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Sortie d’un livre sur le récit de l’attentat terroriste de Bassam

Cet ouvrage a été présenté à Abidjan, à une semaine du procès sur l’attaque terroriste de Grand-Bassam, impliquant 18 accusés qui passeront à la barre devant le Tribunal criminel de première instance.Devant un parterre de personnalités, Dr Jean-Jacques Kodjané, proche collaborateur de l’ex-Premier Hamed Bakayoko (ex-ministre d’Etat, ministre de la Défense), qui a suivi le fil des opérations sur l’évènement, a présenté son ouvrage intitulé « Attenta de Bassam, dans le feu de l’action ».

« J’ai écrit d’abord par obligation morale, parce que l’attentat terroriste de Grand-Bassam fait désormais partie de notre histoire commune et elle appartient aussi à notre conscience collective », a-t-il justifié, équant l’intérêt de cet ouvrage.

Dans la construction de notre identité nationale, l’attentat terroriste de Grand-Bassam constitue désormais un repère. Et six années après sa survenance, il rapporte s’être rendu compte que cet attentat a tendance à « sombrer dans l’oubli ».

Pour lui, la seule façon de le mettre en éveil, c’est de l’immortaliser à travers un écrit. Il soutient aussi l’avoir fait par « devoir intellectuel » parce que six années après l’attaque terroriste de Grand-Bassam, elle n’a fait l’objet d’aucun écrit scientifique.

Cet enseignant-chercheur, spécialiste des questions de défense et de sécurité a, par ailleurs, dit s’être rendu compte que pour l’attentat du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, soit plus de 20 ans après « nous sommes à 585 livres en Français consacrés à cet évènement douloureux »

« Enfin, j’ai souhaité écrire pour rendre hommage à nos Forces de défense et de sécurité. Nous avons des personnes qui se sacrifient au quotidien pour leur pays », a-t-il ajouté, faisant observer que la lutte contre le terrorisme devrait faire appel à la fibre patriotique.

Dans ce livre comprenant 210 pages, se dégagent trois parties : la première partie parle du contexte sous régional marqué par la menace djihadiste, la 2e partie évoque les dispositions qui ont été prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour prévenir la menace terroriste ; et la 3e partie présente le contexte géopolitique africain.

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a signé la préface de ce livre afin de lui donner un caractère institutionnel. A cette dédicace, le général de corps, Soumaila Bakayoko, ex-chef d’Etat-major des armées était présent.

Le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, actuel chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, au moment de l’attaque, était le commandant des forces spéciales de Côte d’Ivoire, une unité qui a mené l’assaut. Il retrace également le récit de l’offensive de ses forces.

Le général Soumaila Bakayoko a révélé avoir informé le ministre de la Défense et celui de l’Intérieur ainsi que le président de la République pour dire qu’il y avait une attaque terroriste, souhaitant engager systématiquement le processus d’intervention des forces dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.   

« Tout en approuvant l’engagement des forces spéciales, le président de la République ordonne aussitôt l’activation du Plan d’action contre les terroristes conformément au protocole en la matière et le placement vigilance rouge », rapporte-il.

A Grand-Bassam, fera-t-il remarquer, le poste de commandement tactique des forces opérationnelles a été établi sur le théâtre des opérations à l’Hôtel de France (un réceptif hôtelier) », d’où il rendait compte au président de la République qui ordonnait les actions en tant que chef suprême des armées.

« L’attaque a été circonscrite dans des proportions limitées, même si nous avons déploré des pertes en vies humaines », a-t-il poursuivi, soutenant que « si nos forces n’étaient pas suffisamment prêtes, cette attaque terroriste aurait été plus dramatique ».

« Nos militaires des forces spéciales ont freiné les terroristes dans leur élan meurtrier. Ils ont opéré avec courage et détermination et professionnalisme », a-t-il poursuivi, indiquant que le dispositif et le mécanisme du plan d’assaut ont « bien fonctionné » permettant de baliser la zone d’opération.

Selon Jean-Louis Moulot, le maire de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, l’attaque terroriste a visé trois réceptifs hôteliers, aux environs de 13h (GMT, heure locale).  Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, ouvrant le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou annonce l’audience pour le 30 novembre 2022. Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que 33 blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, avait abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

La responsabilité numérique au cœur d’un web festival à Abidjan

La 9e édition de l’Africa web festival s’est ouverte ce mercredi 23 novembre 2022, au Palais de la Culture, à Treichville, sous le thème « Vivre le digital et protéger demain ».Cet événement chapeauté par Mariam Diawara a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont la représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Florence Fadika, ainsi que l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

La représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué cette initiative qui perdure depuis 9 années et qui s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement ivoirien. Celle d’offrir aux populations un cadre sécurisé d’exercice de l’activité du numérique.

« Nous nous trouvons à un tournant important de notre histoire, de notre pays, de l’Afrique et du monde en général. C’est l’ère de la société digitalisée », a-t-elle fait observer, soutenant que les dirigeants africains ont le devoir de trouver des moyens d’accompagner cette transformation digitale.

A contrario, le continent connaîtrait un retard qui va impacter les efforts de développement économique et social des pays, a déclaré Florence Fadika. Elle a évoqué les actions du gouvernement dans le secteur autour d’une stratégie structurante comprenant quatre programmes prioritaires.

Ce sont en effet les programmes d’inclusion numériques, le développement des infrastructures afférentes, la sécurisation de l’espace numérique et la restructuration de la gouvernance des acteurs de l’écosystème, a énuméré Mme Florence Fadika, dans une allocution. 

« Je salue l’implication des initiateurs de ce festival pour avoir anticipé sur l’importance que ce sujet revêt dans la vie des populations ivoiriennes et la sensibilisation de notre jeunesse à une utilisation responsable du numérique et des réseaux sociaux », a ajouté Mme Florence Fadika.

L’ambassadeur du Canada, a quant à lui, appelé à un environnement numérique inclusif afin de prendre en compte le droit de tous les citoyens. Il n’a pas manqué de relever que l’écosystème doit être sécurisé pour créer la confiance numérique et sécuriser les différents flux.  

« La sécurité publique en ligne et hors ligne est primordiale. Les gouvernements et les sociétés technologiques doivent protéger les données et la vie privée des utilisateurs pour assurer la confiance en la technologie », dira-t-il.  

« Nous avons l’obligation de nous attaquer aux harcèlements en ligne ». Pour lui, la convention collective de l’inclusion numérique devrait permettre d’imaginer un monde où les progrès numériques seront profitables à tous.

La responsable d’Africa web festival, Diawara Mariam, a traduit sa volonté de vouloir attirer l’attention de tous lors de cette édition, notamment sur les dérives constatées au moyen des outils connectés.

« Le volet technologique qui est l’émanation de notre rencontre Africa web festival insiste à mettre au cœur des échanges la notion de conscience de l’humanité », affirme-t-elle, invitant les jeunes à avoir une posture responsable sur les réseaux sociaux, car pouvant technologiquement et humainement filtrer leurs messages.  

Mondial 2022 : Le Ghana entend reluire ses « Etoiles »

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Ghana. (5/5)En dignes ambassadeurs de leur pays, les Black Stars ont foulé le sol qatari en tenues traditionnelles. Le Fugu, porté par les habitants du Nord du Ghana lors d’occasions solennelles, a été mis en avant. Ce pagne tissé symbolise la force, le courage et le leadership.

Les « Etoiles noires » du Ghana envoient donc un message non verbal pour dire qu’il ne vient pas à Doha pour faire de la figuration. Les troupes du sélectionneur Otto Addo sauront-t-ils être à la hauteur de leur mission ? « Il est possible qu’on aille loin dans ce tournoi. Mais avant, il faut sortir de ce groupe difficile », estime Nuhu Adams, journaliste à GhanaSoccernet.

Pour ce Mondial, exceptionnellement programmé en pleine saison sportive, le Ghana est logé dans la poule H en compagnie du Portugal, de la Corée du Sud et de l’Uruguay. Les Black Stars se mesurent successivement à la Seleção portugaise (24 novembre), aux Guerriers Taeguk coréens (28 novembre) et à la Celeste d’Uruguay (2 décembre).

« C’est un groupe très relevé. Le Portugal et l’Uruguay sont les favoris, mais le Ghana a les qualités nécessaires pour rivaliser avec ces deux pays, ainsi qu’avec la Corée du Sud. On peut se qualifier au second tour. Tout dépendra de la façon dont on commencera la campagne », suppose M. Adams qui travaille aussi pour Nhyira FM.

Grande nation du foot africain, le Ghana a découvert sur le tard la Coupe du monde en enchaînant trois phases finales (2006, 2010 et 2014). Absents lors de l’édition tenue en Russie il y a quatre ans, les Black Stars ont écrit en Afrique du Sud l’une des plus belles pages du continent noir dans la compétition.

Le 2 juillet 2010, au Soccer City Stadium de Johannesburg, le Ghana défie l’Uruguay pour une place dans le dernier carré. Sur un tir lointain de Sulley Ali Muntari (45′), les Black Stars ouvrent le score. Au sommet de son art, à cette époque, l’Uruguayen Diego Forlan efface l’ardoise sur un magnifique coup franc (55′).

Incapables de se départager dans le temps réglementaire, les deux équipes jouent les prolongations. Dans les ultimes instants de la partie, le Ghana jette toutes ses forces dans une attaque conclue par une tête de Dominic Adiyiah. Fernando Muslera, le gardien uruguayen, est battu. Le ballon file droit vers les buts. Comme un dernier rempart, l’avant-centre sud-américain Luis Suarez utilise ses deux mains pour repousser le cuir. Un geste désespéré qui lui vaut un carton rouge direct (120′).

Les Black Stars bénéficient alors d’un penalty. Gyan Asamoah, buteur providentiel dans cette Coupe du monde, s’élance pour le frapper. Mais sa tentative et les espoirs de tout un continent se fracassent sur la barre transversale. Le sacrifice du « Cannibale », surnom de Suarez en raison de sa propension à mordre ses adversaires sur le terrain, n’est pas vain. Il exulte de joie sur le couloir menant aux vestiaires. Le malheureux Asamoah se tient la tête. Il ne le sait peut-être pas à ce moment, mais le Ghanéen va ressasser ce raté toute sa vie. Car dans la séance des tirs au but, la Celeste l’emporte quatre à deux.

Douze ans plus tard, le Ghana retrouve l’Uruguay. « Le football ne consiste pas à se venger. Nous voulons simplement gagner cette rencontre. J’espère juste que le résultat que nous obtiendrons sera suffisant pour nous qualifier au tour suivant », a récemment déclaré le capitaine André Ayew, présent sur le banc en 2010.

Une équation à plusieurs inconnues

Le Ghana arrive au Qatar sans grandes certitudes. Les Black Stars sont sortis de la Coupe d’Afrique des nations 2021 par la petite porte (défaites contre le Maroc, les Comores et nul face au Gabon). Du jamais vu en 23 participations au tournoi. Le Serbe Milovan Rajevac, entraîneur de l’équipe nationale, est limogé après cette déroute. Son assistant, Otto Addo (47 ans), prend le relais. L’ancien international ghanéen a qualifié son pays pour le Mondial en écartant le Nigeria en barrages (0-0, 1-1) grâce à la règle du but à l’extérieur.

« Nous ne savons vraiment pas quelle formation du Ghana on verra au Qatar. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Nous attendons le duel contre le Portugal. Après, nous aurons une meilleure idée de cette sélection », indique Gary Al-Smith, journaliste à JoyNews. Selon lui, « le Ghana n’a pas une équipe huilée comme celle du Sénégal. Cependant, c’est un effectif très uni avec des joueurs qui croient en eux ».

Pour rebâtir une équipe compétitive, le Ghana a fait appel à des binationaux comme Iñaki Williams et Tariq Lamptey qui « rehaussent clairement le niveau », souligne Nuhu Adams. En outre, « il y a Alexandre Djiku très régulier en défense. Au milieu, Thomas Partey d’Arsenal est le plus en vue actuellement. C’est un joueur de classe mondiale. En attaque, Mohammed Kudus, sociétaire de l’Ajax Amsterdam, est en forme. Meilleur buteur du club néerlandais en Ligue des champions cette saison (4 réalisations), il a été élu homme du match à plusieurs reprises », liste M. Al-Smith.

De l’avis du journaliste de GhanaSoccernet, « le groupe de 26 joueurs au Qatar est l’un des meilleurs que le Ghana ait réuni depuis quelques années. Même s’il y a des absences discutables, c’est une liste logique à 90% ».

En préparation du Mondial qatari, les Black Stars ont battu en match amical le Nicaragua (0-1, 27 septembre) et la Suisse (2-0, 17 novembre). « Les gens avaient très peu d’espoir. La situation a changé depuis la victoire contre la Nati », note M. Adams.

Liste des 26 Ghanéens pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Danlad Ibrahim (Asante Kotoko, Ghana), Lawrence Ati Zigi (FC Saint-Gall, Suisse) et Manaf Nurudeen (Kas Eupen, Belgique).

Défenseurs (9) : Abdul Baba Rahman (Reading, Angleterre), Gideon Mensah (Auxerre, France), Denis Oddoi (Club Bruges, Belgique), Tariq Lamptey (Brigthon, Angleterre), Alidu Seidu (Clermont, France), Alexander Djiku (Strasbourg, France), Mohamed Salisu (Southampton, Angleterre), Daniel Amartey (Leicester, Angleterre) et Joseph Aidoo (Celta Vigo, Espagne).

Milieux (5) : Thomas Partey (Arsenal, Angleterre), Daniel-Kofi Kyereh (Fribourg, Allemagne), Salis Abdul Samed (RC Lens, France), Mohammed Kudus (Ajax Amsterdam, Pays-Bas) et Elisha Owusu (La Gantoise, Belgique).

Attaquants (9) : André Ayew (Al Sadd, Qatar), Kamal Sowah (Club Bruges, Belgique), Antoine Semenyo (Bristol, Angleterre), Jordan Ayew (Crystal Palace, Angleterre), Issahaku Abdul Fatawu (Sporting, Portugal), Kamaldeen Sulemana (Stade Rennais, France), Iñaki Williams (Athletic Bilbao, Espagne), Daniel Afriyie (Hearts of Oak, Ghana), Osman Bukari (Étoile rouge de Belgrade, Serbie).

Entraîneur : Otto Addo (Ghana)

Programme du Ghana au Mondial 2022

1ère journée : jeudi 24 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Portugal / Ghana

2ème journée : lundi 28 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Corée du Sud / Ghana

3ème journée : vendredi 2 décembre 2022

15h00 (Temps Universel) Ghana / Uruguay

Des Awards seront décernés aux fonctionnaires ivoiriens

La deuxième édition des Journées de la Fonction Publique (JFP 2022) qui se déroule du 28 novembre au 1er décembre 2022, a été lancée mercredi par la ministre de la Fonction publique, Mme Anne Désirée Ouloto.Mme Anne Ouloto a indiqué que cette édition sera marquée par célébration des Awards du ministère de la Fonction publique, pour distinguer et récompenser les meilleurs directeurs des Ressources humaines ministériels ainsi que les directeurs régionaux du ministère de la Fonction publique reconnus méritants par leur hiérarchie.

Cette grand-messe, dira-t-elle, est « réclamée depuis le mois d’août 2022 par les fonctionnaires et agents de l’Etat (et) servira de cadre pour manifester au président de la République Alassane Ouattara, en sa qualité de chef de l’administration, toute leur admiration pour son leadership ».

Ils saisiront également cette tribune pour exprimer leur gratitude au chef de l’Etat pour sa « détermination à améliorer leurs conditions de vie, chaque fois que cela est possible », tout en lui disant de vives voix leur reconnaissance et de lui rendre l’hommage mérité.

« C’est l’occasion pour tous les animateurs de l’administration publique qui le souhaitent, de converger vers Abidjan, pour prendre part au succès de cet événement. Des dispositions seront prises par le comité d’organisation pour faciliter la mobilisation de tous », a-t-elle rassuré.

La ministre Anne Ouloto a fait savoir que l’ouverture de ces journées sera marquée par une conférence inaugurale dite par le Premier ministre, Patrick Achi, sur le thème de l’édition 2022, dans le même cadre, pour remobiliser les fonctionnaires et agents de l’Etat sur leurs obligations professionnelles.

Le chef du gouvernement ivoirien s’adressera aux fonctionnaires et agents de l’Etat en stimulant leur « engagement à contribuer plus activement et de façon plus visible à l’avènement du fonctionnaire nouveau et à la transformation culturelle de l’administration ».

Il est également prévu une rencontre d’échanges du ministre de la Fonction publique avec les fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans le District autonome d’Abidjan. Cette importante réunion sera l’occasion de remobiliser les agents publics invités autour des valeurs éthiques et déontologiques.

Elle profitera aussi pour les exhorter à une culture et à des pratiques professionnelles vertueuses, tout en mentionnant que ces journées seront meublées de panels et d’ateliers cliniques qui seront maintenus et renforcés de même que des cérémonies éclatées de décoration des fonctionnaires et agents de l’Etat.

« Cette deuxième édition sera vécue comme un vrai moment de retrouvailles pour les fonctionnaires et agents de l’Etat, un grand moment de partage avec les populations bénéficiaires des prestations du service public », a-t-elle poursuivi.

La célébration de la 2ème édition, prévue du 28 novembre au 1 er décembre 2022, intervient dans un contexte particulier, marqué par la signature de l’Accord portant trêve sociale et les décisions historiques du président de la République en faveur des fonctionnaires et agents de l’Etat.

Placées sous le thème « Fonctionnaires et agents de l’Etat engagés pour la transformation qualitative de l’Administration », ces journées visent à célébrer et à promouvoir l’engagement des fonctionnaires et agents de l’Etat dans la transformation qualitative de l’administration publique ivoirienne.

La première édition s’était tenue du 13 au 16 décembre 2021 autour du thème « le service public au cœur de la vie des populations ». Elle a permis de mettre en lumière le fait que l’administration publique, par l’engagement et les activités quotidiennes de ses animateurs, favorise l’amélioration de la vie des populations.

Anti-terrorisme : l’Initiative d’Accra au secours du Burkina Faso

Le pays se réserve le droit de se retirer de cette force conjointe si les résultats ne suivent pas.Le Sommet des chefs d’Etat de l’Initiative d’Accra, réuni mardi dans la capitaine ghanéenne, a annoncé le déploiement de 2000 hommes au Burkina Faso pour contrer l’avancée des groupes armés non étatiques, rapporte la télévision nationale, ce mercredi.

L’Initiative s’est fixée un délai d’un mois pour rendre opérationnelle sa force multinationale conjointe. La task-force comporte un contingent de 10.000 soldats qui seront stationnés à Tamalé au Ghana et un volet renseignement, basé à Ouagadougou au Burkina Faso, a précisé un communiqué des pays membres.

La task-force de l’Initiative d’Accra est un regroupement de sept pays dont le Burkina Faso destinée à faire face à l’expansion du terrorisme. Elle est axée sur « le partenariat et le soutien mutuel entre membres » en matière « d’opérations conjointes, de formation et de partage de renseignements », selon les pays membres.  

« Si cette initiative ne donnerait pas de résultats concrets, le Burkina Faso se réserverait le droit de se retirer de cette initiative. Parce que nous ne sommes pas pour des réunions et sommets sans fin, qui tournent en boucle et sans résultats. Je pense que nous avons été compris », a déclaré le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, représentant le Capitaine Ibrahim Traoré à Accra.

Pour rendre fonctionnelle la force anti-terroriste, l’Initiative a besoin d’environ 550 millions de dollars américains, une enveloppe qui suscite déjà l’intérêt de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et de la Grande-Bretagne. Les dirigeants ont recommandé aussi que des actions concrètes, « y compris la collecte de fonds, pour soutenir les pays sévèrement touchés par le terrorisme ».

Le Burkina Faso a plaidé pour un financement endogène, loin du diktat des bailleurs de fonds. « En prélevant par exemple, rien qu’une petite somme sur chaque kilogramme de café vendu, de cacao vendu, de coton vendu, de lingots d’or extrait, nous pouvons réunir les fonds nécessaires pour soutenir cette initiative », a expliqué Tembela.

Les Présidents ont indiqué avoir pris « bonne note » de la volonté du Nigeria de rejoindre le siège de la task-force de « l’Initiative d’Accra » et l’ont désigné comme observateur. Le géant ouest-africain a pris le leadership de la mobilisation et s’est engagé à accompagner la Force conjointe en appuis aérien et logistique.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, l’Initiative a pris conscience de la gravité de la situation et les membres se sont engagés à mettre en place très rapidement la task-force pour soutenir les pays confrontés au terrorisme

Lancée en 2017, l’Initiative d’Accra regroupe le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Ghana, le Mali et le Togo. Bamako n’a pas participé au sommet d’Accra. Tous les trois mois, « l’Initiative » tient des réunions ministérielles précédées d’une rencontre technique des responsables en charge de la sécurité et des renseignements. L’organisation est financée par les Etats membres.

Mali : l’Etat islamique s’approche de Gao

Les jihadistes reprennent du poids dans le nord du Mali.Lundi 21 novembre, le village de Kadji, dépendant de la commune de Gounzereye, près de la ville de Gao, a été la cible d’une attaque d’hommes armés supposés appartenir à l’Etat islamique au Sahel (EIS). Les assaillants ont visé un camp de déplacés internes installés dans cette localité. S’exprimant mardi à la télévision nationale, le Général Moussa Moriba Traoré, gouverneur de Gao, a fait état de onze personnes tuées à l’occasion de cette attaque non encore revendiquée.

Selon plusieurs observateurs, cette attaque révélerait l’intention des jihadistes de tester le dispositif de sécurisation de la ville de Gao pour d’éventuelles opérations futures à l’intérieur de la ville.

En 2012, le Mouvement pour l’Unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), issu d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a occupé cette ville du nord malien et y a appliqué une version ultra-rigoriste de la loi islamique avant d’en être délogé en janvier 2013 par l’intervention française, Serval. Près de dix ans après, les jihadistes restent actifs dans la région.

« Règlement de compte »

Le commandant du théâtre-Est de l’Opération « Maliko » (Entre Maliens, en bambara), lancée par l’armée malienne en janvier 2021, le colonel Famouké Camara, résume l’attaque de Kadji à « un règlement de comptes entre groupes armés ».

Depuis plusieurs mois, l’EIS multiplie les opérations dans le nord du Mali, entre les régions de Ménaka et de Gao. En juillet, l’EIS a occupé le village de Talataye pendant 48 heures après avoir livré bataille contre des unités du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) liés à AQMI et des mouvements touaregs pro-gouvernementaux. Au terme des accrochages, l’EIS a affirmé avoir tué une soixantaine de combattants du GSIM et des mouvements Touaregs. Fin octobre, ces derniers ont tenté de laver cet « affront » en tentant des contre-offensives contre des positions de l’EIS dans la région de Ménaka. Selon les informations d’APA News, les affrontements se poursuivent entre les deux groupes jihadistes dans des localités de Ménaka où des centaines de civils ont été tués depuis mars, d’après plusieurs organisations humanitaires.

Nigeria : démarrage de la production de pétrole brut à Kolmani

Le président nigérian Muhammadu Buhari a donné le coup d’envoi de la production officielle de pétrole brut et de gaz du projet de développement intégré de Kolmani, d’une valeur de trois milliards de dollars, dans la zone géopolitique du nord-est du pays.Les champs pétrolifères situés dans le bassin de Gongola de la fosse du Haut Bénoué, à cheval sur les deux Etats septentrionaux de Gombe et Bauchi, avec les permis de prospection pétrolière 809 et 810, sont estimés à plus d’un milliard de barils de réserves de pétrole brut et à une production quotidienne d’environ 50.000 barils de pétrole brut.

S’exprimant lors de l’événement mardi, Buhari a déclaré que le champ pétrolifère de Kolmani River a attiré des investissements d’une valeur de trois milliards de dollars, malgré le manque d’attrait dans le secteur pétrolier ces derniers temps.

« Compte tenu de l’emplacement enclavé et de l’énorme besoin en capital, l’économie du projet est une œuvre difficile » dit-il. « Par conséquent, dès le début, j’ai demandé à la NNPC Limited d’utiliser et de tirer parti de son vaste portefeuille d’actifs dans tous les couloirs de ses opérations afin de réduire les risques du projet et d’attirer les investissements nécessaires. J’ai demandé à la NNPC de poursuivre dans cette voie », a déclaré le président nigérian qui assure en même temps les fonctions de ministre du Pétrole du Nigeria.

M. Buhari a ajouté que le champ pétrolier et gazier de Kolmani River contenait un milliard de barils de pétrole brut et 500 milliards de pieds cubes standard de gaz. Selon lui, le développement de ce champ pétrolifère est significatif, étant donné que « des efforts pour trouver du pétrole et du gaz commercial en dehors du bassin établi du delta du Niger ont été tentés pendant de nombreuses années sans les résultats escomptés ».

« Nous sommes satisfaits de la découverte actuelle de plus d’un milliard de barils de pétrole et de 500 milliards de pieds cubes de gaz dans la zone de Kolmani, ainsi que des énormes possibilités de gisements supplémentaires au fur et à mesure que nous intensifions les efforts d’exploration » indique-t-il lors de son allocution.

« Il est à noter que la découverte a maintenant attiré des investissements pour un développement intégré de bout en bout et la monétisation des ressources en hydrocarbures », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que la production en amont, le raffinage du pétrole, la production d’électricité et d’engrais sont prévus dans la région.

Selon la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) Ltd, la première phase de l’exploitation comprendra une raffinerie de pétrole in situ d’une capacité maximale de 120.000 barils par jour, une usine de traitement du gaz d’environ 500 millions de pieds cubes standard par jour, une centrale électrique d’une capacité maximale de 300 mégawatts et une usine d’engrais de 2.500 tonnes par jour.

Le Sénégal sur les traces de deux militaires disparus mystérieusement

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la disparition de deux agents de renseignements perdus de vue depuis samedi et dont des effets ont été retrouvés sur une plage dakaroise, à deux jours du deuxième match du Sénégal en Coupe du monde de football face au pays organisateur, le Qatar.Le Témoin se fait l’écho de « l’émoi » qui habite l’armée sénégalaise suite au « mystère autour de la disparition de deux militaires », poussant la Marine nationale et la Police scientifique à se « mobiliser » et le procureur de la République à ouvrir une enquête.

Les deux disparus, l’adjudant-chef de la gendarmerie Didier Badji, en service à l’Inspection générale d’Etat (IGE) et le sergent Fulbert Sambou, de la Direction des renseignements militaires, « n’ont plus donné signe de vie depuis le samedi 19 novembre passé », selon Le Soleil qui note que « le parquet tente de percer le mystère ».

Selon le procureur, cité par Tribune, certains de leurs effets dont leurs téléphones ont été « géolocalisés au niveau des falaises rocheuses du Cap Manuel », une plage du centre-ville dakarois. Pour Les Echos, les deux agents de renseignement « étaient partis faire une partie de pêche au Cap Manuel » avant d’être portés disparus. Interrogé par Le Témoin, un plongeur sous-marin estime que « la mer, trop agitée, a même atteint trois mètres de hauteur dans cette zone ce week-end ».

Toutefois, Le Quotidien a trouvé « 100 hypothèses » dans la disparition mystérieuse des deux militaires. Soulignant que « l’enquête oriente vers une disparition volontaire », le journal affirme que « les deux agents seraient impliqués dans l’affaire Pape Alé » Niang, le journaliste placé sous mandat de dépôt depuis quelques semaines pour avoir divulgué des informations classées secret défense dans le cadre de l’affaire de viols et menaces de mort mettant face à face l’opposant Ousmane Sonko et la plaignante et masseuse Adji Sarr. Toujours dans l’affaire Pape Alé Niang, le journal fait état aussi de l’arrestation d’un « autre gendarme ».

En football, au lendemain de la défaite (2-0) des Lions du Sénégal face aux Pays-Bas à la Coupe du monde en cours au Qatar, Les Echos indiquent que « les cadres se concertent avec le coach » Aliou Cissé pendant que « le banc s’échauffe » en prévision d’éventuels changements vendredi prochain devant l’équipe nationale du Qatar. Si le milieu Cheikhou Kouyaté est « out pour vendredi », le défenseur Abdou Diallo « reprend aujourd’hui » l’entraînement après des « crampes musculaires » qui l’ont obligé de céder sa place face aux Pays-Bas, lundi dernier.

Pour la rencontre de vendredi, Walf Quotidien estime que le Sénégal va compter sur « un milieu sous haute tension » en raison de la blessure de Cheikhou Kouyaté et des menaces de suspension qui pèsent sur Idrissa Gana Guèye et Nampalys Mendy, avertis face aux Néerlandais.

Outre le milieu sénégalais, la défense reste « à parfaire » d’après Vox Populi qui tire « les premiers enseignements sur l’équipe du Sénégal et les gros chantiers d’El Tactico », le surnom du sélectionneur Aliou Cissé.

Le gardien Edouard Mendy n’est pas indemne aussi de critiques, quelque part fautif sur les deux buts encaissés par le Sénégal face aux Pays-Bas. C’est pourquoi L’Observateur se demande si « le général de goal », pourtant meilleur gardien du monde en 2021 avec son club anglais Chelsea, est « devenu lieutenant ».

En revanche, malgré la mauvaise entrée en lice des Lions, Idrissa Gana Guèye recommande à ses coéquipiers de « relever la tête (parce qu’il) reste deux matches. Rien n’est encore joué. Parfois c’est bon de perdre des matches comme ça ».

SOGECO participe à la 6e édition de Mauritanides

Mauritanides est un événement incontournable qui rassemble tous les acteurs de l’industrie minière, des hydrocarbures et des énergies renouvelables.SOGECO, partenaire de Bolloré Transport & Logistics, participera à la 6e édition de Mauritanides, la plus grande conférence de la région sur les mines, le pétrole & gaz et les énergies renouvelables, qui se tiendra à Nouakchott du 22 au 24 novembre 2022. À cette occasion, Sid Ahmed ABEIDNA, Président-directeur général de SOGECO interviendra à trois reprises pour parler d’une part des solutions venant améliorer les ressources minières et énergétiques de la Mauritanie et d’autre part de la stratégie de recrutement local mise en place par SOGECO pour soutenir le développement de ses activités dans le pays.

Mauritanides est un événement incontournable qui rassemble tous les acteurs de l’industrie minière, des hydrocarbures et des énergies renouvelables. Pour cette nouvelle édition, plus de 2 000 participants sont attendus et 100 exposants seront présents pour y présenter leur expertise et leurs solutions dédiées au secteur.

Implanté en Mauritanie depuis 1972, SOGECO y a développé une large gamme de services logistiques offrant à ses clients locaux et internationaux des solutions de bout en bout et des prestations sur-mesure dans différents secteurs incluant principalement l’énergie (pétrole & gaz) et l’exploitation minière mais aussi les matières premières agricoles, les produits alimentaires et l’aide humanitaire.

En 2021, la société s’est illustrée en décrochant un contrat logistique majeur qui s’inscrit dans le cadre du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Les équipes de SOGECO sont notamment responsables de la mise en place d’une base logistique servant au stockage et au transport de tubulaires ainsi que de structures offshore hors gabarit (15-Nov 2021). Plus de 180 000 tonnes de fret seront transportées pour soutenir le développement de la plateforme d’exploitation du champ gazier.

« SOGECO est une société au savoir-faire reconnu dans la logistique gazière, pétrolière et minière et le secteur de l’énergie grâce à son expérience dans la gestion de grands projets industriels. Notre succès repose sur des compétences métiers et une connaissance du terrain mais aussi sur une politique de recrutement local qui va de pair avec le développement de nos activités. Aussi, notre participation à cette sixième conférence de Mauritanides est l’occasion de partager avec tous les acteurs présents notre vision du métier dans tous ses aspects mais aussi de discuter ensemble des grands enjeux à venir et nouvelles opportunités. » a déclaré Sid Ahmed ABEIDNA, Chairman de SOGECO.

Programme de conférences SOGECO :

22 novembre 2022

• 11h30-12h30 : Panel « Améliorer les ressources minières et énergétiques de la Mauritanie pour
le monde ».
• 15h30-15h45 : « Stratégie de contenu local en Mauritanie et renforcement de l’attractivité des
talents. »

23 novembre 2022

• 9h30-11h00 : Panel : « Les prochaines étapes pour un contenu local durable dans les industries
extractives et les chaînes d’approvisionnement »
Plus d’informations ici :
https://www.mauritanidesmr.com/?lang=fr

À propos de SOGECO

Implanté en Mauritanie depuis 1972, SOGECO propose à ses clients locaux et internationaux des solutions logistiques de bout en bout incluant notamment le transit, freight Forwarding, Shipping Agency, Airfreight, Meet & Greet, le dédouanement, l’entreposage et le transport de marchandises (OOG – Fangerous goods). La société possède également une solide expertise dans différents secteurs tels que l’énergie (pétrole & gaz), l’exploitation minière, les matières premières agricoles, les produits alimentaires et l’aide humanitaire. Elle emploie aujourd’hui près de 350 personnes réparties au sein de ses différentes structures opérationnelles et réseau d’agences situées à Nouakchott et Nouadhibou.

Contacts presse

Emilie DEPINA, Directrice Projets – SOGECO Mauritanie
T +222 42 55 01 80 – emilie.depina@sogeco-sa.mr
Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics
T +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Ecole ivoirienne : des projets de redynamisation de la langue espagnole

L’Espagne veut promouvoir davantage la langue espagnole et redynamiser la collaboration entre les deux pays en matière d’éducation.Dans ce contexte, une mission conjointe espagnole conduite par l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Côte d’Ivoire, Rafael Soriano, a été reçue ce mardi 22 novembre 2022 par la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.

La délégation a présenté plusieurs projets à la ministre Mariatou Koné, portant entre autres sur « la formation et la mobilité des enseignants, la reprise de l’immersion linguistique à travers des voyages de formation et des missions de partage d’expériences en Espagne ».

La ministre de l’Éducation nationale s’est réjouie de cette « bonne nouvelle » qui permettra la reprise de « mobilité » interrompue depuis plusieurs années, souhaitant sa généralisation pour permettre à l’ensemble des 3000 enseignants de la langue espagnole que compte la Côte d’Ivoire d’en bénéficier.

La Côte d’Ivoire, où la langue espagnole est enseignée depuis 1948, enregistre 600.000 élèves apprenant la langue. Ce qui positionne le pays à la première place des pays africains, au niveau du système éducatif.

Burkina : Les soldats « n’ont rien fait » pour protéger l’ambassade de France (ambassadeur)

L’Union européenne et la France ont appelé les nouvelles autorités de la transition à protéger les enseignes diplomatiques dans le pays.L’ambassade de France à Ouagadougou a demandé aux autorités de renforcer sa protection après les violentes manifestations qui l’ont visée la semaine dernière à Ouagadougou, selon une lettre adressée au gouvernement.

Le 18 novembre, des centaines de manifestants, parés de symboles russes, ont lancé des pierres et d’autres projectiles contre l’enclave diplomatique française avant de se rendre à la base militaire française à Kamboinsin, à la périphérie de la capitale.

Dans la lettre adressée au ministère des affaires étrangères, l’ambassadeur Luc Hallade a déclaré que les soldats Burkinabè « n’ont rien fait » pour protéger la représentation diplomatique pendant la manifestation. Il a affirmé que certains membres des services de sécurité « ont été filmés en train de jouer aux cartes » au moment des faits.

La délégation de l’Union européenne auprès du Burkina Faso qui a condamné, ce mardi, « la violence des actes perpétrés par de nombreux individus mobilisés et organisés à cette seule fin » a déploré « l’absence de réaction appropriée des services de sécurité ». Elle a aussi dit ne pas comprendre que ce type de scénario se reproduise alors qu’une note verbale relative à la sécurisation des missions diplomatiques avait été adressée au Corps diplomatique accrédité au Burkina, début novembre.

L’Union européenne et la France ont appelé le gouvernement à respecter les conventions internationales sur la protection des enclaves diplomatiques, de renforcer la sécurité autour des ambassades et de condamner les auteurs des actes de violences contre les représentations diplomatiques.

Début octobre dernier, des manifestants avaient pris pour cible et tenté d’incendier l’ambassade de France, au lendemain de la prise du pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le deuxième putsch en moins d’un an dans le pays. Depuis, l’ambassade de France au Burkina Faso n’est toujours pas fonctionnelle. Paris avait exigé en vain des excuses de la part des autorités, à la suite des casses de manifestants à l’époque. 

Côte d’Ivoire : des agents outillés à la gestion des biens de l’Etat

Les ordonnateurs et responsables de programmes de gestion des biens de l’Etat ont été formés sur la comptabilité des matières.La direction du patrimoine de l’Etat, sous l’égide du ministère du Budget, tient à Abidjan du 22 au 24 novembre 2022, un séminaire de formation à l’endroit des responsables des structures de l’Etat, issus des Etablissements publics nationaux, des institutions de l’administration centrale.

Durant trois jours, des travaux séquentiels seront organisés à l’intention de près de 100 auditeurs à Cocody en présence de M. Konan Gnamien, sous-directeur de l’évaluation de la comptabilité des matières, représentant le directeur du patrimoine de l’Etat, Ali Sissoko.

M. Gnamien Konan, dans une allocution, a révélé les enjeux d’un tel programme pour l’Etat et pour les ordonnateurs. Il a déclaré que, « la Côte d’Ivoire, ayant fait de la comptabilité des matières une comptabilité des ordonnateurs », il était bon de présenter les outils, procédures et modalités de mise en œuvre de cette notion ».  

En outre, relatera1t-il, que les modules adressés aux ordonnateurs sont de deux types, le premier concernant le cadre de gestion des biens de l’Etat qui comprend le dispositif juridique, les acteurs, les définitions et le contrôle de la comptabilité des matières.

Quant au second module, il porte sur les procédures et outils de gestion de la comptabilité des matières. Les auditeurs, à savoir les ordonnateurs et les responsables de programme qui ont la possibilité, au cours de cette formation, de se familiariser avec la nature d’un bien, sa durée de vie et autres aspects liés à son acquisition et à ses différents usages. « Le bien se comporte exactement comme un être humain.

Le conférencier, M. Gnamien Konan, a souligné qu’au sortir de cet apprentissage les ordonnateurs et responsables de programme devraient être outillés afin de mieux appréhender la question de la comptabilité des matières eu égard au fait qu’ils sont au centre de la mise en œuvre de cette notion.

Pour M. Gnamien Konan, la comptabilité des matières qui représente en quelque sorte l’inventaire des biens de l’Etat, répond à la directive de l’Uemoa de 2012, qui appelle à l’harmonisation des politiques en matière de gestion des ressources publiques.

Selon lui, elle devrait permettra à la Côte d’Ivoire de valoriser à terme tous ses biens à grande valeur afin de mettre en place la comptabilité patrimoniale de l’Etat. La portée de cette action va favoriser pour la Nation, la levée de capitaux sur les marchés financiers et une meilleure optimisation des ressources.

L’Agri-Tech tunisienne s’exporte en Côte d’Ivoire

La capitale économique ivoirienne, Abidjan, abrite du 21 au 25 novembre 2022, le semaine Agri-Tech tunisienne en Côte d’Ivoire.A cette occasion, six entreprises technologiques tunisiennes de l’Agri-Tech et une cinquantaine d’entreprises ivoiriennes prendront part à un programme riche de rencontres B to B, de conférences et de visites.

La Côte d’Ivoire est la deuxième étape de cet évènement dénommé « Semaine de l’Agri-Tech tunisienne » après le Sénégal. Il a été organisé par la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire ».

Le pays se positionne comme un acteur international majeur avec plusieurs produits agricoles (cacao, café, anacarde, hévéa, coton, huile de palme…) et la digitalisation de son agriculture est une des voies pour améliorer sa compétitivité sur le marché mondial.

La Semaine de l’Agri-Tech tunisienne vise à rapprocher les entreprises technologiques tunisiennes des start-up ivoiriennes pour bâtir des partenariats techniques et commerciaux afin de présenter une offre conjointe et complémentaire.

Ces solutions devraient permettre d’apporter des réponses aux pays de la sous-région et du continent qui cherchent à atteindre l’autosuffisance alimentaire dans un contexte de croissance rapide de la population et l’aggravation des effets du changement catholique.

M. Walid Gaddas, le directeur général de Stecia International, l’organisateur de l’évènement, a déclaré que la Semaine de l’agri-tech tunisienne à Abidjan a pour « ambition de développer la coopération Sud-Sud dans la digitalisation de l’agriculture ».

Les technologies qui seront présentées lors de cette 2e étape de la Semaine de l’Agri-tech tunisienne ont été conçues en Afrique et pour l’Afrique. Elles ont déjà fait leurs preuves en Tunisie mais aussi dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie Tunisie-Côte d’Ivoire, Ismaila Patrick M’Bengue, l’objectif de cet événement est de servir la croissance, de dynamiser les relations économiques et de permettre « une agriculture intelligente et durable ».                                                                           

Le représentant des six entreprises technologiques tunisiennes de l’agri-tech, Yasser Bououd, a fait savoir que cette initiative vise à développer des partenariats Sud-Sud afin que le continent regorge de solutions technologiques locales et smart.   

 

Attentat Grand-Bassam : ouverture du procès fin novembre

Le procureur de la République annonce que le dossier de l’attentat terroriste de Grand-Bassam a été inscrit au rôle du tribunal criminel.Selon une note du procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, « l’audience est prévue le 30 novembre 2022 dans la grande salle du Tribunal de première instance d’Abidjan ».

Ce procès s’ouvrira après six ans. Le dimanche 13 mars 2016, trois hommes armés s’étaient rendus sur la plage de Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, et avaient ouvert le feu sur certaines personnes qui s’y trouvaient.

Le bilan de l’attaque ressort 19 morts dont neuf Ivoiriens, quatre Français, un Libanais, une Allemande, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée ainsi que trente-trois blessés.

La période judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, a abouti au renvoi de 18 accusés devant le Tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munition de guerre et de complicité desdits faits.

Côte d’Ivoire : la CIE sensibilise sur les risques électriques en milieu scolaire

Cette campagne qui a ciblé les élèves et leurs encadreurs, a eu lieu à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien et à Ouangolo, dans l’extrême Nord du pays.Soucieuse du bien-être des populations et de l’atteinte de l’objectif « Zéro accident d’origine électrique », qu’elle s’est fixée en matière de sécurité, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), à travers des équipes mobilisées, a organisé cette campagne.

L’entreprise, chaque année, mène davantage des campagnes de sensibilisation et compte également sur le concours des populations pour être des relais d’information dans leurs communautés afin d’éviter les accidents d’origine électrique et surtout libérer les emprises des hautes tensions électriques.

Ces agents de la CIE sillonnent notamment les directions régionales à travers le pays pour mener des campagnes de sensibilisation à l’endroit des populations, mais également en milieu scolaire. Les cibles sont le personnel d’encadrement, les élèves et les étudiants des grandes écoles.

C’est dans cette optique que les responsables en charge de la Prévention sécurité de Bouaké ont sensibilisé le 9 novembre 2022les élèves et le personnel d’encadrement du collège privé Tissuami, sis au quartier Municipal. Ce sont au total 107 personnes qui ont participé à cette session.

L’équipe a ensuite mis le cap, le jeudi 10 novembre 2022, sur la ville de Ouangolo, où les responsables Prévention sécurité ont échangé avec le personnel d’encadrement et élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) Aviation.

L’objectif de ces campagnes était d’informer les plus petits et d’accentuer les actions en faveur des bonnes attitudes à avoir, ainsi que des précautions à prendre en matière de sécurité et de les sensibiliser sur les risques liés aux accidents électriques.

Riches en échanges, ces sensibilisations ont été très appréciées par le corps enseignant et les élèves qui ont promis de mettre en œuvre les bonnes consignes distillées par les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité.

La France et le Mali à couteaux tirés autour de l’aide au développement

La France et le Mali jouent les prolongations dans leur crise diplomatique.La réponse du Mali n’a pas tardé suite à l’annonce de la suspension de l’aide française au développement destiné à ce pays d’Afrique de l’Ouest. Bamako a décidé d «interdire avec effet immédiat toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire ».

Selon le communiqué du 21 novembre signé du Premier ministre par intérim de la transition, le colonel Abdoulaye Maïga, cette décision du gouvernement respecte les « principes définis par le gouvernement » articulés autour « de la souveraineté du Mali », du « respect des choix des partenaires opérés par le Mali » et « la prise au compte des intérêts du peuple malien dans les décisions ».

Rappelant que la déclaration de Paris « n’est qu’un subterfuge destiné à tromper l’opinion publique nationale et internationale aux fins de déstabilisation et d’isolement du Mali », Bamako indique que « la France a notifié » depuis février 2022, « par voie diplomatique la suspension de sa coopération au développement en faveur du Mali ».

« Nous prenons note et regrettons la décision des autorités maliennes de la transition », a réagi au lendemain le ministre français des Affaires étrangers, regrettant « une décision qui intervient malheureusement au détriment de la population malienne ».

Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), le Mali a reçu 121 millions de dollars d’aide publique au développement de la France en 2020. L’Organisation des nations unies estime que 7,5 millions de personnes au Mali ont besoin cette année de 4,5 millions de dollars.

Mais le gouvernement malien explique que sa décision « contribue à la restauration de notre dignité bafouée par une junte française spécialisée d’une part dans et dans l’octroi d’aide déshumanisante pour notre peuple et utilisée comme moyen de chantage des gouvernants et d’autre part dans le soutien actif aux groupes terroristes opérant sur le territoire malien ».

Cet épisode est le énième d’une série d’actes posés de part et d’autres depuis plusieurs mois entre la France et le Mali, dans un contexte de rapprochement entre la Russie et ce pays sahélien en proie à une crise sécuritaire depuis une dizaine d’années. Après que le président français a annoncé en juin 2021 la « réarticulation de l’opération Barkhane », au Sahel, la junte malienne a dénoncé « un abandon en plein vol » et a, dans la foulée, fait appel aux « mercenaires » de la compagnie militaire privée russe, Wagner, selon les chancelleries occidentales. Depuis, leur relation n’a cessé de se dégrader, accélérant le départ des soldats français et la « fin officielle » de Barkhane annoncée début novembre par Emmanuel Macron.

Battu par les Pays-Bas, le Sénégal veut se relever face au Qatar

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la mauvaise entrée en matière de l’équipe nationale du Sénégal de football pour son premier match de Coupe du monde Qatar 2022 perdu 2-0 face aux Pays-Bas.EnQuête indique que les Lions du Sénégal sont « touchés (mais) pas coulés » après la défaite (0-2) face aux Pays-Bas pour le premier match des deux équipes dans la poule A de la Coupe du monde Qatar 2022. Face au Qatar vendredi prochain, le sélectionneur Aliou Cissé recommande à ses protégés de « se montrer plus efficaces et agressifs ».

La défaite des Lions face aux Oranje est vécue comme une « tempête dans le désert » par Le Quotidien qui note que le Sénégal est « déjà sous pression ». Cet « accroc d’entrée pour les Lions » ne reflète pas la physionomie de cette « rencontre physique et fermée » dans laquelle ils ont « cédé en fin de match ». « On est déçus, car on méritait mieux que ça » ; note Aliou Cissé, endossant l’entière responsabilité de cette déconvenue.

« Le premier responsable quand on perd un match, c’est avant tout le coach. Ce fut un match de très haut niveau, compliqué (…). Le prochain match contre le Qatar sera un match décisif pour le reste de la compétition », a-t-il expliqué en conférence de presse.

Si Stades est « écœuré » par cette défaite d’entrée, L’Observateur la considère comme un « Doha dans l’œil » des Lions qui doivent se ressaisir pour leur prochaine sortie. Devant les Pays-Bas, le gardien Edouard Mendy a été « décevant » là où le milieu Idrissa Gana Guèye a été « présent ».

De leur côté, « Krépin Diatta et Ismaïla Sarr ont été trop timides dans l’animation » offensive, ne réussissant pas ainsi à combler l’absence du leader technique Sadio Mané, forfait pour le Mondial, rappelle le journal sportif.

Côte d’Ivoire : une croissance attendue à près de 7% en 2022

L’inflation du pays affiche un taux d’un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans l’espace Uemoa, ce qui montre une résilience de l’économie ivoirienne.A l’occasion d’un grand oral, lundi à la Primature, le Premier ministre Patrick Achi a assuré que le gouvernement s’attèle à préserver le pouvoir d’achat des populations et contenir l’inflation à un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans la zone de l’Uemoa. 

L’inflation, dans certains pays, a atteint « des pics au-delà de 30% », a-t-il fait observer en comparaison à celle en Côte d’Ivoire, indiquant que l’Etat veut « maintenir une croissance forte en 2022 pour la Côte d’Ivoire, attendue à 6,8% ».

« Dans un climat mondial extrêmement exigeant, nous demeurons clairement optimistes pour notre pays en 2023 », a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement travaille au renforcement du partenariat État – secteur privé. Le gouvernement veut faire du secteur privé le moteur de sa croissance.  

Avec le Programme PEPITE, récemment lancé et destiné aux entreprises à fort potentiel d’exportation dans les chaines de valeur stratégiques ou celles avec un fort impact domestique, la Côte d’Ivoire  accélérer la transformation structurelle de son économie et créer des champions nationaux.

Dans cette optique, le gouvernement envisage de lancer officiellement « avant fin 2022 » le Guichet unique de développement des PME, le GUDE, future porte d’entrée unique des entreprises, qui facilitera leur accès à des financements.

La croissance économique de la Côte d’Ivoire, établie à 7,2% en 2019 après avoir atteint 7,4% en 2018, a chuté à 2% en 2020 à la suite de la crise sanitaire de Covid-19 qui a fortement impacté le budget de l’Etat. En 2021, le pays a réussi à dégager un taux de croissance d’environ 7%.

Côte d’Ivoire : la FAO sensibilise contre la pêche illicite

La cité balnéaire de Sassandra, dans le Sud-ouest ivoirien, a accueilli la Journée mondiale des pécheurs artisans et travailleurs de la mer.La FAO, à travers le projet Initiative Pêches Côtières en Afrique de l’Ouest (IPC-AO), a organisé 21 novembre 2022 la célébration de cette journée, en collaboration avec le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) à Sassandra.

« La Journée mondiale des pécheurs artisans et des travailleurs de la mer vise à défendre et à promouvoir les intérêts des hommes et des femmes qui vivent de la pêche artisanale », a déclaré la chargée des programmes de la FAO en Côte d’Ivoire, Mme Anne Marie N’Da Kouassi.   

Mme Anne Marie N’Da Kouassi a fait savoir que pour soutenir les efforts du gouvernement ivoirien dans ce secteur, la FAO a engagé une évaluation juridique des règlementations et politiques nationales des pêches à travers son projet IPC-AO.

L’organisation onusienne a d’ailleurs apporté un appui technique et financier à la validation des textes d’application de la Loi n° 2016-556 du 26 juillet 2016 relative à la pêche et l’aquaculture pour une amélioration de la gouvernance et de la gestion des pêches.

La FAO, rappellera-t-elle, a en outre renforcé les capacités des organisations de pêcheurs et travailleurs de la pêche artisanale sur les compétences financières, organisationnelles et de leadership, en particulier concernant des femmes, sur les sites des débarcadères de Sassandra et de Locodjro (Abidjan).  

« Sassandra va bénéficier dans le premier trimestre de l’année 2023, d’une plateforme moderne de fumage du poisson composée de cinq fours FTT, d’un hangar dallé et d’un dispositif complet de panneaux solaires comme source d’énergie », a-t-elle annoncé.

Mme Gnené Oulou Monique Debora, vice-présidente de la Fenascoop-ci et présidente de l’Union des Sociétés Coopératives des Mareyeuses et Actrices de la Filière Halieutique de Côte d’Ivoire (Unscomafha-ci) s’est félicité de l’écoute des acteurs et actrices de la filière via cet évènement.

« La Côte d’Ivoire, c’est aujourd’hui plus de 70.000 emplois directs dont près de 30.000 femmes qui travaillent directement dans le secteur de la pêche artisanale pour apporter du poisson frais et fumé évalué à plus de 300.000 tonnes par an », a indiqué Mme Gnené Oulou Monique Debora.

« C’est pourquoi, il est important de reconnaitre l’impact de notre contribution dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la lutte contre le chômage et la pauvreté dans les zones rurales », a-t-elle poursuivi.

Quant à Kassoum Koné, vice-président de la FENASCOOP-CI et représentant de la CAOPA en Côte d’Ivoire, il a demandé à la FAO, « en tant que chef de file des partenaires au développement, d’accompagner et de renforcer la reconnaissance de nos efforts auprès des décideurs publics et privés ».

Cette journée mondiale des pécheurs artisans et travailleurs de la mer célébrée collaboration avec le ministère des Ressources animales et halieutiques, a permis d’organiser à Sassandra une réunion avec le Comité d’organisation locale.  

La célébration de cette édition se fait dans un contexte particulier, celui de l’Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales (AIPAA 2022) qui offre une occasion de promouvoir l’utilisation durable des ressources halieutiques et aquacoles.

Les acteurs et actrices de la pêche artisanale ainsi que les populations de Sassandra ont été sensibilisés sur les dangers de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR) pour le secteur de la pêche artisanale. Ils ont été aussi instruits sur les enjeux de la protection sociale.

Depuis mai 2019, la FAO à travers son projet Initiative Pêches Côtières composante Afrique de l’Ouest, financé par le Fonds pour l’Environnement mondial, accompagne le gouvernement ivoirien à l’amélioration des conditions de travail et de vie des acteurs et actrices de la pêche artisanale.

Le projet IPC-AO vise à préserver les ressources marines et à garantir que la pêche côtière pour qu’elle puisse continuer à jouer son rôle crucial dans la société, en contribuant à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’au développement économique et social.

Mondial 2022 : le Sénégal rate son entrée en matière

Manquant de réalisme, le Sénégal a été surpris en deuxième période par la Hollande.C’est un scénario auquel ne s’attendait pas le Sénégal. Les Lions de la Téranga se sont inclinés face aux Pays Bas pour leur entrée en matière dans la Coupe du monde de football qui se tient au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022. 

Privé de l’apport offensif de Sadio Mané, blessé à quelques jours du Mondial, les hommes d’Aliou Cissé qui se sont pourtant bien comportés dans la première manche, produisant un jeu séduisant, ont prêté le flanc en deuxième période vers la fin du temps réglementaire. Sur un centre de Frenkie De Jong, Cody Gakpo prend le dessus sur le portier sénégalais, Edouard Mendy et marque de la tête le premier but hollandais à la 84e minute. 

Les coéquipiers d’Idrissa Gana Guèye ont tenté de réagir, mais seront assommés par un deuxième but hollandais marqué à la 98e minute, par Davy Klaasen suite à une première tentative de Memphis Deepay mal repoussée par E. Mendy. 

Troisième du Groupe A, les champions d’Afrique en titre sont condamnés à gagner leur deuxième match vendredi 25novembre contre le pays organisateur, le Qatar également dos au mur après sa défaite face à l’Équateur lors du match d’ouverture

Les experts africains de l’eau en réunion à Abidjan

Cette session qui se déroule du 21 au 24 novembre 2022, a lieu dans le cadre des préparatifs du 21e Congrès international de l’Association africaine de l’eau (AAE), prévu en février 2023.Le ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité M. Bouaké Fofana, a ouvert lundi les travaux, marquant la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (AAE).

M. Bouaké Fofana s’est réjoui de la tenue de cette rencontre qui permettra à la Côte d’Ivoire, en particulier et à l’Afrique en général, de disposer d’outils nécessaires afin d’adresser les questions de l’eau et de l’assainissement.

Evoquant ses attentes vis-à-vis de ces assises, il a appelé à « la mise en place d’écoles spécialisées dans la maintenance et la formation des techniciens aguerris pour une gestion quotidienne des services publics d’eau et d’assainissement ».

Le directeur général de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI), Ahmadou Bakayoko, a également salué la tenue de ces assises qui viennent apporter des pistes de solutions au niveau scientifique afin d’aborder les questions liées à la fourniture d’eau.

« Parmi les difficultés que nous devons gérer, il y a l’équipement de nos régions pour l’accès à l’eau, mais malheureusement la ressource est dans des périodes parfois difficiles d’accès pour les populations, en raison de l’orpaillage qui est un vrai sujet », a-t-il dit.  

M. Ahmadou Bakayoko a en outre fait état du changement climatique qui peut impacter négativement les ressources en eau, soutenant qu’« il faut donc trouver des solutions scientifiques et les experts africains se mobilisent à cet effet avec l’appui d’internationaux ».

Le directeur exécutif de l’AAE, M. Sylvain Usher, a quant à lui donné quelques orientations concernant les travaux à mener pendant ces assises du Conseil scientifique et technique, la cheville ouvrière de l’organisation.

L’AAE, dira-t-il, « doit d’être beaucoup plus proactive et devenir beaucoup plus attractive pour l’ensemble des praticiens du continent », c’est pourquoi « le Comité de direction a proposé la création d’un Conseil stratégique qui remplacerait le bureau actuel du Cst et dont les prérogatives seraient plus étendues ».  

Il a suggéré un comité de spécialistes qui « jouirait d’une autonomie avec pour objectifs de renforcer les opportunités de rassemblement des compétences diverses, de rendre plus efficace une collaboration plus étroite entre le monde de la recherche et le monde opérationnel, entre autres ».  

Dr Papa Diop, désigné comme le président de ce Comité scientifique, s’est dit confiant des attentes pour le futur congrès et pour les problématiques liées à la gestion durable et l’eau et de l’assainissement sur le continent.  

« Tant qu’il existera un seul humain en Afrique dépourvu d’eau ou de système d’assainissement adéquat nous n’aurons pas droit au repos. A plus forte raison de ne pas réfléchir sur les stratégies, innovations et approches », a-t-il déclaré.  

Le thème retenu pour la 90e session du Conseil scientifique et technique de l’AAE est : « Systèmes, approches et outils innovants pour accélérer l’accès à un service durable d’eau et d’assainissement pour tous ».

 

Côte d’Ivoire : innovation et réforme du logement social

La réforme du secteur du logement social permettra à court terme le lancement d’un Programme pilote prioritaire de 7.500 logements sociaux.Cette réforme, intégrant « une meilleure structuration des crédits promoteurs et des crédits acquéreurs », devrait permettre ensuite une « montée en puissance à 25.000 logements », a dit lundi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, lors d’une conférence de presse.

« Le premier programme de 25.000 logements, nous allons l’initier avec une urgence de 7.500 (unités) qui va commencer avec 7.000 sur Abidjan et 2.500 sur les localités de l’intérieur, (notamment) à Korhogo, Yamoussoukro, San-Pedro et Bouaké. », a-t-il ajouté

Les autres localités du pays vont suivre jusqu’à atteindre 20.000 logements, a-t-il mentionné, faisant savoir que la SFI, une branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, « qui fait confiance à la réforme, a décidé de son côté de financer un programme de 5.000 logements ».

« L’Etat a créé une société de garantie des logements sociaux », a-t-il relevé, expliquant que celui qui travaille, et qui n’a pas une quotité cessible, peut selon ses possibilités de paiement mensuel, bénéficier d’une garantie de l’Etat auprès de la banque.  

Le Premier ministre ivoirien a souligné que « l’Etat lui donne la garantie et la banque de logements sociaux doit l’autoriser effectivement à pouvoir bénéficier de ce prêt ». Cela devrait permettre de faciliter l’accès aux prêts immobiliers.

Avec la société de garantie des logements sociaux mise en place par l’Etat, la banque « exclusivement dédiée au financement des logements sociaux et un crédit acquéreur concédé à des concessions conditionnelles, on va avoir des logements en volume », s’est-il félicité, saluant la réforme.  

En plus, poursuivra le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, l’Etat a lié ce programme à la promotion de l’entrepreneuriat national, tout en indiquant que « tous les logements qui seront réalisés à l’intérieur du pays, le seront exclusivement par des entreprises nationales ».  

Toutefois, les logements qui seront en hauteur, à une certaine complexité, seront réalisés par les entreprises internationales qui peuvent construire de façon massive, a-t-il renchéri, insistant que ces firmes doivent associer les compétences de PME nationales pour les outiller sur les ouvrages complexes.  

Le coût élevé de la vie menace la vie des enfants africains (enquête)

Les gouvernements africains sont invités à investir davantage dans la protection de l’enfance.En Afrique, les enfants subissent de plein fouet les multiples crises dues à la Covid-19, aux conflits, à l’inflation et à la guerre en Ukraine. En octobre 2022, le Mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) a interrogé 335 enfants travailleurs, dont 193 filles et 142 garçons âgés de 9 à 18 ans, avec une moyenne d’âge de 15 ans, dans 63 localités pour déterminer leurs conditions de vie.

Cette enquête menée révèle que l’état actuel de l’économie mondiale a un impact direct sur la vie des enfants, de leurs familles et d’autres groupes vulnérables.

Si les États et les partenaires de l’aide au développement n’agissent pas rapidement, les risques d’exploitation et de mobilité transnationale des mineurs vont augmenter et devenir incontrôlables, rapporte l’enquête.

« Je suis sûr que certains de mes camarades de classe vont en rejoindre d’autres dans les sites d’extraction d’or », confie un garçon de 16 ans interrogé par les enquêteurs à Fada Ngourma, au Burkina Faso.

Pour cette jeune fille nigérienne de 16 ans, « nos fonds peuvent acheter des bombes nucléaires pour assurer la paix, mais pas pour des initiatives en faveur des droits de l’enfant ».

Les enfants africains se posent des questions sur le leadership africain et veulent savoir ce que l’État et le secteur privé ont investi en eux. « Nous avons si souvent entendu et vu les gouvernements allemand et suisse allouer des fonds pour l’éducation, la protection et la formation des enfants africains. Mais il est rare d’entendre ou de voir les gouvernements africains unir leurs forces pour soutenir des initiatives qui bénéficient directement aux enfants. Leurs priorités de dépenses sont les infrastructures, la politique et l’administration », déplore un jeune Ougandais de 15 ans.

La croissance économique n’est pas suffisante pour conduire le changement dont l’Afrique a besoin. Pour que les pays se développent réellement, réduire la pauvreté, construire de bonnes infrastructures et exploiter la paix, les communautés africaines doivent investir dans les droits de l’enfant et les initiatives de protection de l’enfance, éduquer les jeunes et créer des emplois décents.

L’absence de dépenses publiques suffisantes, efficaces, inclusives et efficientes en faveur des enfants est l’un des principaux obstacles à la réalisation des droits de l’enfant. Les engagements politiques et législatifs pertinents restent des promesses vides si les gouvernements ne génèrent pas et n’allouent pas équitablement des ressources adéquates pour leur mise en œuvre dans leurs budgets locaux et nationaux, et ne garantissent pas une utilisation efficace et efficiente de ces ressources.

La Convention relative aux droits de l’enfant ainsi que la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant imposent à tous les États parties, y compris à la communauté internationale, l’obligation de mobiliser et d’allouer des ressources afin d’investir dans les enfants.

Ces deux instruments reconnaissent que ce n’est qu’à travers les budgets gouvernementaux que les services publics aux enfants, dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, sont réalisés.

A l’occasion de la commémoration de la journée internationale des droits l’enfant le 20 novembre 2022, les enfants africains appellent à des solutions locales, notamment la création de fonds africains pour les enfants africains.

Sahel: Incertitudes autour de la mort d’un cadre de l’Etat islamique

Cadre de l’Etat islamique au Sahel, le Nigérien Iliassou Djibo, surnommé Petit Chaporé, aurait été tué fin octobre dans dans la guerre fratricide entre jihadistes sahéliens.Activement recherché par plusieurs services de renseignement sahéliens et occidentaux, Iliassou Djibo alias Petit Chaporé aurait été tué. Le jihadiste nigérien aurait trouvé la mort fin octobre dans des affrontements entre l’Etat islamique au Sahel et le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), dans l’est du Mali, non loin de la frontière avec le Niger. 

Plusieurs médias nigériens ainsi que des spécialistes des groupes jihadistes ont confirmé la mort du jihadiste. Cependant des sources sécuritaires contactées par APA préfèrent jouer la carte de la prudence. “Selon mes informations, il n’a même pas pris part aux affrontements entre l’EIS et le GSIM”, soutient l’une d’elles.

En tout cas, sa mort serait un coup dur pour la branche sahélienne de l’Etat islamique. Ancien membre du le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), un groupe créé en 2011 par le jihadiste mauritanien Hamada Ould Mohamed Heirou, alors en rupture de ban avec Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et l’arabe malien Ahmed Tilemsi, Petit Chaporé a milité à Almurabitoune, né en 2013 d’une fusion du MUJAO et de la Brigade des Signataires par le Sang du jihadiste algérien, Mokhtar Belmokhtar.  

Recherché par les Etats-Unis

Lorsque Adnan Abou Sahraoui fait allégeance à l’Etat islamique en 2015, il a compté sur des hommes comme Iliassou Djibo pour constituer le noyau dur de la succursale du “Califat islamique” proclamé par Abou Bakr al Baghdadi en Irak. Le 4 octobre 2017, des forces spéciales américaines et des soldats nigériens tombent sur une embuscade des insurgés islamistes. Le bilan est lourd. Huit militaires sont tués, dont quatre Américains et quatre Nigériens. Le 12 janvier 2018, Adnan Abou Walid al Sahraoui (AWAS) revendique cette opération, relevant l’aura de son groupe auprès du commandement central de l’État islamique dont les provinces syro-irakiennes étaient en difficultés. 

Les Américains lancent à travers le programme “Reward for justice” la traque contre les auteurs de cette attaque et offrent jusqu’à 5 millions de dollars pour toute information facilitant leur capture. Mais Petit Chaporé échappe aux multiples opérations des militaires français visant le commandement de l’EIS en 2021 et qui ont permis de tuer en aout Adnan Abou Walid al Sahroui, avec l’aide des américains. Très actif à la frontière entre le Mali et le Niger, le jihadiste aurait joué un rôle important dans la montée en puissance de l’EIS dans l’est du Mali et les exactions contre les civils dans cette région.

Le Sénégal entre en lice à la Coupe du monde de football

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent essentiellement du premier match du Sénégal à la Coupe du monde du Qatar face aux Pays-Bas, cet après-midi.« Test grandeur nature pour les Lions » du Sénégal qui affrontent cet après-midi les Pays-Bas pour le deuxième match de la poule A de la Coupe du monde, commencée dimanche avec la victoire (2-0) de l’Equateur sur le Qatar, pays organisateur, affirme Le Soleil qui souligne que le président Macky Sall a remis hier le drapeau national aux joueurs et « rend hommage à Sadio Mané ».

Le Quotidien et Walf Quotidien recommandent aux Lions de « presser à fond l’Oranje », surnom de l’équipe nationale hollandaise dont le sélectionneur, Louis Van Gaal, estime que « le Sénégal n’est pas n’importe quel adversaire ». Cela explique d’ailleurs l’enthousiasme de son homologue Aliou Cissé.

« Nous sommes confiants », a-t-il dit malgré le forfait de son chef d’orchestre Sadio Mané. « Nous avons une équipe forte », a insisté le sélectionneur sénégalais après avoir entendu le discours du chef de l’Etat estimant que « le champion d’Afrique doit sortir les griffes ».

Malgré l’absence du leader technique des Lions, « il y a de jeunes joueurs prêts à relever le défi. Le plus important ici, c’est d’avoir une complémentarité entre ces garçons. On ne cache pas l’importance de Sadio, mais il nous est aussi arrivé de jouer des matchs sans lui », a rappelé l’entraîneur sénégalais qui prend part à sa deuxième Coupe du monde en tant que technicien.

« Lions nos destins », appelle L’Observateur malgré que le couloir gauche de l’équipe du Sénégal soit « décimé » avec la blessure de Fodé Ballo Touré et les problèmes de naturalisation de « l’Allemand » Ismail Jacobs. Dans ces circonstances, Aliou Cissé est obligé de « se réinventer ». Le polyvalent défenseur des espoirs Moussa Ndiaye est appelé à la place de Sadio Mané face au « crève-cœur » de l’équipe sénégalaise de ne pouvoir sélectionner qu’un joker médical à ce stade de la compétition.

Eclairage du Cojep sur les relations Blé Goudé-Gbagbo

Le deuxième vice-président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP), Joël Poté, explique l’enjeu des liens entre Charles Blé Goudé et l’ex-président ivoirien.« Quand Blé Goudé dit que Laurent Gbagbo est son père, (cela signifie que) Gbagbo est la source qui l’a inspiré et qui l’inspire politiquement », a déclaré ce week-end Joël Poté, en marge des préparatifs du retour du président du Cojep en Côte d’Ivoire.  

Il a fait observer que les batailles de positionnement autour de M. Gbagbo, sont des choses qui existent, martelant « nous, nous sommes formels, nous n’allons pas pour prendre le contrôle d’une maison », en allusion à son parti politique.  

« Ceux qui se battent pour contrôler la maison, ils vont se battre pour contrôler la maison, ils vont de battre qu’ils prennent la maison, nous on va porter la vision. Nous, c’est la vision de la politique du président Gbagbo qui nous intéresse, non pas des problèmes de personne », a-t-il dit.  

« On a aucun problème avec M. Gbagbo », poursuit Joël Poté qui rappelle qu’en tant qu’acteur majeur de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Charles Blé Goudé, le président du Cojep « vient pour matérialiser cela ».

Appareil et vision politique  

Suite à la création du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), le nouveau parti de Laurent Gbagbo, des partisans de l’ex-président ivoirien ont souhaité que le Cojep, à l’instar d’autres formations et mouvements rejoignent le PPA-CI. Mais, M. Blé Goudé a préféré garder son appareil politique.  

Ensuite, fera remarquer Joël Poté, président du Comité d’organisation du retour de Blé Goudé, « les choix stratégiques et les orientations du Cojep se décident dans les organes de notre parti, notamment le Congrès ou la Convention ».  

« M. Laurent Gbagbo, pour nous autres, ne nous a pas distribué des billets de banque pour soutenir son combat comme certains le croient, c’est le symbole qui donne espoir au fils du pauvre. C’est un homme qui nous amène à rêver. Il est parti de rien et il est devenu quelqu’un », a-t-il souligné.

Le président du Cojep, « Charles Blé Goudé nous a appris à aimer notre pays : c’est le combat (pour la liberté). Il est parti à la CPI (Cour pénale internationale comme co-accusé de crimes contre l’humanité) au nom d’une cause et d’un combat », a-t-il mentionné.  

Retour en Côte d’Ivoire 

« Il ne rentre pas en tant que victorieux d’un camp sur un autre. Il vient prendre toute sa place dans un processus de réconciliation qui est en cours en ce moment », a insisté Joël Poté, chef de Cabinet de Charles Blé Goudé, et président du Comité d’organisation de son retour en Côte d’Ivoire.

Selon Joël Poté, le retour de Blé Goudé en Côte d’Ivoire le 26 novembre 2022, en provenance de La Haye, sera marqué par deux étapes, notamment l’arrivée à l’aéroport d’Abidjan et son adresse à la Place CP1 de Yopougon.    

« A l’annonce de la date consensuelle de son retour, c’est un sentiment de joie qui m’anime. Sur instruction de Charles Blé Goudé, nous avons opté pour un format d’accueil à deux étapes, une étape d’abord à l’aéroport et la seconde étape à la place CP1 de Yopougon », renchérit-il.

« L’étape de l’aéroport se fera de manière soft parce que Charles Blé Goudé ne souhaite pas un accueil triomphal. Il nous a clairement instruit de plutôt tremper dans la modestie ; (alors) on a décidé de danser à la place CP1 à Yopougon », dans l’Ouest d’Abidjan, a-t-il ajouté.  

A l’aéroport d’Abidjan, « je peux déjà vous dire que le ministre KKB (ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale) sera présent, ainsi que le chef de Cabinet du président de la République », a-t-il rassuré.

Le maire de Port-Bouet commune abritant l’aéroport d’Abidjan a « confirmé sa présence et il y a aura un bon nombre de personnalités au niveau de l’aéroport, des personnalités politiques, de même que (sa) famille et les collaborateurs », a-t-il noté.

A la place CP1 de Yopougon, « nous attendons au moins 5.000 personnes », a rapporté Joël Poté, insinuant que dans la dynamique des préparatifs, le secrétaire général du Cojep a rencontré les leaders politiques Affi N’Guessan, Simone Gbagbo et Hubert Oulaye (PPA-CI) qui a confirmé sa présence.

Pour les prochaines joutes électorales, notamment les élections municipales, le Cojep envisage de mobiliser les nouveaux majeurs à participer à l’enrôlement. Et ce, dans l’optique d’engager des militants dans la bataille électorale.  

Le retour de Charles Blé Goudé était inscrit dans la 5e phase du dialogue politique, ce qui a donné un coup d’accélérateur à la réconciliation. M. Poté a remercié le président de la République et le gouvernement qui permettent ce retour.

Drogba attendu à un forum à Abuja en mars 2023

L’événement réunira plus de 700 célébrités et élites du continent africain autour d’une conférence et une cérémonie de remise de prix.Abuja sera la capitale de l’excellence panafricaine les 29 et 30 mars 2023. Ceci, à l’occasion de l’édition 2023 d’Africa Stars-Elites, organisé par Ambassador Investis, une entité de stratégie et de lobbying, en partenariat avec les Patronats et chambres de commerces et d’industries d’Afrique.  

Africa Stars-Elites est un forum et une cérémonie continentale annuelle qui célèbre l’élite africaine, toutes catégories confondues. L’évènement sera marqué par une cérémonie de remise de prix, indiquent les organisateurs. En marge de cela, est-il prévu des panels animés par des personnalités les plus influentes de l’élite africaine, dont des chefs d’Etat.

Cette édition concentrera les débats sur la contribution collective des élites pour le développement du continent africain. Le Nigéria, première puissance économique du continent, accueillera l’évènement autour du thème principal « Emergence de l’Afrique : Quel apport de l’élite africaine ?

La conférence aboutira à l’adoption de plusieurs projets d’envergures, dont celui de l’Association des célébrités et élites africaines, sa Fondation et son Fonds d’Investissement. Sont attendus comme invités d’honneur six anciens chefs d’Etats africains, pionniers de la démocratie.

Il s’agit de Olusegun Obasanjo, Laurent Gbagbo, Thabo Mbeki, Goodluck Jonathan, Mahamadou Issoufou et Uhuru Kenyatta. Sont également attendus les trois principaux candidats à la présidentielle nigériane de février 2023 : Atiku Abubakar, Bola Tinubu et Peter Obi.

Plus d’une quinzaine d’élites animeront les différents panels : Arthur Ezé, Ngozi Okonjo- Iweala, Pierre Goudiaby Atepa, Didier Drogba, Oby Ezekwesili, Bola Shagaya, Donald Kaberuka, Moulay Hafid Elalamy, Tidjane Thiam, Femi Otedola, Akon, Thierry Tanoh, Youssou Ndour, Erika velio et Thione Niang.

Cette édition attribuera 54 prix aux élites dans tous les secteurs d’activités, ainsi qu’aux institutions qui se sont distinguées à travers des actions spécifiques au profit du continent et qui affichent de la résilience face aux défis auxquels les Etats africains sont confrontés.

Mondial 2022 : le Qatar s’incline en ouverture

Le pays hôte a été battu 0-2 par l’Equateur au stade Al Bayt, à Al Khor, à 50 kilomètres au nord de Doha.L’envie des joueurs qataris n’aura duré que quelques minutes. Leur espoir de s’imposer pour leur premier match en Coupe du monde a été vite refroidi par les joueurs de l’Equateur qui, dès la troisième minute, ont inscrit le premier but de la compétition par l’intermédiaire de leur capitaine, Enner Valencia. Ce but sera refusé pour une position de hors-jeu.

L’attaquant du club turc de Fenerbahçe va toutefois récidiver à la 16e minute sur penalty, avant de doubler la mise à la 31e minute par une belle tête croisée.

Pour espérer se qualifier, le pays organisateur devra s’imposer lors de son prochain match contre le Sénégal. Le pays de la Teranga entre en lice demain à 13 heures. Les Lions vont affronter les Pays-Bas sans leur attaquant vedette, Sadio Mané, forfait pour cette compétition à cause d’une blessure au genou.

Burkina : les forces spéciales françaises sur le départ ?

Après le Mali, les militaires français pourraient quitter le Burkina Faso.Les forces spéciales françaises présentes au Burkina Faso pourraient quitter ce pays d’Afrique de l’Ouest. Dans un entretien avec le Journal du Dimanche, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, n’écarte pas cette hypothèse. “Il est évident que notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales”, explique-t-il, notant que l’unité des forces spéciales déployées à Ouagadougou et connue sous le nom de “Sabre”, “a un role clé ces dernieres années dans la lutte contre le terrorisme au Sahel”.

Sébastien Lecornu évoque cette éventualité dans un contexte de réarticulation de la présence militaire française au Sahel. En novembre, Emmanuel Macron a annoncé la “fin officielle” de l’opération Barkhane dont la vocation était de combattre les groupes jihadistes au Mali et au Sahel. Le président français s’est donné 6 mois pour décider, avec ses partenaires de la région sahélienne, du nouveau format qu’il espère “plus léger”, répondant à “l’expression de besoins explicites des armées africaines”.

Cette nouvelle stratégie répond aussi à une vague de contestations de la présence militaire française au Sahel. Vendredi 18 novembre, des manifestants, parés de drapeaux russes, ont demandé le départ de l’ambassadeur de France de Ouagadogou. Dispersés à coups de lacrymogènes par des gendarmes burkinabè, ils se sont rendus à la base française de Kamboinsé, à la périphérie de la capitale pour remettre une lettre de protestation aux militaires français.

Le lendemain, devant l’Assemblée législative de transition, le Premier ministre du gouvernement de la transition, Me Apolinaire Jean Kyellem de Tambéla qui faisait sa déclaration de politique générale s’est interrogé sur la sincérité de certains partenaires du Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

Mondial 2022 : sans Sadio Mané, la ferveur retombe

Le gratin du foot a rendez-vous au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022 pour la plus belle des compétitions du sport roi : la Coupe du monde. L’occasion pour APA News de jeter un faisceau de lumière sur les cinq représentants de l’Afrique. Aujourd’hui, le Sénégal. (4/5)« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». Cette citation extraite des Méditations poétiques, recueil de poèmes de l’écrivain français Alphonse de Lamartine paru en 1820, sied à la situation que vit le Sénégal suite à l’officialisation du forfait de Sadio Mané pour la Coupe du monde Qatar 2022.

Le maître à jouer de l’équipe nationale du Sénégal s’est blessé, le 8 novembre, à la tête du péroné droit lors d’un match du championnat d’Allemagne entre son club le Bayern Munich et le Werder Brême (6-1).

Pendant quelques jours, un mince espoir a été entretenu, mais le staff médical des Lions a finalement prononcé, jeudi dernier, l’incapacité de Mané à tenir sa place dans le groupe de l’entraîneur Aliou Cissé. Dans la foulée, le club bavarois a révélé que le Meilleur Joueur africain de l’année en 2021 et 2019 a subi « une opération réussie ».

« Malgré la nouvelle donne, le Sénégal reste l’un des favoris pour les deux tickets qualificatifs en huitièmes de finale du Mondial dans son groupe. Les Lions sont capables de rivaliser avec les Pays-Bas, l’Équateur et le Qatar, qui joue à domicile. Le Sénégal a toujours les armes pour sortir de cette poule », a affirmé Aliou Faye, journaliste à Stades.

Envoyé spécial à Doha, la capitale qatarie, de ce quotidien sénégalais d’informations sportives, M. Faye a indiqué que « le forfait de Sadio constitue une sorte de motivation pour ses coéquipiers qui sont loin d’être abattus.
Ils sont tous concentrés sur un seul objectif : jouer pour Mané. C’est à eux de se montrer à la hauteur du défi. En l’absence de la star de l’équipe, d’autres joueurs vont se sentir libérés ».

Depuis la nomination du capitaine de la génération 2002 comme sélectionneur du Sénégal, le 4 mars 2015, l’ancien attaquant de Liverpool est le joueur le plus utilisé avec 5676 minutes de jeu en 68 matchs. Avec 32 réalisations et 20 passes décisives, Sadio Mané est impliqué dans 52 des 126 buts inscrits par les Lions sous l’ère du technicien aux dreadlocks. Ce qui autorise Aliou Faye à dire que « le Sénégal, cité parmi les outsiders de la compétition, est peut-être obligé de revoir ses ambitions à la baisse. Atteindre les quarts ou les demi-finales sans Mané serait un exploit ».

La sadio-dépendance est une évidence aux yeux de tous les observateurs avertis du foot sénégalais. Cependant, « l’intérim est souvent bien assuré par Ismaïla Sarr, son fidèle lieutenant. Il est le joueur le plus décisif en sélection derrière Sadio Mané. C’était le cas contre le Congo (2-0) lors de l’ultime journée du 2ème tour des éliminatoires du Mondial 2022. Ce jour-là, Ismaïla a signé un doublé. Il doit alors prendre ses responsabilités. On parle aussi d’Iliman Ndiaye. C’est le moment de lui donner sa chance pour voir ce qu’il a dans le ventre. L’équipe doit miser sur le collectif et jouer sans complexe », a soutenu le journaliste deStades.

Supplément d’âme

Comme il est de coutume à la veille des compétitions auxquelles ils participent, les Lions ont reçu le drapeau national des mains du chef de l’État. Organisée d’habitude au Palais de la République, à Dakar, cette cérémonie solennelle s’est tenue ce dimanche à Doha à cause des « contraintes liées à nos agendas respectifs », a expliqué Macky Sall.

Dès l’entame de son discours, le président sénégalais a eu une pensée particulière pour Sadio Mané. « Je voudrais exprimer ce que chacun de nous ressent ici. Sadio Mané nous manque. Son ombre plane sur cette cérémonie. Sadio, nous t’aimons. Nous sommes de tout cœur avec toi. Nos pensées et prières t’accompagnent pour un prompt rétablissement. Nous le savons, Sadio, parce qu’il aime prendre des risques pour faire gagner son groupe, est exposé aux blessures. Et nous savons aussi qu’il garde toujours haut le moral pour revenir au plus vite dans le groupe. Si tu as raté cette campagne, d’autres batailles, pour lesquelles nous avons besoin de ta contribution décisive, t’attendent », a-t-il déclaré.

Poursuivant, le successeur d’Abdoulaye Wade (2000-2012) à la tête de l’État du Sénégal a fait savoir aux Lions que « la nation est fière, après les éditions de 2002 et 2018, de (les) voir inscrire pour la troisième fois le nom de notre pays sur la carte du football mondial ».

Macky Sall a également souligné que le fighting spirit, le talent, l’endurance physique et mentale, l’esprit d’équipe, ainsi que la discipline et la rigueur ayant caractérisé la sélection championne d’Afrique en 2021 au Cameroun sont des « qualités (indispensables) pour affronter des adversaires tout aussi motivés » au Qatar.

« Chaque rencontre sera une finale. Et comme le dit l’adage, la balle est ronde pour tout le monde. Aucun match n’est gagné ni perdu tant qu’il n’est pas fini. Je sais que vous ne craignez personne, mais respectez tous vos adversaires. C’est une condition essentielle pour aller loin dans une compétition », ajoute le premier supporter des Lions.

Le président sénégalais, accompagné de son épouse, a conclu son propos en ces termes : « Nous vous faisons confiance. Car vous êtes tous des professionnels aguerris. Vous mesurez le jeu et l’enjeu. Vous êtes en mission. À chaque touche de balle, vous porterez les espoirs de tout le peuple sénégalais. Je vous exhorte à aller aussi loin que possible pour honorer la nation et votre coéquipier (Sadio Mané) qui aurait tant aimé être avec vous aujourd’hui. Vous en avez toutes les capacités. L’esprit du Lion, c’est toujours la rage de vaincre jusqu’à l’objectif final ».

Le Sénégal entre en lice dans le Mondial ce 21 novembre contre les Pays-Bas. Les Lions seront ensuite opposés au Qatar (25 novembre) et à l’Équateur (29 novembre). Saliou Ciss ne figure pas sur la liste définitive d’Aliou Cissé. Le meilleur latéral de la Can 2021 est sans club depuis la fin, il y a cinq mois, de son contrat avec l’AS Nancy (France). Et avec les problèmes administratifs d’Ismail Jakobs, ayant auparavant défendu les couleurs allemandes dans les catégories de jeunes, le polyvalent défenseur Moussa Ndiaye a été convoqué.

Liste des 26 Sénégalais pour le Mondial 2022

Gardiens (3) : Édouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Kalidou Koulibaly (Chelsea FC, Angleterre), Abdou Diallo (RB Leipzig, Allemagne), Youssouf Sabaly (Betis Séville, Espagne), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Ismail Jakobs (AS Monaco, France), Formose Mendy (Amiens, France) et Moussa Ndiaye (Anderlecht, Belgique).

Milieux (9) : Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest, Angleterre), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Pape Guèye (Olympique de Marseille, France), Pape Matar Sarr (Tottenham, Angleterre), Pathé Ciss (Rayo Vallecano, Espagne), Moustapha Name (Pafos FC, Chypre) et Mamadou Loum Ndiaye (Reading FC, Angleterre).

Attaquants (6) : Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Boulaye Dia (Salernitana, Italie), Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Nicolas Jackson (Villareal, Espagne) et Iliman Ndiaye (Sheffield United, Angleterre).

Entraîneur : Aliou Cissé (Sénégal)

Programme du Sénégal au Mondial 2022

1ère journée : lundi 21 novembre 2022

16h00 (Temps Universel) Sénégal / Pays-Bas

2ème journée : vendredi 25 novembre 2022

13h00 (Temps Universel) Qatar / Sénégal

3ème journée : mardi 29 novembre 2022

15h00 (Temps Universel) Équateur / Sénégal