juillet 2019 - Page 2 sur 2 - Journal du niger

Foot : Hervé Renard, sélectionneur français du Maroc, annonce sa démission

Le sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, a annoncé sa démission dimanche dans un communiqué posté sur son compte Twitter, deux semaines après l‘élimination surprise de son équipe lors de la CAN en Egypte.

“Il est temps pour moi de clore ce long et beau chapitre de ma vie, non sans une certaine émotion et tristesse, mais c’est une décision inéluctable prise bien avant la CAN-2019”, a ajouté le sélectionneur arrivé en 2016 et resté 41 mois à la tête de l‘équipe nationale marocaine.

A la surprise générale, le Maroc, finaliste de la CAN en 2004 et quart de finaliste lors de la dernière édition, avait été éliminé le 5 juillet dès les huitièmes par le Bénin (1-1, 4 tab 1), pourtant réduit à dix et novice à ce stade de la compétition.

“Oui, on espérait tous mieux pour cette édition 2019 de la CAN en Egypte, mais le football est ainsi, il fait naître les espoirs les plus fous et nous ramène durement à la réalité d’une élimination trop rapide aux tirs aux buts”, a poursuivi Hervé Renard.

Il a précisé que le président de la Fédération royale marocaine de football Fouzi Lekjaa avait été informé et “s’est engagé contractuellement” à respecter cette décision.

AFP

Ebola en RDC : « désavoué », le ministre de la santé démissionne

Le ministre congolais de la Santé a démissionné lundi de ses fonctions, s’estimant désavoué par la décision du président de la République de prendre le contrôle de la riposte contre l‘épidémie d’Ebola qui a tué plus de 1.700 personnes en un an dans l’est de la République démocratique du Congo.

“Tirant ainsi les conséquences de votre décision de placer la conduite de la riposte à l‘épidémie à virus Ebola sous votre supervision directe et anticipant la cacophonie préjudiciable à la riposte qui découlera inévitablement de cette décision, je viens par la présente vous présenter ma démission de mes fonctions de ministre de la Santé”, a écrit le ministre, le Dr Oly Ilunga, dans une lettre lundi.

“Comme dans toute guerre, car c’est bien de cela dont il s’agit dans cette lutte, il ne peut y avoir plusieurs centres de décision au risque de créer des confusions (…) L’unicité dans la gestion d’une telle riposte répond ainsi au triple impératif de l’efficacité, de la cohérence des décisions prises et de la redevabilité”, a expliqué le Dr Ilunga.

Une équipe d’expert nommée par le président

“La crise d’Ebola en cours n’est pas une crise humanitaire. C’est une crise de santé publique qui intervient dans un environnement caractérisé par des problèmes de sécurité”, a-t-il encore expliqué dénonçant “des pressions de toutes parts qui tendent à en faire une crise humanitaire dont les logiques d’intervention consacrent la mise en place d’un système parallèle qui ne renforce jamais le système de santé existant”.

Samedi, le président Félix Tshisekedi a nommé  une équipe d’experts dont le directeur de l’Institut congolais de la recherche biomédicale pour assurer la “conduite” de la riposte anti-épidémie d’Ebola en RDC sous sa “supervision”.

Déclarée le 1er août dernier, la dixième épidémie de fièvre hémorragique a fait 1.737 morts, principalement dans la région de Beni et Butembo (Nord-Kivu, Est), selon le dernier bulletin du ministère de la Santé dimanche.

La démission du ministre de la Santé intervient après la décision de l’OMS d‘élever l‘épidémie en cours au rang “d’urgence de santé publique de portée internationale”.

AFP

Hadj 2019 : un membre du COHO accuse les responsables de corruption

Que se passe-t-il encore au sein du Commissariat pour l’organisation du Hadj et de la Oumra (COHO) ? Le moins que l’on puisse dire, en tout cas, c’est que El Haj Salissou Rabiou, membre d’une mission du comité préparatoire de l’édition 2019, vient de jeter un véritable pavé dans la marre. En effet , certains membres sont accusé d’avoir toucher des pôts de vin pour des marchés . L’enquête est toujours en cours pour trouver les accusés  selon nos confrères de actuniger.com

Mort de Mamadou Barry en France , un suspect interpellé

L’enseignant-chercheur guinéen, roué de coups à Rouen vendredi soir, a succombé samedi à ses blessures. Ses proches dénoncent un crime raciste.

Le suspect est âgé de 29 ans et de nationalité turque, ont indiqué des sources policières à l’AFP. L’homme aurait en outre des antécédents psychiatriques et serait connu pour des problèmes de stupéfiants.

Il aurait été retrouvé grâce à la vidéo-surveillance et à l’audition de témoins.
L’audition du suspect devrait permettre d’en savoir plus sur le motif de l’agression.

Selon des témoins, il aurait crié « sales noirs, on va vous niquer ce soir ». C’est indéniablement un crime raciste, affirme l’avocat de la famille, qui souligne aussi la violence de l’attaque,puisque Mamadou Barry aurait été battu à coups de poings et de bouteille. En revanche « rien ne permet d’établir que c’est en lien avec la finale de la CAN », précise Maître Haddad.

La famille appelle à ne pas faire d’amalgame

En effet, dès l’annonce de la mort de Mamadou Barry et malgré les appels de ses proches à ne pas faire d’amalgame, certaines personnalités ou quidams avaient pointé du doigt les supporters de l’Algérie, l’agression ayant eu lieu 20 minutes avant la finale de la Coupe d’Afrique des nations entre le Sénégal et l’Algérie.

S’il est désormais établi que le suspect n’est pas algérien, il reste possible que le football ait servi de prétexte à l’agression. Outre que les propos attribués au suspect pourraient faire référence au match, l’homme portait alors le maillot d’un club d’Istanbul.

Toutefois, certaines sources affirment qu’il aurait des antécédents psychiatriques. Il faut donc attendre la suite de l’enquête.

NOUVEL ASSASSINAT D’UN CHEF DE TRIBU DANS LA RÉGION DE TILLABERI AU SUD-OUEST DU NIGER

Le chef de la tribu d’Intès departement d’Ayerou, Almoubacher Ag Alamjadi, a été assassiné ce lundi 15  juillet.

Des sources locales ont confirmé l’information, les assaillants sont des présumés membres de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS), qui sont très actifs dans cette région frontalière du Mali. La filiale locale de Daesh a d’ailleurs revendiqué plusieurs attaques meurtrières dans la zone. La dernière remonte au lundi 1er juillet, et a fait, selon le gouvernement, 18 morts et 4 portés disparus dans les rangs de l’armée nigérienne.

C’est la seconde fois en quelques mois qu’un chef traditionnel est assassiné par des individus armés dans cette même commune rurale. Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 avril, des hommes armés ont abattu à son domicile, Arrissal Amdagh, le chef du groupement touareg Tahabbanat d’Inates.

Niger : deux ans après, toujours aucune nouvelle des otages de Ngalewa

Les infortunés avaient été enlevés à Ngalewa, dans la région de Diffa, par des éléments de Boko Haram.

Sur les 39 personnes enlevées, 35 avaient moins de 20 ans le jour de leur enlèvement, le 2 juillet 2017.

Deux ans après, très peu d’informations sont accessibles et les autorités communiquent peu sur le sujet.

Mara Mamadou est le coordonnateur de l’association Alternative espace citoyen de Diffa. Il est également membre du collectif d’activistes qui mène une campagne de mobilisation en faveur de ces jeunes femmes et enfants enlevés, via le hashtag #jesuisngalewa. Il dénonce le manque de mobilisation des autorités nigériennes pour les retrouver.

« Aucune action. On nous dit que ce sont des actions militaires qui ne doivent pas être dévoilées. Mais il faut qu’il y ait quand même des preuves, des traces que nous citoyens allons voir ou des comptes rendus que des choses sont en train d’être faites. Mais il n’y a rien qui prouve tout ça. Il y a eu après leur captivité beaucoup de libérations avec rançons mais pourquoi pas ces femmes et ces enfants de Ngalewa? », s’interroge l’activiste. 

L’inactivité des autorités nigeriénnes

Pour Mara Mamadou, « la volonté de l’Etat nigérien est mince. » Il dénonce le silence autour de cet enlèvement  : « Aucun tapage, même médiatique, ne se fait. Il faut noter aussi que dans la région de Diffa, une centaine d’ONG et de projets interviennent et beaucoup d’entre eux sont dans la défense des droits des femmes et des enfants et malheureusement on ne les voit pas sur ce terrain de la libération ou de la dénonciation. Nous n’avons même pas entendu une simple déclaration de principes. »

Le coordonnateur d’Alternative espace citoyen regrette le silence autour de l’enlèvement de ces 33 femmes et 6 garçons, à l’inverse des filles de Chibock au Nigeria, où des premières dames du monde entier s’étaient engagées dans la campagne « Bring back our girls ».

La douleur des familles

En attendant, les familles des victimes sont dans le désarroi même si certaines ont des preuves que leurs proches sont encore en vie.

Ce que confirme le maire de Kabalewa, commune dont dépend le village de Ngalewa, Abari El Hadj Daouda.

« Deux ans après les enlèvements, nous sommes au point de départ puisqu’il n’y a pas grand-chose qui a été fait. Tout ce qu’on a comme information c’est qu’elles sont encore en vie d’après les dernières nouvelles. Ces nouvelles ne sont pas de sources officielles mais de leurs proches. Car il y a certaines filles enlevées qui arrivent à appeler leurs parents. »

La région de Diffa est confrontée de plus en plus aux rapts de civils, dont la plupart sont relâchés après le versement d’une rançon.

Telecoms : Airtel lance le premier service 4G au Niger

Airtel en plus d’être le plus large réseau est désormais le premier opérateur du pays à disposer d’un réseau 4G, cette nouvelle technologie de pointe, qui est une véritable révolution dans la téléphonie mobile au Niger.

La cérémonie de lancement a eu lieu ce samedi 29 juin à l’hôtel Radisson Blu de Niamey en présence du ministre des Postes, des télécommunications et de l’Economie Numérique ainsi que plusieurs autres personnalités qui ont rehaussé de leur présence l’image de cette cérémonie.

Dans son Discours d’ouverture le Directeur Général d’Airtel Mr Pierre Canton BACARA a souligné l’importance du lancement du réseau 4G d’Airtel qui sera un véritable levier de croissance pour l’économie nigérienne qui se voit là dotée d’une plateforme « qui déclenchera sans nul doute une nouvelle phase de croissance économique accélérée, équitable et inclusive, grâce à l’augmentation des services à haut débit ».

Avec le lancement de la 4G, le Niger rejoint les marchés les plus avancés du monde en matière de télécommunication.

La 4G Airtel a-t-il souligné permet d’atteindre de très hauts débits et permet de diffuser ou regarder en continu des vidéos HD, jouer en ligne, chatter plus vite, télécharger ou partager instantanément des vidéos et photos. Pour les professionnels, le transfert de données, l’interconnexion et le travail sur le mobile se feront de manière optimale.

Le Représentant du CEO d’Airtel Africa présent à cette cérémonie, l’Honorable Chef de Canton de Namaro, Mr Elh Hamani Maiga Abdoul Moumouni, a à son tour rappelé tous les investissements effectué par Airtel Niger pour offrir à ces abonnés le meilleur de la technologie. Il a aussi réaffirmer l’engagement du groupe Bharti Airtel Africa à continuer d’investir au Niger et à accompagner le gouvernement dans le processus de numérisation du pays.

En dehors de Niamey, la 4G sera présente dans toutes les capitales de Régions ainsi que certaines grandes villes qui rentreront ainsi dans cette nouvelle ère. Il s’agit là d’une grande première en Afrique ; ce qui confirme une fois de plus l’attachement de la marque au développement du numérique sur le continent.

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique Mr Sani Maigochi a, dans sa prise de parole, remercié Airtel pour cet important investissement combien important pour la numérisation du pays à la veille du sommet de l’UA prévu à Niamey du 4 au 8 juillet prochain.

Avec Agence Ecofin

L’ouest du Niger ratissé par l’armée après une attaque terroriste

L’armée nigérienne a été attaquée, lundi au camp de la garnison d’Inates, dans l’ouest du pays. Bilan : dix-huit soldats tués et quatre autres portés disparus.

Les forces de défenses nigériennes, françaises et américaines continuent de ratisser l’Ouest du Niger, théâtre d’une attaque terroriste d’envergure le 01er juillet. Les opérations militaires aériennes ont permis de repousser les djihadistes à la frontière côté Mali.

Un camion et deux véhicules utilisés par les terroristes ont été détruits tandis que plusieurs assaillants ont été neutralisés, souligne le ministère de la Défense.

Des djihadistes ont pris d’assaut un camp militaire nigérien dans la zone d’Inates, dans l’ouest du pays. Quatre soldats sont toujours portés disparus et dix-huit autres ont péri durant ces évènements malheureux.

L’attaque n’a toujours pas été revendiquée mais c’est dans cette même zone que 18 combattants du groupe État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ont été tués lors d’une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin.