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Le Premier Ministre Brigi Rafini participe à une réunion du Conseil de Sécurité sur le climat

Le Premier Ministre Brigi Rafini a participé, hier, mardi 23 février par visioconférence, à une Réunion de haut niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le climat.

Cette rencontre, qui a pour thème ‘’Faire face aux risques liés au climat pour la paix internationale’’, a porté sur la responsabilité collective de prendre en compte le défi existentiel visant à un changement de paradigme.

Dans le discours qu’il a lu, le Chef de gouvernement nigérien a déclaré qu’il est aujourd’hui indéniable que « les phénomènes climatiques inversent la trajectoire de développement, à travers plusieurs régions du monde, amplifiant des crises humanitaires et sécuritaires ».

En outre, selon M. Brigi Rafini, le changement climatique « pourrait augmenter la faim et la malnutrition de 20% d’ici 2050 et accroître la pauvreté, en particulier pour les 2,5 milliards de petits producteurs, dont les moyens de subsistance dépendent du climat et de son impact sur leurs conditions de production ».

Le changement climatique et la dégradation des terres ne se limitent plus à une question d’ordre environnemental, mais s’inscrit désormais dans une vision plus large, qui lie étroitement les objectifs environnementaux aux objectifs de développement économique et social.

« Tout comme nous l’avons fait avec le Covid-19, nous nous devons de consolider le changement climatique comme une menace à la paix et à la sécurité, et cela ne doit pas être source de division »,  a indiqué le Premier ministre, qui a saisi cette occasion pour lancer un appel à l’action à travers une approche intégrée et coordonnée.

Dans le cas des efforts des Nations Unies et du Conseil de Sécurité, « un investissement accru dans les actions de prévention et d’anticipation dans les Etats fragiles pourrait limiter les conséquences humanitaires combinées du changement climatique et des conflits armés », a-t-il affirmé.

Le Premier Ministre nigérien a ensuite porté un message sur l’importance de changer la perception sur les régions les plus affectées par les risques sécuritaires liés au climat, particulièrement le Sahel.

Il a aussi rappelé que pour son opérationnalisation, la Commission climat pour la région du Sahel, « s’est dotée d’un Plan d’Investissement Climatique d’un coût global d’environ 440 milliards de dollars avec pour objectif de contribuer à l’effort planétaire d’atténuation des émissions de Gaz à Effet de Serre et d’accroître les capacités d’adaptation et de résilience des populations Sahéliennes ».

Source : ANP

 

Election présidentielle 2éme tour : déclaré vainqueur, Bazoum Mohamed tend la main à Mahamane Ousmane

Déclaré vainqueur de la présidentielle du 21 février dernier avec 55,75%, Mohamed Bazoum a célébré l’évènement au siège de son parti en compagnie des membres du comité exécutif du PNDS, des présidents des partis alliés ainsi que des militants et sympathisants en liesse. Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le candidat du PNDS Tarrayya a rendu un hommage mérité au président Issoufou Mahamadou avant de féliciter le candidat de l’opposition, Mahamane Ousmane, à qui il tend la main. « Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes », a déclaré Bazoum Mohamed.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du Président Bazoum Mohamed

Mes chers compatriotes,

Je voudrais en cet instant si singulier rendre grâce à Dieu le Tout puissant pour sa décision de me confier la charge la plus lourde dont il peut gratifier un homme. Nous venons, en effet, de terminer ce long cycle électoral par l’organisation le dimanche 21février 2021 du second tour de l’élection présidentielle. Les résultats provisoires publiés par la commission électorale nationale indépendante me créditent de 55,75% des suffrages exprimés et font ainsi de moi le Président de la République élu. C’est avec beaucoup d’émotion que je prends acte de cet état de fait. C’est aussi avec autant d’humilité que je rends hommage au peuple nigérien. Le calme remarquable qui a caractérisé la double campagne électorale de décembre 2020 et de février 2021 malgré les enjeux combinés de scrutins multiples est la preuve de l’adhésion totale de notre peuple au principe de la dévolution du pouvoir à travers ce mécanisme des élections. C’est aussi la preuve de sa confiance en la CENI qui aura travaillé comme d’habitude de façon totalement transparente et inclusive. Notre loi électorale en impliquant les partis politiques d’un bout à l’autre dans l’organisation des élections a créé les conditions de cette confiance que les Nigériens témoignent au travail accompli par la CENI. En effet, les partis politiques en complétion électorale en plus d’être représentés à la CENI au niveau national ont leurs représentants dans tous les démembrements de celle-ci au niveau local, départemental et régional. Qui plus est, chaque candidat du second tour de l’élection présidentielle désigne, à travers ses représentants locaux le président ou le secrétaire de chaque bureau de vote. En outre chaque candidat désigne un délégué dans chaque bureau de vote. Cette double représentation paritaire des candidats dans tous les bureaux de vote est un gage de transparence et un moyen efficace de lutte contre toute forme de fraude.

Mes chers compatriotes,

Si les élections se sont bien passées dans leur organisation et leur transparence, elles n’en ont pas moins été entachées par des actes terroristes qui ont profondément endeuillé notre pays. J’ai à cet égard une pensée pieuse pour les 7 agents électoraux décédés dans le département de Gothèye suite à l’exposition d’une mine posée par des terroristes. Je m’incline aussi devant la mémoire de l’agent électoral fauché par une roquette de BokoHaram dans le département de Diffa. Je pense également aux rescapés de ces deux actes odieux à qui je souhaite un prompt rétablissement. Je présente mes condoléances attristées aux parents des victimes.

Ces événements nous rappellent l’urgence et l’énormité du défi que constitue le combat contre le terrorisme. Ce combat je le mènerai avec méthode et détermination parce que pour avoir assidûment fréquenté durant ces 8 derniers mois les populations, je sais que partout où prévaut l’insécurité c’est le premier besoin qu’elles expriment et qu’elles nous demandent de régler. Aussi, dans la hiérarchie de mes actions futures la sécurité aura-t-elle une place prépondérante.

Une fois investi Président de la République, après le jugement de la cour constitutionnelle je m’appuierai sur ma majorité parlementaire forte de 129 députés pour former un gouvernement que je mettrai au travail de façon immédiate. Je consoliderai ainsi que le dit mon slogan de campagne le travail accompli pendant 10ans sous l’autorité du président Issoufou Mahamadou et j’avancerai dans le sens des objectifs que j’ai soumis au peuple dans le cadre de mon programme électoral.

La gouvernance que je mettrai en œuvre sera riche de l’expérience de nos succès mais aussi des leçons que j’ai tirées de nos échecs. Je connais parfaitement mon pays, j’ai une grande connaissance de l’Etat. Je me sens en état d’assumer cette fonction que le peuple a décidé de me confier. Je l’assumerai avec patriotisme, loyauté et probité. Je serai le Président de tous les Nigériens, sans distinction aucune.

Mes chers compatriotes,

Je voudrais pour terminer remercier le Président Issoufou pour le travail qu’il a accompli pour notre pays et surtout pour sa loyauté à son égard. Il vient de nous permettre de réaliser quelque chose d’inédit. Le Niger lui devra cela pour l’éternité. Il est définitivement rentré dans l’histoire et je suis fier des hommages que lui rend le monde entier.

Je voudrais saluer les leaders des partis qui m’ont apporté leur précieux soutien et qui ont facilité ma victoire. Je leur serai loyal et ce sera dans la loyauté commune vis-à-vis de notre pays que nous travaillerons ensemble pour assurer son progrès ainsi que la prospérité des populations.

Cela passe avant tout, ai-je besoin de le rappeler, de la promotion d’une gouvernance toute d’éthique en vue notamment de lutter contre la pauvreté, de réhabiliter notre système éducatif, de former les jeunes et de lutter contre le chômage.

Je voudrais enfin féliciter mon challenger, le président Mahamane Ousmane pour le score remarquable qu’il a réalisé. Connaissant sa sagesse je voudrais compter sur lui pour créer un nouveau climat entre le pouvoir et l’opposition, mettre fin aux tensions inutiles et nous donner la main sur l’essentiel par ces temps de grands défis terroristes.

Niger : Mohamed Bazoum élu président

Le candidat du parti au pouvoir, avec 55,75 % des suffrages, est déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 21 février dernier.Sans surprise, Mohamed Bazoum succédera à Mouhamadou Issoufou. Selon les résultats provisoires publiés, ce mardi 23 février, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) a obtenu 2.501.459 voix.

Son challenger, Mahamane Ousmane du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), a pu récolter 1.895.736 voix, soit 45,25%.

 À l’issue du premier tour, le dauphin du président sortant avait obtenu 39,30% contre 16,98% pour l’ex-chef de l’État (1993-1996).

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) avaient finalement adoubé Mohamed Bazoum.

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) avaient demandé à leurs partisans de voter pour lui.

Pour ce scrutin, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, étaient appelés aux urnes à travers 26.000 bureaux de vote.

Bazoum Mohamed reprend la tête du scrutin présidentiel après la proclamation des résultats provisoires de 210 communes

le candidat du parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) est toujours en tête du scrutin présidentiel deuxième tour du dimanche 21 février 2021, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tard dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 février 2021.

En effet, en début de cette 3ème journée de proclamation des résultats et selon une synthèse des résultats provisoires de 210 communes sur les 266 que compte le Niger, c’est M. Bazoum Mohamed qui est largement en tête avec 2.020.590 voix contre 1.476.257 voix pour le candidat Mahamane Ousmane.

Il reprend ainsi la tête de ce scrutin après que le candidat de l’opposition l’a légèrement devancé en fin de la 2ème journée grâce notamment aux résultats de la région de Niamey, fief de l’opposant Hama Amadou qui le soutient depuis le 1er tour.

Ces consultations électorales, opposant les candidats Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya, au pouvoir) à l’ancien Président Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji, Opposition), ont été organisées le dimanche 21 février dernier. Elles devraient permettre le premier passage démocratique du pouvoir entre un Président démocratiquement élu et un autre.

Selon plusieurs observateurs, la tenue de ces élections dans des bonnes conditions fait du Niger un modèle pour les pays de la sous-région dans l’organisation des élections démocratiques, libres et apaisées.

Quelque 7,4 millions d’électeurs nigériens étaient appelés aux urnes pour choisir entre les deux candidats.

Source : ANP

Election présidentielle : Les Etats-Unis félicitent le peuple nigériens pour la tenue pacifique du second tour

A travers un communiqué, L’Ambassade des États-Unis à Niamey félicitent le peuple nigériens pour la tenue pacifique du second tour de la présidentielle du dimanche 21 février 2021.

Ci-dessous le communiqué

L’Ambassade des États-Unis a noté un taux de participation encourageant, et les observateurs électoraux de l’Ambassade ont constaté des conditions de vote calmes et pacifiques dans l’ensemble. Le matériel électoral requis est manifestement disponible dans les bureaux de vote qui, la plupart, ont ouvert à temps, ce qui constitue une amélioration par rapport aux dernières élections du 27 décembre.

Nous présentons nos condoléances aux membres des familles des victimes et des personnes impliquées dans l’incident où sept personnes ont été tuées par un engin explosif à Dargol. Nous condamnons toutes les attaques et tentatives visant à perturber le processus démocratique légitime du Niger. De telles attaques lâches n’ont pas leur place dans une société démocratique.

Nous encourageons tous les acteurs, quelle que soit leur identité politique, à travailler ensemble dans l’intérêt commun du peuple nigérien et à faire en sorte que le Niger réalise en avril son tout premier transfert démocratique et pacifique de pouvoir.

Nous exhortons tous les leaders politiques à utiliser les procédures judiciaires en place pour le règlement des différends électoraux et à faire en sorte que leurs partisans demeurent patients et calmes tout au long du processus de certification électorale, en exprimant leurs objections par des moyens pacifiques et légaux.

Les États-Unis sont déterminés à promouvoir et à renforcer les démocraties et les sociétés civiles. Nous encourageons le Niger à continuer de soutenir les processus démocratiques et les Droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

Présidentielle 2éme tour : Les missions d’observation font le point au Président de la République

Les différentes missions d’observation électorale, déployées dans le cadre du second tour de la présidentielle nigérienne, organisé le dimanche 21 février 2021, ont fait, ce lundi 22 février 2021, le point de leurs constats au Président de la République Issoufou Mahamadou.

Ces missions d’observation sont au nombre de sept (7). Il s’agit notamment des missions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), du Conseil de l’Entente (CE), de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), de l’Union Africaine (UA) et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à travers le Représentant spécial de son Secrétaire Général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn Chambas.

C’est le Chef de la mission de la CEDEAO, l’ancien Vice-Président du Nigeria Mohammad Namadi Sambo qui a, au nom de toutes les missions d’observation, fait une déclaration à la presse.

« Nous sommes venus rendre compte au Président de la République de nos activités d’observation. Nous lui avons expliqué que nous avons déployé des équipes d’observateurs partout dans le pays et nous recevons régulièrement des rapports qui nous satisfont », a indiqué l’émissaire de la CEDEAO.

« Nous avons aussi remercié le Président de la République pour avoir pris la décision de faire de l’alternance démocratique une réalité au Niger. Nous sommes très contents. Ceci est une leçon pour tous les leaders africains, qui doivent aussi comprendre qu’un leader doit aussi penser à l’alternance », a-t-il poursuivi.

« Nous saisissons aussi cette opportunité pour présenter nos condoléances à tout le peuple du Niger suite à l’accident survenu hier (dimanche 21 février, une équipe de la CENI est tombé sur une mine dans la région de Tillabéry) et ayant causé la mort des agents électoraux. Nous prions aussi pour le repos de leurs âmes », a conclu l’observateur en chef de la CEDEAO.

Source : ANP

Niger : sept agents de la CENI tués dans une explosion sur une mine

Le dimanche 21 février 2021, sept agents de la CENI au Niger ont été tués dans une explosion causée par une mine dans la région de Tillabéri.

Cet évènement s’est produit dans la matinée après le dépouillement des votes du dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle. En effet, sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dans l’explosion de leur véhicule. L’engin de ces derniers a roulé sur une mine qui venait d’être posée dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali.

Selon Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri, l’accident aurait causé trois blessés graves. Quant au président de la République sortant Issoufou Mahamadou, qui a adressé ses sincères condoléances aux familles des différentes victimes.

Rappelons cependant, que les électeurs sont allés hier dimanche aux urnes afin de choisir entre Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane.

Cette présidentielle serait la première transition pacifique dans ce pays marqué par les coups d’Etat depuis son indépendance en 1960.

Présidentielle nigérienne: sept membres de la Céni tués dans une explosion

Sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont été tués dimanche dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine.Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso.

« J’ai eu l’information vers midi (11h GMT), il y a eu sept morts lorsque le véhicule a sauté sur une mine. Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires », recrutés par la Céni, a expliqué à l’AFP Tidjani Ibrahim Katiella, gouverneur de la région de Tillabéri. L’accident a également fait trois blessés graves selon lui.

En dépit de l’insécurité provoquée par les jihadistes, les électeurs ont voté ce dimanche globalement dans le calme afin de choisir entre le favori Mohamed Bazoum candidat du pouvoir, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien président de la république.

Bazoum avait récolté 39,3 % des suffrages au premier tour, contre 17% pour Ousmane.  Le taux de participation au premier tour était de 69,7 %.

Présidentielle nigérienne : jour de vérité pour Bazoum et Ousmane

Les Nigériens élisent ce dimanche leur président pour les cinq prochaines années. Sur les trente candidats de la ligne de départ, il n’en reste que deux : Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane.La première alternance démocratique du Niger, indépendant depuis le 3 août 1960, est toute proche. Ce 21 février, 7,4 millions d’électeurs doivent choisir un successeur à Mahamadou Issoufou. L’actuel chef de l’État qui entrera dans les livres d’Histoire pour avoir respecté la limitation constitutionnelle du mandat présidentiel.

Au premier tour, Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, a recueilli 39,3% des suffrages valablement exprimés contre 16,9% pour l’ancien président de la République, Mahamane Ousmane.

Le 18 février dernier, le président sortant, Mahamadou Issoufou, s’est offert une tribune lors de la cérémonie d’inauguration d’un troisième pont sur le Fleuve Niger à Niamey, la capitale : « Le Niger est un pays un et indivisible. Je lance donc un appel à tous en cette veille d’élection pour qu’ils ne perdent jamais de vu cela. Pour qu’ils ne perdent jamais de vu l’importance de cet acquis du peuple nigérien ».

Pour ce scrutin historique, les 26.000 bureaux de vote du pays sont ouverts de 8 à 19 heures (GMT+1). La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) devrait annoncer les résultats provisoires dans 5 jours.

Présidentielle au Niger : appel à un scrutin apaisé

Quatre organisations internationales appellent les Nigériens à l’apaisement pour le second tour de la présidentielle qui se tient ce dimanche.Dans une déclaration conjointe, l’Union africaine (UA), la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE), et les Nations Unies (ONU) appellent les institutions nationales, les parties prenantes, la société civile, les forces vives (…) à s’engager pour un scrutin présidentiel apaisé le 21 février 2021. 

« (…) nous rappelons aux parties prenantes au processus électoral de maintenir leur attitude responsable et constructive afin de renforcer la cohésion sociale et préserver la paix », écrivent ces organisations, ajoutant : « Nous encourageons les parties prenantes à éviter tout acte qui viserait à empêcher l’électeur d’opérer un choix éclairé et indépendant lors du scrutin du dimanche 21 février 2021 ».

Elles estiment qu’en cas de désaccord avec les résultats de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), seule institution habilitée à diffuser les compilations des voix, les acteurs doivent recourir aux voies légales par la saisine des juridictions compétentes, conformément à la Constitution et aux lois du Niger.« Nous exhortons le peuple nigérien, qui a démontré lors du premier tour son attachement aux valeurs démocratiques, à maintenir la même dynamique pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021 », poursuivent l’UA, l’UE, la CEDEAO et l’ONU. 

Le 30 janvier 2021, la Cour Constitutionnelle du Niger a validé les résultats du double scrutin du 27 décembre 2020. Pour la présidentielle, la Cour a déclaré le candidat du parti au pouvoir le PNDS TARAYYA, Mohamed Bazoum, premier avec 39,30%, il est suivi par le candidat du RDR TCHANJI, Mahamane Ousmane qui a récolté 16,98%. 

Sur la base de ces résultats, la Cour Constitutionnelle a confirmé les candidats Bazoum et Mahamane pour le second tour. La campagne électorale a débuté depuis le dimanche 31 janvier 2021 et s’est achevée ce hier vendredi à minuit.

Niger : dernière ligne droite dans la course au palais

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, adversaires pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février, ont sillonné pendant une dizaine de jours le pays.Le verdict des urnes est proche. Dans trois jours, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, se prononceront pour départager le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) et celui du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Bazoum, crédité au premier tour de 39,3 % des suffrages valablement exprimés contre 16,99 % pour Ousmane, a la faveur des pronostics. En valeur absolue, le dauphin du président sortant, Mahamadou Issoufou, a récolté plus d’un million de voix par rapport à son rival.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a récemment affirmé que « le pouvoir est déjà entre nos mains », c’est en partie grâce au ralliement de Seïni Oumarou et d’Albabé Abouba.

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) ont finalement adoubé le candidat du parti au pouvoir dont le slogan de campagne est « Ensemble, consolidons et avançons ».

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) ont demandé à leurs partisans de voter pour Mohamed Bazoum. Ce dernier, dès le premier tour, avait pu compter sur le soutien de Moctar Kassoum, le président du Congrès Pour la République (CPR Inganci).

C’est dire que l’ancien chef de l’Etat (1993-1996), Mahamane Ousmane, doit faire face à une redoutable machine de guerre électorale pour arracher un mandat de cinq ans à la tête du Niger. La campagne pour le second tour prend officiellement fin ce vendredi à minuit.

Le Président Issoufou inaugure le 3ème pont de Niamey dénommé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a procédé, ce jeudi 18 février 2021, à l’inauguration officielle du 3ème pont sur le fleuve Niger au niveau de la capitale Niamey dénommé ‘’Pont Général Seyni Kountché’’.

Cette cérémonie d’inauguration a vu la participation des membres du gouvernement, des présidents des institutions, les ambassadeurs et autres personnalités accréditées au Niger, et surtout celle de Zhang Lijun, Ambassadeur  de la République populaire de Chine au Niger.

‘’Je suis très heureux d’avoir procédé à l’inauguration du 3ème pont de la ville de Niamey dénommé ‘’Pont général Seyni kountche’’  s’est réjoui le Chef de l’Etat Issoufou Mahamadou à la fin de la cérémonie d’inauguration.

Le Président Issoufou Mahamadou de faire savoir que ‘’Ce pont rend hommage  à un homme célèbre, un grand Chef militaire et grand Chef d’Etat qui a marqué l’histoire du Niger’’ avant d’indiquer qu’en même temps qu’il a voulu célébrer la mémoire du Général Seyni Kountché, il voulait que ‘’ce Pont soit le symbole de notre unité’’.

‘’Le Niger est un pays un et indivisible’’ a dit le Chef de l’Etat qui a appelé en cette veille des élections  ‘’tous les nigériennes et nigériens à ne jamais perdre de vue l’importance de leur unité’’.

Le Président Issoufou a, par la suite, saisi l’occasion pour remercier la République populaire de chine parce que ‘’ce pont a été construit par cette dernière’’.

‘’C’est le deuxième pont que la République populaire de chine nous construit en 10 ans’’  a-t-il rappelé tout en précisant que ‘’la Chine, dans le cadre de sa coopération, a eu à réaliser également d’autres infrastructures  aux bénéfices du peuple  nigérien comme l’hôpital de référence de Niamey, des châteaux d’eau et le pétrole à Zinder’’.

‘’Nous avons avec la République populaire de chine une coopération très dynamique, une coopération qui rentre dans le cadre des priorités qui nous sont fixées et qui correspondent aux besoins vitaux du peuple nigérien’’ a conclu le Chef de l’Etat.

D’un coût global de 44 milliards de francs CFA entièrement financé par la République populaire de Chine, ce pont permet de relier les deux rives du fleuve Niger fluidifiant ainsi la circulation dans cette zone, rappelle-t-on.

Source : ANP

Sommet de N’Djamena : la Force conjointe au centre de toutes les attentions

Le G5 Sahel a lancé un appel international pour doter sa Force conjointe de moyens suffisants à travers un « financement pérenne » afin de gagner la bataille contre les groupes jihadistes.« L’argent est le nerf de la guerre ». Un truisme qui ne se dément presque jamais. Réunis les 15 et 16 février à N’Djamena, au Tchad, pour la 7e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’État, les cinq pays membres du G5 Sahel ont sollicité « un soutien conséquent » de la communauté internationale.

Le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont, en effet, exhorté le Conseil de Sécurité des Nations unies à placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte de l’Organisation des nations unies (Onu). En outre, les Sahéliens ont exprimé « le souhait de la création d’un Bureau des Nations unies (qui lui soit) spécialement dédié ».

Le G5 Sahel, dans le communiqué final de cette rencontre, s’est félicité de l’approbation, par l’Union africaine (UA), de la requête relative à l’appui de la capacité opérationnelle de la Force conjointe pour un montant de 20 millions d’euros via la Facilité africaine de paix (APF).

A lire aussi: Sahel : la France maintient ses troupes

D’ailleurs, un Fonds fiduciaire de la Force conjointe a été mis en place pour renflouer les caisses. Sa gestion est assurée par un Comité de soutien sous la responsabilité du Secrétaire exécutif du G5 Sahel. Le Rwanda, la Turquie, les Emirats Arabes Unis, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont contribué à l’alimentation de ce fonds.

Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Roch Marc Christian Kaboré, Bah N’Daw, Mahamadou Issoufou et Idriss Déby Itno, respectivement présidents de la Mauritanie, du Burkina, du Mali, du Niger et du Tchad, ont salué « les efforts des partenaires en faveur du G5 Sahel », avant de souligner « le rôle essentiel joué par la force Barkhane ».

Au contact des troupes françaises, 5100 soldats déployés au Sahel, la maturation de la Force conjointe est « progressive » d’après ces chefs de l’Etat. Ces derniers ont également bien accueilli « les succès opérationnels (récemment) enregistrés ».

Pour davantage de résultats sur le terrain, le G5 Sahel a appelé à « une meilleure coordination entre la Force conjointe et la Force Multinationale Mixte (FMM) de stabilisation du Bassin du Lac Tchad ». Le diagnostic de N’Djamena a montré que les groupes jihadistes « constituent toujours une menace importante pour les populations sahéliennes ».

Ainsi, les présidents des pays concernés ont fait part de leurs « préoccupations relatives à la persistance de zones d’insécurité et à la diffusion des menaces, notamment vers le Sud du Sahel ». Dans le dessein de barrer la route aux mouvements jihadistes, le renforcement des capacités des acteurs avec des structures de formation a été identifié comme étant un point essentiel.

Avec un dispositif de défense et de sécurité comme suit : le Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott (Mauritanie), le Collège sahélien de sécurité à Bamako (Mali) et l’Académie régionale de police à Koundoul (Tchad), la collecte des informations et le partage de renseignements à travers la Plateforme de coopération en matière de sécurité et le Centre de fusion des renseignements à Niamey (Niger), l’analyse stratégique et l’alerte précoce avec le Centre sahélien d’analyse des menaces et d’alerte précoce à Ouagadougou (Burkina).

Sur initiative de la Mauritanie, la création d’un prix dénommé « Prix du Sahel pour la promotion de la culture de la Paix » a été décidée dans la capitale tchadienne. Cette récompense sera décernée « aux individus, institutions ou organismes publics, privés ou de la société civile ayant le mieux œuvré pour la prévention et la résolution des conflits et pour la culture de la paix et de la tolérance entre les communautés ».

Dans l’espace sahélien, la paupérisation d’une importante frange des populations facilite aux jihadistes le recrutement de combattants. À cet égard, les chefs d’État ont particulièrement apprécié « la conclusion ou la finalisation au cours de l’année 2020, avec le Secrétariat exécutif du G5 Sahel, de projets visant la lutte contre la Covid-19, les conflits, les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et des jeunes, la résilience des entreprises des jeunes ».

Poursuivant, ils se sont réjouis de la réalisation, sur fonds propres, de l’étude de faisabilité du projet de construction du chemin de fer du G5 Sahel (Le transsahélien). Dans cette dynamique, le Conseil des ministres et le Secrétariat exécutif G5 Sahel ont été invités « à prendre les dispositions pour donner suite au projet à travers notamment la recherche de partenariats stratégiques ».

Au niveau international, l’Alliance Sahel qui regroupe 24 partenaires compte débourser 50 millions d’euros en 2021 pour financer des projets de développement avec le soutien du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement.

Une réforme du Secrétariat exécutif du G5 Sahel est à l’étude pour plus d’efficacité dans le travail. Les présidents sahéliens « ont pris note de l’évolution du processus » et « réaffirmé leur volonté de consolider cet important cadre de coopération et de coordination ».

Sur la situation au Mali, la Conférence des chefs d’État a salué la tenue, le 11 février dernier à Kidal, de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a réaffirmé son « attachement à l’unité et à l’intégrité du Mali », non sans se satisfaire de « la mise en place de l’ensemble des organes de la transition » censée durer dix-huit mois.

A lire aussi: Antiterrorisme : L’exemple marocain

Outre les pays membres du G5 Sahel, Nana Akufo-Addo (Ghana), Macky Sall (Sénégal), le Général de Corps d’Armées, Brahim Gabir Ibrahim, membre du Conseil souverain de la transition au Soudan et Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement marocain, ont participé au Sommet de N’Djamena.

C’est maintenant le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui assure la présidence en exercice du G5 Sahel. Et le prochain sommet ordinaire est prévu en février 2022 à Bamako, au Mali.

Sahel: Macron annonce le maintien des forces françaises

Pour Emmanuel Macron, un retrait prématuré des troupes françaises du Sahel « serait une erreur ».Une éventuelle baisse des troupes françaises au Sahel était récemment sur toutes les lèvres. Ça ne sera pas le cas. Le président français Emmanuel Macron a annoncé, mardi à Ndjamena (Tchad), lors du sommet G5 Sahel, que « la France
ne réduirait pas dans l’immédiat » ses effectifs militaires dans la région. 

Lors de son intervention par visioconférence depuis Paris, le locataire de l’Elysée a toutefois souligné que « des évolutions sans doute significatives seront apportées à notre dispositif militaire au Sahel en temps voulu (…) », ajoutant qu’« il
serait paradoxal d’affaiblir notre dispositif au moment où nous disposons d’un alignement politique et militaire favorable à la réalisation de nos objectifs ».

D’ailleurs il a promis une « action renforcée » pour « essayer d’aller décapiter » les organisations terroristes.Car même si de « véritables résultats ont été obtenus dans la zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, et le principal groupe visé, l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS), « a perdu son emprise et subit de nombreuses pertes », les organisations terroristes y sont toujours très actives. 

Emmanuel Macron a par la même occasion salué la décision du président tchadien Idriss Déby Itno d’envoyer 1200 soldats dans la zone des trois frontières. « Une décision forte et courageuse qui viendra conforter la force du G5 Sahel », a-t-il indiqué. 

De même, il a remercié les pays européens et les autres partenaires internationaux participant au nouveau groupement de forces spéciales Takuba, « qui acceptent ainsi de mutualiser le risque du sacrifice ultime que prennent nos soldats ». 

Pour venir à bout des groupes jihadistes, l’action militaire devra être conjuguée avec celle du développement. C’est pourquoi Emmanuel Macron a invité ses homologues du G5 Sahel à « donner une perspective aux populations du Sahel », un « deuxième sursaut : celui du retour de la sécurité et des services aux populations » et « une impulsion au plus niveau de l’État » pour réinvestir les territoires délaissés de la région.

Dans cette perspective, chacun des pays membres du G5 Sahel a signé une convention de financement avec le Fonds international de développement agricole (Fida).

Au cours du sommet de Ndjamena, le Tchad a par ailleurs été désigné pour assurer, pour la deuxième fois, la présidence tournante du G5 Sahel. Djimet Adoum du même pays a en outre été nommé nouveau haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

« Nous avons beaucoup parlé au cours de ces rencontres de N’Djamena et nous savons tous ce qui nous attend : l’action et le concret », a écrit sur son compte Twitter le président tchadien, Idriss Déby Itno.

Présidentielle 2éme tour : Le CSC fait le point de la couverture médiatique des activités de campagne des deux candidats

Le conseil supérieur de la communication (CSC) du Niger a publié, Hier, lundi 15 février 2021, son rapport de monitoring des couvertures médiatiques  des activités des deux candidats pour le second tour de la présidentielle, à savoir Bazoum Mohamed du PNDS Tarayya et Mahamane Ousmane du RDR Tchandji.

Ce rapport, qui s’est focalisé sur la diffusion des messages de propagande et de publicité politique durant les  premiers jours de la campagne électorale par les médias publics et privés, fait ressortir un net déséquilibre sur le volume des messages et le temps d’antenne accordés aux deux challengers par les médias publics et privés.

Il porte sur la période du 31 janvier au 09 février 2021, et est le premier d’une série que s’est proposée de réaliser l’organe de régulation de la communication au Niger.

De façon globale, l’exercice du monitoring des médias audiovisuels a porté sur le suivi de 11 télévisions publiques et privées, 9 radios publiques et privées, 10 journaux de la presse écrite publique et privée dont 3 quotidiens (1 public et 2 privés) et 8 hebdomadaires (1 public et 7 privés), paraissant essentiellement à Niamey.

Ces médias sont ceux qui ont traité des activités politiques ainsi que l’information en lien avec les élections.

La synthèse des données de monitoring de la presse audiovisuelle, montre que, pour l’ensemble des formats d’émissions observées sur les télévisions, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 22 heures 47 minutes 53 secondes de diffusion, soit 57,68 % de temps d’antenne. Le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 16 heures 43 minutes 33 secondes soit 42,32 % de temps d’antenne.

Pour les radios, le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 13 heures 33 minutes 05 secondes de diffusion soit 62,90 % de temps d’antenne. Le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 07 heures 59 minutes 35 secondes soit 37,10 % de temps d’antenne.

A travers ce rapport, le CSC a rappelé  que pour le 2ème tour de la présidentielle ses ‘’directives octroient la diffusion de 10 déclarations de soutien de 3 minutes chacune respectivement pour chaque candidat sur Télé Sahel (télévision) et sur la Voix du Sahel (radio)’’.

A la date du 09 février 2021, le monitoring relève la diffusion sur Télé Sahel, de 10 déclarations de soutien et 2 meetings (Tillabéry et Dosso) en faveur du candidat Bazoum Mohamed, soit 80,66% de temps d’antenne, contre 01 déclaration de soutien et 1 meeting (Tillabéry), soit 19,34% de temps d’antenne pour le candidat Mahamane Ousmane.

Les meetings des deux candidats à Tillabéry ont été rediffusés une fois pour chaque candidat, rapporte le document.

Le nombre limite de diffusion gratuite de déclarations de soutien au candidat Bazoum Mohamed a été atteint pour la diffusion sur Télé Sahel.  Sur la Voix du Sahel, de 5 déclarations de soutien et 1 meeting (Tillabéry) en faveur du candidat Bazoum Mohamed soit 84,03% de temps d’antenne, contre Zéro (0) déclaration de soutien et 1 meeting (Tillabéry) pour le candidat Mahamane Ousmane, soit 15.97 % de temps d’antenne.

En termes de publicité politique payante, le candidat Mahamane Ousmane a bénéficié de 2 heures 20 minutes 19 secondes soit 59,63% de temps d’antenne et le candidat Bazoum Mohamed 1 heure 35 minutes soit 40,37% de temps d’antenne.

Le suivi relève aussi que le candidat Mahamane Ousmane a utilisé uniquement les médias privés pour sa publicité politique tandis que le candidat Bazoum Mohamed a utilisé les médias privés et publics.

En termes de publicité politique radio, Il n’a pas été constaté de diffusion avec la mention ‘’Publi-reportage’’.

S’agissant de la Presse écrite, sur les 11 journaux publics et privés monitorés, le rapport de monitoring indique que deux (2) journaux (dont le quotidien Le Sahel) ont respecté l’équilibre dans le traitement de l’information relative aux deux candidats et 9 ne l’ont pas respecté. De même neuf (9) ont respecté le pluralisme politique (dont le quotidien Le Sahel) et 2 ne l’ont pas respecté.

Le candidat Bazoum Mohamed a bénéficié de 82% de couverture dans l’ensemble des journaux monitorés contre 18% pour le candidat Mahamane Ousmane.

Les déclarations de soutien ont été également monitorées dans le quotidien Le Sahel. Huit (8) ont été publiées pour le compte du candidat Bazoum Mohamed et deux (2) pour le compte du candidat Mahamane Ousmane. Le candidat Mahamane Ousmane a utilisé la publicité politique dans la presse écrite et non le candidat Bazoum Mohamed, souligne le document du CSC.

‘’Il faut préciser que les messages et déclarations de soutien ne sont diffusés que quand ils sont transmis au CSC par les Directions de campagne des candidats’’ indique-t-on.

En ce qui concerne la presse écrite, le journal Le SAHEL a publié dans l’égal accès tous les messages transmis par lesdites directions de campagne et validés par le CSC.

‘’A ce stade, les disparités des temps d’antenne et d’espaces presse écrite entre les deux candidats sont essentiellement liées au retard accusé par les directions de campagne dans la transmission de certains formats au CSC et à l’indisponibilité des candidats ou des mandataires pour la réalisation de certains enregistrements’’ précise le CSC, qui rappelle que ‘’les formats de communication des candidats doivent lui être transmis pour diffusion sur les médias publics’’.

7,4 millions de nigériens sont appelés aux urnes le 21 février 2021 pour choisir entre Bazoum Mohamed du PNDS Tarraya et Mahamane Ousmane du RDR Tchadji  pour présider aux destinées du pays, rappelle-t-on.

Source : ANP

Campagne électorale : le procureur de la république met en garde les leaders politiques contre certains propos

Certains propos tenus depuis le début de la campagne électorale par certains leaders politiques ne seront plus tolérés. C’est ce qu’a indiqué le procureur de la République près le Tribunal hors classe de Niamey, Maman Sayabou Issa dans un communiqué rendu public le lundi 15 février 2021. le procureur de la république a mis en garde les acteurs politiques, de la société civile et l’ensemble des citoyens contre certains propos et déclarations réprimés par le Code pénal.

Ci-dessous le communiqué :

Communique procureur Niamey 15 02 2021

G5 Sahel: « Barkhane est devenue un risque politique »

Analyste politique réputé et expert respecté de l’actualité du Sahel, le journaliste et écrivain, Seidik Abba décortique pour APA News les enjeux du sommet du G5 Sahel qui se tient lundi 15 et mardi 16 février 2021 à N’Djamena, au Tchad.Que peut-on attendre de ce nouveau sommet du G5 Sahel ?

Ce sommet statutaire va être l’occasion de faire le bilan de la situation sécuritaire au Sahel depuis le sommet qui a réuni en janvier 2020 à Pau, dans le Sud de la France, le président Emmanuel Macron et ses homologues de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad et qui a été suivi en juillet par une Conférence des chefs d’État du G5 Sahel en juillet 2020 à Nouakchott, en Mauritanie.

À N’Djamena, on s’attend à une évaluation concrète de la stratégie adoptée à Pau qui avait décidé d’une concentration des efforts militaires sur la zone des trois frontières commune au Burkina, au Niger et au Mali. A Pau, il a avait été décidé de cibler particulièrement l’État islamique au Grand Sahara qui multipliait alors les opérations souvent sanglantes et spectaculaires dans cette zone.

A N’Djamena, cette réorientation stratégique va faire l’objet d’une évaluation complète, en présence virtuelle du président français Emmanuel Macron qui participe au sommet par vidéoconférence. Les activités du Secrétariat exécutif, tout comme la mise en œuvre des projets, seront également examinées.

Cela dit, une des particularités du sommet de N’Djamena, c’est qu’il intervient alors que la France a fait part de son intention de « réajuster » son opération militaire au Sahel. Enfin, nous aurons à N’Djamena le passage de témoin entre le président sortant du G5 Sahel, le Mauritanien Mohamed Cheikh El Ghazouani et le président entrant, le Tchadien Idriss Déby Itno.

Vous venez de publier aux éditions L’harmattan à Paris, « Pour comprendre Boko Haram », un livre très remarqué sur les jihadistes actifs dans le bassin du Lac Tchad. Pensez-vous que cette région bénéficie de la même attention que le Sahel ?

Clairement non. Le bassin du Lac Tchad ne bénéficie pas de la même attention que le Sahel. Quelques raisons peuvent être avancées pour expliquer ce désintérêt. Pour les pays occidentaux, Boko Haram, à la différence des groupes terroristes installés au Sahel, notamment dans le Nord du Mali, ne représente pas une menace directe.

Pour eux, il y a peu de chance que des jihadistes partent des rangs de Boko Haram pour attaquer l’Europe. Deuxièmement, dans le bassin du Lac Tchad, il n’y a pas de présence militaire occidentale directe qui aurait pu susciter l’intérêt des médias internationaux et des opinions publiques occidentales.

Enfin, dans le bassin du Lac, les victimes du terrorisme sont principalement des locaux, pas des ressortissants étrangers. Pourtant, il faut prendre garde à ne pas négliger la situation sécuritaire au Sahel. Il serait faux de penser qu’on peut résoudre la crise au Sahel sans associer le bassin du Lac Tchad. Les groupes jihadistes ont, de leur côté, déjà compris l’intérêt qu’il y a à agir ensemble. Nous avons pu documenter de très nombreux exemples de « coopération » entre les groupes jihadistes du Nord Mali et Boko Haram.

Cela fait huit ans que la France a envoyé son armée au Mali et dans le Sahel. Les groupes jihadistes continuent pourtant d’être actifs au Mali et leur présence s’étend à d’autres pays de la région ?Faut-il un réajustement de la stratégie française dans la région ?

La décision d’ajuster on non la présence militaire française appartient à la France. Elle a décidé de le faire non que la situation sécuritaire au Sahel soit redevenue normale.

J’y vois plutôt des considérations de politique intérieure. Dans ce contexte de crise sanitaire avec ses conséquences économiques pour l’État français, certains milieux, y compris au plus haut sommet de l’État, ont pu penser que Barkhane avec un budget annuel compris entre 900 millions et un milliard d’euros coûte chère.

A cette considération économique, s’ajoute un argument de politique intérieure française : la présidentielle de 2022 à laquelle Macron se présente. Disons les choses comme elles sont : avec le retournement de l’opinion contre la présence militaire au Sahel, l’opération Barkhane est devenue un risque politique, surtout dans une période pré-électorale sensible.

Mais pour moi, le plus important n’est pas que la France parte ou reste au Sahel. En effet, ce qui me semble important, c’est comment les pays sahéliens s’organisent pour assurer leur sécurité, y compris en faisant appel à la solidarité africaine.

Certains pays du continent sont de grandes puissances militaires qui peuvent apporter leur contribution sous différentes formes à la lutte contre le terrorisme au Sahel. En tout état de cause, sur la durée, la sécurité au Sahel ne sera assurée que par les Sahéliens. Cela vaut d’ailleurs pour le reste du continent.

Dans certains pays du Sahel, notamment le Mali, la possibilité d’un dialogue avec les jihadistes est désormais publiquement évoquée. Qu’est-ce qui explique ce changement ?

Je constate qu’il y a une évolution de la position malienne de négocier avec les groupes jihadistes. Il y a quelques années, ce sujet était tabou. Aujourd’hui, il est débattu publiquement y compris dans les allées du pouvoir à Bamako. J’estime que cette évolution repose sur des considérations pragmatiques que les Maliens connaissent mieux que leurs partenaires, dont la France, qui défendent eux des principes généraux.

A titre personnel, l’expérience du programme nigérien « Repentir contre pardon » qui a permis de récupérer sans un coup de feu plus de 500 ex-combattants de Boko Haram m’amène à penser que les discussions avec les groupes jihadistes et certains de leurs dirigeants est une option à ne pas écarter. Le débat ne doit plus être faut-il discuter avec les jihadistes mais avec qui, sous quelle forme et où discuter avec les groupes jihadistes.

Des experts et des officiels du renseignement parlent aujourd’hui d’une volonté des groupes jihadistes sahéliens de s’étendre vers les pays du Golfe de Guinée. Est-ce logique ?

Ce n’est pas nouveau. Les groupes jihadistes ont toujours pour agenda l’élargissement de la Willaya d’Afrique de l’Ouest. Ils ont déjà posé des actes en Côte d’Ivoire par deux fois : mars 2016 à Grand Bassam et en juillet dernier à Kafalo sur la frontière ivoiro-burkinabè. Ils ont frappé le Bénin deux fois et ont attaqué sur la frontière entre le Burkina et le Togo. En dépit de sa persistance, cette menace pourra être contenue par une bonne coordination entre les États du Sahel et les pays du Golfe de Guinée. En revanche, le plus inquiétant c’est l’endogénisation du terrorisme au Sahel. Les nouveaux chefs de katibas et les combattants sont des locaux et cela ne peut être combattu par les moyens militaires uniquement.

Sommet du G5 Sahel et Sommet élargi du Sahel: Arrivée dimanche après-midi à N’Djamena du Président de la République

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, est arrivé dimanche après-midi 14 février 2021 à N’Djamena, au Tchad, où il prendra part lundi 15 février 2021 à la 7ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat  du G5 Sahel et mardi 16 février 2021 au Sommet élargi du Sahel.

Le Chef de l’Etat a été accueilli à l’Aéroport International Hassan Djamous, au pied de la passerelle de l’avion présidentiel, par son homologue tchadien, le Maréchal Idriss Deby Itno.

Après les honneurs militaires qui lui ont été rendus par les détachements des forces armées tchadiennes, notamment l’exécution de l’Hymne National du Niger et le passage en revue des troupes, le Président Issoufou Mahamadou a été salué par les officiels tchadiens.

Peu après, les deux Présidents ont eu un entretien en tête-à-tête au salon d’honneur de l’Aéroport.

Répondant à la presse, le Président Issoufou Mahamadou s’est dit  « heureux d’être aujourd’hui ici au Tchad  aux côtés de mon frère et ami le Maréchal du Tchad, le Président Idriss Déby. »

« Je viens participer à la Conférence des Chefs d’Etat des pays membres du G5 Sahel, qui est une conférence annuelle, une conférence traditionnelle mais qui intervient dans un contexte très difficile », a indiqué le Chef de l’Etat.

« Nous avons vécu une année 2020 horrible au cours de laquelle, à la crise sécuritaire que vivent nos pays, est venue s’ajouter la crise sanitaire », a-t-il poursuivi.

« Nos pays sont confrontés aujourd’hui à des défis divers. Certainement, cette conférence sera l’occasion pour nous d’échanger, encore ensemble, sur les solutions, sur la mutualisation de nos moyens, de nos capacités pour affronter tous ces défis notamment le défi sécuritaire », a affirmé le Président de la République.

SEM Issoufou Mahamadou  est accompagné, dans ce déplacement, de M. Foumakoye Gado, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet par intérim du Président de la République, Prof. Issoufou Katambé, Ministre de la Défense Nationale et Mme Ataka Jaharatou Aboubacar, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Chargée de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur.

Source : ANP

G5 Sahel : le Sénégal invité au sommet

Le Sénégal prendra part mardi, en qualité de pays invité, à la séance élargie du Sommet du G5 Sahel qui s’ouvre ce lundi à N’Djamena, capitale du Tchad.La séance élargie, à laquelle le président Macky Sall assistera, vise à associer les pays et institutions partenaires du G5 Sahel à la recherche de solutions durables à la crise sécuritaire qui sévit dans l’espace sahélien, souligne le communiqué de la présidence parvenu à APA. 

Avec un effectif de 1305 soldats, le Sénégal est le deuxième pays contributeur de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). 

Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité créé en février 2014 par cinq États du Sahel. Il s’agit de la Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad.

Présidentielle 2éme tour : le CADDRH appelle à des élections libres, transparentes et apaisées

Réuni le 14 février 2021, en session extraordinaire à l’effet d’apprécier la situation socio-politique nationale consécutive au lancement de la campagne du deuxième tour des Présidentielles du 21 février 2021, le Comité Exécutif National du Cadre d’Actions pour la Démocratie et les Droits Humains (CADDRH) rend publique la déclaration ci-après :

Le 31 janvier 2021 a été donné le coup d’envoi de la campagne pour le deuxième tour des élections présidentielles dans notre pays. Un deuxième tour qui fait suite à l’organisation et la tenue d’élections législatives couplées aux présidentielles du premier tour qui ont été d’une exemplarité particulière : une exemplarité fondée sur la sérénité, la transparence, et une large participation populaire.

La crédibilité de cette échéance est confirmée par la publication de différents rapports d’observation tant nationaux qu’internationaux : le Niger y a été chaleureusement félicité et cité en exemple.

Ce deuxième tour, qui se tiendra le 21 février 2021 opposera Mr Bazoum Mohamed qui a recueilli 39,30% du suffrage à Mr Mahamane Ousmane qui a été crédité de 16,98%.

Mais force est de constater qu’à l’issue d’une semaine de campagne électorale, des propos et évènements d’une particulière gravité polluent l’atmosphère politique jusque-là sereine et interpellent tout nigérien soucieux de la stabilité et de la prospérité de notre chère patrie.

En effet, le CADDRH constate :

– Une permanente volonté de discréditer la Cour Constitutionnelle et les arrêts qu’elle a rendus de la part des partis et personnalités soutenant le candidat Mahamane Ousmane.

Le débat sur l’article 47 étant définitivement clos, les jérémiades et autres critiques relèvent du jet de discrédit sur la Cour Constitutionnelle et sont passibles de poursuites judiciaires.

Faut-il le rappeler, les décisions de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours comme le stipule l’article 134 de notre Constitution ;

– Une tentative effrénée de décrédibiliser la CENI et le processus électoral alors même que les représentants de cette opposition siègent désormais en son sein.

Certainement que cette posture procède d’une sournoise volonté d’ouvrir la voie à des contestations électorales et autres dérives violentes dont les signes annonciateurs sont déjà manifestes ;

– L’émergence d’un discours de haine et de promotion de la violence savamment distillé au sein de l’opinion au cours des rencontres publiques et souvent clandestines ;

– Des velléités désormais manifestes visant à diviser les nigériens sur la base de discriminations ethnique et raciale en témoignent les propos grossiers antinationaux tenus par les alliés du candidat Mahamane Ousmane ;

– La pratique de violence par des jeunes activistes de l’opposition qui s’attaquent aux matériels de campagne, caillassant des véhicules, s’en prenant aux effigies et autres panneaux publicitaires de la partie adverse ;

– Et la recrudescence des messages haineux, des mensonges et attaques personnelles d’une rare virulence sur les réseaux sociaux contraires à la pratique démocratique et à la culture nigérienne.

Eu égard à tout ci- dessus mentionné, le Cadre d’Actions pour la Démocratie et les Droits Humains :

1- Appelle les différents acteurs politiques à œuvrer, dans le cadre de ce scrutin, au respect strict de la légalité et à s’écarter de toute dynamique susceptible d’impacter négativement sur la paix, la cohésion sociale et la démocratie si chèrement acquise ;

2- Demande aux deux candidats en lice de privilégier la présentation de leurs programmes aux populations afin de les y convaincre et se faire élire ;

3- Fustige les attitudes et comportements de certains alliés particulièrement ceux du candidat Mahamane Ousmane qui se spécialisent dans la désinvolture, l’acrimonie, l’outrage, l’antinationalisme et l’illégalité ;

4- Demande au candidat Mahamane Ousmane de se démarquer officiellement de ces alliés qui professent la haine et le racisme, à moins qu’il les cautionne ;

5- Demande au sieur Hama Amadou de présenter des excuses publiques aux communautés nationales qu’il a stigmatisées en particulier et aux nigériens en général ;

6- Rappelle que seules les urnes détermineront le successeur du Président

Mahamadou Issoufou qui a le mérite, il faut le rappeler, d’être le maître d’œuvre d’une première au Niger à savoir le passage démocratique et pacifique du pouvoir d’Etat ;

7- Appelle la justice à prendre toutes ses responsabilités par rapport à des agissements attentant à l’ordre public et nuisant à la quiétude sociale ;

8- Enfin, appelle tous les nigériens sincères à inscrire leurs actions et leur activisme dans le strict respect de la légalité, de nos institutions républicaines et de la préservation de la paix.

En tout état de cause, le Comité Exécutif du CADDRH fidèle à son engagement républicain assurera la veille citoyenne et combattra avec toutes ses forces toute tentative ou opération visant à déstabiliser le processus électoral en cours et par conséquent notre chère patrie le Niger.

Vive le Niger !

En avant pour des élections libres, transparentes et apaisées !

Fait à Niamey, le 14 février 2021

Pour le CEN du CADDRH

le Président Ousmane Abdoul-Moumouni

Le Ministre de l’enseignement supérieur en visite de travail dans la région de Diffa

Arrivé  en  début  d’après-midi du mercredi 10 février 2021, le  Ministre  de  l’Enseignement  Supérieur,  de  la  Recherche  et  de  l’Innovation, Elhadji  Amadou Sarkin Rafi Souley  a  été  accueilli  à  sa  descente  d’avion  par  le  gouverneur  de  la  région,  Issa Lemine accompagné du recteur de l’université de Diffa,  le  Préfet,  le  Maire,  les  membres  de  la  Communauté  Universitaire,   et les   directeurs   régionaux.

Dans  l’après-midi  du  Mercredi  1O  Février  2O21,  le  Ministre   a  présidé  une  rencontre,  à  l’Hôtel  du  18 décembre,  avec le gouverneur  de  la  région  Issa  Lemine,  le recteur,  Pr  Ali Mahamane,  et l’ensemble  des  membres  de  la  Communauté  Universitaire.

A cette rencontre, le  Ministre a  tenu  à  saluer  les  autorités  politiques  et  académiques   de  la  région  pour  l’accueil  empreint  de  chaleur  et  de  convivialité  réservé  spontanément  à  sa  délégation avant de dévoiler  l’objectif  de  sa  mission  de  travail  dans  la  région consistant à échanger  avec   les  responsables  administratifs  de  l’Université ; rencontrer  les  représentants  des  Structures  Syndicales  de  l’Université,  à  savoir  les  Enseignants-Chercheurs,  Enseignants  Technologues,  personnel  administratif  et  Technique,  Etudiants ;  visiter  le   Centre  régional  des  Œuvres  Universitaires ;  et  enfin  visiter  les  Chantiers  en  cours  sous  financement  de  Diffa  N’Glaa.

Dans son mot introductif prononcé au début de cette rencontre, le gouverneur  Issa Lemine a  souhaité  la  chaleureuse  bienvenue  à  la  délégation  ministérielle  avant   de  saluer  cette  initiative   qui  consiste  à  s’enquérir  sur  place  des  conditions  de  travail  des   Enseignants,  des  Etudiants,  du  personnel  administratif  et  Technique,  aussi  d’échanger  directement  avec  tous  les  acteurs  concernés.

Il a, à cette occasion, apprécié  l’excellente  collaboration  avec  le  rectorat  et  les  autorités  régionales.

En prenant la parole, le recteur  de  l’Université  de  Diffa a, quant à lui, présenté  son  Institution qui a été   créée  en  2O14  avec  un  effectif  de  1.055  Etudiants,  13  Enseignants-Chercheurs,  O8  Maitres-assistants,  O8   Enseignants  Technologues   et  23  agents  du personnel  administratif  et  technique.

Pr  Ali  Mahamane a  tenu  à  présenter   le  niveau  d’exécution  des  activités   académiques  de  l’année  en  cours  par  niveau.  Le  recteur,  après  avoir  expliqué  clairement   les  missions   de  son  Institution,  a  développé  les  contributions   apportées  par  l’Université  dans  la  recherche  d’une  paix  durable  dans  la zone  du  Lac Tchad,  et  cela , à  travers  l’organisation  de  plusieurs  Colloques,  Conférences,  Ateliers,  Séminaires  avec  des  Spécialistes  des  questions  sécuritaires et tous  les  acteurs  concernés.

Notons  que  la  mission  de  travail  du  Ministre  de  l’Enseignement   Supérieur,   de   la  Recherche   et  de  l’Innovation  durera  du  1O  au  12  Février  2O21.

Source : ANP

Mali : l’Accord d’Alger passé au peigne fin

Le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a tenu, jeudi à Kidal, une réunion pour tenter de dénouer ce processus.Le moment est historique. Le lieu symbolique. Kidal, cette ville du nord du Mali est toujours contrôlée par les anciens rebelles regroupés au sein d’une Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui a signé avec le gouvernement malien en 2015 un accord de paix négocié quelques temps plus tôt à Alger.

Dans ce bastion des nationalistes touaregs, une réunion du Comité de suivi de l’Accord de paix issu du processus dit d’Alger n’avait pu s’organiser en septembre 2019. Mais le 11 février, l’État malien et ses partenaires étrangers ainsi que les parties signataires du fameux accord ont pu échanger sur ce texte consensuel censé ramener la paix dans au Mali. Ce texte prévoit entre autres l’intégration des ex-rebelles dans les forces de défense et de sécurité et une plus grande autonomie de cette région.

L’application de l’accord semble plus facile à dire qu’à faire. Mais la relance du processus de paix à Kidal est « un signe d’espoir » selon le Colonel-Major Ismaël Wagué, ministre malien de la Réconciliation nationale au sein du gouvernement de transition mis en place à Bamako, la capitale, dans la foulée du renversement par l’Armée, le 18 août dernier, du président controversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

L’ancien porte-parole des putschistes a également indiqué que les autorités de la transition comptent mettre en application l’Accord d’Alger. Cela est toutefois conditionné au succès du nouveau processus de « désarmement, démobilisation et réinsertion » au terme duquel « plusieurs centaines d’ex-combattants rebelles » sont censés intégrer les rangs de l’Armée.

Pour sa part, l’ancien Secrétaire général adjoint de l’Onu, le Mauritanien, Ahmedou Ould Abdallah, a déclaré qu’« il est temps d’harmoniser et de coordonner, si possible, les points de vue pour aider le Mali et le Sahel à sortir d’une crise qui coûte très chère ».

L’ancien haut responsable onusien, aujourd’hui à la tête du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le Sahel-Sahara (Centre 4s), un Think tank basé à Nouakchott, prône clairement un « changement d’approche » dans la gestion de ce conflit.

Pour surmonter les écueils, plusieurs observateurs s’accordent sur la nécessité d’une refonte de l’Accord dit d’Alger. C’est le point de vue défendu depuis toujours par Nicolas Normand, ex-ambassadeur de la France au Mali et au Sénégal. D’après le Français, « la situation est d’autant plus problématique que l’Accord d’Alger ne traite pas, pour l’avenir, les causes véritables de la rébellion du Nord ».

Intervenant par visioconférence, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a estimé que les discussions de jeudi à Kidal sont « tout un symbole », avant de saluer la « dynamique positive » du processus de paix au Mali.

La réunion de Kidal a eu lieu quatre jours seulement avant le Sommet du G5 Sahel prévu les 15 et 16 février dans la capitale tchadienne en présence du président français, Emmanuel Macron. À N’Djamena, la France, la Mauritanie, le Mali, le Burkina et le Niger feront le point sur la situation sécuritaire qui prévaut aussi bien au Mali que dans le reste du Sahel.

Présidentielle 2éme tour : le MoNDe Kourcia appelle à des élections apaisées

Le Mouvement Nigérien pour la Démocratie MoNDe Kourcia, une association autonome nigérienne qui prône la consolidation de la paix, la quiétude sociale et le vivre ensemble a dans une déclaration rendue publique le 6 février dernier, renouvelé son appel à l’endroit des citoyens et de toutes les parties prenantes au processus électoral en cours afin d’observer les mêmes comportements à l’occasion du 1er tour, le 21 février prochain.

Cette déclaration a été lue au siège de 2MINVEST par Dr Hassane Aboubacar Secrétaire à l’organisation, en présence de  la Présidente du mouvement Mme Reki Djermakoye, des membres, sympathisants et de plusieurs autres invités.

Pour Dr Hassane Aboubacar, Secrétaire à l’organisation dudit mouvement, s’ils ont relancé leur appel, c’est parce qu’ils sont aminés par un sentiment de satisfaction.  Les échos favorables leur sont parvenus des différents coins et recoins du Niger à l’issue du scrutin présidentiel 1er tour couplées aux législatives quant à la cohésion sociale et surtout l’esprit de responsabilité qu’on fait preuve les citoyennes et citoyens, électeurs, candidats, militants des partis politiques et tous les acteurs qui ont conduit jusque-là le processus électoral.

Comme dit l’adage : on ne change pas une équipe qui gagne, alors le Mouvement Monde Kourcia ne change pas aussi son message à l’endroit de sa cible principale qui est constituée des : artistes, journalistes, hommes, femmes, jeunes et personnes handicapées qui ont suivi à la lettre l’appel du Mouvement Nigérien pour la Démocratie, à l’occasion de la campagne électorale pour les scrutins du 13 et 27 décembres 2020, qui ont abouti respectivement à l’élection des conseillers municipaux et régionaux et des députés ainsi que les deux candidats qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle.

« Nous sommes en devoir de remercier tous les Nigériens pour leur comportement responsable durant la campagne précédente et en cette période de campagne, nous sommes en devoir de renouveler notre appel à travers ce message à l’endroit de tous les citoyens épris de paix et de cohésion sociale pour un comportement plus responsable », a lancé Dr Hassane Aboubacar.

Certes, les élections constituent une période pendant laquelle, chaque nigérienne et chaque nigérien a le droit d’exprimer ses opinions, de faire sa campagne et de soutenir le candidat de son choix. Certes les élections déchainent les passions, mais c’est aussi un moment pendant lequel, les citoyens doivent mettre en avant l’intérêt général au détriment de l’intérêt particulier. Le Niger doit être la priorité de chacun de ses filles et fils, car c’est notre seul bien commun, a précisé le secrétaire à l’organisation du Mouvement Nigérien pour la Démocratie (Monde Kourcia), dans ce cas, il faut le préserver à tout prix.

« Durant cette campagne de 2ème tour et plus qu’à toute occasion, chaque nigérienne et chaque nigérien a le devoir de respecter rigoureusement les lois de la République, de soutenir le renforcement de la cohésion sociale et d’assumer pleinement sa responsabilité citoyenne », a laissé entendre le Secrétaire à l’organisation du Monde-Kourcia.

« A tous les acteurs intervenants dans la gestion du processus électoral, chacun doit accomplir son devoir dans un esprit de responsabilité citoyenne car le Niger est au-dessus de toutes les opinions, de toutes les tendances politiques. C’est notre bien commun, celui qui demeure pour toujours et que nous nous devons de préserver. Les campagnes électorales passent, le Niger demeure », a poursuivi Dr Hassane Aboubacar.

Fidèle à ses objectifs et à sa mission de promouvoir la paix, la quiétude sociale, le Mouvement Nigérien pour la Démocratie (Monde Kourcia) appelle une fois de plus, toutes les Nigériennes et tous les Nigériens à exprimer leur opinion et à accomplir leur devoir citoyen dans le respect de nos traditions qui sont celles de la coexistence pacifique, de la fraternité dans le respect des lois de la République.

Le MND (Monde Kourcia) de réitérer le même appel qu’il a lancé à l’occasion du 1er tour, à l’endroit des personnes handicapées, des femmes, des jeunes qui sont les personnes clés des actions du mouvement qui demande à ses derniers de partager ces valeurs de culture citoyenne avec leur entourage.

 

Nigeria : lancement officiel des travaux de construction de la voie ferrée entre Kano et Maradi au Niger

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, S.E Brigi Rafini, a suivi, hier 9 février 2021 par visio-conférence, au lancement officiel des travaux de construction du chemin de fer devant relier Kano (Nigéria) à Maradi (Niger), en passant par les villes nigérianes de Dutse, Katsina et Jibia.

C’est le Président de la République du Nigéria, Muhammadu Buhari, qui a procédé à ce lancement à Katsina, au Nigeria, en présence notamment du ministre nigérien en charge des Transports, M. Sadou Seydou, du gouverneur de Maradi, M. Zakari Oumarou, des autorités coutumières nigériennes et nigérianes, des sénateurs, des députés ainsi que des responsables du secteur des transports du Nigéria.

Cette ligne ferroviaire de Kano à Maradi d’un linéaire de 240 kilomètres, dont une trentaine de Kilomètres au Niger, coûtera au Nigeria plus de 1,96 milliards de dollars. C’est le géant portugais du BTP Mota-Engil qui assurera la construction de cette ligne ferroviaire dans le cadre d’un contrat de type ‘‘clé en main complet’’.

Selon plusieurs intervenants, lors de la cérémonie, cette voie ferrée aura plusieurs avantages aussi bien pour le Nigeria que pour le Niger. En effet, selon les mêmes sources, elle facilitera la mobilité des personnes et des biens, d’abord entre le Niger et le Nigéria, ensuite entre le Niger et d’autres pays, à travers notamment le port de Lagos, auquel elle va être ralliée. Elle renforcera également la coopération économique entre les deux pays ; contribuera à la création d’emplois ; à désenclaver le nord du Nigéria et le Niger, à diversifier les ports de sortie et d’entrée pour le Niger ; à assurer la sécurité au niveau des deux pays ; à renforcer les importations et les exportations pour le Niger et d’autres pays ; à booster le développement, à donner un coup d’accélérateur à l’intégration sous régionale et à promouvoir la mise en œuvre et l’efficacité de la Zlecaf.

L’infrastructure devrait stimuler les échanges entre les deux pays frontaliers, en particulier le Niger qui ne dispose pas de voie ferrée. Une fois achevée, cette ligne à voie unique, qui comptera 12 stations, sera en passe de faire du Nigeria une plaque tournante de l’import-export pour le Niger. «Elle va s’imbriquer au chemin de fer SGR Kano-Lagos, qui traverse le Nigeria du nord jusqu’au port de Lagos (sur l’océan Atlantique)», a indiqué le Président Nigérian, Muhammadu Buhari.

Le ministre Sadou Seydou, a dans son intervention, exprimé sa joie et celle du peuple Nigérien de voir ce jour de lancement de cette voie. «Ce projet est le fruit de la volonté et de la mobilisation de leurs Excellences Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger et de celui de la République Fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari», a noté le ministre Seydou.

Réagissant après avoir suivi cette cérémonie du lancement, le Premier ministre Brigi Rafini s’est réjoui de voir ce jour. «Le miracle de la technologie de l’information et de la communication nous a permis de suivre, depuis Niamey, cette agréable cérémonie de lancement qui se tient à Kastina, au Nigeria. Je saisis l’occasion pour féliciter et rendre un grand hommage au Président Muhammadu Buhari, qui a bien voulu aujourd’hui concrétiser cet vieux  projet. C’est un projet structurant et intégrateur qui va permettre à nos deux pays et même au-delà, d’intensifier et de renforcer leurs relations, aussi bien au plan économique que social», s’est félicité S.E Brigi Rafini.

Le Premier ministre a, par ailleurs, noté que le Niger et le Nigéria ont une longue tradition d’échanges et que ce projet vient booster leurs relations dans le sens de ce grand projet africain qu’est la Zlecaf. «C’est un début très promoteur pour cette zone de libre-échange, entre les différents Etats africains», a-t-il souligné. Et le Chef du gouvernement a ajouté que «au Niger, nous sommes très heureux de cette cérémonie qui vient créer l’espoir et une grande ouverture sur le monde extérieur. Parce qu’elle permet à une grande partie de nos relations commerciales, des débouchées sur la mer à partir du port de Lagos et cela permet de diversifier nos points d’accès à la mer. Ce qui est tout à fait vital pour nos économies».

Source : ONEP

2éme tour de l’élection présidentielle : la CENI rencontre les acteurs de la société civile et des médias

La Commission Electorale Indépendante (CENI) a convié,  mercredi 10 février 2021 au palais des congrès de Niamey, les représentants des organisations de la société civile et les responsables des médias à une rencontre d’information et d’échange sur le bilan des scrutins des 13 et 27 décembre 2020 et sur l’état d’avancement des activités préparatoires de l’élection présidentielle 2ème tour prévue le 21 février prochain.

Cette rencontre présidée par Maître Issaka Souna, président de la CENI, a enregistré la présence des membres de ladite commission et de ses partenaires.

Le président de la CENI a indiqué aux participants que la tenue régulière de ces réunions consiste à mettre à jour l’ensemble des acteurs sur l’évolution du processus électoral, mais également de recueillir leurs suggestions et recommandations afin de mieux faire dans le cadre de l’organisation des élections à chaque étape.

Selon Issaka Sounna, les précédentes rencontres ont permis de faire le point jusqu’à l’organisation des élections et celle d’aujourd’hui va permettre de faire le point des élections telles qu’elles se sont déroulées mais aussi comment se prépare le deuxième tour.

Dans une présentation faite à l’assistance sur le bilan et perspectives des scrutins passés des 13 et 27 décembre dernier, il ressort que sur les 155 partis politiques, 128 ont présenté des candidats, 68% des électeurs ont voté et un nombre élevé de bulletins nuls a été enregistré.

Sur le plan technique, Maître Issaka Souna a en outre souligné que la CENI a établi un chronogramme dynamique ainsi que l’élaboration d’un fichier électoral biométrique et la mise en place des plateformes d’information, de communication et de sensibilisation.  Mais a-t-il ajouté, il ne manque pas des difficultés, liées à l’étendue du territoire, la vétusté de certains véhicules, la dégradation des routes, l’insécurité dans certaines zones et la pandémie de la Covid-19.

Pour ce second tour de la  présidentielle, Me Issaka Souna a assuré que la CENI a remédié aux insuffisances constatées lors des élections précédentes, surtout les défis sécuritaires, la pandémie de la Covid-19, ainsi que l’acheminement du matériel et des membres de la commission dans les meilleurs délais.

 

Diffa : Cérémonie officielle de réception de six classes construites dans la commune urbaine par la CNPC

Le secrétaire général du gouvernorat de Diffa, Monsieur Yahaya Godi a présidé, mardi 09 février 2021, la cérémonie officielle de réception de six classes construites dans la commune urbaine par la CNPC, la société chinoise qui exploite du pétrole dans la région.

La  cérémonie  s’est  déroulée à  la Médersa  N’GUEL  Madou Maï  dans la commune urbaine de Diffa qui a bénéficié de O4 classes et 2 autres dan l’école Kangouri de la ville, en  présence du  Maire ,  du  représentant  de  la  CNPC-NP,  du  directeur  régional  du  pétrole,  du  directeur régional  adjoint  de  l’Enseignement  primaire,  des  partenaires  du  Secteur  Educatif,  des  responsables  Communaux,  et  de  plusieurs  autres  invités.

Dans  son  discours  de  réception  de  ces  Infrastructures  Scolaires,  le  Secrétaire  Général   du  Gouvernorat   s’est  réjoui  de  ‘’ce  geste  qui  contribue  concrètement  aux  efforts  de  l’Etat  dans  sa  politique  éducative  tendant à  mettre  les  Elèves  et  les  Enseignants  dans  des  bonnes  conditions  de  travail’’ .

Monsieur Yahaya Godi a salué  la  Société  pétrolière  ‘’qui, parallèlement    à  ses  travaux,  accompagne  l’Etat  dans  la  réalisation  au  profit  des  populations  locales  d’actions  Sociétales’’.   Le   Secrétaire  général  de  rappeler,  à  l’actif  de  la  CNPC-NP,  la  construction  très  prochaine  de  la  Centrale  Electriques  pour  assurer  l’électrification  de  la  Commune  de  N’GOURTI ,  la  réalisation  en  cours  de  la  route de  l’Unité   (route du  Pétrole)  qui  relie  Diffa à-N’Guigimi  et  la  frontière Tchad’’.

A  cela,  il  faut  aussi  ajouter  une  voirie  urbaine  de  14, O3  km  dans  les  villes  de   Diffa,  Maïné et N’guigimi .

Yahaya Godi  a,  en  conclusion,  rendu  un  vibrant  hommage  à  la  CNPC-NP  au  nom  des  autorités  de  la  7ème  République  pour  ‘’l’exemplarité  des  multiples  actions  et  investissements   réalisés   au  profit  de nos  laborieuses  populations’’.

Le  représentant  de  la CNPC-NP  , Monsieur Timi Kaoura Zakari, quant à lui, a  rappelé  les  investissements  réalisés  par  son Institution  qui vont du  fonçage  de  2O Puits  Pastoraux  et  la  construction  de  14 Classes  en  2O18 ;  en  2O19, la CNPC a  foncé  17  puits  Pastoraux,  construit 1O  classes,  O2   cases  de  Santé  et  fait don  d’une  ambulance ; en  2O2O,  elle a aussi foncé 35  Puits  Pastoraux  avec  abreuvoirs ;  construit 21  classes , un  local  composé  d’un  bloc  administratif,  d’un  logement  pour  Directeur,  d’une  case  de  passage  et  de  logement  pour  gardien,  au  profit  de  la  Direction  Régionale  du  Pétrole,  le  don  de  O2  ambulances  et  l’installation  de  15  moulins  à  grain  pour  les  Coopératives  Féminines.

Monsieur  Timi Kaoura Zakari de  souligner   qu’en  plus  de  ces  réalisations,  ‘’la  CNPC-NP  a  fait des  dons  de médicaments,  de  fournitures  scolaires  et  des  dons  aux  victimes   des  attaques  terroristes’’.

Notons que le  Maire  de  la  Commune  Urbaine  de  Diffa, Monsieur Brah Malam Mamadou a auparavant pris la parole  pour souhaiter la bienvenue  aux  invités  avant  de  saluer  et  magnifier  cette  action  salvatrice  de  la  CNPC-NP.

Pour  Brah Malam Mamadou, ‘’ces  constructions  de  classes  au  niveau  des  Ecoles  Medersa  N’GUEL   MADOU  MAI  et  de  KANGOURI  viennent  renforcer  la  capacité  d’accueil  de ces écoles d’une  part  et  aussi  améliorer  les  conditions  d’apprentissage  des élèves d’autre  part.  Le  maire  a  remercié  au nom  des  bénéficiaires   ‘’la  CNPC-NP  qui  n’est  pas  à  son  premier  geste’’ .

Recevant   les  clés   de  ces  classes,  le  directeur  régional  de  l’Enseignement   Primaire, Monsieur Maï Kanti Yahaya  a  souligné  que   l’Ecole  Primaire  de N’GUEL  MADOU  MAI  qui  vient  de  bénéficier  de  O4 classes  compte  un  effectif  de  169 Elèves  dont  86  filles.

Maï Kanti Yahaya de  remercier, enfin,  très  sincèrement   le  généreux  donateur  au  nom  des  responsables  de  l’Education,  des  élèves  et  des  parents  d’Elèves  de la région.

Source : ANP

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2ème tour de l’élection présidentielle : Le candidat Mahamane Ousmane livre son message de campagne

Arrivé deuxième au premier tour de l’élection présidentiel du 27 décembre 2020 avec 16,98% de suffrages des 7,4 millions d’électeurs nigériens, le candidat Mahamane Ousmane affrontera, dans le cadre du deuxième tour, le candidat Bazoum Mohamed du PNDS, arrivé premier avec 39,30%.

Ci-dessous le message de campagne de Mahamane Ousmane

Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Par la grâce de Dieu, le tout puissant, le 21 février prochain, le peuple nigérien est appelé à poser, par son choix, un acte décisif, qui engagera l’avenir de notre pays, pour les 5 prochaines années. Jamais, les problèmes auxquels le Niger est confronté aujourd’hui n’ont menacé, de manière aussi grave et préoccupante, la survie même de notre nation. En effet, dix longues années durant, les Nigériennes et les Nigériens ont vécu dans leur chair, leur cœur et leur âme, les conséquences désastreuses, d’une gouvernance, peu soucieuse du bien-être collectif. Cela explique le classement de notre pays, depuis une dizaine d’années, au dernier rang des nations du monde en termes d’Indice de développement humain (IDH). C’est dire combien, le Niger, notre cher pays est malade. Le Niger est malade d’une gouvernance, qui a laissé se généraliser l’insécurité, et endeuiller de nombreuses familles, sur l’ensemble du territoire national. Le Niger est malade d’une gouvernance, qui a fortement ébranlé les relations de fraternité et de solidarité entre les Nigériens, semant la discorde à l’intérieur d’une même famille. Le Niger est malade d’une gouvernance, qui a désacralisé les biens publics en les transformant, en propriété privée d’une poignée de personnes, bénéficiant d’une impunité absolue. Le Niger est malade d’une Justice, qui a cessé d’être juste vis-à-vis de la majorité des Nigériens tout en plaçant une minorité d’entre eux au-dessus des lois et règlements de la République. Le Niger est malade d’une gouvernance, où la politique économique est très éloignée des préoccupations des Nigériens et particulièrement de la jeunesse, des femmes et du monde rural. La déliquescence avancée, dans laquelle se trouve les services sociaux de base, interpelle l’ensemble de nos compatriotes, et les engage à mettre un terme à la descente aux enfers de notre pays. Le développement de l’économie criminelle, de par les activités multiformes du narcotrafic, est aussi source de graves préoccupations, pour la stabilité de notre pays. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Ensemble, nous pouvons changer cet état de fait, et c’est avec cette forte conviction, que je vous invite tous, à vous mobiliser comme un seul homme, pour SAUVER LE NIGER. Un autre Niger est possible ! Le nouveau Niger que je vous propose de bâtir ensemble, se décline, dans le programme que je compte mettre en œuvre pour les cinq prochaines années. Ce programme est centré sur sept (7) grands axes prioritaires, les sept (7) E : EAU, EDUCATION, EMPLOI, ENERGIE, ENVIRONEMENT, EQUIPEMENT, Et EQUITE. Je m’engage à faire de l’axe Équité, au sein duquel les questions sécuritaires, sanitaires, judiciaires et diplomatiques constituent des enjeux majeurs, le repère principal dans la mise en œuvre de mon programme politique. Nigériennes, Nigériens, Mes chers compatriotes, Au regard des ambitions que je nourris à l’endroit du peuple nigérien, je vous invite à m’accorder à nouveau massivement vos suffrages le 21 février prochain. Vive le Niger Vive la République Vive la démocratie.

Le Médiateur de la république lance une campagne de sensibilisation pour des élections apaisées

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga a tenu le dimanche 07 février 2021 dans l’après-midi à Zinder, une séance de travail avec les différentes couches socioprofessionnelles dans le cadre de la caravane  de sensibilisation pour des élections apaisées au Niger.

Assistaient à cette rencontre les chefs traditionnels et de quartiers, les représentants des partis politiques, les organisations de la société civile et les organisations des jeunes et des femmes.

Cette mission de sensibilisation qu’a entreprise le Médiateur de la République dans les régions de Zinder, Maradi, Tahoua, Dosso ,Tillabéry et Niamey avec l’appui financier du PNUD et de  World Vision s’inscrit dans le cadre de donner plus de souffle de vie à la paix, la quiétude sociale et la coexistence pacifique  particulièrement dans le contexte du processus électoral en cours au Niger.

La campagne inclusive et interactive de sensibilisation est placée sous le thème ’’Médiation institutionnelle et cohésion, quel rôle pour le Médiateur de la République ?

Pour le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maîga ,cette mission a pour objectifs  essentiels ‘’d’instaurer le dialogue intercommunautaire en vue d’assister aux élections apaisées au Niger, identifier des pistes de promotion de la paix, de la quiétude sociale  et de symbiose, de préparer les esprits à accepter pour vrais les résultats sortis des urnes et de promouvoir les comportements exemplaires de tous, avant ,pendant et après les opérations de vote et appeler à la tolérance, au pardon et à la coexistence pacifique’’.

La situation actuelle du Niger, a-t-il dit, se caractérise par trois grandes épreuves qui ont pour noms ‘’l’insécurité du fait des attaques terroristes à l’Est et à l’Ouest, les conflits communautaires qui sont signalés un peu partout et les conflits politiques qui sont emblématiques des périodes électorales’’.

C’est pourquoi, a-t-il fait remarquer, il faut ‘’prévenir à la veille de ce scrutin du 21 février, tous les malentendus  qui pourraient venir déstabiliser la légendaire harmonie sociale qui caractérise le Niger’’.

Il a exhorté les participants à la rencontre de ‘’s’investir pour participer à la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale, par un comportement exemplaire et ce, jusqu’à la fin du processus’’.

A l’endroit de la jeunesse, le Médiateur de la République a demandé d’éviter de ‘’se comporter en soldats des hommes politiques, de rester soldats de la nation et promouvoir la paix’’.

Me Ali Sirfi Maîga a abordé la question de la Covid 19 où il a recommandé à la population de respecter scrupuleusement les mesures barrières édictées dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.

Lors du débat qui s’est instauré à l’issue de cette rencontre, les différents représentants des couches socioprofessionnelles ont pris l’engagement de sensibiliser les uns et les autres pour faire prévaloir les grandes valeurs de paix, de sentiment national et patriotique à l’occasion du 2è tour de l’élection présidentielle du 21 février 2021.

Rappelons que 7,4 millions de nigériens sont appelés aux urnes le 21 février prochain, dans le cadre du 2ème tour de la présidentielle, pour élire celui qui présidera aux destinées du pays.

Source : ANP

 

Election présidentielle 2éme tour : Mahamane Ousmane lance sa campagne électorale à Tillabéri

Le candidat du RDR Tchandji Mahamane Ousmane a lancé, dimanche 07 février, sa campagne pour le 2ème tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain à l’arène de lutte traditionnelle de Tillabéri.

Arrivé 2ème au premier tour, Mahamane Ousmane bénéficie du soutien d’une trentaine de partis politiques dont le MODEN-FA Lumana, le MPN Kiishin kassa, le PJP Génération Doubara, AMEN- AMIN, etc.

les différents leaders des partis politiques CAP 20-21 et alliés ont salué et félicité leurs militantes, militants et sympathisants pour la forte mobilisation, preuve, selon eux, de « l’attachement de ces derniers aux idéaux de leurs partis, mais aussi de leur engagement à accompagner la CAP 20-21 jusqu’à la victoire ».

La question sécuritaire dans la région de Tillabéri  a été largement développée par tous les intervenants qui, pour terminer,  ont invité les militantes et militants à « sortir massivement le jour du scrutin, à savoir,  le dimanche 21 février 2021, pour exercer leur devoir civique en faveur de leur candidat M. Mahamane Ousmane ».

Dans son discours pour la circonstance, le candidat Mahamane Ousmane a indiqué que « le choix de Tillabéri pour lancer la campagne pour la présidentielle, 2eme tour, est d’abord, de remercier les militantes et militants pour la marque de confiance dont ils ont fait montre lors des élections précédentes, mais aussi pour faire part, tout comme à la population de Diffa, de Tahoua, notre ferme volonté de juguler l’insécurité et le terrorisme, sous toutes ses formes, car  il y va de l’intérêt de notre nation ».

Ainsi, le candidat Mahamane Ousmane a demandé aux militantes et militants de ‘’se mobiliser encore davantage pour les conditions de la mise en œuvre du programme qu’il propose au peuple nigérien et qui vise l’avènement d’un Niger de paix, d’unité, de développement partagé et de progrès pour tous’’.

Il a par ailleurs rappelé que « ce programme est centré sur 7 grands axes prioritaires a rappelé Mahamane Ousmane. Il s’agit de l’eau, de l’éducation dans tous ses volets depuis le préscolaire, le primaire, le secondaire, le supérieur et l’innovation, la recherche, de l’emploi qui est la question phare, de l’énergie, de l’environnement, de l’équipement et l’équité. Les questions sécuritaires, sanitaires, judiciaires et diplomatiques contenues dans le volet équité de son programme seront les principaux repères dans la mise en œuvre de sa vision pour le Niger. «La présence massive des militants au meeting de lancement de la campagne traduit la ferme volonté des uns et des autres de sauver le Niger», a conclu le candidat Mahamane Ousmane.

Rappelons que, le candidat Mahamane Ousmane affrontera, dans le cadre du deuxième tour, le candidat Bazoum Mohamed du PNDS, arrivé premier avec 39,30%.

 

Elections : une mission de l’ONU au Bénin et au Niger

En prélude aux élections présidentielles au Bénin et au Niger, le Représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, effectue une visite dans ces pays. « Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, est au Bénin jusqu’au 10 février. Il se rendra ensuite au Niger du 11 au 14 février », rapporte un communiqué de presse reçu, lundi à APA.

Les deux visites font partie des activités régulières que mène UNOWAS pour soutenir et encourager les pays de la sous-région dans leurs efforts pour organiser des élections présidentielles apaisées, inclusives et transparentes.

« Durant sa mission, le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, rencontrera les parties prenantes nationales impliquées dans la tenue de l’élection présidentielle au Benin, le 11 avril 2021, et du second tour du scrutin présidentiel au Niger, prévu le 21 février prochain », conclut le texte.