juin 2022 - Page 3 sur 28 - Journal du niger

Sénégal : des agents étatiques sensibilisés sur les opportunités du Waqf

La Haute Autorité du Waqf veut que davantage de projets structurants soient mis en œuvre grâce à cet instrument de financement islamique.Le Waqf est en droit islamique une donation faite à perpétuité par un particulier à une œuvre d’utilité publique, pieuse ou charitable, ou à un ou plusieurs individus. Le bien donné en usufruit est dès lors placé sous séquestre pour devenir inaliénable.

Au Sénégal, la pratique se développe, mais reste sous-utilisée dans les programmes de développement. Dans le cadre de l’exécution de son plan de communication, la Haute Autorité du Waqf a ainsi organisé, ce mardi à Dakar, un atelier avec le ministère de l’Économie, celui des Finances et les autres ministères sectoriels.

Cette activité visait entre autres à répondre à la nécessité d’assurer la vulgarisation et la promotion du Waqf au Sénégal afin de développer les projets soutenus par ce type de financement et favoriser les initiatives publiques et privées en la matière.

« Nous souhaitons faire du Waqf une composante (essentielle) des projets structurants de développement », a déclaré le Directeur Général de la HAW, Racine Ba. Dans une présentation axée sur le Waqf et ses applications, le docteur en finance islamique Abdoul Karim Diaw a souligné « la flexibilité » de cet instrument et son « adaptabilité » aux économies contemporaines. A l’en croire, le Waqf peut être un « important levier de lutte contre la pauvreté » et « un pourvoyeur d’emplois » à travers notamment les métiers connexes : juriste spécialiste du droit musulman, notaire, enseignant-chercheur, etc.

Plusieurs pays arabo-musulmans ont réalisé de grandes infrastructures grâce au Waqf. On peut entre autres citer l’Université Al Azhar du Caire (Egypte) et le Zam-Zam Tower, complexe hôtelier autour de la Kaaba, l’édifice au centre de la Grande mosquée de La Mecque, dont les retombées servent essentiellement à l’entretien du lieu de culte.

Lors du 7e Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest (20-21 juin), tenu à Dakar, le président Macky Sall a sensibilisé ses compatriotes sur l’épargne nationale et les opportunités de la finance islamique. Ce jour-là, le chef de l’Etat a déclaré que le Sénégal doit s’inspirer des pays très en avance en matière de finance alternative adossée aux principes de l’islam comme la Malaisie.

Coupe arabe du futsal: Le Maroc remporte le sacre pour la 2ème fois consécutive

La sélection marocaine de futsal a remporté la sixième édition de la Coupe arabe de futsal, en battant en finale l’Irak (3-0), mardi à Dammam (Arabie saoudite).Le Marocains ont dominé la rencontre et ont mené en première période. Mais après la pause, les Irakiens poussent et décident d’adopter une stratégie de power play en se passant du gardien de but. L’avantage numérique cantonne les Marocains dans leur moitié de terrain et il faut toute l’agilité du gardien marocain pour maintenir les filets intouchables.

La sélection marocaine, 10ème au classement mondial, a tenu bon et le pressing a poussé un joueur irakien à commettre une faute impardonnable. Oubliant qu’il n’y avait pas de gardien de but, le joueur expédie le ballon directement dans les filets, réalisant un break malencontreux pour les Marocains.

Le troisième but, inscrit par Anas El Ayyane, scelle définitivement la rencontre et le tournoi en faveur des Lions de l’Atlas.

Il s’agit du deuxième titre consécutif des Lions de l’Atlas dans la compétition et le troisième titre pour les hommes de Hicham Dguig en moins de deux ans, assortis d’un quart de finale en Coupe du monde.

Mali : vers un nouveau chronogramme des élections ?

Le gouvernement de transition aurait prévu d’organiser une série de scrutins de mars 2023 à février 2024.Pour l’heure, aucune source officielle n’a communiqué sur un quelconque chronogramme des élections. Mais ce mardi, Malick Konaté, journaliste malien très suivi sur les réseaux sociaux notamment, a avancé des dates sur Twitter.

Selon lui, il y aura un référendum en mars 2023 et des élections territoriales trois mois plus tard. Toujours d’après M. Konaté, les Législatives sont programmés en octobre – novembre 2023 et la Présidentielle doit avoir lieu en février 2024.

A moins d’une semaine du Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), prévu le 3 juillet à Accra (Ghana), le Mali répondrait ainsi à l’une des exigences de l’organisation régionale si ces informations se confirment.

Dernièrement, Bamako avait demandé à la Cédéao un délai de 24 mois pour mener à bien la transition. L’organisation régionale, quant à elle, avait exigé que le processus soit bouclé entre 16 et 18 mois. 

Le 15 avril 2021, le premier gouvernement de transition, issu du coup d’Etat d’août 2020 ayant abouti à la démission de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), avait proposé un calendrier de transition. Celui-ci prévoyait le couplage des élections présidentielle et législatives le 27 février 2022. Avant cela, un référendum et des élections territoriales devaient respectivement se tenir le 31 octobre et le 26 décembre 2021.

Le calendrier n’a toutefois pu être respecté puisque le 24 mai 2021, le colonel Assimi Goïta et ses hommes vont perpétrer un autre coup de force en arrêtant notamment le président de la transition, Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. Car la veille, un gouvernement avait été mis sur pied sans deux proches du chef des putschistes.

Afrique de l’Ouest : des saisies record de cocaïne

La route sahélienne est devenue une zone de transit relativement importante pour les trafiquants.Dans la région ouest africaine, le trafic de stupéfiants gagne du terrain. Ainsi, plus de 57 tonnes de cocaïne y ont été saisies entre 2019 et 2022, selon le dernier rapport mondial sur les drogues 2022 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Ces saisies ont été enregistrées « au Cap-Vert (16,6 tonnes), au Sénégal (4,7 tonnes), au Bénin (3,9 tonnes), en Côte d’Ivoire (3,5 tonnes), en Gambie (3 tonnes) et en Guinée Bissau (2,7 tonnes) », précise le document de la plateforme de surveillance des drogues de l’ONUDC rendu public le 27 juin à Abidjan.

« Si 90% de la cocaïne saisie dans le monde suit les routes maritimes, d’importantes saisies enregistrées au Niger (214kg), au Burkina Faso (115kg) et au Mali (33,9kg) depuis 2021, démontrent que la route sahélienne reste une zone de transit relativement importante », poursuit l’ONUDC dans son rapport.

L’organisme onusien révèle que l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont dans « le cercle vicieux entre drogues et conflits » et concentrent une consommation de cannabis et d’opioïdes pharmaceutiques supérieures aux moyennes mondiales.

Ces régions offrent un environnement propice à la production et au trafic de drogues, générant des revenus pour des groupes armés qui, à leur tour, alimentent les conflits. Longtemps considérées comme des zones de transit, elles sont touchées de plein fouet par le fléau de la drogue. La majorité des personnes qui y sont traitées pour des troubles liés à la consommation de drogue sont des hommes âgés de moins de 35 ans.

S’agissant de la Côte d’Ivoire, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé, a indiqué que le gouvernement reste engagé à lutter contre la consommation et le trafic de drogues avec le soutien de l’ONUDC comme le démontrent l’élaboration du projet de loi relatif à la lutte contre le trafic et l’usage illicite des stupéfiants et substances psychotropes.

« C’est dans ce contexte que l’Etat ivoirien a mis en place une stratégie nationale contre la criminalité organisée », a fait savoir le général Diomandé.

Le Lesotho et l’Inde renforcent leur coopération économique

Les deux pays veulent créer un environnement propice à une meilleure croissance des affaires et à la promotion des investissements.Le Conseil d’affaires Inde-Lesotho a été officiellement inauguré dans la capitale indienne, New Delhi, hier lundi, après la signature d’un protocole d’accord par le haut-commissaire du Lesotho en Inde, Lineo Irene Molise-Mabusela, et le président de l’Organisation économique du commerce indien, Asif Iqbal.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères du Lesotho, Matsepo Ramakoea, et de hauts responsables du gouvernement et du monde des affaires indiens.

La création du conseil d’affaires fait suite à l’intérêt considérable manifesté par les deux pays pour élargir le champ des opportunités commerciales bilatérales dans les secteurs des PME, de la pharmacie et de la manifucture.

La structure devrait identifier les partenariats commerciaux entre l’Inde et le Lesotho.

Le projet de gazoduc transsaharien franchit une « étape importante »

Le ministre nigérien du Pétrole annonce un nouveau développement vers la concrétisation du gazoduc transsaharien (TSGP), un projet liant son pays à l’Algérie et au Nigeria.Le projet de gazoduc transsaharien (TSGP) est remis en marche. A l’issue d’une réunion tenue la semaine dernière à Abuja, au Nigeria, avec ses homologues algérien et nigérian, le ministre nigérien du Pétrole, Mahamane Sani Mahamadou, a fait part de toute sa satisfaction sur l’évolution du TSGP. Le Niger « a franchi une nouvelle étape dans l’ouverture du marché national et régional du gaz grâce au progrès du projet de la construction du gazoduc transsaharien (TSGP) de plusieurs milliards de dollars aux côtés de Algérie et Nigéria », a-t-il assuré dans un communiqué de la Chambre africaine de l’énergie.

Les trois pays confirment leur volonté de relancer ce projet qui était en berne depuis plusieurs années. La réunion du 20 juin fait suite à celle qui s’était tenue à Niamey en février 2022. Les parties avaient établi un groupe de travail et une feuille de route pour le développement du TSGP, rappelle le communiqué.

Long de 4128 kilomètres, le gazoduc transsaharien prendrait sa source au Nigeria et traverserait le Niger pour rejoindre la côte algérienne à des fins d’exportation vers l’Europe. Chargé de mettre à jour l’étude de faisabilité du projet, un comité de pilotage composé des trois ministres et directeurs généraux des compagnies pétrolières nationales (NOC) « se réunira fin juillet 2022 à Alger pour discuter de la marche à suivre avec le projet TSGP », ajoute le communiqué.

Le document souligne que le TSGP « apportera des avantages significatifs au Niger. Avec plus de 34 milliards de mètres cubes de gaz, le Niger, à part entière, a le potentiel pour devenir un exportateur de gaz, et avec l’élargissement des liens énergétiques entre l’Europe et l’Afrique, le projet TSGP marquera une nouvelle ère de coopération régionale améliorée en Afrique, renforçant la monétisation et les exportations de gaz tout en augmentant les exportations du Niger vers l’Europe via l’Algérie ».

A terme, le gazoduc devrait permettre l’échange « jusqu’à trente milliards de mètres cubes de gaz naturel chaque année, améliorant ainsi le commerce régional et international de l’énergie, permettant au Niger d’élargir le rôle du gaz naturel dans son bouquet énergétique et de lutter contre la pauvreté énergétique ». Avec ce projet aussi, le pays sahélien « cherche à améliorer l’accès à l’électricité et à garantir l’abordabilité de l’énergie grâce à une exploitation accrue du gaz, l’initiative TSGP changera la donne ».

Éthiopie : vers des pourparlers entre le gouvernement et les rebelles

Le gouvernement éthiopien a annoncé avoir formé une équipe de négociation pour entamer des pourparlers de paix avec le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Le conflit dans le nord de l’Ethiopie va-t-il connaître une issue ? En tout cas, l’annonce du gouvernement éthiopien pourrait aboutir à une résolution tant attendue par les populations. Ce conflit oppose depuis 18 mois le gouvernement fédéral et la force rebelle au nord du pays.

 Ainsi, le gouvernement fédéral a nommé Demeke Mekonnen, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, pour mener les négociations. Il sera à la tête d’une équipe composée d’éminentes personnalités proches du pouvoir et de diplomates comme Gedion Timotheos, Temesgen Tiruneh, Hassen Abdulkadir, Redwan Hussien et le lieutenant-général Birhanu Bekele ainsi que Getachew Jenber.

 La date et le lieu pour le début des négociations ne sont pas encore fixés. Mais le ministre de la Justice, M. Gedion, a déclaré, plus tôt lundi 27 juin, que tout résultat du processus de paix devrait s’inscrire dans le cadre de trois principes : le respect de l’ordre constitutionnel, le respect des intérêts nationaux fondamentaux et le rôle de l’Union africaine (UA) en tant que facilitateur du processus

 Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a pour sa part salué, début juin, l’engagement des parties impliquées dans la résolution pacifique du conflit du Tigré. Il encourage les deux parties à poursuivre la voie du dialogue politique.

Sénégal : plusieurs opposants libérés après les manifs du 17 juin

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la libération de la plupart des opposants arrêtés le 17 juin dernier lors de la manifestation interdite de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition).Le député Déthié Fall et le maire Ahmed Aidara « condamnés, mais libres », indique Vox Populi. Ils ont écopé de six mois avec sursis et 100.000 FCFA d’amende pour l’un et un mois avec sursis et 50.000 FCFA d’amende pour l’autre. Au même moment, les 83 autres prévenus dans l’affaire de la manifestation non autorisée du 17 juin ont été « relaxés ».

« Sursis en marche », note Le Quotidien sur le procès des membres de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple, opposition). Pour Sud Quotidien, « Dame justice calme le jeu » en procédant à la libération des personnes arrêtées dans le cadre de la dernière manifestation interdite de YAW. La coalition d’Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie réclame la réintégration de sa liste nationale pour les élections législatives du 31 juillet 2022.

EnQuête note que les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam ainsi que le maire Ahmed Aidara ont connu des « fortunes diverses » lors de leur jugement, hier. Le journal plonge en même temps « au cœur de la prison des opposants », « une maison de correction victime de la surpopulation et des carences du système carcéral ». Mais selon un agent pénitentiaire, « on est loin de la surpopulation ».

Pour Walf Quotidien, le président Macky Sall a « l’art de créer ses adversaires » en arrêtant et emprisonnant des opposants. « Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le régime du président Macky Sall a transformé de nombreux illustres inconnus en leaders. (Des opposants) Ousmane Sonko à Karim Wade en passant même par Assane Diouf », un activiste dépeint comme un insulteur public, illustre le journal.

Malgré ce tableau, le chef de l’Etat poursuit son séjour en Allemagne où il assiste au sommet du G7. D’après Le Soleil, le président en exercice de l’Union africaine (UA) a axé son plaidoyer sur « huit thèmes ». Face aux dirigeants des « pays les plus riches de la planète », il a notamment abordé le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’équité genre, la gouvernance mondiale, la santé, la résilience économique et la résilience sociale.

Par ailleurs, l’UA qu’il dirige « hausse le ton » sur les « cascades de mort de migrants aux frontières » entre le Maroc et l’Espagne, souligne L’AS. Dans un communiqué, l’organisation continentale « appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête » suite à la mort de plusieurs migrants vendredi dernier à la frontière des deux pays et qui a « suscité une vague d’indignations ».

Si le président Macky Sall s’est dit « choqué » sur cette tragédie, Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans frontières, « parle de génocide et de massacre » dans Vox Populi. Ce dernier « va décréter de façon symbolique un deuil africain pour la mémoire des disparus », indique le journal.

Le Niger reçoit un don de matériels de guerre

Ce don de l’Union africaine composé de véhicules blindés, des armées, groupe électrogène des moyens de transmission et de bureaux au profit de la FMM.

 

Le Niger vient de recevoir du matériel de guerre de la part de l’Union africaine (UA). Ce don a pour but d’aider le pays dans sa lutte contre l’insécurité au Sahel. L’aide de l’UA a été réceptionnée dimanche, à Diffa, au sud-est du pays.

Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité au Sahel, l’Union Africaine a fait don de plusieurs matériels de guerre au Niger, qui est l’un des pays sahéliens en proie au terrorisme.

L’arsenal militaire fourni par l’Union Africaine au Niger, est composé de véhicules blindés avec armes de bord, d’un groupe électrogène de grande capacité, des moyens de transmission et de bureaux au profit de la FMM.

Dans le cadre du retour des populations déplacées des 45 villages de la commune de Geskerou, le président Mohamed Bazoum a visité les positions des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Garin dogo et de Geskerou pour évaluer le dispositif de sécurisation de ces villages.

« …Nous allons ramener les 45 villages de la commune Geskerou et ce sera à vous notamment de les sécuriser…nous allons renforcer vos capacités, les armes sont disponibles et seront mises à votre disposition… » a dit le président Bazoum en s’adressant dimanche, au détachement de Garin dogo.

Le Niger est confronté aux attaques terroristes. Le pays collabore avec des puissances extérieures pour contrer la menace terroriste mais la situation reste toujours critique.

Niger : Mohamed Bazoum satisfait des résultats de la lutte contre le terrorisme

Le président nigérien, séjourne depuis quelques jours à Diffa, dans le sud-est du pays, frontalier avec le Nigeria où sévissent les groupes extrémistes.

 

Le chef de l’Etat a rencontré des soldats déployés le long de la frontière du Nigeria, dont un contingent de 1.000 nouvelles recrues locales dédiées à la « sécurisation » des villages où des milliers déplacés ont été réinstallés l’année passée.

« Si nous faisons une évaluation sur cette année et que nous la comparons aux années précédentes, nous notons de façon évidente qu’elle s’est améliorée », a-t-il déclaré.

Ce succès engrangé est le fruit des actions concertées entre les armées de la Force multinationale mixte composée d’éléments des forces armées du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad.  C’est du moins ce que pense Seidik Abba, journaliste, spécialiste du Sahel, auteur de plusieurs ouvrages sur le djihadisme.

Seidik Abba explique que « ces derniers temps, la lutte anti-terroriste dans le bassin du Lac-Tchad a enregistré des résultats significatifs qui sont surtout le fait de la meilleure coordination entre les armées engagées dans la force mixte multinationale (la (La Force multinationale mixte est composée d’éléments des forces armées du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad. Depuis 2015 elle participe à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram dans ces pays) et des opérations importantes ont été réalisée par les quatre secteurs et des résultats importants ont été engrangés dans la lutte contre le terrorisme. »

Pression sur les djihadistes

Le chercheur Hassane Koné reconnaît lui aussi que les armées de la Force multinationale mixte arrivent à exercer une pression énorme sur ces groupes djihadistes.

« Ce qui fait qu’aujourd’hui, aucun groupe n’a une base sur le sol nigérien, ni dans le bassin du Lac-Tchad, ni dans la partie du Nord-ouest », observe-t-il. Ces derniers temps aussi, il y a eu un renforcement des capacités de l’armée nigérienne à travers des équipements, à travers aussi des recrutements de 1000 hommes dans la zone du bassin du Lac-Tchad et d’autres équipements qui se poursuivent ailleurs. Il faut reconnaître que c’est une armée qui sait faire la guerre et qui sait se battre », ajoute Hassane Koné.

Selon plusieurs témoins, les éléments de Boko Haram continuent cependant de semer la panique dans le Sud-est du Niger, poussant des milliers de personnes à fuir leurs villages.

Les autorités locales, estiment qu’entre juin et juillet 2021, 26.573 personnes qui ont fui les violences, suite aux attaques des djihadistes de Boko Haram ont été reconduites dans 19 villages où la sécurité avait été « renforcée ».