juillet 2020 - Page 31 sur 40 - Journal du niger

Mise en place d’une « Maison du citoyen» pour rapprocher l’administration des populations ivoiriennes

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi la mise en place, en Côte d’Ivoire, d’un guichet unique du service public administratif dénommé la « Maison du citoyen», une plateforme qui vise à rapprocher les services administratifs des populations.« La création de ce portail public vise à centraliser notamment l’information administrative et la production de documents administratifs pour réduire les délais de délivrance ainsi que les coûts induits de façon à  rapprocher les services publics des populations surtout dans le contexte actuel de la pandémie à Covid-19», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. 

La Maison du citoyen est une plateforme à la fois physique et électronique conçue pour offrir aux usagers connectés ou non du service public,  une porte d’entrée unique ouvrant un large éventail des produits et services offerts par l’administration, les collectivités territoriales, les établissements publics nationaux et les structures privées bénéficiant d’une dérogation de service public, a fait savoir auparavant, M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias. 

Il a conclu en assurant que les usagers auront accès à toutes les prestations de l’administration ivoirienne à travers ce guichet unique.

Daesh menace de représailles l’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud est sur les nerfs après que l’Etat islamique (EI) a menacé le pays de rester à l’écart de l’insurrection du groupe dans le nord du Mozambique ou de risquer que les militants ne ripostent à l’implication de Pretoria dans ses efforts pour contenir les troubles dans le pays voisin.Daech a publié l’avertissement dans son dernier bulletin d’information, Al-Naba, hier mardi, dans lequel il indique au gouvernement sud-africain de ne pas s’impliquer dans le conflit de la province de Cabo Delgado au Mozambique.

Le groupe terroriste a menacé d’« ouvrir le front de combat » à l’intérieur des frontières sud-africaines si le gouvernement de Pretoria s’impliquait dans la province de Cabo Delgado au Mozambique.

La situation sécuritaire à Cabo Delgado s’est aggravée ces derniers mois, alors que les milices d’Ahlu Sunnah Wal Jamaah ou d’Al-Shabaab, liées à Daech, ont multiplié les attaques contre les civils.

Le groupe extrémiste tente de mettre en place des écoles islamiques qui prêchent une forme extrême d’islam dans la province. 

Ce mercredi, le parti d’opposition, Alliance démocratique (DA) a appelé le gouvernement sud-africain à ne pas prendre la menace du groupe à la légère et a exhorté à engager d’urgence ses voisins dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). 

« En tant que membre de la SADC et de l’Union africaine, nous avons l’obligation de sauvegarder la stabilité de notre pays et de nos voisins », a déclaré Kobus Marais, législateur de la DA et ministre de la Défense.

Il a ajouté qu’il était temps que tous les pays de la SADC se réunissent pour élaborer une stratégie et trouver collectivement des solutions au problème. 

L’opposition souhaite que la force de défense nationale sud-africaine soit déployée contre les terroristes de Daech dans le nord du Mozambique avec le consentement de l’UA et des Nations unies.

Le Groupe BCP fait un don de 50 millions FCFA au Togo pour lutter contre la Covid-19

Les filiales du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, notamment la Banque Atlantique, GTA Assurances et GTA Assurances Vie, ont fait un don d’un coût total de 50 millions FCFA au Fonds national de solidarité Covid-19 du Togo pour lutter contre cette pandémie, rapporte un communiqué transmis mercredi à APA.Ce don est constitué d’un chèque de 15 millions FCFA et d’équipements sanitaires à savoir des atomiseurs, des combinaisons complètes, des thermomètres frontaux, des caches nez, du gel hydro alcoolique, d’une valeur de 35 millions  FCFA.

Cet appui du Groupe BCP a été réceptionné par  Dzossou Kodzo Kassamada, le Conseiller du Premier Ministre togolais en présence de messieurs Daniel Abdou Galadima, Jean-Marie Tessi et Claude Gbikpi respectivement directeurs généraux de Banque Atlantique, GTA Assurances et GTA Assurances Vie.

Le don des filiales du Groupe BCP au Togo fait partie d’une enveloppe globale de 750 millions  FCFA consacrée à la lutte contre le Coronavirus (Covid-19) dans les pays de présence du Groupe bancaire en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et en République de Guinée, rappelle le communiqué. Le Groupe BCP est l’une des premières institutions bancaires du Maroc et est présent dans 32 pays dans le monde.

Nigéria: suspension du président de la Commission des crimes économiques

Le président par intérim de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria, Ibrahim Magu, a été suspendu.Cette suspension a reçu l’approbation de la présidence de la République, qui a déclaré que l’enquête en cours sur le président en exercice de la Commission des crimes économiques et financiers prouve que personne sous l’administration actuelle n’était au-dessus de tout soupçon. 

Cette suspension fait suite à un panel mis en place par le président Muhammadu Buhari et dirigé par le juge Ayo Salami pour enquêter sur les différentes allégations portées contre Magu. Ce dernier a été interrogé lundi dernier pendant des heures lors de sa comparution devant le panel, à la Villa présidentielle, à Abuja, avant d’être placé en garde à vue. 

Mais selon la chaîne de télévision Channels qui cite une source à la présidence, l’interrogatoire du patron de l’agence anti-corruption devait lui donner l’opportunité de se dédouaner d’allégations pesantes de corruption. L’enquête sur Ibrahim Magu devait renforcer l’engagement de l’administration Buhari en faveur de la transparence et de la responsabilité, et que le titulaire d’une fonction aussi élevée doit être au-dessus de tout soupçon.

Des braconniers massacrent une quarantaine de gazelles dorcas dans une réserve naturelle du Niger

Une quarantaine de gazelles dorcas, une espèce en voie de disparition, ont été massacrées par des braconniers dans la réserve naturelle de Termit et Tin Toumma, au Niger, ont annoncé mardi les services de l’Environnement nigériens.

Les responsables, quatre jeunes braconniers,  ont été présentés au responsable régional de Zinder en même temps que leur « butin » : 28 têtes de gazelles dorcas et 20 carcasses de viande séchée de gazelle, des peaux de gazelle ainsi que leurs motos.

« C’est le pire massacre commis dans la réserve. Avant c’était à petite échelle, une gazelle par-ci, une par-là. Ils ont abattu une quarantaine de gazelles dorcas« , a déclaré à l’AFP Mamane Hamidou, le directeur régional de l’Environnement de la région de Zinder.

« Les braconniers ont boucané la viande des gazelles et de la façon dont ils l’ont préparée elle était sûrement destinée à l’exportation« , a-t-il observé.

Le gouverneur de Zinder, Issa Moussa, a demandé à la justice d’appliquer la loi dans toute sa vigueur, « on ne doit pas faire de concessions pour ce genre d’actes« , a t-il déclaré à la télévision.

Les braconniers risquent de deux mois à deux ans de prison et jusqu’à un million de francs CFA d’amende (environ 1.500 euros). Selon les services de l’environnement de Zinder, les quatre braconniers ont à eux seuls tué 40 gazelles dorcas.

Cette espèce rare et protégée est la plus petite antilope qui reste en vie dans les zones sahéliennes et sahariennes.

La gestion de la Covid-19 et la hausse des contaminations au menu des quotidiens marocains

Le pilotage post-covid et la hausse des contaminations au coronavirus sont les principaux sujets abordés par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’une des annonces les plus en vue faites en marge du dernier Conseil des ministres est incontestablement la prolongation des dispositifs d’aides et d’accompagnement du tissu économique aussi bien à travers la loi de Finances rectificative qu’à travers le fonds spécial Covid-19.

Le fonds Covid-19 a été sans nul doute une véritable bouée de sauvetage pour les ménages d’abord mais aussi pour les entreprises, poursuit le journal, notant que ce fonds est un cas d’école d’une pratique née d’une situation de crise mais qui peut et doit être dupliquée et prolongée même après la crise.

Mais le plus important à voir dans ce dispositif ce sont ses mécanismes de fonctionnement et surtout le mode de gouvernance à sa base dont la cheville ouvrière est le Comité de veille économique (CVE), fait-il remarquer, estimant que dans les deux voire trois années à venir, le Maroc gagnerait à maintenir et même perfectionner cet outil de pilotage.

+L’Economiste+ relève que «les chiffres sont effrayants.Tous les jours, une, deux,trois… centaines de personnes trouvées positives au coronavirus!», relève, notant que l’application Wiqaytna, n’a pas mobilisé suffisamment d’adhérents pour être efficace.

«Sauf que ce qui est le plus choquant, ce sont les contaminations industrielles. Pas n’importe quelles activités: celles qui rémunèrent le plus mal, celles qui entassent leurs ouvriers et ouvrières, qui ne déclarent pas leurs salariés pour empocher quelques sous de plus…», déplore la publication.

«Patrons, inspecteurs du travail et syndicats sont directement responsables. Les autorités et les élus locaux aussi», insiste-t-il. «Corona ou pas, ce genre de lieux doit changer. Un vrai travail pour les Chambres de commerce et d’industrie et pour la CGEM.», recommande le quotidien.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Politique et diplomatie parmi les sujets à la Une de la presse sénégalaise

Divers sujets liés à la politique dont l’affaire Moustapha Cissé Lô, exclu de l’Alliance pour la République (Apr, au pouvoir) et la diplomatie avec la décision du Sénégal d’appliquer la réciprocité à l’Union européenne qui a mis le pays sur la liste de ceux dont les citoyens sont interdits d’entrer dans l’espace Schengen pour cause de Covid-19. »Exclusion de Cissé Lô, risques de collusion avec les bannis-Les liaisons potentiellement dangereuses », note Walf Quotidien. 

« Disgrâce à l’Assemblée nationale: La descente aux enfers continue pour El Pistolero », titre Vox Populi, expliquant qu’après l’Apr, Benno Bokk Yaakar exclut Cissé Lô de son groupe parlementaire.

Dans ce journal, la Convergence des cadres républicains (Ccr) estime que « l’Apr ne doit être sapée, en aucun cas, par des forces centrifuges qui se livrent à des guerres intestines ».

La Tribune s’intéresse à « l’entourage du président aux profils controversés » et titre: « Macky et le choix de ses hommes ». Pendant ce temps, Walf Quotidien note: « Hyper présidentialisme: Macky, seul maître à bord. Unique décideur, son poids écrase tout. Protocole en lambeaux et conflits de compétences dérèglent le système. Les encombrants invités à la table du chef ».

« Idrissa Seck: Le silence du rusé », titre Lii Quotidien. À la Une de L’As, Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese), affirme que « la statue de Faidherbe (à Saint-Louis) doit être remplacée par celle de Ndaté Yalla ».

Libération se met « sur les traces des gazelles de la ferme de Sael » et renseigne qu’elles étaient bien destinées à la ferme qui appartient au ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall. 

Selon le journal, les Parcs nationaux qui sont sous la tutelle de son ministère ont signé une convention de partenariat avec le gérant de la ferme privée du ministre Sall. « Deux gazelles sont mortes lors du transport après d’horribles fractures », poursuit Libération.

Ce qui fait dire à Source A qu’au lieu de déterrer ces gazelles et de faire l’autopsie, « Abdou Karim Sall sert du truc-bidon ».

« Criminalité, levée État d’urgence et couvre-feu: Les agresseurs s’enhardissent », titre EnQuête, qui dessine « l’axe du mal: Avenue Bourguiba, rond-point Jet d’eau, Liberté 6, Hlm ». Pour le criminologue Khaly Niang, « il y a un rattrapage du temps perdu par les acteurs de l’industrie du crime ».

Le journal EnQuête parle également de ces discussions entre le Sénégal et l’UE à propos de l’interdiction de voyager dans l’espace Schengen. « Réciprocité: Dakar tient tête à Bruxelles », titre Sud Quotidien.

Maroc : Réouverture progressive des mosquées au Maroc à partir du 15 juillet

Les mosquées au Maroc seront rouvertes de façon progressive à partir du 15 juillet courant, a annoncé mardi un communiqué du ministère des habous et des affaires islamiques.Selon le ministère, cette mesure concerne les 5 prières quotidiennes, alors que la prière collective du vendredi sera encore suspendue jusqu’à nouvel ordre.

L’accès aux mosquées sera conditionné par le port du masque et le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les personnes. Les rassemblements avant et après les prières seront interdits, insiste le ministère.

Des produits de désinfection et de mesure de la température seront disponibles à l’entrée des mosquées, ajoute la même source, soulignant que les salles d’ablution resteront fermées jusqu’à nouvel ordre.

Pour rappel, les mosquées ont été fermées le 16 mars dernier à cause de la propagation du coronavirus.

Maroc : Le gouvernement adopte le projet de loi de finances rectificative

Le conseil de gouvernement au Maroc, réuni mardi, a adopté le projet de loi de finances rectificative, qui sera présenté demain mercredi au Parlement par le ministre de l’économie et des finances.Les orientations de ce projet de loi rectificative ont été approuvées lundi  à Rabat, en conseil des ministres, présidé par le Roi Mohammed VI, conformément à la constitution, rappelle-t-on.

Les piliers sur lesquels reposent ces orientations générales sont l’accompagnement de la reprise de l’activité économique, la préservation de l’emploi et l’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration.

Toutes les orientations de ce projet visent essentiellement à surmonter rapidement les effets de la crise de la pandémie de la Covid-19 aux niveaux économique et social. 

Le projet de la loi de finances rectificative 2020 prévoit un recul de 5% du PIB et un déficit budgétaire de 7,5%.