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Covid-19 : la Fondation MasterCard promet 1,3 milliard de dollars à l’Afrique

L’institution canadienne, en partenariat avec l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), entend se déployer sur le continent noir afin de donner corps à son initiative : « Sauver des vies et les communautés ».Aux grands maux, les grands remèdes. Face au péril du nouveau coronavirus, la Fondation MasterCard s’engage à dégager, au cours des trois prochaines années, les fonds nécessaires à l’acquisition de vaccins « pour au moins 50 millions de personnes » en Afrique. L’annonce a été faite, ce mardi 8 juin, lors d’une réunion virtuelle.

Dans la course au vaccin, le continent noir est largué car « moins de 2 % des Africains » ont reçu au moins une dose de l’un des vaccins mis sur le marché. L’Union africaine (UA), dans sa stratégie lancée le 20 août 2020, a pour ambition déclarée d’immuniser 60 % de sa population d’ici la fin 2022. Soit environ 750 millions de personnes ou la totalité de la population adulte de l’Afrique. À ce jour, elle est proche de la barre des cinq millions d’infections pour plus de 130.000 décès.

Pour la réussite de son entreprise colossale, l’UA peut dorénavant compter sur une structure qui pèse plus de 39 milliards de dollars d’actifs. Intervenant lors du webinaire, Reeta Roy, la Présidente et Directrice Générale de la Fondation MasterCard, a insisté sur la nécessité de s’acquitter d’« un impératif moral » en corrigeant « les inégalités liées à l’accès au vaccin », avant d’ajouter que « cette initiative vise à considérer toutes les vies et à accélérer la reprise économique du continent ».

La pandémie a plongé l’Afrique dans une récession économique qu’elle n’avait plus connue depuis 25 ans. Selon les prévisions de la Banque africaine de développement (Bad), la Covid-19 pourrait réduire à néant « les gains durement acquis en matière de réduction de la pauvreté au cours des deux dernières décennies et faire basculer 39 millions d’individus dans l’extrême pauvreté en 2021 ».

Dans l’accord conclu entre la Fondation MasterCard et Africa CDC, quatre objectifs majeurs sont poursuivis. Il s’agit de l’achat de vaccins « sûrs et efficaces », de (leur) déploiement, du développement du capital humain pour construire un écosystème favorable à la fabrication du précieux liquide en Afrique et du renforcement des capacités de l’Africa CDC.

En outre, les deux parties ont souligné l’ancrage de l’initiative dans plusieurs principes et valeurs clés, à savoir l’inclusion de tous les pays et communautés d’Afrique, l’équité pour refléter la situation et les besoins des pays, la responsabilité en utilisant les ressources de manière appropriée, efficace et transparente, l’autonomisation de l’Afrique à travers la capacitation des gouvernements, des institutions de santé publique et des organisations de mise en œuvre, la collaboration entre les États membres et les partenaires concernés sur le terrain, et l’amélioration des systèmes de santé nationaux grâce à des investissements intelligents.

La nouvelle entente s’appuiera notamment sur les efforts du programme d’accès mondial aux vaccins anti-Covid (Covax), de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins en Afrique (Avatt) et de la communauté internationale. Combinés, les deux mécanismes devraient fournir à la population africaine entre 45 et 50 % des vaccins dont elle a besoin. C’est donc un gap de 10 à 15 % à combler pour l’Union africaine.

Tout compte fait, Dr John Nkengasong, Directeur d’Africa CDC, a soutenu que le partenariat noué avec la Fondation Mastercard constitue « une étape audacieuse vers l’établissement d’un nouvel ordre de santé publique pour l’Afrique ». Dès lors, le virologue camerounais a invité les gouvernements, les bailleurs de fonds internationaux, le secteur privé et d’autres acteurs « à rejoindre ce mouvement historique ».

Ce n’est pas un coup d’essai pour la Fondation MasterCard. En effet, elle a déjà apporté son soutien à l’Africa CDC dans le but d’« élargir l’accès aux kits de dépistage et de renforcer la capacité de surveillance en Afrique ». Avec son concours, l’agence spécialisée de l’UA a pu effectuer plus de 47 millions de tests Covid sur le continent et former plus de 12.000 travailleurs de la santé.

Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, participant lui aussi à la rencontre virtuelle, a fait part de son optimisme parce que, avec « ce partenariat sans précédent » dans l’histoire de l’UA, « une nouvelle page de la lutte contre la pandémie s’ouvre » sur le continent.

Zambie : la Cour constitutionnel va statuer sur le troisième mandat de Lungu

La Cour constitutionnelle zambienne devrait se prononcer vendredi sur une requête visant à interdire au président Edgar Lungu de se présenter à l’élection présidentielle d’août prochain, au motif qu’il a déjà effectué les deux mandats prévus par la Constitution.Le tribunal a mis son jugement en délibéré lundi après avoir entendu les arguments relatifs à la demande de la Legal Resources Foundation, de l’historien et commentateur politique Sishuwa Sishuwa et de la Chapter One Foundation.

Selon les pétitionnaires, le président Lungu a prêté serment deux fois parce qu’il n’était pas vice-président du pays lorsqu’il a terminé le mandat du défunt président Michael Sata après la mort de ce dernier en 2014.

Avant de devenir président, Lungu a été ministre de la Justice et ministre de la Défense sous Sata et a été adopté comme candidat du Front patriotique (FP) pour l’élection présidentielle partielle de janvier 2015, qui devait déterminer qui servirait le reste du mandat de Sata.

Ils soutiennent que Lungu n’est pas éligible à un troisième mandat puisqu’il a déjà été élu deux fois – la première fois en 2015 et la seconde en 2016.

Les avocats représentant Lungu soutiennent toutefois que la période d’un an que le dirigeant zambien a effectuée en 2015, lorsqu’il a prêté serment pour la première fois, ne constitue pas un mandat.

C’est la troisième fois que l’éligibilité de Lungu à se présenter aux élections du 12 août est remise en question. La cour s’est prononcée en faveur du président dans les deux précédentes affaires judiciaires.

Bagarre au Parlement de l’UA : le rêve brisé de l’unité africaine ?

Les scènes de chaos entre députés au Parlement panafricain cette semaine par plusieurs médias, ruine les espoirs d’intégration et d’unité continentale, et amène à penser que cette institution n’est qu’une alliance en papier.Le PAP dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud, a suspendu mardi, son vote pour désigner un nouveau président, après plusieurs jours de débat houleux et de mécontentement sur le système d’élection.

Le différend a opposé le groupe parlementaire d’Afrique australe à ceux d’Afrique de l’est et de d’Afrique de l’ouest, le premier refusant de procéder au vote à moins que le processus ne soit réformé pour instaurer une présidence tournante.

La liste des personnalités ayant dirigé le PAP est la suivante : Afrique de l’Est (Gertrude Mongella de Tanzanie qui a servi de 2004 à 2008) ; Afrique centrale (Idriss Ndele Moussa du Tchad, 2009-2012) ; Afrique de l’ouest (Bethel Nnaemeka Amadi du Nigeria, 2012-2015); Afrique centrale (Roger Nkodo Dang du Cameroun, 2015-mars 2021).

Le Chef Fortune Charumbira du Zimbabwe est actuellement le président par intérim, en attendant la désignation d’un véritable président pour l’institution parlementaire continentale.

La force du Président réside actuellement dans le nombre de voix obtenues par chaque candidat, et celui qui est choisi dirige le Bureau du PAP, responsable de la gestion et de l’administration du parlement continental.

Le Bureau est composé de quatre vice-présidents, dont l’ancienneté est déterminée par le nombre de voix obtenues.

Le mandat du Bureau actuel a expiré en mai et le groupe parlementaire d’Afrique de l’ouest et celui d’Afrique de l’est accusent Charumbira d’avoir profité de ce délai pour conserver le poste. Charumbira est le candidat du groupe d’Afrique australe.

L’Afrique de l’est a posé la candidature de Mathom Ayuel Aboug du Soudan du Sud, tandis que Haïdara Aïchata Cissé du Mali est la candidate de l’Afrique de l’ouest.

Le groupe d’Afrique australe conteste cependant l’éligibilité de Mme Cissé, citant la politique intérieure du Mali, un pays que l’UA a suspendu cette semaine, à la suite d’un coup d’Etat militaire à Bamako.

Le PAP a un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre des objectifs et principes inscrits dans l’Acte constitutif de l’UA, notamment en ce qui concerne la protection des droits de l’homme, la consolidation des institutions démocratiques, la vulgarisation et la promotion de la bonne gouvernance.

Ses objectifs incluent, entre autres, d’agir en tant qu’institution pour renforcer le sens de la solidarité et pour construire un destin commun entre les peuples d’Afrique, tout en facilitant la coopération entre les huit Communautés économiques régionales (CER) de l’Union africaine et leur parlement.

Le Parlement, qui est composé de cinq représentants de chacun des 55 Etats membres de l’UA, a, entre autres, le pouvoir d’examiner, de discuter ou d’exprimer un avis sur toute question, soit de sa propre initiative, soit à la demande de l’Assemblée des Chefs d’Etat de l’UA ou d’autres organes politiques.

Il a également le pouvoir d’œuvrer à l’harmonisation ou à la coordination des lois des Etats membres, ainsi que de promouvoir la coordination et l’harmonisation des politiques, mesures, programmes et activités des CER et des forums parlementaires d’Afrique.

Cependant, les événements de ces derniers jours soulèvent des questions sur la capacité du PAP à agir comme un phare pour canaliser les efforts d’unité et de cohésion continentales.

Ces bagarres au sein du PAP ont poussé de nombreux observateurs à remettre en question les idéaux d’une Afrique unie et d’une Communauté économique africaine réelle, qui sont tout à fait réalisables, si les gardiens eux-mêmes de cette institution pouvaient voir au-delà de leurs simples intérêts régionaux et nationaux.

La SADC convoque un sommet sur la crise au Mozambique

Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique, pour discuter d’une réponse régionale à la situation sécuritaire instable dans le nord du pays riche en minéraux.Le sommet extraordinaire de la double troïka de la SADC devrait discuter des attaques terroristes qui ont ravagé la province de Cabo Delgado au Mozambique, et de la possibilité de déployer une force régionale pour combattre les insurgés dans la région.

Les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui composent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité participent au sommet.

La réunion a été reportée en avril dernier, en raison de l’indisponibilité du Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Masisi préside actuellement l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité, tandis que Ramaphosa est son adjoint.

Les chefs d’Etat de la SADC avaient convenu, lors d’un précédent sommet extraordinaire en avril, de déployer des forces pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique qui font des ravages à Cabo Delgado depuis octobre 2017.

La réunion précédente avait chargé les chefs de la défense et de la sécurité des 16 Etats membres de la SADC de travailler sur les modalités d’activation de la force d’intervention. Elle devrait donc débattre de la proposition des chefs de la défense et de la sécurité et tracer la voie à suivre.

La rencontre de Maputo fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales, par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec la formation somalienne qui porte un nom similaire, mais qui est alignée sur Al-Qaïda.

Zambie : duel de poids lourds à la présidentielle

En Zambie, le principal opposant a officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle prévue le 12 août prochain.Comme en 2016, Edgar Lungu (64 ans) affrontera son principal opposant Hakainde Hichilema (59 ans) pour la présidentielle. Un duel qui s’annonce incertain pour le président sortant qui doit gérer une crise économique sans précédent.

Plongée dans une situation économique difficile et officiellement à défaut de paiement, la Zambie se dirige vers un scrutin sous haute tension. Exsangue, le pays traîne une dette extérieure de 10 milliards d’euros dont la moitié est détenue par des créanciers privés.

Edgar Lungu dont le pouvoir est de plus en plus critiqué par une bonne partie de l’opinion, doit affronter celui qui est surnommé « HH » et dont la coalition baptisée « l’alliance UPND pour la Zambie que nous voulons » réunit plusieurs formations de l’opposition.

La dette sera l’un des principaux thèmes de campagne des deux candidats dans ce pays pauvre et enclavé d’Afrique australe de 17 millions d’habitants.

« Nous ferons en sorte que vous n’ayez plus faim et que vos enfants puissent aller à l’école », a promis Hakainde Hichilema à la foule à la foule, après le dépôt de sa candidature.

Éminence grise du régime Michael Sata élu en 2011, Lungu est nommé successivement ministre des Affaires étrangères puis ministre de la Justice et la Défense.

En vertu de la constitution, il avait assuré l’intérim de Sata lors de son hospitalisation puis après l’annonce de son décès le 28 octobre 2014 à Londres.

Au cœur de l’appareil étatique, il se prépare à la présidentielle de 2016 qu’il remporte avec un score serré de 50,35% pendant que son rival Hakainde Hichilema qui dénonçait un scrutin truqué, glanait 47,63% des suffrages

RwandAir reprend ses vols vers Lusaka et Johannesburg

La compagnie RwandAir a repris ce vendredi ses vols vers la Zambie et l’Afrique du Sud.Ces vols de la compagnie aérienne rwandaise vers Lusaka et Johannesburg ont été suspendus depuis trois mois en raison des inquiétudes suscitées par le variant de la Covid-19 qui sévit en Afrique australe.

Dans un avis aux passagers, RwandAir a indiqué qu’elle reprenait ses vols trois fois par semaine sur la ligne Kigali-Lusaka-Johannesburg à partir du 7 mai, et qu’elle réintroduirait ensuite le service entre la capitale rwandaise et Harare (Zimbabwe) et Le Cap en Afrique du Sud le 14 mai.

« Nous sommes heureux d’annoncer la reprise de nos services vers Harare et Cape Town avec deux vols hebdomadaires à partir du 14 mai 2021 », peut-on lire sur l’avis.

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Foot : report du démarrage des éliminatoires du Mondial 2022

Le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (Caf) a décalé, de juin à septembre, le coup d’envoi des qualifications pour la prochaine Coupe du monde prévue au Qatar.Sur son site Internet, la Confédération africaine de football invoque « la prise en compte des défis que représente la gestion de la Covid-19 et le souci de garantir des conditions de jeu optimales pour toutes les équipes participantes ».

De concert avec la Fédération internationale de football association (Fifa), l’instance faîtière du foot africain a décidé d’organiser les matchs « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

Les deux premières journées devaient initialement se jouer en juin 2021. « Tous les détails relatifs au calendrier actualisé seront communiqués ultérieurement » selon la Caf. 

Cette nouvelle va certainement soulager les fédérations n’ayant aucun stade homologué pour ces joutes. Le Sénégal, tout comme 21 autres pays blacklistés, a davantage de temps pour disposer d’une infrastructure répondant aux normes internationales.

La Caf est aussi en train de réévaluer « ses process et protocoles afin d’améliorer la mise en œuvre des contrôles liés à la Covid-19, notamment les tests d’avant-match qui ont fait controverse au cours des précédentes fenêtres ».

En effet, la « finale » entre le Bénin et la Sierra Leone, comptant pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2021,  n’a pu avoir lieu. Les Écureuils avaient accusé, le 30 mars dernier, le pays hôte de manipulation des tests Covid effectués sur des cadres de leur sélection.

Abuja et Lusaka veulent renforcer leurs relations

Le Nigeria veut se rapprocher davantage de la Zambie.Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a déclaré que son pays approfondir sa collaboration avec la Zambie pour le bénéfice du continent africain.

Recevant l’Envoyé spécial du président zambien, Edgar Chagwa Lungu, jeudi à Abuja, M. Buhari a affirmé que les deux pays exploreraient d’autres domaines de coopération pour le bien de leurs peuples.

L’Envoyé spécial, qui est le ministre zambien des Affaires étrangères, Joseph Malanji, a remercié le Nigeria pour son « rôle de grand frère au sein de la CEDEAO et du continent africain », soulignant que « l’équité, c’est quand les forts renforcent les faibles ».

Les médias locaux ont rapporté ce vendredi que le président zambien a appelé au renforcement des relations bilatérales et à une plus grande impulsion pour la Commission mixte de coopération entre le Nigeria et la Zambie.

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

Zambie/Angola : un oléoduc transfrontalier en gestation

La Zambie et l’Angola veulent atténuer les problèmes de carburant de Lusaka.Pour ce faire, les deux pays sont sur le point de signer un accord pour la construction d’un oléoduc transfrontalier, a appris APA mercredi.

Le ministère angolais des Ressources minérales a annoncé, ce mercredi, dans un communiqué que la question avait été débattue cette semaine lors d’une réunion avec l’ambassadeur de Lusaka en Angola, Lawrence Chalungumana.

Selon le texte, le ministre Azevedo et son homologue zambien Mathew Nkhuwa devraient signer un protocole d’accord le 19 avril pour la construction du pipeline qui permettrait à la Zambie d’obtenir du carburant en provenance de l’Angola.

Le ministère a révélé que la Zambie avait manifesté son intérêt il y a trois ans pour la construction d’un pipeline multiproduits à partir de la ville de Lobito, dans la province angolaise de Benguela, afin de permettre la fourniture de diesel, d’essence et de gaz à Lusaka.

Cette annonce fait suite à une récente pénurie de carburant qui a paralysé les entreprises en Zambie ces dernières semaines.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Zambie: le président Lungu veut briguer un 3e mandat

Le président Edgar Lungu a déposé son dossier de candidature au Secrétariat du Front patriotique (PF, au pouvoir) dans sa tentative de porter les couleurs du parti, pour la présidentielle d’août 2021.Le Secrétaire général du Front patriotique, Davis Mwila, a confirmé hier mercredi avoir reçu un formulaire de candidature de Lungu, avant la tenue du Conseil national et de la conférence générale du parti, prévue samedi et dimanche prochains.

« J’ai vérifié ses documents et ils sont conformes aux exigences, et il a payé les frais de dossier de 10.000 K (environ 452 dollars US) », a déclaré Mwila.

Lungu a remporté une bataille judiciaire en 2018 pour briguer un troisième mandat, après que la Cour constitutionnelle a décidé qu’il pouvait légalement se présenter aux élections de 2021 sans enfreindre la limite de deux mandats prévus dans la Constitution du pays.

Son premier mandat n’a duré qu’un an et six mois, quand il a pris la relève après le décès du précédent président élu, Michael Sata. Il remporte l’élection suivante, lors d’un vote contesté pour un second mandat complet en août 2016.

Les partisans de Lungu avaient fait valoir que la constitution stipulait qu’un président n’était censé avoir fait un mandat que s’il était en fonction pendant au moins trois ans du mandat complet de cinq ans.

Zambie: le président Lungu veut briguer un 3e mandat

Le président Edgar Lungu a déposé son dossier de candidature au Secrétariat du Front patriotique (PF, au pouvoir) dans sa tentative de porter les couleurs du parti, pour la présidentielle d’août 2021.Le Secrétaire général du Front patriotique, Davis Mwila, a confirmé hier mercredi avoir reçu un formulaire de candidature de Lungu, avant la tenue du Conseil national et de la conférence générale du parti, prévue samedi et dimanche prochains.

« J’ai vérifié ses documents et ils sont conformes aux exigences, et il a payé les frais de dossier de 10.000 K (environ 452 dollars US) », a déclaré Mwila.

Lungu a remporté une bataille judiciaire en 2018 pour briguer un troisième mandat, après que la Cour constitutionnelle a décidé qu’il pouvait légalement se présenter aux élections de 2021 sans enfreindre la limite de deux mandats prévus dans la Constitution du pays.

Son premier mandat n’a duré qu’un an et six mois, quand il a pris la relève après le décès du précédent président élu, Michael Sata. Il remporte l’élection suivante, lors d’un vote contesté pour un second mandat complet en août 2016.

Les partisans de Lungu avaient fait valoir que la constitution stipulait qu’un président n’était censé avoir fait un mandat que s’il était en fonction pendant au moins trois ans du mandat complet de cinq ans.

Football : la Caf annule la Can U17 2021

Le Comité d’urgence de l’instance faîtière du foot africain invoque la Covid-19.La décision de la Caf est tombée lundi soir. Réuni à Rabat (Maroc) pour statuer sur la tenue de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans, le Comité d’urgence de la Caf  « a pris connaissance des contraintes auxquelles sont confrontées certaines des associations membres participantes ainsi que le pays hôte ».

En outre, il a reconnu que « la pandémie de coronavirus continue de présenter d’importants défis pour l’organisation d’événements sportifs internationaux ».

Pour toutes ces raisons, le Comité a annulé l’édition 2021 de la Can U17. Cette compétition était initialement prévue du 13 au 31 mars dans le Royaume chérifien.

La Zambie étouffée par les dettes extérieures

La Zambie, lourdement endettée, « fait tout son possible » pour conclure un accord avec l’aide du Fonds monétaire international. Ces discussions avec le Fmi consiste à compenser le récent défaut de paiement d’une dette de 9 milliards de dollars en obligations européennes et de 3 milliards de dollars aux prêteurs chinois, a appris APA vendredi.

 En novembre, la Zambie est devenue le premier pays africain en situation de pandémie à faire défaut après avoir manqué le paiement de 40 millions de dollars sur l’une de ses 3 milliards d’euro-obligations.

 La Zambie s’est retrouvée dans ce bourbier économique en raison de son manque de prudence financière en empruntant des fonds auprès de prêteurs européens et chinois – par opposition aux prêteurs moins chers des institutions de Breton Woods et de la Banque africaine de développement.

 En outre, le régime défaillant et non réglementé du pays en matière de transferts de fonds à l’étranger depuis ses mines de cuivre en Zambie, qui font partie des investissements directs étrangers (IDE), n’a pas aidé Lusaka dans sa quête d’un équilibre sain au sein de son Trésor national.

 Les économistes ont noté que la réglementation financière en vigueur dans le pays permettait aux investisseurs miniers de remettre leurs bénéfices à l’étranger sans informer ou divulguer au gouvernement, par l’intermédiaire de sa banque centrale – la Banque de Zambie – le montant qu’ils avaient envoyé.

 Cela pourrait peut-être expliquer pourquoi les IDE dans l’extraction du cuivre ont attiré tant d’investisseurs en Zambie pour faire revivre les opérations minières autrefois abandonnées et non rentables, sachant qu’il s’agissait d’une situation sans issue.

 Cette relation économique étrange et déséquilibrée entre les investisseurs miniers étrangers et le gouvernement du pays hôte a été mise en cause, si l’on considère que le cuivre rapporte 73% des cours de change du pays, observent les économistes locaux.

 Et d’après les calculs des économistes, les transferts de fonds externalisés – qui restent non divulgués – étaient plus substantiels qu’ils ne dépassaient les recettes du gouvernement zambien, ce qui a conduit le pays à lutter pour payer sa dette.

 En novembre dernier, le gouvernement du président Edgar Lungu n’a pas effectué le paiement des 40 millions de dollars dus à ses prêteurs étrangers, ce qui a conduit les économistes à penser que le pays était sur le point d’être en défaut de paiement sur sa dette de plusieurs milliards de dollars. 

 Un appel à ses prêteurs européens pour prolonger le délai de paiement de 40 millions de dollars n’a pas reçu de réponse positive de la part des banquiers commerciaux européens qui ont prêté 9 milliards de dollars à la Zambie, selon des économistes connaissant bien le dossier.

 Les créanciers chinois ont cependant accepté de prolonger la date d’échéance du prochain paiement partiel jusqu’en avril pour la dette de 3 milliards de dollars qui leur est due, ont indiqué les économistes.

 Les critiques reprochent à Lungu la mauvaise gestion économique de la Zambie, affirmant que le système du pays consistant à laisser le contrôle complet des décisions financières du gouvernement à son bureau, et non au ministère des Finances, n’était pas propice à une bonne gestion financière.

 En fait, les critiques ont souligné que lorsque le parti au pouvoir, le Front patriotique de Lungu, a pris le pouvoir en 2011, la dette du pays était à un niveau gérable après l’annulation de la dette de la Zambie de 2 milliards de dollars US dans le cadre de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale en 2005.

 Cependant, le PF, avec des promesses de campagne politique encore fraîches sur la planche à dessin, s’est lancé dans une frénésie d’emprunts pour financer des projets de développement comprenant des projets de plusieurs millions de dollars dans les domaines routiers, énergétiques et des infrastructures telles que des stades et des immeubles de bureaux modernes.

 Ces mégaprojets, dont certains ont été achevés et d’autres abandonnés par manque de fonds, n’ont pas permis au gouvernement d’obtenir beaucoup de recettes pour rembourser la dette contractée pour leur réalisation.

Ce cercle vicieux a atteint un point où le régime de Lungu est retourné vers les prêteurs pour emprunter à nouveau de l’argent afin de l’utiliser pour payer la dette initiale, ont expliqué les économistes, ce qui a abouti à la spirale actuelle des dettes impayées qui est au bord du défaut de paiement.

 Le ministre zambien des Finances, Bwalya Ng’andu, a déclaré qu’il s’attendait à obtenir un prêt du FMI pour soutenir les discussions sur la restructuration de la dette avec les créanciers extérieurs, en particulier les prêteurs européens, avant que le pays n’organise des élections en août.

 « Nous voulons un accord. Nous ne voulons absolument pas retarder les échéances jusqu’au moment des élections et nous espérons pouvoir parvenir à un accord avec le FMI », a déclaré M. Ng’andu.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

La Zambie demande l’aide du FMI pour la gestion de sa dette

Le Fonds monétaire international examine une demande d’aide financière du gouvernement zambien pour soutenir le programme de réforme du pays d’Afrique australe, a annoncé mercredi l’institution de Bretton Woods.Le FMI a déclaré dans un bref communiqué que le gouvernement du président Edgar Lungu a « officiellement sollicité un accord de financement avec le FMI pour soutenir ses efforts de réforme ».

« Le Fonds évalue actuellement cette demande », indique le communiqué.

Cette demande fait suite à un défaut de la Zambie sur ses engagements de remboursement de dette il y a deux mois.

Le pays a manqué le paiement d’un coupon de 42,5 millions de dollars US sur l’une de ses obligations souveraines libellées en dollars en octobre, ce qui a incité le gouvernement à demander aux détenteurs d’obligations de lui accorder un report des paiements d’intérêts jusqu’en avril 2021, à un moment où il lutte contre le double fardeau de la lutte contre la pandémie de Covid-19 et une économie fragile.

La demande de report a été rejetée, ouvrant la voie à une longue bataille juridique entre les autorités zambiennes et les obligataires, ce qui pourrait aboutir à la saisie par les créanciers, de certains des actifs du gouvernement, notamment les mines.

L’annonce du FMI fait suite à une réunion avec Lungu en début de semaine, une rencontre au cours de laquelle il avait plaidé pour le soutien du Fonds.

Covid-19: la Zambie bénéficie d’une aide écossaise

La Zambie figure parmi les trois pays africains qui doivent bénéficier d’une aide de deux millions de livres sterling du gouvernement écossais pour aider les enfants touchés par la pandémie de Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre écossaise du Développement international, Jenny Gilruth, a déclaré que son gouvernement travaille avec l’Unicef pour aider à lutter contre l’impact de la pandémie sur les enfants au Malawi, au Rwanda et en Zambie.

« Nous sommes ravis de travailler avec l’UNICEF sur ce projet pour soutenir leur travail, en particulier avec les enfants, au Malawi, en Zambie et au Rwanda », a déclaré Gilruth cité par un communiqué.

Elle a ajouté que les fonds seraient répartis également entre les trois pays et aideraient à payer pour des besoins spécifiques, comme l’amélioration de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, ainsi que des soins de santé, de la vaccination et de la nutrition.

L’argent sera également utilisé pour aider à préparer les systèmes de santé dans les trois pays à distribuer les vaccins Covid-19, dès qu’ils seront disponibles.

Le pont de Kazungula, un outil vital pour le commerce entre la Zambie et le Botswana

La Zambie et le Botswana ont fait un grand pas en avant dans leur tentative de renforcer les relations bilatérales et de faciliter le processus de commerce entre les deux pays.Pendant longtemps, les deux voisins qui avaient des difficultés au niveau de leur frontière terrestre ont récemment fait un pas de géant vers une connectivité transparente – grâce à l’achèvement de la construction du pont de Kazungula, long de 923 mètres.

Situé au confluent des fleuves Zambezi et Chobe, le pont ferroviaire et routier est une initiative transfrontalière cofinancée par les deux Etats membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Le pont de 18,5 mètres de large comprend une route d’accès de 687 mètres de long et une voie ferrée à voie unique de 2.170 mètres de long.

Le Ministre zambien du développement des infrastructures, Vincent Mwale, et son homologue du Botswana, Thulangano Segokgo, ont effectué une inspection finale du pont le week-end dernier, au cours de laquelle ils ont certifié l’achèvement de la construction de l’installation.

« Nous sommes ravis que ce pont à la pointe de la technologie ait été achevé », a déclaré Mwale.

Le pont devrait faciliter la circulation des marchandises et des personnes entre la Zambie et le Botswana, ainsi que les autres pays voisins.

« On m’a dit que cette installation réduirait le temps de transit des poids lourds entre la Zambie et le Botswana de plus de trois jours à seulement 2 heures », a déclaré le ministre zambien, notant qu’il s’agissait d’une étape importante dans la promotion du commerce et Intégration régionale.

Auparavant, les chauffeurs de camion commerciaux et les voyageurs ordinaires souhaitant se rendre dans les deux pays utilisaient des ferries qui ne pouvaient accueillir que peu de camions et de passagers.

Le pont est conçu pour améliorer les opérations de gestion des frontières dans les installations frontalières à guichet unique de chaque côté des deux pays.

L’achèvement des travaux de construction ouvre la voie à la mise en service officielle du pont par le président Edgar Lungu et son homologue du Botswana Mokgweetsi Masisi à une date qui sera annoncée ultérieurement.

Le pont fait partie du corridor nord-sud qui vise à relier les pays d’Afrique australe par des infrastructures routières et ferroviaires à ceux d’Afrique du Nord.

Zambie : le chef de l’opposition visé par une enquête pour arnaque

Le gouvernement zambien a annoncé l’ouverture d’une enquête sur des allégations selon lesquelles le chef de l’opposition, Hakainde Hichilema aurait profité de manière illicite de la vente d’actifs de l’Etat, alors qu’il était consultant pour l’Agence de privatisation du pays dans les années 1990.Le dirigeant du Parti uni pour le développement national n’aurait pas déclaré son intérêt personnel en tant que consultant lors de la privatisation des actifs de la Zambie dont il est accusé d’avoir bénéficiés.

L’enquête a été réclamée par un autre chef de l’opposition, Edith Nawakwi du Forum pour la démocratie et le développement (FDD) qui était ministre des Finances au moment de la cession des actifs du gouvernement sous l’administration de feu le président Frederick Chiluba.

Nawakwi a accusé Hichilema, lors d’un entretien avec la Zambia National Broadcasting Corporation, dimanche dernier, d’avoir omis de déclarer que sa société était intéressée par les actifs, dont certains ont finalement été acquis. Hichilema dirigeait l’équipe de négociation de l’Agence de privatisation de la Zambie au moment de la privatisation des actifs de l’Etat.

En réponse aux allégations, la ministre zambienne de l’Information, Dora Siliya, a déclaré que le gouvernement enquête sur la question et prendrait les mesures appropriées si de telles accusations se révèlent fondées.

« Le gouvernement est secoué par les révélations faites par Edith Nawakwi, ancienne ministre des Finances du gouvernement qui a mis en œuvre la privatisation des entreprises publiques, à l’effet que M. Hichilema, en tant que président de l’équipe de négociation de privatisation pour la vente de l’hôtel Musi-o-Tunya Intercontinental, Rainbow Lodge et National Heritage Park, a vendu l’entité à lui-même », a déclaré Siliya dans un communiqué publié ce mercredi.

Elle a ajouté qui si cela est vrai, la conduite de Hichilema serait « un cas clair de pratiques de corruption, à la limite de la non-déclaration d’intérêts, pour gagner un marché ».

« Le gouvernement étudie donc la question et suit de près la réaction des citoyens qui sont les véritables propriétaires de la propriété en question », a déclaré le ministre.

Hichilema nie tout acte répréhensible et affirme qu’il s’agit d’une campagne politique visant à ternir son image avant les élections prévues pour l’année prochaine.

« Aucune manipulation ne change les faits. La bonne chose à propos des faits est qu’ils vous regarderont toujours en face. Ils essaieront de mentir, mais les faits leur rappelleront qu’ils mentent », a dit l’opposant.

Le FMI appelle à l’indépendance des banques centrales

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, ce mardi, les pays en voie de développement à faire de l’indépendance des banques centrales, l’une des pierres angulaires de leurs efforts pour atteindre la stabilité macroéconomique face à la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué publié à la suite du limogeage du gouverneur de la Banque de Zambie, Denny Kalyalya, samedi dernier, le FMI a déclaré avoir pris acte du « changement de direction annoncé, avant même la fin de son mandat ».

« La stabilité macroéconomique dont la plupart des pays en développement ont bénéficié ces dernières années a largement reposé sur l’efficacité nettement améliorée et l’indépendance accrue des banques centrales. Il est impératif que l’indépendance opérationnelle et la crédibilité des banques centrales soient maintenues, en particulier en ce moment critique où la stabilité économique est menacée par la pandémie de Covid-19 », a déclaré le FMI.

Il a averti que sans institutions crédibles et politiques saines, la croissance économique soutenue resterait un rêve pour la plupart des pays en développement.

Le contrat de Kalyalya a été brusquement résilié par le président Edgar Lungu et aucune raison n’a été donnée pour son limogeage.

La position du FMI semble aller de pair avec la réponse du ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, qui a critiqué Lungu pour avoir résilié le contrat de Kalyalya.

Dans une série de tweets, Mboweni a déclaré que « les présidents africains doivent arrêter cette absurdité de se réveiller le matin et renvoyer un gouverneur de banque centrale ! »

Mboweni a cependant été réprimandé par le président Ramaphosa pour son comportement jugé non diplomatique.

Covid-19: trois députés zambiens testés positifs

Trois députés zambiens ont été testés positifs au coronavirus, ce qui a incité les autorités à renforcer les contrôles à l’Assemblée nationale.Selon la greffière de l’Assemblée nationale, Cecilia Mbewe, les trois députés font partie des 19 personnes testées au cours des derniers mois.

 « Les cas confirmés à la date du mercredi 15 juillet 2020 sont les suivants : trois membres du parlement, dix membres du personnel de l’Assemblée nationale de Zambie et six personnes n’appartenant pas au personnel qui ont été testées à la clinique de l’Assemblée nationale », a déclaré Mme Mbewe jeudi dans un communiqué.

 « Cela porte à 19 le nombre total cumulé de cas suivis par le centre de dépistage Covid-19 de l’Assemblée nationale ».

 Les autorités parlementaires ont dû renforcer les mesures pour contenir la propagation du virus parmi les députés et les membres du personnel, poursuit-il.

 « Afin de gérer la situation actuelle et d’empêcher une plus grande propagation du virus, l’Assemblée nationale de Zambie continue à fonctionner selon des directives strictes, comme le recommande le ministère de la santé », a-t-elle déclaré.

 A la date de jeudi 16 juillet, la Zambie compte 1.895 cas de Covid-19 et 42 décès.

La Zambie dément tout financement de rebelles rwandais

Le gouvernement zambien a rejeté les allégations selon lesquelles le président Edgar Lungu aurait soutenu financièrement un groupe de rebelles au Rwanda.Dans un communiqué publié mercredi, le porte-parole de Lungu, Isaac Chipambe, a déclaré que Lusaka ne voudrait pas mettre en péril ses relations solides et fraternelles avec Kigali en soutenant les actes de déstabilisation du chef rebelle rwandais Callixte Nsabimana.

« Les gouvernements et les peuples de la Zambie et du Rwanda continuent d’entretenir des relations solides et fraternelles fondées sur le respect mutuel », a déclaré Chipambe.

Nsabimana, qui est jugé pour des attaques terroristes présumées au Rwanda, a déclaré cette semaine à un tribunal de Kigali qu’il avait reçu un financement de Lungu et d’autres dirigeants étrangers dans sa guerre pour renverser le président Paul Kagamé.

Il a expliqué à la cour que Lungu avait promis de faire don d’un million de dollars à son Front de libération nationale pour l’aider à évincer l’administration de Kigali.

Lungu avait déjà versé un acompte de 150.000 dollars pour la confection de tenues pour les rebelles, a affirmé Nsabimana.

Il a également accusé Lungu d’avoir permis à son groupe rebelle d’opérer à partir de son pays pour renverser le gouvernement rwandais.

Ce n’est pas la première fois que Nsabimana, qui a été arrêté et déporté au Rwanda en avril 2019, accuse la Zambie d’aider non seulement son groupe, mais aussi d’autres, à coordonner leurs opérations.

Dans sa déclaration faite aux procureurs, Nsabimana a cité plusieurs pays dont l’Ouganda, le Burundi et la Zambie.

 

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Zambie: le ministre de la Santé arrêté pour enrichissement illicite

Le ministre zambien de la Santé, Chitalu Chilufya, a été arrêté mercredi sur des allégations d’enrichissement illicite.Le porte-parole de la Commission anti-corruption de Zambie, Jonathan Siame, a déclaré que Chilufya est accusé de quatre chefs d’accusation de possession de biens « raisonnablement suspectés d’être acquis illégalement ».

 « L’arrestation fait suite aux enquêtes que la commission a menées contre le ministre en relation avec les allégations ci-dessus », a déclaré M. Siame dans un communiqué.

 Le fonctionnaire a déclaré que le ministre a été libéré sous caution et qu’il doit comparaître devant le tribunal le 9 juillet.

La Zambie lance son portail commercial

La Zambie a lancé vendredi un portail de commerce en ligne dans le but de faciliter l’accès aux informations sur le commerce de marchandises et de non-marchandises entre le pays et ses voisins d’Afrique australe.Lors du lancement du portail d’information commerciale de la Zambie dans la capitale Lusaka, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Christopher Yaluma, a déclaré que le portail était une source crédible de statistiques commerciales sur la Zambie et devrait positionner le pays comme l’un des pays ouverts aux affaires.

« Cela devrait améliorer les flux commerciaux et consolider la position stratégique du pays dans la promotion du commerce dans la sous-région », a déclaré Yaluma.

Il a ajouté que le portail était conforme à l’Accord sur la facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce, qui appelle les gouvernements à faire preuve de transparence dans leurs relations commerciales et à fournir des guides pratiques pour les formalités commerciales.

Covid-19: le PME alloue 68 millions US à cinq pays africains

Le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) octroie 68 millions de dollars à cinq pays africains, à savoir le Ghana, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, et la Zambie, pour la riposte du secteur de l’éducation à la pandémie de coronavirus.Les 60 millions de dollars pour cinq nouveaux financements vont soutenir l’éducation de jusqu’à 30,5 millions d’enfants touchés par les fermetures des écoles à cause du coronavirus dans ces cinq pays africains, alors que les 7,5 millions de dollars sont destinés à mettre en place de meilleures possibilités et pratiques en matière d’apprentissage, rapporte un communiqué du PME.

Le Ghana recevra 15 millions de dollars pour soutenir l’apprentissage continu, et la remise en marche et la résilience du système éducatif. « Cela permettra de financer l’apprentissage à distance via la radio et la télévision, des services d’assistance en ligne et hors ligne pour soutenir les enseignants et les apprenants, et une plateforme numérique destinée à rendre les ressources pédagogiques facilement accessibles », explique le PME.

Au Malawi, le financement de 10 millions de dollars soutiendra les efforts du gouvernement à garantir que les initiatives d’enseignement à distance soient accessibles aux élèves. Les fonds du PME seront utilisés pour acheter des radios et des tablettes solaires pour soutenir des solutions d’apprentissage numérique innovantes pour les enfants vulnérables ayant un accès limité à l’électricité.

Pour le Mozambique, un financement du PME de 15 millions de dollars aidera le ministère de l’Éducation à mettre en place une équipe de gestion de crise, à fournir des programmes d’enseignement à distance par la radio, la télévision et Internet, et à assurer un soutien psychosocial aux enfants souffrant de stress, d’anxiété et de traumatisme causés par la fermeture des écoles.

Lorsque les écoles rouvriront, des manuels seront redistribués dans les endroits prioritaires et des cours de rattrapage cibleront les élèves qui ont pris du retard, notamment ceux ayant des besoins éducatifs spéciaux.

S’agissant du Rwanda, le financement de 10 millions de dollars soutiendra un programme d’enseignement par la radio et la télévision, l’apprentissage en ligne, ainsi qu’une campagne publique pour prévenir les violences sexistes et les grossesses chez les adolescentes. Le financement aidera également les écoles au moment de leur réouverture en les équipant d’installations de lavage des mains, en fournissant des repas aux enfants à risque et en formant les enseignants à la sécurité dans les écoles.

En Zambie, le financement de 10 millions de dollars servira à développer des programmes d’apprentissage par la radio et à fournir des radios aux enfants défavorisés.

« Bien que les écoles restent fermées, les capacités des enseignants à fournir un soutien à distance, à surveiller la continuité de l’apprentissage et à fournir un soutien psychosocial aux élèves seront renforcées. Pour préparer la réouverture des écoles, le financement soutiendra l’élaboration de directives spécifiques relatives à la sécurité dans les écoles et la mise en place de points d’eau potable dans 150 écoles », conclut le Partenariat mondial pour l’éducation (PME).

Il révèle que les écoles restent fermées pour plus de 786 millions d’enfants dans les pays en développement, qui étaient déjà confrontés à une profonde crise de l’apprentissage avant le début de la pandémie. Les fermetures d’écoles aggraveront les inégalités existantes, les filles et les enfants défavorisés risquant de subir de plus grandes pertes en matière d’apprentissage.