CORONAVIRUS Archives - Page 30 sur 34 - Journal du niger

S’unir pour un vaccin pour tous contre la Covid-19 (Tribune)

Des personnalités du monde entier unissent leur voix pour un accès universel à un potentiel vaccin contre le nouveau coronavirus au moment où certains dirigeants veulent mettre la main sur la précieuse substance.L’humanité d’aujourd’hui, vulnérable face à ce virus, est à la recherche d’un vaccin efficace et sûr contre la Covid-19. C’est notre meilleur espoir de mettre un terme à cette douloureuse pandémie mondiale.

Nous demandons aux ministres de la Santé réunis à l’Assemblée mondiale de la santé de se rallier d’urgence à la cause d’un vaccin pour tou-te-s contre cette maladie. Les gouvernements et les partenaires internationaux doivent s’engager : lorsqu’un vaccin sûr et efficace sera développé, il devra être produit rapidement à grande échelle et mis gratuitement à la disposition de tous, dans tous les pays. Il en va de même pour tous les traitements, diagnostics et autres technologies contre la Covid-19.

Nous reconnaissons que de nombreux pays et organisations internationales progressent vers cet objectif, en coopérant multilatéralement en matière de recherche et de développement, de financement et d’accès, y compris les 7,4 milliards d’euros annoncés le 4 mai dernier, dont il faut se féliciter. Grâce aux efforts inlassables des secteurs public et privé, et à des milliards de dollars de recherche financée par les pouvoirs publics, la découverte d’un vaccin potentiel progresse à une vitesse sans précédent et plusieurs essais cliniques ont déjà commencé.

Notre monde sera plus sûr que lorsque tout le monde pourra bénéficier de la science et avoir accès à un vaccin – ce qui est un défi politique. L’Assemblée mondiale de la santé doit parvenir à un accord mondial qui garantisse un accès universel rapide à des vaccins et à des traitements de qualité, les besoins étant prioritaires sur la capacité de payer.

Il est temps que les ministres de la Santé renouvellent les engagements pris lors de la création de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), où tous les États ont convenu d’assurer « le meilleur état de santé possible en tant que droit fondamental de tout être humain ».

Ce n’est pas le moment de favoriser les intérêts des entreprises et des gouvernements les plus riches, au détriment de la nécessité universelle de sauver des vies, ou de laisser cette tâche importante et morale aux forces du marché. L’accès aux vaccins et aux traitements en tant que biens publics mondiaux est dans l’intérêt de toute l’humanité. Nous ne pouvons pas laisser des monopoles, une concurrence grossière et un nationalisme myope faire obstacle à cet accès à la santé.

Nous devons tenir compte de l’avertissement selon lequel « ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter ». Nous devons tirer les douloureuses leçons d’une histoire d’inégalité d’accès face à des maladies telles que le VIH et le virus Ebola. Mais nous devons également nous souvenir des victoires révolutionnaires des mouvements de santé, notamment des militants et des défenseurs de la lutte contre le Sida qui se sont battus pour l’accès de tou-te-s à des médicaments abordables.

En appliquant ces leçons, nous appelons à un accord mondial sur les vaccins, les diagnostics et les traitements Covid-19 – mis en oeuvre sous la direction de l’Organisation Mondiale de la Santé – qui :

1. Garantit le partage mondial obligatoire de toutes les connaissances, données et technologies liées à la Covid-19 avec un ensemble de licences Covid-19 librement accessibles à tous les pays. Les pays devraient être habilités et autorisés à utiliser pleinement les sauvegardes et les flexibilités convenues dans la déclaration de Doha sur l’accord sur les ADPIC et la santé publique afin de protéger l’accès aux médicaments pour tous.

2. Établit un plan mondial et équitable de fabrication et de distribution rapide – entièrement financé par les pays riches – pour le vaccin et tous les produits et technologies Covid-19, qui garantit la transparence « au prix coûtant réel » et l’approvisionnement en fonction des besoins. Il est urgent d’agir pour renforcer massivement les capacités mondiales de fabrication de milliards de doses de vaccins et pour former et recruter les millions d’agents de santé rémunérés et protégés nécessaires pour les administrer.

3. Garantit que les vaccins, diagnostics, tests et traitements Covid-19 sont fournis gratuitement à tous, partout. L’accès doit être prioritairement réservé aux travailleurs de première ligne, aux personnes les plus vulnérables et aux pays pauvres les moins à même de sauver des vies.

Ce faisant, personne ne peut être laissé pour compte. Une gouvernance démocratique et transparente doit être mise en place par l’OMS, avec la participation d’experts indépendants et de partenaires de la société civile, ce qui est essentiel pour garantir la redevabilité de cet accord.

Ce faisant, nous reconnaissons également le besoin urgent de réformer et de renforcer les systèmes de santé publics dans le monde entier, en supprimant tous les obstacles afin que les riches comme les pauvres puissent accéder aux soins de santé, aux technologies et aux médicaments dont ils ont besoin, gratuitement au moment où ils en ont besoin.

Seul un vaccin pour tous – dont l’égalité et la solidarité sont la base – peut protéger toute l’humanité et permettre à nos sociétés de fonctionner à nouveau en toute sécurité. Un accord international audacieux ne peut pas attendre.

Ont entre autres signé :

Macky Sall, Président du Sénégal

Irina Bokova, Directrice Générale de l’Unesco (2009-2017)

Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président du Ghana

Gordon Brown, Premier ministre du Royaume-Uni (2007-2010)

Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud

Imran Khan, Premier ministre du Pakistan

Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine (UA)

Mario Monti, Premier ministre de l’Italie (2011-2013)

Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia (2006-2018)

Juan Manuel Santos, Président de la Colombie (2010-2018)

Viktor Yushchenko, Président de l’Ukraine (2005-2010)

Mehdi Jomaa, Premier ministre de la Tunisie (2014-2015)

Horst Köhler, Président de l’Allemagne (2004-2010)

Olusegun Obasanjo, Président du Nigeria (1999-2007)

Bernard Kouchner, ministre français de la Santé (1992-1993, 1997-1999, 2001- 2002), ministre des Affaires étrangères (2007-2010)

Aminata Touré, Premier ministre du Sénégal (2013-2014)

Maroc : Des associations appellent le gouvernement à émettre une licence d’office sur les médicaments liés au traitement du Covid-19

L’Association marocaine de lutte contre le sida (ALCS), l’Association marocaine des droits humains (AMDH) et ITPC-Mena ont appelé le gouvernement marocain à faire valoir son droit d’émettre une licence d’office sur tous les médicaments et technologies susceptibles de traiter le Covid-19.Cet appel intervient dans le sillage de l’annonce faite par laboratoire américain Gilead d’accorder des licences volontaires à cinq génériqueurs d’Inde et du Pakistan pour produire et vendre des versions génériques de son médicament le «Remdesivir» qui suscite beaucoup d’espoir dans la lutte contre le coronavirus.

« Même si le Maroc figure parmi les pays pouvant être approvisionnés par cette licence, la décision de Gilead n’est pas une bonne nouvelle pour notre pays,  déclare Dr Othoman Mellouk, expert en propriété intellectuelle et de l’accès aux médicaments et fondateur d’ITPC-Mena. « Si les essais du médicament « Remdesevir » s’avèrent concluants, une riposte nationale efficace contre la pandémie nécessitera une production locale », a-t-il ajouté.

Pour lui, la dépendance de sources étrangères d’approvisionnement en temps de crise sanitaire mondiale ne se fera pas sans problèmes. Rappelant à cet effet,  les saisies de produits de santé en transit dans de nombreux pays, ou encore avec les masques de protection.

« Ce qui nous a sauvés et qui a hissé le Maroc au rang d’exemple à suivre c’est que nous avons été rapides à produire ce dont nous avions besoin localement» précise dans sa déclaration citée par le quotidien marocain +L’Economiste+.

 Au Maroc, ce médicament est protégé par un brevet accordé par l’OMPIC, qui expire en 2031. Un autre brevet visant à prolonger la durée de protection a également été déposé par Gilead et est actuellement en cours d’examen. Si ce dernier est accordé, la durée de protection sera étendue jusqu’en 2036.

 Même son de cloche chez Pr Mehdi Karkouri, président de l’ALCS qui a exhorté à ce que le gouvernement marocain applique immédiatement la loi à la propriété industrielle relatif aux licences d’office au brevet du médicament « Remdesevir », mais également à tous les produits de santé susceptibles d’être nécessaires à la riposte au Covid-19.

Initialement développé contre le virus d’Ebola, par le laboratoire américain Gilead, le médicament « Remdesevir » est aujourd’hui également testé contre le covid-19. Ce traitement permettrait d’écourter la durée de rétablissement des patients atteints du Covid-19, selon une étude menée par les Instituts de santé américains, devenant le premier médicament ayant prouvé son efficacité contre le coronavirus.

Côte d’Ivoire : 39 morts enregistrés par les pompiers pendant le couvre-feu sanitaire

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a enregistré au total 6693 interventions et 5167 victimes prises en charge dont 39 morts pendant la période du couvre-feu sanitaire en Côte d’Ivoire allant du 23 mars au 14 mai 2020, a appris APA samedi auprès de cette institution.« Durant la période du couvre-feu, le GSPM a vu le nombre total de ses interventions tripler en enregistrant plus de 180 interventions journalières. Ce sont au total 5167 victimes qui ont été prises en charge pour 6 693 interventions», rapportent les pompiers dans une note d’information.

Poursuivant les « soldats du feu»  précisent que sur la première période du couvre-feu allant du 23 mars au 07 mai 2020 (de 21h à 05h), ils ont  enregistré 35 décès et pour la deuxième période allant du 08 au 14 mai 2020 (de 23h à 04h), 04 décès.

Ces statistiques, conclut le GSPM, ne concernent que les horaires du couvre-feu. Le couvre-feu instauré depuis le 24 mars dernier en Côte d’Ivoire pour casser  la chaîne de transmission de la maladie à la Covid-19, a été levé par les autorités ivoiriennes à l’intérieur du pays (depuis la semaine dernière) et à Abidjan depuis vendredi dernier.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2017 cas de maladie à la Covid-19 dont 942 guéris et 24 décès.

Investissement: une structure mobilise 5,3 milliards F CFA pour les PME ivoiriennes

Le Cabinet Jely Group, spécialisé dans le financement et la restructuration des PME, a mobilisé entre septembre 2019 et avril 2020, 5,3 milliards F CFA (environ 8,5 millions USD en huit mois) au profit des PME ivoiriennes dont 20% décaissés en pleine crise du Covid-19.Ces fonds ont été mobilisés auprès d’institutions financières locales et internationales, a indiqué le managing partner du Cabinet, Mamadou Kouyaté, précisant que « le financement existe pour les PME, mais à condition qu’elles aient un minimum d’organisation et de bonne gouvernance », dans une note transmise à APA, samedi.

Le Cabinet, dira-t-il, a développé une méthodologie et une expertise qui lui permettent de transformer toute PME en entreprise rentable et pérenne. Ce qui a accru la confiance des bailleurs au point de pouvoir lever des fonds même dans des situations difficiles.

La méthodologie, établie en six points, s’appuie sur une approche globale de l’entreprise allant de la stratégie aux finances en passant par l’efficacité opérationnelle, les ressources humaines, la communication et l’efficacité commerciale, a-t-il souligné.

Jely Group est le premier cabinet dédié au financement et à la restructuration des PME. Depuis sa création,  il accompagne des PME dans les secteurs industriel, médical (pharmacies, cliniques), immobilier et des services en général.

Le Cabinet a également une branche dédiée aux Ressources humaines (Jely HR) qui offre des prestations en matière de recrutement, de renforcement de la gouvernance et de formation des Petites et moyennes entreprises (PME).

 

Lutte contre la Covid-19: le ministre ivoirien de la Santé sonne la cloche pour la clôture des transactions à la BRVM via une cérémonie virtuelle

Le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Aka Aouélé, a procédé à la sonnerie de la cloche pour la clôture des transactions à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le vendredi 15 mai 2020, lors d’une cérémonie virtuelle.Cette cérémonie de ring thé bell  « marque la détermination des structures centrales du marché financier de l’UEMOA et de tous ses acteurs à faire barrière à la Covid 19 », a déclaré le directeur général de la BRVM et du DC/BR, Edoh Kossi Amenounve, via la plate-forme « Zoom ». 

« Il s’agit pour nous de joindre notre voix à la sensibilisation des populations de l’UEMOA sur la réalité de la pandémie dont la gravité et les conséquences prévisibles soulèvent d’importantes inquiétudes », a fait savoir M. Kossi Amenounve. 

La pandémie de Covid-19 amène les entreprises à s’adapter au contexte sanitaire qui impose des mesures barrières et à se réinventer. Il s’est dit ravi d’accueillir, ce vendredi 15 mai 2020, la première cérémonie virtuelle de sonnerie de cloche de la BRVM. 

La sonnerie de la cloche pour la clôture des transactions de la BRVM vise à rester conforme aux mesures de distanciation grâce à la technologie. La cérémonie s’est faite sans rassemblement au siège de la BRVM, à Abidjan, les participants se sont tous connectés à distance. 

Le président du Conseil d’administration et les administrateurs de la BRVM et du DC/BR à partir de leurs bureaux dans leurs pays respectifs, ont pris part à cette cérémonie virtuelle,  avec comme invité d’honneur, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Eugène Aka Aouélé depuis Aboisso, à 117 km au Sud d’Abidjan. 

« Je voudrais inviter tous les acteurs du marché financier régional au respect strictes des gestes barrières pour freiner la propagation de la maladie afin de préserver notre tissu économique et social », a dit M. Aka Aouélé. 

Il a insinué qu’il « reste convaincu que les marchés financiers auront un rôle important à jouer pour la relance des activités après la crise sanitaire à travers la mobilisation de ressources pour le financement des économies des Etats et le secteur privé ».   

Le ministre ivoirien de la Santé a encouragé et exhorté les acteurs du secteur à « la mise en œuvre de produits financiers spécifiques et innovants pour faciliter cette mobilisation de ressources en particulier pour renforcer les capacités sanitaires » dans les pays membres de l’Uemoa. 

M. Amenounve a assuré que la détermination, la discipline et le courage constituent des forces dans cette lutte pour la vie, avant d’ajouter « notre capacité de résilience est à rude épreuve mais notre foi est inébranlable ». 

La BRVM et le DC/BR ont, de ce fait, mis en place un plan de vigilance depuis le début de la crise et qui a permis la poursuite normale de nos activités et « nous ne déplorons à ce jour aucun cas de contamination dans nos installations et parmi notre personnel », a fait savoir M. Amenounve.

En dépit de ce contexte sanitaire « nos activités se maintiennent à un bon niveau comme en témoigne les valeurs transigées sur notre marché. Nos indices montrent aussi une certaine résilience qui traduit l’optimisme des investisseurs », a dit le directeur général de la BRVM. 

Covid-19: rétablissement des horaires de travail dans l’administration publique ivoirienne

Le ministère ivoirien de la Fonction publique a annoncé vendredi dans un communiqué le rétablissement des horaires de travail dans l’administration publique qui sont fixés désormais de 07h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 à partir de lundi prochain.En mars dernier, en raison de la maladie à Covid-19, les horaires de travail de la fonction publique avaient été  aménagées de 08h à 14h. « Les horaires de travail sont rétablis conformément au décret N°2012-04 du 11 janvier 2012 instituant le système de la journée continue dans les administrations de l’État, les établissements publics nationaux et les collectivités locales à compter du lundi 18 mai 2020: Le Matin de 07h30 à 12h30 et l’après-midi de 13h30 à 16h30», rapporte le communiqué.

 Poursuivant, le ministère de la Fonction publique indique que pendant toute la durée de la crise du Coronavirus, les services doivent être organisés pour tenir compte des mesures barrières arrêtées par le gouvernement. Notamment, le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou leur désinfection avec une solution hydroalcoolique, le port obligatoire du masque et la distanciation physique d’au moins un mètre entre les agents dans un  bureau. 

Le conseil national  de sécurité ( CNS) a annoncé la levée du couvre-feu à Abidjan et à l’intérieur du pays ainsi que la levée de plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 1971 cas de maladie à Covid-19 dont 930 guéris et 24 décès.

Vaccin-Covid-19 : Le Marocain Moncef Slaoui nommé Directeur scientifique de l’opération « Warp Speed »

Le Docteur marocain Moncef Slaoui a été nommé, ce vendredi, par le président américain Donald Trump, au poste de Directeur scientifique de l’opération « Warp Speed », qui vise à préparer « très rapidement » un vaccin pour la Covid-19.« Nous sommes fiers d’annoncer (…) que le chef scientifique d’Operation Warp Speed sera le Dr Moncef Slaoui, un immunologiste de renommée mondiale qui a aidé à créer quatorze nouveaux vaccins (…) en dix ans pendant son passage dans le secteur privé », a annoncé le président Trump au Rose Garden.

Le président américain a qualifié Dr Slaoui de « l’un des hommes les plus respectés au monde dans la production et la formulation de vaccins », notant que l’objectif de l’opération Warp Speed était « d’achever le développement puis de fabriquer et de distribuer un vaccin anti-coronavirus éprouvé le plus rapidement possible ».*

Il s’agit d’une « gigantesque entreprise scientifique, industrielle et logistique d’une ampleur telle que notre pays n’a pas connu depuis le projet de Manhattan », a souligné le président américain.

De son côté, Dr. Slaoui s’est dit « très honoré et privilégié » de mener cette « entreprise extraordinaire » au service du monde entier, affirmant que les Etats-Unis seront capables de produire « quelque centaines de millions » de doses d’un vaccin contre la Covid-19 d’ici fin 2020.

« J’ai très récemment examiné des données préliminaires d’un essai clinique sur un vaccin pour le coronavirus. Ces données ont davantage renforcé ma confiance quant au fait que nous serons capables de produire quelque centaines de millions de doses d’ici la fin de 2020 », a souligné Dr Slaoui, qui s’exprimait depuis les jardins de la Maison Blanche suite à l’annonce officielle de sa nomination par le président américain Donald Trump pour conduire l’effort visant le développement d’un vaccin contre le coronavirus.

« Je crois que les objectifs de l’opération Warp Speed sont à la fois très crédibles et très difficiles », a-t-il dit. « Cependant, je suis très confiant que notre équipe intergouvernementale, avec le soutien de l’armée et nos partenaires du secteur privé, sera en mesure d’atteindre ces objectifs », a-t-il assuré.

« Nous allons également nous concentrer sur l’accélération du développement de médicaments pour ceux qui ont malheureusement déjà été contaminés par le virus tout en optimisant les tests de diagnostique », a ajouté l’immunologue marocain.

Le professeur Slaoui a dirigé l’activité mondiale des vaccins de la société pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) de 2015 à 2017. Auparavant, il a agi en tant que président de longue date de la recherche et du développement mondiaux. Il a aidé à développer des vaccins pour prévenir la gastro-entérite à rotavirus infantile, le cancer du col utérin et le zona.

Il siège également au conseil d’administration de Moderna, l’une des premières sociétés à mener des essais cliniques sur un vaccin.

La Côte d’Ivoire franchit la barre des 2.000 cas de contaminées au Covid-19

Le nombre de cas de contaminés au Covid-19 en Côte d’Ivoire s’est établi vendredi à 2.017, avec 46 nouveaux cas, dont 942 personnes guéries et 24 décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour vendredi 15 mai 2020, 46 nouveaux cas de Covid-19 sur 728 échantillons prélevés soit 6,3% de cas positifs, 12 nouveaux guéris et 0 décès », renseigne une note officielle.  

Avec ces nouveaux cas d’infection, la Côte d’Ivoire compte à la date du 15 mai, « 2017 cas confirmés dont 942 personnes guéries, 24 décès et 1.051 cas actifs », précise le texte, qui relève le nombre total d’échantillons estimé à 16 668.

Pour freiner la propagation de la pandémie,  le ministère rappelle qu’ il est indispensable d’intégrer dans les habitudes quotidiennes les mesures barrières et de porter un masque lors des déplacements, pour se protéger et mettre les autres à l’abris du virus. 

Le gouvernement ivoirien, au regard de l’évolution de la maladie, a pris certaines mesures dont l’isolement du Grand Abidjan. Les frontières maritimes, aériennes et terrestres restent toujours fermées dans le pays. 

Les rassemblements de personnes, à travers le pays, sont passées de 50 à 200, avec le respect des mesures barrières. Alors que les écoles sont rouvertes à l’intérieur du pays, celles du Grand Abidjan reprennent le 25 mai 2020.

Sénégal : des activités du Ramadan peu impactées par la Covid-19

Au Sénégal, les fidèles musulmans vivent habituellement le mois de jeûne du Ramadan avec l’organisation de conférences et la distribution de nourriture. Ces pratiques sont adaptées en conséquence dans le contexte de la pandémie à coronavirus.Retraité des pelouses de football, l’ex-international Alassane Ndour s’est tracé depuis quelques années un chemin sur le terrain de l’humanitaire. Avec des amis comme le rappeur Moustapha Dieng, il initie « La Marmite du Cœur ». Elle se donne comme objectif de nourrir des nécessiteux durant le « mois béni », qualifié aussi de partage au-delà de la multiplication des actes de dévotion.

Ce jeudi 14 mai, l’équipe de Alassane a « reçu l’autorisation » de quitter Dakar pour se rendre à Thiès, les transports interurbains étant interdits malgré l’allègement de l’état d’urgence. Ils parcourent environ 40 km à bord de camionnettes avant d’arriver à la commune de Diass, où est construit l’aéroport international Blaise Diagne. Sur place, ils font le tour de maisons pour distribuer sacs de riz, sucres, bouteilles d’eau minérale et autres vivres.

Les précédentes années toutefois, ils servaient de copieux repas aux populations de certains quartiers qui dégustaient devant les caméras du partenaire télévisuel avant de se dire au revoir en prières.

Mais pour Alassane Ndour, c’est le « même format » qui est reproduit. Sauf que cette fois, « on ne cuisine pas », dans le but de respecter l’interdiction des rassemblements censés faciliter la propagation du virus.

Depuis le début du mois de jeûne, ils ont distribué des vivres à « près de 450 familles et daaras (écoles coraniques) ». Toutefois, assure l’ancien joueur de la Ligue 1 française, les frais de cette année sont plus importants. « Quand tu donnes en natures, le budget est beaucoup plus haut », estime-t-il, refusant néanmoins de donner une estimation des dépenses effectuées.

Le ministère de la Femme dit avoir retiré de la rue 2015 enfants, dont des talibés, depuis le début de la pandémie au Sénégal. Certains sont retournés à leurs familles, à l’intérieur du pays, tandis que d’autres sont confinés dans leurs daaras. La Marmite du Cœur leur apporte son soutien « ne serait-ce que pour le mois de Ramadan », ajoute M. Ndour.

Prêcheur 2.0

Le Ramadan dans le pays de la Teranga ou hospitalité, rime aussi avec les conférences organisées à chaque coin de rue et animées pour certaines par d’illustres prêcheurs comme Taib Socé. Avant que le coronavirus n’ait gagné le pays, il s’était « engagé pour quatre conférences ». Mais il notifiera aux « promoteurs de patienter jusqu’à la fin de l’épidémie ».

Malgré tout, Oustaz n’a pas mis en berne sa mission d’enseignant religieux. Il retrouve son public dans les espaces virtuels et son message « passe comme avant ». A la demande, il enregistre des prêches qu’il partage dans certaines plateformes privées. Le coronavirus n’est « pas un problème » pour ses activités.

Ayant fait sa renommée dans les médias traditionnels, Oustaz Taib anime « Tafsir Al Qur’an » sur la radio privée RFM. Dans cette émission diffusée de 15h à 16h, il interprète les textes du Livre Saint et la tradition prophétique. Il « préfère » d’ailleurs son audience radiophonique qui est « internationale » à celle des conférences, circonscrite à « un quartier » ou un groupe limité de personnes.

Dans son enseignement, il adapte les « thèmes » au contexte de crise sanitaire. « Je viens de terminer un important dossier sur l’éducation et la santé en rapport avec la pandémie, et où j’ai donné le point de vue de l’islam », confie-t-il, en parfaite symbiose avec ses publics.

Des religieux comme lui répètent que la Covid-19 est un « châtiment divin » à l’image des épidémies qui l’ont précédé. En revanche, souligne-t-il, ces calamités ont « une durée de vie, certaines ayant disparu au bout de trois jours et d’autres après trois mois ».

A la question de savoir si la réouverture des mosquées peut solidifier l’idée d’une reprise des conférences religieuses, il répond que « cela n’en vaut pas la peine ». Mais : « Qui veut peut aller prier dans les mosquées. Sauf que la raison qui faisait qu’on les avait fermées est toujours en vigueur et encore plus grave ».

En outre, il recommande de faire respecter les mesures barrières « comme c’est le cas dans certains pays qui ont permis à leurs fidèles de reprendre les prières » dans les lieux de culte.

A la date du vendredi 15 avril, le Sénégal recense 2310 cas de Covid-19 dont 890 guéris, 25 décès et 1394 patients sous traitement.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Covid-19 : une équipe marocaine analyse plus de 3000 génomes du coronavirus

Par Hicham Alaoui – Face à la crise de Covid-19, et dans le cadre d’un projet marocain visant à analyser et déchiffrer le code du Covid-19 présent au Maroc avec l’identification de plusieurs de ses caractéristiques, une coalition marocaine dirigée par le laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat a pu analyser plus de 3000 génomes du virus Covid au niveau mondial, apprend-on auprès de cette équipe de médecins chercheurs.« Il s’agit d’un projet génomique pour déterminer les caractéristiques du génome marocain, comprendre la stabilité du virus et permettre aussi s’il y a développement d’un vaccin d’en profiter », a déclaré à APA, Pr. Azeddine Ibrahimi, Directeur du laboratoire de biotechnologie à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, ajoutant que ce projet permet de caractériser la virulence du virus et le lien qui permet d’infecter la cellule.

Qualifiant de « prometteur » ce projet, Pr. Ibrahimi a expliqué que les travaux ce cette contribution scientifique, soumis à publication, ont permis de déterminer la répartition géographique des génomes de virus dans plus de 58 pays, décrivant la diversité génétique, l’évolution du virus et les changements génétiques les plus importants dans son génome permettant l’identification de mutations les plus pertinentes.

Selon un document de l’équipe scientifique qui supervise ce projet, les résultats de cette recherche permettront de meilleures stratégies pour confronter la propagation du virus et améliorer les possibilités de prise en charge de la pathologie du Covid-19.

Ces travaux rentrent dans le cadre du grand projet « Genoma », du laboratoire de biotechnologie médicale de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat visant à créer une plateforme nationale d’analyse des séquences de tous les génomes marocains, à commencer par le génome de référence humain marocain et les génomes des bactéries et virus issues d’échantillons marocains disponibles au niveau national ou sur les banques de données internationales.

Sierra Leone: baisse de 85% des revenus miniers

Les revenus miniers de la Sierra Leone ont diminué de 85% en avril 2020, selon des chiffres officiels publiés vendredi par le ministère des Mines.Ils sont passés de 2,24 millions de dollars en avril 2019 à 330.000 dollars en avril 2020. Or, l’économie du pays dépend fortement du secteur minier qui représente 80% des recettes d’exportation.

La baisse des revenus miniers ou des exportations est principalement due aux restrictions imposées par les autorités pour contenir le Covid-19 qui a infecté à ce jour, 408 personnes et fait 26 morts.

La Sierra Leone a interdit tous les vols venant de l’étranger et déployé ses forces armées pour aider à faire respecter la fermeture de ses frontières avec la Guinée et le Libéria, dans le but d’empêcher la propagation du virus.  

Covid-19: Les mesures d’hygiène et de distanciation à l’épreuve dans les mosquées de Niamey

Les recommandations d’hygiène, de protection et de distanciation contre contre la propagation du covid 19 sont diversement respectées dans les mosquées de la capitale au premier jour de leur réouverture, a constaté un reporter de l’ANP.

A la prière de la tombée de nuit,    une mosquée visitée dans le quartier populaire de Tallagué, aucun dispositif de lavage des mains n’est visible alors que les fidèles s’agglutinent sans masque et au mépris de la distanciation physique.

En revanche, dans un autre quartier à Bobiel, il a été constaté la disponibilité d’équipements de lavage de mains dans l’aire de prière où les fidèles ont pris place dans le respect des règles de protection (masque et turban) et de distanciation.

De nombreuses mosquées n’ont pas les moyens pour prendre les dispositions et les mesures ne sont pas respectées lors des prières ; tandis que dans les   mosquées nanties toutes les conditions sont bien réunies pour pouvoir prévenir la maladie.

Selon un croyant de talladjé, « le propriétaire de la mosquée n’a pas mis en place le dispositif de lavage des mains à l’entrée de la mosquée, moi je me lave les mains au savon après avoir fini mes ablutions pour me rendre à la mosquée mais comme c’est une mosquée de quartier la distanciation n’est pas respectée   je proposerai l’ouverture d’une cotisation pour acheter tous les nécessaires afin de protéger tout le monde ».

Au Niger, le fonctionnement des mosquées est assuré par des bonnes volontés, des associations caritatives ou des cotisations/quêtes.
Le 13 mai, le gouvernement a décidé la réouverture des lieux de culte clos depuis mars dernier en édictant des mesures de prévention contre le covid-19 en accord avec les associations confessionnelles.
Le Niger a enregistré plus de 860 cas de contaminations mais la courbe est descendante, selon les experts.

Covid-19: Le ministère de l’enseignement primaire veut encadrer la reprise des cours le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, Daouda Marthé a édicté 20 mesures au plan organisationnel, sanitaire et pédagogique pour ‘’ minimiser les risques de propagation de la maladie et achever l’année scolaire 2019-2020 dans les conditions acceptables’’,  renseigne  une circulaire adressée aux responsables du secteur pour la reprise des cours prévue le 1er juin prochain..
Le document  ordonne aux  enseignants  et aux  encadreurs à regagner leur  poste  de travail au plus tard le 25 mai  tout en  les obligeant  au  port de masque  dans l’enceinte des écoles et des classes.

Les autres instructions sont relatives aux autres gestes barrières notamment le  lavage obligatoire des mains des élèves et leurs encadreurs, à la distanciation  physique et sociale et  à la désinfection régulière des établissements en particulier dans les grands centres.
‘’les élèves et élèves maîtres doivent être sensibilisés sur les mesures pratiques de distanciation physique ; des gestes barrières dont le lavage des mains, le port de la bavette est obligatoire aux élevés et aux enseignements  dans l’enceinte de l’établissement scolaire et pendant les cours’’, écrit le ministre, ordonnant  à ‘’ se saluer à distance sans se donner la main ; éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ; éternuer ou tousser dans le creux de leur coude ;et garder au 1metre de distance entre personnes’’.

Le document du ministère informe que la’’ reprise des activités pédagogiques dureront 6 semaines allant du 1er juin au 15 juillet 2020 et la première activité en classe portera sur les mesures préventives de lutte contre la pandémie du COVID-19 ; l’accent sera mis sur l’enseignement des matières fondamentales notamment le français et mathématique ; du C.EI au C.E2, il n’y aura pas l’enseignement de l’étude du milieu les emplois de temps ont été élaborés et proposés aux acteurs.’’

Les évaluations de fin d’année sont programmées du 13 au 15 juillet 2020 pour le primaire et du 15 au 22 juillet  pour les écoles normales, y apprend-on.
Les établissements scolaires ont été fermés  le 20 mars dernier pour contrer la propagation de la pandémie de covid 19.
Au Niger, la pandémie a  fait  plus de 800 cas depuis mars dernier  mais son évolution est sur une ‘’courbe descendante’’, ce  qui a permis la levée de certaines mesures de préventions dont la fermeture des lieux de culte  et le couvre-feu à Niamey le 13 mai dernier et l’annonce de la  réouverture  des écoles pour le 1er juin.

Covid-19: le cumul des crises risque de dévaster le Sahel (ONU)

Les agences humanitaires des Nations unies alertent sur le cumul des crises avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19 qui risque de dévaster la région du Sahel.« Les agences humanitaires des Nations unies (…) alertent au sujet de la détérioration rapide de la crise du Sahel, entrainant des besoins humanitaires à travers la région à des niveaux sans précédent, la plupart résultant de l’intensification des conflits, de l’insécurité alimentaire croissante, des inégalités structurelles et des conséquences directes et indirectes de la pandémie Covid-19 (…) », rapporte un communiqué reçu vendredi à APA.

En 2020, rappellent les agences humanitaires de l’ONU, 24 millions de Sahéliens, dont la moitié sont des enfants, ont besoin d’une assistance et d’une protection vitales, le nombre le plus élevé jamais enregistré.

En raison de la violence généralisée et des catastrophes naturelles, 6,9 millions de personnes sont confrontées aux conséquences désastreuses des déplacements forcés. Plus de 4,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de leur pays ou réfugiées, soit un million de plus qu’en 2019, et 2,5 millions de retournés luttent pour reconstruire leur vie.

« Le temps presse alors que nous faisons face à une crise sans précédent en matière de déplacement et de protection dans la région. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été contraintes de fuir et doivent maintenant faire face à l’incertitude supplémentaire apportée par le coronavirus », a déclaré Millicent Mutuli, Directrice du Bureau régional du HCR pour l’Afrique de l’ouest et centrale, citée par le communiqué.

A son avis, « les communautés locales à travers la région ont fait preuve d’une générosité remarquable en les accueillant, mais ne peuvent plus faire face sans un soutien urgent car, les capacités nationales sont dépassées. La situation au Sahel était déjà en train de devenir rapidement intenable, avec une crise humanitaire à plusieurs niveaux. Nous devons agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire ».

« Les conflits, les déplacements, la violence et maintenant, la pandémie Covid-19, ont des effets dévastateurs sur les enfants, leur santé, leur état nutritionnel, leur éducation et leurs droits à la protection. Quelque 9,7 millions d’enfants sont menacés de malnutrition aiguë, dont 3 millions de malnutrition aiguë sévère. Il est crucial que des mesures soient mises en place pour freiner et arrêter la propagation de la pandémie pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme des enfants », a affirmé Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF.

De son côté, la FAO dit être préoccupée par la succession et la superposition des crises vécues au Sahel, de l’insécurité alimentaire, à la pandémie Covid-19 et à l’invasion potentielle de criquets pèlerins qui pourraient dévaster les moyens d’existence et la production alimentaire et affaiblir la résilience du Sahel.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous-régional de la FAO, « les communautés pastorales, déjà durement touchées par les effets du changement climatique et de l’insécurité, sont également affectées par la fermeture des frontières, ce qui risque d’accroître les conflits entre éleveurs et agriculteurs ».

Covid-19: la BASE fait don d’insuline à la clinique du diabète du CHU de Treichville d’Abidjan

La BASE (Banque d’amour de solidarité efficace ), une initiative de veille citoyenne de la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD) et du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCF-CI), a fait don jeudi d’un lot d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, en vue de soutenir les sujets diabétiques face à la pandémie de la Covid-19.Il s’agit d’accompagner les personnes diabétiques, jugées vulnérables face à la pandémie de la Covid-19, a fait savoir Mme Euphrasie Yao, présidente du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, et conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien, en charge du Genre.

Mme Euphrasie Yao a souligné que cet élan de solidarité de la BASE est possible grâce à des femmes, des hommes et des jeunes, issus de toutes les couches sociales, et qui sont engagés pour le bien d’autrui. Le mouvement citoyen qui envisage des transferts de ressources vise 1 million d’adhérents.

Le directeur général du CHU de Treichville, s’est dit « très heureux » de recevoir ce don, félicitant son hôte pour cet apport précieux qui devrait permettre de donner des doses suffisantes et soutenues aux diabétiques pris en charge dans cette clinique.

Dr Amos Ankotché, chef de la clinique du diabète du CHU de Treichville, a indiqué que 370 enfants diabétiques, de 0 à 18 ans, sont pris en charge dans cette clinique. Les doses d’insuline injectées à un adulte font 15 à 20 000 Fcfa par mois tandis que celles administrées à un enfant revient à 50 000 Fcfa.

Pour Dr Ankotché, ce don vient à point nommé car dans chaque famille en Côte d’Ivoire, l’on dénombre un diabétique, or ces personnes peuvent être emportées par la pandémie de la Covid-19. Ce lot d’insuline devrait constituer une banque d’insuline.

La Covid-19 semble être plus agressive chez les sujets fragilisés ou souffrant de pathologies chroniques. Le diabète est l’une de ces situations à risque d’infection sévère à covid-19. Selon les premières études chinoises, le diabète multiplierait par 2 à 4 le risque de décès.

Les personnes souffrant de diabète seraient plus sensibles au Covid-19. Face à cette situation et pour limiter la propagation du virus, il a été recommandé aux personnes vulnérables en plus des mesures barrières, de limiter leurs déplacements et veiller à un bon équilibre de leur pathologie chronique.

En vue de participer à la lutte contre cette pandémie, la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » (CUEFPOD), qui travaille en appui aux efforts du gouvernement ivoirien a créé la BASE, une communauté de femmes et d’hommes engagés pour un mouvement citoyen solidaire.

Elle a développé un instrument stratégique et opérationnel visant l’investissement de personnes fortes et engagées dans le capital humain en vue d’une solidarité nationale plus efficace. Cet instrument de veille citoyenne, vise à soutenir les personnes vulnérables dans la société.

Deux semaines après la présentation officielle de cet outil au  grand public, les vendeuses du marché d’Attinguié, ont été la cible où la BASE a déposé ses valises pour amorcer ses premières actions directes   sur  les populations par un don de masques.

En vue de venir en aide et de soulager les personnes vulnérables de la crise sanitaire causée par la Covid-19,  dans un élan de solidarité, la BASE a décidé de contribuer à la mise en place de cette Banque d’insuline à la clinique du Diabète du CHU de Treichville Abidjan.

Outre la participation à la constitution d’une banque d’insuline au CHU de Treichville, la BASE veut offrir gratuitement de l’insuline aux diabétiques dans le besoin, via ce centre hospitalier. La Côte d’Ivoire compte à ce jour plus de 1 900 cas de personnes contaminées à la Covid-19.

Le don d’insuline à la clinique du diabète du Centre hospitalier et universitaire de Treichville  pourra soigner 150 personnes. La clinique du diabète de cet établissement sanitaire public reçoit par an 5 000 personnes.

Covid-19 : reprise des prières, vendredi, dans les mosquées du Grand Abidjan selon les restrictions de rassemblement

Le Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire annonce la reprise, à partir de vendredi, des prières dans les mosquées dans le Grand Abidjan, selon les nouvelles mesures barrières et de rassemblements, dans un communiqué publié jeudi.Au niveau des mosquées, le Comité de veille Covid-19, a décidé que les cinq prières obligatoires sont autorisées dans les mosquées du Grand Abidjan à compter du vendredi 15 mai 2020, et conseille l’ouverture d’une entrée et une sortie pour les hommes et une entrée et une sortie pour les femmes.

Chaque entrée devra disposer d’un dispositif de lavage des mains, s’atteler à la fermeture immédiate de la mosquée après l’accomplissement de chaque prière obligatoire, puis à l’organisation de Tafsirs, prêches,  ruptures collectives et des prières de Tarawih.

En outre, les leaders musulmans à charge des mosquées devront organiser les prières de Tahadjoud (nocturnes) en respectant les mesures barrières et de distanciation physique, de même que le nombre de personnes présentes qui ne devra excéder les 200 fidèles.

Concernant les fidèles, le Comité de veille Covid-19 recommande que chaque musulman vienne à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière, se lave les mains avant d’accéder à la mosquée,  tout en respectant les mesures de distanciation physique édictées. 

Pour le respect scrupuleux des mesures de restrictions sanitaires, le Comité fait observer que la responsabilité des Imams et des comités de gestion s’avère impérative. Ils devront par conséquent faire appliquer les mesures barrières en mettant en place un service d’ordre pour y veiller. 

Cette décision du Comité de veille Covid-19 de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire intervient après une réunion du Conseil national de sécurité́, présidée jeudi par le chef de l’Etat, et qui réaménage les mesures de restriction de rassemblements de 50 personnes à 200 personnes. 

Maquis et restaurants d’Abidjan rouvrent, les boîtes de nuit et bars restent fermés

Le Conseil national de sécurité (CNS) a annoncé jeudi au terme d’une réunion présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, la réouverture des maquis et restaurants dans le Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) à partir du vendredi 15 mai et a maintenu cependant la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinéma et lieux de spectacle jusqu’au 31 mai prochain.Cette réouverture des maquis et restaurants, a souligné le CNS devra se faire « dans le strict respect des mesures barrières de lutte contre la Covid-19, notamment le lavage régulier des mains au savon ou avec une solution hydroalcoolique, le port du masque et la distanciation physique d’au moins un mètre étant entendu que les hôtels restent ouverts ».

Plusieurs autres mesures ont sanctionné cette rencontre, notamment la reconduction de l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au 31 mai prochain et le maintien de la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes.

Depuis mars dernier, les maquis et restaurants ont été contraints à fermer en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19 dont le pays enregistre à ce jour 1971 cas confirmés avec 930 guéris et 24 décès.

Maroc : Les personnes sous dialyse semblent être plus exposées au Covid-19 (néphrologue)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – Les personnes avec une maladie chroniques ou sous dialyse semblent être plus à risque d’être infecté par le covid-19 et aussi de développer une forme grave du coronavirus, a affirmé Mme Amal Bourquia, Professeur de néphrologie et dialyse.En effet, les patients en dialyse « présentent de nombreux facteurs de comorbidité qui les fragilisent encore plus et un cadre spécifique de traitement regroupant dans le même espace de nombreux patients à savoir les centres d’hémodialyse », a-t-elle souligné dans une interview à APA.

Pour ce qui est des mesures devant être prises pour protéger ces malades du Covid-19 et assurer leur traitement dans des conditions saines, Pr. Bourquia a insisté sur la nécessaire de la prise de mesures de prévention, de protection, de dépistage, d’isolement et de distribution dans la gestion de la pandémie, ajoutant que « ces patients souffrant d’insuffisance rénale doivent être pris aux premiers stades de la maladie par tous les centres ».

Selon elle, les patients dialysés sont appelés à suivre une série de conseils notamment privilégier le transport individuel lors du déplacement vers et depuis les centres de dialyse et le port d’un masque facial et le garder pendant toute la séance de dialyse.

De même, il faut informer le personnel au cas d’apparition de fièvre ou des symptômes respiratoires ou autres pour que le médecin traitant puisse indiquer le traitement à suivre. Aussi, « il faut éviter le contact avec les autres malades et limiter autant que possible les contacts directs avec l’entourage », tient à recommander Pr. Bourquia, membre fondateur de nombreuses sociétés et d’associations telles que la Société marocaine des maladies rénales, l’Association méditerranéenne des maladies rénales et la Société marocaine de néphrologie pédiatrique.

En dehors des séances de dialyse, ces patients doivent rester à la maison les jours sans dialyse et garder un espace avec les autres, en particulier avec les enfants et petits-enfants, qui peuvent transmettre la maladie sans présenter de symptômes, a conseillé Pr. Amal Bouquia, qui est également présidente de l’Association marocaine de lutte contre les maladies rénales « Reins » et représentante de l’Afrique au sein de l’Association internationale de néphrologie pédiatrique.

Concernant la prise en charge des patients sous dialyse affectés par Covid-19, elle est effectuée dans des centres dédiés à cette pandémie et selon des protocoles stricts afin de minimiser le risque pour les autres patients et le personnel soignant.

Interrogé sur l’opération de don d’organe durant cette crise, Pr. Bourquia a fait savoir que les derniers travaux ont montré que le virus s’attaque aussi aux reins, ce qui interdit toute utilisation de ces organes. « Personne n’a évoqué cette possibilité cependant et tenant compte de ces découvertes post mortem aucune greffe à partir de ces sujets n’est envisageable », a-t-elle conclu.

Impliquée depuis de nombreuses années dans la prise en charge des maladies rénales, Pr Amal Bourquia fait partie de la première génération des néphrologues au Maroc. Elle contribue activement à l’information du public et à la sensibilisation de la communauté médicale et des pouvoirs publics sur l’évolution des maladies rénales et les moyens de leur prise en charge.

Très active dans son domaine, Pr. Bourquia compte à son actif une quinzaine d’ouvrages sur la néphrologie qui sont venus enrichir la recherche dans les domaines de la dialyse et de la transplantation rénale.

Côte d’Ivoire : 12 millions de personnes touchées par la chaîne de solidarité contre la Covid-19

Quelque 12 millions de personnes ont été touchées par la redistribution de vivres et de non-vivres initiée par le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté dans le cadre de sa chaîne de solidarité contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée  par la ministre Mariatou Koné qui était face aux députés ivoiriens pour faire le point de la redistribution des vivres et non-vivres reçus des donateurs dans le cadre de cette chaîne de solidarité lancée par son département ministériel contre la Covid-19.

Ce sont 24 régions sur 31 et 155 communes sur 201 que compte le pays qui ont déjà bénéficié de cette assistance humanitaire, a fait savoir Mme Koné précisant qu’un peu plus de 12 millions de personnes ont été touchées dont 09 millions à travers les élus et plus de 03 millions impactées à travers les ONG.

Depuis le 23 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont lancé une chaîne de solidarité visant à soutenir les populations vulnérables dans la lutte contre la maladie à Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à jour 1912 cas de maladie à Covid-19 dont 902 guéris et 24 décès.

L’Afrique du Sud va assouplir le confinement en juin

L’Afrique du Sud, qui en est à sa septième semaine de confinement à cause de la pandémie de coronavirus qui a tué 219 personnes dans le pays, devrait passer à l’assouplissement des restrictions en juin, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.Le président, s’exprimait mercredi soir lors d’une allocution télévisée pour informer la nation depuis que son gouvernement, a annoncé que le confinement en vigueur depuis le 27 mars, a été allégé du niveau 5 au niveau 4 il y a deux semaines, permettant ainsi à 1,5 million de travailleurs des secteurs minier et agricole de retourner au travail, tandis que le reste de la population restait chez elle conformément à la réglementation.

Le président a déclaré qu’il espérait que la plupart du pays passerait au niveau 3 en juin, en assouplissant davantage les restrictions dans le cadre des efforts du gouvernement pour contenir la Covid-19 qui a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars.

« Sans le confinement, le nombre d’infections au coronavirus aurait augmenté de façon incontrôlable. Nos installations sanitaires auraient été débordées et des milliers de Sud-Africains de plus seraient morts », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a été démontré, ajoute-t-il, que le confinement a fourni au pays « un temps précieux pour préparer notre système de santé et nous a aidés à ralentir le taux de transmission de la Covid-19 ».

« Cet avantage vital doit maintenant être maintenu », a déclaré le président.

Il a noté que les 600 millions de dollars US de fonds d’aide temporaire que son gouvernement a alloués le mois dernier aux petites entreprises et aux travailleurs en tant que mesures économiques temporaires seraient disponibles pendant six mois.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour garantir que nos citoyens les plus vulnérables soient soutenus et protégés pendant cette période difficile », a-t-il déclaré.

M. Ramaphosa a ajouté qu’il procéderait à des consultations avec les dirigeants des neuf provinces du pays avant de passer au niveau 3 d’assouplissement des restrictions.

3 nouveaux cas positifs au Covid-19 déclarés à Maradi

Trois patients atteints de la maladie du Covid-19 ont été découverts à Maradi a révélé mercredi le gouverneur de la région lors de la réunion hebdomadaire du comité régional de suivi de la maladie.

Selon le gouverneur de la Région de Maradi M. Zakari Oumarou, deux cas proviennent respectivement de Dan Issa et Madarounfa, tandis que le troisième est de Maradi mais ayant effectué un voyage au Nigéria.

Face à ces cas importés du sud de nos frontières, le gouverneur a tiré la sonnette d’alarme. « Nous demandons à nos compatriotes des villages frontaliers, et ceux qui ont des activités dans les états nigérians d’être très prudents » a-t-il demandé. Ce qui intrigue le plus, c’est que cela est arrivé au moment où nos frontières sont fermées des deux côtés. Il s’est réjoui de la réouverture des lieux de culte, preuve que la pandémie a substantiellement reculée.

Le gouverneur Zakari Oumarou a rappelé   au respect des différentes mesures prises par nos autorités et d’éviter au niveau de la mosquée de se serrer les mains. Il a par ailleurs annoncé qu’une commande d’un (1) million de masques est lancée et la vente de ces masques se fera aussi bien dans les pharmacies (100 FCFA) que dans autres points afin de permettre l’accessibilité.

Le Comité régional de suivi de lutte contre Covid-19 de la région de Maradi a au cours de cette réunion réceptionné plusieurs dons.  Ainsi le ROTARY Club de Maradi a fournis des gants et masques, le Ministre Kassoum Mocktar a fourni 9 thermomètres thermiques pour le contrôle de la température de la population ; L’OMS a fourni des lits, matelas et s’est engagé dans la lutte contre, le Paludisme et le choléra. Save The Children a fourni des kits de lavage de main, des gels, eau de javel. Idem pour le PHRASEA, le Programme hydraulique rurale appui au secteur de l’eau et assainissement.
Le Niger enregistre plus 860 cas atteints du Covid 19 à la date du mercredi 13 mai 2020.

Covid-19 : au Sénégal, le football reprendra ses droits en fin d’année

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF), dont le Comité d’urgence s’est réuni mercredi soir, a prévu de reprendre ses compétitions domestiques en novembre 2020.L’instance faîtière du foot sénégalais, dans un communiqué parvenu à APA, « après l’examen du contexte de la pandémie (Covid-19) qui devient de plus en plus inquiétante et la décision des autorités de prolonger l’état d’urgence, n’a pas jugé opportun de (poursuivre) dans l’immédiat les différents championnats ».

Selon la nouvelle programmation de la FSF, les championnats de Ligue 1, Ligue 2, Nationale 1, Nationale 2 et du football féminin (Divisions 1 et 2) devraient être bouclés au mois de novembre 2020.

La poursuite du championnat d’élite permettra entre autres de désigner les deux représentants du Sénégal dans les compétitions interclubs du continent à savoir la Ligue africaine des Champions et la Coupe de la Caf. Le championnat de Ligue 1 a été arrêté début mars à l’issue de la 13e journée. A ce moment-là,  Teungueth Football Club en était le leader incontesté avec 33 points au compteur.

Par ailleurs, la structure dirigée par Me Augustin Senghor a opté pour « la formule de Play off et Play down » afin que ces joutes se disputent dans les meilleurs délais. Dans le même ordre d’idées, elle prévoit de « terminer les championnats régionaux entre le 1er novembre et le 31 décembre 2020 sous forme de Play off ou de match à éliminatoire direct pour désigner les équipes qualifiées au tournoi de montée en Nationale 2 ».

Dans sa délibération, la Fédération Sénégalaise de Football a acté le report, jusqu’à la saison 2020/2021, de « toutes les compétitions des petites catégories et de beach soccer ». En outre, les fédéraux ont prorogé « les contrats entre clubs, joueurs et encadreurs jusqu’à la fin de la deuxième partie de la saison 2019/2020 ».

La FSF a également approuvé « la mise en place d’un plan de relance post Covid-19 du football sénégalais et du budget prévisionnel destiné à alimenter le fonds spécial créé à cet effet ».

Dans le but de soulager la souffrance des clubs professionnels, amateurs et certains groupements associés impactés par la crise sanitaire, l’instance faîtière du foot sénégalais leur a alloué « une subvention sur fonds propres en attendant la mobilisation des appuis de l’Etat, de la Fifa (Fédération internationale de football association) et de la Caf (Confédération africaine de football) ».

Covid-19: l’Eglise du Sénégal maintient la suspension des messes publiques

La Province ecclésiastique de Dakar a décidé, dans un communiqué reçu mercredi soir à APA, de ne pas mettre fin aux dispositions en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment la suspension des messes à caractère public.

« Nous avons encore aujourd’hui la lourde responsabilité de nous adresser à vous, dans l’urgence du moment, au sujet de la position de l’Eglise du Sénégal dans la gestion de cette maladie du coronavirus », ont solennellement déclaré les Evêques du Sénégal.

Ces derniers, voulant « rester fidèles à (leur) devoir de protéger partout et en toutes circonstances la santé et la vie des populations », ont convenu de maintenir « toutes les dispositions (de prévention) déjà prises » compte tenu de l’évolution de la Covid-19 au Sénégal.

Pourtant, le président de la République Macky Sall a annoncé la réouverture des lieux de culte, non sans poser certaines conditions. Mais le chef de l’Etat, dans son message à la nation du 11 mai dernier, a soutenu ceci : « plus que jamais, la responsabilité de chacune et de chacun de nous est engagée ».

Ainsi, les Evêques de la Province ecclésiastique de Dakar demandent « à tous de vivre en conséquence ». De ce fait, les religieux invitent les fidèles « à entretenir (leur) vie de foi, à travers les moments de prière en famille, dans un esprit de communion spirituelle avec l’Eglise Universelle ».

Poursuivant, Monseigneur Benjamin Ndiaye, l’Archevêque de Dakar, qui s’exprime au nom des Evêques de la capitale, a réconforté les chrétiens : « Avec vous, nous, vos Pasteurs, Evêques et Prêtres, restons en communion intime de cœur et d’esprit, spécialement quand nous disons la Sainte Messe en privé à vos intentions et à travers nos différentes célébrations qui vous sont accessibles par les médias ».

Enfin, les Evêques encouragent les fidèles « à tenir ferme dans les efforts déjà consentis » afin de « venir à bout de la Covid-19 », tout en les exhortant à éviter « les déplacements non nécessaires et (à respecter) les gestes barrières ».

Bolloré s’engage dans la riposte contre le covid-19 en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, les filiales de Bolloré Transport & Logistics en Côte d’Ivoire ont apporté leur contribution au plan de riposte initié par le gouvernement ivoirien.Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire, Abidjan Terminal, Sitarail et Carena ont manifesté leur élan de solidarité à travers la communauté portuaire, indique un communiqué transmis à APA.

Elles ont aussi procédé à la remise de dons de plusieurs conteneurs aménagés et frigorifiques à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire et à la ville de San Pedro pour les accompagner dans leurs missions de recherche et de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Les filiales de Bolloré Transport & Logistics ont, dans le même temps, offert au Centre des opérations d’urgence de Côte d’Ivoire, 1.000 combinaisons d’intervention et près d’un millier de paires de gants pour renforcer la sécurité et les conditions d’intervention des équipes.

Bien plus, les communes abritant les installations des entreprises de Bolloré Transport & Logistics à Abidjan ont reçu des produits d’hygiène, des consommables sanitaires et des vivres destinés aux populations. Elles ont enfin remis, à la Radiotélévision ivoirienne (RTI), des kits de lavage de mains pour renforcer le dispositif de prévention de cette institution qui assure la sensibilisation aux gestes barrières.

Bolloré Transport & Logistics a par ailleurs mis en œuvre d’importantes mesures pour assurer la protection de son personnel, des clients tout en garantissant la continuité de la chaine d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous-région. Une priorité est accordée à la logistique des produits médicaux et de première nécessité, indispensables au bien-être des populations face à cette crise sanitaire.

« Bolloré Transport & Logistics est engagée dans le plan de riposte contre le Covid-19 pour limiter le risque de contagion au sein des communautés »,a déclaré Martine Coffi-Studer, Présidente du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Selon elle, cette contribution vient renforcer les dispositifs de prévention de la pandémie, améliorer les capacités des structures sanitaires et soutenir les actions sociales, pour limiter les effets de la pandémie. Notre démarche multi-cibles, permet également via nos différentes filiales, d’accompagner le gouvernement et de matérialiser notre soutien aux populations.

Covid-19: la Guinée enregistre le taux de mortalité le plus bas de la MRU

La Guinée a le taux de mortalité dû au coronavirus le plus faible de l’Union du fleuve Mano (MRU), selon des chiffres officiels rendus publics mercredi.Selon le bilan des décès de Sanusi Research & Consulting de l’Union, qui regroupe la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, 73 personnes ont succombé au Covid-19.

Ces décès ont été enregistrés en Côte d’Ivoire (21), en Guinée (11), au Libéria (20) et en Sierra Leone (21).

Cependant, avec 4.754 cas enregistrés dans la MRU, la Guinée compte le plus grand nombre de cas (2.298), suivie de la Côte d’Ivoire (1.857), de la Sierra Leone (387) et du Libéria (212).

Sur les 1.819 cas de guérisons enregistrés dans la MRU, 45% se trouvent en Côte d’Ivoire, 45% en Guinée, 5% au Libéria et 5% en Sierra Leone.

Malgré la menace du Covid-19 et le boycott de l’opposition, la Guinée a organisé en mars dernier, un référendum constitutionnel qui selon ces opposants devrait permettre au président Alpha Condé de continuer à diriger la Guinée pendant 12 ans encore.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Afrique du Sud : Timide reprise des ventes de véhicules

L’Afrique du Sud a entamé mercredi des ventes de véhicules automobiles à une échelle réduite, le plein fonctionnement des secteurs devant commencer en juin, a annoncé le ministère du Commerce et de l’Industrie.Il a ajouté que dans le cadre de cette phase de la réouverture de l’industrie automobile, les points de vente de voitures ne pourraient avoir que 30% de leur personnel travaillant sur place.

En vertu des règles actuelles de confinement du coronavirus de niveau 4 du pays, toutes les voitures qui ont été vendues « doivent être livrées au domicile des acheteurs après avoir été soigneusement désinfectées ».

« Les règles permettent également toutes les réparations nécessaires pour la sécurité ou le contrôle technique et l’entretien courant pour tout le monde – pas seulement les travailleurs des services essentiels comme cela a été le cas jusqu’à présent », a informé le ministère.

L’Afrique du Sud est confinée depuis le 27 mars et devrait assouplir les règles strictes sur une base hebdomadaire, jusqu’à ce que le pays atteigne le niveau 1 de déréglementation.

COVID 19 : La Ville de Niamey désinfecte des lieux de cultes rouverts aux fidèles

Le président de la délégation spéciale   de Niamey M. Mouctar  Mamoudou  a donné ce mercredi 13 mai 2020 le coup d’envoi d’une opération de  désinfection     à  la  grande mosquée et à la cathédrale de Niamey  à nouveau rouvertes aux fidèles.

Cette campagne concernera un certain nombre de lieux de cultes identifiés dans la capitale.
Selon M. MOUCTAR « depuis le début de la pandémie du coronavirus la mairie a entrepris des opérations de désinfection des endroits publics tels que les marchés.

«Mardi 12 mai, le gouvernement en concertation avec les oulémas a décidé de rouvrir les lieux de cultes et nous sommes amenés à élargir ces Opérations de traitement de désinfection, pour cela nous avons mobilisé nos équipes pour lancer cette opération de désinfection des mosquées et églises », a-t-il indiqué.
La mairie a mis en place des Brigades dans les cinq arrondissements et a identifié   des lieux de culte à désinfecter.
Le président de la délégation spéciale de Niamey a remercié le ministre de la santé publique qui a envoyé un appui important dans le cadre de ce travail de désinfection des lieux de cultes.

Pour Mr YOUSSOU MOUNKAILA de l’association islamique du Niger « la réouverture des mosquées dans la ville est une fierté et un sentiment de joie, au Niger nous avons une forte population de musulmans, toutes les mesures qui sont prises vont être strictement respectées par les musulmans dans les mosquées.  »
Le directeur d’hygiène publique au ministère de la santé M. Boulama OUSMANE a indiqué qu’au« niveau du ministère de la santé nous avons une commission charge de la prévention et du contrôle, aujourd’hui le gouvernement a décidé de la réouverture de lieux de cultes, nous avons décidé d’accompagner la délégation de la ville de Niamey dans le cadre de désinfection des grande mosquées et églises de Niamey »
Pour le père ANTRONIE KOUDJOUFIO vicaire général de la cathédrale de Niamey « nous remercions la délégation spéciale de Niamey qui a pensé à notre église dans cette opération de désinfection des lieux de cultes et nous allons respect les mesures édictées pour la prévention de cette maladie ».
Le gouvernement a rendu public mardi soir la levée de l’interdiction des prières collectives et du couvre-feu à Niamey en vigueur depuis avril dernier pour contrer la propagation de coronavirus.  Le 30 avril dernier, les autorités ont annoncé la réouverture des lieux de culte et des écoles de façon progressive suivant l’évolution de la pandémie.

Les cours vont reprendre le 1er juin et se poursuivront jusqu’en mi-juillet, a informé le ministre de l’enseignement supérieur, notant toutefois que les dates des examens de fin d’année seront communiquées ‘’ultérieurement’’.
Les autres mesures telles que la fermeture des frontières, la suspension des services de transports et la fermeture des lieux de loisirs sont en revanche maintenues.
Le Niger a enregistré depuis mars dernier 854 cas d’infections mais ces derniers jours la pandémie a amorcé une courbe descendante, selon les experts.

Covid-19: la Zambie rouvre le site touristique de Victoria Falls

Le président zambien Edgar Lungu a ordonné la réouverture pour les touristes, des chutes Victoria et des hôtels locaux, dans le but de redonner vie à un secteur touristique paralysé par l’impact de la pandémie de coronavirus.L’annonce à faite mardi à la suite d’une visite du site de Victoria Falls à la frontière avec le Zimbabwe, au cours de laquelle il a été noté que le niveau d’eau dans la station touristique avait considérablement augmenté au cours des derniers mois et que l’économie de la ville frontalière de Livingstone s’était presque effondrée en raison de la fermeture du site au public.

« Les chutes sont à leur apogée cette année après plusieurs années de faibles niveaux d’eau, mais il n’y a pas de touristes ici », a déclaré Lungu.

Il a ajouté que les chutes, l’une des sept merveilles naturelles du monde, devraient être ouvertes aux touristes afin de « sauver des emplois » et relancer l’économie comateuse de la ville de Livingstone qui dépend des revenus touristiques du site.

Il a cependant ordonné aux opérateurs touristiques et à leurs clients de respecter une stricte distanciation sociale et d’autres protocoles de santé nécessaires pour réduire la propagation du coronavirus.

Le dirigeant zambien a noté que la fermeture des chutes Victoria étouffait le secteur du tourisme, qui représentait 1,8 milliard de dollars américains pour l’économie, soit 6% du produit intérieur brut du pays.

Plus de 300.000 personnes dépendent du secteur du tourisme en Zambie.

M. Lungu a autorisé ces dernières semaines la réouverture progressive des secteurs économiques, plus d’un mois après avoir ordonné la fermeture de toutes les entreprises le 25 mars, dans le cadre de mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.

La pandémie a infecté mardi 441 personnes en Zambie, un pays qui compte à ce jour sept décès.