CULTURE Archives - Page 6 sur 8 - Journal du niger

L’artiste Nigériane Asa en concert live à Abidjan le 2 juillet 2021

La célèbre artiste Nigériane Asa s’est dite mardi « heureuse » de performer sur scène après un temps de répit dû à la Covid-19, lors d’un concert live prévu à Abidjan le 2 juillet 2021, au cours d’une conférence de presse.

Derrière des lunettes fumées et d’un air jovial et rassurant, l’artiste Nigériane a donné rendez-vous ce jour à ses fans dans un hôtel de référence de la place, où elle compte offrir un événement qualitatif haut en lumière et en sons.

Ce show, elle l’assurera avec 11 personnes composant son staff, parmi lesquelles des ingénieurs de sons. Sur scène, elle sera accompagnée par deux autres artistes musiciens, notamment Ayidissa et Watakita.

Fierté du continent, Asa est également une artiste compositrice, percussionniste, pianiste et danseuse. Elle est auteure du très célèbre tube « Jailer » et de biens d’autres titres issus de plus de cinq opus. 

Le sponsor officiel de cet événement est le groupe Kaydan. Avec 11 musiciens venus de Paris et de Londres, elle promet une performance inédite en 1h30 minutes rythmée par un répertoire riche et varié.

Le Sénégal répertorie son patrimoine culturel immatériel

Le catalogue de l’inventaire national pilote du patrimoine culturel immatériel (PCI) du Sénégal a été rendu public ce mardi au Musée des Civilisations noires.Le Sénégal dispose d’un riche patrimoine culturel immatériel (PCI). En effet, un inventaire pilote effectué dans les quatorze régions du pays par la Direction du Patrimoine culturel a permis de répertorier et de documenter 59 éléments, inscrits sur la liste représentative nationale du PCI.

Cet inventaire non exhaustif comprend entre autres « Le BÀKK », une déclamation poétique du lutteur dont la vocation est de présenter le palmarès de celui-ci ; « Le LAABAAN », rituel de célébration de la nuit nuptiale en milieu wolof ; « Le YARO », cérémonie publique festive organisée par les Peuls après une bonne saison pluvieuse…

Selon l’Unesco, le PCI désigne les traditions ou expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants, comme les traditions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, rituels et événements festifs, les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ou les connaissances et le savoir-faire nécessaires à l’artisanat traditionnel.

Il s’agit de l’inventaire de cinquante-neuf éléments du patrimoine culturel immatériel avec la participation directe des communautés. Cet inventaire n’est pas figé. Il est voué à évoluer, à s’élargir et à vivre.

Au-delà du recensement de ces éléments du PCI, ce projet a permis la consolidation d’une masse critique d’expertise nationale sur la mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Quatorze directeurs de centres culturels régionaux, des représentants des communautés et quatre experts en patrimoine culturel immatériel ont ainsi été formés. Les experts sont devenus des référents nationaux qui ont été munis d’instruments conceptuels nécessaires pour réaliser des inventaires communautaires de manière opérationnelle.

Par ailleurs, plus de 25 acteurs engagés dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel du Sénégal ont acquis des notions fondamentales pour l’élaboration de plan de sauvegarde. Ces compétences seront utiles à la finalisation de plans de sauvegarde du patrimoine culturel et immatériel dans le futur.

En outre, quelque 500 personnes ont été directement touchées par les séances de sensibilisation durant cet inventaire. Un catalogue a été réalisé à ce propos pour restituer ce travail de sauvegarde auprès des communautés. Cet inventaire constitue aussi une expertise pilote d’introduction du PCI dans les enseignements.

Présidant la cérémonie la cérémonie officielle de Restitution de cet inventaire le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a exhorté la direction du patrimoine culturel « à poursuivre et renforcer ce programme au-delà de cet inventaire pilote en élaborant des stratégies de valorisation à travers les systèmes éducatifs, la promotion des festivals des terroirs, de tourisme culturel et bien d’autres outils qui permettront au PCI de rester vivant ».

Sénégal : le Grand Carnaval de Dakar fait son retour

L’édition 2020 avait été suspendue à cause de la pandémie de Covid-19.La capitale sénégalaise va de nouveau vibrer au rythme du Grand Carnaval de Dakar. La deuxième édition de ce rendez-vous culturel annuel se tiendra du 26 au 28 novembre 2021, a annoncé l’initiatrice et promotrice de l’événement, Fatou Kassé Sarr.

Elle s’exprimait lors de la conférence de presse de présentation et de lancement du 2ème Grand Carnaval de Dakar tenue ce mercredi à la Maison de la Culture Douta Seck (Dakar).

Placée sous le thème « Contes et légendes du Sénégal et d’Ailleurs », l’édition 2021 vise la valorisation et la promotion de la Culture comme outil de Marketing territorial. Cette rencontre réunira des acteurs culturels en provenance des 14 régions du Sénégal et espère faire participer d’autres pays.

Évènement festif et populaire, le Grand Carnaval de Dakar est une plateforme d’expressions culturelles qui souhaite présenter une mosaïque culturelle, traditionnelle et contemporaine du Sénégal.

« C’est du brassage, mais au-delà, il y a un aspect découverte mutuelle avec les acteurs culturels qui viennent à Dakar qui est la capitale, et les Dakarois aussi qui apprennent à mieux connaître la diversité culturelle du Sénégal sur laquelle repose son unité nationale. Car nous avons cette forme de brassage au Sénégal qui fait notre spécificité et notre charme », a dit Mme Sarr.

Elle a expliqué que le Grand Carnaval de Dakar offre ainsi « un écrin et une belle plateforme d’expression à cette diversité culturelle, symbole du Sénégal. »

A travers ce rendez-vous culturel, Fatou Kassé Sarr et ses collaborateurs espèrent faire mieux connaître les régions du Sénégal, promouvoir certains talents et leur décrocher des contrats. Selon Mme Sarr, faire venir les représentants régionaux à Dakar pour un événement de cette portée peut donc représenter une opportunité économique. Ce qui inscrit le Grand Carnaval de Dakar dans une démarche de Marketing territorial qui consiste à valoriser le potentiel local pour en tirer à terme un bénéfice économique.

« Nous avons donc conçu le Grand Carnaval de Dakar en tenant compte de tous ces paramètres et nous en avons fait une plateforme d’expression ouverte, un écosystème autour duquel gravite toute une chaîne de valeur du tourisme culturel », a-t-elle indiqué.

Le groupe Magic System sort un nouvel opus intitulé « Envolée Zougloutique »

Le groupe ivoirien Magic System a présenté vendredi à Abidjan son nouvel album intitulé « Envolée Zougloutique », comprenant 12 titres et qui sortira sur le marché le 21 juin 2021.

« Nous avons voulu tout simplement faire quelque chose qui nous rappelle un peu les souvenirs d’Anoumabo (un quartier de Marcory, dans le Sud d’Abidjan où est issu Magic System) et puis donner un album au public zouglou », a dit A’Salfo, lead du quatuor musical ivoirien.

Devant un parterre de personnalités et de professionnels de médias, A’Salfo a présenté lors d’une « listening party » à la Fondation Magic System, le nouvel opus conçu « avec d’autres styles musicaux vus ailleurs » mais qui « ne s’est jamais éloigné du Zouglou », un rythme musical ivoirien. 

« Ce que vous avez entendu, c’est du pur zouglou », a soutenu A’Salfo, indiquant que Dj Mix Premier, artiste ivoirien du « Coupé décalé » a souhaité faire un featuring afin d’être sur l’album de Magic System, « chose que nous n’avons pas refusé ». 

« Il fait du Coupé décalé qui est un dérivé du Zouglou, il était bien de travailler avec lui », a ajouté A’Salfo pour qui « c’est le Zouglou décalé qui gagne ». Et dans cet élan des talents locaux ont été associées à la production de l’album, entre autre le jeune arrangeur Bobi Solo. 

Selon A’Salfo, cet album traite entre autres, de thèmes tels l’éducation avec le titre « Petit Hamza », l’environnement, l’employabilité des jeunes, l’immigration clandestine et comprend des « chansons hommages à nos illustres disparus ».

Le groupe a voulu « lancer un message d’espoir à l’endroit de la jeunesse et de prise de conscience surtout relatif à la protection de l’environnement », a noté A’Salfo, soulignant qu’un message est aussi adressé pour la défense de la cause des planteurs.

« Cet album est africain de par son contenu », a-t -il assuré, mentionnant qu’un contrat a été signé pour une distribution mondiale ainsi qu' »une tournée africaine qui va les amener dans 14 pays sur le continent pour pouvoir communier avec tous leurs fans ».

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a dit « bravo » au quatuor musical ivoirien, faisant observer que les sujets comme l’emploi des jeunes, la défense d’un revenu décent aux planteurs de cacao sont d’appoint.

Le directeur général du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), Karim Ouattara, a déclaré qu’ « une oeuvre de cette envergure ne peut pas se perdre dans la nature, donc le Burida fera tout pour recouvrer tous les droits liés à l’exploitation de cette œuvre ».

M. Karim Ouattara a ensuite « salué l’effort qui est fait », citant le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, qu' »il n’y a pas de mots pour qualifier ce travail. La Côte d’Ivoire saura retenir ces paroles pour faire avancer les choses pour la jeunesse et pour les planteurs ». 

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Florent Galaty, s’est félicité de la production de cet album, qui en très peu de temps, a fait voyager l’auditoire avec des « thématiques suffisamment enlevées ».

« Le problème de l’employabilité des jeunes et la question de l’amélioration des conditions de vie des paysans, le retour et la gratitude à Anoumabo, permettent de savoir toute la culture que vous avez de notre terroir », a-t-il poursuivi.

« En réalité, vous n’êtes plus des artistes, vous n’êtes plus des musiciens, vous êtes des trésors humains vivants. Ce que vous proposez sur le marché,  ce n’est pas un album, ce n’est pas un opus, mais c’est une communion qui guérit l’âme », a déclaré M. Galaty.

Cela devrait, pour lui, permettra aux Ivoiriens et aux mélomanes de « renouer avec la paix ». Car, la force de l’art, c’est de faire des hommes des êtres vivants sensibles à la bonne cause immatérielle. 

Cet opus de 12 titres signe le retour des « Magiciens » sur la scène artistique après quatre ans d’absence sera disponible sur le marché lundi avec une première vaque de 10 000 exemplaires de CD  (Compact Disc).

Art ivoirien: Yacouba Konaté, ex-DG du MASA, part avec « 42 mois d’arriérés de salaire »

Le logisticien Hervé Yapi a été investi mercredi en qualité de directeur général du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), en remplacement de Yacouba Konaté, qui part avec « 42 mois d’arriérés de salaire ».

Il y avait des « arriérés en termes de salaire sans compter les arriérés qu’il y avait auprès des fournisseurs. Il fallait refaire le bâtiment et c’est pour cela que moi j’ai 42 mois d’arriérés de salaire », a expliqué Yacouba Konaté.

Quand l’ancien ministre Maurice Bandama quittait le ministère de la culture, « je me sentais aussi en situation de devoir partir, mais je suis resté parce qu’à l’époque on avait 300 millions de dettes à payer, sans parler des 42 mois d’arriérés pour moi le directeur général sortant », a-t-il ajouté.

M. Konaté a relevé que les dettes étaient énormes. Le directeur général sortant, nommé conseiller technique, avait des impayés de salaire quand il était directeur général de l’époque et « on ne pouvait même pas moi me payer et encore moins payer d’autres personnes ».

« J’espère que le nouveau Conseil d’administration a fixé le salaire du nouveau directeur général, mais moi, c’est le Conseil d’administration qui a fixé mon salaire qui était indexé à celui du directeur général sortant », a-t-il poursuivi. 

« Finalement, le Conseil d’administration m’avait autorisé à être payé 15% de plus que le directeur sortant, mais je n’ai jamais appliqué cette mesure, parce que les 10 millions Fcfa de salaires mensuels (du personnel) ne permettaient pas de le faire » et payer les arriérés du directeur sortant, a-t-il dit.

« Si on a pas une éthique au quotidien, si on ne se montre pas exemplaire dans la gestion des événements, c’est juste pas possible parce que les institutions  (donnent des fonds) lorsque vous leur inspirez confiance », a-t-il conseillé.  

Il a en outre avoué qu’à partir de la deuxième édition, il avait commencé à prendre les dispositions compte tenu de la complicité qu’il avait avec le ministre Maurice Bandama, de « passer la main à Ismaël Diaby, qui est mort à la tâche ».

Le nouveau directeur général du MASA, Hervé Yapi, a promis assurer pour ce challenge l’aventure entrepreneuriale sur la base du succès et le positionnement de l’événement, « au plus haut niveau dans l’industrie de l’art ivoirien ».

Peu avant cette passation de charges, tenue au ministère de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, il y a eu la prise de fonction du nouveau directeur de Cabinet du département ministériel, Florent Galaty Sako, qui succède à Yves Konan Yao.

Oriental Fashion Show : quand le patrimoine marocain rencontre le charme orienta

La 37ème édition de l’Oriental Fashion Show (OFS) mettra le cap sur la ville ocre de Marrakech, une édition très attendue pour faire revivre les émotions d’un véritable défilé de mode.Cette manifestation, placée sous le signe de la valorisation du patrimoine touristique marocain, se tiendra les 18 et 19 juin, apprend-on auprès des organisateurs.

C’est toute la magie de l’Orient qui prendra place dans le majestueux hôtel de luxe le Mandarin Oriental. À l’heure où le monde tourne au ralenti; à l’heure où les Fashion show se font de plus en plus rares, l’Oriental Fashion Show entend bien perpétuer son événement et honorer ses fidèles stylistes qui, en dépit de cette période difficile, n’ont cessé de créer et innover.

L’OFS n’ayant pas été épargné par la Covid-19 qui a emporté un membre important de son organisation, cette édition sera donc marquée par un hommage posthume à la mémoire de Mohamed Al Sagheer.

Parmi la délégation égyptienne, on comptera le grand designer Hany El Behairy ainsi que les célèbres actrices Laila Eloui Elham Shahin et Samira Said qui témoigneront de la grandeur de cet homme extraordinaire.

D’autres invités de marque tels que les acteurs et des célébrités marocaines Dounia Boutazoute, Mansour Badri, Camélia Rak, Rababe Gouyd, ainsi que Driss Roukhe viendront renforcer la notoriété de l’événement et découvrir par la même occasion la beauté de la ville ocre sous le signe de l’élégance et du raffinement.

Basé à Paris, cet événement sillonne le monde et les hauts lieux de la mode à fort potentiel médiatique : Paris, Londres, Doha, Koweït, Marrakech, Moscou, Istanbul, Almaty (Kazakhstan), Samarcande (Ouzbékistan), Istanbul… Plus qu’un défilé de mode, l’OFS est devenu au fil des ans une véritable tribune artistique, un dialogue culturel entre l’Orient et l’Occident selon sa fondatrice la Franco-marocaine Hind Joudar.

Depuis 15 ans, l’OFS organise des défilés de grande envergure dans les plus belles capitales du monde. Considéré comme un leader dans la mode orientale et incubateur de talents au-delà des frontières, cet événement a pu promouvoir, à travers ses nombreuses productions, plus de 100 stylistes de 50 nationalités différentes, parmi eux de nombreux Marocains qui ont pu se faire un nom sur la scène de la mode mondiale.

Une chaîne de télévision dédiée à la culture annoncée en Côte d’Ivoire

Une chaîne de télévision exclusivement dédiée à la culture ivoirienne et africaine lancera bientôt ses activités, a appris APA, mardi, auprès de son promoteur dans la capitale économique ivoirienne.

Dénommée Culture Ivoire Télévision (CITV), « cette chaîne exclusivement consacrée à la culture veut jouer sa partition pour la sauvegarde de la culture » ivoirienne et africaine, a expliqué son directeur, Olivier Franck Assi dans une conférence de presse à Abidjan.

« Sa réalisation à coup sûr va considérablement impacter l’univers de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire », promet  M. Assi, soulignant qu’il « s’agit de mettre à la disposition des téléspectateurs une chaîne de télévision dont la mission est de promouvoir principalement la culture ivoirienne, ensuite africaine dans sa pluralité à travers des productions authentiques ».

En plus de donner une visibilité au patrimoine matériel et immatériel ivoirien et africain, CITV, une chaîne de télévision numérique tournée vers la culture dans ses programmes « entend réconcilier les ivoiriens, les africains d’avec leur culture », a conclu M. Assi.

CITV qui diffusera bientôt ses programmes sur le bouquet du distributeur chinois Startimes est un produit de l’entreprise Côte d’Ivoire télévision dirigée par Léon Saki.

Le film marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch en compétition officielle du Festival de Cannes

Le long métrage marocain « Haut et Fort » de Nabil Ayouch va participer en compétition officielle de la 74 ème édition du Festival de Cannes, prévu du 6 au 17 juillet prochain, annonce jeudi un communiqué du Centre Cinématographiques Marocain (CCM), parvenu à APA.Cette sélection est une première dans l’histoire du cinéma marocain au niveau du prestigieux Festival de Cannes, dont la 74ème édition de 2021 s’impose comme l’événement cinéma le plus attendu cette année après la crise sanitaire mondiale, relève la même source.

Le cinéma marocain a déjà participé auparavant à des sections parallèles du Festival de Cannes comme « La semaine de la critique », « Un certain regard » ou « la quinzaine des réalisateurs ».

Toutefois, cette présence en compétition officielle de 2021 témoigne de la notoriété internationale croissante du cinéma marocain et offre une chance de décrocher un prix dans la section officielle.

Le long métrage « Haut et Fort » a été produit en 2020 et a bénéficié du fonds de soutien à la production des œuvres cinématographiques, fait savoir le communiqué.

Tourisme ivoirien: un test annoncé pour une formation au Maroc

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, annonce un test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Maroc pour l’année académique 2021-2022, selon une note.

Ce test intervient « dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Maroc, en matière de tourisme », précise la note signée de M. Siandou Fofana, ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.

Le département ministériel en charge du Tourisme ivoirien organisera ce « test de sélection pour une formation aux diplômes de techniciens spécialisés en tourisme et en hôtellerie au Royaume du Maroc au titre de l’année académique 2021–2022 ». 

Pour faire acte de candidature, les postulants devront toutefois remplir des conditions: « être de nationalité ivoirienne; titulaire d’un diplôme équivalent au baccalauréat marocain (séries A1; A2; B; C; D; G2; E et BT comptabilité) des sessions 2016; 2017; 2018; 2019 et 2020 ».

En outre, la note mentionne que le candidat devrait avoir un âge inférieur ou égal à 25 ans et « la motivation, la vocation et les aptitudes requises pour l’exercice d’un métier du secteur du tourisme et de l’hôtellerie ».

Il devra également « jouir de ses droits civiques ». Cependant, pour des questions pratiques d’organisation du test, il est requis un droit de participation au test. Le postulant devra aussi présenter la preuve financière de l’achat du billet d’avion aller-retour.

Le test se déroule dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui touche tous les pays de la planète. De ce fait, il est demandé aux candidats de disposer d’un carnet de vaccination à la Covid-19.

Sénégal : lancement d’un Rapport alternatif sur l’Afrique

L’initiative est portée par plusieurs organisations universitaires, de la société civile et des laboratoires de recherche (think tank).Le Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA), dont le premier numéro a été lancé, ce lundi à Dakar, vise « le renversement idéologique et épistémologique des analyses sur le continent », écrivent ses initiateurs, qui veulent aussi approfondir les indicateurs de mesure des progrès et de la souveraineté africains.

« Portée également par des personnalités et scientifiques africains de haut niveau, cette initiative élabore des Rapports qui reflètent réellement la sensibilité et le vécu des Africains dans les différents milieux où ils se trouvent », rapporte un document remis à la presse lors du lancement et dont APA a obtenu copie.

L’objectif du RASA est de contribuer, de manière décisive, à la consolidation des transformations à l’œuvre des sociétés et institutions africaines vers l’autonomie et la souveraineté.

« Il s’agit, note le document, de rendre visibles les dynamiques et mutations à l’œuvre sur le continent, notamment celles portées par les Africains dans leur majorité et leur diversité ».

Le numéro Un du Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA) interroge ainsi les évolutions souhaitées du continent africain sous le prisme de la souveraineté. Ses initiateurs cherchent à positionner et à approfondir une approche radicalement nouvelle qui met les dynamiques socioéconomiques réelles, les innovations populaires, les ressources immatérielles, la centralité de la culture…au centre de la perspective.

Le rapport est articulé autour de sept axes, visitant chacun des dimensions de la souveraineté des sociétés africaines face à la mondialisation.

Dans le premier axe, les auteurs montrent que la souveraineté est aux prises avec l’impérialisme et l’hégémonie extérieure d’une part, et en conflit avec ses dimensions nationale et populaire par le bas.

Le deuxième axe porte sur la souveraineté économique, alors que le troisième axe a trait à la souveraineté monétaire.

La souveraineté culturelle fait l’objet du quatrième axe et le cinquième axe porte sur la souveraineté numérique.

Les deux derniers axes portent sur la souveraineté politique et sur les fondements et contours d’une vraie puissance pour les Etats africains décomplexés et souverains.

L’icône du cinéma égyptien, Samir Ghanem passe l’arme à gauche

Par Mohamed Fayed — La vedette du cinéma égyptien, Samir Ghanem s’est éteint, ce jeudi à l’âge de 84 ans, des suites du Covid-19. L’acteur égyptien avait été admis en réanimation, depuis quelques jours, suite à une infection au coronavirus.Né le 15 janvier 1937 à Assiout, l’acteur et comédien Samir Ghanem compte à son actif un grand héritage qui marquera à jamais le théâtre, mais également le cinéma et la télévision en Egypte et dans le monde arabe.

À partir des années 1980, il était devenu une des vedettes comiques du théâtre surtout en ayant imposé un nouveau style bien à lui. Parmi les pièces les plus célèbres dont lesquelles il avait joué, on peut citer : « Salut Docteur », avec George Sidhoum et son épouse Dalal Abdel-Azziz en 1981, « Les mariés » avec Chirine en 1981, Fares Ibnou Khayban en 1987.

Il a aussi joué dans plusieurs films comiques en tant que personnage principal notamment « l’homme qui a éternué avec Chahira en 1985 », « Pauvres mais heureux » avec Said Salih en 1986, « Fatouta » et les films avec Ilham Chahine en 1987, « un oiseau dans le ciel » avec Atar El Hakim en 1988, « l’escroc et le chien avec Chouikar en 1990 », « criminel malgré lui » avec Hala Sidki en 1991, « les fugitifs » avec Noura en 1993 et « un marié par hasard » avec Sabrine en 1998.

Lancement à Abidjan du 2è spectacle d’humour «Drôles de femmes»

La deuxième édition de «Drôles de femmes», un spectacle d’humour qui vise à valoriser les talents féminins, a été lancée mardi à Abidjan, a constaté APA sur place.

Prévu le 29 mai et le 12 juin prochains dans la capitale économique ivoirienne, ce spectacle d’humour opposera sur scène, les «Pagneuses » définies comme les femmes d’un âge avancé aux «Collantières » considérées comme les jeunes filles. 

«  Il fallait trouver quelque chose qui rassemble toutes les générations. Donc, nous avons décidé de mettre sur pieds un spectacle qui va valoriser les talents féminins », a expliqué dans une conférence de lancement, Caroline Da Sylva, la promotrice  de ce spectacle. 

«  Ce n’est pas un mouvement féministe que nous lançons. C’est pour permettre aux femmes d’occuper la place qui les sied et de s’exprimer », a-t-elle ajouté. 

Expliquant, le déroulé de cette deuxième édition qui se tiendra en deux dates, notamment le 29 mai prochain au palais de la culture d’Abidjan et le 12 juin prochain à l’hôtel Ivoire d’Abidjan, Mme Da Sylva a fait savoir que les spectacles se joueront autour de plusieurs thèmes dont l’éducation de la jeune fille et les violences conjugales. 

«  Dans la fresque théâtrale de cette année, il y aura en plus des actrices, des danseuses. «Drôles de femmes» dont la première édition s’est tenue en 2019, a pour objectif de valoriser la femme à travers une  fresque théâtrale opposant dans un conflit de génération les « Pagneuses» aux «Collantières». 

Par ailleurs, ce spectacle a pour ambition de promouvoir le théâtre en Côte d’Ivoire. Plusieurs actrices ivoiriennes de renom dont Clémentine Papouet, Gbazé Thérèse, Bleu Brigitte et Nastou Traoré joueront dans ces spectacles. 

Maroc : L’ICESCO créée une chaire sur les « femmes en science » à Fès

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Université Euromed de Fès (UEMF) ont signé, lundi à Rabat, une convention pour la création de la chaire ICESCO « femmes en sciences: l’intelligence artificielle et l’avenir » au sein de cet établissement universitaire, indique un communiqué de l’ICESCO.Signée par Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Mostapha Bousmina, Président de l’UEMF, la convention vise à promouvoir la recherche scientifique portant sur l’intelligence artificielle et à encourager la participation des filles et des femmes à ce domaine à travers les stages, les ateliers, les thèses de doctorat et la consécration de la culture de prospection, ajoute la même source.

Selon le patron de l’ISESCO, la création de cette chaire s’inscrit dans le cadre de la célébration par l’organisation de l’Année de la femme 2021 de même qu’elle reflète la coopération fructueuse entre le Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO et l’UEMF pour renforcer la culture de prospection et encourager l’utilisation de l’intelligence artificielle dans un cadre éthique et durable, tout en assurant l’égalité du genre.

La création de cette chaire traduit aussi le besoin de renforcer les capacités des jeunes filles, ainsi que leur contribution au domaine de l’intelligence artificielle, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de l’UEMF a souligné que cette chaire va renforcer le rôle de l’Ecole, créée par l’Université, et complétement dédiée à l’ingénierie digitale et intelligence artificielle (EIDIA), la première à l’échelle africaine.

Cette chaire, a-t-il précisé, vise à réaliser des recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle, à attirer un grand nombre d’étudiants des pays membres de l’ICESCO et à favoriser l’ouverture sur le monde à travers la conclusion de conventions avec des centres issus de différents pays.

La chaire se propose le développement des partenariats sur le plan international et la formation dans les domaines de la recherche, de l’innovation et des métiers d’avenir liés à l’intelligence artificielle, à travers le renforcement de la participation des chercheuses, la réalisation d’études et de recherches faisant partie des priorités de la chaire.

Elle vise également à attirer les jeunes chercheurs des pays membres de l’ICESCO en vue de développer les algorithmes et techniques de l’intelligence artificielle au profit de la société, précise le communiqué.

Travail des enfants : Dominique Ouattara engage les artistes dans la lutte

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a engagé jeudi à Abidjan les artistes ivoiriens dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture, lors d’un séminaire de formation des acteurs du monde culturel.

« Le travail des enfants en général est un problème qui nous concerne tous et contre lequel nous pouvons agir, chacun à son niveau », a déclaré Mme Dominique Ouattara, à l’occasion du lancement de la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants.  

Elle s’est réjouie de la caravane Wara tour initiée par l’artiste chanteur Abou Nidal, et dont le thème pour l’édition 2021, la cinquième, est « Non au travail des enfants », une thématique qui rencontre son « assentiment total » car, faisant écho de son combat contre ce phénomène. 

« Non au travail des enfants dans la cacaoculture, entre en résonance avec mon engagement personnel contre le travail des enfants », a-t-elle fait savoir, rappelant que depuis 1998, elle œuvre avec sa Fondation Children Of Africa pour le bien-être des femmes et des enfants vulnérables. 

Avec le Comité national de surveillance de lutte contre le travail des enfants, crée en 2011, et les partenaires, Mme Dominique Ouattara est engagée fortement dans la lutte contre le fléau de l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. 

« Cet engagement collectif a permis d’obtenir des résultats significatifs, mais le défi est d’autant plus persistant que le mal est profond car, il dépend d’autres paramètres extérieurs que nous devons résoudre tels que l’immigration clandestine, la lutte contre la pauvreté et le revenu des planteurs », a-t-elle poursuivi. 

Cette formation adressée au monde culturel dans toute sa diversité devrait permettre aux artistes de mieux cerner la problématique du travail des enfants, ainsi que les efforts déployés par la Côte d’Ivoire et ses partenaires pour y remédier.  

La ministre de la Culture, de l’industrie des arts et de la culture, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé, a déclaré que la protection des enfants reste pour le secteur culturel une priorité, car cela rend la culture plus proche des communautés et des enfants. 

« Disposer les artistes à participer à une campagne de sensibilisation pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture est certes un devoir citoyen, mais surtout une adhésion spontanée au combat que vous menez depuis dix ans », a dit Mme Arlette Badou Nguessan.

Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé a rappelé la vision du chef de l’Etat de vouloir faire du secteur culturel une industrie qui contribue à l’horizon 2025 au Produit intérieur brut à hauteur de 4,4%, en créant de la richesse et des emplois.  

Le promoteur de Wara tour, Abou Nidal, a annoncé que la caravane « sillonnera une vingtaine de villes cacaoyère de la Côte d’Ivoire pour récompenser les meilleurs élèves,  car la place des enfants est dans les classes ».

Plusieurs personnalités du monde de la culture sont venus soutenir la caravane Wara tour pour dire non au travail des enfants dans la cacaoculture: Aicha Koné, le groupe Magic System, Akissi Delta, Mawa Traoré, Nash, Affou Keita, Gbi De Fer, Michel Gohou, Guy Kalou, Brigitte Bleu, Were Were Liking. 

Rwanda : un jeune écrivain lauréat d’un prix mondial

Obed Imbahafi, un écrivain rwandais de 21 ans, est lauréat de la catégorie écrite pour la narration mondiale des jeunes sur les maladies tropicales négligées (MTN).Le concours mondial de narration pour les jeunes sur les MTN s’ est tenu de décembre 2020 au 8 avril 2021 et a été lancé pour lutter contre les MTN, en partenariat avec la Cour du prince héritier d’Abou Dhabi, l’Union africaine, Channels TV, le Commonwealth Youth Health Network, International Youth Federation, MPJ Youth, TIBA, Institut national de recherche en santé, ASMTH et One million 2021.

Son histoire impressionnante détaille un article du journal de grand-père sur les vers intestinaux, une maladie qui diminue l’aptitude du corps à absorber les nutriments et les vitamines.

Selon Imbahafi, plus d’un milliard d’enfants risquent de contracter des vers intestinaux, dont 82% vivent en Asie du Sud-est et en Afrique.

Selon les organisateurs, le concours a reçu plus de 400 inscriptions de 39 pays. Plus de 50% des candidatures ont été reçues de jeunes à travers l’Afrique où il y a une forte dominance des MTN.

Tous les jeunes du monde entier ont été autorisés à participer et 40 ont atteint la finale, dont deux Rwandais. Les gagnants ont été annoncés dans cinq catégories à savoir le numérique, la musique, la vidéo, l’audio et le texte.

Les juges venaient du Japon, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Costa Rica.

Imbahafi a remporté le premier prix de 2500 dollars et son idée est de développer un site Web de médias sociaux et une application mobile axés sur le traçage de l’histoire de l’Afrique afin de ramener la jeunesse africaine à ses racines.

L’humoriste Agalawal « démasque » l’avatar Chris Yapi dans un époustouflant show à Abidjan

L’humoriste ivoirien Agalawal a offert samedi soir un spectacle époustouflant à ses fans au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, tentant de « démasquer » l’avatar Chris Yapi, très suivi sur les réseaux sociaux en Côte d’Ivoire.

Dans un one man show intitulé « état des lieux », Agalawal à dépeint le quotidien des Africains, leurs douleurs et défis, en particulier les réalités de la vie socio-politique en Côte d’Ivoire, son pays, devant des milliers de personnes.

L’actualité en Côte d’Ivoire est fortement marquée ces dernières semaines par des événements politiques, qui attisent la curiosité des citoyens. Et, derrière son écran, l’avatar Chris Yapi, livre dans des vidéos des informations touchant le sommet de l’Etat et parfois avérées.  

Dès son entrée en scène, sous une note musicale et quelques pas de danses qu’il esquive, l’humoriste ivoirien lance ceci: « il faut qu’on voit dans la salle, pour question de sécurité » si Chris Yapi n’est pas infiltré parmi le public.

« Je sais qu’il est dans la salle et ça on ne va pas continuer le spectacle si on n’est pas sûr du lieu où il est assis », dit-il. Mais, soudainement, sort du décor un homme de très petite taille qu’il accule d’être Chris Yapi, ce que ce dernier nie déclarant qu’il ne ment pas.

Cet avatar, au terme de ses vidéos diffusées sur Facebook ou YouTube, assure que « Chris Yapi ne ment pas », un slogan évoqué par cet homme, qui pour Agalawal est un signe que c’est physiquement ce diseur de nouvelles. Et ce, dans un air lyrique au grand bonheur de ses fans.

« Vous l’avez démasqué, il était où », ajoute Agalawal, qui ironise « voilà quelqu’un qui dit qu’il connaît tout avant que ça arrive. Mon frère, le spectacle que je suis venu faire, il faut donner, le contenu au public en même temps, on va gagner du temps ! ».

Chris Yapi est « Attié (vu le nom issu d’une langue locale au Sud du pays) on dirait. Les Attié gagnent en gallon seulement, avec un Attié Premier ministre », a-t-il poursuivi, sous des salves d’applaudissements du public qui a eu droit à un régal humoristique.

Évoquant la crise sanitaire de Covid-19, Agalawal qui se dénomme ambassadeur, a fait observer que le virus sévit en Occident, en Asie et en Amérique qu’en Afrique, au point que la demande du visa Schengen est moins sollicitée à cause de cette pandémie qui fait rage en Europe. 

« Avant, quand on allait demander le visa (shenguen) on tapait poteau », a-t-il martelé pour dire que le visa était refusé à plusieurs; mais maintenant ils le distribuent, insinuant qu’il y a des visas disponibles certes, mais dans le contexte de Covid-19, on peut choper le virus. 

Chris Yapi est recherché par les autorités ivoiriennes à en croire l’ambassadeur Agalawal qui mentionne dans un ton d’humour que « le jour on l’attrape, on va le faire asseoir pour lui donner des conseils ». Cet avatar à souvent tancé certaines personnalités qui ont démenti ses propos.   

Agalawal a en outre évoqué le fléau de la drogue avec la récente découverte d’une tonne de cocaïne à Abidjan, qui a défrayé la chronique, tout en titillant des confrères artistes. Pour lui, il faut éradiquer les phénomènes dévastateurs en prônant les vertus et la bonne gouvernance.

Plusieurs humoristes sont venus le soutenir. Sur scène, Ramatoulaye DJ ne s’est pas abstenu de lui décerner des félicitations. Il a aussi eu à ses côtés un accompagnement institutionnel, entre autre, le parrainage du ministère du Tourisme et des loisirs.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi, était aussi présent pour soutenir cet art et l’humoriste Agalawal qui a offert un spectacle très enlevé.

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : MEDI 1 TV à l’heure du Ramadan

La chaîne marocaine d’informations en continu a élaboré avec soin une tranche dédiée à la spiritualité et à l’actualité culturelle.Quatrième pilier de l’Islam, le jeûne du mois de Ramadan est pour très bientôt. « À l’occasion de ce mois sacré, MEDI 1 TV propose à ses téléspectateurs de vivre différemment ce moment unique de l’année » selon un communiqué reçu à APA ce jeudi.

Ainsi, de 18 heures à 19 heures 30, « un contenu riche et dynamique » sera diffusé sur MEDI 1 TV pour permettre aux téléspectateurs de « (re)découvrir la richesse du patrimoine culturel du Royaume et son rayonnement spirituel sur le continent africain ».

Avec la nouvelle production Mamlakat Alawlyae, MEDI 1 TV souhaite plonger son fidèle public dans « le Royaume des Saints » du Maroc à travers les siècles. Et « d’éminents intellectuels du monde musulman, de Fès à Damas en passant par Istanbul et Alexandrie », seront mis à contribution.

La chaîne d’informations continues veut également entraîner ses téléspectateurs dans « un voyage spirituel au cœur des confréries ». A travers l’émission Zawayas, « le rôle prépondérant joué par les imams et soufis du Royaume dans leur expansion » en Afrique sera étudié.

Pour sa part, Food Bladi est un clin d’œil aux chefs marocains « qui contribuent au rayonnement du patrimoine culinaire national à l’international ».

Enfin, Andaloussiyate se veut « une respiration musicale au moment de la rupture du jeûne ». Objectif, offrir au public « un instant de partage et de sérénité́ en famille pour savourer la richesse de la créativité́ poétique et spirituelle héritée de la culture andalouse ».

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : collaboration entre Medi 1 et l’iReMMO

Medi 1 radio et MEDI 1 TV, dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), diffuseront des séries numériques d’analyses sur le monde arabe.A travers cet acte, le groupe de presse marocain prévoit de fournir, à ses auditeurs et téléspectateurs, « des analyses politiques, socio-économiques et culturelles des pays de l’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et du bassin méditerranéen », selon un communiqué reçu ce mardi à APA.

L’objectif de ce partenariat, poursuit la source, est d’offrir une lecture géostratégique du monde arabe grâce à « la diffusion de capsules numériques  » 2 minutes pour comprendre  » sur les plateformes numériques Medi1News et Medi1podcast ».

Ce nouveau concept de séries digitales permettra, à en croire les initiateurs, l’appréhension d’idées complexes sur des questions essentielles touchant le monde arabe dans un format court et adapté à la consommation numérique.

Pour le démarrage de ce partenariat, quatre séries thématiques – composées de trois épisodes chacune – sont retenues : les accords d’Abraham, la crise libanaise, les enjeux de la transition énergétique dans le monde arabe et la crise de la Covid-19 dans la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

Maroc : MEDI 1 TV offre une tribune aux Hassanis

La chaîne d’informations en continu diffusera, le jeudi 8 avril 2021, une soirée spéciale consacrée à la culture hassanie dans le patrimoine marocain.Après les Juifs, les Hassanis (ou Sahraouis) sont à l’honneur sur les antennes de MEDI 1 TV. En effet, selon un communiqué reçu aujourd’hui à APA, le « deuxième volet du projet culturel Tamaghrabit » est dédié à cette composante de la société marocaine.

Programmée à partir de 21 heures GMT+1 sur les canaux linéaires et numériques de la chaîne basée à Tanger (au Nord du Royaume), la soirée spéciale sera l’occasion pour l’ensemble des participants de mettre en lumière la culture hassanie.

Cette émission exceptionnelle permettra entre autres de « redécouvrir l’héritage hassani, son histoire, ses racines et son patrimoine oral » d’après la même source. Il s’agira aussi « de comprendre son empreinte dans la vie quotidienne des Sahraouis ainsi que son influence dans la culture marocaine contemporaine en soulignant l’importance de transmettre et perpétuer la richesse de cet héritage parmi les jeunes ».

Pour une immersion totale des téléspectateurs dans le monde hassani, MEDI  1 TV prévoit de réaliser deux émissions : « L’une en arabe présentée par Imane Aghoutane et l’autre en français avec Khadija Ihsane
à la présentation ».

Fidèle à ses engagements, MEDI 1 TV promet à son public un menu croustillant avec « des reportages, documentaires, témoignages et des échanges avec des invités prestigieux ». A cela s’ajoute « un plateau de deux heures en direct avec des historiens, chercheurs, intellectuels, artistes, acteurs culturels et des experts à l’international ».

« Loin des clichés », Tamaghrabit est une initiative qui promeut « la diversité culturelle et la richesse du patrimoine marocain » en mettant notamment l’accent sur « l’esprit de tolérance » qui rassemble cette société.

Le programme : jeudi 8 avril 2021

En arabe à 21 heures sur les canaux Maghreb et Arabic.

En français à 21 heures sur le canal Afrique puis à 23 heures sur le canal Maghreb.

Maroc : Nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique

Le ministre marocain de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, M. Othman El Ferdouas, a présidé, mardi, la cérémonie de nomination des membres de la Commission du fonds d’aide à la production cinématographique.Présidée par l’écrivaine, critique de cinéma et journaliste, Mme Ghita El Khayat, cette commission est composée de MM. Moulim Laaroussi, penseur, universitaire et écrivain, Omar Belkhmar, universitaire et critique du cinéma, Hammana Maa Al-Ainain, journaliste intéressé par le cinéma et Mourad Latifi, représentant du Centre Cinématographique Marocain (CCM).

Elle comprend également Mmes Leila Cherradi, spécialiste du cinéma, Habiba Belkacem, ancienne productrice, Najlaa Benembarek, journaliste intéressée par le cinéma, Nezha Hadrami, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la communication, et Loubna Tahiri, représentante du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la culture.

Lors de rencontre, le ministre a passé en revue les efforts déployés par son département en collaboration avec le Centre cinématographique Marocain (CCM), pour promouvoir et développer l’industrie cinématographique nationale, soulignant l’importance de la culture et de l’action cinématographique en tant que vecteur du développement social en particulier dans la consécration d’une identité multiculturelle, ouverte, diversifiée visant à valoriser le potentiel culturel, cinématographique et artistique du pays.

Il a également tenu à remercier la présidente et les membres de la Commission pour avoir accepté d’assumer cette responsabilité et de participer aux ateliers de promotion du cinéma marocain.

L’aide à la production d’œuvres cinématographiques se propose de garantir la qualité des œuvres cinématographiques soutenues et améliorer leur valeur artistique et leur compétitivité et d’offrir l’opportunité aux ressources humaines nationales spécialisées dans les métiers du cinéma de pouvoir développer leurs compétences professionnelles.

Elle est accordée aux sociétés marocaines de production sous forme d’avances sur recettes pour les projets de films de fiction de long métrage, de court métrage avant production, pour les films de fiction de long métrage, de court métrage après production, pour les projets de films documentaires de long métrage avant production et pour les films documentaires de long métrage après production dans la limite de deux (2) films par année pour ce genre de films documentaires, selon le texte fixant les conditions, les critères et les modalités d’octroi de l’aide à la production des œuvres cinématographiques.

L’aide est également accordée à la production de films documentaires sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani.

Guinée : décès de l’écrivain Djibril Tamsir Niane

L’écrivain guinéen, Djibril Tamsir Niane, est décédé ce lundi à Dakar à l’âge de 89 ans.L’auteur de Soundjata ou l’épopée mandingue était spécialiste de l’histoire du mandingue. Il a participé à l’écriture de l’Histoire générale de l’Afrique sous l’égide de l’Unesco.

L’icône du cinéma égyptien Youssef Chaabane n’est plus

Par Mohamed Fayed – Le fameux acteur égyptien Youssef Chaabane est décédé, dimanche à l’âge de 90 ans, des suites de son infection par le nouveau coronavirus (Covid-19).Le syndicat égyptien des acteurs professionnels a, à cet effet, déploré la mort du « grand artiste » Youssef Chaabane, décédé après sa lutte contre la maladie suite à son infection par le nouveau coronavirus, laissant derrière lui un grand héritage en s’illustrant dans plusieurs œuvres artistiques cinématographiques, notamment « Ma’boudat Al jamahir », « Al Asdiqaa Atalata », « Marati Moudir ‘Am », « Al Massajin Atalata » ou encore « Miramar ».

Né au Caire, en juillet 1931, la star du cinéma égyptien a présenté de nombreuses œuvres télévisées et cinématographiques.  Il a également été nommé doyen des acteurs égyptiens pendant deux mandats consécutifs, de 1997 à 2003.

Feu Youssef Chaabane a débuté sa carrière cinématographique en 1961 dans le film « Fi Baytina Rajol » réalisé par Barakat, qui avait réuni une constellation de stars du septième art de l’époque en Egypte, comme Rochdi Abaza, Omar Sharif ou encore Hassan Youssef.

Il avait également réalisé un grand succès dans le Drama télévisé et participé dans quelque 130 séries, comme « Al Mal Wal Banoun », « Layali Al Hilmiya » et la fameuse série « Raafat Al-Haggan », suivie par presque tous le public arabe.

Abidjan va accueillir la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone

La Côte d’Ivoire accueille la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone, la version africaine francophone de l’émission de télé-crochet The Voice, a annoncé mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré.

« Nous sommes heureux d’accueillir The Voice Afrique Francophone », a déclaré M. Sidi Touré, ajoutant que « pour la Côte d’Ivoire, c’est un retour à la maison » et que « définitivement cela va se faire en Côte d’Ivoire pour les années à venir, avec notre soutien ».    

M. Sidi Touré a félicité la productrice de cette émission, Rolande Kammogne, qui envisageait d’arrêter face à des problèmes de financement, mais qui « a toujours su aller au-delà des difficultés » .  

Selon le protocole de la licence, en Afrique du Sud, The Voice Afrique francophone devrait durer deux ans, « le temps minimum, mais dès la troisième saison on était en train de prospecter la Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Rolande Kammogne.  

« Pour moi, c’est énorme » de réaliser cette émission en Côte d’Ivoire, a-t-elle avoué, relevant que de façon « provisoire » l’émission « commence le 13 mars 2021 avec les choix en direct, ensuite la demi finale le 20 mars, et le 27 mars la phase finale ». 

Elle a souligné que le site qui devrait accueillir The Voice Afrique francophone « n’est pas encore officiel », mentionnant qu' »on va garder les mêmes coachs sauf pour raison de Covid-19 parce qu’on n’est pas à l’abri de la pandémie ».  

Mme Kammogne a assuré qu' »il y aura des guests stars assez surprenants » pour la fin de cette troisième saison à Abidjan, la ville la plus consmopolitaine d’Afrique Francophone. 

Dans les deux précédentes saisons, A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic Système, y avait participé. La star, actuellement en deuil, a perdu son frère aîné. Pour la saison 3, Nayanka Bell, Lokua Kanza, Charlotte Dipanda et Hiro terminent l’aventure.  

Abidjan est le premier pays de l’Afrique Subsaharienne à accueillir The Voice Afrique francophone. « Fin mars 2021 », le Nigéria devrait réaliser la version anglaise de The Voice. 

Cinéma : Le Marocain Cherqui Ameur élu meilleur critique africain en 2020

Le Marocain Cherqui Ameur a été élu meilleur critique du cinéma en Afrique pour l’année 2020 à l’issue du concours organisé par l’Agence panafricaine de l’ingénierie africaine.Le concours, organisé en partenariat avec la Fédération africaine de la Critique Cinématographique (FACC) et la Société SUDU Connexion, a vu la participation des critiques de plusieurs pays du continent, notamment du Maroc, de la Tunisie, de la Mauritanie, du Sénégal, du Cameroun, de l’Angola, de Madagascar et de la Côte d’Ivoire, a indiqué Cherqui Ameur, contacté par APA.

Le lauréat a décroché la première place avec une critique intitulée « la kora de diabang, la fragilité des frontières fortes ».

Pour rappel, le concours s’est déroulé en différentes phases et autour d’un film choisi par les organisateurs.

Cherqui Ameur, qui assure actuellement la formation de jeunes critiques de différents pays africains, sera l’invité du programme « NO’O Culture » et recevra son prix dans une prestigieuse cérémonie, qui sera organisée à la capitale burkinabè, Ouagadogou en mars 2021.

Critique de cinéma, réalisateur de documentaires, Cherqui Ameur est formateur au Centre régional des métiers de l’éducation et de la formation d’Errachidia au sud-est du Maroc, et chercheur à la faculté des lettres de Beni Mellal au Maroc.

Il est également membre du Laboratoire de Recherches sur la Littérature, l’Art, la Langue, la Culture et les Représentations Culturelles. Il est membre fondateur du Laboratoire de Recherche sur l’Innovation Pédagogique.

Cherqui s’est distingué par un parcours parsemé de plusieurs prix, dont le Grand Prix Issni N’ourgh pour son film « les murmures des cimes », le Prix du Scénario et celui de la critique pour son film « Issemkhan » au Festival International du film documentaire de Zagora.

Le court métrage marocain « Qu’importe si les bêtes meurent » nominé à la 46ème cérémonie des Césars du cinéma

Le court métrage « Qu’importe si les bêtes meurent, écrit et réalisé par Sofia Alaoui, est nominé à la 46ème cérémonie des Césars du cinéma, organisée par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma et qui aura lieu à Paris le 12 mars 2021, indique mercredi un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM), parvenu à APA.Après sa sortie en 2019, ce court métrage a participé à la compétition internationale du festival de Sundance (janvier-février 2020) et remporté le Grand Prix du jury de ce prestigieux festival considéré comme étant l’un des plus importants évènements du cinéma indépendant au monde, rappelle la même source.

Le film a également participé à la compétition officielle du Festival International du Film de Court métrage de Clermont Ferrand (février 2020), le plus grand rendez-vous du film de court métrage dans le monde, avant de participer au Festival national du Film de Tanger (février-mars 2020), puis au Festival International du Court-métrage de Sao Paolo (août 2020), et au Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020).

Après les Césars, « Qu’importe si les bêtes meurent » poursuivra sa belle carrière en avril 2021 avec sa nomination par l’Académie des Oscars.

Produit par la société Jiango films, avec le soutien du Centre Cinématographique Marocain (CCM), « Qu’importe si les bêtes meurent » raconte en langue amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas. Abdellah doit donc aller se ravitailler dans un village environnant, avant de s’apercevoir que ce dernier a été déserté à cause d’un mystérieux événement.

Décès à Abidjan de l’homme politique ivoirien Laurent Dona Fologo

L’ex-secrétaire général du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Laurent Dona Fologo, ancien président du Conseil économique et social, est décédé vendredi à l’age de 81 ans, selon des sources proches de sa famille.

M. Fologo a tiré sa révérence dans une clinique de référence de la place, à Abidjan. Sur les réseaux sociaux, les Ivoiriens pleuraient cet homme politique, qui a été plusieurs fois ministres sous feu Félix Houphouët-Boigny.

« Il a marqué l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Comme un père, il a contribué à nous armer pour le combat démocratique », a écrit sur sa page Facebook, Toikeusse Mabri, le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).

Journaliste de formation, il a été entre autres ministre de l’Information, de la Culture, et occupé le portefeuille du ministère des Sports. 

La star du cinéma égyptien Ezzat El Alaili n’est plus

Par Mohamed Fayed — La star du cinéma égyptien, Ezzat El Alaili a rendu l’âme ce vendredi 5 février, à l’âge de 86 ans, a annoncé son fils Mahmoud El Alaili.Le Syndicat égyptien des acteurs professionnels a déploré la mort du défunt, alors que ses collègues artistes l’ont considéré, dans des tweets, comme étant un grand acteur qui a toujours fait preuve d’un « professionnalisme rare ».

La dernière apparition du défunt était lors de la dernière édition du Festival international d’Alexandrie du film méditerranéen, tenue en novembre dernier, où il a été honoré avec une pléiade de stars du septième art en Égypte et dans le monde arabe.

Né dans le quartier Bab Shaeriya, au Caire, en 1936, Ezzat El Alaili, avait été récompensé pour l’ensemble de ses rôles (il en aura interprété plus de 160, tout au long de sa prolifique carrière) au festival international du film de Dubaï en 2015.

Ezzat El Alaili est lauréat de l’Institut supérieur des arts dramatiques en 1960 et a campé plusieurs rôles au théâtre et au cinéma, notamment dans le film «Lettre d’une femme inconnue» (1962), réalisé par l’Égyptien Salah Abou Seif.

Tous les fans de cinéma égyptien se souviennent du rôle qu’il avait interprété dans le film «Al Ard» («La Terre») de Youssef Chahine, en 1969.

Le défunt avait aussi présenté, durant plusieurs années, des émissions à la télévision, avant de se lancer dans une riche carrière d’acteur de cinéma.

Af’Sud : Hommage de Ramaphosa à Sibongile Khumalo

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a rendu hommage à la musicienne de jazz et d’opéra Sibongile Khumalo, pour son militantisme en faveur des droits humains, en particulier dans la défense des droits des artistes et des femmes du pays.Rendant hommage ce venedredi à Khumalo, décédée jeudi à l’âge de 63 ans, Ramaphosa a déclaré que le décès de la très populaire musicienne était « un moment de grande tristesse pour nous tous qui avons été fascinés et émus par la puissance, la sensualité et l’improvisation de la voix unique de Khumalo ».

« Non seulement elle était une voix incontestable sur les scènes de concerts à travers notre pays et dans le monde, mais elle était une voix de plaidoyer pour les arts du spectacle, pour les droits et la place des femmes dans notre société, et pour les droits de l’homme en général », a déclaré Ramaphosa.

Il a indiqué qu’en tant que professeur de musique, Khumalo était aussi « une voix d’instruction et d’inspiration pour les nouvelles générations d’artistes qui ont eu le privilège d’apprendre d’une interprète qui était à l’apogée de sa carrière.»

La ministre de la Culture, Nathi Mthethwa, a décrit Khumalo comme « un ambassadeur de notre héritage » et « un génie musical » qui a enchanté divers publics partout en Afrique du Sud et au-delà.

« Khumalo était une maestro musicale qui s’est donnée pour objectif de raconter l’histoire de notre peuple à travers la musique. Elle a laissé un héritage qui restera à jamais dans les annales de l’histoire », a poursuivi Mthethwa.

Khumalo, récipiendaire de la plus haute distinction culturelle du pays de l’Ordre d’Ikhamanga en 2008, était titulaire de doctorats honorifiques de l’Université de Rhodes, de l’Université d’Afrique du Sud et de l’Université de Zululand.