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Niamey : le centre national de lutte contre le cancer bientôt doté d’une ‘’maison de vie’’

La première dame Dr. Lalla Malika Issoufou, présidente de la fondation Tattali Iyali a procédé, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le cancer le jeudi 04 février 2021, à la pose de la première pierre de la ‘’maison de vie’’ au centre national de la lutte contre le cancer (CNLC) de Niamey.

Cette ‘’maison de vie’’ va permettre de mettre à la disposition du CNLC une cinquantaine de chambres dont certaines pour deux patients, avec des compartiments socio-sanitaires connexes.

Elle offrira également aux hommes, femmes et enfants qui souffrent du cancer, un cadre d’accueil digne afin qu’ils puissent y séjourner dans des meilleures conditions pendant leur prise en charge.

A cette occasion, la présidente de la fondation Tattali Iyali a appelé à ‘’une forte coalition, une alliance élargie et un partenariat solide entre le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les communautés pour gagner le combat et sauver des vies’’ avant d’offrir une centaine de kits alimentaires et des pagnes aux patients du centre national de la lutte contre le cancer (CNLC).

Quant au directeur général du CNLC, Dr Malam Abari Moustapha, il n’a pas manqué d’exprimer toute ‘’sa gratitude aux bonnes fois qui ont soutenu la noble cause de la marraine de la lutte contre le cancer au Niger’’,

‘’Cette contribution de la fondation Tattali Iyali vient, ainsi, renforcer les efforts du gouvernement nigérien dans la lutte contre cette maladie, à travers le CNLC qui soulage les patients souffrant du cancer’’ a déclaré le directeur général.

Le Dr Malam Abari a poursuivi en annonçant que ’’le plateau technique de radiothérapie sera renforcé par l’acquisition imminente de l’accélérateur linéaire grâce à un financement de la banque islamique de développement et un partenariat technique de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEO)’’.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la santé publique par Intérim, M. Ahmed Boto et les représentants des partenaires techniques et financiers, à savoir : la BID, L’ARCEP, l’UNFPA, et l’OMS.

Source : ANP

Election présidentielle 2éme tour : Bazoum Mohamed lance sa campagne électorale

Le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Bazoum Mohamed, a lancé, hier, dimanche 7 février 2021 au Centre international de conférence Mahatma Ghandi de Niamey,  sa campagne électorale pour le second tour de la présidentielle du 21 février prochain.

Arrivé en tête avec 39,30% des suffrages lors du 1er tour de l’élection présidentielle qui s’est tenue le 27 décembre dernier, Bazoum Mohamed bénéficie, pour ce 2ème tour, du soutien d’une coalition de partis dont le MNSD Nassara (8,95%), le MPR Jamhuriya (7,07%); le RPP-Farilla (2,41%) ; l’ANDP Zaman Lahiya (2,40%) et d’autres formations politiques qui l’ont déjà soutenu au 1er tour.

Bazoum Mohamed a exprimé sa gratitude aux leaders des partis qui soutiennent sa candidature. «En me soutenant en vue de me porter à la tête de notre pays, vous me témoignez ainsi la plus grande des confiances qu’on puisse faire à une personne. Ma reconnaissance vous sera éternelle quelle que soit l’issue de cette élection», a-t-il déclaré.

Il a ensuite invité les leaders des différents partis et les militants de leur coalition à s’organiser pour gagner l’élection du 21 février. «A priori, nous avons un rapport de force très favorable. En effet avec une majorité de 129 députés sur les 166 que comptera la future Assemblée nationale et des partis nombreux dont certains d’envergure nationale, nous sommes légitimement fondés à croire que l’élection ne sera qu’une simple formalité», a-t-il estimé. Cependant, ajoute-t-il, un tel état d’esprit sera totalement erroné. «Nous aurions tort de croire que tout est joué à l’avance. Cette élection comme toutes les autres sera difficile et commande que nous soyons mobilisés, bien organisés, intelligents, vigilants et très engagés», a-t-il précisé.

Il a appelé l’ensemble des militants des partis de la coalition à la cohésion. «Le maitre mot sera, pour nous, l’harmonie. Le défi, c’est de nous mettre ensemble et de travailler dans une synergie très forte», a-t-il souligné,

Intervenant à son tour, au nom des candidats au premier tour de la présidentielle et soutenant Bazoum Mohamed pour le prochain scrutin M. Seini Oumarou a rendu publique une déclaration dans laquelle, ils ont décidé, «de façon souveraine et en accord avec les instances dirigeantes de leurs partis respectifs», d’apporter leur soutien ferme et indéfectible à M. Bazoum Mohamed.  «La présente cérémonie marque, de façon solennelle, notre engagement résolu d’accompagner M. Bazoum Mohamed pour le porter, Incha Allah, à la présidence de la République du Niger», a déclaré M. Seini Oumarou.

Rappelons que, pour ce second tour de la présidentielle, le candidat du PNDS Tarayya affrontera celui du RDR Tchanji, l’ancien Chef de l’Etat Mahamane Ousmane, arrivé 2ème au premier tour avec 16,99% de vote, soutenu, lui aussi, par une vingtaine de formations politiques.

Le Président de la République inaugure l’école militaire supérieure à Niamey

Le Président de la République, Chef d’Etat, Chef suprême des armées, M. Issoufou Mahamadou a présidé, jeudi 04 février 2021 à Niamey, la cérémonie d’inauguration de l’école militaire supérieure, une école ayant pour vocation la formation des officiers supérieurs appelés à exercer  des responsabilités importantes  et techniques de commandement.

La création de cet établissement de formation vise aussi à garantir  un encadrement destiné à préparer  les officiers  supérieurs  à commander  des grandes  unités et à  exercer  des responsabilités  dans les états-majors d’armées, interarmées et interalliées, entre autres.

Peu après la coupure de ruban, marquant l’inauguration officielle des locaux de cette école, le Président de la République s’est réjoui de la création de ce joyau qui vient, selon lui,  combler un vide.

‘’La formation est un secteur essentiel pour préparer les forces armées à leur mission. Nous avons au Niger tous les maillons de formation militaire, depuis le centre de formation des militaires de rang jusqu’au niveau de la formation d’officiers en passant par la formation de sous-officiers, mais il nous manquait un maillon de la chaine, c’est cette école’’ a déclaré le Chef suprême des armées du Niger, le Président de la République Issoufou Mahamadou.

‘’Je me réjouis vraiment de cette cérémonie. Cette école vient combler un vide et désormais, notre pays dispose de tous les maillons de la chaine de formation de nos éléments des forces de défense’’ a ajouté le dirigeant nigérien.

Selon Issoufou Mahamadou, cette école devait permettre de former les officiers d’état-major et les officiers brevetés de guerre, ce qui constitue un acquis important dans sa réponse aux défis de sécurité auquel fait face son pays.

Le Ministre de la défense nationale, le Pr. Issoufou Katanbé a, quant à lui, soutenu à cette occasion que ‘’la création de cette école, inscrite  dans le plan  quinquennal,  2021-2025 de dédoublement  des effectifs  des forces armées, marque le début d’une nouvelle ère  dans le domaine de l’enseignement  supérieur militaire’’.

Poursuivant son speech, le locataire du Ministère de la défense nationale a indiqué que l’avènement de cette école permettra au Niger d’assurer, lui-même, la formation supérieure de ses officiers, alors qu’auparavant cette formation était  dispensée aux militaires nigériens par les partenaires et les pays amis.

Abondant dans le même sens, le directeur de commandement des formations des forces armées nigériennes, M. Bello Garba  Aboul Hassan a indiqué que l’inauguration de cette école s’inscrit ‘’dans un long processus  visant à doter les Forces Armées Nigériennes de structures de formation adéquates, piliers essentiels de la modernisation  de notre outil de défense  et de sécurité’’.

En effet, note-t-on, dans le cadre de la mise en place  de ces outils de l’enseignement militaires, en plus des centres de formation des militaires de rang et des techniciens, les forces armées nigériennes ont créé l’Ecole  de formation  des Officiers (EFOFAN) en 1998, à Niamey, suivie  de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active d’Agadez en 2003.

Source : ANP

Le premier ministre Brigi Rafini inaugure le centre communautaire numérique de Harobanda

Le premier ministre, Brigi Rafini a procédé hier, jeudi 04 février 2021 au  5ème arrondissement de Niamey à l’inauguration du centre communautaire numérique de Harobanda dénommé « Hot spot wifi ». 

La cérémonie a enregistré la présence des membres du gouvernement, du Directeur Général de l’Agence de la Société de l’Information (ANSI), le Ministre conseiller M. Ibrahim Saidou Guimba, la représentante résidente du PNUD au Niger et plusieurs autres invités.

Après la coupure du ruban marquant l’inauguration officielle du centre, Mr Brigi Rafini s’exprimé en ces termes :

 » C’est un outil indispensable pour la jeunesse. Cette innovation est la bienvenue. J’ai tenu à faire acte de présence à cette cérémonie pour soutenir très fortement les initiatives de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI) qui est en train de faire des miracles. On n’aura pas besoin d’aller chercher ailleurs, donc notre espoir est vraiment fondé sur ces initiatives de numérisation de notre société ».

Aussi, le Chef du Gouvernement nigérien a encouragé l’ANSI à persévérer et à redoubler d’efforts « pour que le Niger constitue ce centre nerveux que le Président de la République appelle de tous ses vœux dans le domaine de technologies de l’information et de la communication ».

M. Brigi Rafini a enfin appelé la jeunesse à utiliser conséquemment ce centre pour qu’elle puisse aller véritablement vers la maitrise de cette technologie et en tirer le plus grand bénéfice.

Pour sa part, le Ministre Conseiller et Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information  a éclairé la lanterne des citoyens sur les avantages de la création d’un centre communautaire numérique: «Les formations dispensées au niveau de Hot Spot Wifi seront de plus simple comme l’initiation à l’ordinateur avec les outils bureautiques et des formations plus élaborées comme la maitrise des réseaux et l’élaboration d’un site web », dixit Ibrahim Saidou Guimba.

Le Directeur Général de l’ANSI a également exhorté  les populations à s’impliquer totalement dans l’animation du centre tout en faisant un bon usage afin de tirer pleinement profit des potentialités qu’il offre.

Notons que, Ces formations qui seront dispensées au profit de toutes les couches socio-professionnelles sans distinction du genre et de sexe seront gratuites.

 

L’Alliance des Candidats pour le Changement soutient Mahamane Ousmane au second tour de la présidentielle

L’Alliance des Candidats pour le Changement (ACC), créée le 11 janvier dernier par dix (10) candidats à la présidentielle nigérienne du 27 décembre, a décidé, dans un communiqué en date du 03 février dans la soirée et signé de son porte-parole, M. Adolphe Sagbo, d’apporter son soutien au candidat du RDR Tchanji, l’ancien Président Mahamane Ousmane, lors du second tour de la présidentielle nigérienne prévu le 21 février prochain.

Dans son communiqué, l’ACC, après avoir rappelé qu’elle a pour objectif de proposer sa vision de la gouvernance politique à tout candidat qui serait intéressé par sa contribution dans l’optique de conquérir et exercer conjointement le pouvoir au profit du peuple nigérien, a informé l’opinion que des échanges y relatifs ont permis de définir la tendance du groupe.

Et c’est donc « attachés au respect des droits de l’homme et à la promotion des valeurs démocratiques et républicaines, soucieux de redonner au peuple nigérien la fierté de présider lui-même à sa propre destinée, déterminés à lutter contre l’arbitraire et la mauvaise gouvernance, résolument engagés à travailler pour la prospérité de la nation » que les membres de cette coalition ont décidé de soutenir la candidature de Mahamane Ousmane au 2ème tour.

Selon ces candidats, ce choix est fondé sur la qualité du programme de gouvernance dudit candidat, mais aussi sur « sa riche expérience d’homme d’Etat et de leader rassembleur et patriote ». Ils ont également tablé sur leur responsabilité de contribuer à donner un nouveau souffle à la jeune démocratie nigérienne.

Cette Alliance, note-t-on, a été créée par Djibo Salou, Garba Souleymane, Ousmane Idi Ango, Nassirou Nayoussa, Mamadou Abdou Hamidou, Kané Kadaouré Habibou, Abdourahamane Oumarou, Adolphe Sagbo, Souleymane Abdallah et Oumarou Idé Ismael.

De ces dix (10) candidats recalés du 1er tour et qui ont tous obtenu 8,97% des suffrages exprimés valables, deux (2) ont fait des déclarations séparées, l’un (l’ancien Chef d’Etat Djibo Salou) pour apporter son soutien à Mahamane Ousmane et l’autre (Nassirou Nayoussa) à Mohamed Bazoum, l’autre candidat du second tour.

Source : ANP

2ème tour de l’élection présidentielle : le MNSD Nassara et Le MPR Jamhuriya apportent leur soutien à Bazoum Mohamed

Le Bureau politique National du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) réuni en session extraordinaire le mercredi 3 février 2021, à son siège de Niamey, après une analyse de la situation sociopolitique nationale a décidé d’apporter son soutien à Monsieur Bazoum Mohamed, candidat du PNDS Tarayya, parti au pouvoir, à l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février prochain. 

Dans sa déclaration le MNSD Nassara a constaté la similitude du programme du candidat du PNDS Tarayya et celui du MNSD Nassara ainsi que l’engagement du candidat à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité et d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance en cas de victoire.

Le MNSD Nassara, le parti politique de l’ancien Premier ministre Seïni Oumarou souligne qu’il est désireux « de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarayya dans un esprit de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour nos vaillantes populations ».

Par conséquent, elle exhorte ses « militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), à sortir massivement le 21 février pour voter en faveur de Mohamed Bazoum en vue d’une victoire éclatante ».

Notons que, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya), le parti de M. Albadé Abouba, arrivé quatrième lors du 1er tour de la présidentielle du 27 décembre dernier, avec un peu plus de 7% des suffrages exprimés valables a également appelé ses militants et militantes à se mobiliser pour voter massivement en faveur du candidat Bazoum Mohamed.

Rappelons qu’au premier tour de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, le candidat Seini Oumarou du MNSD Nassara est arrivé troisième avec 8,95% des suffrages des 7,4 millions de nigériens appelés aux urnes derrière Bazoum Mohamed 39,30% et Mahamane Ousmane 16,98%.

Présidentielle nigérienne : un recalé se rallie à Mohamed Bazoum

Le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) soutient formellement le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) pour le second tour de la présidentielle du 21 février prochain.Mohamed Bazoum, dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, touche le gros lot. En effet, le Bureau politique national du MNSD Nassara, dans une déclaration datée du 3 février, « décide (de lui) apporter son soutien ».

Pour prendre une telle décision, ce parti classé 3e à l’issue du premier tour avec 8,95 % des suffrages valablement exprimés, a pris en compte « le contexte actuel marqué par de nombreux défis persistants en l’occurrence la situation sécuritaire nationale et régionale ».  

A lire aussi: Présidentielle nigérienne : les finalistes tentent de ratisser large

Dans ce sens, le Mouvement National pour la Société de Développement a constaté « la similitude entre le programme du PNDS Tarayya et celui du MNSD Nassara ainsi que l’engagement de (Bazoum) à accorder une importance de premier ordre aux questions de sécurité, d’équité, d’accès aux services sociaux de base, de développement rural inclusif et de bonne gouvernance en cas de victoire ».

Tout compte fait, la formation politique de l’ancien Premier ministre Seïni Oumarou est désireuse « de poursuivre sa collaboration avec le PNDS Tarayya dans un esprit de loyauté, de confiance mutuelle et d’engagement résolu à promouvoir un développement humain équitable et accéléré pour nos vaillantes populations ». 

Par conséquent, elle exhorte ses « militantes et militants, sympathisantes et sympathisants, ainsi que ceux de ses alliés de l’Alliance pour la Paix et la République (APR), à sortir massivement le 21 février pour voter en faveur de Mohamed Bazoum en vue d’une victoire éclatante ».  

A lire aussi: Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

Le MNSD Nassara s’est réuni, ce mercredi à Niamey (Niger), en session extraordinaire au siège du parti. Le Bureau politique national a profité de cette occasion pour prendre « acte de la proclamation, par la Cour constitutionnelle, des résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ».  

En outre, le Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya), 4e au classement du premier tour avec 7,07 %, aurait porté son dévolu sur M. Bazoum. Selon une source anonyme, le parti d’Albabé Abouba devrait, dans les prochaines heures, donné sa consigne de vote en faveur de l’ex-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

Election présidentielle 2éme tour : Le CSC détermine l’ordre d’enregistrement et de passage des candidats sur les media publics

Le président du conseil supérieur de la communication (CSC), Dr Kabir Sani a présidé, Mardi 02 Février 2021, la cérémonie de tirage au sort pour déterminer l’ordre d’enregistrement et de passage sur les media publics des messages des candidats du deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Me Amadou Tanimoue, huissier de justice, et les représentants des deux candidats.

A la suite du dit tirage le représentant de Bazoum Mohamed a tiré le numéro 1 et celui de Mahamane Ousmane  a pris le numéro 2. Ainsi les messages de Bazoum Mohamed passeront toujours en premier sur les média d’Etat suivis de ceux de Mahamane Ousmane, et ce, durant toute la période de la campagne électorale.

Au terme de ce tirage, Mr kabir  a donné des sages conseils  aux acteurs politiques des deux bords en compétition, et rassuré aussi que « l’égalité sera respectée ».

Il a saisi l’occasion pour remercier les partis politiques et leur notifier que « le CSC reste à leur disposition pour tout éclaircissement ».

Rappelons que Bazoum Mohamed du PNDS Tarraya, parti au pouvoir, avec 39,30% et Mahamane Ousmane du RDR Tchangi 16,98% sont les deux candidats qualifiés, après le premier tour de l’élection présidentielle, à s’affronter dans les urnes dans le cadre du deuxième tour de la présidentielle.

Source : ANP

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

Election présidentielle 2ème tour : les soutiens s’enchaînent pour Mahamane Ousmane

Dans le cadre de l’élection présidentielle 2ème tour du 21 février 2021, les partis politiques continuent à se prononcer dans le cadre du jeu d’alliance.

Après l’UDFP SAWABA et le FRC qui se sont prononcés le dimanche 31 janvier 2021 en faveur du candidat du RDR TCHANDJI Mahamane Ousmane, les soutiens se multiplient au profit de ce dernier.

Le dernier ralliement en faveur du candidat dit du changement par ses partisans est venu de la coalition des partis alliés du PJP génération DUBARA du général Salou Djibo à savoir : ADD ZAKARA, RDFD Dalili, PUSD LOKATCHI et RSV NI’IMA.

Arrivé en 6ème position avec 142.747 voix, soit 2,98% des suffrages pour sa première participation à une élection présidentielle, le général Salou Djibo et ses militants ont décidé de porter leur choix sur la personne de Mahamane Ousmane pour le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Les raisons du choix du PJP génération DUBARA et ses amis politiques ont été guidées par le souci de sauvegarder et préserver la dignité et la souveraineté du pays, a laissé entendre la déclaration lue par le secrétaire général du parti M.Hamid Hamed.

Hamid Hamed d’indiquer que le choix de Mahamane Ousmane est conforme aux idéaux du parti et à l’engagement solennel de son excellence le général Salou Djibo de faire la politique autrement et dans le seul intérêt du Niger.

Le soutien  du candidat du RDR TCHANDJI s’inscrit également dans la suite logique de la déclaration faite par le parti politique le 15 décembre 2020 à l’hôtel Bravia a souligné le secrétaire général du PJP génération DUBARA.

Pour rappel à l’occasion de cette déclaration, le général Salou Djibo s’est prononcé sur la question de la nationalité d’origine du candidat du PNDS-Tarraya, Bazoum Mohamed.

En soutenant Mahamane Ousmane, le général est resté constant et droit dans ses bottes depuis sa  sortie médiatique du 15 décembre 2020.

A seulement deux jours de la proclamation des résultats globaux définitifs de l’élection présidentielle 1er tour, et au lendemain de l’ouverture de la campagne pour le 2ème tour, les déclarations des partis politiques s’enchaînent pour soutenir l’un ou l’autre candidat.

Source : actuniger

Présidentielle nigérienne : les deux finalistes tentent de ratisser large

Mohamed Bazoum et Mahamane Ousmane, en lice pour le second tour de l’élection présidentielle du 21 février prochain, sont dans l’obligation de nouer des alliances.A dix-neuf jours du scrutin, les tractations vont bon train en coulisse. Au sortir du premier acte, le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), Mohamed Bazoum, a récolté 39,3 % des suffrages exprimés contre 16,99 % pour Mahamane Ousmane, chef de file du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji).

Par conséquent, le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou et l’ancien président (1993-1996) ne ménagent aucun effort pour obtenir le soutien des recalés. Parmi ceux-ci, l’ex-Premier ministre Seïni Oumarou (3e avec 8,95 %) et Albabé Abouba (4e avec 7,07 %) sont considérés comme les faiseurs de roi.

À lire aussi: Quel bilan pour Issoufou et quels défis pour son successeur?

A ce jour, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) n’ont pas encore donné une consigne de vote à leurs militants. Mais selon une source anonyme, initiée aux arcanes de la politique nigérienne, « tout pourrait se décanter d’ici jeudi prochain ».

D’ores et déjà, Bazoum bénéficierait de l’aide du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farilla) et de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya). Ces deux partis, classés 7e et 8e au premier tour, pèsent respectivement 2,47 % et 2,4 % de l’électorat.

Toutefois, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a un matelas d’avance plus ou moins confortable. En effet, il a recueilli plus d’un million de voix par rapport à son rival, Mahamane Ousmane.

A lire aussi: Présidentielle au Niger: second tour entre Bazoum et Mahamane

Trente candidats ont pris part au premier tour de l’élection présidentielle tenu le 27 décembre dernier. Au total, cinq millions de Nigériens, inscrits sur les listes électorales, ont accompli leur devoir civique. Soit un taux de participation de 69, 67 %.

La campagne électorale a démarré, dimanche dernier, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle. Elle se termine « l’avant-veille du second tour à minuit ».

Le Premier Ministre reçoit le Directeur adjoint des opérations d’OCHA

Le Premier Ministre Brigi Rafini a reçu, ce mardi 2 février 2021, le Directeur adjoint des opérations et de plaidoyer du Bureau des Nations Unies de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) basé à New York, David Carden, en visite de travail au Niger.

Cette rencontre vise à trouver des mécanismes ‘’pour mieux venir en aide aux populations les plus vulnérables du Niger’’ a indiqué David Carden au terme de l’audience.

‘’Je suis très content de constater comment les autorités nigériennes s’investissent à fond dans cette démarche en étroite collaboration avec les services humanitaires’’, a poursuivi le responsable onusien.

Le Directeur adjoint s’est également dit très ‘’impressionné’’ par la relation très étroite entre les autorités nigériennes et la communauté internationale sur les affaires humanitaires.

Cette audience s’est déroulée en présence de la Coordinatrice du Système des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires, Mme Louise Aubin.

Source : ANP

L’Aéroport de Diffa baptisé du nom de l’ancien Président « Mamadou TANDJA »

Le tout nouvel aéroport de la Ville de Diffa (extrême sud-est du Niger) portera le nom de l’ancien Président de la République Mamadou TANDJA (Chef de l’Etat du Niger de novembre 1999 au 18 février 2010, et décédé  le 24 novembre 2020 à Niamey).

Cette décision a été prise le vendredi 29 janvier par le Gouvernement lors d’une réunion du Conseil des Ministres.

Le Gouvernement nigérien veut ainsi honorer la mémoire de l’illustre disparu.

Cette  pratique est courante au Niger  pour rendre hommage à des personnalités qui se sont illustrées au niveau national ou régional dans les domaines des sciences, de la culture ou de la politique en donnant leur nom à  certains bâtiments et monuments publics, explique le Gouvernement.

C’est le cas notamment de l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey et de l’Aéroport international Mano Dayak d’Agadez, rapporte le Gouvernement.

Rénovée dans le cadre des préparatifs de la fête de la tournante du 18 décembre, qui devait être célébrée en décembre dernier, mais repoussée à une date ultérieure, cette infrastructure aéroportuaire n’était jusqu’à l’année dernière qu’un aérodrome.

C’est donc un nouvel aéroport élargi et rénové qui va ouvrir ses portes avec un nouveau nom, celui du défunt Président Mamadou Tandja décédé en novembre dernier.

Source : ANP

Election présidentielle : l’ANDP Zaman Lafiya apporte son soutien à Mohamed Bazoum pour le second tour

Le Bureau Politique National de l’ANDP Zaman Lahiya, réuni ce jour 31 janvier 2021, après examen de la situation politique, soucieux de préserver la stabilité et la paix dans notre pays, réaffirme sa volonté et sa solidarité à œuvrer dans alliance au coté du PNDS TARRAYA et décide d’apporter son soutien au candidat BAZOUM MOHAMED pour le second tour des élections présidentielles du 21 février 2021.

Par ailleurs, le Bureau Politique National de l’ANDP Zaman Lahiya, se félicite de la mobilisation et de la participation des militants et militantes, en particulier les femmes et les jeunes aux élections municipales, législatives et présidentielles.

Aussi, le Bureau Politique National de l’ANDP Zamann Lahiya, invite les militants, les militantes et les sympathisants à se mobiliser davantage pour assurer la victoire éclatante au candidat BAZOUM MOHAMED en vue de pérenniser, consolider et faire avancer dans la continuité les actions salvatrices entreprises par Son Excellence ISSOUFOU MAHAMADOU, President de la République, Chef de l’Etat dans le cadre du Programme de Renaissance acte I et II.

Fait à Niamey, le 31 janvier 2021

L’OCRTIS démantèle deux réseaux de trafiquants de drogue à Niamey et Dosso

Deux grands réseaux de trafic international de drogue à haut risque démantelés par les éléments de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à Niamey et dans la région de Dosso.

Lors d’un point de presse jeudi 28 janvier 2021, la Direction de la Police nationale a annoncé que l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a démantelé en moins de deux semaines, deux grands réseaux de trafic international de drogue à Niamey et dans la région de Dosso.

Selon la Commissaire Ousmane Bako Nana Aichatou, Directrice adjointe du Service central de l’information, des relations publiques de la Police nationale, le premier réseau a été démantelé après plusieurs jours d’investigations sur un trafic de drogue longtemps établi entre plusieurs pays de la sous-région impliquant des personnes de nationalité nigérienne.

Pour le premier réseau :

Après plusieurs jours d’investigations sur un trafic de drogue longtemps établi entre plusieurs pays de la sous-région impliquant des personnes de nationalité nigérienne, les agents de l’OCRTIS  sont parvenus à interpeller le 13 janvier 2021, au quartier Aéroport de Niamey, un individu de nationalité nigérienne en possession de 119 briques de cannabis d’un poids de 98kg455.

Pour le second réseau :

après huit (08) semaines d’investigations à Niamey et à Dosso, l’exploitation et le recoupement de plusieurs informations concordantes ont permis l’interpellation dans la nuit du 22 au 23 Janvier 2021,  quatre (04) individus de nationalité nigérienne et de saisir 150.000 comprimés de tramadol 250 milligrammes de marque Royal, en provenance d’un pays voisin  dans un village situé à trois kilomètres de Dosso.

Les opérations ont également permis de saisir un véhicule et une dizaine de téléphones portables.

Le tramadol saisi dont la valeur marchande s’élève à plus de 150 millions de francs (150. 000 .000 f) Fcfa est destiné à l’exportation vers certains pays arabes.

En plus, 49 briques de cannabis ont été saisies le 22 janvier 2021, par les éléments de l’OCTRIS antenne de Doutchi en service à la barrière (Route Konni). La marchandise a été découverte  dissimulée dans des sacs de tourteaux dans un véhicule de transport voyageurs (HIACE 19 places).

L’OCTRIS rappel la population à plus de collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité pour lutter contre ce phénomène.

 

Le « Pont Général Seyni Kountché » sera ouvert à la circulation d’ici le 15 février 2021

 Le « Pont Général Seyni Kountché » sera ouvert à la circulation d’ici le 15 février 2021, annonce la China Harbour Engineering Company.

Prévus pour prendre fin le 10 décembre 2020, les travaux de construction du 3ème pont de Niamey sur le fleuve Niger, dénommé « Pont Général Seyni Kountché », sont presque à leur fin.  La réception de cette infrastructure financée par la Chine, a été plusieurs fois reportée pour diverses raisons. Selon les explications données par des techniciens  chinois, les travaux étaient à un taux d’exécution de plus de 90% à la date du 22 janvier 2021.

Les raisons du ralentissement des travaux sont notamment liées au blocage de commande de ciment utilisé spécialement dans la construction de ce pont, au personnel retenu en Chine à cause de la pandémie du coronavirus et au retard par rapport à la question des indemnisations des populations impactées par la construction dudit pont, dont les travaux préparatoires et les dédommagements des impactés sont pris en charge par l’Etat nigérien. «Il y a eu la démobilisation de l’ensemble du personnel nigérien sur le terrain et aussi le blocage des experts chinois compte tenu de la fermeture des frontières», a expliqué Bachir Abba, Directeur des routes rurales au Ministère de l’Equipement, avant d’annoncer que le nouveau planning de l’entreprise a permis la reprise du chantier et rassure de l’exécution entière des travaux dans les délais prévus.

«Maintenant tout est rentré dans l’ordre notamment avec l’appui des Autorités Nigériennes, les travaux ont repris. Nous sommes actuellement à un taux d’exécution des travaux de plus de 90%, pour une ouverture à la circulation et aux usagers d’ici le 15 février 2021. Nous y avons importé la technologie chinoise pour sa réalisation», déclare Hen Lei, Ingénieur en Chef, qui indique qu’il s’agit d’un des plus grands projets chinois d’infrastructures au Niger. Quant à l’ouvrier Hassane Oumarou, il se réjouit du fait qu’ils sont payés à temps et travaillent en parfaite entente et collaboration avec les Chinois, en dépit du problème de langue. «Nous suivons les instructions que nous exécutons sans problème. Nous sommes payés à temps et la collaboration avec les Chinois se passe sans entrave. Nous sommes fiers de contribuer à la construction d’une telle infrastructure dans notre pays», ajoute l’ouvrier.

Pour rappel, la pose de la première pierre a été effectuée par le Président de la République Issoufou Mahamadou, en décembre 2017.

Source : ONEP

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Election présidentielle deuxième tour : MNSD-NASSARA informe « qu’aucune alliance n’a été conclue à ce jour »

Depuis la proclamation par la CENI des résultats provisoires du premier tour des élections présidentielles, le MNSD-NASSARA est l’objet de rumeurs persistantes faisant état de son ralliement à tel ou tel candidat arrivé aux deux premières places. Cette persistance de diffuser sur les réseaux sociaux des allégations les unes plus mensongères que les autres est l’œuvre de personnes malveillantes dont l’objectif est de déstabiliser nos militants.

Le Bureau Politique National du MNSD-NASSARA rappelle que la Cour Constitutionnelle n’a pas encore proclamé les résultats définitifs desdites élections ouvrant la voie aux éventuelles alliances du second tour.

Le MNSD-NASSARA est un parti responsable dont les décisions sont toujours prises dans le strict respect de ses textes fondamentaux. Aussi, le Bureau Politique National informe l’opinion nationale et internationale qu’aucune alliance n’a été conclue à ce jour.

Le Bureau Politique National rassure les militantes, militants et sympathisants du Parti que sa décision d’alliance sera prise en fonction de l’intérêt supérieur de notre pays et des objectifs de notre Parti. Cette décision sera rendue publique au moment opportun.

Niamey, le 24 janvier 2021

Le Secrétaire Général

Maitre Mai Salé DJIBRILLOU

Tahoua : Saisie de 155 briques de chanvre indien au poste de douane de Tsernaoua

La Brigade d’intervention et de recherche de la douane de Tahoua a saisi, le 19 janvier 2021 à 18h30 (heure locale), 155 briques de chanvre indien dissimulées dans une ambulance du centre hospitalier régional au niveau du poste de contrôle de Tsernaoua, selon le directeur régional, le Colonel Abdourahimoune Ibrahim contacté par L’ANP.

Le directeur a indiqué que l’ambulance serait du retour de Niamey après une évacuation sanitaire, et les colis ont été chargés à partir de Dosso.

‘’ Le chauffeur est détenteur de plusieurs ordres de mission dont certains sont en cours de validité et d’autres sont de 2019.Les ordres de mission ont tous été établis pour la destination de Niamey a indiqué’’ le directeur régional.

Le chauffeur a déclaré que cette drogue, qui lui a été confiée à partir de Dosso, appartient à quelqu’un qui se trouve à Tahoua, et qu’’il pensait que c’était du paracétamol’’.

Le prévenu est mis à la disposition de la gendarmerie de Tahoua pour la suite des investigations, indique-t-on.

Source : ANP

Covid-19: l’Afrique doit disposer tôt de vaccins sûrs (OMS)

Le continent africain doit très tôt disposer de vaccins sûrs et efficaces contre la Covid-19.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui porte ce plaidoyer, souligne que même si le développement et l’approbation de vaccins sûrs et efficaces moins d’un an après l’apparition de la Covid-19 représente une spectaculaire réussite, l’Afrique court le risque d’être laissée de côté alors que les pays des autres régions concluent des accords bilatéraux, faisant ainsi grimper les prix.

Depuis le début de cette semaine, 40 millions de doses de vaccins ont été administrées dans 50 pays, la plupart à revenu élevé, selon l’OMS, déplorant qu’« en Afrique, la Guinée est l’unique nation à faible revenu à fournir des vaccins et, à ce jour, ceux-ci ont été administrés à seulement 25 personnes. Les Seychelles, pays à revenu élevé, est le seul sur le continent à avoir lancé une campagne nationale de vaccination ».

« Nous d’abord, pas moi d’abord : c’est la seule façon de mettre fin à la pandémie. La thésaurisation des vaccins ne fera que prolonger l’épreuve et retarder le relèvement de l’Afrique. Il est profondément injuste que les Africains les plus vulnérables soient forcés d’attendre des vaccins alors que des populations présentant moins de risques dans les pays riches sont mis en sécurité », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Citée par un communiqué de presse, Dr Moeti estime que « les personnels de la santé et les personnes vulnérables en Afrique ont urgemment besoin d’un accès à des vaccins contre la COVID-19 sûrs et efficaces ».

Le Mécanisme Covax (codirigé par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies, Gavi et l’OMS) a garanti la fourniture de 2 milliards de doses de vaccin auprès de cinq producteurs, avec des options d’achat de plus d’un milliard de doses supplémentaires, poursuit le communiqué.

Ce qui fait dire à Thabani Maphosa, directeur exécutif des programmes de Gavi, que « le Covax est en bonne voie pour commencer à livrer les doses de vaccins et à garantir un accès mondial aux vaccins ».

A son avis, cet immense engagement international a été rendu possible par les dons, le travail autour d’accords de partage des doses et des accords avec les producteurs qui ont permis d’obtenir la garantie de 2 milliards de doses.

En Afrique, la coalition s’est engagée à vacciner au moins 20 % de la population d’ici à la fin de 2021, en fournissant un maximum de 600 millions de doses, sur une base de deux doses par individu, distribuées par phases.

Initialement, 30 millions de doses devraient commencer à être livrées dans les pays d’ici le mois de mars, avec l’objectif de couvrir 3 % de la population en donnant la priorité aux professionnels de la santé et à d’autres groupes prioritaires. La couverture vaccinale sera ensuite étendue à d’autres groupes vulnérables comme les personnes âgées et celles présentant des maladies préexistantes.

Il est prévu que la majorité des doses soit livrée au cours de la seconde moitié de l’année. Ces délais et ces quantités pourraient changer si les vaccins candidats ne sont pas conformes aux conditions d’agrément réglementaires ou si la production, la livraison et le financement se heurtent à des difficultés.

D’après l’outil d’évaluation de l’OMS de la préparation à l’introduction du vaccin, les nations africaines sont prêtes en moyenne à 42 % pour des campagnes de vaccination de masse, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 33 % notés il y a deux mois. Néanmoins, il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre le seuil souhaité de 80 %.

Conflits au Sahel: deux millions de personnes déplacées

Dans le Sahel, l’insécurité a poussé deux millions de personnes à se déplacer, rapporte le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).« Le HCR appelle à la fin des violences incessantes dans la région du Sahel (qui comprend le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger), où le nombre de personnes déplacées à l’intérieur des frontières de leurs pays dépasse désormais, et pour la première fois, les deux millions », a déclaré, vendredi à Genève (Suisse), son porte-parole, Boris Cheshirkov.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, M. Cheshirkov a souligné que le déplacement dans la région a quadruplé en deux ans seulement car le nombre de déplacés internes s’élevait à 490 000 au début de l’année 2019.

Plus de la moitié des déplacés internes dans la région sont des Burkinabés. La région du Sahel accueille également plus de 850 000 réfugiés, principalement originaires du Mali.

Depuis début 2021, les violences au Niger et au Burkina Faso ont déjà forcé plus de 21.000 personnes à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs dans leurs propres pays.

Au Burkina Faso, depuis le 31 décembre 2020, une série d’attaques armées contre la ville de Koumbri et des villages voisins dans le nord du pays a déjà déplacé plus de 11.000 personnes. La plupart d’entre elles sont des femmes et des enfants qui ont fui de nuit, après que les assaillants ont commencé à tirer sur leurs maisons.

Ce qui fait que, de l’avis du porte-parole du HCR, les communautés qui accueillent des déplacés ont atteint un point de rupture.

« Les besoins augmentent dans une région où convergent de multiples crises, notamment les conflits armés, l’extrême pauvreté, l’insécurité alimentaire, les changements climatiques et la pandémie de Covid-19. L’extrême vulnérabilité du Sahel est exacerbée par l’impact du déplacement forcé, qui est causé par les violences généralisées et brutales perpétrées par des groupes armés et criminels », soutient Boris Cheshirkov.

Il souligne que la réponse humanitaire est « dangereusement débordée », et le HCR exhorte la communauté internationale à redoubler son soutien envers la région.

« Malgré la générosité de leurs hôtes, poursuit Boris Cheshirkov, de nombreux déplacés internes ne disposent même pas d’un abri de base et dorment en plein air. Ils ont d’urgence besoin d’abris décents, d’eau et d’articles de secours, ainsi que de soins de santé et d’installations sanitaires appropriées pour prévenir la propagation de Covid-19 ».

Diffa: Le Ministre des transports en visite de travail dans la région

A  la  tête  d’une  forte  délégation  composée  des  Cadres  Centraux  de  son  département  ministériel,  le  Ministre  des  Transports,  Sadou  Seydou a  effectué  une  mission  de  travail  dans  la  région  du  19  au  21 Janvier 2O21.

L’objectif  de  la  mission  est  de  s’enquérir , sur   place,  de  l’avancement  des  travaux  de  l’Aéroport  de  Diffa  et  des  autres  infrastructures  entrant  dans  le  cadre  de  Diffa  N’Glaa.

En  compagnie  du Gouverneur de la Région Issa Lemine, le Ministre a visité les chantiers des travaux  de  rénovation  de  l’Aéroport  et  des  travaux  connexes  entrepris dans  le  cadre  des festivités de la célébration de la fête tournante du 18 décembre à l’occasion de laquelle un programme triennal  de modernisation de la ville de Diffa est mis en œuvre. Ces  travaux  sont confiés aux  Entreprises BOUDJI KOLOMI et SUMMA.

A  l’issue  de  cette  visite,  la délégation  ministérielle  a  reçu   d’amples  explications  de  la  part  des  Techniciens  de ces deux  Entreprises  qui  ont  déployé  tout  leur  arsenal  technique  pour  exécuter  les  travaux  dans l’esprit  de  l’art. Des  explications  qui  ont  permis  à  la  délégation  de cerner  tous  les  contours  liés  aux  travaux  qui  s’inscrivent  dans  le  Programme  du  Président  de  la  République  SEM  Issoufou Mahamadou.

Dans un message livré après ces différentes visites,  le Ministre Sadou Seydou a rappelé que  ‘’les  travaux  concernent  la  piste d’atterrissage  qui  va  passer  de  1.8OO m  à  3.OOO m  de  longueur,  de  45 m  à  6O m  de  largeur, il y  a  le  Pavillon  Présidentiel,  un  bloc  administratif,  une  Centrale  Electrique,  un mur de  clôture  de  14.OOO m,  une  galerie,  une  salle d’énergie,  une  voie de  circulation,  des   parkings  avec  O5 postes  pour  Gros  Porteur’’.

Le  Ministre  s’est  dit  ‘’réconforté  du  constat  au  vue  du  sérieux,  de  la  minutie  qui  caractérisent  la  poursuite  des  travaux’’ et  a  félicité  et  encouragé  les  Entreprises.

Il  faut  souligner  que  ces  travaux  de  grande  envergure  et  de type  moderne,  une  fois  terminés  feront  de  Diffa,  le 2ème  Aéroport  sur  le  plan  national.

Notons  que  la  réalisation  de  ces  travaux  permettront  de  désenclaver  la  région  de  Diffa  qui  est   une  plaque  tournante  dans  la sous-région  en  matière  de  maintien  et  de défense  sécuritaires.

Source : ANP

Election présidentielle : la CENI organise une rencontre d’information et d’évaluation en vue d’une meilleure organisation du second tour

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé, hier matin à Niamey, une rencontre d’information, de partage d’expériences et d’évaluation des scrutins du 13 et du 27 décembre 2020. Cette rencontre a regroupé les responsables de la CENI centrale, les présidents des CENI régionales, les commissaires de la CENI, les Forces de défenses et de sécurité et les structures sanitaires. L’objectif est de procéder à une évaluation exhaustive de l’organisation des élections locales et générales des 13 et 27 décembre 2020 pour en tirer les leçons majeures en vue de la formulation des recommandations pour une bonne organisation du second tour de la présidentielle programmée pour le 21 février prochain. C’est le président de la CENI, Maitre Issaka Souna qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.

Durant deux jours, les participants procèderont à la présentation des rapports des régions (logistique, capacité des membres des Bureau de Vote et formation, déroulement de vote, dépouillement et centralisation des résultats, transmission des résultats, sécurité, sensibilisation), des communications sur le mécanisme et monitoring des stratégies en vue d’une meilleure organisation du 2ème tour de l’élection présidentielle et une répartition des taches pour l’animation de ces stratégies.

Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI Me Issaka Souna a félicité tous les acteurs présents pour les efforts consentis et pour la réussite de l’organisation et du déroulement des scrutins passés en dépit des conditions socio sécuritaires et sanitaires qui prévalent. Cette rencontre a-t-il poursuivi, va leur permettre d’évaluer leurs forces mais surtout leurs faiblesses et de rechercher des solutions qui permettraient de mieux préparer l’échéance tant attendue du 21 février 2021, à savoir le second tour de l’élection présidentielle. «Les bonnes pratiques, les comportements ingénieux et responsables seront identifiés et organisés pour servir de ferment à l’esprit professionnel et à l’engagement de notre mission», a-t-il dit, avant d’exhorter les acteurs à tirer des leçons de tous les exercices passés et à créer ensemble un environnement de paix et de sérénité nécessaire à l’organisation d’un scrutin aussi important.

Pour cela, Me Issaka Souna a dit qu’il s’agit de mettre en place l’ensemble des codes, usages et bonnes pratiques permettant d’élever les standards de la pratique électorale et par voie de conséquence le processus de la consolidation de la démocratie et de promotion de l’Etat de droit au Niger. «Vous allez donc échanger, revisiter et analyser avec les autres membres de la CENI sur les différentes matières et thématiques inscrites dans le cycle électoral 2018 2021», a-t-il dit aux participants à la rencontre. Face à cette responsabilité, «l’administration centrale nationale reste entièrement à votre disposition et vous facilitera la tâche pour toutes les activités électorales à venir» a conclu le président de la CENI.

Source : ONEP

La Ville de Niamey offre du matériel de santé de plus de 160 millions FCFA aux services de santé de la région

La Ville de Niamey a offert,  mercredi 20 janvier 2020, du matériel de santé à la direction régionale de la santé. D’une valeur de plus de 160 millions de franc CFA, ce don est essentiellement composé des mobiliers et équipements médicaux, des équipements pour la prévention et le contrôle des infections et des produits de prise en charge des personnes atteintes de la Covid-19.

Le don a été remis au Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique par le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou. Selon ce dernier, « cet appui aux différents services de santé de la région de Niamey fait suite à l’insuffisance constatée de matériels particulièrement dans les maternités de la capitale ».

Le Maire de Niamey de souligner que ce matériel « indispensable et nécessaire » va aider à améliorer la couverture sanitaire dans les services de santé de la capitale « qui a la particularité d’avoir une concentration humaine importante et un afflux très élevé au niveau des centres de santé ».

Il permettra aux agents de santé d’être dans les meilleures conditions de travail en ce que « la question de la santé est une priorité des plus hautes autorités du pays ».

En réceptionnant ce don, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique, Dr Abaché Ranaou, a souligné que « cette importante donation vient renforcer les capacités des services en vue d’une meilleure prise en charge des malades et aussi d’une meilleure offre des soins de qualité aux populations de la ville de Niamey et pour leur bien-être ».

Aussi, Dr Abaché Ranaou a-t-il voulu remercier la Délégation spéciale de la Ville de Niamey « pour avoir pensé à sa population surtout dans ce contexte difficile de la Covid-19 face auquel nos services se déploient pour apporter un allégement aux populations », rassurant que « ce don sera utilisé rationnellement par nos services de santé ».

Source : ANP

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.

Les représentants de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Indépendante prêtent serment

Les cinq représentants des partis politiques de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont prêté serment devant la Cour Constitutionnelle, mardi 19 janvier 2021.

La cérémonie solennelle a été présidée par le président de ladite Cour, M. Bouba Mahamane. Elle fait suite au décret signé le 11 janvier dernier par le Président de la République portant nomination des nouveaux membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) au titre des représentants des partis politiques, et la lettre de saisine de la Cour Constitutionnelle pour leur prestation de serment.

Les représentants désignés des partis de l’opposition ont juré selon la formule consacrée du serment avant d’être renvoyés à l’exercice de leur fonction.

A l’issue de cette cérémonie, le président de la CENI, Me Issaka Sounna a dit toute sa satisfaction de voir enfin les représentants de l’opposition politique prendre leurs places au sein de la CENI.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir assisté à cette cérémonie consacrant la venue de l’opposition pour compléter le dispositif administratif et fonctionnel de la CENI », a-t-il déclaré, avant d’indiquer que l’arrivée de l’opposition est la preuve que le travail que la CENI est en train de mener, en dépit de quelques difficultés, « est bien et doit continuer dans ce sens », en ce qu’il « est accepté comme un travail raisonnable, juste et équitable et l’ensemble des citoyens croient à ce processus ».

« Nous espérons poursuivre ensemble pour le succès de notre processus électoral », a-t-il enfin souhaité, avant de relever que tous les regards sont actuellement rivés sur le Niger, qui est entrain de réussir sa première passation démocratique du pouvoir.

« L’environnement électoral qui caractérise le Niger voudrait que le résultat des élections soit un modèle. La venue de l’opposition permettra à la CENI de renforcer le crédit du travail, la réalisation du travail dans la paix, la sérénité et la confiance », a estimé Me Issaka Sounna qui, a par ailleurs, invité les Nigériens à œuvrer pour que le rendez-vous du 21 févier 2021 aboutisse dans des bonnes conditions pour que le président régulièrement et légalement élu soit applaudi par l’ensemble des Nigériens dans l’expression la plus saine de la souveraineté du Niger.

Le représentant des prestataires, M. Modi Alzouma a, pour sa part, indiqué que c’est à la fin du processus que la population nigérienne aura à féliciter ou sanctionner les membres de la CENI. Selon lui, c’est en ce moment-là que la population jugera la contribution que les nouveaux membres ont pu apporter dans l’amélioration du travail au niveau de la CENI. « Si aujourd’hui, nous avons décidé de reprendre nos fonctions, c’est pour apporter notre contribution dans ce travail de construction de l’édifice », a-t-il conclu.

Source : ANP

Le Gouvernement de la Turquie « profondément attristé » par la mort de quatre soldats nigériens dans la région de Diffa

Le ministère des Affaires Étrangères de la République de Turquie, dans un communiqué publié le 19 janvier 2021 s’est dit « profondément attristé » par la mort de quatre (4) éléments des Forces Armées Nigériennes (FAN) et huit autres gravement blessés le lundi 18 janvier 2021  alors qu’ils repoussaient une attaque terroriste contre leur position de Chétima Wangou, dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger.

Ci-dessous le Communiqué de presse : 

Nous sommes profondément attristés par la nouvelle que quatre soldats ont perdu la vie et huit autres ont été blessés dans une attaque terroriste perpétrée le 18 janvier 2021 dans la région de Diffa, près de la frontière du Tchad au Niger.

Nous condamnons cette odieuse attaque terroriste et transmettons nos sincères condoléances au peuple et au gouvernement amis et frères du Niger.

Nous souhaitons la miséricorde divine à ceux ayant perdu leur vie et un prompt rétablissement aux blessés.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

A lire aussi: Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

A lire aussi: Evolution du coronavirus en Afrique

Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

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Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

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Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.