COVID-19 Archives - Page 2 sur 2 - Journal du niger

Désinfection des classes à Dosso en prélude à la rentrée du 1er juin

En prélude à la reprise des cours le lundi 1er juin 2020 dans toutes les écoles après la levée de certaines mesures édictées dans le cadre de la pandémie du coronavirus, toutes les dispositions sont en train d’être prises au niveau de la région de Dosso afin que cette reprise soit effective.

C’est dans cette perspective que la commune urbaine de Dosso a officiellement lancé, ce mercredi 27 mai 2020 au niveau de l’école Boukar, une opération de désinfection de toutes les écoles de la commune et des villages environnants.
La cérémonie de lancement de cette opération de désinfection des écoles a été placée sous la présidence du gouverneur de la région de Dosso, M. Moussa Ousmane, en présence du comité régional de lutte contre le coronavirus, des responsables académiques et des partenaires de l’éducation. Cette activité, qui durera une semaine, concernera 108 écoles des neuf quartiers et 26 villages administratifs de la commune de Dosso.

Le gouverneur de Dosso a saisi l’occasion pour adresser, au nom du Président de la République, ses sincères remerciements à la commune de Dosso pour cet appui inestimable. M. Moussa Ousmane a demandé à la commune de poursuivre ‘’la désinfection des écoles toutes les semaines et cela pendant deux mois avec les produits qui peuvent couvrir cette période’’.
Toutes les communes de la région, a précisé le gouverneur de Dosso, sont prêtes pour respecter les mesures édictées par les plus hautes autorités du pays dans le cadre du COVID-19.

Cette opération, qui se poursuivra jusqu’aux vacances, de façon hebdomadaire,  a dit en substance le maire de la commune urbaine, M. Idrissa Issoufou, permettra de garantir un environnement sain non seulement aux élèves mais également aux enseignants.
Parlant des préparatifs de la reprise scolaire, le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, M. Issa Maïdanda a, quant à lui, souligné que ‘’la direction a eu à prendre plusieurs dispositions de concert avec le ministère parmi lesquelles des rencontres avec les partenaires techniques et financiers, ONG et projets. Au cours de ces réunions, il a été expliqué la note de cadrage du ministère qui balise tout ce qui sera fait avant et après la reprise des classes’’.
Les différents partenaires ont pris des engagements, et si tout se déroule comme convenu, a notifié le directeur régional de l’enseignement primaire de Dosso, ‘’la rentrée va se dérouler dans des bonnes conditions’’.

S’agissant de la désinfection des écoles, M. Issa Maïdanda a annoncé que ‘’l’opération a déjà commencé à Dogondoutchi, Birni N’Gaouré et Gaya, et à l’allure où vont les choses, il n’y aura aucun problème, la rentrée du 1er juin va se passer dans des bonnes conditions’’.
Avec toutes les batteries de mesures que le ministère et la direction de l’éducation primaire ont eu à prendre, a dit en substance le directeur régional de l’éducation primaire de Dosso, ‘’l’on espère une rentrée réussie sur l’ensemble de la région’’.

Covid-19: La tendance est à la baisse au Niger selon l’INS

Au Niger, la tendance est à la baisse en lien avec le recul de la pandémie Covid-19 à Niamey, selon l’Institut National de la Statistique.

Au Niger, la courbe des nouveaux cas de COVID-19 affiche une tendance à la baisse, depuis le 12 Mai 2020, en raison du recul de la pandémie à Niamey, la région la plus touchée, mais aussi de la stabilité du nombre de nouveaux cas déclarés à Zinder, deuxième foyer de la COVID-19 au Niger, a appris l’ANP dans une note technique de l’Institut National de la Statistique (INS) en date du 25 Mai 2020.

Dans ce document qui retrace l’évolution de la situation statistique de la pandémie du COVID-19, il est constaté que parmi les nouveaux cas positifs déclarés entre le 21 et le 24 mai 2020, neuf (9) cas proviennent de la région de Zinder, cinq (5) cas de la région d’Agadez, quatre (4) cas de la ville de Niamey. Les régions de Diffa, de Maradi et de Tahoua ont enregistré, chacune, un (1) cas.

La région de Niamey, avec 54 cas positifs pour 100 000 habitants, reste la région la plus touchée par la pandémie, suivie d’Agadez (5 cas pour 100 000 habitants), de Zinder (2 cas pour 100 000 habitants), de Diffa et de Dosso, qui enregistrent environ un (1) cas pour 100 000 habitants.
En revanche, les régions de Tillabéry, de Maradi et de Tahoua sont les moins touchées, avec moins d’un (1) cas pour 100 000 habitants.

En moyenne, à la date du 24 mai 2020, 4 personnes sur 100 000 habitants ont été infectées par le COVID-19 au Niger, renseigne l’INS, selon qui, «l’assouplissement des mesures prises pour contenir la pandémie du COVID-19 au Niger, en particulier la levée du couvre-feu à Niamey, de l’isolement sanitaire de la ville de Niamey, la libération des activités de transport inter urbain de passagers, la réouverture des lieux de culte, des écoles et établissements scolaires, prévue le 1er juin 2020, pourraient constituer des grands défis pour toutes les équipes en charge de la lutte contre le COVID-19 ».
Aussi, l’Institut National de la Statistique suggère-t-il au Comité Interministériel de lutte contre la pandémie du COVID-19, entre autres, d’envisager de valoriser et de reconnaitre les sacrifices consentis et que consente le personnel de santé, en leur octroyant une prime exceptionnelle pour services rendus à la Nation, et en revalorisant, à l’avenir, leurs traitements et autres avantages qui leur sont actuellement alloués.

En de plus renforcer la concertation entre les autorités de la ville de Niamey et le Comité, afin de s’assurer du respect des mesures barrières, principalement la distanciation sociale, le port de masque, la désinfection des lieux et le lavage des mains dans les principaux lieux publics, en particulier les mosquées, les marchés et grands commerces, les écoles et autres établissements scolaires, les auto-gares et compagnies de transport voyageurs, l’INS recommande également de rendre obligatoire le port de masques dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au personnel des compagnies de transports, ainsi qu’à leurs passagers, au personnel des écoles et autres établissements scolaires, au personnel des structures sanitaires publiques et privées, au personnel des principaux prestataires de services (stations d’essence, Banques…).
L’Institut recommande, en outre, de renforcer les opérations de désinfection et de traitement des principaux lieux publics, notamment les écoles et autres établissements scolaires, en prélude à leur réouverture, fixée au premier (1er) juin 2020, ainsi que les administrations publiques, parapubliques et privées, les principaux lieux de culte, les marchés, les auto-gares et les grands commerces.
Enfin, l’INS suggère des contrôles inopinés, par des équipes sanitaires, dans les écoles, dans les administrations publiques, parapubliques et privées, au niveau des principaux lieux publics (compagnies de transports, auto-gares, marchés et grands commerces), dans les bus et véhicules de transports de passagers, en vue de s’assurer du respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement (distanciation sociale, hygiène, port de masques…).
Au Niger, note-t-on, à la date du 26 mai 2020, selon les données statistiques publiées par le Ministère de la Santé Publique, le nombre total de personnes testées positives au COVID-19 est de 951 cas, pour 786 guéris et 62 décès. Selon l’INS, près de huit (8) décès sur 10 (81%) liés à la COVID-19 sont survenus dans la population des personnes âgées de plus 46 ans. Le nombre de décès est particulièrement élevé chez les personnes ayant entre 66 ans et 75 ans (30%).
Alors que seulement 7% des décès concernent des jeunes adultes âgés de 26 ans à 35 ans, le nombre de décès liés au coronavirus est deux fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes. L’INS explique cette situation par le fait que ce virus affecte plus les hommes que les femmes (plus de 6 cas sur 10), mais aussi parce que plusieurs études ont montré l’existence d’une surmortalité chez les hommes.
Dans le monde, à la date du 24 mai 2020 et selon les statistiques publiées par l’Université Johns Hopkins, 5 407 613 personnes ont été déclarées positives au coronavirus, pour 345 059 cas de décès et 2 168 563 cas de guérisons.

Covid-19 : Les élèves du Niger reprendront le chemin des écoles le 1er Juin sous conditions

Les élèves du Niger vont reprendre le chemin des écoles le lundi 1er juin 2020, d’après une décision du Gouvernement qui conditionne cette nouvelle rentrée sous le respect des mesures barrières prises dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus ou Covid-19.
Interrompus depuis le 20 mars 2020, au lendemain de l’apparition du 1er cas au Niger, les cours vont reprendre le lundi 1er juin avec cependant des mesures plus strictes de prévention du COVID-19. Les élèves du préscolaire, par exemple, sont appelés à rester à la maison et leurs enseignants renvoyés en appui dans les écoles primaires.
En outre, les élèves d’une même classe seront divisés en deux groupes qui se relaieront par journée de classe  et en travail de journée continue qui va de 8h à 14h30.
Les autorités du Ministère de l’éducation nationale demandent aux parents des élèves de bien vouloir prendre attache avec l’administration pour s’assurer que les enfants d’une même famille sont dans un même groupe afin de leur faciliter le transport.
Il n’y aura plus de vendeuse de nourriture, ni de cantine et encore moins d’eau dans les touques, chaque élève, en venant à l’école, devant apporter son repas et sa gourde d’eau.
Tout cela se fera dans le respect des mesures barrières édictées par les autorités nigériennes pour éviter la propagation du coronavirus et auxquelles vient s’ajouter la non utilisation du même matériel par plus d’un élève. Chaque élève doit, par conséquent, avoir ses fournitures au complet.
Pour éviter les attroupements devant les écoles, les parents sont appelés à venir récupérer leurs enfants le plus tôt possible à la descente.
Les cours se dérouleront en enseignement du français et des mathématiques pour les élèves du C1 au CE2, et le français, les mathématiques et l’étude du milieu pour les cours moyens (CM1, CM2).
Ces cours se dérouleront du 1er juin au 10 juillet et seront sanctionnés par des évaluations de fin d’année qui seront organisées du 13 au 15 du même mois, indique-t-on.
Notons qu’en prélude à la réouverture des écoles, à Niamey, il a été procédé au lancement d’une opération de désinfection des établissements scolaires. Cette opération devait concerner tous les établissements scolaires du pays. Les cours reprendront du fait de la baisse des cas de Covid-19 constatée ces derniers jours au Niger, note-t-on.

Fin de Ramadan au Niger: Les cœurs en fête, les têtes pleines de soucis

Les musulmans du Niger s’apprêtent à fêter l’Aid El fitr qui marque un mois de Ramadan d’abstinence, de dévotion et d’adoration envers Allah dans un contexte de crise sanitaire de COVID 19.
A quelques heures de cette célébration qui intervient selon l’apparition du croissant lunaire, à Niamey, la capitale, l’ambiance est au rendez-vous aussi bien au niveau des marchés, des ateliers de couture ou des salons de coiffure.
En atteste la densité du trafic routier en particulier aux alentours des centres commerciaux et des ‘’marchés spontanés’’.
Denrées alimentaires, volailles, habits, condiments, fruits et légumes sont proposés dans les rues, rendant la circulation infernale. Un important dispositif des agents de circulation est déployé au niveau des principaux carrefours où, par mesures préventives, des contrôles systématiques sont opérés depuis quelques jours
Sur le marché des volailles, très prisées pour les plats de fête  généralement partagés entre parents, les prix sont abordables contrairement à l’année passée.
Selon Alhousseini Maidagi, vendeur de volailles, « cette année, les prix de la volaille sont plus abordables que l’année passée parce qu’au vue du confinement dû à la pandémie du covid-19, il n’y a pas d’argent et aussi les fonctionnaires n’ont pas eu de salaire – certains agents ont reçu leur virement bancaire, NDLR.
Il soutient pour ces raisons cette année le prix de la volaille a baissé, notant que la pintade coûte entre 3750 F et 4000 F CFA.
Les acheteurs se bousculent certes, mais les pintades et les poulets sont disponibles convoyés depuis les villages périphériques.
Même constat au niveau des denrées alimentaires. Une cliente rencontrée, lance entre deux négociations : « cette année, les prix des condiments ont baissé malgré que ce soit la veille de la fête. Tout est abordable comparativement aux années antérieures où on constate de la surenchère à la veille des fêtes ».
Pour les céréales nécessaires à la zakat EL fitr (aumône de ramadan), une baisse des prix est constatée.  Un marchand de mil assure que la tasse (mesure locale correspondant à 3 kg) se vend entre 600 F et 650 F CFA avant même le Ramadan. ‘’Et jusqu’à ce jour de la veille de la fête du Ramadan, les prix sont les mêmes sur le marché. Rien n’a été augmenté », soutient-il.
Si le marché des denrées alimentaires affiche le sourire, il n’en est pas de même pour certains secteurs d’activités  tels que  la couture ou la coiffure qui paient les frais de covid-19.
El hadji Hama Abdou, couturier au quartier Maourey témoigne : « cette année, vue la pandémie du covid-19, nous n’avons pas pu bénéficier du mois béni de Ramadan sur le plan du travail, parce que les clients ne viennent pas comme les années passées ».
Selon lui, cette année, en dépit des coupures intempestives de l’électricité qui leur causent quelques désagréments, « il n’y a pas beaucoup de problèmes et de faux rendez-vous avec les clients ».

Niger : 150 milliards de FCFA pour appuyer les entreprises impactées par le Coronavirus

Le 19 mai dernier, le palais des congrès de Niamey a accueilli la signature de l’accord-cadre entre la République du Niger et l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Niger (APBEF-N). Les entreprises touchées par la pandémie du Covid-19 pourront être soulagées.

Cet accord-cadre signé par les deux parties porte sur la création d’un dispositif de financement qui prendra l’allure d’une ligne de crédits au niveau des banques. Selon les déclarations faites par M. Mamadou Diop, ministre nigérien des finances, l’urgence de prendre des mesures pour réduire les dégâts causés par la pandémie actuelle a conduit SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République et son Gouvernement, à mettre en place ce plan global. Le fonds, d’un montant de 150 milliards de francs CFA et assuré à hauteur de 50 milliards de francs CFA par l’Etat, servira à apporter l’aide nécessaire aux entreprises touchées par la pandémie du Covid-19.

Une aide qui tombe à pic

La cérémonie a été conduite par le ministre des Finances en présence de Mme Nana AissaAngo,  présidente de l’APBEF-N et de nombreux autres cadres du ministère des Finances. Etaient également présents, des Directeurs des Banques et établissements financiers. Le ministre des Finances a également ajouté que l’aide aux entreprises prendrait une forme vraiment simplifiée. En effet, deux guichets seront opérationnels : un pour les petites et moyennes entreprises, avec une dotation de 50 milliards de francs CFA et un autre destiné aux grandes entreprises avec un montant de 100 milliards de francs CFA.

En ce qui concerne les entreprises bénéficiaires de cet appui, Mamadou Diop a fait savoir que seules celles affectées par la pandémie (tous secteurs d’activité confondus) et qui répondent aux critères de sélections, pourront en bénéficier. Avec ces mesures, le gouvernement nigérien marche sur les pas d’autres nations africaines qui n’ont pas hésité à prendre des mesures importantes pour sauver leur économie. En avril, le gouvernement sud-africain mobilisait quelques 500 milliards de rands (26 milliards de dollars) pour soutenir les entreprises (y compris celles du secteur informel) et les personnes les plus vulnérables.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Covid-19: Les mesures d’hygiène et de distanciation à l’épreuve dans les mosquées de Niamey

Les recommandations d’hygiène, de protection et de distanciation contre contre la propagation du covid 19 sont diversement respectées dans les mosquées de la capitale au premier jour de leur réouverture, a constaté un reporter de l’ANP.

A la prière de la tombée de nuit,    une mosquée visitée dans le quartier populaire de Tallagué, aucun dispositif de lavage des mains n’est visible alors que les fidèles s’agglutinent sans masque et au mépris de la distanciation physique.

En revanche, dans un autre quartier à Bobiel, il a été constaté la disponibilité d’équipements de lavage de mains dans l’aire de prière où les fidèles ont pris place dans le respect des règles de protection (masque et turban) et de distanciation.

De nombreuses mosquées n’ont pas les moyens pour prendre les dispositions et les mesures ne sont pas respectées lors des prières ; tandis que dans les   mosquées nanties toutes les conditions sont bien réunies pour pouvoir prévenir la maladie.

Selon un croyant de talladjé, « le propriétaire de la mosquée n’a pas mis en place le dispositif de lavage des mains à l’entrée de la mosquée, moi je me lave les mains au savon après avoir fini mes ablutions pour me rendre à la mosquée mais comme c’est une mosquée de quartier la distanciation n’est pas respectée   je proposerai l’ouverture d’une cotisation pour acheter tous les nécessaires afin de protéger tout le monde ».

Au Niger, le fonctionnement des mosquées est assuré par des bonnes volontés, des associations caritatives ou des cotisations/quêtes.
Le 13 mai, le gouvernement a décidé la réouverture des lieux de culte clos depuis mars dernier en édictant des mesures de prévention contre le covid-19 en accord avec les associations confessionnelles.
Le Niger a enregistré plus de 860 cas de contaminations mais la courbe est descendante, selon les experts.

Covid-19: Le ministère de l’enseignement primaire veut encadrer la reprise des cours le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement primaire, de l’alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de l’éducation civique, Daouda Marthé a édicté 20 mesures au plan organisationnel, sanitaire et pédagogique pour ‘’ minimiser les risques de propagation de la maladie et achever l’année scolaire 2019-2020 dans les conditions acceptables’’,  renseigne  une circulaire adressée aux responsables du secteur pour la reprise des cours prévue le 1er juin prochain..
Le document  ordonne aux  enseignants  et aux  encadreurs à regagner leur  poste  de travail au plus tard le 25 mai  tout en  les obligeant  au  port de masque  dans l’enceinte des écoles et des classes.

Les autres instructions sont relatives aux autres gestes barrières notamment le  lavage obligatoire des mains des élèves et leurs encadreurs, à la distanciation  physique et sociale et  à la désinfection régulière des établissements en particulier dans les grands centres.
‘’les élèves et élèves maîtres doivent être sensibilisés sur les mesures pratiques de distanciation physique ; des gestes barrières dont le lavage des mains, le port de la bavette est obligatoire aux élevés et aux enseignements  dans l’enceinte de l’établissement scolaire et pendant les cours’’, écrit le ministre, ordonnant  à ‘’ se saluer à distance sans se donner la main ; éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ; éternuer ou tousser dans le creux de leur coude ;et garder au 1metre de distance entre personnes’’.

Le document du ministère informe que la’’ reprise des activités pédagogiques dureront 6 semaines allant du 1er juin au 15 juillet 2020 et la première activité en classe portera sur les mesures préventives de lutte contre la pandémie du COVID-19 ; l’accent sera mis sur l’enseignement des matières fondamentales notamment le français et mathématique ; du C.EI au C.E2, il n’y aura pas l’enseignement de l’étude du milieu les emplois de temps ont été élaborés et proposés aux acteurs.’’

Les évaluations de fin d’année sont programmées du 13 au 15 juillet 2020 pour le primaire et du 15 au 22 juillet  pour les écoles normales, y apprend-on.
Les établissements scolaires ont été fermés  le 20 mars dernier pour contrer la propagation de la pandémie de covid 19.
Au Niger, la pandémie a  fait  plus de 800 cas depuis mars dernier  mais son évolution est sur une ‘’courbe descendante’’, ce  qui a permis la levée de certaines mesures de préventions dont la fermeture des lieux de culte  et le couvre-feu à Niamey le 13 mai dernier et l’annonce de la  réouverture  des écoles pour le 1er juin.

3 nouveaux cas positifs au Covid-19 déclarés à Maradi

Trois patients atteints de la maladie du Covid-19 ont été découverts à Maradi a révélé mercredi le gouverneur de la région lors de la réunion hebdomadaire du comité régional de suivi de la maladie.

Selon le gouverneur de la Région de Maradi M. Zakari Oumarou, deux cas proviennent respectivement de Dan Issa et Madarounfa, tandis que le troisième est de Maradi mais ayant effectué un voyage au Nigéria.

Face à ces cas importés du sud de nos frontières, le gouverneur a tiré la sonnette d’alarme. « Nous demandons à nos compatriotes des villages frontaliers, et ceux qui ont des activités dans les états nigérians d’être très prudents » a-t-il demandé. Ce qui intrigue le plus, c’est que cela est arrivé au moment où nos frontières sont fermées des deux côtés. Il s’est réjoui de la réouverture des lieux de culte, preuve que la pandémie a substantiellement reculée.

Le gouverneur Zakari Oumarou a rappelé   au respect des différentes mesures prises par nos autorités et d’éviter au niveau de la mosquée de se serrer les mains. Il a par ailleurs annoncé qu’une commande d’un (1) million de masques est lancée et la vente de ces masques se fera aussi bien dans les pharmacies (100 FCFA) que dans autres points afin de permettre l’accessibilité.

Le Comité régional de suivi de lutte contre Covid-19 de la région de Maradi a au cours de cette réunion réceptionné plusieurs dons.  Ainsi le ROTARY Club de Maradi a fournis des gants et masques, le Ministre Kassoum Mocktar a fourni 9 thermomètres thermiques pour le contrôle de la température de la population ; L’OMS a fourni des lits, matelas et s’est engagé dans la lutte contre, le Paludisme et le choléra. Save The Children a fourni des kits de lavage de main, des gels, eau de javel. Idem pour le PHRASEA, le Programme hydraulique rurale appui au secteur de l’eau et assainissement.
Le Niger enregistre plus 860 cas atteints du Covid 19 à la date du mercredi 13 mai 2020.

COVID 19 : La Ville de Niamey désinfecte des lieux de cultes rouverts aux fidèles

Le président de la délégation spéciale   de Niamey M. Mouctar  Mamoudou  a donné ce mercredi 13 mai 2020 le coup d’envoi d’une opération de  désinfection     à  la  grande mosquée et à la cathédrale de Niamey  à nouveau rouvertes aux fidèles.

Cette campagne concernera un certain nombre de lieux de cultes identifiés dans la capitale.
Selon M. MOUCTAR « depuis le début de la pandémie du coronavirus la mairie a entrepris des opérations de désinfection des endroits publics tels que les marchés.

«Mardi 12 mai, le gouvernement en concertation avec les oulémas a décidé de rouvrir les lieux de cultes et nous sommes amenés à élargir ces Opérations de traitement de désinfection, pour cela nous avons mobilisé nos équipes pour lancer cette opération de désinfection des mosquées et églises », a-t-il indiqué.
La mairie a mis en place des Brigades dans les cinq arrondissements et a identifié   des lieux de culte à désinfecter.
Le président de la délégation spéciale de Niamey a remercié le ministre de la santé publique qui a envoyé un appui important dans le cadre de ce travail de désinfection des lieux de cultes.

Pour Mr YOUSSOU MOUNKAILA de l’association islamique du Niger « la réouverture des mosquées dans la ville est une fierté et un sentiment de joie, au Niger nous avons une forte population de musulmans, toutes les mesures qui sont prises vont être strictement respectées par les musulmans dans les mosquées.  »
Le directeur d’hygiène publique au ministère de la santé M. Boulama OUSMANE a indiqué qu’au« niveau du ministère de la santé nous avons une commission charge de la prévention et du contrôle, aujourd’hui le gouvernement a décidé de la réouverture de lieux de cultes, nous avons décidé d’accompagner la délégation de la ville de Niamey dans le cadre de désinfection des grande mosquées et églises de Niamey »
Pour le père ANTRONIE KOUDJOUFIO vicaire général de la cathédrale de Niamey « nous remercions la délégation spéciale de Niamey qui a pensé à notre église dans cette opération de désinfection des lieux de cultes et nous allons respect les mesures édictées pour la prévention de cette maladie ».
Le gouvernement a rendu public mardi soir la levée de l’interdiction des prières collectives et du couvre-feu à Niamey en vigueur depuis avril dernier pour contrer la propagation de coronavirus.  Le 30 avril dernier, les autorités ont annoncé la réouverture des lieux de culte et des écoles de façon progressive suivant l’évolution de la pandémie.

Les cours vont reprendre le 1er juin et se poursuivront jusqu’en mi-juillet, a informé le ministre de l’enseignement supérieur, notant toutefois que les dates des examens de fin d’année seront communiquées ‘’ultérieurement’’.
Les autres mesures telles que la fermeture des frontières, la suspension des services de transports et la fermeture des lieux de loisirs sont en revanche maintenues.
Le Niger a enregistré depuis mars dernier 854 cas d’infections mais ces derniers jours la pandémie a amorcé une courbe descendante, selon les experts.

Covid 19 : Levée du couvre-feu à Niamey et réouverture des lieux de cultes au Niger

Le gouvernement Nigérien a décidé de la réouverture des lieux de  culte sur toute l’étendue du territoire et de la levée du couvre-feu  à Niamey à compter de ce mercredi 13 mai, a annoncé le ministre porte-parole du gouvernement  le  mardi 12 mai.

Cette décision intervient suite à la proposition des chefs religieux et après consultation du comité d’experts covid-19 et au vu de la tendance favorable de l’évolution de la maladie du coronavirus au Niger,   poursuit le communiqué.

Le gouvernement a instruit les autorités administratives de veiller à ce que les  chefs religieux exigent  des fidèles le respect des mesures barrières allant  du lavage des mains, à la désinfection des lieux de culte avant chaque prière et aération des locaux pendant les prières  ainsi que le port du masque  l’utilisation des tapis individuels pour les fidèles musulmans, l’observation de la distanciation d’au moins un mètre mais éviter de se serrer les mains lors des salutations  mais également l’abstention de se rendre au lieu du culte pour toute personne malade ainsi  que la libération du lieu du culte aussitôt la prière terminée.
Le gouvernement invite les autorités à porter assistance aux chefs religieux dans la mise en œuvre des mesures édictée.

Il indique « toutefois en cas de détérioration de la situation en lien avec la réouverture des lieux de culte qu’il se réserve le droit de reconsidérer sa décision
Les mesures de confinement et la fermeture de lieux de culte sont en vigueur depuis mars dernier pour lutter contre la pandémie du covid 19 au Niger.
Le Niger a enregistré 854 cas, selon le dernier bilan officiel mais la pandémie est ‘’ en phase descendante’’.

Covid-19 : Réouverture des écoles au Niger le 1er juin

Le Ministre de l’enseignement supérieur Mr YAHOUZA SADISSOU coordinateur des ministères en charge de l’éducation nationale a confirmé la reprise des cours dans les établissements scolaires à compter du 1 er juin 2020 et ce jusqu’au 15 juillet pour finaliser les programmes.

Le Gouvernement avait annoncé le 30 avril dernier la possibilité de réouverture des écoles et des lieux de culte de manière progressive à partir du 1er juin si la tendance à la baisse de la pandémie de Covid-19 se maintient.
Le conseil des ministres avait précisé que le gouvernement envisage la levée progressives de certaines mesures préventives notamment l’interdiction d’accès aux lieux de culte et la fermeture des écoles.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse, Le ministre a annoncé que « la rentrée prochaine elle est prévue pour le 15 septembre 2020 pour les lycées le 1er octobre 2020 pour les primaires et collèges et la formation professionnelle, 1er janvier 2021 pour les universités et grandes écoles.
Cet calendrier correspond au timing classique de la rentrée scolaire et universitaire au Niger.

Toutefois, les dates des examens BEPC, BAC et BTS d’Etat seront communiquées ultérieurement, a affirmé le Ministre.
Les écoles avaient été fermées le 20 mars au lendemain de la notification du premier cas le 19 mars 2020 au Niger.
Depuis fin avril, la pandémie enregistre une évolution favorable avec une baisse des cas notamment à Niamey, le principal foyer du virus.
Au total 821 cas ont été notifiés, selon le dernier bilan officiel du 10 mai.

COVID-19 : 12 cas de coronavirus à Dosso dont 4 guérisons

Depuis la fin de l’année 2019, le monde évolue dans un contexte de la pandémie de coronavirus. La maladie est d’extension rapide et n’épargne personne dépassant dans certains pays les capacités humaines et matérielles de prise en charge des structures des soins d’où l’urgence sanitaire moniale de l’infection COVID 19 déclarée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Le Niger n’échappe malheureusement pas à la règle. Dans la région de Dosso, il a été investigué 28 alertes dont 12 cas positifs de COVID 19.

La riposte ne s’est pas fait attendre. C’est ainsi qu’une commission de gestion du COVID 19 a été mise en place le 26 mars 2020 répartie en 7 comités.
En ce qui concerne les moyens financiers, l’état nigérien, les partenaires au développement et certaines bonnes volontés appuient la région pour faire face à la pandémie.

Dans le domaine de la prévention et le contrôle de l’infection, il a été mis en place des dispositifs des lavages des mains dans tous les services publics et privés, les services des FDS, les institutions commerciales, chez les leaders coutumiers et religieux.
Sur le plan de la communication, les radios publics et privées diffusent régulièrement des messages de sensibilisation à l’endroit des populations, des messages audio ont aussi été mis à la disposition des compagnies de transport des voyageurs.
A la date du 05 mai 2020, la région de Dosso enregistre 12 cas de coronavirus. La région totalise 4 guérisons et 5 contrôles en attente. Tous ces cas ont un rapport avec un mouvement au contact avec quelqu’un qui vient d’ailleurs à l’exception d’un cas en provenance de Niamey. Selon le directeur régional de la santé publique de Dosso Dr Tassiou Elhadj ibrahim, à l’heure actuelle, on constate un arrêt de la positivité car depuis quelques jours il n’a été enregistré aucun cas positif.

Le meilleur moyen pour enrayer la pandémie, estime Dr Tassiou Elhadj Ibrahim, réside dans la communication car quelque chose qui fait trembler l’Europe et les Etats-Unis n’a pas besoin de sensibilisation surtout que ce qu’on entend sur les chaînes internationales suffit pour comprendre le danger qui nous guette. Si l’on veut préserver sa vie et sa propre santé, alors la meilleure solution est de respecter les différentes mesures édictées par le gouvernement car elles sont efficaces et au moindre signe chercher à être en contact avec les agents de santé.

La lutte contre le coronavirus sera longue, prévient l’OMS

Le monde n’en a pas encore fini avec le coronavirus, selon l’OMS. L’organisation a en effet averti que la pandémie  « est là pour longtemps ».

«Ne vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus nous accompagnera pendant longtemps», a prévenu mercredi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’AFP renseigne que dans les pays, notamment européens, où les mesures de confinement des populations mises en place le mois dernier commencent à être allégées, la crainte d’une seconde vague de contaminations est omniprésente et les appels à la prudence fréquents.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a fait savoir qu’il redoute un relachement dans le combat mené contre le coronavirus. «L’un des plus grands dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est la complaisance» a-t-il déclaré. Il a ajouté de plus que la majeure partie de la population mondiale reste susceptible d’être contaminée.

La pandémie qui a tué plus de 180 000 personnes à travers le globe, est en fait en hausse en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, et en Europe de l’Est. Situation qui inquiète le DG de l’OMS.

La Grande-Bretagne a enregistré 759 décès en 24h, portant le bilan dans le pays à 18.000 morts. L’administration sanitaire a toutefois laissé entrevoir que Londres allait alléger les mesures de confinement dans les semaines à venir.

Aux États-Unis, pays officiellement le plus endeuillé au monde par le Covid-19 (46’583 décès), les règles de distanciation sociale ne sont pas respectées. Dans les Etats encore sous ordre de confinement, des manifestations pour appeler à relancer l’économie se multiplient.

Le président Donald Trump a en outre jugé la semaine dernière qu’il était temps de faire «redémarrer l’Amérique». Il a toutefois laissé chacun des gouverneurs prendre la décision selon la gravité de l’épidémie dans son État.

L’Allemagne, l’Autriche, la Norvège ou le Danemark ont en revanche opté pour l’assouplissement de leurs mesures de confinement, tout en conservant des mesures de « distanciation sociale ». L’Italie, la France, la Suisse, la Finlande et la Roumanie préparent également un déconfinement en prudence.

Quant à l’ONU, elle tire la sonnette d’alarme sur une imminente «catastrophe humanitaire mondiale». Le nombre de personnes souffrant de famine risque en effet de doubler pour atteindre «plus de 250 millions d’ici la fin de 2020», selon elle.

La crainte d’une deuxième vague reste également très forte Aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, a dit redouter pour l’hiver prochain un épisode «encore plus difficile que celui que nous venons de vivre», en raison d’une possible coïncidence avec la grippe saisonnière.

Berceau du coronavirus, parti de Wuhan fin 2019, la Chine craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.

COVID-19 : « La crise pourrait précipiter pas moins d’un demi-milliard de personnes dans la pauvreté’’

« La crise, liée au coronavirus, pourrait précipiter pas moins d’un demi-milliard de personnes dans la pauvreté » si des mesures drastiques ne sont pas prises au plan économique par les Etats, avertit l’ONG internationale OXFAM.

Cette alerte est contenue dans un rapport « le prix de la dignité » rendu public le 9 avril dernier.
Conçu comme ‘’Un plan de sauvetage pour toutes’’ pour endiguer les ravages économiques de la crise du coronavirus et rebâtir un monde plus égalitaire’’, ce rapport souligne que ‘’nous ne pourrons venir à bout de ce virus qu’à condition d’unir nos forces. Les pays en développement doivent prendre des mesures pour protéger leurs populations et exiger l’aide des nations riches’’.

Ainsi soutient-il qu’en ‘’l’absence de mesures drastiques pour consolider les économies des pays en développement, la crise pourrait précipiter pas moins d’un demi-milliard de personnes dans la pauvreté. Cela pourrait entraîner un bond en arrière d’une décennie en matière de lutte contre la pauvreté, et dans certains cas un recul de 30 ans’’, predit-il.

Ce plan préconise, par conséquent, d’accorder des subventions en espèces à tous ceux qui en ont besoin, de renflouer les entreprises de manière responsable, de suspendre et annuler les dettes, d’utiliser la création monétaire, d’augmenter l’aide dès maintenant et d’instituer des impôts de solidarité d’urgence.
Selon toujours ce rapport ‘’cette crise a dévoilé la vulnérabilité des nations même les plus riches du monde. Elle met en évidence toute la faiblesse du nationalisme étroit et les dommages causés par des décennies d’effritement des capacités des États. Elle montre comment les inégalités profondes et grandissantes compromettent notre capacité à faire face à des menaces existentielles’’.

Cependant, pour Oxfam ‘’cette situation n’est pas une fatalité’’ car ’’nous pouvons reconstruire un monde meilleur. Un monde plus juste. Un monde plus durable. Un monde qui réduit radicalement l’écart entre les riches et les pauvres. Un monde dans lequel la vie de nos enfants et des futures générations n’est pas menacée’’.

OXFAM espère que le monde saura tirer leçon de la crise du coronavirus afin de reconstruire mieux, de permettre à chaque personne d’avoir accès aux soins de santé et d’avoir, enfin, une économie centrée sur l’humain.
OXFAM est un regroupement international d’une centaine d’affiliés qui lutte contre les injustices et la pauvreté dans le monde, indique-t-on.

Niger/COVID-19: Le port du masque exigé par les autorités sanitaires

Les autorités nigériennes ont pris des mesures visant à la protection des populations contre le COVID-19. Parmi ces mesures figurent le port du masque appelé communément  « bavette » ou « cache-nez ».

Après avoir détecté plusieurs cas confirmés de COVID-19, les autorités sanitaires appellent les populations à la vigilance. Ainsi, les populations nigériennes font preuve de discipline en respectant les mesures édictées par les autorités sanitaires, notamment par le port du masque. Ces masques constituent un moyen de protection des voies respiratoires contre le coronavirus.

Par contre, la mauvaise utilisation de ces bavettes pourrait avoir des conséquences sur la santé. Selon Morou Soumaila, agent au Centre National de la lutte contre la tuberculose et les maladies respiratoires de Niamey, les masques mal utilisés peuvent avoir des conséquences négatives sur la santé de celui qui les porte. «Chaque maladie a sa particularité. Quand on prend par exemple la tuberculose, ce ne sont pas tous les masques qui peuvent vous protéger contre cette maladie» a-t-il expliqué.

Il a également révélé que de nombreux nigériens utilisaient ces masques pour se protéger contre la tuberculose.  D’après des études sur le COVID-19, le meilleur moyen de se protéger contre le virus est le port du masque. «Mais il est recommandé aux professionnels de santé, eux qui sont en haut risque de porter les masques FPPD. Et chacun doit savoir quel genre de masque il porte pour pouvoir le changer au moment propice» a-t-il précisé.

Face à la flambée du prix des masques, beaucoup de nigériens se tournent vers les masques artisanaux ou les turbans. A l’instar de Hinsa Adoum qui ne porte que son turban depuis qu’il a reçu l’information sur les mesures préventives. «Je me sers de ce turban pour me protéger et protéger mon entourage. Avant j’utilisais les bavettes de la pharmacie, mais depuis que les prix ont augmenté je n’ai pas mis pied là-bas. J’ai acheté une bavette artisanale fabriquée par un monsieur de mon quartier, mais là aussi je ne me sens pas beaucoup à l’aise. Mais j’estime que mieux vaut porter ces masques artisanaux que rien», estime Hinsa Adoum.

Notons que le dernier bilan du coronavirus au Niger enregistre 342 cas confirmés dont 11 morts et 28 guéris.

 

Niger/COVID-19: 278 patients ont été déclarés positifs (Ministère de la Santé)

Selon un communiqué du ministère nigérien de la Santé lu mardi soir à la télévision, le Niger a enregistré mardi 25 nouveaux cas d’infection de COVID-19. Portant à 278 le nombre total de personnes atteintes sur le territoire national.

Selon la même source, le nombre de décès dus à la pandémie au coronavirus est monté à onze, tandis que le nombre de patients déclarés guéris est passé à 28.

« A ce jour, 278 patients ont été déclarés positifs au COVID-19, parmi lesquels 239 sont en cours de traitement, 28 sont sortis guéris, et onze décès », précise le communiqué, ajoutant que parmi ces 25 nouveaux cas positifs au COVID-19, 19 sont masculins.

« L’état de santé des patients pris en charge est stable », a-t-on assuré.

Le premier cas confirmé dans le pays a été signalé le 19 mars dernier et le premier décès dû au nouveau coronavirus enregistré le 24 mars dernier.

Le gouvernement nigérien a demandé à la population de rester sereine, assurant que toutes les dispositions avaient été prises pour circonscrire la pandémie.

Prévention contre le Coronavirus: Le Niger ferme ses frontières, ses écoles et lieux de loisirs

A titre de prévention contre le coronavirus, le Gouvernement nigérien a pris plusieurs mesures dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus COVID-19, au cours d’une réunion extraordinaire du conseil des ministres, le mardi 17 mars 2020.

Après avoir passé en revue l’effectivité de la mise en oeuvre des mesures d’urgence prises lors du Conseil des Ministres du vendredi 13 mars 2020, d’autres dispositions ont été décidées. Il s’agissait notamment de la fermeture des aéroports internationaux de Niamey et de Zinder pour une durée de 2 semaines  renouvelable, cela à compter du 19 mars 2020 à minuit sauf pour les vols domestiques, les cargos, les vols sanitaires et militaires.

De plus, les frontières terrestres du Niger seront également fermées pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit, à l’exception du transport des marchandises.

En plus de la fermeture des écoles et de tout établissement scolaire sur une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 20 mars 2020 à minuit, les rassemblements de plus de 50 personnes sont interdits.  «Cette mesure concerne notamment les baptêmes, les mariages et toute autre forme de cérémonie, sur toute l’étendue du territoire. En particulier, les ateliers et séminaires sont interdits jusqu’ à nouvel ordre» a indiqué le président de la République. Idem pour les lieux de loisirs (bars, boites de nuit, salles de cinéma et lieux de spectacle).

Le gouvernement a recommandé en outre, une distance d’au moins un mètre entre les personnes dans les grandes surfaces, les restaurants, les entreprises, les zones aéroportuaires et les lieux publics. Les mesures d’hygiène obligatoires seront instituées dans les marchés, magasins, restaurants, services publics et privés. Ajoutés à ces mesures, la gratuité du diagnostic et de la prise en charge des éventuels cas confirmés, la révision du plan d’urgence pour tenir compte des nouvelles exigences, et l’allocation d’une somme d’un milliard de francs CFA sur le budget national pour son financement.

Rappelons qu’aucun cas de coronavirus n’a été détecté au Niger et que ces mesures sont prises à titre préventif.

Lutte contre le COVID-19: L’ambassadeur de Chine au Niger rencontre le Président Issoufou

Le Président de la République Issoufou Mahamadou a reçu, ce mercredi 18 mars 2020, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Niger, M. Zhang Lijun, venu discuter avec le Chef de l’Etat nigérien de la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le fléau mondial de la pandémie du Coronavirus COVID-19.

Cet entretien intervient le lendemain du message à la Nation prononcé par le Président Issoufou Mahamadou au cours duquel il a annoncé des mesures prises par son Gouvernement pour prévenir la pandémie.

Pour le diplomate chinois, « même si la maladie s’est déclarée pour la première fois en Chine, cela ne veut pas dire que ce virus est né en Chine. Il n’y a jusqu’à présent aucune preuve qui montre que ce virus est chinois », a-t-il insisté, tout en soulignant que « depuis quelques semaines, grâce à la lutte que mènent le Gouvernement et le peuple chinois contre ce virus, l’épidémie est complètement sous contrôle ».

Du reste, a avancé l’Ambassadeur Zhang Lijun, « sur les 13 cas constatés dans la journée d’hier (17 mars, ndlr), seul un cas concerne la Chine, les autres cas sont venus de l’extérieur ». Il a surtout annoncé que « nous pensons que dans 10 jours cette épidémie sera complètement éradiquée en Chine ».

Le diplomate chinois a, par la suite, ajouté qu’il a également profité de cette audience pour évoquer les questions sécuritaires avec le Président Issoufou, notamment la lutte contre le terrorisme qui sévit dans certains pays du Sahel dont le Niger. « Vous savez que la Chine assure la présidence de l’Assemblée Générale des Nations Unies », a-t-il rappelé avant d’informer que c’est sur cette base que son pays a organisé un débat sur la lutte contre le terrorisme au Sahel au cours duquel « tous les participants sont tombés d’accord sur le fait que la lutte contre le terrorisme est une tâche commune de toute la planète et qu’il faut soutenir les pays du Sahel et de l’Afrique toute entière dans leur lutte contre le terrorisme ».