juin 2020 - Page 18 sur 48 - Journal du niger

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Maroc/Covid-19 : Explosion du nombre de cas de contamination, 539 cas en 24 heures

Un nombre inquiétant de cas de contamination au Covid-19 a été enregistré ce vendredi au Maroc, avec 539 cas détectés en 24 heures, portant le nombre total de cas confirmés au coronavirus à 9613, annonce le ministère de la santé.Cette explosion est en partie due à un foyer d’infection dans des unités de conditionnement de fraises dans la province de Kénitra, à 40 km de la capitale Rabat.

Outre les 457 nouveaux cas enregistrés dans la région Rabat-Salé-Kénitra, les autres cas ont été détectés dans les régions de Casablanca-Settat (13 cas), Marrakech-Safi (29 cas), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (27 cas) et Fès-Meknès (13 cas),  fait savoir le ministère, soulignant que les cas actifs sont au nombre de 1283 au niveau national.

À ce jour, le ministère de la Santé dénombre 213 décès et 8117 guéris. 1283 cas sont encore actifs. Un total de 496.023 cas a été exclu suite à un résultat négatif du laboratoire.

Le ministère a invité les citoyens à porter les masques de protection, à respecter les règles d’hygiène et de sécurité sanitaire ainsi que les mesures préventives prises par les autorités marocaines en faisant preuve de responsabilité et de patriotisme.

Le Maroc a pris une série de mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis le 20 mars et prorogé jusqu’au 10 juillet prochain.

Le parlement entérine les modifications du code de procédure pénale au Niger

Les parlementaires nigériens ont entériné, ce vendredi 19 juin 2020, le projet de loi portant modification du code de procédure pénale au Niger.

Cette réforme du système répressif nigérien en matière criminelle vise à rendre la justice plus accessible dans des délais abrégés et à décongestionner les établissements pénitentiaires.
En effet, rappelle la Commission des Affaires Générales et Institutionnelles (CAGI), ‘’malgré la pertinence de cette réforme, les chambres criminelles créées auprès des tribunaux de grandes instances n’ont toujours pas commencé à siéger, laissant ainsi aux cours d’Assises le soin de continuer à juger les dossiers criminels pendants’’.

Par ailleurs, il a été constaté que cette loi ne définit pas la procédure à suivre pour déterminer le tirage au sort des jurés.
Le présent projet de loi vient donc à pallier ces incohérences et insuffisances afin de permettre le transfert immédiat des dossiers pendants devant les cours d’assises aux chambres criminelles, indique-t-on.

Cette première session ordinaire au titre de l’année 2020 de l’Assemblée nationale, dite session des lois, débutée le 3 avril dernier prendra fin le 1er juillet 2020, précise-t-on.

Côte d’Ivoire : Installation d’un call centre pour lutter contre les violences basées sur le Genre

Le ministère ivoirien de la Femme, de la famille et de l’enfant de concert avec le Fonds des Nations-Unies pour la population ( UNFPA) a annoncé jeudi à Abidjan l’installation d’un call center ( Centre d’appel) en vue de lutter contre les violences basées sur le Genre ( VBG) en Côte d’Ivoire.L’annonce a été faite par Mariam Assamoi, chef de cabinet de la ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant lors d’une cérémonie de remise de don de l’UNFPA  au Comité national de lutte contre les violences faites aux femmes et enfants (CNLVFE). 

Ce don  de matériels d’équipements d’une valeur d’environ 43 millions FCFA est composé entre autres, d’onduleurs, des ordinateurs portables, des matelas, d’un groupe électrogène, des mégaphones, des kits de lavage des mains, des bottes, des cache-nez et des dispositifs de lavage des mains. Ces équipements permettront notamment de lutter contre les VBG dans le contexte de la COVID-19 et d’équiper le centre d’appel.

« A travers ce don, vous nous permettez de combler un grand vide dans notre réponse en permettant l’installation d’une ligne verte. Elle permettra aux victimes et témoins d’appeler pour dénoncer les cas de VBG et pour avoir les bonnes informations », a dit Mme Assamoi dans un discours au cours de cette cérémonie. 

« Le COVID-19 est toujours présent. Observons les mesures sanitaires, mais restons vigilants par rapport aux cas de VBG dans notre entourage. Nous ne devons pas accepter que cette situation ( de la COVID-19 et de confinement) donne l’occasion à certaines personnes de maltraiter les plus faibles dans les ménages », a exhorté Mme Assamoi qui s’exprimait au nom de la ministre Ramata Ly-Bakayoko.

 Pour part, Dr Almouner Talibo qui représentait l’UNFPA a salué les efforts du gouvernement ivoirien dans la lutte contre les VBG. Poursuivant, il a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire dans cette lutte. 

« L’UNFPA s’engage dans la promotion des droits des femmes en Côte d’Ivoire. Nous serons à vos côtés tout au long de cette crise même au-delà », a promis Dr Talibo.

 Chaque année, au moins un cas de viol sur un enfant est signalé dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Au cours de l’année 2019, de nombreux cas de viols sur mineurs ont été enregistrés dans différentes localités du pays.

Le PDCI demande la prorogation de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition) Maurice Kakou Guikahué a plaidé vendredi à Abidjan pour une prorogation d’au moins deux semaines de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale prévue le 24 juin prochain.« Le PDCI demande la prorogation de la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale d’au moins deux semaines», a plaidé M. Guikahué dans une conférence de presse, estimant que cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur la liste électorale. 

Auparavant, il a dénoncé des lourdeurs dans l’établissement des pièces administratives requises pour cette opération d’enrôlement et le « dysfonctionnement » de la Commission électorale indépendante (CEI) dans la conduite du processus électoral. 

« Des gens qui ont voté en 2010 ne figurent plus sur la liste électorale. La CEI serait-elle en train de porter le manteau de l’arbitre et du joueur?», s’est interrogé M. Guikahué.

 De son avis, « cette attitude de la CEI est suspecte ». Dans la foulée, le chef du secrétariat exécutif du PDCI a indiqué que son parti est attente du verdict de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avant son entrée ou non dans cette institution électorale. 

Le PDCI qui dit ne pas  reconnaître la CEI, soutient que cette institution est « déséquilibrée » en faveur du pouvoir et « ne répond pas aux standards internationaux ». 

L’opération de révision de la liste électorale ivoirienne pour laquelle sont attendus environ 5 millions de nouveaux électeurs,  a débuté le 10 juin dernier et devrait s’achever le 24 juin prochain. La prochaine élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Lutte contre la faim au Sahel: pour l’engagement des bailleurs de fonds

Des organisations humanitaires dont Save the Children et Action contre la Faim invitent, dans un communiqué reçu à APA, les bailleurs de fonds à s’engager dans la lutte contre la faim au Sahel.« Alors que les violences et massacres se poursuivent et contraignent toujours plus de personnes à fuir leurs foyers, les besoins humanitaires explosent et les financements eux tardent à arriver. A la moitié de l’année 2020, les plans de réponse humanitaire du Sahel restent financés seulement à hauteur de 26% ou moins », notent ces ONG.

Selon elles, déjà en 2019, seule la moitié des financements nécessaires avaient pu être mobilisés. « Face à l’urgence de la situation au Sahel et alors que la soudure de juillet à août va aggraver encore la situation pour des millions de personnes, le report de la conférence des bailleurs (initialement prévue le 18 juin) est un coup de plus qui risque d’être fatal pour des millions de Sahéliens. La faim elle, n’attend pas. La communauté internationale ne peut pas abandonner le Sahel au moment où les populations ont le plus besoin d’aide, nous sommes à un point de rupture », interpellent les organisations.

Elles soulignent que l’arrivée de la Covid-19 n’a fait qu’aggraver la crise humanitaire et alimentaire. Au Sahel central, 5,5 millions devraient souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure, soit 2,5 fois plus que la moyenne des cinq dernières années. Les mesures prises par les pays pour ralentir la pandémie ont permis d’éviter, pour l’heure, les scénarios catastrophes annoncés au début de la pandémie de Covid-19. Cependant, elles ont aussi fragilisé les ménages, et en premier lieu, les plus précaires.

« La pandémie de Covid-19 a ajouté une pression supplémentaire sur une situation déjà intenable. La période de soudure a toujours été une période difficile pour les populations sahéliennes mais dans ce contexte explosif, c’est la saison de tous les dangers et l’arrivée des pluies va augmenter les cas de paludisme et de choléra. L’accès aux services essentiels à la santé, à l’eau, sont d’autant plus indispensables en contexte de maladie et de pandémie et aujourd’hui largement insuffisants », s’inquiètent ces ONG humanitaires.

Pire récession de l’Af’Sud depuis la «Grande dépression» (officiel)

Les efforts extrêmes que déploie l’Afrique du Sud pour contenir la pandémie de coronavirus, notamment le confinement, ont provoqué le pire ralentissement économique du pays depuis la «Grande dépression» des années 1930, selon le gouverneur de la Banque de réserve sud-africaine, Lesetja Kganyago.« Nous nous attendons à ce que le grand confinement entraîne une contraction de la production d’environ 7% cette année », a déclaré Kganyago, jeudi lors d’une conférence virtuelle tenue à la Wits School of Governance.

Il a indiqué que « la dernière fois qu’un chiffre de cette ampleur est apparu dans nos données, c’était pendant la Grande dépression en 1931, lorsque la production avait chuté de 6,2% ».

Kganyago a ajouté que la banque centrale avait réagi de manière flexible, rapide et agressive à la crise de Covid-19, en réduisant le taux de rachat de 275 points de base pendant le confinement qui est désormais répertorié au niveau 3.

Cette étape du confinement a vu huit millions de travailleurs retourner au travail et deux millions d’étudiants sont retournés dans les amphithéâtres, mais avec l’obligation d’observer les protocoles Covid-19 pendant leurs interactions.

Jusqu’à présent, ces mesures (confinement et baisse des taux de mise en pension) ont amélioré le fonctionnement du marché et soutiennent l’activité économique.

« Cependant, les perspectives économiques d’ensemble restent incertaines. Nous surveillons de près les données et nous sommes prêts à agir de manière appropriée, conformément à notre mandat », a déclaré le banquier en chef.

Environnement et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent leurs commentaires à la question environnementale et à la reprise de l’activité touristique.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Royaume était sensible à la question environnementale dès le départ en étant parmi les pays précurseurs à créer un département ministériel chargé de l’environnement, notant toutefois que malgré les efforts consentis et les initiatives lancées au cours des dernières années, il reste encore des défis à relever pour faire de la cause environnementale et de la durabilité une priorité.

L’un des axes majeurs de travail peut être bien évidemment la sensibilisation du grand public à l’importance de la préservation de l’environnement et de l’adoption de gestes écoresponsables, préconise le journal, car, soutient-il, « la durabilité n’est pas un concept philosophique ou une démarche secondaire, au contraire c’est une nécessité pour tous ».

Abordant l’activité touristique à la ville d’Agadir, +Al Bayane+ observe que « la capitale du Souss est fin prête pour accueillir ses compatriotes aux premières vagues humaines, à l’horizon de la saison estivale qui se pointe dès la fin du mois courant ».

Depuis déjà plusieurs mois sans répit, tous les décideurs de la capitale du Souss se sont mis à monter au front pour revigorer une nomenclature touristique en berne, malgré les contraintes de l’état d’urgence, souligne la publication.

Certes, la pandémie est dans nos murs et persiste à lâcher prise, surtout dans certains foyers habituels du pays dont la contamination prolifère toujours, note le journal, relevant en revanche, que le virus au Maroc affiche le taux de létalité le plus faible au monde, parallèlement à celui des rémissions qui caracole aux summums.

La reprise des cours fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce vendredi à APA traitent essentiellement de la reprise des cours le 25 juin pour les classes d’examen.« Le calendrier scolaire réaménagé », titre Le Soleil avant de préciser que « le Cfee (est prévu) le 20 août, le Bfem et le Bac en septembre ».

« Pour toutes les classes d’examen, la reprise des cours est prévue le jeudi 25 juin. Classes de terminales, de troisième, de CM2 et d’examens professionnels d’Etat, en plus des élèves maîtres, arrêt des cours le 28 août et examens à partir du 21 août 2020 », détaille, dans les colonnes de Vox Populi, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla.

Dans le même journal, M. Talla indique que « pour les classes intermédiaires, les modalités de passage des élèves (…) en classe supérieure seront définies par le sous-comité pédagogique ; les propositions de passage seront faites avant le 31 juillet 2020 ».

Commentant ce réaménagement du calendrier scolaire, Le Témoin parle de « marche à reculons vers le 25 juin » puisque la détermination du ministre se heurte à des « syndicats d’enseignants (qui) trainent les pieds et multiplient les préalables » alors que les élèves, eux, « ne veulent tout simplement pas retourner à l’école ».

Pointant du doigt cette absence de consensus entre les acteurs et la problématique du respect du protocole sanitaire auquel s’ajoute l’hivernage, Le Quotidien alerte sur « les risques d’une reprise », là où Sud Quotidien parle d’« une rentrée à hauts risques ».

« Après la rentrée ratée du 2 juin dernier, l’Etat du Sénégal a décidé, ce mercredi, la réouverture des établissements scolaires pour les élèves en classes d’examen le 25 juin prochain. (…) Mais les mêmes causes risquent à nouveau d’entraîner les mêmes effets si toutes les dispositions ne sont pas prises pour parer à toute éventualité », avertit Sud Quotidien.

Ce dernier signale que « déjà, certains syndicats et le gouvernement sonnent l’alerte et dénoncent le non-respect du +protocole sanitaire+, sans occulter l’hivernage qui a commencé à s’installer dans certaines localités du pays, engendrant même la destruction d’abris provisoires à Kolda (sud) ».

« (…) la volonté de sauver l’année scolaire sera adossée au respect strict, en toute circonstance, du protocole sanitaire validé par le Comité national de gestion des épidémies (Cnge) », assure dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla.

Sur un tout autre sujet, EnQuête revient sur la tension politique, sociale et la gestion du coronavirus et se demande « où va le Macky ? » A en croire le quotidien, « le vent souffle à nouveau sur les braises des tensions sociales ».

« La pandémie de la Covid-19 avait éteint le début d’ébullition du front social, en février dernier, pour laisser place à une solidarité nationale contre la maladie. Alors que la létalité du virus ne faiblit pas, son effet positif sur la sphère politique s’estompe peu à peu et voit les vieilles contestations reprendre le dessus », fait remarquer le journal.

Prix Macky Sall: le Cames prime un projet « fédérateur » sur le coronavirus

Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) a décerné le premier Prix Macky SALL pour la Recherche au « Programme Thématique de Recherche — Santé » (PTR-Santé) pour son étude sur la pandémie de Covid-19.Le Cames explique, dans un communiqué reçu jeudi à APA, avoir primé ce projet de recherche intitulé « African Life Story Of COVID-19 (ALSO-COVID 19) » pour son caractère « pluridisciplinaire et fédérateur ».

Le PTR-Santé est coordonné par Fatou Bintou Sarr, professeure titulaire à l’Université de Thiès du Sénégal.

Au total sept dossiers de candidatures ont été reçus dans les champs thématiques suivants : Changements climatiques (CC), Énergie (E), Gouvernance et Développement (GD), Langues, Société, Culture et Civilisations (LSCC), Pharmacopée et Médecine, Traditionnelles Africaines (PMTA), Santé (S) et Sécurité alimentaire et Nutrition (SAN).

Le Prix Macky SALL pour la Recherche, attribué pour la première fois, est doté cette année d’un montant total de 60 millions de francs CFA. Il a été conçu comme un fonds d’amorce, pour fédérer les projets des Programmes thématiques de recherche du Cames (PTRC) liés à la pandémie du Covid-19 et amener les enseignants-chercheurs et chercheurs de l’Espace CAMES, à travailler en réseaux multipays et à s’apprêter à répondre aux appels à projets complétifs à l’international, selon le communiqué.

Par ailleurs, le PTR-Santé vise à « mieux comprendre la dynamique de la Covid-19, dans les pays de l’espace Cames et en tirer des leçons pour accroître leur résilience face aux maladies émergentes ».

Ainsi, son projet ALSO-COVID 19 devra permettre d’acquérir une meilleure compréhension du profil épidémiologique, physiopathologique, clinique, socioculturel et économique de cette pandémie dans notre espace, pour une riposte adaptée et efficace, explique le Conseil.

Il ajoute que les résultats attendus de ce projet conduiront à la mise en place d’une surveillance systématique, des diagnostics justes et des stratégies d’intervention clairement définies et pourront aussi contribuer à bâtir un meilleur système de prévention et de gestion efficace des pathogènes émergents en Afrique.

Sur le continent, la pandémie de coronavirus a fait plus de 260.000 victimes dont quelque 7200 morts sur un bilan mondial de 8,4 millions de cas et plus de 450.000 décès.

La remise publique du Prix Macky SALL pour la Recherche aura lieu par visioconférence, le 26 juin 2020, à 14 heures et en présentiel à une date ultérieure, dans un cadre solennel, souligne le Cames.

Créé en 1968, cette institution régionale et intergouvernementale de coordination et d’harmonisation des politiques d’enseignement supérieur et de recherche regroupe 19 États membres que sont : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Rwanda, Tchad, Sénégal et Togo.

Le Cames est également un vaste réseau de plus d’une centaine d’universités et centres de recherche publics et privés, répartis entre l’Afrique Centrale, l’Afrique de l’Ouest, la région des Grands Lacs et de l’océan Indien.

Il œuvre pour la reconnaissance et l’équivalence des diplômes dans les États partis et au-delà, pour la promotion et la qualification des enseignants-chercheurs et chercheurs sur la base d’un même référentiel d’évaluation, faisant de lui à cet égard un modèle unique au monde, ainsi que pour la mobilité et l’employabilité des enseignants-chercheurs et des étudiants, rappelle le document.