes.

Le Colloque international sur l’aide publique aux médias a été organisé, du 29 au 30 novembre 2021, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire autour du thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace ? ».

Procès: Euronews condamnée à verser un million d’euros à Sipromad

Ce jugement rendu par le tribunal de commerce de Paris intervient à un mauvais moment pour Euronews.C’est un verdict longtemps attendu par les deux parties. Mais le différend opposant la société malgache Sipromad à la chaîne Euronews a été tranché le 23 novembre par le tribunal de commerce de Paris en faveur de la première. Les juges parisiens ont ordonné la restitution à la société malgache, appartenant à l’homme d’affaires franco-malgache Ylias Akbaraly, de la somme d’un million d’euros qui avait été versé en 2019 par Sipromad à Euronews.  contrôlée par l’homme d’affaires égyptien Naguib Sawiris.

Ce montant était depuis mars dernier dernier bloqué sur un compte bancaire à la demande du tribunal.Il avait été versé par Sipromad dans le cadre d’une opération de rachat, estimée à 7,5 millions d’euros, d’Africanews, la branche africaine d’Euronews crée et basée depuis 2016, suite à un accord signé avec le gouvernement du Congo, dans la capitale économique congolaise, Pointe-Noire. 

Dans une décision passée, le tribunal de commerce de Paris avait déclarée cette opération nulle jugeant qu’Euronews avait commis un dol « en s’abstenant intentionnellement d’informer Sipromad » des dispositions « exacte de ses accords avec l’Etat du Congo » qui ne lui permettaient pas d’effectuer une telle transaction sans en informer le gouvernement congolais.

Dans sa décision du 23 novembre, le tribunal du commerce de Paris évoque d’autres dissimulations « découvertes postérieurement à la signature de contrat de cession ». Parmi celles-ci, le tribunal signale qu’Euronews « n’ai jamais versé à l’Etat du Congo, depuis 2016, les 50 % des recettes publicitaires qu’elle s’était pourtant engagée à reverser ». Les juges parisiens soulignent également que la contribution de 37,5 millions d’euros de l’Etat pour financer Africanews ne figuraient pas dans les comptes de l’entreprise. .

En guise de frais enregistrés par les contrats annulés, le tribunal accorde la somme de 90 000 euros à la société Sipromad. Il condamné aussi Euronews à payer 100 000 euros à la société malgache en compensation de ses dépenses pour faire reconnaître ses droits. Le tribunal n’a cependant pas accordé à Sipromad de compensation comme elle le demandait en guise « de dommages et intérêts et de publication du jugement ».

L’affaire a éclaté lorsque Sipromad a accusé Euronews d’avoir dissimulé les liens financiers d’Africanews avec l’Etat congolais, alors qu’Euronews accusait la société malgache d’avoir annulé le rachat d’Africàews faute d’avoir pu réunir les fonds pour financer l’opération. La chaîne d’information internationale basée à Lyon, en France, réclamait d’ailleurs des dommages et intérêts. 

Le jugement rendu le 23 novembre par le tribunal de commerce de Paris intervient à un mauvais moment pour Euronews. La chaîne d’information dont la Commission européenne est un des principaux appuis financiers, est confrontée à une baisse des subventions de l’institution de Bruxelles. 

Maroc : Agadir abrite la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 décembre, la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatrième concours international de caricature Maroc 2021.Organisée par le journal marocain Le Canard Libéré en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e édition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thématique d’actualité, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part à ce Festival à travers 1100 œuvres, articulées sur une question brûlante: « Comment le coronavirus a changé le monde? ».

Au menu de cet évènement figurent deux ateliers animés par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la région Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une conférence animée par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisée autour de la thématique de la caricature et de la liberté d’expression.

Sénégal : le Forum sino-africain et la politique à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent sur le Forum sino-africain qui se tient à Dakar et les élections locales de janvier 2022.Forum Chine – Afrique, « nouvelles doses chinoises » titre Le Quotidien. Beijing annonce « l’annulation de la dette des Etats membres du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) et fait une promesse d’un milliard de doses de vaccins pour l’Afrique ».

« Offensive dragon » titre EnQuête pour parler du sommet sino-africain. Le programme chinois annonce « neuf programmes pour le décollage des relations Chine – Afrique ». Ce n’est pas tout, puisque la « dette et la réallocation de 10 milliards de DTS sont (aussi) annulés » souligne le journal.

Le Soleil parle du « tournant de Dakar » avec une ère nouvelle qui s’ouvre pour le Focac marquée par un plan d’actions 2022-2024. Après la « ceinture et la route », la Chine et l’Afrique définissent « Vision 2035 » composé de neuf programmes (commerce, innovation, sécurité, infrastructures..»

En politique, les Locales du 23 janvier 2022 continuent d’alimenter la presse. A la découverte des ministres qui jouent leur portefeuille lors de ces élections locales à la Une de Walf Quotidien. Avec le retour du poste de Premier ministre, de nombreux ministres sont « assis sur des braises ». Ceux qui briguent des mairies devront gagner ou subir le même sort que l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Sud Quotidien parle de la restauration du poste de Premier ministre. Le journal indique que « Macky Sall peaufine son plan » avec une nouvelle réforme constitutionnelle qui fait planer un nouveau remaniement gouvernemental, les Locales en ligne de mire et les Législatives et la présidentielle en toile de fond.

Pour aller à l’assaut de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat de la majorité présidentielle, a accordé un entretien à L’Observateur. Entre le marteau du nouveau variant « Omicron » et l’enclume des Locales, le ministre de la Santé revient sur son programme pour Dakar et le nouveau dispositif de riposte pour contrecarrer le virus.

L’AS informe que l’Afrique du Sud est menacée de blocus avec l’apparition du nouveau variant « Omicron ». Macky Sall dit « niet », l’Organisation mondiale de la santé (Oms) dénonce une attaque contre la solidarité mondiale.

En sport, Lionel Messi décroche son septième ballon d’or titre Stades. Le règne « impérial » de l’Argentin  qui devance le Polonais Robert Lewandowski et l’Italien Jorginho.

Côte d’Ivoire: une taxe parafiscale sur la publicité créée pour « soutenir » les médias

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a annoncé lundi à Abidjan une taxe parafiscale sur la publicité visant à « soutenir » le développement des médias privés.

M. Amadou Coulibaly s’exprimait à l’ouverture de la première édition du Colloque international sur l’aide publique aux médias, organisée par le Fonds de soutien et de développement des médias (FSDP, public) de Côte d’Ivoire. 

Il a indiqué que l’ambition du gouvernement ivoirien « est encore plus grande pour l’appui public aux médias privés ». Et, dans cette optique, une parafiscalité créé par son département dans la dernière loi des finances devrait pouvoir venir augmenter l’assiette de cette aide publique.   

« Nous portons un projet réglementaire dont les textes ont déjà été envoyés au secrétariat général du gouvernement et pour lesquels nous avons pris soin de préparer le Premier ministre qui adhère totalement à notre vision », a-t-il assuré.  

L’adoption de ces textes, soulignera-t-il, devrait permettra d' »élargir le soutien de l’Etat » de Côte d’Ivoire à l’ensemble de l’écosystème des médias, à savoir la presse écrite, les médias numériques et audiovisuels.   

« Il s’agit essentiellement de percevoir une taxe sur la publicité qui va venir soutenir le développement des médias, il ne s’agit pas d’augmenter, mais de taxer certains éditeurs notamment internationaux qui ne payaient pas de taxes sur la publicité », a-t-il précisé.

 « C’est donc une question d’équité, il n’était pas normal que des éditeurs paient les taxes et que certains médias internationaux qui impactent également le marché ivoirien de la consommation ne paient pas de taxe », a-t-il soutenu.   

Dans cette logique, le volume de l’aide publique aux médias privés devrait pouvoir qu’aller croissant. Recevant des patrons de presse, notamment le Groupement des éditeurs de presse en Côte d’Ivoire (Gepci), il y a dix jours, M. Coulibaly a d’ailleurs évoqué une situation urgente. 

 « Ils étaient venus me présenter la situation de la presse de façon générale, de façon très très alarmiste (..). Si nous n’intervenons pas de façon rapide et énergique, il y a très peu de chance que les journaux continuent de paraître l’année prochaine », a-t-il ajouté.  

Concernant « le droit à l’information du citoyen, nous estimons que tous ces médias jouent d’une certaine façon un rôle de service public. A partir de ce moment, il est tout à fait normal comme ce qui se fait dans d’autres pays, qu’une aide publique puisse être apportée », a-t-il poursuivi. 

« Cela s’inscrit dans la vision du président de la République qui voit en cela le développement d’une presse libre et indépendante, (donc) une exigence démocratique », a laissé entendre M. Amadou Coulibaly.  

Le ministre Amadou Coulibaly, également porte-parole du gouvernement, a fait observer que même s’il faut le reconnaître, que c’est « une question de culture, dans certains pays, ça n’a pas de sens de financer la presse ». 

Et ce, parce que « la presse, sensée être libre et indépendante, ne saurait de quelque façon que ce soit être soumise au dictact d’un quelconque payeur ». Les participants à ce colloque examineront les stratégies pour une aide publique durable aux médias privés de l’espace Cedeao.  

Dans l’espace Uemoa, des réflexions avaient été déjà engagées depuis les années 90. L’aide publique a fait sortir des médias de l’informel, mais n’a pas véritablement impacté la qualité des productions.  

« La Côte d’Ivoire vit dans un espace, nous n’allons pas nous dérober à cette tendance, c’est pourquoi tous ces pays de la Cedeao ont été invités », a-t-il relevé,  faisant remarquer que l’aide publique aux médias est aussi apportée en France.  

L’aide apportée au secteur de la presse privée, en Côte d’Ivoire, en dix ans, est évaluée à plus de 10 milliards de Fcfa. Cette aide se fait sous diverses formes : équipements, matériels roulants, subventions à l’impression ou au développement des médias. 

L’aide publique aux médias en débat à Abidjan

Un colloque international sur l’aide publique aux médias, s’est ouvert lundi à Abidjan autour du thème « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace Cedeao ? ».

Ce colloque qui lance les réflexions sur les approches de l’aide publique aux médias dans l’espace Cedeao, a été ouvert par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly. 

Durant deux jours, les acteurs de l’écosystème de la presse et les organes de gestion de fonds et de soutien des médias, vont débattre des stratégies d’appui durable au développement du secteur. 

Le colloque est organisé par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire. Mme Bernise Nguessan, le directeur exécutif de cet organisme public, a salué la présence de 12 pays de la Cedeao présents sur 15 que compte l’organisation. La France est présente en qualité de pays invité. 

Mme Bernise Nguessan a fait observer que l’enjeu de ce colloque est de permettre aux journalistes d’exercer leur vocation à l’abri des influences et de la précarité,  avec des médias forts et crédibles. 

« Le fait que le citoyen ait droit à l’information, nous estimons que les médias jouent d’une certaine façon un rôle de service public. A partir de ce moment, il est tout à fait normal comme cela se fait dans d’autres pays qu’une aide publique puisse être apportée », a dit M. Amadou Coulibaly. 

Cette démarche, selon le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, « s’inscrit dans la vision du président de la République (Alassane Ouattara) qui croit dans le développement d’une presse libre et entreprenante ». 

Pour M. Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement, cela est « une exigence démocratique », même si cela est une question de culture, parce que « dans certains pays ça n’a pas de sens de financer la presse ». 

« Dans certaines culture, la presse est sensée être libre et indépendante et ne saurait de quelque façon que ce soit se mettre sous le dictact d’un quelconque payeur », a-t-il ajouté, rappelant que déjà au niveau de l’Uemoa des réflexions avaient été engagées depuis les années 90.

« La Côte d’Ivoire vit dans un espace, nous n’allons pas nous dérober à cette tendance. Dans certains pays comme la France, cela se fait », a-t-il poursuivi, annonçant que l’Etat ivoirien compte élargir l’assiette fiscale pour soutenir davantage le secteur. 

« Il s’agit essentiellement de percevoir une taxe sur la publicité, qui va venir soutenir le développement des médias », a-t-il relevé, précisant qu’il ne s’agit pas d’augmenter la taxe sur la publicité, mais de taxer les éditeurs internationaux qui ne payaient pas de taxes sur la publicité.

« C’est donc une question d’équité, (car) il n’était pas normal que des éditeurs et les acteurs en Côte d’Ivoire paient  des taxes et que certains médias internationaux qui impactent également le marché de la consommation ne paient pas de taxes », a déclaré M. Amadou Coulibaly.

Le représentant de la représentante de la Cedeao en Côte d’Ivoire, M. Jérôme Wanyou Ouraga,  chargé des questions politiques à la direction de l’alerte précoce, s’est félicité de cette assise qui vise à adresser la problématique de financement des médias. 

En conférence inaugurale, M. Samba Koné, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique en Côte d’Ivoire, a soulevé des questions de dualité notamment l’indépendance et le financement public.

« Pourquoi aider un secteur qui clame à tout vent ses idéaux d’indépendance et d’autonomie; et à ceci de s’interroger s’il est possible d’être à la fois indépendant et en même temps de se savoir soumis à passer à la caisse ? », a-t-il lancé. 

Il a relevé qu’une étude menée dans l’espace de l’Uemoa dans les années 90 sur les aides publiques aux médias, n’ont pas véritablement impacté la qualité des productions. L’on a enregistré une pléthore de médias dont certains se sont régularisés pour bénéficier des fonds.

« Nous pensons que toutes les aides et autres subventions des pouvoirs publics aux médias doivent être conçues et mises en oeuvre avec pour objectif d’assainir le secteur et le rendre professionnel », a soutenu M. Samba Koné. 

Pour lui, il apparaît « incongru d’attendre l’aide publique pour son fonctionnement ». De ce fait, la multiplication des bénéficiaires pourrait entamer sérieusement l’efficacité sur l’assistance de ce secteur. 

L’aide publique apportée au secteur de la presse privée en Côte d’Ivoire, en dix ans, est évaluée à plus de 10 milliards Fcfa. Elle se fait sous diverses formes: équipements, subvention à l’impression ou au développement des médias.  

Sénégal : politique et élevage au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais parvenus ce lundi à APA traitent d’une diversité de sujets allant de la politique à la journée de l’élevage.La restauration du poste de Premier ministre continue d’alimenter les quotidiens sénégalais. Dans Sud Quotidien, le président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (ensemble pour l’espoir) y voit deux « impératifs » : « la forme de gouvernance appliquée au Sénégal et le souci de donner au Parlement la possibilité de procéder aux évaluations des politiques publiques ».

Pendant ce temps, l’opposant Ousmane Sonko, dans le même journal, « suspecte Macky Sall d’envisager cette option afin d’organiser les législatives anticipées ».

Pour Vox Populi, le retour du poste de PM va entraîner de nouveau une « requalification » des rapports entre l’exécutif et le législatif car « au moins 25 articles de la Constitution seront touchés. »

Pour l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye repris par Le Quotidien, « Macky Sall veut faire porter son échec au futur PM ». En tout état de cause rappelle le journal, le projet de loi passera en plénière le 10 décembre prochain.

La presse est revenue aussi sur la journée de l’élevage célébrée ce week-end à Dahra. Le Soleil parle de « belles promesses de Dahra Djolof » puisque huit (8) milliards seront investis dans le secteur en 2022 avec une subvention de 50% sur les importations de génisses et une accentuation de la lutte contre le vol de bétail annonce Macky Sall. 

Macky Sall « dope » les acteurs de l’élevage indique L’AS. A Dahra, Macky Sall a exprimé « sa détermination à moderniser le secteur pour permettre au pays d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ».

Walf Quotidien revient sur l’audience « polémique » accordée par le président de la République à Djibril Ngom, ex mandataire Yewwi Askan Wi (Libérez le peuple, opposition) qui avait fui avec les listes d’investitures de cette coalition. Le journal parle d’une « audience qui vire scandale d’Etat » et une « prime aux transhumants ».

L’Observateur donne la parole au Professeur Moussa Seydi qui parle du nouveau variant de la covid-19 « Omicron ». Selon le chef des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann, « le nombre de mutations et leur siège font suspecter des conséquences graves ».

Libération réalise une enquête sur le contrat d’affermage liant Sen’eau et l’Etat du Sénégal. En plus de la mauvaise qualité de l’eau, le journal parle de « cafouillages dans la distribution, d’absence d’investissements et cachotteries dans l’actionnariat ». Une grosse nébuleuse qui fait dire au journal que la nouvelle société qui exploite l’eau est « tout simplement un scandale ».

En sport, l’identité du ballon d’or 2021 sera connu ce lundi à 19h30. Lionel Messi, Robert Lewandowski et Karim Benzema sont les principaux prétendants selon le quotidien sportif Stades. Pour Lionel Messi, déjà sextuple vainqueur, record absolu, ce sera l’occasion de glaner un septième trophée à 34 ans.

Média: l’Ivoirien Serge Alain Koffi remporte le Prix Alfred Dan Moussa

L’Ivoirien Serge Alain Koffi a remporté, vendredi soir à Abidjan, la 5e édition du prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao.

Ce Prix a été décerné par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), lors d’un dîner gala dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Le journaliste web, Serge Alain Koffi de l’Agence de presse Alerte Info, basée à Abidjan, avec une moyenne de 14/20, a obtenu le sacre pour son reportage sur « violence communautaire en Côte d’Ivoire: Treichville, l’exception qui définit la règle », a indiqué la présidente du jury la journaliste Marceline Gneproust. 

Le deuxième prix a été attribué à Aristide Otré, journaliste à lebanco.net  pour son reportage sur « violence intercommunautaire à Béoumi sur « les cendres des affrontements » avec une moyenne de 13/20.

Le 3e prix d’encouragement a été décoché par Magloire Madjessou de credochristi.com pour son reportage sur « cohabitation pacifique à Treichville,  ces communautés étrangères de la Cedeao, symbole du vivre ensemble », avec une moyenne de 12/20.

Pour cette 5e édition, 15 candidatures ont été enregistrées par le Jury permanent. M. Dan Moussa, directeur de l’Isct polytechnique, un institut public formant dans les sciences et technologies de la communication, a dit « merci » au Repprelci pour ce prix éponyme et le prix Samba Koné qui porte le nom de l’actuel président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique.

« Je me sens vraiment honoré d’avoir remporté ce prix, pour deux raisons, la première parce que c’est un prix qui fait la promotion de la paix, et la deuxième parce que c’est un prix qui porte le nom d’un illustre devancier, le journaliste Alfred Dan Moussa, qui pendant toute sa carrière a été porteur de valeurs et qui a œuvré pour un journalisme de qualité », a dit Serge Alain Koffi.

Le prix Samba Koné, qui est à sa troisième édition, a été décerné à l’agence de presse Alerte Info, spécialisée dans la diffusion d’informations sous forme de sms sur les téléphones portables. Le jury a salué ses activités innovantes et son modèle économique. L’agence est dirigée par le journaliste Dr. David Youant, ancien journaliste de l’Agence France presse (AFP).

Le deuxième prix est revenu au groupe Weblogy qui édite abidjan.net, le site pionnier du pays. Une mention d’encouragement a été décernée à l’entreprise Sika Time éditant le site spécialisé en économie et informations boursières,  Sika Finance. Onze entreprises de presse numérique étaient en compétition.

« Aujourd’hui, c’est une satisfaction qui nous anime parce que nous avons réussi le pari d’organiser ces deux prix de façon consécutive avec un engouement que nous notons autour de ces différents prix », a déclaré le président du Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, M. Lassina Sermé.

Le président du Repprelci s’est félicité de ce que des journalistes de la sous-région ouest-africaine,  notamment du Togo, du Mali et des journalistes locaux, ont pris part au Prix Alfred Dan Moussa. 

Ces deux prix, pour cette édition, ont été co-présidés par le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly et le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit KKB.

M. George Mbra, représentant le ministère de tutelle, a salué ces prix qui gagnent en maturité au fil des ans. Auparavant, Dr Théodore Konimi, représentant le ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale a parlé de paix et de cohésion.

A ce propos, il a expliqué que « notre cher pays, la Côte d’Ivoire a besoin de la paix et de la cohésion pour poursuivre sa glorieuse marche vers le progrès », soulignant le rôle important de la presse en ligne dans cette quête.

Le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, Jean-Claude Coulibaly, s’est félicité pour cette initiative.

Le Prix Alfred Dan Moussa du meilleur web journaliste pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace Cedeao, institué en 2008, vise notamment à amener les journalistes à des actes éditoriaux qui poussent à tourner le dos à la violence et à favoriser la cohésion sociale.  

Quant au Prix Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, institué en 2016, il a pour but d’encourager des promoteurs à asseoir des sociétés légalement constituées, viables, qui innovent et épousent l’ère des nouvelles technologies. 

Le Prix Samba Koné pour l’édition précédente n’avait pas été attribué, parce que les entreprises visitées ne remplissaient pas tous les standards de cet award. Le prix Alfred Dan Moussa, lui, avait été décerné au journaliste web ivoirien Jonas Baikeh du site web linfodrome.  

Les humoristes Adama Dahico, Alasco ainsi que l’artiste zouglou Sosky et la troupe de danse « Rem’ve » ont apporté une note de gaieté à cette cérémonie.

Le jury du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa a été présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire.

 Elle a été assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Le Prix Samba Koné a été présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) ont été également membres de ce jury.

La presse commente la sortie de Macky Sall sur le secret médical

L’appel lancé par le président Macky Sall pour la préservation du secret médical, alors qu’il posait hier vendredi la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, fait les choux gras des quotidiens sénégalais de ce samedi. »Violation du secret médical : Macky Sall sermonne les médecins », renseigne L’As, là où Les Échos titre que « Macky Sall (est) en croisade contre la violation du secret médical ».

Dans ce journal, le chef de l’État affirme que « par peur de voir leurs dossiers médicaux se retrouver sur la place publique, certaines autorités quittent en catimini le pays pour un traitement médical à l’étranger ».

« Divulgation du secret médical : Les vérités de Macky Sall », renchérit EnQuête, à côté du Quotidien qui indique que « Macky dénonce la violation du secret médical », avant de s’exclamer : « Sévère diagnostic ! »

Dans le journal, le président Sall répète que la divulgation du secret médical pousse certains à aller se soigner à l’étranger, faisant dire à L’Observateur que « le personnel soignant est rappelé à l’ordre ».

Le quotidien national Le Soleil revient sur la pose de la première pierre de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar et fait état d’un « joyau de 60 milliards de f cfa prêt dans 14 mois ».

L’infrastructure, explique le journal, qui sera dotée de 100 chambres avec des suites VIP permettra, selon Macky Sall, de réduire de façon significative, les évacuations sanitaires coûteuses.

Vox Populi reste sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre et écrit que « Benno Bokk Yaakar (coalition présidentielle) en ligne de défense pour Macky ».

Cela fait dire à L’Info que « Benno lance la grande offensive » pour la restauration du poste de Premier ministre et contre les violences politiques.

« Retour du Premier ministre : La face cachée d’une réforme. L’équation de la perle rare », titre Walf Quotidien.

Informant que le front social est sous tension, nos confrères notent que le transport et l’éducation sont en zone de turbulence.

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de l’augmentation de 10% sur les pensions de retraite au Sénégal, annoncée hier par Macky Sall à la clôture de la 3e conférence sociale. « Macky puissance 10 », écrit le journal.

En attendant, L’Observateur constate une « peur sur les prix » des denrées de première nécessité et des matériaux de construction. Ce journal fait état d’une hausse exponentielle du fret maritime et de son impact sur le marché.

Sénégal : le débat sur la restauration du poste de PM à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA alimentent le débat sur la restauration du poste de Premier ministre.Primature, « le casting est lancé » titre Walf Quotidien à sa Une. Le journal donne les profils et les noms qui se dégagent avec les photos d’Amadou Bâ, Aminata Touré, Mouhamadou Makhtar Cissé à l’intérieur du journal.

Pour EnQuête, Macky Sall s’est lancé dans des « calculs » en restaurant le poste de Premier ministre. Ismaïla Madior Fall dans le même journal, estime que « tout ne doit pas tomber sur le président, il doit y avoir une sorte de fusible ». Abdoulaye Cissé, journaliste chroniqueur soutient de son coté, qu’en décidant de supprimer le poste en 2019, « Macky Sall visait à brimer les appétits autour de sa succession ».

Seydou Guèye dans Vox Populi donne les vraies raisons de la résurrection du poste de Premier ministre avec comme argument l’agenda « surbooké » du président. Un argument battu en brèche par Moussa Taye, conseiller politique et porte-parole de l’opposant de Khalifa Sall qui parle « d’errance politique » en évoquant ce rétropédalage

L’Alliance pour la République et le Gouvernement assurent le service après-vente (SAV) après la restauration du poste de Premier ministre indique L’AS. Pendant que l’APR bénit la mesure, Oumar Guèye, porte-parole du gouvernement, soutient qu’il n’y pas point de tâtonnement.

L’Observateur pour sa part consacre un dossier sur le « futur PM ». Un aperçu du profil est décliné dans les colonnes du journal qui peint le futur Premier ministre comme un « homme consensuel, transversal et politique ». Macky Sall a désormais le choix entre nommer le futur PM avant les élections locales du 23 janvier ou après ces joutes.

Pour Le Quotidien, la « pression (est) maximale » sur les potentiels successeurs. Le journal estime que Macky Sall met une pression sur son candidat à la ville de Dakar pour les Locales, Abdoulaye Diouf Sarr. Une défaite rebattra les cartes et Macky Sall cherchera d’autres profils pour l’emploi.

Sud Quotidien donne la parole aux « droits-de-l’hommiste en mode procès » sur les dernières décisions du conseil supérieur de la magistrature. Seydi Gassama, directeur exécutif international Sénégal estime que la « justice n’est pas une réalité au Sénégal aujourd’hui ». Son collègue, Alassane Seck, secrétaire exécutif de la Ligue sénégalais des droits de l’homme (LSDH) embouche la même trompette : « la justice n’est pas indépendante ».

Dans Le Soleil, il est question de justice mais pour les femmes. « Que cesse la loi du silence » lance le président Mack Sall sur les violences faites aux filles et femmes. Selon le président de la République présent à Kinshasa sur la première conférence des chefs d’Etat sur la « masculinité positive », « il n’est pas acceptable que la moitié de l’humanité continue de subir de tels traitements au 21ème siècle »

Stades fait un focus sur le portier des Lions du Sénégal. Entre racisme, manque de respect, injustice, le journal met en lumière Edouard Mendy de Chelsea, des « gants qui dérangent en Europe ».

Sénégal : le retour du poste de Premier ministre à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA, sont largement revenus sur la restauration annoncée du poste de Premier ministre lors du conseil des ministres mercredi.« Macky Sall rétablit le poste de Premier ministre en fast track (en procédure accélérée) » titre L’AS. Le journal parle d’un « rétropédalage institutionnel après la suppression du poste de 2019».

Pour Le Quotidien, « Macky Sall retourne en arrière » en restaurant le poste de Premier ministre. Un projet de loi a été adopté hier (mercredi) en conseil des ministres et sera soumis à l’Assemblée nationale.

Face à l’échec du fast track, Macky Sall annonce le retour du poste de PM titre le Témoin. Le journal raille le « un pas en avant, deux pas en arrière » de Macky Sall. Une décision qui fait dire à EnQuête que les « pressions de la realpolitik » ont eu raison de Maky Sall. La suppression du poste du Premier ministre, ajoute le journal, était une « mauvaise décision et le Président s’en est rendu compte ».

Alors « pourquoi Macky déterre le poste de Premier ministre » s’interroge Vox Populi. Avec ce projet de révision de la Constitution, le chef de l’Etat veut se « décharger de ses pouvoirs pour ne plus avoir à incarner à lui tout seul l’exécutif », renseigne le journal.

Ainsi Sud Quotidien explique qu’en réintroduisant le poste de PM, « Macky (Sall) remet son fusible ». A deux ans de la présidentielle de 2024, « les supputations vont encore aller bon train sur la succession de Macky Sall qui se refugie dans son « ni oui, ni non ».

Walf Quotidien constate un virage à 180 degrés de « Macky Sall (qui) fait preuve d’un aveu d’échec ». Ce revirement renseigne le canard « sur la précipitation dans la prise de décisions à fortes implications politico-institutionnelles ».

Supprimé en 2019, « vers un retour du poste de Premier ministre » annonce Le Soleil avec une révision en vue de la Constitution. Pour L’Observateur, « Macky Sall casse son je » en restaurant le poste de PM. Le journal revient sur les raisons invoquées pour la restauration du poste avec un agenda surtout diplomatique chargé du président à cumuler avec le quotidien du gouvernement.

Cette décision devrait entraîner dans un proche avenir la dissolution du gouvernement selon le Professeur de droit constitutionnel Ismaïla Madior Fall, ancien ministre de la Justice. Ce dernier, dans les colonnes de L’Observateur soutient qu’il « faudra nommer un nouveau gouvernement si le poste de Premier ministre réintégre le dispositif constitutionnel».

La presse est aussi revenue sur la conférence de presse d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Dans Vox Populi, le leader de l’opposition assène ses vérités, « Macky Sall devra s’abstenir de poser des actes irréparables dont les conséquences seront incalculables lui mêmes ».

Sud Quotidien informe qu’Ousmane Sonko refuse de signer la « charte de la non-violence ». Le leader du Pastef estime que les « Imams initiateurs de la charte n’ont aucun pouvoir sur Macky Sall qui n’écoute même pas les khalifes généraux ».

En sport, Stades revient sur la grave blessure de l’international sénégalais Krépin Diatta, sociétaire de l’AS Monaco. Le journal touché aux ligaments du genou est « forfait pour les barrages du Mondial 2022 et la CAN 2022 au Cameroun ».

Sénégal : la presse narre les nominations dans la justice

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA sont largement revenus sur le vaste chamboulement au sein de la magistrature.« La magistrature chamboulée » titre EnQuête à sa Une. Le journal revient sur les « nouveaux visages de la juridiction de Dakar » marqués par le retour de l’ancien Procureur de la République, Ousmane Diagne, désormais nommé Procureur général de la Cour d’appel de Dakar. Un moyen pour la justice de « réconcilier » avec les citoyens s’interroge le journal.

Pour le Quotidien, c’est un « coup de balai chez Thémis » avec le départ du Procureur de la République Serigne Bassirou Guèye détaché à la Présidence et remplacé par Amady Diouf. Le cabinet du doyen des juges trouve preneur avec la nomination de Oumar Maham Diallo en remplacement de Samba Sall décédé. Le journal est aussi revenu sur le retour d’Ousmane Diagne qui prend désormais le Parquet général.

Pour le Témoin, c’est « un vaste chamboulement dans la magistrature » qui consacre la nomination d’Amady Diouf, comme nouveau procureur de la République en remplacement de l’inamovible Serigne Bassirou Guèye, qui a occupé le poste pendant huit (8) ans.

« Macky Sall secoue le temple du Thémis » indique L’AS qui revient sur les différentes nominations du Conseil. Habsatou Babou, devient présidente de la Cour d’appel de Thiès, en remplacement de Souleymane Teliko, ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal, affecté à Tambacounda. L’ancien président de l’UMS, informe Walf Quotidien « récolte les fruits de sa témérité ». Le journal assimile en effet son déploiement à Tamba, comme « une nomination punitive ».

Le Soleil parle de « vaste mouvements à tous les niveaux » et livre les détails complets de toutes les nominations dans son édition du jour. Le retour d’Ousmane Diagne, ancien procureur sous Abdoulaye Wade au parquet général à la place de Lansana Diaby, d’Amady Diouf comme nouveau procureur de la république et d’Oumar Maham Diallo, comme nouveau doyen des juges sont les grandes décisions dans le secteur de la justice.

Pour Sud Quotidien, « Macky (Sall) rebat les cartes » lors du conseil supérieur de la magistrature avec une pluie de nominations et aussi de disponibilité accordé au directeur général de la société de transport public Dakar Dem Dikk. Oumar Boun Khatab Sylla, magistrat et engagé politiquement, bénéficie d’une disponibilité de trois ans jusqu’en 2024.

L’Observateur, se démarque avec une interview exclusive de Kabirou Mbodje, ex Pdg de Wari. Dans un entretien vérité, Kabirou Mbodje solde ses comptes et dénonce « des magouilles orchestrées par un ancien Premier ministre et son beau-frère » pour torpiller l’achat de Tigo (devenu Free) par Wari.

En Sport, Stades revient sur la soirée européenne de ce mardi en Ligue des champions. Barcelone est en position de force contre Benfica souligne le journal alors que Manchester United doit ramener un résultat à Villarreal pour sortir de la crise.

La radio Al Bayane, la plus écoutées en Côte d’Ivoire depuis 2013

La radio confessionnelle Al Bayane est la plus écoutées en Côte d’Ivoire depuis 2013, a indiqué samedi à Abidjan, le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, à l’occasion de ses 20 ans d’existence.

Selon le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, « la Radio Al Bayane a réussi en 20 ans à se hisser au rang des plus écoutées en Côte d’Ivoire depuis 2013 ».

Ce positionnement de cette radio, « instrument d’éclairage, de formation et d’information », dira-t-il est dû à « la forte communauté musulmane vivant en Côte d’Ivoire, mais  également de par la contribution de ce média, à la cohésion sociale, à la fraternité entre les populations vivant sur le sol ivoirien ».

« Vingt ans aujourd’hui, votre radio, a grandi et contribue dynamiquement aux influences systémiques et culturelles, permettant à la communauté musulmane d’inter agir positivement dans un monde où la beauté tient à sa diversité », a déclaré le directeur général de la radio, l’Imam Cissé Djiguiba.

En poursuivant sa croissance, Al Bayane est aujourd’hui un grand réseau avec 26 stations à travers toute la Côte d’Ivoire dont sept stations autonomes, à Abidjan, Gagnoa, Daloa, Tiébissou, Bouaké, Bouna et Korhogo, et 19 stations relais.

Trois autres stations ont été inaugurées en moins de deux mois, a fait savoir l’Imam Cissé Djiguiba, énumérant celles d’Agboville, dans la Région de l’Agneby Tiassa, à Abengourou, dans la Région du Djuablin et à Mankono, dans la Région du Béré.

Le groupe comprend un site internet, une application disponible sur les plates-formes digitales, et sur les différents réseaux sociaux. Il est aussi disponible sur les différents satellites pour tous les auditeurs de la diaspora (Amérique, Europe, Asie et Afrique).

Sa chaîne de télévision a démarré ses activités le 12 mai 2020 et est disponible dans plus de 45 pays et bientôt le monde recevra la télévision Al Bayane, par la grâce de Dieu, a-t-il poursuivi, notant que le groupe compte près de 100 agents.

« Après deux décennies d’existence, nous sommes arrivés à ces modestes réalisations grâce à vous nos millions d’auditeurs d’ici et d’ailleurs », a-t-il lancé, ajoutant que « les 20 ans d’Al Bayane marquent l’ouverture officielle de la télévision Al Bayane, la première fille de la radio Al Bayane ».

« En accord avec le Conseil d’administration, le studio de la télévision portera désormais l’illustre nom du Cheick Aïma Boikary Fofana et dans cette perspective, le troisième studio de la radio Al Bayane portera le nom de Cheick Idriss Koudous Koné », a annoncé l’Imam Cissé Djiguiba. 

Le groupe ambitionne d’ouvrir d’autres chaînes de télévision thématiques, ainsi qu’un magazine, une école internationale multimédia et réaliser d’autres projets structurants pour son autonomisation financière. 

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, patron de la cérémonie, a déclaré que « 20 années dans la vie d’une radio, c’est un parcours à célébrer et un événement qui ne doit pas passer sous silence parce que le chemin a été long et difficile ».

Selon M. Tene Birahima Ouattara, cet événement est avant tout un moment de bilan pour le personnel et les auditeurs, les invitant à faire un état des lieux sans complaisance de la radio pour un « nouveau départ prenant en compte les exigences technologiques et sociologiques ».  

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, la marraine de l’événement, a saisi l’opportunité pour remercier la Oumma islamique en associant son nom à cette commémoration.

Elle a dit ressentir une légitime fierté en participant à la célébration des 20 ans de la radio Al Bayane qui depuis deux décennies porte la voix de l’islam. Une chaîne qui fait partie du quotidien des fidèles musulmans et entretient leur foi.

« A l’heure des radicalismes préjudiciables et des extrémismes condamnables, Al Bayane a montré le vrai visage de l’islam: paix, amour, dévotion totale au créateur Allah », a soutenu la cheffe de la diplomatie ivoirienne.

Le 11 novembre 2001, après plusieurs années d’attente, la communauté musulmane s’est dotée de sa station de radio. Elle se veut un vecteur de paix, de fraternité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire.

Abidjan abrite un Colloque international sur l’aide publique aux médias fin novembre

Le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) de Côte d’Ivoire annonce la tenue, les 29 et 30 novembre 2021, d’un Colloque international sur l’aide publique aux médias.

Ce Colloque international, prévu les 29 et 30 novembre 2021, se déroulera sur les bords de la lagune Ebrié avec pour thème : « Quelles stratégies d’appui durable au développement des médias dans l’espace CEDEAO ? »

Selon le Directeur exécutif du FSDP, Mme Bernise N’guessan, ce colloque international vise à partager les expériences des organismes de gestion de l’aide publique aux médias, des pays de l’espace CEDEAO. 

A ces assises, les organismes de gestion de l’aide publique aux médias réfléchiront sur l’avenir des médias dans un environnement en perpétuelle mutation et partageront les mécanismes de financement des organismes internationaux.

Les échanges sur l’aide publique aux médias visent également à mettre en place un réseau des organes de gestion de l’aide publique aux médias dans l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). 

Le FSDP, avec en ligne de mire son Président du Conseil de gestion du FSDP, M. Abdou Abdou, les Conseillers, le Comité scientifique et le Comité d’organisation, s’activent pour la réussite de cet événement qui s’inscrit dans la vision du gouvernement ivoirien. 

Scandale de Miss Sénégal, agriculture et religion à la Une

Les quotidiens sénégalais de ce samedi se focalisent sur les révélations de Ndèye Fatima Dione, Miss Sénégal 2020, qui dit avoir été violée, sur la campagne de commercialisation de l’arachide et sur la visite du khalife de Médina Baye à Dakar. »Scandale Miss Sénégal : Les dessous nauséabonds du show », titre EnQuête, expliquant que plusieurs ex-miss ont descendu, hier, Amina Badiane et le Comité d’organisation dans une séance de déballages.

« Polémique autour d’un scandale sexuel : Les dessous sales de Miss Sénégal. La crasse derrière les palettes. Déballage sans limites d’ex-miss », rapporte Vox Populi. 

Selon le journal, l’ONG islamique Jamra demande la dissolution du Comité d’organisation de Miss Sénégal et interpelle le Procureur, pendant que la pétition du mouvement Ladies Club Sénégal franchit la barre des 50.000 signatures.

« Affaire du viol présumé suivi de grossesse de Miss Sénégal : De mâle en pis », lit-on à la Une de L’Observateur. Selon nos confrères, il n’y avait aucune action judiciaire jusqu’à vendredi à minuit, alors qu’une rumeur faisait état d’une auto-saisine du Procureur.

« Miss Kaolack 2019 avoue sa relation avec un ministre, parle de sa grossesse et de son enfant, mais écarte le viol », poursuit L’Observateur, affichant « la face cachée d’Amina Badiane », présidente du Comité d’organisation de Miss Sénégal.

« Une mafia organisée-Agression sexuelle dans un hôtel étouffée, coups de poings entre Amina Badiane et une Miss, grossesse de Miss Kaolack 2019, démission d’un membre du Comité d’organisation la même année; la face cachée de Miss Sénégal », détaille Libération à sa Une.

Cela fait dire aux Échos qu’il y a « des révélations explosives sur un milieu vicieux ».

Sud Quotidien traite de la campagne de commercialisation de l’arachide 2021-2022 et voit « producteurs et opérateurs, dans l’expectative ». 

« Le prix du kilogramme fixé à 250 fcfa : le ouï…mais des acteurs », ajoute le journal.

« Les paysans peuvent vendre même à plus de 1000 f cfa le kg », dit dans L’As, le professeur Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture.

« Production agricole 2021-2022 : Baisse sur toutes les spéculations : Péril en la demeure », titre L’Info, révélant que les résultats prévisionnels sont estimés à 3.735.753 tonnes, soit une baisse de 3%.

« Enseignement supérieur : Ucad et Ugb hors du top 30 des meilleures universités africaines », écrit Walf Quotidien à sa Une.

Ce journal revient également sur la visite du khalife du 5e Médina Baye à Dakar, notant : « Cheikh Mahi Niass, l’humilité au califat ».

« Discours très attendu du khalife de Médina Baye hier : Cheikh Makhi Niass sermonne la classe politique », renchérit Les Échos.

S’intéressant au nano crédit de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER) des jeunes et des femmes, Le Soleil constate qu’au quartier de Yoff, à Dakar, « les femmes se frottent les mains ».

Le scandale miss Sénégal 2020 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent principalement de la polémique née des accusations de viol suivi de grossesse portées par la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione.« Le label +miss Sénégal+ se démaquille », indique Walf Quotidien là où EnQuête souligne qu’il s’agit d’une « sale affaire ». En effet, la miss Sénégal 2020, Ndèye Fatima Dione, indique avoir été « violée » et qu’elle est mère d’un garçon de cinq mois dont elle ignore le père. D’après le journal, elle accuse le comité d’organisation de miss Sénégal de son viol suivi de grossesse.

Mais pour Amina Badiane, présidente de ce comité, « ses accusations ne sont pas fondées, car, si on te viole, c’est que tu l’as cherché ». Depuis cette sortie, elle est accusée de faire « l’apologie du viol », faisant que « l’auto-saisine du parquet se dessine », selon Libération.

En revanche, L’Observateur pointe « le +Je+ de cache-cache de miss 2020 » après son accusation de viol suivi de grossesse. Evoquant « les incohérences d’un récit double » et « la grosse bourde de Amina Badiane sur le viol », le journal se demande s’il s’agit d’une « omission volontaire ou oubli de la chronologie des évènements ».

Prenant prétexte de cette affaire, Vox Populi décrit « l’envers glauque du monde des reines de beauté » là où Le Quotidien présente le « Miss Sénégal 2020 dans un défilé de polémiques ».

Sur un autre sujet, l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Aminata Touré, appelle dans L’AS à « arrêter de jouer avec le feu ». Pour elle, « la politique, ce n’est pas le concours général d’invectives », ajoutant que « l’opposant Macky Sall n’a jamais proféré des propos déplacés ».

Ainsi, Sud Quotidien indique que « la société civile (entre) en action » pour la croisade contre la violence pré et post-électorale.

Le Quotidien titre sur « un autre cas », en l’occurrence le recours contre la candidature du magistrat Amadou Lamine Dieng, candidat aux élections locales de janvier prochain. Pour le journal, la Cour d’Appel de Kaolack (centre) est « saisie » là où l’autre magistrat Cheikh Issa Sall, candidat à la mairie de Mbour, est « entendu aujourd’hui ».

Sur l’élevage, le quotidien national Le Soleil souligne que « le premier recensement du cheptel (sera) bientôt lancé ».

En football, le quotidien Stades note que « le détonateur » Ismaila Sarr, deuxième joueur le plus décisif sous le sélectionneur Aliou Cissé, est le « fidèle lieutenant de Mané » en équipe nationale du Sénégal.

Sénégal: le « bras de fer » police-opposition en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les arrestations et libérations d’opposants candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien se fait l’écho des « bruits de campagne » suite à la libération de Barthélémy Dias, candidat de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour la mairie de Dakar.

Interpellé quelques heures hier  par la police, il s’apprêtait à faire une randonnée pour rencontrer de potentiels électeurs dans la capitale.  « J’ai le droit de me déplacer où je veux », a-t-il déclaré, avant d’être soutenu par sa coalition qui « demande à ses mandataires de se tenir prêts ».

« YAW engage le bras de fer avec le préfet » de Dakar, souligne Vox Populi. « On a un calendrier établi qu’on va exécuter. On est très déterminés à faire face », a indiqué le mandataire national de cette coalition, Déthié Fall.

Toutefois, dans le même journal, « Barth Dias renonce à défier le commissaire de Dieuppeul », estimant qu’il est « un homme de paix ». Par ricochet, il annonce la suspension de ses « dox mbokk » (aller à la rencontre des proches) « pour ne pas créer de tension ».

Analysant cette situation, le Témoin indique que « la Police et le Préfet +votent+ Barthélémy » Dias pour l’élection de la mairie de Dakar. Parce qu’en multipliant les arrestations du principal candidat de l’opposition à la ville de Dakar ainsi que les interdictions à son encontre, ces deux gardiens de l’ordre public lui « ouvrent un large boulevard ».

De son côté, Walf Quotidien voit en ces arrestations et libérations d’opposants que le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome perd son sang froid ». En revanche, « une vraie démocratie a davantage besoin d’oxygène que de lacrymogènes », estime dans Sud Quotidien Abdou Aziz Tall, ancien ministre et directeur de cabinet du président Abdoulaye Wade. 

Sous le titre « Un style et des convictions fortes », le quotidien national Le Soleil publie l’entretien exclusif que lui a accordé Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la Fayda Tidianiya. « Je ne me considère pas comme un khalife, je suis un Khadim (serviteur). La question politique ne doit pas rythmer la vie des Sénégalais », a-t-il déclaré entre autres morceaux choisis.

Sur un autre sujet, EnQuête s’intéresse aux mauvais résultats au concours CAMES 2021, sous le titre évocateur : « Peur sur l’université ». Les résultats de cette année sont « catastrophiques ». Toutefois, « les dames sauvent l’honneur dont la major Angélique Ngaha de l’université de Bambey (centre) », rapporte le quotidien.

Ainsi, « il faut améliorer l’environnement (universitaire), en mettant les collègues dans des conditions de performance », a plaidé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Malick Fall.

Sénégal: cherté du loyer et Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des mesures annoncées par le ministère du Commerce pour la baisse des prix du loyer et les recours de l’opposition en cassation après le rejet de certaines de ses listes pour les prochaines élections locales.« Application de la loi sur la baisse du loyer : l’Etat avoue son échec », titre Sud Quotidien, soulignant que ministère du Commerce et acteurs « préconisent un observateur » pour le secteur.

L’AS fait le « diagnostic d’un secteur hors de contrôle » et liste un nombre de maux comme la non application des textes, les charges exorbitantes des bailleurs, l’absence d’accompagnement.

Ainsi, parmi « les mesures fortes de la réunion sur le loyer » organisée hier par le ministère du Commerce, Vox Populi note qu’il a été annoncé la création d’un observatoire, la limitation de la caution à deux mois, l’enregistrement des contrats et la réglementation de l’activité des agences, entre autres.

Pour sa part, Walf Quotidien lance une « alerte sur le coût de la vie » et indique que « le pire est à venir ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, le journal souligne que « l’opposition affûte ses armes » après le rejet des listes des coalitions Yewwi, Wallu et Geum Sa Bopp. Sous le titre « les Locales en cassation », L’Observateur note une « veillée d’armes au sein de l’administration territoriale » et se fait l’écho des propos des préfets de Pikine, Kaolack et Vélingara.

Dans Vox Populi, le préfet de Kaolack « s’indigne » après les attaques des opposants : « Nous ne sommes pas des anges, pas des esprits supérieurs ; Pourquoi dans le code on aménage des dispositions autour du contentieux ? ».

Malgré les critiques, le ministre de l’Intérieur « Antoine Diome encense gouverneurs, préfets et sous-préfets » dans ce quotidien. Il loue le « travail exemplaire » de « l’épine dorsale de la République », le « dévouement et engagement au service exclusif de l’Etat » de ces « fonctionnaires émérites et piliers de l’action publique ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil indique que « Macky Sall va envoyer 15 professeurs de médecine et docteurs ».

EnQuête s’entretient pour sa part avec le lauréat du Goncourt 2021, le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr. Son livre « La plus secrète mémoire des hommes » (Jimsaan et Philippe Rey), publié en 2021, a été accueilli diversement dans son pays au regard de la manière qu’il a abordée certains thèmes liés à l’homosexualité et d’autres tabous.

Cependant, « chacun est libre de penser ce qu’il veut de moi ou (…) de mes romans » parce qu’un « écrivain ne doit pas trop s’expliquer », a-t-il répondu dans le journal.

Côte d’Ivoire: une formation en JRI au profit de 21 acteurs des médias

Vingt-un étudiants en journalisme et des professionnels du secteur des médias, bénéficient d’une formation en Journaliste reporter d’images (JRI), lancée mardi à Abidjan grâce à un partenariat entre l’ISTC Polytechnique et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de Paris.Selon M. Bruno Masi, responsable pédagogique à l’Institut national de l’audiovisuel de Paris, cette formation de Journaliste, reporter d’images (JRI) média global, qui se déroule sur 100 jours est dédiée à 21 apprenants et journalistes, qui vont apprendre trois compétences journalistiques.

Il s’agit du travail de rédacteur, du monteur et de cameraman, a-t-il indiqué, relevant que cette formation est « aujourd’hui très en phase avec les besoins des rédactions » qui recherchent un journaliste capable, tout seul, d’aller sur le terrain et de traiter le son, l’image et le texte. 

Cette formation devrait permettre aux apprenants de produire un reportage d’actualité pour les chaînes d’information, a rapporté M. Bruno Masi, qui a fait observer qu’aujourd’hui, le matériel a beaucoup évolué, il est devenu plus simple d’emploi et il faut l’intégrer au métier.  

« Avec les tensions économiques, les chaînes cherchent des compétences dans une seule personne », toute chose qui permet de faire des économies et l’évolution des médias devra répondre à cette demande, a-t-il poursuivi. 

La formation a été construite entre l’Institut des sciences et techniques de la communication  (ISTC Polytechnique) à travers un partenariat avec l’INA, a souligné M. Bruno Masi, ajoutant que les deux parties ont travaillé deux ans, à distance, à cause de la pandémie de Covid-19.  

Cette session se veut une formation « la plus concrète et pratique possible », a-t-il dit, laissant entendre qu’à partir du 20 novembre 2021, les apprenants seront confrontés à la création de contenus avec les outils. 

Il s’est félicité de ce qu’il y a eu des investissements qui ont été faits par le hub franco-ivoirien pour acheter du matériel tout neuf. Les apprenants pourront réaliser des images, faire du montage et de l’enregistrement.

La formation se conclut par un stage dans des rédactions. Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a assuré que ces 100 jours de formation destinent les apprenants à un métier d’avenir. 

« Aujourd’hui, nous sommes dans un paysage éclaté du point de vue radiophonique et audiovisuel et les premiers besoins sont ceux des JRI », a-t-il fait remarquer. Pour lui, « c’est une actualité à laquelle il ne faut pas se dérober ».   

L’ISTC Polytechnique montre à travers cette coopération son ouverture vers l’extérieur. L’établissement offre des formations en JRI, presse et agence, mais cette session dont le prix a été étudié à 1,8 million Fcfa pour 100 jours de formation, s’ouvre à tous les acteurs du secteur des médias.  

La formation en JRI, précisera-t-il, est intégrée dans le cursus des étudiants en journalisme et en production audiovisuelle à l’ISTC Polytechnique. « En plus, nous offrons cette possibilité aux professionnels du secteur » cette formation qui s’étend de novembre à mars 2022.  

Sénégal : Locales 2022 et économie au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les rejets de listes de l’opposition pour les élections locales de janvier 2022.« Les préfets refusent le Yewwi des Cours d’appel », titre L’Observateur, parlant ainsi de la situation de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Elle avait pourtant obtenu gain de cause auprès de ces juridictions après le recours de plusieurs de ses listes pour les élections locales du 23 janvier prochain par l’administration territoriale.

De plus, le journal informe d’une « rencontre entre le préfet de Saint-Louis (nord) et le gouverneur pour un probable pourvoi en cassation » alors que le mandataire national de YAW, Déthié Fall, prévient : « On ne se laissera pas faire ».

« YAW joue sa dernière carte à la Cour suprême », indique Vox Populi, soulignant que les listes de cette coalition ne sont pas encore réhabilitées dans certaines localités. D’après L’AS, « la Cour suprême (est) l’ultime espoir » de YAW à Kédougou (est), Diourbel (centre), Tivaouane Peul, entre autres.

Par ailleurs, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) est « en phase de survie », selon Sud Quotidien qui évoque avec l’analyste politique Jean-Charles Biagui les contestations post-investitures, les listes parallèles « non autorisées » et les risques de vote sanction.

Le quotidien national Le Soleil se focalise sur « ce qui fait courir les candidats » aux élections de maires au Sénégal là où Walf Quotidien indique que le coût du loyer est « la nouvelle arme de séduction » de Macky Sall.

Sur un autre sujet, ce journal note que « la police menace les encagoulés » et « dit basta » dans L’AS. Ce quotidien précise que ce sont les gardes rapprochés des politiciens, s’identifiant parfois avec la tenue des forces spéciales, qui sont « dans le viseur de la justice ».

Sur la seconde Loi des finances rectificative (LFR) de l’année 2021 adoptée hier par l’Assemblée nationale, le Témoin rapporte que « les dépenses prennent l’ascenseur, les recettes à la peine ».

Dans Vox Populi, « le ministre des Finances justifie la création de la SOGEPA SN » face aux limites de l’agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE). Pour Abdoulaye Daouda Diallo en effet, « 67 % des bâtiments appartenant à l’Etat sont vétustes, (avec) des coûts d’entretien lourds (et des) difficultés à (les) réhabiliter ».

Sénégal : Macky Sall et ses opposants en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le durcissement du discours politique entre le chef de l’Etat Macky Sall et ses opposants.« L’opposition s’indigne », titre Le Quotidien à propos de la sortie de Macky Sall à Paris, disant que « personne ne peut l’intimider », des propos vraisemblablement adressés à ses opposants après les récentes et brèves manifestations suite à la convocation du maire Barthélémy Dias au tribunal.

Ainsi pour Ousmane Sonko, « Macky a peur ». « Le tigre ne crie pas sa tigritude », indique Abdoul Mbaye là où Bougane Guèye Dany estime qu’il « devrait faire preuve d’humilité ». « L’opposition tacle (donc) sévèrement le patron de Benno » Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) après sa sortie musclée dans la capitale française sur les manifestations, note Walf Quotidien là où Vox Populi indique qu’il s’agit d’un « tir groupé de l’opposition ».

EnQuête évoque « l’équilibre de la terreur » entre le président Macky Sall et ses opposants. Le journal interroge plusieurs analystes dont le professeur Moussa Diaw qui estime que « l’opposition est dans son jeu. Le président n’a pas besoin de dire qu’il détient la force ».

Sur les élections locales du 23 janvier 2022, Walf Quotidien place « Macky entre dédit et aveu d’impuissance » après avoir déclaré également à Paris qu’il a autorisé la création de listes parallèles dans Benno. « J’ai autorisé des listes parallèles dans certaines zones pour éviter la dispersion des voix », souligne-t-il dans Sud Quotidien qui note que « Macky Sall sort du bois ».

De toute façon, « à la sortie des Locales, l’opposition sera davantage divisée et affaiblie », a soutenu dans Vox Populi le maire de Ndioum (nord) et ministre de l’Enseignement supérieur, Cheikh Oumar Anne.

Dans le quotidien national Le Soleil, Macky Sall dit aux cadres sénégalais en France que « le Sénégal a besoin de l’expertise de sa diaspora ».

Sur un autre sujet, L’AS se fait l’écho du taux de prévalence du diabète et rapporte que « Saint-Louis bat le sinistre record ». Le journal note que « plus de 10 % de la population sont diabétiques » tandis qu’en Afrique, « 70 % des malades ignorent qu’ils ont le diabète ».

L’Observateur titre sur l’effectif carcéral et les conditions de détention : « C’est juste inhumain ». Le journal présente comme suit « les chiffres du scandale » dans les prisons sénégalaises : 10.352 détenus pour une capacité d’accueil de 4924 et 1,5 m2 d’espace de vie, 1150 FCFA de ration journalière.

L’Observateur termine sur une note moins triste, en football, avec la fin de parcours des Lions dans les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Vainqueurs (2-0) dimanche soir du Congo, les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly ont consolidé leur place de leader en obtenant 16 points sur 18 possibles dans leur poule. Ils attendent maintenant de connaître leur adversaire pour le match de barrage dont le vainqueur sera directement qualifié à cette compétition mondiale.

« On gagne de la confiance en direction de la CAN » prévue en janvier prochain au Cameroun, se réjouit le défenseur de Naples (série A italienne) dans Stades. Le journal sportif constate que les protégés d’Aliou Cissé, « suspendu » pour ce match, ont terminé « une Der tout en maîtrise ».

Réunis à Abidjan, les web activistes africains revendiquent un « statut »

La « Déclaration d’Abidjan » issue du 3e Sommet des AfricTivistes, organisation regroupant les blogueurs et cyber activistes africains, invite les États à accorder un « statut » aux web activistes en tant que force de proposition.

Le 3e Sommet des Africtivistes recommande une gouvernance démocratique de l’Internet garantissant le respect de l’Etat de droit, des libertés fondamentales. Ces activistes africains ne s’affirment pas seulement comme des lanceurs d’alerte ou des contestataires. 

Les blogueurs et web activistes revendiquent le « statut de force de proposition », tout en réitérant leur « détermination à innover pour favoriser et encourager le développement de l’économie numérique en Afrique ». 

Les recommandations sont également relatives à l’implication de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques, la protection des journalistes et blogueurs dans l’exercice de leurs activités.

AfricTivistes s’engage aussi dans la lutte contre la désinformation et la prolifération des discours de haines qui font partie du champ d’action. Dans ce sens, les membres ont affirmé  avec énergie leur rejet de la désinformation et tout discours de haine dans le cyberespace.

Ils s’engagent par ailleurs à sensibiliser les opinions publiques sur les questions relatives au droit d’accès à internet, la souveraineté numérique et la protection des données, invitant les Etats à inscrire dans le marbre constitutionnel le vote des textes législatifs régissant ces domaines.

M. Cheick Fall, président d’Africtivistes, a au nom de son organisation, remercié tous les participants et les partenaires qui ont cru au projet. Ces résolutions prises à Abidjan, selon lui, accoucheront des résultats probants dans les années à venir.  

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021 doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Sommet qui s’est tenu sur deux  jours (jeudi et vendredi) sur les bords de la lagune Ebrié, a eu  pour thème, « promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il s’est  tenu  en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie du Covid-19.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, ses membres veulent promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Djamila Sahabi remporte à Abidjan le Prix AfricTivistes pour l’action civique

La Nigérienne Djamila Boubacar Sahabi a remporté dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan le Prix Africtivistes pour l’action civique 2021doté d’une enveloppe de 10 000 dollars.

Ce Prix a été décerné en marge du 3e sommet Africtivistes qui s’est achevé vendredi soir dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ».

Au départ,  sur une liste de 10 présélectionnés, ensuite cinq finalistes c’est l’initiatrice et Fondatrice de Actu Magazine & de Nissa Pad, Niger avec sa marque de serviette hygiénique lavable “Nissa Pad” qui remporte ce Prix doté en plus d’une enveloppe de 10 000 dollars, d’un voyage et d’une bourse d’étude.

Djamila veut promouvoir des solutions durables qui contribuent à l’émancipation des femmes, et à l’accompagnement des jeunes filles adolescentes en milieu scolaire à se maintenir à l’école pendant leurs périodes de menstrues.

La lauréate exprimant sa joie a dédié son prix à toute la jeunesse africaine engagée. « Je suis hyper contente. Ce prix n’est pas le mien, c’est pour toute la jeunesse africaine. Tout ce qu’on veut c’est d’amener l’Afrique très loin. Tout ce qu’on veut, c’est le changement. », a-t-elle déclaré.

Les votes du public ont compté  pour 60%  et les notes  du jury institutionnel pour 40%. Le Prix AfricTivistes vise à honorer le champion citoyen qui a initié le meilleur projet innovant ou la meilleure action civique et citoyenne porteuse de changement dans sa communauté.

Les autres finalistes sont  Muazu Alhaji Modu du Nigéria, Mamadou Diakhaté, du  Sénégal, Divine Ingabire du Rwanda, Laetitia Carelle Goli de la Côte d’Ivoire.

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques.

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative.

La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, liée principalement aux listes des candidatures aux élections locales du 23 janvier 2022, est largement traitée par les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Walf Quotidien se focalise sur la réhabilitation de l’opposition par la justice qui juge recevables certaines de ses listes rejetées par les Sous-Préfets et Préfets, constatant ainsi « des germes d’une indépendance ».

Mais à Diourbel, Le Quotidien informe que la Cour d’Appel a rejeté les listes de la coalition « Yewwi Askan Wi » (YAW) d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall.

« Locales 2022 -Rejet puis réhabilitation de listes électorales : Le combat sera âpre », titre EnQuête, soulignant que « tout n’est pas joué dans l’affaire des listes rejetées puis réhabilitées ».

S’il en est ainsi, c’est parce que selon ce journal, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome instruit les Préfets et Sous-Préfets de se pourvoir en cassation.

Mais « YAW demande à ses mandataires de réclamer une copie de l’arrêt de publication desdites listes », conclut EnQuête.

« Les recours de Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, Gox You Bess rejetées par les Cours d’Appel : Ces coalitions concernées », note Source A. Selon nos confrères, Ousmane Sonko et Cie espèrent avoir des chiffres exacts ce samedi.

Pendant ce temps, Les Echos parle de « Diouf Sarr (ministre de la Santé et candidat à la ville de Dakar) et les investitures de la majorité ».

« Lot de consolation : Ndèye Saly Diop (ministre de la Femme) 2e sur la liste ; Dr Malick Diop (Dg de l’Asepex) et Me Ousmane Sèye placés devant Seydou Guèye (ministre coordonnateur de la communication du Palais) », détaille Les Echos.

Pour ces élections, Vox Populi renseigne que le « Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle) fait bande à part aux Parcelles Assainies…Mamadou Wane sur liste parallèle ».

Ce journal informe par ailleurs que six listes sont en compétition pour la mairie de Dakar.

Ce qui pousse Sud Quotidien à parler de « mortal kombat en vue » avec Benno, Yewwi, Bokk Gis-Gis…qui se lancent à l’assaut de Dakar.

Le Soleil consacre sa Une aux décorations aux Ordres nationaux et indique que « Macky Sall honore cinq fils du continent à Paris » dont Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt.

« Macky Sall à Paris, hier vendredi : Personne ne peut m’intimider », rapporte L’Observateur en première page.

Devant ses militants, le président ajoute : « C’était impossible avant que je ne sois chef de l’Etat, a fortiori aujourd’hui que Dieu m’a mis au pouvoir. Il y a des gens qui, si vous les suivez dans leur logique, vous poussent à poser des actes regrettables. Soutenez les listes pour les locales et préparez-vous à gagner les législatives de 2022 ».

24 Heures s’intéresse aux propos du chef de l’Etat sur les listes parallèles et écrit que « Macky casse les cassandres » et dément certains leaders de son parti qui disaient qu’il est contre lesdites listes. « J’ai autorisé certaines listes parallèles, dans certaines zones seulement, pour éviter la dispersion des voix », dit-il dans le journal.

Disséquant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), Le Quotidien informe qu’à Kaolack, « six juges s(ont) épinglés ».

« Magistrats à la Cour d’Appel, ils sont traduits devant le Conseil de discipline. Ils avaient saisi la Cour suprême pour dénoncer la gestion du président Ousmane Kane », précisent nos confrères.