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Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Afrique de l’ouest : l’insécurité crée une crise multiforme (Onu)

L’instabilité qui mine plusieurs parties de la région ouest africaine met en péril les acquis enregistrés par les pays selon le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), Mahamat Saleh Annadif.La partie occidentale du continent noir reste en proie à l’insécurité. Malgré les efforts nationaux, régionaux et internationaux, la situation sécuritaire dans la région demeure complexe et difficile. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

« Au Nigeria, le regain de criminalité et de conflits entre agriculteurs et éleveurs a détourné l’attention de la violence extrémiste dans le nord-est, qui reste néanmoins omniprésente. D’autres incidents, bien que de faible ampleur, dans le nord de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Togo démontrent que la menace tant évoquée des actes de terrorisme se déplaçant du Sahel en direction des pays côtiers du Golfe de Guinée est une réalité », a souligné le Représentant spécial.

Mahamat Saleh Annadif présentait, lundi dernier, par visioconférence, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le dernier rapport du Secrétaire général sur les activités d’Unowas. Le rapport couvre la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

M. Annadif a, par ailleurs, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région. Cette crise est « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse. »

Sur la question du changement climatique, M. Annadif a mentionné la nécessité d’une approche à long terme et a informé du soutien d’Unowas pour le développement de stratégies d’adaptation à la dégradation climatique dans la région Afrique de l’Ouest et Sahel. « Ceci dans le but de protéger les plus vulnérables qui sont victimes des urgences humanitaires et de la détérioration sécuritaire qui en résultent », a-t-il ajouté.

En outre, le Représentant spécial a appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité.

« Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser », a dit M. Annadif, non sans ajouter qu’« une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire. »

Ce tableau sombre dressé par M. Annadif n’éclipse pas les avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie.

« Malgré toutes les inquiétudes justifiées suscitées par les turbulences actuelles en matière de gouvernance démocratique, ces exemples confirment l’attrait de la démocratie, comme le plus sûr vecteur pour façonner l’avenir des communautés », s’est félicité Mahamat Saleh Annadif.

Le Représentant spécial a également salué les progrès accomplis par la Commission mixte Cameroun-Nigeria en charge de la mise en œuvre de l’arrêt de la Cour Internationale de Justice sur le conflit frontalier entre les deux pays, depuis sa création en 2002.

« Ces réalisations sont autant d’exemples positifs de résolution des conflits, démontrant concrètement la manière dont le règlement pacifique des différends frontaliers peut renforcer la confiance et la coopération bilatérale entre des pays voisins », s’est-il réjoui.

Riposte musclée du Mali contre la Cedeao

Le Mali a décidé à son tour de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).En réponse aux lourdes sanctions économiques et financières de la Cedeao, le Mali a décidé d’appliquer la « réciprocité ». En plus de la fermeture des frontières, le gouvernement de transition a décidé de « rappeler ses ambassadeurs » dans les pays de l’organisation régionale, informe un communiqué du porte-parole du Gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. 

 Selon le dirigeant malien, « ces mesures contrastent avec les efforts fournis par le Gouvernement et sa disponibilité au dialogue en vue de trouver un compromis avec la Cedeao sur le chronogramme des élections au Mali ».

 En conséquence, détaille le communiqué, « le Mali a promis de prendre toutes les mesures nécessaires en vue de riposter à ces sanctions malencontreuses dans les prochaines heures ». Dans sa réponse, le Mali dit apprendre avec « stupéfaction
les sanctions économiques et financières
prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) dimanche à Accra (Ghana) ».

 Le Mali regrette que des « organisations sous régionales ouest-africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués » indique le communiqué. En outre, le gouvernement malien « dénonce et rejette les décisions suivantes qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire ». Selon toujours les autorités maliennes, « l’embargo décidé par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, applicable à un Etat souverain constitue une violation manifeste du Traité de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et des statuts de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ».

 Partant de ce constat, « le gel des avoirs d’un État, des entreprises publiques et parapubliques ne saurait être appliqué par la Banque centrale qui reste un organe indépendant auquel chaque Etat membre a concédé son droit souverain d’émission » fulminent les autorités de la transition.

Le Mali souligne « le caractère inhumain de ces mesures qui viennent affecter les populations déjà durement éprouvées par la crise sécuritaire et la crise sanitaire, notamment celle de la Covid-19 ». Selon la junte au pouvoir, « des dispositions ont été prises pour assurer l’approvisionnement normal du pays par tous les moyens appropriés ».

Constatant ces « violations répétées des textes, principes et objectifs de ces organisations », le Mali « tirera toutes les conséquences et se réserve le droit de réexaminer sa participation à ces entités » mentionne le communiqué.

Transition au Mali : les lourdes sanctions de la Cedeao

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a prononcé ce dimanche à Accra au Ghana, de lourdes sanctions économiques et financières contre le Mali.On le craignait, le couperet est finalement tombé. L’Organisation intergouvernementale ouest-africaine a entériné les décisions prononcées par l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) en début de matinée.

Au sortir de la rencontre des chefs d’Etat de ce dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes sont prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

Cette main lourde de la Cedeao,  vient ainsi répondre aux conclusion des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la Cedeao qui a « constaté avec regret l’échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d’ici au 27 février 2022 contrairement à l’accord conclu avec l’Autorité de la Cedeao le 15 septembre 2021 et à l’engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

L’Organisation ouest-africaine d’ajouter que « le chronogramme remis le 31 décembre 2021 par les autorités de transition à la présidence de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, prévoit la tenue d’élections présidentielles d’ici fin décembre 2026. Cela impliquera une période de transition de six mois et demi (6,5 ) ans. »

Les chefs d’Etat de l’Organisation régionale ont par ailleurs dénoncé le déploiement de la société militaire privée russe Wagner au Mali. « Malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l’Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d’agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l’Afrique de l’Ouest. L’Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays. » a soutenu le communiqué.

Partant de ce constat et compte tenu de l’impact potentiellement « déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l’Autorité décide d’activer immédiatement la Force en attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité » poursuit le document.

Selon le président du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré, « les réformes économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues »

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Affaire détournement au Ministère de la défense : L’Etat du Niger est mis dans ses droits (Agence judiciaire de l’Etat)

L’Etat du Niger est mis dans ses droits dans le cadre de l’affaire dite de ‘’surfacturation et de matériel non livrés’’ au ministère de la défense nationale (MDN), a annoncé, ce Mardi 4 janvier 2021, le directeur général de l’agence judiciaire de l’Etat (AJE) M. Omar Ibrahim, dans un point de presse.

‘’Ayant bénéficié du paiement de tous les montants compromis établis à la suite du rapport d’audit final et de l’enquête préliminaire pour lesquels l’Etat s’était constitué partie civile, il va de soi que l’Agence judiciaire de l’Etat en informât le Doyen des Juges d’instruction qui, de par les règles procédurales, se devait d’en donner acte par une décision motivée. D’où l’ordonnance aux fins de donner acte objet de diverses interprétations’’ a déclaré le premier responsable de l’AJE.

Pour rappel, cette affaire baptisée par la presse locale de ‘’affaire de détournement au MDN’’ est issue d’un audit en date du 23 septembre 2019 des marchés publics au Ministère de la Défense Nationale conduit par l’inspection Générale des Armées et de la Gendarmerie sur instruction du Président de la République suite à plusieurs notes d’information faisant état de mauvaises pratiques en matière de passation de marché au Ministère de la Défense Nationale.

Le rapport provisoire issu de l’audit, déposé en février 2020, a rappelé M. Omar Ibrahim, a fait état de 48.000.000.000 FCFA de surfacturation et 28.000.000.000 FCFA de matériel non encore livré alors que le délai contractuel est épuisé.

‘’Malencontreusement, ce rapport provisoire a fait l’objet d’une fuite avant toute contradiction par les personnes et établissements mis en cause et c’est la somme de ces deux montants qui constitue le chiffre de soixante-seize milliards (76.000.000.000) FCFA qui est considéré par les médias comme un détournement au Ministère de la défense’’ expliqué le responsable judiciaire, avant d’ajouter que ‘’C’est donc sur la base du rapport provisoire que toutes les spéculations et commentaires sur ce dossier, faisant état d’un détournement de soixante-seize milliards FCFA, ont été effectués’’.

Mais, selon la même source, conformément au principe du contradictoire, les personnes et établissements mis en cause ont apporté des documents et autres informations complémentaires qui ont permis de réduire significativement les montants mis en cause.

‘’Ainsi, pour ce qui concerne le matériel non livré, les investigations ont permis de ramener le montant en cause à 23 milliards. Sur ce montant l’essentiel du matériel non livré a été, entretemps, réceptionné ou annoncé en cours de route avec l’engagement des fournisseurs de livrer au plus tard fin avril 2020, le retard étant dû en partie à la fermeture des aéroports et frontières du fait de la Covid-19’’ a-t-il rapporté.

Par la suite, le directeur général de l’AJE a indiqué qu’aux termes ‘’des contradictions apportées et des preuves fournies, un rapport final a été déposé le 3 avril 2020 ; rapport duquel il résulte que la somme de vingt-huit milliards (28.000.000.000) FCFA est ramenée à vingt-trois milliards (23.000.000.000) en vérité’’.

Il a, par ailleurs, soutenu que ‘’19.000.000.000 FCFA de commandes de matériels précédemment considérés comme non livrés ont soit fait l’objet de livraison entre février et mars 2020 ou d’un engagement écrit et notarié des fournisseurs à livrer au plus tard fin avril 2020, les quatre milliards (4.000.000.000) FCFA restants relèvent des commandes passées à des sociétés étrangères’’.

Relativement à la surfacturation, a-t-il poursuivi, ‘’les informations et documents produits par les fournisseurs ont conduit les auditeurs à ramener leur estimation à 16,4 milliards FCFA en lieu et place des quarante-huit milliards (48.000.000.000) FCFA annoncés dans le rapport provisoire’’.

Poursuivant ses explications, M. Omar Ibrahim a affirmé que ‘’sur instruction du Président de la République, le rapport final a été transmis au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey dès avril 2020 pour enquête. Le Procureur de la République a saisi la Police Judiciaire pour enquête préliminaire et, après audition des fournisseurs concernés, les investigations ont fait ressortir que la surfacturation n’est fondée que pour un nombre limité de fournisseurs du MDN contre lesquels l’Etat peut valablement réclamer le paiement d’un montant estimé à 12,1 milliards de FCFA’’.

En effet, a-t-il fait savoir, ‘’un montant de 4,3 milliards FCFA relatifs aux véhicules Toyota Pick Up a été considéré comme non fondé au vu des arguments avancés par les différents fournisseurs notamment les modifications imposées, les frais d’approche et les agios bancaires liés au retard de paiement et à la titrisation. De ce fait, le prix uniforme moyen de trente-trois millions (33.000.000) FCFA par véhicule Toyota Pick Up a été considéré comme étant non surfacturé pour ces raisons’’.

L’AJE, indique-t-on, a pour mission, entre autres, la prise en charge et le règlement des affaires contentieuses dans lesquelles l’Etat est partie devant les instances judiciaires nationales ou internationales.

C’est pourquoi, exlique-t-on, dans le cadre de ce dossier l’Agence Judiciaire de l’Etat (AJE) s’est constituée partie civile au nom de l’Etat devant le magistrat instructeur en charge de ce dossier pour le recouvrement de toute somme due en faveur de l’Etat.

‘’Conformément à ses attributions dont celles de pouvoir transiger avant, pendant ou après le procès et à chaque fois que les intérêts de l’Etat le commandent, les fournisseurs incriminés et l’AJE ont convenu du règlement intégral à l’Etat des sommes en cause, soit par paiement au comptant pour les fournisseurs déjà payés, soit par retenues sur les avis de règlement les concernant au niveau du Trésor’’ a fait savoir le patron de l’institution judiciaire.

Il a aussi indiqué qu’après le recouvrement de tous les montants compromis le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance hors classe de Niamey a établi une ordonnance aux fins de donner acte dans le dossier dit « Ministère de la Défense nationale » (MDN), le 22 décembre 2021 qui circule sur les réseaux sociaux et qui donne lieu à des commentaires tendancieux.

‘’L’ordonnance aux fins de donner acte n’est pas un jugement et ne peut aucunement en tenir lieu’’ a-t-il expliqué.

En effet, a averti la même source, l’action judiciaire engagée dans le cadre du dossier MDN poursuit son cours pour l’aboutissement de son volet « action publique » visant à sanctionner les infractions établies contre les personnes impliquées.

S’exprimant sur le bien-fondé de l’audit demandé par le Président de la République au sein du Ministère de la défense nationale, Omar Ibrahim a soutenu que ‘’C’est une innovation en matière de transparence et de redevabilité dans le domaine, qui doit être saluée, car la gestion des affaires militaires a toujours été entourée de secret et n’a jamais fait l’objet d’un audit’’.

 

source: newsa.niamey.com

Niger : 27 cas du variant Omicron lors des séquençages de la semaine dernière

Le Niger a identifié 27 cas du variant Omicron lors des séquençages de la semaine dernière, a-t-on appris de source officielle lundi à Niamey.

Cette notification du variant Omicron, selon le ministre nigérien de la Santé publique Idi Illiassou Maïnassara, coïncide avec la survenue d’un nombre croissant de cas positifs de COVID-19 ces derniers jours.

« Le nombre de nouveaux cas positifs est en légère hausse par rapport à la semaine précédente. Un total de 60 nouveaux cas a été notifié cette semaine contre 50 cas la semaine précédente », selon un communiqué du gouvernement. De même, le taux d’attaque (TA) hebdomadaire est passé de 0,21 cas pour 100.000 habitants la semaine précédente à 0,25 cette semaine.

Le Niger comptait, en date de samedi dernier, 7.438 cas de COVID-19 dont 276 décès, selon le bilan officiel.

Face à cette situation, en plus des mesures de lutte déjà en place et du déploiement de la vaccination, le Niger a renforcé les mesures de surveillance, a assuré M. Maïnassara, qui a appelé la population au respect strict des différentes mesures de protection individuelle et collective.

La vaccination constitue le moyen le plus efficace de prévention et d’arrêt de la propagation de cette maladie, particulièrement pour empêcher la survenue de formes graves de la maladie, a souligné le ministre.

source: news.aniamey.com

L’Ivoirien Amon Tanoh investi secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

L’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon Tanoh, a été investi mardi, à Abidjan, secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, en remplacement de Patrice Kouamé, en poste depuis le 2 janvier 2012, lors d’une passation de charges à Abidjan.

M. Alcide Djédjé, ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre ivoirien des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, chargé de l’Intégration africaine, a officié la cérémonie de passation de charges. 

Le secrétaire exécutif sortant, Patrice Kouamé, a indiqué que l’organisation traversait « une crise profonde de gouvernance qui a entaché son image et mis en mal le moral du personnel », à son arrivée, connaît aujourd’hui une bonne gouvernance.  

De concert avec les États membres, des plans stratégiques spécifiques ont été mis en œuvre. Et ce, afin de doter l’organisation de moyens et structures nécessaires pour atteindre efficacement ses objectifs. 

Le Conseil de l’Entente intervient au niveau de la coopération politique en vue d' »accompagner une transition politique apaisée dans l’espace de l’entente », tout en assurant la veille politique en relation avec la Cedeao.

Il assure également le renforcement de la coopération entre les pays membres de sorte à contribuer à la paix et à la stabilité. De ce fait, l’institution est associée aux médiations et diplomaties préventives lorsqu’un État membre est concerné. 

Le Conseil de l’Entente participe par ailleurs aux élections législatives ainsi qu’aux élections présidentielles dans son espace et fait un rapport avec des recommandations en vue de soutenir un climat apaisé. 

 « Je voudrais exprimer toute ma gratitude et mes remerciements au président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, qui a bien voulu me renouveler sa confiance en me proposant à ses paires en qualité de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente », a dit M. Amon Tanoh. 

Il a également remercié les présidents des pays membres du Conseil de l’Entente, qui ont bien voulu accepter la proposition du président Ouattara et lui accorder ainsi leur confiance dans l’exercice de cette fonction.

« Je ferais en sorte de mériter cette confiance et de creuser les sillons déjà tracés par mon prédécesseur que je tiens à féliciter pour le travail accompli. C’est un travail important qui a donné de la visibilité au Conseil de l’Entente », a-t-il ajouté. 

M. Amon Tanoh a assuré qu’il allait s’employer à « relever les défis utiles au bénéfice des pays et des populations du point de vue des populations et de leurs conditions de vie ». Pour lui, le Conseil, né en 1959, est l’organisation mère africaine, avant l’Union africaine. 

« Le Conseil de l’Entente était à l’origine une organisation, surtout politique et de solidarité, évidemment ce qui précède le développement, c’est la paix. Avec la réforme de 2011, elle s’est muée en une organisation à vocation économique », a rappelé M. Tanoh, promettant agir selon cette vision. 

M. Amon Tanoh, l’ex-chef de la diplomatie ivoirienne, avait démissionné de son poste de ministre des Affaires étrangères pour se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais son dossier de candidature a été rejeté par le Conseil Constitutionnel. 

Depuis 1966, le Conseil s’est doté d’un secrétariat administratif permanent situé à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Un fonds d’entraide et de garantie des emprunts permet de soutenir les membres les plus défavorisés de l’organisation. Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire.

Le nouveau secrétaire exécutif, M. Amon Tanoh, compte parmi les personnalités invitées à la cérémonie de vœux au chef de l’Etat au Palais présidentiel, le 6 janvier 2022.

Année boursière 2021 : un excellent cru pour la BRVM

Malgré la persistance de la Covid-19, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a établi de nouveaux records cette année en franchissant le seuil des 6000 milliards F CFA de capitalisation du marché des actions.L’année 2021 a été faste pour la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM). Au 31 décembre 2021, la capitalisation de la bourse des huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est établie à 6085,4 milliards F CFA. Au même moment, celle du marché des obligations a atteint 7247 milliards F CFA, soit des hausses annuelles respectives de 39,33 % et de 19,76 %.

Par ailleurs, l’indice BRVM 10, qui regroupe les dix plus grandes cotations de l’institution financière, clos l’année en hausse de 17,29 %. Le BRVM Composite, englobant l’ensemble des entreprises cotées, tire quant à lui le rideau avec une progression de +39,15 % par rapport à l’année 2020.

Ces résultats confirment, selon la bourse régionale, le cycle haussier entamé depuis les premiers mois de 2021 en rupture par rapport à la tendance baissière observée depuis 2016.   En outre, la valeur des transactions est évaluée ce jour à 722 milliards F CFA, soit une augmentation de 293 % par rapport à l’année 2020, se félicite la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières.

Dans la même dynamique, le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) sur le marché financier régional a également connu une hausse significative de ses activités. Celles-ci sont chiffrées, d’après la BRVM, 13.830 milliards F CFA d’actifs sous conservation, en hausse de 26 % par rapport à 2020.

De même, se réjouit la bourse régionale, les paiements de dividendes, d’intérêts et les remboursements d’obligations se sont élevés à 1477 milliards F CFA, soit une progression de 40 %. Les Règlements/Livraisons (R/L) sont évalués à 1463 milliards F CFA, soit le triple du niveau de l’année dernière.

« Ces performances témoignent du moral solide des investisseurs et de la résilience de la BRVM dont l’attractivité reste intacte malgré la crise sanitaire. En 2021, la BRVM se classerait dans le trio de tête des grandes bourses africaines en matière de performance des indices », se félicite la bourse régionale de l’Uemoa.

L’ambassadeur du Niger auprès de l’ONU apprécie les contributions du Vietnam au Conseil de sécurité

L’ambassadeur Abdou Abarry, chef de la Mission permanente du Niger auprès de l’ONU, a félicité le Vietnam pour avoir assumé avec succès en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ces deux dernières années, lors d’une interview accordée au correspondant de
Le Niger est actuellement président tournant du Conseil de sécurité de l’ONU en décembre 2021.

Interrogée sur le rôle des membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (E10), dans la résolution des problèmes, le diplomate du  Niger a déclaré que le conseil comptait sur les E10 en tant que membres à part entière du Conseil de sécurité. La division du travail et le fardeau des responsabilités tombent de manière très égale dans le groupe des E10, a-t-il déclaré.

En particulier, les pays africains du groupe E10 remercient le Vietnam d’avoir soutenu et guidé ces pays lorsqu’ils ont dû discuter et prendre des décisions liées aux problèmes africains.

Il a salué le Vietnam qui a initié le débat ouvert sur la coopération multilatérale. Ce débat a attiré la participation des centaines de pays.

Le Vietnam s’est également impliqué dans le règlement des questions humanitaires dans des pays comme l’Afghanistan, la Syrie ou la Libye, on entend des voix vietnamiennes, ainsi que des questions fondamentales et urgentes telles que l’élévation du niveau de la mer, a-t-il indiqué.

Il a déclaré que son pays a obtenu le plein soutien du Vietnam pour aborder la question de la pertinence du changement climatique pour la situation sécuritaire et proposer l’adoption d’une résolution sur cette question en décembre, alors que le Niger occupe le poste de président tournant du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Niger a également reçu le soutien du Vietnam lors des discussions sur le mécanisme régional, notamment en ce qui concerne la situation actuelle au Myanmar.

Le Niger apprécie grandement la voix forte du Vietnam dans les situations d’urgence au cours des deux dernières années au Conseil de sécurité de l’ONU.

L’ambassadeur du Niger a fait l’éloge de l’initiative du Vietnam sur le renforcement de la coopération entre les agences onusiennes et les organisations régionales comme l’Union africaine, et l’ASEAN.

On peut dire que les relations de coopération entre l’ONU et les organisations régionales telles que l’UA, l’ASEAN ou la Ligue arabe jouent un rôle très important, notamment dans le renforcement de la confiance et de la compréhension mutuelles, contribuant ainsi à résoudre les défis de la sécurité mondiale, a-t-il conclu.

source: Courrier du Vietnam

Niger : La nouvelle coordinatrice du Système des Nations Unies présente les copies figurées de ses lettres de créance au ministre des Affaires Étrangères

La nouvelle coordonnatrice du Système des Nations Unies  au Niger, Mme Louise Irène Aubin a présenté, ce jeudi 30 décembre 2021, les copies figurées de ses lettres de créance au Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération, M. Massaoudou Hassoumi.

Mme Louise Irène Aubin est, en effet, accréditée en tant qu’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du système de Nation Unies auprès de la République  du Niger.

La présentation des documents a eu lieu au cabinet du Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération Nigérien au cours d’une cérémonie solennelle.

 

source: Agence nigérienne de presse

Niger : une année marquée par un afflux massif d’enfants malnutris

Au Niger, les centres de santé du district de Madarounfa soutenus par Médecins Sans Frontières ont fait face à un afflux massif d’enfants malnutris en 2021. Dès le mois de juillet, les équipes ont ouvert des activités médico-nutritionnelles d’urgence dans la région de Maradi ainsi que de l’autre côté de la frontière au Nigeria, dans l’État de Katsina, d’où viennent une grande partie des enfants malades.

 

« Dès mon arrivée en févrierle nombre d’admissions était particulièrement élevé pour la période », raconte le docteur Many Mashako, qui a exercé en tant que pédiatre pour MSF à Madarounfa. Chaque année, durant le pic saisonnier de malnutrition et de paludisme, qui s’étend de juin à octobre, les efforts conjoints du ministère de la Santé nigérien et des équipes de MSF permettent de doubler les capacités de prise en charge médico-nutritionnelle. Cela représente environ 260 lits d’hospitalisation pour les enfants malades de l’hôpital de district de Madarounfa. Cependant, cette augmentation n’a pas suffi en 2021 et les équipes médicales ont soigné jusqu’à 450 enfants hospitalisés dans le district.

« Tout au long de ma mission au Niger, le nombre d’enfants dans les services de prise en charge nutritionnelle n’a pas suivi la courbe des années précédentes et a constamment dépassé nos prévisions, explique Many Mashako. L’un des premiers défis a été de former le personnel recruté et d’organiser les renforts. Face à l’ampleur du pic, des nouvelles activités médico-nutritionnelles ont vu le jour en urgence dans les hôpitaux et centres de santé d’Aguié et de Guidam Roumdji, ainsi qu’à l’hôpital général de Maradi. » 

Une mère et son enfant sont pris en charge à l'hôpital de Magaria, à la frontière entre le Niger et le Nigeria.
© Mario Fawaz/MSF
Une mère et son enfant sont pris en charge à l’hôpital de Magaria, à la frontière entre le Niger et le Nigeria. © Mario Fawaz/MSF

Près de 30 000 enfants ont ainsi été hospitalisés dans les quatre hôpitaux soutenus par MSF dans la région de Maradi au cours de l’année 2021. « Certains jours, nous avions plus de 70 enfants pris en charge dans les salles de soins intensifs de l’hôpital de Madarounfa. J’ai rarement vu une telle situation, il faut saluer l’ensemble des soignants mobilisés pour y faire face », continue le pédiatre. Plus de 115 000 consultations ont également été réalisées dans les centres de santé et les services nutritionnels ambulatoires du district de Madarounfa.

Derrière ces chiffres d’une ampleur exceptionnelle se profile une crise sanitaire particulièrement aiguë dans l’État de Katsina, au Nigeria. De nombreuses familles nigérianes se rendent fréquemment dans la région de Maradi au Niger, notamment en raison des échanges culturels et commerciaux. Le fait qu’elles viennent aussi lorsqu’un de leurs enfants est malade n’est pas un phénomène récent. Mais, en 2021, le nombre d’enfants sévèrement malnutris en provenance du Nigeria pris en charge dans les cinq centres de santé soutenus par MSF dans le district de Madarounfa a augmenté de 58% par rapport à l’année dernière. Ces enfants ont également représenté 61% des jeunes patients souffrant de malnutrition aiguë sévère et de complications aux urgences de l’hôpital de Madarounfa.

« L’état des patients en provenance du nord-ouest du Nigeria était généralement très critique, se souvient le docteur Mashako. Certaines familles nigérianes viennent de loin, elles sont confrontées à d’importants problèmes de sécurité, et il faut aussi tenir compte de la distance qui sépare les centres de santé frontaliers de la ville de Madarounfa. Ceci explique en partie pourquoi ces enfants arrivent souvent à l’hôpital épuisés, avec de nombreuses complications associées à la malnutrition aiguë sévère et dans un état septique avancé ».

source: Medecins Sans Frontières

Exclusif – Rwanda : le Niger expulse des ex-génocidaires

Il y a un mois et demi, en accord avec le Mécanisme international, le Niger avait accepté d’accueillir huit ressortissants rwandais condamnés pour leur rôle dans le génocide de 1994 ou acquittés par le TPIR. Mais il y a quelques jours, un arrêté ministériel a officialisé leur expulsion définitive du territoire nigérien.

Ces hommes ne sont pas des nobodies. Certains d’entre eux ont laissé leur nom, inscrit en lettres de sang, dans l’histoire du génocide perpétré contre les Tutsi, entre avril et juillet 1994. Si les uns ont été acquittés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), d’autres, condamnés pour leur participation dans le génocide, ont, depuis, purgé leur peine.

Dans un arrêté daté du 27 décembre, que JA a pu consulter, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, Hamadou Adamou Souley, a prononcé leur expulsion du territoire national dans les sept jours suivant sa notification aux intéressés. Les personnes visées par ce texte sont de hauts responsables, civils ou militaires, du régime ayant supervisé le génocide contre les Tutsi.

 

Protais Zigiranyirazo, frère d’Agathe Habyarimana – la veuve du président assassiné le 6 avril 1994 –, a été condamné par le TPIR à vingt ans de prison en 2008 avant d’être acquitté l’année suivante. Alphonse Nteziryayo, ancien chef de la police militaire rwandaise, qui a été également le préfet de Butare (sud du Rwanda) pendant les dernières semaines du génocide, a écopé de trente ans de prison.

 

source: Jeune Afrique

 

Détournements au ministère de la Défense du Niger: l’État renonce à se constituer partie civile

L’affaire qui avait défrayé la chronique au Niger fait à nouveau couler de l’encre. Dans une ordonnance rendue publique par le doyen des juges, on apprend qu’il y a eu des transactions intervenues entre les inculpés et l’État du Niger. Des compensations financières entre les créances de l’État du Niger et celles des fournisseurs.

Cet arrangement à l’amiable est confirmé par l’agence judiciaire de l’État (AJE). Du coup, l’État du Niger renonce à se constituer partie civile dans cette affaire tant décriée par l’opposition et la société civile. Par ces motifs, précise le parquet, le doyen des juges a donné acte à l’État du Niger dans sa renonciation.

Toutefois, selon l’article 2 du code de procédure pénale, ces transactions ne mettent pas un terme à l’action pénale, précise le doyen des juges. S’ils sont reconnus coupables, les fournisseurs risquent deux ans d’emprisonnement.

Tout cette affaire avait débuté suite à un audit financier ordonné par l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou dans les procédures de passation des marchés d’équipements militaires au ministère de la Défense nationale. Des surfacturations de plus de 70 milliards de francs CFA avaient été mises en évidences.

Cinq des principaux fournisseurs ont été inculpés d’atteinte à l’accès d’égalité des candidats devant les marchés publics. L’affaire avait défrayé la chronique en son temps car à l’époque, les soldats nigériens subissaient des assauts des jihadistes.

source: RFI

Niger : des experts africains se penchent sur le climat et sécurité

La première édition de la Conférence Internationale de Niamey sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CICAS) a permis de dégager des solutions immédiates aux effets néfastes du changement climatique sur le continent.S’exprimant lundi à l’ouverture des travaux au Centre d’Études et de Recherche sur le Climat en Afrique et la Sécurité Humaine (CERCASH), l’ancien ministre nigérien de la Justice, Marou Amadou a plaidé pour la sauvegarde des patrimoines hydriques du continent.

« La cause majeure de l’irrédentisme, des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats de nos forces de défense et de sécurité, c’est le climat », a martelé l’ancien Garde des Sceaux du Niger. Il estime que l’Afrique et sa diaspora sont les « victimes innocentes » du changement climatique qui menace d’engloutir les fleuves, les lacs et les mares qui se trouvent sur le continent.

« Nos fleuves, rivières et lacs sont menacés d’asséchement par la désertification, d’ensablement par les dunes », a alerté le président du CERCASH qui éviter que le sort réservé au Lac Tchad ne guette le Djoliba du Niger. Il préconise la plantation d’arbres de la Guinée jusqu’au Nigeria, l’érection de murs en béton sur les rives pour protéger le fleuve Niger en faveur des générations actuelles et futures.

Le lien entre la pauvreté et l’insécurité étant très étroit, il reconnait que le changement climatique reste la cause majeure des rebellions armés, des meurtres et de ces assassinats « de nos forces de défense et de sécurité », la circulation des armes légères et de petits calibres, la radicalisation des jeunes, la prolifération des groupes armés, etc. à travers le continent.

Le vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni (UAM), Pr Rabani Adamou, qui a présidé le lancement des travaux a souligné que les pays africains sont les plus vulnérables au changement climatique alors qu’ils sont moins pollueurs ou presque pas.

« Quand vous prenez le mécanisme du réchauffement climatique qui résulte de l’émission du gaz à effet de serre dans notre environnement ; ce gaz provient du mécanisme d’industrialisation, or les pays industrialisés ne sont pas en Afrique », a indiqué le Pr Adamou.

Le Professeur Gueu Denis, enseignant chercheur à l’université Felix Houphouët Boigny, a, pour sa part, souligné que le continent est confronté à un dilemme de développement et d’insécurité totale. « Le changement climatique et la sécurité humaine avec tout ce que nous connaissons comme la criminalité environnementale et la sécurité humaine déterminent la survie de notre continent », a-ajouté le doyen de l’institut national de criminologie d’Abidjan.
Les travaux de deux jours axés sur le thème « Crise climatique et sécurité humaine en Afrique : quels engagements et quels partenariats stratégiques » réunissent quelque 150 participants venus d’Afrique.

D’autres thématiques sont au menu des réflexions, notamment Efficacité des institutions : contrôle de l’administration publique et responsabilité du gouvernement républicain ; Décentralisation, Démocratie à la base et développement local ; Intégration africaine ; Environnement et écologie : souveraineté énergétique et alimentaire ; Interdépendance et inclusion économique, et développement durable ; Culture et contrôle des ressources naturelles et renaissance africaine.

Niger : huit ex-génocidaires rwandais expulsés

Ces civils et militaires avaient sept jours, à compter de la notification de l’arrêté du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation daté du 27 décembre, pour quitter le territoire nigérien.Ils ne sont pas restés longtemps au Niger. Huit ex-génocidaires rwandais avaient trouvé refuge, il y a moins de deux mois dans ce pays sahélien, grâce au Mécanisme international des Nations Unies.

Hamadou Adamou Souley, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, a prononcé, lundi dernier, leur expulsion définitive. Les personnes concernées par cette mesure ont été condamnées ou acquittées par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) pour leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il s’agit de Protais Zigiranyirazo, de François Nzuwonemeye, d’Innocent Sagahutu, d’Alphonse Nteziryayo, de Tharcisse Muvunyi, d’André Ntagerura, d’Anatole Nsengiyumva et de Prosper Mugiraneza.

Auparavant, les huit Rwandais étaient retenus à Arusha, en Tanzanie, où se trouvait le siège officiel du TPIR. Le Rwanda a récemment demandé des comptes aux Nations Unies par rapport à leur transfèrement.

Début décembre, Valentine Rugwabiza, la Représentante permanente du Rwanda auprès des Nations Unies, a affirmé que son pays n’avait pas été informé de cette décision. Poursuivant, la diplomate a déclaré qu’il existe des preuves tangibles selon lesquelles certains des huit individus ont mené des activités pour déstabiliser la région des Grands Lacs.

Mission du Secrétaire aux droits humains des Nations Unies au Niger : « Le Niger n’est ni une république, ni une démocratie »

Le communiqué de presse publié par Clément Voule, secrétaire aux droits humains des Nations Unies édifie désormais le monde extérieur, ceux qui sont régulièrement abusés par les discours des gouvernants et des reportages payés à grands frais dans les colonnes de journaux à audience internationale, sur la situation sociale et politique qui prévaut au Niger. Joule, qui a séjourné au Niger du 6 au 16 décembre 2021, a notamment estimé que la gouvernance qui a cours au Niger n’a ni les attributs d’une république, ni les caractéristiques d’une démocratie.

 

 

Publié 48 heures avant la célébration du 63e anniversaire de la proclamation de la république, le communiqué du secrétaire aux droits humains des Nations Unies sonne comme un cinglant désaveu pour les autorités nigériennes et les voix extérieures qui louent en particulier la démocratie nigérienne. « Il est inquiétant de constater que depuis 2018, toute demande de manifestation visant à exprimer des points de vue opposés sur la façon dont le pays est gouverné ait été systématiquement interdite avec pour motifs la crise sécuritaire ou l’urgence sanitaire liée à la pandémie de COVID 19 », a notamment écrit Joule, non sans avoir souligné que ‘l’État a l’obligation d’assurer la jouissance des droits de réunion pacifique et d’association, même en temps de crise ».

L’autopsie réalisée par l’expert de l’Onu révèle le visage hideux de la gouvernance nigérienne qu’une propagande faite à dessein n’a pas réussi à camoufler aux yeux du monde.

Outre la restriction des libertés publiques et le refus systématique de manifestation qui, a relevé Voule, « risquerait d’ouvrir une voie indésirable, celle d’une résistance violente », d’autres aspects importants ont été abordés par le secrétaire aux droits humains des Nations Unies. L’expert de l’ONU s’est ainsi intéressé à la question des prisonniers politiques que Voule convie les autorités nigériennes à libérer pour favoriser un climat social apaisé, l’indépendance de la justice qui doit être renforcée pour garantir la jouissance des libertés fondamentales et la consolidation de l’État de droit, la lutte contre la corruption et l’impunité qui est un défi qui doit être relevé de toute urgence afin de créer la confiance des citoyens dans leurs institutions et leurs dirigeants. Le rapporteur spécial de l’Onu, qui a invité les autorités à réinstaurer d’urgence un dialogue avec la société civile et les partis politiques sur les enjeux sécuritaires, économiques, sociaux et environnementaux, a précisément ciblé les lois qui restreignent l’espace civique, notamment celles sur la cybercriminalité et les rassemblements publics, appelant à un processus d’amendements consensuels de ces textes. L’autopsie réalisée par l’expert de l’Onu révèle le visage hideux de la gouvernance nigérienne qu’une propagande faite à dessein n’a pas réussi à camoufler aux yeux du monde.

À vrai dire, les conclusions préliminaires de Joule ne sont pas surprenantes pour les Nigériens qui subissent, impuissants, les travers d’une gouvernance sans repères véritables.

Ce communiqué de presse, rendu public en prévision du rapport de l’expert attendu pour juin 2022, indique éventuellement à ceux qui voient et jugent de l’extérieur, que le Niger n’est ni une République, ni une démocratie. Les principes qui s’y rattachent sont bafoués et l’expert onusien, qui a rencontré autorités, opposants et acteurs de la société civile, ne s’est guère trompé sur la situation sociale et politique qui prévaut au Niger. À vrai dire, les conclusions préliminaires de Joule ne sont pas surprenantes pour les Nigériens qui subissent, impuissants, les travers d’une gouvernance sans repères véritables. Si le Niger n’est ni une république, ni une démocratie, il n’est, non plus, ni une royauté, ni une dictature au sens strict du terme. Il vogue entre les deux rivages, les gouvernants se réclamant républicains et démocrates, mais avec leurs lots de prisonniers politiques et d’opinion, leur aversion à toute manifestation publique et une propension maladive à instrumentaliser la justice.

La gouvernance au Niger est d’autant plus cruelle qu’elle se fait à l’ombre tutélaire des lois.

Des prisonniers politiques, parfois sur la base de leurs opinions, des lois liberticides telle que la loi sur la cybercriminalité, la corruption qui a ruiné les finances publiques, sur fond d’impunité garantie aux délinquants économiques, les réalités de la gouvernance au Niger sont d’une cruauté indicible. Une gouvernance scabreuse dont le géniteur, on ne sait grâce aux bons offices de qui, a pourtant été nominé du prix Mo Ibrahim. La gouvernance au Niger est d’autant plus cruelle qu’elle se fait à l’ombre tutélaire des lois.

Et au nom des lois, taillées sur mesure pour étouffer la démocratie et les libertés publiques, on interpelle à tort et à travers, on embastille pour un non ou un oui et on jette en prison, souvent sans jugement. Ainsi, selon des journalistes, la loi sur la cybercriminalité est expressément faite pour contourner l’impossibilité d’emprisonner pour un délit commis par voie de presse. Tout comme d’ailleurs la loi portant organisation, fonctionnement et attributions du Conseil supérieur de la communication (Csc) dans laquelle il a été introduit un article 17 nouveau par lequel l’institution de régulation s’offre la possibilité de sanctionner des médias en dehors des dispositions de l’ordonnance 2010-035 du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de presse au Niger.

Le communiqué de presse de l’expert de l’Onu a beau être des plus embarrassants pour des autorités qui se disent républicains et démocrates, celles du Niger ne se sentent pas particulièrement gênées. C’est ainsi depuis des années. Les critiques, dénonciations et récriminations n’y ont rien fait. Et malgré ses promesses pour une meilleure gouvernance, le Président Bazoum Mohamed semble aujourd’hui patauger….dans la continuité.

 

source: Agence nigérienne de presse

3ème jour des compétitions de lutte traditionnelle au Niger : La région de Zinder éliminée de la course au sabre national

Les combats de la 3ème journée des compétitions entrant dans le cadre de la 42ème édition du sabre national de lutte traditionnelle, se sont poursuivi, ce lundi 27 décembre 2021, avec deux oppositions dans la matinée ayant aux prises les lutteurs des régions de Tahoua-Tillabéri, Maradi-Zinder, et dans l’après-midi les régions de Diffa-Dosso, et Niamey contre Agadez.

Au terme de tous ces combats, la région de Zinder a perdu tous ses lutteurs invaincus qui lui restaient en début de cette journée.

Ainsi la région de Tahoua a disposé de celle de Tillabéri par 6 victoires à 4. Dans cette rencontre, on note l’élimination de l’un des invaincus de Tahoua, le lutteur Idi Chaibou Chirgania par Saadou Bagouma de la région d’Agadez.

Dans la seconde opposition, c’est la région de Maradi qui a largement dominé celle de Zinder par 7 victoires à 2 et un match nul. Notons, à cet effet, l’élimination du seul espoir du Damagaram, à savoir Laouali Abdou dan Tela, terrassé par le jeune et talentueux lutteur de Maradi Aibo Hassan. Cette élimination de Laouali Abdou Dan Tela est synonyme de l’élimination de la région de Zinder de la course au sabre, et cela, à la grande surprise de tous les amateurs de ce sport roi au Niger vu la réputation de cette région dans ce sport.

Dans l’après-midi, deux autres oppositions ont eu lieu. Il s’agit de la région de Diffa qui a été battue par la région de Dosso sur le score de 5 victoires à 4 et un match nul. Il faut retenir que tous les invaincus des deux côtés ont pu gagner leurs combats, 4 pour Dosso et 1 pour Diffa.

La seconde opposition a concerné Niamey, qui a eu raison d’Agadez avec 6 victoires contre 4. Agadez perd ainsi, à la suite de ces combats, le second invaincu de la Région, à savoir Mahamane Baba terrassé par Yacouba Adamou au bout d’un combat amplement discuté.

Notons qu’à la fin de cette 3ème journée, seuls 18 lutteurs restent invaincus sur les 80 engagés au début de ce championnat.

La région de Niamey reste toujours en tête avec le plus grand nombre de lutteurs invaincus qui sont au total 5, suivie de la région de Dosso avec 4 lutteurs, 3 pour Tahoua, les régions de Tillabéri et Maradi ont chacune 2 lutteurs toujours en course pour le sabre tandis que Diffa et Agadez se retrouvent avec un seul invaincu chacune, et enfin, la région de Zinder qui n’a plus de lutteur en course au sabre national parce que éliminée à la fin de cette 3ème journée.

Les dernières rencontres inter-régions, prendrons fin demain Mardi 28 Décembre 2021, avec les oppositions, dans la matinée, entre Diffa et Niamey, Tillabéri face à Maradi, et dans l’après-midi, Zinder contre Tahoua, et Agadez qui sera face à la région de Dosso.

 

source: Agence nigérienne de presse

Niger : L’ancien Garde des sceaux, Marou Amadou lance officiellement les activités de son centre d’études sur le climat et la sécurité

Le centre d’études et de recherche sur le climat en Afrique et la sécurité humaine (CERCRASH), organisation fondée par l’ancien Ministre de la justice et Garde des Sceaux du Niger, Marou Amadou, a officiellement lancé ses activités, ce lundi 27 Décembre 2021 à Niamey.

La cérémonie de lancement a été présidée par le vice-recteur de l’université Abdou Moumouni de Niamey, le Pr Rabani Adamou.

Le cérémonial, note-t-on, a débuté par une allocution du fondateur du CERCRASH, dans laquelle Marou Amadou a demandé une minute de prière à la mémoire de l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, icône de la lutte anti-apartheid, décédé ce dimanche 26 décembre 2021.

Ensuite Morou Amadou, qui est par ailleurs, nouvel ambassadeur du Niger en Ethiopie, a rendu un hommage aux anciens Chefs d’Etat du Niger, à savoir Diori Hamani, Seyni Kountché, Ali Sebou, Mahamane Ousmane, Ibrahim Mainassara Baré, Daouda Mallam Wanké, Mamadou Tandja, Salou Djibou et notamment Issoufou Mahamadou à l’endroit de qui il n’a pas tari d’éloges. Il a aussi salué de nombreux acteurs du panafricanisme.

Dans son discours de lancement, le vice-recteur de l’université Abdou Moumouni a indiqué que « le problème de la sécurité et le problème du climat sont deux thématiques clefs où je considère que les pays africains ne sont pas des acteurs mais plutôt des victimes ».

« Lorsque vous prenez le climat, lorsque vous prenez le réchauffement climatique global, lorsque vous prenez les changements climatiques, les pays africains sont les plus vulnérables, parce que ne disposant pas de ressources, et ne sont pas à l’origine du réchauffement climatique. Parce que, quand vous prenez le mécanisme du réchauffement climatique, on dit qu’il résulte de l’émission du gaz à effet de serre dans notre environnement, et ce gaz à effet de serre provient du mécanisme d’industrialisation. Et les pays industrialisés ne sont pas en Afrique. Donc l’Afrique n’a pas du tout ou n’a pas pratiquement contribué à la pollution qui est la cause du réchauffement climatique global », a-t-il expliqué avant de soutenir que « nous sommes plus victimes qu’autre chose ».

« Je suis donc, en tant que chercheur, surpris des fois, quand des pays africains engagent leurs ressources pour combattre ce fléau, alors qu’il y a des acteurs responsables de cette pollution », a ajouté le Pr Rabani Adamou.

Pour ce qui concerne la sécurité, a poursuivi l’universitaire, « c’est aussi pareil. Nous sommes victimes en matière de sécurité humaine ».

Selon lui, ce qui manque aux pays africains face à ces deux fléaux, « c’est la réflexion » et la « perspective », avant d’indiquer « que les fils et les filles de l’Afrique ont cette responsabilité ».

La personnalité académique a ainsi appelé le CERCRASH à « travailler d’arrache-pied pour que les africains prennent conscience de leur statut de victimes en ce qui concerne les questions de sécurité et du changement climatique, ainsi que de la mission qu’ils doivent accomplir dans le cadre de la lutte contre ces fléaux ».

Pr Rabani a, enfin, exhorté les dirigeants africains à « associer les chercheurs dans les prises de décisions concernant notamment ces deux questions et à mettre en exergue les résultats des recherches ».

 

source: news.aniamey.com

Mali : les Occidentaux condamnent le recours aux « mercenaires » de Wagner

Le gouvernement français fait état de la présence des paramilitaires du groupe de sécurité privée russe Wagner sur le sol malien.Même si l’information n’a pas encore été confirmée par les autorités de la transition, Les mercenaires russes du groupe Wagner sont arrivés au Mali. Les mises en garde de Paris n’y ont rien fait. Le groupe paramilitaire Wagner va bel et bien opérer sur le territoire malien. Selon plusieurs médias internationaux, des hommes de cette entreprise de sécurité privée russe sont déjà à Bamako, la capitale, depuis le 22 novembre.

La concrétisation de cette collaboration longtemps niée par les autorités de la transition malienne a provoqué l’ire de certains de ses partenaires occidentaux. Dans un communiqué conjoint parvenu à APA ce vendredi, ces Etats, avec à leur tête la France, « condamnent fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien. »

« Ce déploiement ne peut qu’accentuer la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique occidentale, mener à une aggravation de la situation des droits de l’homme au Mali, menacer l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et entraver les efforts de la communauté internationale pour assurer la protection des civils et apporter un soutien aux forces armées maliennes », estiment-ils.

Par ailleurs, Paris et ses partenaires disent regretter la décision de Bamako « d’utiliser des fonds publics déjà limités pour rétribuer des mercenaires étrangers au lieu de soutenir les forces armées maliennes et les services publics au bénéfice du peuple malien. »

Si Moscou a toujours nié son soutien à cette société de sécurité privée, pour les occidentaux la complicité du Kremlin dans son extension ne fait aucun doute. « Nous avons connaissance de l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali et appelons la Russie à adopter un comportement responsable et constructif dans la région », lit-on dans le communiqué.

Le président français Emmanuel Macron avait pourtant signifié à son homologue russe Vladimir Poutine que le déploiement de la société Wagner au Mali était une ligne rouge à ne pas franchir. Mais tout porte à croire que c’est le même scénario qui s’est produit en République centrafricaine qui va se reproduire. Dans ce pays d’Afrique centrale, le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra n’avait pas hésité à recourir aux services de Wagner pour repousser des rebelles qui menaçaient de s’emparer de la capitale Bangui.

Malgré cette nouvelle donne, les quinze pays signataires du communiqué ne comptent pas renoncer à leurs efforts « pour répondre aux besoins de la population malienne. »

« Conformément aux objectifs de la Coalition internationale pour le Sahel, nous réaffirmons notre détermination à poursuivre notre action en vue de protéger les civils, de soutenir la lutte contre le terrorisme au Sahel et de contribuer à instaurer la stabilité à long terme en appuyant le développement durable, le respect des droits de l’homme et le déploiement des services publics. Nous continuerons à suivre de près et à évaluer la situation », affirment-ils.

Mahamadou Ouhoumoudou : « le Niger a besoin de l’expérience de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme »

Le Premier ministre du Niger, Mahamadou Ouhoumoudou, a affirmé, au cours d’une interview accordée à l’Agence Anadolu (AA) en marge du troisième Sommet du partenariat Turquie-Afrique tenu du 16 au 18 décembre dans la ville d’Istanbul, que le Niger a besoin de l’expérience de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme.

Il s’est réjoui de la forte participation des pays africains et a exprimé sa satisfaction quant au caractère productif de l’événement.

« La coopération entre la Turquie et le Niger est multidimensionnelle », a déclaré le Premier ministre du Niger.

Il a expliqué que l’Agence turque de coopération et de développement (TIKA) a mis en œuvre divers projets dans les domaines de l’agriculture et de la santé, ajoutant que la Turquie a ouvert une école dans le pays, actuellement gérée la Fondation Maarif.

Il a, en outre, indiqué que les investisseurs turcs ainsi que les institutions se déploient déjà au Niger à travers d’importants investissements a l’instar de l’aéroport de Niamey a été construit par une entreprise turque tout comme l’hôpital de l’amitié Niger-Turquie dans la capitale Niamey.

– Lutte contre le terrorisme

Mahamadou Ouhoumoudou a souligné qu’un projet prévoyant une coopération avec le gouvernement turc et des entreprises dans différents domaines est actuellement en discussion.

« Nous avons en projet beaucoup de domaines de coopération avec les entreprises et le gouvernement turcs. Le premier domaine de coopération est celui de la sécurité. Le deuxième domaine c’est l’agriculture et le troisième c’est l’industrie avec la possibilité d’ouvrir une zone franche pour les entreprises turques », a-t-il dit.

Il a noté que les deux pays poursuivent leurs efforts dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’aide humanitaire.

Le Premier ministre nigérien a invité la Turquie à partager son expérience pour permettre à son pays d’endiguer la vague de terrorisme.

« Nous avons besoin de l’expérience turque en matière d’échange d’informations et de stratégie de lutte contre le terrorisme et même dans le domaine de l’équipement, a-t-il déclaré. La Turquie a beaucoup d’avance sur le Niger en matière d’équipement, notamment dans les domaines de l’aviation, des drones, de la recherche de renseignements. Il y a beaucoup de domaines dans lesquels la Turquie peut être utile au Niger en matière de lutte contre le terrorisme. »

– Sentiment anti-français

Par ailleurs, Mahamadou Ouhoumoudou a expliqué que le sentiment anti-français croissant au Niger est causé par la propagation des fausses informations et le sentiment de « vengeance » des populations à l’endroit de la France au regard de son passé colonial.

« La possibilité de diffuser des informations, même si elles sont fausses, a beaucoup joué. Mais il faut aussi remonter dans l’histoire. Nos pays ont été colonisés par la France et ont eu leurs indépendances en 1960. Donc, les générations actuelles n’ont pas connu cette période de colonisation mais savent que leur pays avait été colonisé par la France. Il y a souvent un sentiment de revanche vis-à-vis du colonisateur », a-t-il noté.

Et d’ajouter: « Ce sentiment anti-français tient d’abord à l’histoire, ensuite au fait que la guerre [contre le terrorisme] a duré et aux fake news régulièrement diffusés sur les réseaux sociaux. »

Le troisième Sommet du partenariat Turquie-Afrique, ouvert le 16 décembre dans la ville d’Istanbul, s’est achevé le 18 décembre avec une rencontre entre le chef de l’Etat turc, Recep Tayyip Erdogan et ses homologues africains. La prochaine édition de l’événement devrait se tenir dans un pays africain.

 

source: news.aniamey.com

Niger : l’INS lance le 9ème rapport national de développement humain axé sur le ‘’développement humain et emploi’’

L’institut national de la statique (INS) du Niger a lancé officiellement le rapport national de développement humain (RNDH), ce jeudi 23 décembre 2021 à Niamey.

Ce lancement a eu lieu lors d’une cérémonie officielle placée sous l’autorité du secrétaire général par intérim de ladite institution, M. Sani Oumarou, en présence du délégué de la de Représentante-résidente du PNUD au Niger, M. Abdou Soumaïla.

Le rapport nations sur le développement humain, note-t-on, est le baromètre qui permet de mesurer le niveau de développement humain dans un pays. Il sert également de référence aux débats sur les moyens à mettre en place pour relever les défis auxquels les pays sont confrontés.

«C’est aussi une réflexion qui ouvre le débat autour d’une problématique essentielle pour l’avenir d’un pays selon des progrès réalisés et les résultats atteints dans les trois principales dimensions de développement humain : les progrès en matière de création de richesse mesurés par le RNB par tête, les progrès en matière d’acquisition de croissance (éducation) mesurés par la durée moyenne de scolarisation et la durée de scolarisation, et enfin, les progrès réalisés dans le domaine de la santé mesurés par l’espérance de vie à la naissance », a ajouté M Sani Oumarou.

Parlant du niveau de développement humain au Niger, ce responsable de l’INS a indiqué que « cette question est une grande préoccupation » pour le pays.

« Depuis plusieurs années le pays figure parmi les nations à plus faible indice de développement humain (IDH) », a-t-il argué, tout en expliquant que « cela est dû à la faiblesse des indicateurs sociaux, notamment ceux de l’éducation ».

« Cela ne saurait toutefois empêcher au pays de poursuivre et intensifier toutes les bonnes initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations », a-t-il fait prévaloir.

Notons qu’avant ce rapport national sur le développement humain qu’il se prépare à élaborer, le Niger a déjà publié huit (8) autres documents du genre.

« Les précédents avaient, chaque année, analysé un thème bien précis en rapport soit avec la situation du moment, soit au thème du rapport mondial sur le développement humain (RMDH) », a poursuivi le secrétaire général par intérim de l’INS.

Selon lui, à la différence du rapport mondial sur le développement humain (publié par le programme des Nations Unies pour le développement-PNUD), ‘’le rapport national sur le développement humain permet d’analyser les disparités régionales afin de permettre au Gouvernement et à ses partenaires techniques et financiers de prendre les dispositions nécessaires pour améliorer le niveau de développement humain du pays’’.

Une autre spécificité du rapport national, selon la même source, est le choix d’une thématique plus appropriée à la réalité pour améliorer le niveau de développement humain du pays.

« A cet égard, le neuvième (9ème) Rapport National sur le Développement Humain du Niger (RNDH 2021), objet du présent atelier de lancement, se propose de traiter une fois de la problématique du développement humain durable, en faisant le lien avec l’emploi », d’où le choix du thème ‘’développement humain et emploi’’ pour ce 9ème rapport.

« Le choix de cette thématique a été fait à la suite des nombreux constats sur l’actualité socioéconomique, et en particulier le chômage des jeunes qui est devenu une préoccupation majeure pour le Gouvernement » et « le conflit engendré par les groupes armés couplé avec la pandémie de Covid-19 », a apporté le responsable de l’INS.

Le processus d’élaboration du rapport national sur le développement humain est, en effet, toute une longue chaîne d’opérations.

Ce lancement est la seconde étape de la chaîne et a été précédé de la mise en place d’un comité de pilotage. Il sera suivi de la mise en place d’un comité technique de Rédaction ; de la collecte des données nécessaires aux analyses ; de la production des indicateurs liés à l’IDH, ses composantes et les indicateurs connexes à partir essentiellement des données nationales ; de la rédaction provisoire du rapport ; de la validation du rapport final et enfin sa publication et diffusion.

Ce processus sera coordonné par l’INS avec l’appui technique et financier du PNUD, a-t-on appris.

Le représentant du PNUD à la rencontre a remercié les autorités du Niger pour leur leadership et leur engagement en faveur de la réalisation des rapports nationaux sur le développement humain.

M. Abdou Soumaïla a aussi réitéré le « soutien constant des partenaires au développement qui contribuent au processus du rapport national sur le développement humain».

« Le souhait du PNUD est que le comité de pilotage et l’équipe de rédaction puissent proposer des solutions novatrices aux défis de développement humain du pays, en prolongeant le débat démocratique, en consolidant la sécurité, la paix et la stabilité macroéconomique, et en améliorant les conditions de vie de la population », a conclu l’émissaire de l’organisation onusienne.

 

source: news.aniamey.com

Niger : plusieurs morts lors d’une attaque contre un poste frontière avec le Burkina

Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessées lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un poste frontière entre le Niger et le Burkina Faso, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey, a appris l’AFP jeudi 23 décembre auprès de sources locales.

«C’est le poste de contrôle frontalier de Makalondi qui a été visé par une importante attaque d’hommes armés dans la nuit de mercredi à jeudi et il y a eu des morts et des blessés», a indiqué à l’AFP un élu local. Cet élu ne précise pas les circonstances de l’attaque contre ce poste où des douaniers, des gendarmes et des policiers travaillent en permanence. Une source sécuritaire a confirmé l’attaque mais sans avancer de bilan. Selon une autre source locale «des douaniers et des civils figurent parmi les morts», précisant que les assaillants ont «incendié des véhicules et brûlé des locaux servant de bureaux».

Le poste visé est situé à quelques kilomètres de Makalondi, dernière ville importante au Niger avant la frontière burkinabè. Makalondi est une commune du département de Torodi situé dans le sud-ouest de la région de Tillabéri qui se trouve dans la zone dite des «trois frontières» entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des jihadistes sahéliens, dont l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).

Depuis des années, l’ouest du Niger continue d’être visé régulièrement par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces nationales anti-jihadistes et de l’état d’urgence en vigueur depuis des années. En novembre 2018, deux gendarmes avaient déjà été tués à Makalondi lors de l’attaque de leur position par des hommes circulant sur des motos.

Mercredi, le gouvernorat de Tillabéri a annoncé la fermeture de nombreuses stations services dans plusieurs départements afin de perturber le ravitaillement en carburant des jihadistes qui opèrent à moto et en tout-terrain. Pour tenter de prévenir les déplacements et le ravitaillement de jihadistes, les autorités avaient déjà fermé des marchés et des camps de réfugiés et interdit la circulation des motos. En plus des violences jihadistes, l’Ouest nigérien est frappé par une grave crise alimentaire.

 

source: le Figaro

Niger : 1,6 milliard USD de dettes réglées par l’Etat en 2020

Le service de la dette publique effectivement payé en 2020 par le Niger se chiffre à 945,1 milliards de FCFA (environ 1,6 milliard USD), selon les données officielles de la note d’information du pays édition 2021-2022 publiée par l’agence Umoa-Titres.

 

 

Selon la même source, ce montant est constitué de 71,4 milliards de FCFA débloqués pour la dette extérieure, et de 873,8 milliards de FCFA pour la dette intérieure dont 680 milliards de FCFA de bons du Trésor. En 2020, indique la note d’information, l’analyse de la viabilité de la dette indique que le Niger fait face à un risque de surendettement modéré et n’a pas enregistré d’arriéré de paiement extérieur.

Face à l’assemblée nationale le 14 décembre dernier, le ministre de Finances Ahmat Jidoud (photo) avait expliqué que l’encours de la dette publique est évalué à la fin décembre 2020 à 3.510,4 milliards de FCFA, soit 44,8% du PIB contre 2.937,31 milliards à la fin 2019 et 2.523,4 milliards à la même période de l’année 2018. Il est composé, a-t-il précisé, de 2.450,6 milliards de FCFA de dette extérieure, soit 69,8% de l’encours total ou 31,3% du PIB et 1.059,8 milliards de dette intérieure, soit 30,2% ou 13,5 % du PIB.

Par ailleurs, a ajouté le ministre Jidoud, le service de la dette publique est passé de 99,8 milliards de FCFA (1,4% du PIB) en 2018 à 111,7 milliards (1,5% du PIB) en 2019 et 122 milliards en 2020 (1,5% du PIB).

 

source: Financial Afrik

Niger : la BAD approuve une subvention de 400 000 $ pour la Caisse des dépôts et consignations

Le Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 16 décembre dernier à Abidjan, une subvention de 420 000 dollars américains en faveur du Niger pour consolider sa stratégie en matière de marchés des capitaux et élargir la base des investisseurs.

La subvention provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux (CMDTF), un fonds multi donateurs administré par la Banque africaine de développement. Les fonds sont destinés à la Caisse des dépôts et consignations du Niger qui les utilisera pour développer une stratégie de mobilisation de l’épargne institutionnelle et de refinancement hypothécaire des logements sociaux.

« Nous sommes ravis du partenariat avec la Caisse des dépôts et consignations du Niger pour soutenir le développement des marchés de capitaux, a déclaré Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux de la Banque africaine de développement. Ce financement est en phase avec l’une des priorités du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux qui consiste à élargir la base d’investisseurs institutionnels. Ce projet contribuera à renforcer les liens entre l’épargne institutionnelle et le secteur réel ».

« Je me réjouis de l’approbation du projet d’appui à notre Caisse par le Comité technique du fonds fiduciaire, a déclaré la directrice générale de la Caisse des dépôt et consignation du Niger, Mme Taibou Issoufou Ramatou. Ce type de projet est très important pour notre jeune structure. Sa mise en œuvre contribuera, d’une part, à développer les capacités opérationnelles de la Caisse, et d’autre part, c’est le début d’une relation de partenariat entre nous et la Banque africaine de développement. »

La conception du projet est née d’un processus participatif impliquant la Caisse des dépôts et consignations du Niger, le ministère nigérien de l’Économie et des Finances et les acteurs locaux des marchés de capitaux.

À la fin 2020, la Caisse des dépôts et consignations du Niger a mobilisé au total 13,6 millions de dollars depuis sa création en 2018.

À propos du CMDTF

Le Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux est un mécanisme de subventions multi donateurs conçu pour développer des marchés de capitaux africains robustes et soutenir les efforts du Groupe de la Banque africaine de développement afin de mobiliser des ressources domestiques pour financer le développement du continent. Il est soutenu par le ministère des Finances du Luxembourg et le ministère du Commerce extérieur et de la Coopération des Pays-Bas.

 

source: Agence Ecofin

Au Niger, un projet de la BAD contribue à améliorer la résilience de la population face au changement climatique (rapport)

Mis en œuvre, entre 2013 et 2020, le Projet de mobilisation et de valorisation des ressources en eau (PROMOVARE) a contribué à améliorer la résilience de la population face aux effets du changement climatique, indique le rapport d’achèvement de projet de la Banque africaine de développement, publié le 20 décembre dernier.

 

 

Le projet a bénéficié d’un financement de 22 millions de dollars américains du Groupe de la Banque africaine de développement. Il a été mis en œuvre dans les régions d’Agadez, Dosso, Tahoua et Tillabéri, qui regroupent 49,7% de la population totale du Niger, estimée à environ 12,3 millions d’habitants en 2021. Au total, 41 00 producteurs ont directement été touchés par les actions du projet, et près de 710 600 personnes (dont 50,6% de femmes) l’ont été de façon indirecte.

Le projet a permis, dans le cadre de la mobilisation des ressources en eau, de construire un mini-barrage d’une capacité de rétention de six millions de mètres cube d’eau et dix seuils d’épandage. Au moins, 973,79 hectares d’ouvrages antiérosifs ont été aménagés pour le traitement de onze kilomètres de berges en pierres sèches, deux périmètres pastoraux de 20 000 hectares de pâturage naturel. Six parcs de vaccination, neuf puits pastoraux et 117,4 kilomètres de couloirs d’abreuvement et d’aire de repos qui ont considérablement réduit les conflits entre agriculteurs et éleveurs ont aussi été construits. Mille hectares ont été reboisés et 27 piézomètres implantés.

Le développement de l’irrigation, souligne le rapport, a concerné les aménagements à maîtrise totale de l’eau de 200 hectares en aval du mini-barrage et 300 hectares en décrue. Des équipements ont été distribués aux exploitants de 323 hectares de petits périmètres irrigués. Ils ont bénéficié de la construction et la réhabilitation de 139 puits maraîchers et 152 forages. Il a été également installé 69 384 ml de réseau californien. Quelque 139 motopompes, 125 kits solaires et 125 électropompes, 76 562 ml de grillage ont été distribués. Dix banques céréalières, 19 boutiques d’intrants agricoles et zootechniques et trois magasins de stockage ont également été construits grâce au projet.

« La composante des actions d’accompagnement a permis d’assurer l’encadrement des producteurs et des productrices pour la valorisation et la gestion durable des infrastructures mises en place. Aussi, des actions de renforcement des capacités des communautés ont été menées », ajoute le rapport d’achèvement de projet.

Le projet a permis de mettre en place 80 organisations de producteurs, 11 comités de gestion des ouvrages, 16 groupements des producteurs. Quelque 4600 producteurs ont bénéficié d’encadrement sur les pratiques et techniques résilientes, l’utilisation des semences résilientes ainsi que la gestion durable de l’eau et des sols.

Toutes ces réalisations ont permis une augmentation des superficies cultivées de 1193 hectares dont 748 hectares pour l’irriguée et 445 hectares pour le pluvial. Un accroissement des productions agricoles a été également observé sur la même période, avec 20 653 tonnes (18 475 tonnes pour l’irrigué et 2178 tonnes pour l’aménagement hydro-agricole ainsi que 257 tonnes pour le pluvial. On note aussi une amélioration du niveau de vie pour plus de 4 100 producteurs.

Enfin, les revenus d’exploitation ont nettement augmenté passant notamment de 480 229 francs CFA (873 dollars) en 2015 à 2.401 146 francs CFA (4 365 dollars) en 2020 pour les cultures irriguées, de 65 285 FCFA (118 dollars) en 2015 à 326 425 FCFA (593 dollars) en 2020 pour les cultures en aménagement hydro-agricole et à 115 536 FCFA (210 dollars) pour les cultures pluviales. Des activités imprévues au départ ont eu des effets importants. Il s’agit de l’empoissonnement de la retenue du barrage d’Anekar qui a permis une disponibilité du poisson (environ 100 tonnes sur trois campagnes), ce qui a permis d’améliorer de façon sensible l’état sanitaire et nutritionnel des populations de la zone et de générer des revenus à travers la vente du surplus de l’exploitation du poisson de la retenue.

« A l’achèvement du projet, malgré le contexte lié à la pandémie de Covid-19 qui a impacté les activités économiques depuis le début de l’année 2020, il y a une amélioration de la disponibilité des produits agricoles et d’élevage, et un accroissement des revenus des populations renforçant ainsi leur capacité de résilience », conclut le rapport de la Banque africaine de développement.

 

source: Agence ecofin

Niger : mise en service de l’aéroport de Diffa après des travaux de modernisation

A travers le programme de modernisation des villes du Niger, l’ancien aérodrome de Diffa change de statut. La plateforme, qui a fait l’objet d’une remise aux normes, intègre désormais de nouvelles infrastructures qui ont rehaussé ses standards.

 

 

Le président nigérien Mohamed Bazoum a inauguré, le dimanche 19 décembre, l’aéroport régional de Diffa (dans le sud-est du pays) qui a subi des travaux de modernisation ayant coûté environ 28 milliards FCFA (48,2 millions $). La Banque ouest-africaine de développement (BOAD), principal bailleur du projet, a financé les travaux à hauteur de 25 millions de francs CFA.

Les travaux réalisés concernent entres autres « la piste d’atterrissage dont la longueur est passée de 1 800 m à 3 000 m, la largeur de 45 m à 60 m, la construction d’un salon présidentiel moderne, d’un bloc administratif, d’une centrale électrique, d’un mur de clôture de 14 000 m, une galerie, une salle d’énergie, une voie de circulation, des parkings avec 5 postes pour gros porteurs ». 

L’infrastructure, désormais baptisée du nom du défunt président nigérien Mamadou Tandja, a été réhabilitée dans l’objectif d’en faire la deuxième plus importante plateforme aéroportuaire du pays.

L’opérationnalisation de cette infrastructure pourrait contribuer à dynamiser la production céréalière, les activités agro pastorales et halieutiques dans la région par leur transport vers des marchés d’écoulement tels que le Nigeria voisin. Les défis séculaires qui prévalent dans la zone ne manquent pas d’affecter les échanges transfrontaliers avec la première puissance économique d’Afrique, notamment pour les acheminements devant se faire par la route.

 

Source: Agence Ecofin

Attaque d’un convoi français au Niger : la France a déjà mené une enquête, répond Paris à Niamey

le 18 decembre dernier, le président nigérien, Mohamed Bazoum, avait demandé à la France d’ouvrir une enquête sur les heurts qui se sont déroulés à la fin de novembre sur la route du convoi militaire de la force « Barkhane » et qui pourraient avoir fait trois morts.

 

L’armée française a déjà mené une « enquête interne » sur les circonstances dans lesquelles trois personnes ont été tuées au passage d’un de ses convois au Niger, a déclaré la ministre des armées, Florence Parly, en réponse à une demande d’enquête de Mohamed Bazoum, le président nigérien.

« Il y a eu une enquête interne, qui a montré que face à des manifestations d’une grande violence nos soldats [avaient] fait preuve de la maîtrise nécessaire et [avaient] eu la réaction adéquate », a-t-elle relevé dans une interview au Journal du dimanche (JDD) du 19 décembre.

Le président nigérien a « exigé » vendredi des « autorités françaises » une enquête sur les heurts survenus à la fin de novembre sur la route du convoi de la force « Barkhane », au cours desquels trois personnes ont été tuées, selon Niamey.

Lire aussi Au Sahel, un convoi de l’armée française face à la colère populaire

Ce convoi parti d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, devait rejoindre Gao, au Mali, comme cela se produit fréquemment depuis le début de l’intervention française au Sahel en 2013. Il avait d’abord été bloqué et caillassé à Kaya, dans le centre du Burkina Faso, avant de reprendre sa route quelques jours plus tard et d’être à nouveau interrompu par des manifestants en colère à Téra, dans l’ouest du Niger. Trois d’entre eux avaient été tués, dans des tirs imputés aux forces nigériennes par certains, françaises par d’autres.

Symbole de l’hostilité envers l’engagement armé de la France

La ministre des armées a assuré que le dialogue se poursuivait avec Niamey sur cette question. « Nous continuons à échanger avec les autorités nigériennes pour comprendre ce qui s’est passé avant, pendant et après ces heurts », a relevé Mme Parly. « Nous avons un dialogue d’une très grande qualité avec les Nigériens qui, je l’espère, contribuera à prévenir tout nouvel événement de ce type », a-t-elle ajouté.

M. Bazoum a également annoncé avoir « ordonné une enquête » par les « services compétents » nigériens afin d’identifier les « dysfonctionnements » du dispositif de maintien de l’ordre à l’origine des heurts.

Ce convoi est devenu un symbole de l’hostilité à l’engagement armé de la France au Sahel, qui grandit au Mali, au Burkina Faso et au Niger, chez des populations excédées par les violences djihadistes, devenues omniprésentes.

Le discours antifrançais est alimenté par « des acteurs politiques dans leur propre intérêt ou sous influence extérieure », a relevé la ministre, dans une allusion à la Russie. « Mais là où nos soldats sont présents, la population comprend qu’il s’agit de forces de protection et de réassurance, car c’est elle qui est la première cible des terroristes », a-t-elle estimé.

source: le Monde

L’armée française tue l’un des auteurs de l’assassinat des six humanitaires au Niger

L’armée française a tué au Niger un des auteurs de l’assassinat de six humanitaires français, de leur guide et de leur chauffeur nigériens en août 2020 dans le parc de Kouré, revendiqué par le groupe État islamique au Sahel (EIGS), a annoncé mardi l’état-major français.

L’état-major français a annoncé, mardi 21 décembre, avoir « neutralisé » au Niger l’un des auteurs de l’assassinat de six humanitaires français, de leur guide et de leur chauffeur nigériens en août 2020 dans le parc de Kouré, revendiqué par le groupe Etat islamique au Sahel (EIGS).

« Le 20 décembre 2021, au Niger, les forces françaises de l’opération Barkhane ont conduit une opération visant un chef de groupe de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Au cours de cette opération, en étroite coordination avec les autorités nigériennes, la Force Barkhane a neutralisé Soumana Boura », peut-on lire dans ce communiqué. « Après l’avoir localisé dans une zone sanctuaire de l’EIGS au nord de la ville de Tillabéri, puis formellement identifié, il a été neutralisé par une frappe aérienne. Un groupe commando a ensuite été héliporté pour reconnaître et fouiller la zone de la frappe ».

Soumana Boura,  présenté comme un chef de groupe de l’EIGS, dirigeait un groupe de plusieurs dizaines de combattants actifs de l’EIGS dans la zone de Gober Gourou et de Firo, dans l’ouest du Niger. Il faisait partie « du commando qui, sur ordre Abou Walid Sahraoui, neutralisé par la Force Barkhane en août 2020, a exécuté froidement 8 personnes, 6 Français et leurs 2 accompagnateurs nigériens, dans le parc de Kouré, au sud-est de Niamey. Il avait filmé l’exécution et en avait assuré la médiatisation », précise l’armée française dans son communiqué.

Une exécution

Les six Français, leur guide et leur chauffeur, dont la plupart étaient des employés de l’ONG Acted, avaient été abattus le 9 août 2020 par des hommes armés à moto alors qu’ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey, où ils étaient basés. L’attaque avait été la première visant des Français dans ce secteur.

Installés à Niamey depuis quelques semaines ou quelques mois, les travailleurs humanitaires, quatre femmes et deux hommes âgés de 25 à 31 ans, avaient planifié quelques jours plus tôt cette excursion. Une jeune femme avait été égorgée. Les cinq autres humanitaires, leur guide et leur chauffeur, âgés de 50 ans tous les deux, avaient été exécutés par balles. Les trois assaillants avaient ensuite incendié le 4X4 avant de prendre la fuite. L’attaque avait été revendiquée par l’EI un mois plus tard.

Au terme de près de neuf ans de présence au Sahel, la France a entrepris en juin d’y réorganiser son dispositif militaire en quittant ses trois bases les plus au nord du Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou) pour se recentrer autour de Gao et Ménaka, aux confins du Niger et du Burkina Faso, ainsi qu’à Niamey. Ce plan prévoit une réduction des effectifs au Sahel, de 5 000 actuellement, à 2 500-3 000 d’ici 2023.

Cette nouvelle élimination lundi d’un cadre jihadiste « permet en particulier de lutter contre l’expansion de l’EIGS et de l’empêcher de prendre le contrôle de certaines parties de la région des trois frontières », souligne l’état-major, en rappelant que « les armées françaises restent déterminées à combattre les groupes armés terroristes avec leurs partenaires sahéliens et leurs alliés ».

« Cette neutralisation porte un nouveau coup majeur contre l’EIGS, enseigne de Daech au Sahel, qui a perdu plusieurs de ses cadres au cours des derniers mois », précise l’armée qui rappelle « la neutralisation « cet été d’Almahmoud ag Baye, Issa al-Sahraoui,  Abou Abderahmane al-Sahraoui, et Adnan Abou Walid al-Sahraoui.

source: France 24