OUEST Archives - Page 21 sur 234 - Journal du niger

Burkina : Plus d’un million d’élèves affectés par l’insécurité

Le Burkina Faso a « franchi la barre dramatique d’un million d’enfants » affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire, a alerté l’ONG « Save the Children » dans un communiqué.Beaucoup d’écoles sont fermées à cause de l’insécurité qui prévaut au Burkina Faso depuis plusieurs années. Se référant aux données du Secrétariat technique de l’Education en situation d’urgence, une structure du ministère en charge de l’Education, l’ONG « Save The Children » a rapporté qu’à la date du 31 octobre 2022, le nombre d’établissements d’enseignement fermés dans le pays est passé de 4 258 à 5 709, soit une hausse de 1 451 structures éducatives.

Ces fermetures représentent environ 22% des structures éducatives et affectent 1 008 327 élèves, soit 490 622 filles (48,66%) et 517 705 garçons (51,34%), ainsi que 28 919 enseignants, soit 9 171 femmes et 19 748 hommes, a indiqué la même source.

« Il s’agit d’une situation dramatique qui interpelle les autorités et les différents acteurs du secteur de l’éducation. Pour l’heure, et vu l’urgence, il est primordial pour les gouvernants, les donateurs et la communauté humanitaire de trouver et de financer des solutions alternatives immédiates pour atténuer les risques liés à cette situation », a déclaré Benoit Delsarte, directeur Pays de « Save the Children ».

Il a expliqué qu’en plus de priver les enfants de leur droit à l’éducation et au développement intellectuel, la fermeture des classes les expose à de nombreux autres risques qui compromettent définitivement leur bien-être et leur avenir.

Benoît Delsarte a invité tous les acteurs concernés à « la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur la Sécurité dans les Ecoles (DSE) ». C’est « une condition indispensable à la protection du droit à l’éducation pour tous les enfants, surtout ceux vivant dans les zones impactées par les crises et les conflits », a-t-il insisté.

Le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques jihadistes qui ont causé de nombreux décès, provoqué le déplacement de 1,7 millions de personnes et la fermeture de plus de 5000 structures éducatives.

Mali : frayeur après une prise d’otages au cœur de Bamako

Les forces de sécurité maliennes ont mis fin à une prise d’otages impliquant des narcotrafiquants.Dimanche 27 novembre, dans l’après-midi, les habitants du quartier de Missabougou, dans l’est de Bamako, ont entendu des tirs, près de l’hôpital du Mali. Au début, des rumeurs ont fait état d’un accrochage entre des forces de sécurité maliennes et des présumés jihadistes. Le Mali lutte contre une insurrection jihadiste depuis une dizaine d’années. Principale coalition des organisations liées à Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) a osé, en juillet dernier, une opération dans la ville-garnison de Kati, à une vingtaine de kilomètres de Bamako et considéré comme le cœur du pouvoir incarné par des colonels depuis le coup d’Etat de mai 2021 contre Bah N’dao.

Les commentaires sont allés bon train sur les réseaux sociaux avant qu’un communiqué du gouvernement de la transition n’apporte des précisions sur cet évènement. Selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, « une unité spéciale des forces de sécurité est intervenue pour libérer des otages et appréhender les membres d’un groupe de criminels et de narcotrafiquants qui les détenaient à Missabougou, non loin de l’hôpital du Mali ».

Le communiqué consulté par APA explique que « depuis le 18 novembre, des membres d’une famille avaient été enlevés par ces preneurs d’otage moyennant le paiement d’une rançon de 900 millions de francs CFA ou à défaut donner des informations permettant de localiser la cocaïne interceptée par les douanes maliennes. En août dernier, les douaniers maliens ont intercepté 160 kilogrammes de cocaïne d’une valeur marchande de 12,5 millions de dollars à la frontière avec la Guinée. Le lien entre cette affaire et la prise d’otages à Missabougou n’est pas encore établie. Mais les autorités maliennes assurent que l’opération menée dimanche dans ce quartier bamakois a « permis de libérer dix otages dont 3 femmes et six enfants » et d’ « arrêter quatre criminels dont un Franco-sénégalais, deux Français et un Franco-malien ».

Dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux dimanche en début de soirée, des individus supposés être les preneurs d’otages arrêtés sont montrés à visage découvert.

Bénin : Bolloré Transport & Logistics se mobilise pour lutter contre les cancers masculins

Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la Movember Foundation CharityBolloré Transport & Logistics au Bénin se mobilise pour soutenir la lutte contre le cancer de la prostate et du testicule en se joignant à l’initiative mondiale Movember. Le mercredi 23 novembre 2022, sur tous les différents sites de ses filiales au Bénin, les collaborateurs de l’entreprise ont participé à un wébinaire d’information et de sensibilisation aux cancers masculins.

Chaque participant a reçu une formation de base pour apprendre à distinguer les caractéristiques de ces cancers et détecter les signaux possibles de leur manifestation. Au cours de cet atelier, le personnel a également été sensibilisé sur les méthodes de prévention et les leviers à actionner pour se protéger au maximum.

« Certains cancers comme le cancer de la prostate ou celui du testicule affectent les organes masculins. Toutefois, peu d’informations sont relayées à ce sujet c’est pourquoi nous voulons attirer l’attention de nos collaborateurs pour qu’ils disposent de toutes les informations nécessaires et restent vigilants sur leur état de santé. », souligne Venance GNIGLA, Président Exécutif de Bolloré Transport & Logistics au Bénin.

Movember (ou Movembre) est un événement annuel organisé par la Movember Foundation Charity. Chaque année au mois de novembre, les hommes du monde entier sont invités à se laisser pousser la moustache dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de lever des fonds pour la recherche dans les maladies masculines telles que le cancer de la prostate. Depuis 2003, cette fondation australienne relève le pari de « changer le visage de la santé au masculin ».

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Bolloré Transport & Logistics au Bénin est un partenaire portuaire et logistique de référence au Bénin. Opérateur du premier réseau de logistique intégré en Afrique, Bolloré Transport & Logistics multiplie les efforts et les investissements pour accélérer l’intégration de l’Afrique dans le marché mondial. Au Bénin, l’entreprise emploie près de 1 300 personnes à travers 5 filiales qui déploient leurs activités dans les secteurs ferroviaire, logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiant dans le potentiel de développement du pays, Bolloré Transport & Logistics investit sur le long terme au Bénin.

Contact presse :

Francis Vikou, Responsable Communication – Bolloré Transport & Logistics au Bénin

Tél. : +229 96 39 53 52 / +229 21 36 83 03 – francis.vikou@bollore.com

Côte d’Ivoire : une messe d’action de grâce pour Blé Goudé

L’ex-leader des « Jeunes patriotes » marque un temps pour exprimer sa gratitude au Tout-Puissant qu’il estime être le maître des circonstances de son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI).Le Père Norbert Abekan a officié ce dimanche à la Paroisse Saint-Jacques des II Plateaux de Cocody, une messe d’action de grâce en faveur du président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé, au lendemain de son retour en Côte d’Ivoire.

A la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où il s’est adressé la veille à ses partisans peu après son arrivée à Abidjan, Charles Blé Goudé a fait observer une minute de silence pour les morts de la crise post-électorale de 2010-2011.

M. Blé Goudé veut visiblement tourner la page de cette grave crise postélectorale qui a endeuillé des milliers de familles. Il a déclaré être venu, après six ans de procès à la CPI, pour contribuer au processus de paix en Côte d’Ivoire.

« Je suis venu, mon rôle n’est pas de vous révolter, parce que ce pays a été blessé, ce peuple a été traumatisé, le peuple que vous êtes, vous avez besoin d’un discours qui vous rassure », a dit M. Blé Goudé.

« Vous allez m’accompagner dans ce processus de paix dont notre pays a besoin. Ce pays, c’est notre pays, on ne doit pas le détruire », a-t-il lancé à l’endroit de ses partisans, ajoutant qu’il n’est pas de passage en Côte d’Ivoire et qu’il aura le temps de parler aux Ivoiriens.

Après six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais il restera encore quelque temps à La Haye avant de regagner son pays ce 26 novembre 2022.

Côte d’Ivoire : les élèves instruits sur le choix de leur carrière

L’édition 2022 des Journées carrières a mis le focus sur les domaines de l’architecture et de la pisciculture.Le thème de la dixième édition des Journées carrières est « Quelle école pour quel citoyen ivoirien ? ». Le lancement national a eu lieu ce 25 novembre 2022 à Adzopé (Sud), en présence de la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Cette année, l’accent a été mis sur deux secteurs d’activités pourvoyeurs d’emplois, notamment l’architecture et de la pisciculture. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, était présent au lancement de ces journées carrières.

« C’est à cet âge qu’il faut offrir à nos enfants les informations utiles qui les guideront dans leur parcours et leur permettront d’opérer plus tard des choix éclairés », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Selon elle, « c’est tout le sens de la tenue des journées carrières qui constituent un forum de présentation aux élèves, aux étudiants et au grand public des offres de formation et différents cursus avec leurs exigences, leurs débouchés et des emplois actuels et futurs ».

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a invité les élèves d’Adzopé à ne pas désemplir les stands. Elle a également conseillé les élèves à s’inspirer de l’exemple du Premier ministre Patrick Achi afin d’avoir toujours à l’esprit que « seul le travail paye ».

Représentant le chef du gouvernement, la ministre de la Fonction publique, Anne Désiré Ouloto, a procédé au lancement de la dixième édition des Journées carrières. Elle a par ailleurs partagé son parcours inspirant avec les enfants et les a exhortés au travail dans l’abnégation.

Outre, la ministre de la Fonction publique, la cérémonie a enregistré également la présence de l’épouse du Premier ministre Florence Achi, et celle de Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du développement durable.

L’Etat ivoirien veut motiver les filles à étudier les sciences

Le gouvernement s’attèle, à travers l’approche de développement du capital humain, à favoriser la réduction des inégalités entre les filles et les garçons dans le choix des séries.Selon les statistiques de poche de la période 2021-2022 de la Direction des études, des stratégies, de la planification et des statistiques (DESPS), 37.07% des filles se retrouvent dans les séries scientifiques contre 62.93% pour les garçons.  

Par contre, elles représentent 51.1% de l’effectif dans les séries littéraires contre 48.59% pour les garçons. Au Lycée scientifique, elles ne représentent que 19.48% de l’effectif contre 80.52% pour les garçons.

Un constat ressort en outre qu’au Lycée Scientifique de Yamoussoukro, comme dans tous les autres lycées du pays, des inégalités entre les filles et les garçons sont observées au niveau de leur orientation dans les séries littéraires et les séries scientifiques.

Pour corriger ces disparités, la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) accorde un axe stratégique à l’amélioration de l’accès des filles aux formations en Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STIM).

Dans cette optique, la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) initie des séances d’information et de sensibilisation des filles sur l’orientation dans les STIM, à l’occasion des journées carrière.

Elle a organisé un atelier de renforcement de capacité des personnels du pôle scientifique en genre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, du 23 au 24 novembre 2022, étant entendu que les disparités entre les sexes dans l’emploi commencent au niveau de l’école.

Ces inégalités sont également issues de la qualité et de la pertinence des enseignements reçus et du choix des matières. Pour la DEEG, il est impératif que les personnels du pôle scientifique soient outillés sur les questions de genre afin que les filles et les garçons soient traités de façon équitable et égalitaire.

La direction de l’égalité et de l’équité du genre, en partenariat avec l’Unité de coordination de projets Education/formation, a organisé cet atelier en vue de renforcer la capacité des personnels du pôle scientifique en genre.

Malgré les efforts conséquents du gouvernement, tant au plan budgétaire que stratégique, des disparités de genre dans l’accès aux formations dans les Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) persistent du fait des représentations sociales et des stéréotypes qui stigmatisent les filles.  

L’Agence française de développement (AFD) est le premier bailleur de fonds sur le secteur de l’éducation et de la formation en Côte d’Ivoire, avec 350 millions d’euros (229,5 milliards Fcfa) octroyés depuis décembre 2012.

L’Etat de Côte d’Ivoire et l’AFD ont signé, en 2013 et en 2016, deux conventions relatives au programme de développement de l’éducation, de la formation et de l’insertion des jeunes imputées respectivement sur les Contrats de Désendettement et de Développement (C2D) 1 et 2 établis entre la Côte d’Ivoire et la France : le programme DEFI 1 et le programme DEFI 2.

L’objet de la composante 2 est de soutenir l’enseignement des sciences sur tout le continuum de l’enseignement, du préscolaire jusqu’à l’enseignement supérieur, ce qui passe par l’équipement des collèges du territoire en « mallettes scientifiques » et la réhabilitation du lycée scientifique de Yamoussoukro qui constituera un pôle scientifique pour l’amélioration des sciences.

Blé Goudé veut accompagner la réconciliation en Côte d’Ivoire

L’ex-leader des « Jeunes patriotes » a fait observer une minute de silence pour les morts de la crise post-électorale de 2010-2011, lors d’un rassemblement à la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.« Je suis venu, mon rôle n’est pas de vous révolter, parce que ce pays a été blessé, ce peuple a été traumatisé, le peuple que vous êtes, vous avez besoin d’un discours qui vous rassure », a déclaré Blé Goudé, devant des milliers de personnes à la Place CP1 de Yopougon.

L’ex-leader des « Jeunes patriotes » estime qu’il y a eu la guerre en Côte d’Ivoire, entre décembre 2010 et mi-avril 2011, et les Ivoiriens ont souffert. Il a rappelé avoir été « transféré en prison (à la Haye) et son devoir est d’accompagner le processus de paix », et ce pour que les populations n’aient pas la peur au cœur.

« Vous allez m’accompagner dans ce processus de paix dont notre pays a besoin. Ce pays, c’est notre pays, on ne doit pas le détruire », a-t-il insisté, ajoutant qu’il n’est « pas de passage » en Côte d’Ivoire et qu’il aura le temps de parler aux Ivoiriens.  

Venue soutenir Charles Blé Goudé, l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a dit être « très heureuse » de son retour au pays, faisant remarquer que « Dieu fait toute chose bonne en son temps, et personne ne pouvait empêcher » ce moment.

Pour elle, « sa part, ça ne sera pas dans les palabres, ça ne sera pas dans les revendications inutiles. Tous ceux qui ont peur n’ont qu’à se calmer » car « nous avons une Nation à bâtir, un peuple à bâtir et des intelligences à transformer ».  

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo, l’a accueilli à son arrivée à l’aéroport d’Abidjan, dans l’après-midi et rejoint au lieu du rassemblement à la Place CP1 de Yopougon, où Blé Goudé s’est adressé à ses partisans en dépit de la pluie. 

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, était également aux côtés de Charles Blé Goudé. Parmi les partis politiques venus le soutenir, figure une délégation du parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI).  

Au terme de six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI, le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais l’ex-leader des « Jeunes patriotes » restera encore quelque temps à La Haye.

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, opposition), Charles Blé Goudé, regagne son pays après avoir reçu  son passeport, le 30 mai 2022 à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Hollande. Le 30 septembre 2022, les autorités ivoiriennes lui notifient par écrit via le greffier de la CPI qu’il peut rentrer dans son pays. 

Côte d’Ivoire : le marché de l’assurance face à l’inflation

Les compagnies se déploient pour contenir la pression inflationniste qui crée une baisse du revenu des ménages, débouchant généralement sur un fléchissement de la demande.La crise russo-ukrainienne a occasionné une inflation qui pourrait impacter la rentabilité du secteur des assurances et faire grimper les coûts des dédommagements, entre autres, dans les assurances pour l’immobilier et l’automobile.

Pour être résiliente face à cette situation, la compagnie Prudential Belife Insurance, veut étendre sa toile en Côte d’Ivoire. Dans cette optique, elle a procédé ce vendredi 25 novembre 2022 à l’inauguration d’une nouvelle agence au quartier Garahio de Gagnoa, dans l’Ouest du pays.

Les risques de l’inflation pourraient peser sur les assureurs. La compagnie qui se veut vigilante sur sa rentabilité a, selon son directeur général Sébastien N’gameni, installé cette agence dans « une vision sociale et humaine » et une offre aux populations à profiter pleinement du meilleur de la vie.

Cela, dira-t-il, passe par l’innovation et la digitalisation des produits et services, sans omettre une bonne vulgarisation de l’assurance. A travers ce déploiement d’agences, la compagnie veut relever le taux de pénétration de l’assurance en Côte d’Ivoire et devenir l’un des leaders du domaine sur le territoire.

Pour le directeur du développement commercial, Silue Mamery, la qualité des services permet d’assurer un meilleur positionnement à l’entreprise qui affiche un taux de progression en croissance, soit 19% en 2021 contre 21% en 2022.

« Alors que le marché ivoirien repose sur l’épargne, nous sommes plus concentrés sur l’assurance. Avec ce choix, nous voulons offrir une meilleure couverture client », soutient Silué Mamery. La compagnie compte neuf agences dont trois à Abidjan et compte en ouvrir trois autres à Bondoukou, Man et Korhogo.

Elle dispose par ailleurs de succursales au nombre de 13 qui lui permettent d’être des relais de son activité sur toute l’étendue du territoire. Mme Fatimata Coulibaly, représentante du maire de Gagnoa, a salué ces efforts orientés vers l’éducation, la retraite et les obsèques.

Aujourd’hui, les risques sanitaires de Covid-19, de cybercriminalité et ceux à caractère géopolitique éprouvent les modèles économiques des assureurs, affaiblis par des taux d’intérêt relativement bas et une faible croissance des pays dans le monde.

Burkina : Le Médiateur de la Cédéao chez le capitaine Traoré

C’est la 2e visite officielle de l’ancien président du Niger depuis le putsch du septembre 2022.Le Médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Burkina, Mahamadou Issoufou, s’est entretenu avec le capitaine Ibrahim Traoré sur la conduite et les missions de la transition, ce samedi à Ouagadougou, a rapporté la Présidence du Faso.

La visite a lieu en prélude au Sommet ordinaire des Chefs d’Etat de l’instance ouest-africaine, prévu le dimanche 04 décembre 2022 à Abuja au Nigeria. Il s’agit de la première rencontre des dirigeants des pays membres de la CEDAO depuis le coup d’État du 30 septembre 2022.

« Il est donc normal, en tant que facilitateur et médiateur, que je vienne pour procéder à l’évaluation de la situation de la transition dans le pays, afin d’en faire rapport aux Chefs d’Etat », a indiqué Mahamadou Issoufou.

L’ex-président nigérien s’est également entretenu avec le capitaine Traoré sur les missions de la Transition. Il a rappelé qu’il s’agit de « la reconquête du territoire sous contrôle terroriste, la résolution de la crise humanitaire, le retour à l’ordre démocratique et aussi la mobilisation des ressources afin de permettre à a Transition de réaliser ses missions ».

Les deux hommes ont aussi évoqué la question du comité de suivi et d’évaluation de la Transition. La mise en place de ce comité a fait l’objet d’échanges, en juillet 2022 sous le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Il regroupe des membres du gouvernement Burkinabè, les experts de la Cédéao et de l’Union africaine (UA).

Mahamadou Issoufou a dit être également porteur d’un message d’Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations-Unies, en rapport avec l’Union africaine, la Cédéao et le G5 Sahel. Celui-ci concerne l’évaluation stratégique, sécurité-développement dans les pays du « Sahel géopolitique », qui regroupe tous les pays sous menace terroriste et du crime organisé. « Tous ces pays connaissent les mêmes défis : sécuritaire, institutionnel, climatique, démographique, humanitaire et développement économique et social », a insisté l’ancien président du Niger.

Le Médiateur de la Cédéao a dit avoir eu des échanges « dans une atmosphère très franche ». Chose qui lui  permis d’avoir une « parfaite identité de vue sur l’ensemble des questions abordées ».

C’est la 2e visite officielle de Mahamadou Issoufou au Burkina depuis le putsch qui a porté Ibrahim Traoré au pouvoir. Début octobre, il avait conduit une mission d’information pour rencontrer les nouvelles autorités du pays, au lendemain de la chute du lieutenant-colonel Damiba. Cette visite avait été accompagnée de manifestations dans les rues de la capitale, contraignant le capitaine Traoré à recevoir la délégation de la Cédéao à l’aéroport de Ouagadougou.

Retour Blé Goudé : récit de son « incident » à Accra

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, raconte sa mésaventure survenue à l’aéroport à Accra, alors qu’il regagnait Abidjan.Avant de rentrer à Abidjan le 26 novembre 2022, date arrêtée pour son retour officiel en Côte d’Ivoire, en provenance de La Haye, M. Charles Blé Goudé a décidé de faire une escale au Ghana avec sa délégation.

Avec sa délégation à l’aéroport, à Accra, M. Blé Goudé rapporte qu’à son passage au poste de contrôle, il y a un signal au niveau de l’ordinateur et on le met de côté. L’agent de sécurité lui dit qu’il y a un mandat d’arrêt contre lui.

« Après la CPI (Cour pénale internationale) ici encore je suis sous mandat d’arrêt », a-t-il ironisé. L’agent de sécurité, une dame, lui précise que « les autorités de votre pays ont demandé qu’on vous arrête ». Il réplique « depuis quand » et elle lui dit que « c’est depuis 2018 ».

« C’est ainsi que ma délégation et moi, on a joint celui que le président de la République avait désigné pour suivre le dossier, le chef de Cabinet (du chef de l’Etat ivoirien) » qui a joint le directeur général de la police de la Côte d’Ivoire qui a appelé Interpol ».

Par la suite, « le directeur de Interpol (Ghana) vient me dire M. Blé je vous présente mes excuses, les autorités de la Côte d’Ivoire ont dit qu’il n’y a plus de palabre entre vous et que tu peux rentrer en Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir.

A la suite de cet incident, Charles Blé Goudé ajoute avoir échangé, au téléphone, avec le ministre de la Sécurité du Ghana qui lui a présenté ses « excuses pour cet incident ». Pour le chef du Cojep, cet accroc lui a permis de savoir qu’en réalité quand on lui a dit de venir au pays « c’était franc et sincère ».

« C’est pourquoi, je remercie ici à Yopougon, les autorités de la Côte d’Ivoire pour avoir facilité mon retour » au pays, a-t-il poursuivi. A ce meeting, il avait à ses côtés l’ex-Première dame, Mme Simone Ehivet Gbagbo.

« Je suis rentré (…) je suis un homme qui sait être reconnaissant. Quand tu as fait mal, je dis tu as fait mal, et quand tu as bien fait, je sais reconnaître aussi le bienfait. On peut être des adversaires politiques, mais quand un adversaire politique pose un acte, il faut le reconnaître », a-t-il nuancé.

« Je reconnais ici, devant vous tous le fait que de bout en bout, mon dossier de retour ait été suivi par le président de la Côte d’Ivoire. Moi, je voudrais lui dire ici merci pour ça », a-t-il déclaré, ajoutant que « quand je dis ça, il y a des gens qui disent que c’est un traite ».

Le président du Cojep a martelé qu’il n’est « pas de passage » en Côte d’Ivoire, c’est pourquoi il se tait aujourd’hui, disant « merci aux autorités de la Côte d’Ivoire qui ont facilité (son) retour » au pays après plus de huit ans passés à la Haye.

M. Charles Blé Goudé est rentré ce 26 novembre 2022 à Abidjan. Après son arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, il s’est adressé aux Ivoiriens à la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne, devant des milliers de partisans. 

Arrivée à Abidjan de Charles Blé Goudé

L’ex-leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, regagne son pays après plus de huit ans, en provenance de La Haye, où il a été acquitté par la CPI dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales ivoiriennes de 2010-2011.M. Blé Goudé, vêtu d’une veste bleue et souriant, a été accueilli par ses proches à l’aéroport d’Abidjan, sous une haute surveillance de policiers et de gendarmes. Son vol a atterri à 12h30 (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, où le dispositif d’accueil a été « annulé ». Il a fait escale à Accra, au Ghana, avant d’arriver à Abidjan. 

Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep, parti politique), Charles Blé Goudé s’adressera aux Ivoiriens à 14h (GMT, heure locale) à la Place CP1 de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dimanche, M. Charles Blé Goudé prendra part à une messe d’action de grâce à la Paroisse Saint-Jacques de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, avant de se rendre le 2 décembre prochain à Gagnoa, sa région natale puis le 3 décembre 2022 à Guibéroua, dans l’ouest du pays.

Après le retour, le 17 juin 2022 à Abidjan, de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, l’arrivée au pays de son co-détenu Charles Blé Goudé de La Haye, marque l’épilogue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

Pendant les heures chaudes de la grave crise postélectorale qui a secoué la Côte d’Ivoire de décembre 2010 à mi-avril 2011, M. Charles Blé Goudé a trouvé refuge au Ghana, où il a été arrêté le 17 janvier 2013 et extradé à Abidjan.

Dans la capitale économique ivoirienne, il passe 14 mois à la Direction de la surveillance du territoire (DST) avant son transfèrement à la prison de Scheveningen à La Haye, devant la Cour pénale internationale, le 22 mars 2014.

Au terme de six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo sont acquittés en première instance par la CPI, le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, mais le chef du Cojep restera encore à La Haye.

Le 30 mai 2022, à l’ambassade de la Côte d’Ivoire en Hollande, M. Charles Blé Goudé reçoit son passeport. Quatre mois après, soit le 30 septembre 2022, les autorités ivoiriennes lui notifient par écrit via le greffier de la CPI qu’il pouvait rentrer dans son pays.

Dans ce courrier, les autorités ivoiriennes expliquent cette longue attente par le fait que le chef de l’Etat tenait à ce que son retour se passe dans un climat totalement apaisé, ce qui a nécessité un temps de sensibilisation des victimes.

Mondial 2022 : la Tunisie s’incline devant l’Australie

Les Aigles de Carthage, pour le compte de la 2ème journée du groupe D de la Coupe du monde, ont réalisé ce samedi une bien mauvaise opération avec une courte défaite (0-1).Héroïque face au Danemark (0-0) lors de son entrée en lice dans la compétition, la Tunisie a complètement raté son match contre l’Australie, son adversaire le plus prenable dans cette phase de groupes.

En première période, les Aigles de Carthage se font punir par Mitchell Duke (23′) dont la tête sur un centre dévié finit sa course au fond des filets du gardien Aymen Dahmen.

Après ce but contre le cours du jeu, la Tunisie passe tout près de l’égalisation à deux reprises. Sur un ballon en profondeur, l’avant-centre Issam Jebali s’arrache pour servir Mohamed Dräger dans la surface de réparation. Mais deux défenseurs australiens surgissent et taclent pour empêcher le piston d’ajuster leur portier (41′).

Jebali, toujours lui, effectue un centre depuis le côté droit de l’attaque tunisienne. Présent au premier poteau, le capitaine Youssef Msakni ne parvient pas à cadrer sa reprise instantanée (48′).

Dans le second acte, les Aigles de Carthage ne se montrent guère dangereux face à une défense bien regroupée. Avec ce revers, la Tunisie amoindrit considérablement ses chances pour passer au tour suivant. Les hommes du sélectionneur Jalel Kadri seront opposés, le 30 novembre prochain, à la France, championne du monde en titre, lors de la 3ème et dernière journée de la phase de poules.

Médias: les organes de régulation de l’Uémoa en conclave au Sénégal

La lutte contre les discours de haine était au menu de cette rencontre tenue récemment dans la capitale sénégalaise.Les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) s’engagent à lutter contre la prolifération des discours de haine et la désinformation. Ainsi, leur organe de régulation de l’audiovisuel ont tenu leur 9e Assemblée générale, jeudi 24 et vendredi 25 novembre 2022 au Sénégal, rapporte l’Agence de presse sénégalaise  (Aps, publique).

L’évènement de deux qui a également vu la participation de la République de Guinée avait pour thème :  »La lutte contre la prolifération des discours de haine ou violents dans les médias et la désinformation ».

Selon Babacar Diagne, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) du Sénégal, « cette rencontre est l’occasion pour nous d’aborder cette thématique qui est d’une importance capitale pour les pays africains en général et ceux constituant notre chère plateforme en particulier ».

« Les technologies élargissent le champ du possible en matière de communication, fragilisant en même temps les socles de sociétés traditionnellement multiculturelles et ethniques », a indiqué M. Diagne, par ailleurs ancien directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS, publique).

Poursuivant, il a souligné que « de la liberté d’expression dont le principe est universalisé et renforcé par la radio et la télévision ouvertes aux interpellations citoyennes, notre monde a progressivement glissé vers l’universalité  de contenus ».

Prenant la parole, le président de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire, René Bourgoin a affirmé que « cette Assemblée qui nous réunit traduit clairement notre vision commune et mieux notre détermination à renforcer nos systèmes de régulation face à tous les défis auxquels nous faisons face ».

Bcéao : Jean Claude Kassi Brou officiellement installé gouverneur

L’ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines doit notamment travailler à la stabilisation de l’inflation notée dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).Jean Claude Kassi Brou a été officiellement installé dans ses fonctions de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bcéao) ce vendredi 25 novembre à Dakar, au Sénégal. Il a été nommé à ce poste le 04 juin 2022 dernier en remplacement de son compatriote Tiemoko Meyliet Koné, promu vice-président de la République de Côte d’Ivoire depuis le 19 avril 2022.

« Dans l’exécution de cette mission, l’une des priorités du moment est de réduire l’inflation, qui se situe actuellement à un taux élevé », a indiqué le président du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa), Sani Yaya à M. Brou.

Pour y arriver, « vous aurez à mobiliser les instruments de politique monétaire adaptés à cette circonstance, dans un contexte marqué par des chocs multiples, notamment celui induit par la guerre russo-ukrainienne, les défis sécuritaires et les effets de la pandémie de Covid-19 », a conseillé Sani Yaya.

Ce dernier, également ministre de l’Economie et des Finances du Togo, a par ailleurs invité le nouveau gouverneur à consolider l’œuvre entamée par ses prédécesseurs, à veiller au respect de l’application des dispositions, traités, accords et conventions, des statuts et protocoles de la Bcéao.

Dans l’exercice de cette nouvelle mission, le nouveau gouverneur de la Bcéao devra notamment compter sur le concours loyal de ses collaborateurs, mais aussi la coopération de la communauté bancaire et financière des Etats membres et des partenaires, a souligné Sani Yaya.

En effet, note-t-il, des choix efficaces s’imposent pour maintenir les économies de l’Uémoa sur une trajectoire de croissance forte, tout en travaillant à préserver la stabilité macroéconomique des pays concernés, laquelle se trouve « menacée par les soubresauts de la conjoncture internationale ».

« La préservation de la stabilité financière est une mission fondamentale de la Bcéao. Les défis sont nombreux notamment dans le secteur bancaire, monétaire et financier, qui est de plus en plus exposé aux effets de la révolution numérique, avec l’émergence de nouveaux acteurs et produits qui, s’ils sont de nature à faciliter l’inclusion financière et la fluidité des transactions, ne sont pas simples », a-t-il dit.

Conscient du poids de l’héritage qui lui a été légué, Jean Claude Kassi Brou a rappelé que d’importants défis interpellent les dirigeants actuels dans un contexte où les attentes des États, des acteurs du système financier et des populations sont fortes et urgentes.

« Outre la lutte contre l’inflation, d’autres défis retiendront toute notre attention au cours des prochaines années. Il s’agira de la stabilité macroéconomique, notamment monétaire, gage de la confiance pour les épargnants et les investisseurs nationaux et internationaux, du financement sein de nos économies pour soutenir une croissance saine et durable, du renforcement de la solidité de notre système bancaire, de la poursuite du développement d’un secteur de la microfinance solide et performant en termes d’accès des populations à faible revenu aux services financiers, de l’approfondissement du marché financier régional et de l’accroissement de l’inclusion financière, grâce notamment à toutes les possibilités offertes par la numérisation », a listé M. Brou.

Il a ainsi annoncé la finalisation prochaine de nouvelles lois sur l’activité de la réglementation bancaire, sur la microfinance et sur la réglementation des relations financières extérieures, les Etats membres de l’Union ainsi que sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Le port d’Abidjan se positionne comme un hub de transbordement

Avec un tirant d’eau de 16 mètres, le 2e terminal à conteneurs (TC2) du Port autonome d’Abidjan (PAA) accueille directement des navires de plus de 350 mètres de longueur, en provenance de l’Asie.« Aujourd’hui, des navires quittent directement l’Asie pour venir, alors qu’avant, il fallait qu’ils déversent leurs cargaisons au Cap, en Afrique du Sud, et ce sont les petits navires qui les prennent pour venir à Abidjan parce qu’on était limité en termes de profondeur et de capacités de gros navires », a dit vendredi M. André Kouadio Ndoli, directeur de l’ingénierie et de la maîtrise d’ouvrage du PAA.

Avant, témoignera-t-il, on pouvait accueillir seulement que des navires de 11,5 mètres ; or aujourd’hui, tous les gros porte-conteneurs peuvent rentrer sur la plateforme portuaire d’Abidjan, ce qui « nous met sous une autre orbite, car on n’est plus un second port, on est le hub ». Par ailleurs, en trois semaines, de géants porte-conteneurs peuvent rallier l’Asie à Abidjan. 

Sur le continent, « après le Cap, c’est Abidjan qui vient » en termes de transbordement, a-t-il laissé entendre lors d’une visite du deuxième terminal à conteneurs (TC2), annonçant que le Port autonome d’Abidjan (PAA) fera le transbordement à partir de janvier 2023.  

 Selon le directeur général de Côte d’Ivoire Terminal, M. Koen De Backker, « on est à 99% de taux d’exécution des travaux, en phase opérationnelle. De ce fait, les petits ajustements dans les semaines qui viennent. L’inauguration du TC2 est prévue d’ici à fin 2022.

Le second terminal à conteneurs, une fois opérationnel, permettra l’accueil et le traitement des navires porte-conteneurs de 14 000 conteneurs admettant 16 m de tirant d’eau (TE). Avec la réussite des tests effectués, le port d’Abidjan se positionne comme catalyseur de l’économie ivoirienne.

Ce projet de création d’un deuxième Terminal à Conteneurs a été rendu possible grâce à des investissements de l’ordre de 269 milliards de F CFA financés en amont par le Port Autonome d’Abidjan pour la réalisation des infrastructures.

Le terminal est respectueux de l’environnement. Ensuite, afin d’être conforme à sa politique de réduction de l’empreinte carbone de ses activités sur l’environnement, Côte d’Ivoire terminal sera l’un des prochains terminaux à obtenir le label « Green Terminal » mis en place par Bolloré ports et délivré par le Bureau Veritas.  

Le projet consistait notamment à construire, équiper puis opérer un terminal à conteneurs performants, innovant et responsable en mobilisant les ressources locales. Il devrait, à terme, générer 450 emplois directs et des milliers d’emplois indirects.

Réalisé grâce à un investissement global de 596 milliards de Fcfa, dont 334 pour les infrastructures et terrassement, ce terminal va contribuer à renforcer l’attractivité du port d’Abidjan tout en dynamisant les échanges entre la Côte d’Ivoire et l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger).  

Liste électorale : un « problème » lié à l’inscription de Gbagbo

Damana Pickass, le secrétaire général du PPA-CI, le parti de l’ex-président ivoirien, a échangé avec Ibrahime Coulibaly-Kuibiert le président de la Commission électorale indépendante (CEI) sur le principal obstacle.M. Damana Pickass, a, à la suite d’une rencontre d’une délégation du PPA-CI avec M. Kuibiert, au siège de la CEI, à Abidjan, indiqué qu’ils ont eu « un très bel échange, sympathique » sur un certain nombre de préoccupations soulevées auprès de l’institution, chargée de la conduite des opérations électorales.

« Nous avons aussi posé le problème de l’inscription du président Laurent Gbagbo sur la liste électorale. Nous avons discuté longuement de cette question », a déclaré Damana Pickass, ajoutant que « les discussions se poursuivent ».

« Le président de la CEI « nous a indiqué des voies à suivre et nous en avons pris acte », toutefois « le dialogue est maintenu et se poursuit », a-t-il souligné, faisant observer que « ce n’est pas la dernière rencontre, il y en aura certainement d’autres ».    

« Je pense que le président de la Commission nous a donné les réponses qu’il faut. Est-ce que nous avons été satisfait, là c’est un autre problème.  Il nous a donné des assurances sur le processus et a levé des équivoques », a-t-il ajouté.  

Le secrétaire général du PPA-CI a rapporté que la CEI a décidé que « les anciens certificats sont valables pour le processus en cours, ce qui est très important ». En outre, des instructions ont été données dans les tribunaux afin que les certificats de nationalité spéciaux soient délivrés avec une certaine célérité.

Pour sa part, le président de la CEI a fait remarquer que cette rencontre intervient dans le cadre des échanges avec les partis politiques sur la révision de la liste électorale lancée le 19 novembre et qui s’achève le 10 décembre 2022.

« Nous avons échangé sur tous les éléments relatifs à la révision de la liste électorale. Ça s’est très bien passé, nous ferons tout pour mériter la confiance des partis politiques qui sont nos amis », a dit M. Kuibiert, se disant « satisfait », mais « ce n’est qu’un début, la lutte continue dans la transparence ».

M. Gbagbo et trois de ses ex-ministres ont été condamnés à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage » de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lors la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.   

Condamné à 20 ans de prison, l’ancien président Laurent Gbagbo avait été radié de la liste électorale ivoirienne. La Commission électorale indépendante ne peut le réintégrer sur le listing électoral que lorsque la justice lui aura donné l’assurance qu’il n’est plus sous peine judiciaire.  

Burkina: focus sur le «nouveau» potentiel supplétif de l’armée

Depuis sept ans, le Burkina Faso fait face à une insurrection jihadiste qui a fait des milliers de victimes et entrainé le déplacement de près de deux millions de personnes.Au terme de l’opération de recrutement de supplétifs civils de l’armée, plus de 90.000 personnes se sont portées Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), rapporte la Brigade de veille et de défense patriotique (BVDP), dont l’objectif était d’enrôler 50.000 civils.

La BVDP s’est félicitée, dans un communiqué publié jeudi soir, de la « grande mobilisation » des populations et les a félicitées pour leur « engagement au service de la mère patrie ».

Mais qui sont ces potentiels VDP, prêts à en découdre avec les groupes armés terroristes ? Selon les informations obtenues par APA, il s’agit d’hommes et de femmes. La lutte contre le terrorisme « n’est pas seulement une affaire d’hommes. C’est un devoir citoyen et patriotique », a confié une volontaire. La plus jeune VDP a 18 ans, alors que le doyen d’âge a 79 ans, a précisé un agent de recensement.

Quant aux profils des futurs supplétifs de l’armée, l’agent recenseur a révélé la présence d’hommes déjà habitués aux armes. Il s’agit de policiers radiés suite aux mutineries de 2011, de soldats à la retraite, de membres de groupes d’autodéfense koglwéogo, et de chasseurs traditionnels dozo.

Il a ajouté que « des Burkinabè de tous les bords socioprofessionnels et de toutes les communautés » s’ont enrôlés. « On a des menuisiers, des maçons, des ouvriers, des commerçants, des éleveurs, des paysans… Je pense que toutes les ethnies se sont senties concernées. Il y a des lobis, des mossis, des gulmentchés, des dafins, des peulhs. Tout le monde est dedans », a-t-il dit.

Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés avait appelé à un recrutement « sans discrimination », au moment où l’Etat est accusé de puiser les VDP parmi les mossis.

Expert en police de proximité, Oumarou Yaro a affirmé que les VDP « doivent être représentatifs sociologiquement des sensibilités de chaque localité. Ils doivent être un échantillon représentatif de la communauté qu’ils représentent ».

Partant de là, notre source a mentionné l’inscription d’élèves, d’étudiants et de travailleurs du privé et du public, notamment des agents de santé, des enseignants, des agents d’agriculture… « Un fonctionnaire peut s’engager au front pour défendre la nation. Il sera VDP mais bénéficiera toujours de son salaire de médecin, d’enseignant ou autre », a expliqué à APA un officier au sein de Bla VDP.

Parmi les « nouveaux » Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), il trouve des inscrits de luxe comme les ministres de l’Enseignement supérieur, le professeur Adjima Thiombiano, et de la Jeunesse, Issouf Sirima, l’avocat et homme de lettres, Me Frédéric Titinga Pacéré, 79 ans, l’homme politique et ancien ministre, Me Bénéwendé S. Sankara, le seul survivant des évènements du 15 octobre 1987 etc.

« Conformément au statut du VDP, tous les inscrits ne peuvent pas pour le moment être retenus et la BVDP invite tous ceux qui sont dans une situation d’irrégularité à se conformer aux règles, s’ils maintiennent leur décision de servir comme VDP », a affirmé le lieutenant-colonel thomas Savadogo de la BVDP. Cette mesure concerne les inscrits qui ne possèdent pas la nationalité burkinabè, les syndicalistes et les hommes politiques.

Selon le Décret de juin 2022 portant statut du VDP, ceux qui seront retenus bénéficieront d’une formation militaire initiale de deux à quatre semaines. Ils signeront un engagement renouvelable de deux ans avec l’Etat, avant d’être mis à la disposition de la BVDP, elle-même rattachée au Commandement des opérations du théâtre national (COTN), désormais sous tutelle de l’Etat-major général des armées (EMGA).

L’auxiliaire des Forces de défense et de sécurité (FDS) est un « agent » de renseignement, armé, qui prend part aux opérations militaires de lutte contre le terrorisme, en collaboration avec l’armée. Le nouveau VDP aura une prime, informe le Décret, sans aucune précision. Mais selon des sources concordantes, chaque supplétif bénéficiera d’une prise en charge financière de 60.000 FCFA par mois.

Les VDP constituent un maillon essentiel de la stratégie de lutte contre les jihadistes du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso. Celle-ci est basée sur la Force spéciale anti-terroriste (FORSAT), qui met en avant les supplétifs de l’armée. « Désormais, c’est ensemble qu’on va agir », a indiqué le capitaine Traoré à des représentants de VDP.

Aussi, les recrutements de l’armée se feront désormais au sein des supplétifs civils, selon le gouvernement. Pour le journaliste Serge Oulon, les futures recrues constituent une « alternative au problème d’effectifs dans l’armée ». « Il faut aussi espérer avoir plus d’agressivité, de dynamisme et d’engagement dans le combat d’autant plus que des volontaires ont fait souvent preuve d’une réelle motivation au combat dans certaines zones. Leur bravoure frise souvent le miracle », a commenté le journaliste.

Mondial 2022 : le Sénégal se relance face au Qatar

Les Lions du Sénégal se sont imposés, vendredi 25 novembre 2022 à Al Thumama Stadium de Doha, devant le Qatar (1-3) pour sa deuxième sortie en coupe du monde.Après la défaite inaugurale contre les Pays-Bas (2-0), lundi 21 novembre 2022, les Lions du Sénégal ont signé une victoire importante devant le Qatar, pays organisateur (1-3).

Ce match, maîtrisé dans l’ensemble par les hommes d’Aliou Cissé, s’est décanté avant la pause. Sur une relance ratée d’un défenseur qatari, Boulaye Dia s’empare du cuir et d’une frappe à ras de terre puissance ouvre le score (0-2, 41′).

Au retour des vestiaires, le champion d’Afrique appuie sur l’accélérateur et double la mise sur une tête imparable de Famara Diédhiou (0-2, 48′). Le Sénégal fait le plus dur et cherche à préserver ce résultat. Mais le Qatar ne se laisse pas faire et finit par marquer son premier but en coupe du monde, par l’intermédiaire de Mohammad Muntari (1-2, 78′).

Les hommes de Félix Sanchez se jettent à l’abordage pour tenter d’arracher le but égalisateur, mais ils se font punir par le troisième but sénégalais. Sur un excellent travail d’Iliman Ndiaye sur le couloir droit, Bamba Dieng, servi en pleine surface, ajuste le gardien qatari Barsham pour tripler le score (1-3, 84′).

Après la déception du premier match, les Lions de la Teranga signent ainsi la première victoire de l’Afrique dans cette coupe du monde devant le Qatar (1-3), après deux matchs nuls (Tunisie, Maroc) et trois défaites (Sénégal, Cameroun, Ghana).

Les partenaires du capitaine Kalidou Koulibaly, en bonne position pour accrocher la qualification en huitièmes de finale, peuvent désormais scruter avec un peu plus de sérénité le match entre les Pays-Bas et l’Equateur (16 heures Gmt), les deux autres équipes qui composent cette poule A.

L’armée ivoirienne exécute un exercice militaire avec 400 soldats

L’armée ivoirienne engage un exercice militaire du 25 novembre au 12 décembre 2022 dans le centre du pays avec d’importantes artilleries.Cet exercice militaire, lancé ce vendredi, a lieu dans la zone comprise entre Yamoussoukro – Tiébissou – Didiévi et Sakassou, dans le Centre ivoirien. La manœuvre enverra la participation d’environ 400 soldats des forcées armées ivoiriennes.

Selon l’Etat-major général des armées, cette manœuvre militaire regroupant plusieurs troupes de l’armée de terre et de l’air, est réalisé conformément au Programme de préparation et d’entrainement des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).

Pendant son déroulement, des coups de feu et des explosions seront entendus, prévient l’Etat-major des armées, qui mentionne que de même des véhicules et engins blindés sillonneront les axes routiers avoisinants et des aéronefs seront engagés dans les airs.

Cet exercice a lieu dans un contexte où la menace terroriste s’accentue dans le Sahel avec des groupes djihadistes qui multiplient des attaques. L’armée ivoirienne rassure les populations que « cet entrainement ne perturbera pas leurs activités et les invite par conséquent au calme et à la sérénité ».

Mali : Le premier ministre Choguel Maïga de retour aux affaire ?

Trois mois après un arrêt cardiaque qui l’a écarté de la sphère publique, le Premier ministre de la transition, Choguel Maiga serait de retour.Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) au mois d’août dernier, Choguel Kokalla Maïga, nommé à la primature en juin 2021 après le coup d’Etat du Colonel Assimi Goita contre l’ancien président de la transition Bah N’daw, aurait repris service.

L’information est confirmée par plusieurs de ses collaborateurs à la primature alors que la page Facebook de l’Office de la Radiodiffusion télévision malienne (ORTM) fait état d’une audience, photo à l’appui, que le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta aurait accordé ce vendredi au chef du gouvernement. Sur le même réseau social, Choguel Maïga a publié une photo de lui accompagnée du message « Al Hamdoulilah » (Louange à Dieu). «Après une retraite médicale de quelques mois, le Président de la transition, Son Excellence le Colonel Assimi Goita, Chef de l’État, a reçu le Dr Choguel Kokala MAÏGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement, ce vendredi », a indiqué la page Twitter de la présidence du Mali. 

Le média malien L’Essor soutient qu’en réalité, le premier ministre était surtout venu informer le président de l’évolution de son état de santé et de lui assurer qu’il « était apte à reprendre le travail ».

Mis au « repos forcé » il y a trois mois, Choguel Maïga a été remplacé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga, nommé le 21 août Premier ministre par intérim par le président de la transition. Le gouvernement malien n’a pas encore réagi à cette information.

Un Sénégal dos au mur s’apprête à affronter le Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la deuxième sortie des Lions à la Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar, que le Sénégal doit battre s’il veut maintenir intactes ses chances de se qualifier en huitièmes de finale.Le Soleil indique que les Lions du Sénégal sont « à quitte ou double » dans la Coupe du monde au Qatar après avoir perdu d’entrée (2-0) face aux Pays-Bas. L’équipe nationale est « dans l’obligation de s’imposer cet après-midi face au pays organisateur si elle veut continuer de croire en ses chances de qualification pour le deuxième tour ».

Le sélectionneur Aliou Cissé est conscient que « certains doutent » d’eux à l’image de Walf Quotidien qui note que ses protégés doivent « vaincre ou (prendre) la porte » du Mondial de football. Mais « on ne veut pas rentrer à la maison de sitôt », a fait savoir le capitaine et défenseur Kalidou Koulibaly, assis hier à côté de son entraîneur pour répondre aux questions des journalistes.

De son côté, l’entraîneur espagnol du Qatar Félix Sanchez prévient son homologue. « Nous savons à quel point le Sénégal est fort. (…) J’espère que nous pourrons montrer notre meilleur niveau », a-t-il dit même si la « défaite (est) interdite aux Lions », d’après Vox Populi.

« On aura la possibilité de marquer. On a de la qualité offensive, il faut être un peu plus tueur devant les buts », a répliqué Aliou Cissé, ajoutant dans EnQuête qu’« à partir du moment où on a perdu notre premier match, on est dos au mur ». Ainsi, « plus d’audace et de folie pour marquer des buts » sera « la clé du match » devant le Qatar, une rencontre sur laquelle les Sénégalais sont partagés « entre optimisme et prudence », estime le journal.

Pour ce match décisif face au Qatar, Le Quotidien note que les Lions iront « à la conquête de l’émirat » là où Aliou Cissé veut « continuer à écrire l’histoire » en compagnie de Kalidou Koulibaly qui note qu’ils n’ont « plus droit à l’erreur ».

« Vous allez voir de vrais Lions », a poursuivi le joueur du club anglais Chelsea dans Stades, le quotidien sportif qui les appelle également à « rugir et faire renaître l’espoir ». Ancien entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, le Français Alain Giresse croit tout de même au potentiel de la sélection dirigée par Aliou Cissé. « Le Sénégal a tous les moyens pour battre le Qatar », a-t-il fait savoir.

Quoi qu’il en soit, L’Observateur recommande aux Lions d’« éviter la Qatarstrophe » après avoir perdu d’entrée face aux Néerlandais. Pour ce faire, le journal indique qu’Aliou Cissé doit « réanimer » le milieu de terrain « pour une attaque tambour battant ». En revanche, Khalifa Ndiaye, ancien international qatari d’origine sénégalaise, prévient que « le Qatar n’a pas joué sur sa vraie valeur contre l’Equateur » qui l’a battu 2-0 dimanche, en match d’ouverture du Mondial.

A propos des deux militaires sénégalais portés disparus, L’Observateur affirme que « le corps de Fulbert Sambou (a été) retrouvé et identifié par sa famille ». Le défunt est décrit comme « un homme discret, courtois et discret ». Originaires du sud du pays, les deux hommes laissent inquiets leurs parents qui ont adressé des « mises en garde » hier face à la presse.

Contrairement aux informations faisant état de la mort d’un des disparus, la communauté de Bliss Cassa (sud) a « rencontré la presse hier pour exiger le retour en vie de l’adjudant-chef Didier Badji et du sergent Fulbert Sambou », rapporte Le Témoin qui ajoute que les proches des deux disparus « ont aussi posé cinq questions qui tendent à écarter l’hypothèse d’une partie de pêche mortelle ».

Décès à Abidjan de Jacques Mangoua, vice-président du Pdci

L’ex-président du Conseil régional du Gbêkè (centre ivoirien) est décédé à son domicile, selon son entourage.M. Jacques Mangoua, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) et ex-président du Conseil régional du Gbêkè est décédé vendredi à 2 heures (GMT, heure locale) à son domicile, à Abidjan.   

C’est l’émoi au sein du Pdci, le parti de l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, qui perd l’un de ses vice-présidents en pleine révision de la liste électorale, dont l’opération qui a débuté ce 19 novembre devrait s’achever le 10 décembre 2022.

L’ex-président du Conseil régional du Gbêkè, Jacques Mangoua, accusé de détenir des munitions de guerre, avait été déchargé de ses fonctions Il a perdu les législatives partielles du 3 septembre 2022 à Bodokro, remportées par le candidat du Rhdp (pouvoir), Jules Attingbré.

Abidjan abrite les assises de l’eau et de l’assainissement en 2023

La Côte d’Ivoire, désignée pour abriter cet évènement d’envergure internationale, sera le centre des réflexions sur les questions liées à l’eau et à l’assainissement.A la clôture de la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (Aae), une convention a été signée ce jeudi 24 octobre à Abidjan entre ladite organisation, la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) et l’Alliance pour la gestion des boues de vidanges (FSMA).

Celle-ci répond à l’organisation du 21e congrès de l’Association africaine de l’eau (AAE) couplée à la 7e conférence de l’Alliance pour la gestion des boues de vidanges (FSMA) qui se déroulera à Abidjan du 19 au 23 février 2023.  

Le directeur général de la SODECI, Ahmadou Bakayoko qui a pris part à cette cérémonie de signature s’est réjoui de ce que la Côte d’Ivoire ait été désignée pour abriter ces assises et être le centre des réflexions sur l’eau pendant cette période.  

« Cette signature est une étape de plus de notre ambition à travers ce congrès », a-t-il dit, marquant son engagement, tout en rassurant que la Côte d’Ivoire fera sa part pour la réussite de l’évènement qui mobilisera quelque 3.000 participants.  

Il a par ailleurs salué la productivité des travaux de la 90e session de l’eau qui permet de faire des propositions concrètes quant à la réussite du congrès et à l’adressage des problématiques majeures sur la gestion de l’eau et de l’assainissement.

La directrice exécutive de FSMA, Jennifer Williams, elle, ne manque pas de relever l’intérêt de son organisation à être associée à travers ce congrès à l’Aae en vue d’entreprendre des actions communes pour le bonheur des populations.

« Notre collaboration avec l’Aae se verra renforcer sur le domaine de l’assainissement qui est notre domaine de couverture », dira-t-elle.

M. Pape Diop, président du Comité scientifique de la 90e session du Cst s’est dit satisfait de cette rencontre qui a lieu en prélude au congrès de février, compte tenu des réformes suggérées en vue de rendre l’Aae encore plus performante en raison de ces défis actuels.

Il a fait savoir que cela passe par le réaménagement des différentes structures de l’organisation et de son comité scientifique, appelant par ailleurs à un soutien institutionnel fort et l’accompagnement des différents bailleurs de fonds.

Le directeur exécutif de l’Aae, Sylvain Usher, lui demeure optimiste sur la portée des échanges entre les différents membres de l’association parce qu’ils enrichiront. Il a assuré que les réflexions adresseront les cas pratiques pour chaque pays sur la question de l’eau et de l’assainissement.

Côte d’Ivoire : un chiffre d’affaires record dans la filière avicole

Les populations, les fermiers et les leaders communautaires sont sensibilisées sur les risques de zoonoses à l’approche des fêtes de fin d’année, où les ressources animales et halieutiques sont beaucoup consommées.Dans cette optique, le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), organisé mercredi au Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville une journée de sensibilisation contre les maladies liées aux animaux.

Dr. Kalo Vessaly directeur des services vétérinaires au ministère des Ressources animales et halieutiques, a indiqué que cette journée vise à lancer les opérations de veille sanitaire pour renforcer et sensibiliser aux bonnes pratiques d’hygiène, d’utilisation raisonnée des médicaments vétérinaires et aux bonnes pratiques de biosécurité.

Selon le directeur des services vétérinaires du ministère des Ressources animales et halieutiques, « 60% des maladies infectieuses viennent des animaux », raison pour laquelle « nous nous insérons dans une politique de prévention » des populations et des fermiers. 

Aujourd’hui, la grippe aviaire menace en permanence la filière avicole, a fait remarquer Dr Kalo Vessaly, mentionnant qu’en termes d’élevage, l’une des filières les plus dynamiques, c’est la filière de volailles en Côte d’Ivoire.

« Officiellement, (la filière volaille) c’est 250 milliards Fcfa de chiffre d’affaires, plus de 50.000 emplois directs et près de 90 millions de volailles », a-t-il poursuivi. Il a en outre rappelé que la grippe aviaire a coûté à la Côte d’Ivoire la somme de 3 milliards Fcfa en 2017 après la survenue de la pathologie.  

Le mois de décembre est un mois de fête et les populations vont s’approvisionner massivement en matière de denrées alimentaires. De ce fait, ces populations sont beaucoup plus exposées lorsque les animaux sont contaminés. « L’objectif du ministère est de sécuriser tout ce qui va se passer pendant cette période de forte consommation et assurer la sécurité sanitaire des aliments qui vont être mis à la disposition du consommateur », a-t-il fait savoir.  

Il a relevé que trois maillons sont essentiels, notamment la sensibilisation et l’information des producteurs, qui eux sont les premiers responsables de la qualité des produits mis sur le marché ; ensuite l’on a les bonnes pratiques d’élevage et le respect des délais d’attente des médicaments.

En outre, Dr Kalo relèvera qu’il y a le consommateur qui doit aider à améliorer la sécurité sanitaire et son choix vers la qualité doit influencer les fermiers et alerter les services officiels pour retirer les denrées dangereuses. Le troisième maillon, lui, concerne le contrôle sanitaire.

« Nous allons renforcer le contrôle sanitaire à tous les niveaux, au niveau des abattoirs et de la commercialisation des denrées alimentaires d’origine animale, mais aussi de la restauration collective », a-t-il souligné.

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, a salué la présence des étudiants en élevage, des leaders communautaires et religieux à cette journée de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène, de biosécurité et au bon usage des médicaments vétérinaires.

Selon l’OMS, chaque année, environ 600 millions d’individus soit près d’une personne sur 10 dans le monde tombent malade après avoir consommé des aliments contaminés et plus de 400.000 personnes meurent chaque année des maladies d’origine animale.

Le ministre a souligné que 1,2 million de personnes sont mortes en 2019 du fait de la résistance. En Côte d’Ivoire, les consommateurs sont exposés à ces zoonoses durant les périodes de forte consommation de denrées alimentaires et l’Etat veut renforcer le contrôle sanitaire en cette fin d’année.

« Les périodes de fête de fin d’année qui constituent des moments de forte consommation (de ressources d’origine animale) peuvent être favorables à l’exposition du consommateur si des mesures idoines de prévention ne sont pas prises », a-t-il insisté.  

C’est dans cette optique que des opérations de contrôle renforcées de la chaîne alimentaire sur l’ensemble du circuit d’approvisionnement pour garantir la santé des populations ivoiriennes, a assuré le ministre Sidi Touré.

  

Côte d’Ivoire : hausse de 24% des investissements agréés

La directrice générale du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), Mme Solange Amichia, fait le bilan des investissements qui enregistrent un fort bond sur la période janvier-octobre 2022.De janvier à octobre 2022, le flux des investissements agréés s’est établi à 714 milliards Fcfa contre 575,5 milliards Fcfa sur la même période en 2021, soit un accroissement de 24%, a dit jeudi la directrice générale du Cepici, lors d’une conférence bilan à Abidjan.

La directrice générale du Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, a fait observer que 14 gros dossiers d’un montant de 306 milliards Fcfa ont été enregistrés en 2022 pour une mobilisation attendue d’environ 200 milliards de Fcfa à fin décembre 2022.

Sur la période de janvier à octobre 2022, les investissements agréés ont progressé pour atteindre un taux positif de 31% avec 159 sociétés au compteur contre 208 entreprises agréées l’année précédente. Pour les emplois provisionnels l’on dénombre 5.220 postes en 2021 contre 8.001 en 2022, soit une hausse de 53%.

En dépit du ralentissement de la croissance économique mondiale à 3% en 2022 contre 6% en 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré d’importants investissements. Le transport et l’entreposage affichent un taux de 28%, la plus forte évolution, de janvier à octobre 2022 contre 20% en 2021.

Toujours, de janvier à octobre 2022, le secteur du BTP ressort un taux d’investissement de 6%, l’agro-industrie 21%, l’industrie cosmétique 4%, l’industrie métallurgique 4% et les NTIC 14%. Sur cette même période en 2021, l’on note un taux de 9% pour l’énergie, la santé 7%, l’agro-industrie 16%, les BTP 10% et l’industrie textile 11%. 

Les cinq premiers pays investisseurs étrangers de la Côte d’Ivoire, en 2022, sont notamment l’Ile Maurice (11%), suivi du Maroc (8%), la France (7%), le Liban (4%), le Burkina Faso (4%), ce qui donne un taux de 53% en termes d’investissements directs étrangers (IDE).

Les données graphiques du Cepici montrent que l’année précédente, à la même période, l’Ile Maurice (un hub financier) était en tête avec un taux de 9%, devant la Hollande (8%), la France (7%), le Maroc (5%) et Hong-Kong (3%). Les Investissements directs étrangers ont atteint un pourcentage de 55%. 

Les objectifs du Cepici sont essentiellement nourris par le Programme national de développement (PND, 2021-2025). Le Guichet unique de l’investissement ambitionne d’accroître le taux d’investissement privé de 16% en 2020 à 25% en 2025 avec une mobilisation de 32.116 milliards de Fcfa d’investissements privés des entreprises.

La vision du gouvernement est de faire du climat des affaires en Côte d’Ivoire l’un des plus compétitifs en Afrique et dans le monde, a déclaré Mme Solange Amichia. Dans cette optique, le Cepici envisage de mettre en œuvre, sur la période 2023-2025, un agenda des réformes en lien avec cette ambition.

Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire table dans sa ligne d’actions, en termes de perspectives, sur trois axes à savoir la promotion des investissements, l’amélioration de la performance du Guichet unique des formalités d’entreprises (GUFE) et le climat des affaires.

Pour se hisser davantage dans le classement du Doing Business, le Cepici veut réduire le délai de création d’entreprise en ligne, dématérialiser complètement l’application de création en ligne (E-entreprise) et créer un service VIP pour les formalités d’entreprises (Fast tracking).

Mme Solange Amichia a par ailleurs annoncé le déploiement à Bouaké (centre) et San-Pedro (Sud-ouest) des services du CEPICI (sites de cyber-assistance et conseil) en collaboration avec les faîtières et les administrations locales.

Le Guichet unique de l’investissement projette l’organisation, en 2023, d’un atelier de révision du Code des investissements de 2018. Le CEPICI prévoit aussi la dématérialisation des demandes d’agrément ainsi que l’organisation de rencontres sectorielles et des webinaires.

Les performances du Guichet unique des formalités d’entreprises se sont améliorées avec la création de plus de 20.000 entreprises en 2022 pour un délai moyen inférieur à trois jours. Le Cepici veut se positionner comme un « prestataire de service et un think tank pour le secteur privé, les administrations et les collectivités territoriales en vue de la création de valeurs et d’emplois durables ».   

Le Libéria initie un programme de production alimentaire d’urgence

Le programme va mobiliser une enveloppe financière de plus de cinq millions de dollars.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé le financement du Programme de production alimentaire d’urgence au Libéria. Cela permettra au gouvernement d’aider les agriculteurs à accroître leur production de denrées alimentaires résilientes au changement climatique, atténuant ainsi l’impact de la guerre en cours en Ukraine.

Ce financement se compose d’un don de 2,28 millions de dollars et d’un prêt de 2,84 millions de dollars provenant de sa Facilité d’appui à la transition, rapporte un communiqué de l’institution bancaire africaine.

L’agriculture est un secteur majeur de l’économie du Libéria. Elle contribue au Produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 26 % environ. Les principales cultures du pays sont le caoutchouc, le riz, le manioc, les bananes et l’huile de palme. Le manioc et le riz sont les principales cultures vivrières de base.

Toutefois, la productivité agricole est globalement faible. Cela est dû à des facteurs tels que la faiblesse des infrastructures de base, dont le manque d’équipements agricoles ou l’insuffisance de routes entre les exploitations et les marchés. L’utilisation d’engrais et de pesticides est également limitée et les capacités de stockage des denrées alimentaires sont insuffisantes. La guerre civile que le pays a connue entre 1989 et 2003 et l’épidémie d’Ebola de 2014-2015 ont aggravé la situation.

Près de 50 % de la population du Libéria est considérée comme étant en situation d’insécurité alimentaire, et la malnutrition infantile est persistante. Quelque 35 % des enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance et 15 % d’entre eux présentent une insuffisance pondérale.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants africains. Elle améliorera l’accès aux engrais agricoles et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture — ce qui représente une augmentation de 12 milliards de dollars de la production alimentaire en seulement deux ans.

Le programme du Libéria, qui sera mis en œuvre de 2022 à 2024, permettra au gouvernement de fournir aux agriculteurs vulnérables des subventions intelligentes directes sous forme d’incitations à l’investissement privé dans le secteur des intrants sans fausser le marché. Ce financement permettra également au gouvernement de faciliter l’accès des agriculteurs aux semences et aux engrais améliorés.

« Nous nous félicitons de cette approbation très attendue et qui arrive à point nommé, car elle permettra d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Libéria ainsi que l’environnement réglementaire de l’agriculture respectueuse du climat », a déclaré le chef du bureau-pays de la Bad au Libéria, Benedict Kanu.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de la Bad a déjà profité à 26 pays africains avec 26 programmes d’une valeur de 1,257 milliard de dollars.

Sénégal : l’ARTP « est debout » après avoir subi une attaque informatique

Le directeur général Abdou Ly s’est exprimé pour la première fois sur le piratage du système d’informations de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, en octobre dernier.L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’avait jusque-là pas confirmé les informations faisant état du piratage de ses données. En effet, le 17 octobre dernier, le groupe de hackers Ransomwares Karakurt avait commencé à exécuter ses menaces après que l’ARTP a refusé de payer la rançon de plusieurs milliers de dollars. Des documents sensibles censés appartenir à son personnel se sont retrouvés en accès libre sur la toile sans que l’institution n’accepte de communiquer ouvertement sur la crise.

« C’est un sujet sur lequel nous préférons ne pas communiquer. Aujourd’hui, ce qui est important (à retenir) est que l’Afrique est devenue la cible des cyber-attaques. Elle est devenue aussi la cible des malveillances et des cyber-hackers. Tout le monde se fait hacker. Vous avez vu la dernière fois, le téléphone d’un Premier ministre d’un très grand pays occidental a été hacké. Cela ne nous dédouane pas, mais nous amène à redoubler d’efforts », a dit le directeur général de l’ARTP, Abdou Ly, en marge d’une rencontre de sensibilisation organisée jeudi à Dakar sur les problématiques de vol de câbles dans les infrastructures de télécommunication.

A en croire M. Ly, l’attaque informatique dont l’ARTP a été victime est en train d’être résolue progressivement avec l’appui de plusieurs services techniques spécialisés de l’Etat. « Nous avons eu le concours de l’ensemble des services de l’Etat qui nous ont accompagnés dans le cadre de la résolution de ce problème qui bientôt, en tout cas, sera un mauvais souvenir. Et l’ensemble des dispositions d’informations et techniques ont été prises pour que ce phénomène n’impacte pas le fonctionnement de l’ARTP, qui est debout et qui continue à servir l’intérêt général », a-t-il affirmé.

Interrogé par APA à la suite de cette affaire, Mountaga Cissé, ingénieur en informatique sénégalais, expliquait que le piratage de l’ARTP était « un fait nouveau. Ces hackers ne bloquent pas votre système. Ils copient les données, les gardent quelque part, vous informent avant de vous demander de payer. Et si ce n’est pas le cas, elles seront publiées ».

Un mois avant le piratage de l’ARTP, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dont le siège se trouve à Dakar, avait elle-aussi été victime d’une attaque informatique par ramsomware, « un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles » avant que les hackers ne demandent « à leurs propriétaires d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui permettra de les déchiffrer », d’après le hacker éthique sénégalais, Saliou Thiam.

Le groupe de hackers Lockbit réclamait une rançon de 25.000 dollars à l’Asecna, qui n’avait pas préféré commenter l’incident. Actif depuis 2019, Lockbit est responsable de 1200 attaques informatiques depuis sa création, selon M. Thiam. « Ils sont actuellement le numéro un en termes d’attaques par ransomware. Ils ont développé une stratégie nouvelle, exigeant de l’argent directement des victimes et ne rendant pas l’attaque publique », a-t-il précisé à APA.

Sénégal : divers sujets au menu de la presse

Les journaux sénégalais parvenus à APA ce jeudi traitent d’une diversité de sujets allant de l’affaire de la disparition mystérieuse des deux militaires à la plainte de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko.L’affaire des deux militaires disparus mystérieusement depuis le 19 novembre dans les eaux de Mamelles continue d’alimenter la presse. Libération, renseigne qu’un « corps sans vie a été retrouvé par un pêcheur ». Et tout indique, selon le journal, que le corps sans vie découvert est celui du sergent Fulbert Sambou, sergent à la direction des renseignements militaires.

L’Observateur indique que la Marine nationale « repêche » un corps sans vie en cours d’identification. Les proches des deux disparus balaient la thèse de la noyade.

La presse fait aussi état de la plainte du ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang contre l’opposant Ousmane Sonko. « Mame Mbaye Niang met Sonko au défi », rapporte Vox Populi. « S’il publie un rapport de l’IGE qui m’incrimine, je me soumets à la justice », a lâché le ministre.

Affaire des 29 milliards du Programme des domaines Agricoles Communautaire (Prodac), « Sonko attaque, Mame Mbaye Niang réplique par une plante », ajoute Le Quotidien. Accusé de malversations par le leader du Parti Pastef, Mame Mbaye Niang assure, aucun rapport ne m’incrimine dans cette affaire.

Le journal L’AS s’arrête sur les projets de Macky Sall toujours en chantier. Université Amadou Makhtar Mbow, relance de la Poste, soutien aux personnes handicapées, « Macky veut évacuer les dossiers à la traine », souligne le journal.

Dans ce sillage, Le Soleil, estime que le « gouvernement accélère le rythme » sur la restructuration de la Poste en société nationale. En conseil des ministres, Macky Sall a demandé à son Premier ministre Amadou Bâ, de finaliser le plan de transformation de la société nationale avant fin décembre 2022.

La baisse des prix des denrées de première nécessité installe la grogne chez les commerçants détaillants. Ces derniers entament une grève de 48 heures, note Walf Quotidien pour protester contre cette politique instituée par le président Macky Sall et vendue par son ministre du Commerce.

Le journal Bès Bi fait immersion dans le sud du Sénégal où l’armée procède à la destruction de champs de chanvre indien. « L’armée se frotte aux bandes armées », indique le journal. Reste à savoir s’il s’agit des hommes de Salif Sadio indique le journal, puisque les affrontements qui se sont déroulés à la frontière gambienne ont fait deux blessés chez les diambars.

Sud Quotidien relate une nouvelle affaire qui secoue l’Assemblée nationale. Après l’histoire du trafic de faux billets et de passeports diplomatiques, impliquant deux députés de la majorité, la deuxième institution du pays est à nouveau secouée par une nouvelle affaire de « falsification » de son règlement intérieur.

Namibie : retrait de la statue d’une figure coloniale allemande

Le gouvernement namibien a retiré mercredi la statue d’un fonctionnaire allemand de l’époque coloniale dans la capitale Windhoek, en réponse à un tollé de militants locaux.La statue en bronze de 2,4 mètres de Curt von Francois se trouvait sur un haut piédestal au cœur de la ville de Windhoek depuis 57 ans. Dévoilée en 1965, la statue était considérée comme un symbole de l’oppression coloniale dans cette nation du sud-ouest africain.

Von Francois est tristement célèbre pour avoir contribué au génocide des peuples Herero et Nama entre 1904 et 1908. L’Allemagne a été la puissance coloniale de l’Afrique du Sud-Ouest (actuelle Namibie) de 1884 à 1915.

Entre 1904 et 1908, les colons allemands ont tué plus de 100.000 autochtones Herero et Nama lors de massacres que les historiens ont qualifiés de premier génocide du 20ème siècle.

L’Allemagne a présenté ses excuses pour son rôle dans le massacre des peuples Herero et Nama entre 1904 et 1908 et promis plus d’un milliard d’euros de soutien financier aux descendants des victimes.

Le gouvernement namibien a toutefois annoncé le mois dernier qu’il était en train de renégocier l’accord de compensation avec l’Allemagne, suite à un tollé de la part de militants locaux qui estimaient que le montant offert par Berlin était dérisoire.

Le retrait de la statue fait suite à une bataille juridique de deux ans au cours de laquelle l’activiste Hildegard Titus, du mouvement A Curt Farewell, a demandé aux tribunaux que la statue soit retirée car elle rappelait un passé triste. La statue sera désormais conservée au musée municipal de Windhoek.

Hausse du SMIG de 25% en Côte d’Ivoire

La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien) et les faîtières syndicales s’accordent sur une revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à compter du 1er janvier 2023.Cette proposition devrait être validée par le gouvernement. Suite à une approbation, le Smig en Côte-d’Ivoire passera à compter du 1er janvier 2023 à 75.000 Fcfa contre 60.000 Fcfa actuellement, soit une augmentation de 25%.

Le gouvernement ivoirien avait décidé en novembre 2014 de la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est passé de 36.607 F CFA à 60 000 F CFA, soit près du double du SMIG.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a pris à l’occasion de la fête de l’indépendance, en août dernier, un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités.  Une mesure visant à lutte contre la cherté de la vie et la poussée inflationniste créée par la crise russo-ukrainienne.  

Le président de la République avait ensuite annoncé des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans un contexte de conjoncture économique mondiale.

« J’ai, donc, demandé au Premier ministre Patrick Achi d’échanger avec le secteur privé, en vue d’une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans les prochains mois », a dit M. Ouattara dans un message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’an 62 de l’indépendance du pays.

« Je lance un appel au secteur privé, afin que des efforts soient faits dans ce cadre pour améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, notamment ceux ayant les salaires les plus modestes », avait déclaré M. Alassane Ouattara.